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Adama Jean-Yves Béré prend les rênes de la région de Nando

BURKINA-NANDO-GOUVERNEUR- INSTALLATION

Adama Jean-Yves Béré prend les rênes de la région de Nando

Koudougou, 18 juillet 2025 (AIB) – La salle de conférences du Conseil régional de Nando a servi de cadre à l’installation officielle d’Adama Jean-Yves Béré en tant que nouveau gouverneur de la région. La cérémonie, présidée par le ministre d’État, ministre de l’Administration territoriale et de la Mobilité, Émile Zerbo, a rassemblé les corps constitués ainsi que de nombreuses personnalités de la région.

En ouverture de son discours, le ministre Zerbo a tenu à saluer la mémoire du colonel Nestor Ouédraogo, initialement nommé gouverneur de Nando en décembre 2024, mais malheureusement décédé peu après. Une minute de silence a été observée en son honneur, soulignant à la fois l’importance et la fragilité des responsabilités liées à de telles fonctions. Le ministre a également exprimé sa profonde gratitude pour l’accueil chaleureux réservé à sa délégation dans la « cité du cavalier rouge ».

Le président de la cérémonie a félicité l’ensemble des gouverneurs ayant précédé M. Béré, saluant leur dévouement et leur contribution aux affaires administratives, sociales et sécuritaires de la région. Il a rappelé l’importance de leurs efforts dans la gestion des défis et la promotion du développement socio-économique de Nando.

S’adressant directement au nouveau gouverneur, le ministre a souligné les attentes placées en lui par le Capitaine Ibrahim Traoré, Président du Faso. Adama Jean-Yves Béré, administrateur civil de formation, fort d’une solide expérience, hérite d’une région aux « potentialités immenses » et devra aligner son action sur le plan d’action pour la stabilisation et le développement.

Son objectif prioritaire sera de créer un environnement dynamique propice au développement économique et au bien-être des citoyens.

Le ministre Zerbo a ensuite détaillé les missions essentielles du gouverneur, telles que définies par le décret du 14 septembre 2016 portant organisation administrative du territoire.

En tant que dépositaire de l’autorité de l’État, M. Béré aura pour missions de représenter l’État sur l’ensemble du territoire régional, y compris le Chef de l’État, le Chef du gouvernement et chaque ministre ; d’assurer la mise en œuvre des politiques de l’État en matière économique, de planification et d’aménagement du territoire ; de coordonner les activités des services déconcentrés de l’État et des établissements publics dans la région ; de faire respecter les libertés et l’ordre public ; et d’assurer la sécurité des personnes, des biens et des institutions.

Il devra également coordonner les opérations et mesures de défense civile (hors secret défense). À ces missions s’ajoutent la promotion de la culture de l’excellence et l’efficacité du service public.

Par ailleurs, compte tenu de la position frontalière de Nando avec le Ghana, le gouverneur Béré aura pour mission cruciale de renforcer les relations de bon voisinage et la coopération administrative transfrontalière.

Dans son allocution, le nouveau gouverneur, Adama Jean-Yves Béré, a exprimé sa gratitude envers les plus hautes autorités pour la confiance placée en lui, ainsi qu’à l’endroit de ses prédécesseurs pour le travail accompli. Il s’est engagé à donner le meilleur de lui-même pour contribuer, modestement mais résolument, au développement de la région de Nando.

Clôturant la cérémonie, le ministre Zerbo a lancé un appel vibrant à toutes les forces vives de la région — autorités administratives, responsables de services déconcentrés, chefs de projets, notabilités coutumières et religieuses, ainsi qu’à l’ensemble de la population — à s’engager sans faille aux côtés du nouveau gouverneur. Il a souligné que les missions du gouverneur sont synonymes d’immenses responsabilités, qui ne peuvent être assumées sans un soutien indéfectible de la communauté.

Le ministre a réaffirmé le soutien constant du gouvernement à M. Béré, avant de conclure par des vœux de succès et de bénédictions pour la région de Nando et l’ensemble du Burkina Faso.

Pour mémoire, M. Béré assumait le rôle de gouverneur par intérim depuis le début de l’année 2025.

Agence d’information du Burkina (AIB)

PB/ata

Burkina/Concours directs : les résultats complets attendus avant 30 septembre

Burkina/Concours directs : les résultats complets attendus avant 30 septembre

Ouagadougou, 18 juillet 2025 (AIB) – Les résultats des concours directs de la Fonction publique session 2025 seront publiés de manière progressive, avec pour objectif final de rendre disponibles toutes les délibérations avant le 30 septembre 2025, a annoncé le président du comité nationale de pilotage des concours, Suanyaba Rodrigue Oboulbiga.

La diffusion de l’ensemble des résultats des concours directs avant le 30 septembre 2025 figure parmi les objectifs contractuels assignés au ministre en charge de la Fonction publique dans son contrat d’objectifs, a expliqué le président du comité nationale de pilotage des concours, Suanyaba Rodrigue Oboulbiga.

En rappel, le Conseil des ministres, en sa séance ordinaire du 22 janvier 2025, a autorisé le recrutement de 11 404 agents publics dont 4 348 sur concours professionnel et 7 056 sur concours directs suivis de formation.

Aux termes des inscriptions, sur les plateformes numériques, 2 401 977 candidatures ont été enregistrées en 2025 contre 2 005 158 candidatures en 2024.

Agence d’information du Burkina

YOS/ata

Burkina/Concours Directs 2025 : le ministère de la Fonction publique annonce deux innovations

Burkina/Concours Directs 2025 : le ministère de la Fonction publique annonce deux innovations

Ouagadougou, le 18 juillet 2025 (AIB) – Les épreuves écrites du concours de recrutement des médecins généralistes (911 candidats inscrits) et celui des ingénieurs de conception en topographie (799 candidats) seront administrées en ligne, a annoncé vendredi le président du comité nationale de pilotage des concours, Suanyaba Rodrigue Oboulbiga.

Habituellement réservée aux concours à candidatures inférieure à 500, la composition en ligne est ouverte cette année aux concours des médecins généralistes et des ingénieurs de conception géomètres, avec respectivement 911 et 799 candidats

L’autre nouveauté selon M. Oboulbiga est que la répartition des candidats dans les salles d’examen se fera désormais suivant l’ordre chronologique des numéros de récépissé.

Cette mesure vise à faciliter l’installation des candidats sur la base d’un critère déjà connu et contrôlé par l’administration, tout en renforçant le dispositif de lutte contre la fraude.

Dans la même logique, l’affectation des candidats aux différents jurys se fera par tranches de numéros de récépissé, a-t-il précisé avant d’inviter les candidats à accorder une attention particulière à ce numéro, qui servira également à identifier les copies d’examen.

Ces réformes s’inscrivent dans une dynamique d’amélioration continue de l’organisation des concours, afin d’assurer plus de transparence, d’efficacité et de sécurité.

Agence d’information du Burkina

YOS/ata

Sécurité dans les stades : une quarantaine de responsables formés par la CAF

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Sécurité dans les stades : une quarantaine de responsables formés par la CAF

Ouagadougou, 18 juil. 2025 (AIB)-Des responsables de sécurité des clubs de Ligue 1 et de la commission sécurité de la Fédération burkinabè de football ont été formés en 72 heures par des experts de la Confédération africaine de football (CAF).

Ils étaient 40 stagiaires étaient à suivre cette session dédiée à la gestion des foules, la prévention des risques et la sécurité des événements sportifs. Grâce à cette initiative, la Fédération burkinabè de Football renforce son engagement pour des compétitions mieux encadrées, dans un climat de sérénité.

« Il n’y a pas de Football de haut niveau sans stades sûrs, sans enceintes sportives bien encadrées et sans dispositif solide pour garantir la tranquillité des joueurs, officiels, journalistes et supporters», a déclaré le président de la FBF, Oumarou Sawadogo.

Il s’est réjoui de disposer désormais de ressources humaines qualifiées au Burkina Faso pour la sécurité des matchs.

Après 72 heures d’échanges et d’apprentissage, le séminaire de formation des responsables sécurité des clubs de Ligue 1 et de la commission sécurité de la FBF a pris fin ce vendredi 18 juillet à Ouagadougou. La formation a été assurée par les experts CAF Babacar Sène et Abdelhafid Fergani.
Agence d’information du Burkina
as/ata

Sourou : Le nouveau médecin-chef promet de relever les défis liés à la santé. 

BURKINA-SOUROU-SANTÉ-INSTALLATION-MEDECIN

Sourou : Le nouveau médecin-chef promet de relever les défis liés à la santé. 

Tougan, 17 juil. 2025 (AIB)-Le nouveau médecin-chef du Centre médical urbain (MCU), le médecin généraliste, Emmanuel Sankara, a indiqué jeudi, lors de son installation, qu’il travaillera pour offrir des soins de qualité aux patients. 

Le Centre de santé et de promotion sociale(CSPS) du secteur 2 de Tougan, couramment appelé CSPS kouroukan est désormais un Centre médical urbain (CMU) est dirigé par le médecin généraliste, Dr Emmanuel Sankara.

Pour l’occasion, Dr Sankara a promis de travailler pour offrir des soins de qualité aux populations du Sourou, lors de son installation, le jeudi 17 juillet 2025 par le premier vice-président de la délégation spéciale communale, Siaka Boro.

« Les agents de santé avec le soutien des partenaires ont toujours œuvré pour offrir des soins de qualité à la population du Sourou, malgré les contraintes rencontrées. Je ne viens pas pour commander, mais pour servir. Je ne viens pas pour imposer mais pour discuter avec vous sur le bon fonctionnement du CMU », a-t-il soutenu.

Et de poursuivre « Je m’engage donc à travailler avec les acteurs, les collègues, les collectivités et les partenaires, dans la transparence, avec rigueur et responsabilité afin d’offrir des soins de qualité à nos populations ».

Le Médecin-chef du District (MCD) de Tougan, Jérôme NIKIEMA a indiqué que cette nomination répond à la volonté des plus hautes autorités du pays qui ont voulu qu’on puisse médicaliser la première ligne.

Le premier vice-président de la délégation spéciale, Siaka Boro a félicité le nouveau médecin chef du CMU de Tougan tout en lui souhaitant un plein succès dans ses nouvelles fonctions.

Agence d’Information du Burkina

SS/NO/ATA

Préparatifs CHAN2024 : les Etalons A’ à l’œuvre à Rabat (Maroc)

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Préparatifs CHAN2024 : les Etalons A’ à l’œuvre à Rabat (Maroc)

Ouagadougou, 18 juil. 2025 (AIB)-Les Etalons A’ du Burkina Faso ont entamé hier jeudi à Rabat dans la capitale marocaine, leur préparation pour le 8e Championnat d’Afrique des nations (CHAN 2024) de football, a-t-on appris de la Fédération burkinabè de football (FBF).

« Arrivés au petit matin du 17 juillet dans la capitale marocaine, les poulains d’Issa Balboné ont entamé leur préparation en vue du CHAN 2025 », a annoncé la FBF.

L’instance dirigeante du football burkinabè a fait savoir que c’est une « première mise en jambes avec une séance en salle pour réveiller les muscles et se mettre en condition pour la suite du programme ». Les Etalons A’ poursuivront leur préparation avec les entrainements proprement dit à Rabat et joueront des matchs amicaux.

La FBF indique que « le compte à rebours est donc lancé. Objectif : entamer la compétition dans les meilleures dispositions ». L’équipe burkinabè ralliera Dar Es Salam pour la compétition où elle affrontera en match d’ouverture, la Tanzanie, l’un des trois pays hôte de la compétition.

Le CHAN 2024, reporté en 2025 se disputera du 2 au 30 août au Kenya, Ouganda et Tanzanie.
Agence d’information du Burkina
as/ata

Nahouri/Justice : 3 personnes condamnées à des travaux d’intérêt général

BURKINA-NAHOURI-JUSTICE-APPLICATION-TGI

Nahouri/Justice : 3 personnes condamnées à des travaux d’intérêt général

Pô, 18 juil. 2025 (AIB)- Le Tribunal de grande instance (TGI) de Pô, a mis en œuvre, le jeudi 17 juillet 2025, l’exécution des peines en travaux d’intérêt général au sein dudit tribunal, pour trois personnes condamnées, a constaté un correspondant de l’AIB sur place.

Trois personnes condamnées par le Tribunal de grande instance (TGI) de Pô, ont commencé à exécuter depuis le jeudi 17 juillet 2025, leurs peines en travaux d’intérêt général au sein dudit tribunal.

En effet A.O, électricien de son état, a été reconnu coupable de destruction volontaire de biens dans la ville de Dakola.

Au regard des éléments du dossier, le parquet a demandé qu’il soit condamné en travaux d’intérêt général.

Il a été condamné à 8 heures de travaux d’intérêt général et a été immédiatement placé au tribunal de grande instance de Pô, pour changer les ampoules défaillantes et les piles des lampadaires solaires installées dans la cour du TGI.

Il est à noter que deux autres détenus en l’occurrence T.M et O.T, exécutent également leur peine respectivement de 56 heures et 240 heures, en travaux d’assainissement et de nettoyage dans la cour dudit tribunal.

Ils ont ainsi été condamnés pour des faits d’homicide involontaire et de faits de recel.

Le procureur du Faso, près le tribunal de grande instance de Pô, Arsène Bancé, tout en saluant les plus hautes autorités du Burkina pour cette vision, a indiqué que l’application de cette mesure ne peut avoir des résultats escomptés sans l’implication de toutes les couches sociales.

C’est pourquoi, il a invité les personnes visées dans la loi à ne pas manquer d’adresser des requêtes au juge de l’application des peines pour se proposer comme structures d’accueil des personnes condamnées à des peines.

« C’est à ce seul prix que le TGI sera une réalité au Burkina », a conclu le procureur Bancé.

Les condamnés ont apprécié cette décision et la qualifient d’éducatrice, car elle leur permet de rester en famille, mener certaines activités et exécuter leur peine.

Agence d’information du Burkina

HKO/hb/yo

L’ISTIC à la rencontre des bacheliers pour les orienter vers des métiers de passion

BURKINA-SIO-10e ÉDITION-ORIENTATION

L’ISTIC à la rencontre des bacheliers pour les orienter vers des métiers de passion

Ouagadougou, 15 juillet 2025 (AIB)-L’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC) a pris part ce mardi à la cérémonie d’ouverture de la 10e édition de la Semaine de l’Information et de l’Orientation (SIO), un rendez-vous annuel qui vise à guider les nouveaux bacheliers vers des formations adaptées à leurs ambitions professionnelles.

Selon Madame Mariam Kafando/Sawadogo, chef de service à l’ISTIC, la participation de l’institut à cette semaine s’inscrit dans une dynamique de promotion de ses offres de formation.

« Nous sommes venus présenter les services de l’ISTIC et inviter les nouveaux bacheliers à postuler pour intégrer notre institut. À l’ISTIC, on exerce sa passion. Il y a de nombreuses opportunités : voyages pédagogiques, masters class, équipements modernes… L’ISTIC forme directement pour le marché de l’emploi », a-t-elle expliqué, tout en lançant un appel à la population à venir visiter les stands pour une meilleure orientation.

Organisée sous le thème « Initiative présidentielle pour une éducation de qualité pour tous : repenser l’orientation universitaire pour une employabilité durable », cette 10e édition de la SIO réunit pendant une semaine du 14 au 18 juillet, 85 universités et instituts supérieurs publics et privés. 15 000 visiteurs sont attendus pour découvrir les différentes filières de formation.

En plus de la présentation des offres académiques, les participants bénéficieront de communications sur les bourses d’études nationales et internationales, les services sociaux universitaires, le processus d’orientation via la plateforme Campus Faso, ainsi que des séances d’orientation personnalisées avec des conseillers spécialisés.

L’événement se veut un cadre d’échange essentiel pour aider les futurs étudiants à faire des choix éclairés, alignés sur les besoins du marché de l’emploi et leurs aspirations personnelles.

Agence d’information du Burkina 

OS/NL/BO/ATA

 

Ziro (Nando) : Lancement officiel de la campagne de distribution des MILDA à Sapouy

Ziro (Nando) : Lancement officiel de la campagne de distribution des MILDA à Sapouy

Sapouy, 17 juillet 2025 (AIB)-Le Haut-Commissaire de la province du Ziro, Saïba Zoromé, a procédé, mercredi 16 juillet 2025, à l’école Sapouy B, au lancement officiel de la campagne de distribution gratuite des Moustiquaires Imprégnées à Longue Durée d’Action (MILDA), au profit des populations locales. Cette initiative vise à renforcer la lutte contre le paludisme dans la province.

Le paludisme demeure l’une des principales causes de morbidité et de mortalité au Burkina Faso, notamment en saison pluvieuse. Face à ce constat alarmant, le gouvernement burkinabè, en collaboration avec ses partenaires techniques et financiers, a initié une vaste campagne nationale de distribution des MILDA. Dans la province du Ziro, environ 178 000 moustiquaires seront réparties pour couvrir une population estimée à 340 000 personnes.

Le Haut-Commissaire, en procédant au lancement, a insisté sur l’importance de cette campagne dans la prévention du paludisme, appelant chaque ménage à faire bon usage des moustiquaires reçues.

Prévue du 15 au 20 juillet 2025, la campagne se déroule sur toute l’étendue du territoire provincial, avec l’appui des agents de santé communautaires et des Comités villageois de développement (CVD). Un dispositif logistique a été mis en place pour assurer une distribution efficace, dans le respect des critères définis par les autorités sanitaires.

Les bénéficiaires sont recensés selon un système de coupons, permettant une distribution équitable. Les équipes de terrain sensibilisent également les populations sur la bonne utilisation et l’entretien des moustiquaires imprégnées.

Les autorités administratives, les agents de santé, les leaders communautaires et les partenaires techniques unissent leurs efforts pour assurer le succès de cette opération sanitaire. Le médecin-chef du district sanitaire de Sapouy, Dr Cheikh Omar Sanogo, a salué cette mobilisation et exhorté les populations à coopérer pleinement avec les équipes de distribution.

Il a également rappelé que l’utilisation systématique des MILDA, notamment par les femmes enceintes et les enfants, contribue significativement à la réduction du nombre de cas graves de paludisme.

Cette campagne de distribution gratuite des MILDA s’inscrit dans la politique nationale de santé publique, axée sur la prévention. Elle traduit l’engagement du gouvernement et de ses partenaires à améliorer la santé des populations. La réussite de cette opération dépendra, en grande partie, de l’appropriation des moustiquaires par les ménages bénéficiaires. Les autorités invitent donc chaque citoyen à faire de la lutte contre le paludisme une priorité quotidienne.

Agence d’information du Burkina (AIB)

AK/ata

Balé : Les populations de Yaho soutiennent leurs VDP et le Fonds de soutien patriotique avec plus d’un million de francs CFA et 4 tonnes de vivres

Balé : Les populations de Yaho soutiennent leurs VDP et le Fonds de soutien patriotique avec plus d’un million de francs CFA et 4 tonnes de vivres

Boromo, 16 juillet 2025 (AIB) – Les populations de la commune de Yaho ont collecté et remis, le vendredi 11 juillet 2025, plus d’un million de francs CFA et 4 tonnes de maïs aux Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) et au Fonds de soutien patriotique. Les dons ont été remis aux bénéficiaires au cours d’une cérémonie de sensibilisation visant à améliorer la collaboration entre les civils et les Forces de défense et de sécurité (FDS).

Les populations de la commune de Yaho ont manifesté leur reconnaissance et leur solidarité envers les VDP en leur faisant des dons. Dans le même élan d’engagement patriotique, elles ont marqué leur adhésion à l’initiative appelant les citoyens à contribuer à l’effort de paix.

Selon les initiateurs de ce geste patriotique, les contributions volontaires ont permis de collecter 39 sacs de maïs de 100 kg chacun, ainsi qu’une enveloppe de 1 100 000 francs CFA. La somme collectée a été répartie comme suit : 500 000 francs CFA pour les VDP de la commune et 600 000 francs versés au compte du Fonds de soutien patriotique à la perception de Bagassi. Une copie de la quittance de versement a été remise aux autorités.

Le président de la délégation spéciale, Ousmane Zezièn, a salué l’apport des populations. Selon lui, c’est un acte patriotique qui s’inscrit dans la vision des plus hautes autorités du pays. Il a également souligné que cela témoigne de la reconnaissance des populations envers les sacrifices des FDS, et de leur soutien moral à l’armée.

Le PDS Zezièn a remercié les différents ménages pour leur contribution, combien importante, qui permet de continuer à galvaniser toutes les forces combattantes sur le terrain de la reconquête du territoire.

S’adressant aux FDS, M. Zezièn a affirmé :  » Nous ne manquerons pas d’apporter notre soutien à nos forces de défense et de sécurité. »

Agence d’information du Burkina (AIB)

OM/ata

Zoundwéogo : Des vivres, des non vivres et un repas communautaire offerts à des enfants et personnes vulnérables

Zoundwéogo : Des vivres, des non vivres et un repas communautaire offerts à des enfants et personnes vulnérables

Manga, 17 juillet 2025 (AIB) – L’association Give A Hand Foundation a offert, jeudi, à Manga (province du Zoundwéogo), des vivres, des non-vivres et un repas communautaire à des enfants d’une crèche mobile, ainsi qu’à des personnes vulnérables dont des pensionnaires d’un orphelinat. 

Le don, composé de sacs de riz, d’habits, de chaussures et de jouets, a été remis lors d’une cérémonie organisée à la mairie de Manga, en présence des autorités locales et des bénéficiaires.

« Cette initiative de Give A Hand Foundation vise surtout à soulager les couches défavorisées et à promouvoir la solidarité », a expliqué Nicolas Kiendrébéogo, membre de l’association.

Selon le représentant de la mairie, Alexis Ki, en dehors des tout-petits de la crèche mobile qui ont reçu des jouets, plus de 80 personnes vulnérables ont été recensées dans les 13 villages de la commune et les 5 secteurs de Manga pour bénéficier du don.

Au nombre de ces bénéficiaires figurent, a-t-il dit, des personnes âgées, des personnes vivant avec un handicap et d’anciens détenus de la Maison d’arrêt et de correction de Manga. « Chacun aura droit à un sac de riz, plus des effets d’habillement », a-t-il indiqué.

Pour la première vice-présidente de la délégation spéciale communale de Manga et point focal de l’association au Nazinon, Adèle Guiguemkoudré Kafando, le geste posé est salutaire et apporte un véritable soulagement aux bénéficiaires. « C’est la deuxième fois que l’association soutient les personnes vulnérables de la commune et son action est à la fois noble et louable », a-t-elle souligné.

Parmi les bénéficiaires, Boukaré Ouédraogo a exprimé sa gratitude à l’endroit de Give A Hand Foundation. « C’est une épine qu’on vient de nous retirer du pied et nous leur disons merci pour ce qu’ils ont fait », a-t-il confié.

En plus des dons offerts à Manga, les 27 pensionnaires du Centre Kombi-Zaka de Guiba, une commune voisine, ont également reçu des sacs de riz, des vêtements, des jouets et ont partagé un repas communautaire avec les membres de l’association.

Créé en 2006, le centre a accueilli en son sein, au total, 213 pensionnaires, venus de différentes provinces de la région du Nazinon, dont des orphelins, des enfants de la rue ou abandonnés.

Son président Biraogo Laurent Guira a salué l’acte pose par Give A Hand Foundation à l’endroit de la vingtaine d’enfants, aujourd’hui, présents dans le centre. « Je suis très reconnaissant à l’association pour ce don et surtout pour le repas partagé avec les enfants. Voir leur joie aujourd’hui m’émeut profondément et je puis dire que c’est une journée qu’ils n’oublieront jamais », a-t-il confié.

Malgré l’appui de l’État et de quelques particuliers, le centre Kombi-Zaka de Guiba fait face à plusieurs difficultés dont des besoins alimentaires, un manque de matelas, une insuffisance de produits pharmaceutiques et des difficultés de prise en charge du personnel d’appui, a rappelé M. Guira. Aussi, il a invité d’autres bonnes volontés à emboiter le pas de Give A Hand Foundation.

Selon Nicolas Tiendrébéogo, l’action de l’association s’inscrit dans la vision de sa fondatrice, Mamy Merveille Dabiré, une compatriote vivant aux Etats Unis. Give A Hand Foundation, a-t-il ajouté, regroupe aujourd’hui des membres de la diaspora burkinabè et des volontaires locaux, unis par la volonté de promouvoir le bien-être des personnes démunies notamment les veuves et les orphelins.

Présente pour l’instant dans la commune de Manga, l’association ambitionne d’étendre ses actions à l’ensemble de la région du Nazinon et dans celle du Djoro (anciennement Sud-Ouest), selon son plan d’action, a aussi fait savoir Nicolas Kiendrébéogo.

Agence d’Information du Burkina 

MZ

 

Nahouri/Lutte contre la drogue : Les acteurs renforcent leurs capacités 

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Nahouri/Lutte contre la drogue : Les acteurs renforcent leurs capacités

Pô, 16 juil. 2025 (AIB)- Le Secrétariat permanent du Comité national de lutte contre la drogue (SP-CNLD), a organisé du lundi 14 au mercredi 16 juillet 2025 à Pô, une session de formation au profit des structures opérationnelles impliquées dans la lutte contre la drogue.

Présidée par le Haut-commissaire de la province du Nahouri, Sié Aristide Mohamed Kam, cette formation, tenue du lundi 14 au mercredi 16 juillet 2025 à Pô, vise à renforcer les capacités des personnels en charge de la répression du trafic et de l’usage illicite de drogues au Burkina Faso.

Durant 3 jours, une quarantaine d’agents issus des Forces de défense et de sécurité (FDS), notamment la police nationale, la gendarmerie nationale, la douane, les eaux et forêts, la garde de sécurité pénitentiaire et la police municipale, ont été outillés sur des thématiques majeures liées à la lutte antidrogue.

Les modules abordés, sont entre autres, l’organisation nationale de la lutte contre la drogue, les techniques d’enquête et de collecte de données, les types de drogues en circulation, leurs effets, causes et conséquences de leur abus.

Le Haut-commissaire de la province du Nahouri, a salué l’initiative du SP-CNLD, la qualifiant de pertinente au regard du contexte sécuritaire national.

Selon lui, les drogues illicites représentent une menace croissante pour la sécurité publique, la santé des populations et la cohésion sociale.

Sié Aristide Mohamed Kam, a souligné que l’évolution des formes de trafic, la sophistication des méthodes de dissimulation et l’accessibilité croissante des substances psychoactives appellent à une riposte concertée, éclairée et opérationnelle.

M. Kam a encouragé les participants à relayer les connaissances acquises auprès de leurs collègues dans leurs unités respectives.

A l’issue des travaux sanctionnés par une remise d’attestation et de kits de test de détection rapide de drogue, le secrétaire permanent du CNLD, l’Inspecteur général de police, Emanoël Kaboré, s’est félicité de la qualité des échanges et de l’implication active des participants.

Il a exprimé sa satisfaction quant à l’engagement manifesté pour améliorer l’efficacité des interventions sur le terrain et renforcer la résilience des communautés face à ce fléau.

Les participants, visiblement satisfaits, repartent mieux outillés et davantage engagés à contrer le phénomène de la drogue, qui affecte particulièrement les jeunes et freine les efforts de développement.

Agence d’information du Burkina

HKO/hb/yo

Kourwéogo : Des responsables administratifs outillés sur la gestion des départs définitifs de la fonction publique

BURKINA-KOURWEOGO-FONCTION-PUBLIQUE-SENSIBILISATION-SORTIE-DEFINITIVE

Kourwéogo : Des responsables administratifs outillés sur la gestion des départs définitifs de la fonction publique

Boussé, 18 juil. 2025 (AIB) – La direction régionale de la fonction publique de Oubri, en collaboration avec l’antenne régionale de la Caisse autonome de retraite des fonctionnaires (CARFO), a initié le jeudi 17 juillet 2025 à Boussé, une session de sensibilisation au profit des directeurs et chefs de service de la province du Kourwéogo.

Des responsables administratifs ont été outillés le jeudi 17 juillet 2025 à Boussé, sur la gestion des départs définitifs de la fonction publique.

Présidée par le secrétaire général de la province du Kourweogo, Harouna Kombassé, la session avait pour objectif de renforcer les capacités des responsables administratifs sur les procédures relatives à la gestion des départs définitifs des agents de la fonction publique.

M. Kombassé a salué l’initiative, tout en encourageant les participants à accorder une attention particulière aux différentes communications prévues.

Le secrétaire général de la province du Kourweogo, a souligné l’importance d’une bonne maîtrise des textes et des procédures pour garantir une gestion rigoureuse et conforme des fins de carrière des agents publics.

Le directeur régional de la fonction publique de Oubri, Baboosba Sawadogo, a animé la première communication.

Il a présenté les différents modes de sortie définitive de la fonction publique, notamment la retraite, la démission, la révocation, le décès, entre autres.

Baboosba Sawadogo, a également insisté sur les démarches administratives liées à chaque cas, les responsabilités des structures de gestion du personnel, ainsi que la nature des pièces justificatives à produire.

Pour sa part, la cheffe de l’antenne régionale de la CARFO, Nadege Tiendrebéogo, a exposé les missions de son institution, avant de décliner les différentes démarches d’accompagnement mises à la disposition des agents publics en fin de carrière.

Elle a notamment insisté sur l’importance de l’anticipation dans la constitution des dossiers de retraite, afin d’éviter les retards dans le paiement des pensions.

Les participants, venus des différents services déconcentrés de l’Etat, ont salué la tenue de cette session jugée opportune.

Ils ont exprimé leur satisfaction quant à la clarté des exposés et à la qualité des échanges, tout en souhaitant la multiplication de telles initiatives pour une meilleure gestion des ressources humaines dans l’administration publique.

Agence d’information du Burkina

DB-SZ/hb/yo

 

Casablanca : Les Burkinabè commémorent les 125 ans d’évangélisation de leur pays

Burkina-Maroc-Religion-Christianisme-Evangélisation-Anniversaire-Commémoration

Casablanca : Les Burkinabè commémorent les 125 ans d’évangélisation de leur pays

Ouaga, 17 juil. 2025 (AIB)-En communion avec l’Église du Burkina Faso, la communauté chrétienne burkinabè résidant au Maroc a célébré le 12 juillet dernier à Casablanca, avec ferveur le 125e anniversaire de l’évangélisation du Burkina Faso, dans une atmosphère de foi, de gratitude et de fraternité.

L’événement s’est tenu à l’église Notre-Dame de Lourdes à Casablanca, dans une atmosphère fervente et fraternelle. Cette célébration s’inscrit dans le cadre du jubilé initié au Burkina Faso pour marquer un siècle et quart d’implantation chrétienne, depuis l’arrivée des premiers missionnaires en 1900 à Koupéla dans le Centre Est du pays. À Casablanca, la diaspora burkinabè a tenu à prendre part à cette mémoire collective par une liturgie spéciale et des gestes de communion avec la nation.

La célébration a été marquée par la participation active de la communauté burkinabè au Maroc, notamment la délégation du Haut Conseil des Burkinabè de l’Extérieur au Maroc (HCBE Maroc), les membres de l’Association des Étudiants et Stagiaires Burkinabè au Maroc (AEBM) ainsi que ceux de l’Association des Travailleurs Burkinabè Résidant au Maroc (ATBRM).

Une adoration-louange de 30 minutes devant le Saint Sacrement avant la messe a plongé les participants à l’évènement dans un climat de méditation et de prière pour le Faso. C’est après cela que la célébration eucharistique jubilaire a eu lieu. Le moment fort de cette célébration a été la procession symbolique d’entrée, illustrant le passage de la Porte Sainte, sous le thème du jubilé universel proclamé par le Pape François : « Pèlerins de l’Espérance ». C’est dans cet esprit que la communauté a réaffirmé son engagement à marcher avec foi vers un Burkina Faso de paix et de prospérité.

La messe jubilaire, présidée par le clergé local, a été marquée par la présence remarquable de son Excellence Monseigneur D’Ercole Giovanni, évêque émérite italien en résidence à Casablanca et de son Excellence Mamadou Coulibaly, Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Burkina Faso au Maroc, accompagné de son épouse, témoignant ainsi du soutien officiel et de la communion nationale autour de cette commémoration.

Dans son homélie, le célébrant principal a rappelé les fruits de 125 ans d’évangélisation : les conversions, les œuvres sociales et éducatives, les vocations sacerdotales et religieuses, et surtout l’espérance vivante d’un peuple chrétien en marche, malgré les épreuves actuelles, notamment l’insécurité dans la région sahélienne. Il a ensuite interpelé les fidèles à faire du Faso un vrai Burkina afin de mériter leur nom de Burkinabè.

En mémoire aux missionnaires d’Afrique qui ont ouvert la voie à l’annonce de l’Évangile, une prière solennelle de consécration du Burkina Faso au Cœur Immaculé de Marie a été prononcée à la fin de la célébration, invoquant la paix pour le pays et la région du Sahel.

Dans un élan de solidarité, une quête spéciale a été organisée au cours de la célébration, au profit de l’initiative présidentielle Faso Mebo, portée par Son Excellence le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré. Cette contribution témoigne du patriotisme de la diaspora burkinabè, de leur attachement aux grands projets de développement du Faso.

À la fin de la célébration, une photo de famille a immortalisé cette rencontre historique. Les festivités se sont poursuivies dans la joie et le partage autour d’un buffet de mets traditionnels burkinabè, renforçant les liens communautaires dans un esprit de solidarité et de retrouvailles.

Cette journée de commémoration a permis à la diaspora chrétienne burkinabè du Maroc de se connecter spirituellement à son histoire religieuse et à son pays d’origine.

Agence d’information du Burkina 

WIS

Burkina : Sa Majesté le Chef de Canton Bôbô-Mandarê visite le site du nouveau Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Pala à Bobo-Dioulasso

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Burkina : Sa Majesté le Chef de Canton Bôbô-Mandarê visite le site du nouveau Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Pala à Bobo-Dioulasso

Ouagadougou, 16 juil. 2025 (AIB)-Sa Majesté le Chef de Canton Bôbô-Mandarê, a effectué le samedi 12 juillet 2025, un déplacement sur le site du nouveau Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Pala à Bobo-Dioulasso pour constater l’état d’avancement des travaux de cette infrastructure sanitaire majeure en cours de réalisation. 

Sa Majesté le Chef de Canton Bôbô-Mandarê, était accompagné d’une forte délégation de notabilités, de chefs coutumiers et traditionnels, des chefs des Villages et quartier, des coutumiers Bôbô-Mandarê, des dozos, des chefs des Communautés Peulh, Dafing, etc…

Il a salué les efforts des ouvriers, des ingénieurs, des techniciens et des responsables du chantier, et les a encouragés pour leur engagement et leur dévouement, tout en rappelant l’importance de ce centre hospitalier comme fierté régionale et nationale et levier de développement sanitaire pour les générations futures.

Le Chef du Village de Pala, (lieu où a été construit l’hôpital) entouré des premiers responsables techniques du projet, a réservé un accueil des plus chaleureux à Sa Majesté, honoré par cette marque de considération royale.

Les responsables du grand chantier du CHU de Pala ont exprimé leur profonde gratitude et leur reconnaissance pour cette visite hautement symbolique, qui marque le soutien indéfectible des autorités coutumières à tout projet de développement sur les terres de Sya.

Le chef de projet chinois, Li Zhengshan, ainsi que son équipe, ont chaleureusement accueilli tous les visiteurs. M. Li a présenté en détail l’état d’avancement du projet au chef de canton. Il a exprimé sa gratitude pour la visite du chef ainsi que la population locale pour sa contribution au bon déroulement du projet.

Sa Majesté a rappelé à tous l’importance de préserver et de valoriser ce patrimoine en construction, qui demain, portera espoir et guérison pour toute la population.

Le nouvel Centre Hospitalier Universitaire (CHU) CHU de Pala s’étend sur environ 30 hectares, avec une capacité d’accueil de 500 lits. Il est réalisé par le groupe chinois Beijing Urban Construction Group (BUCG) grâce au partenariat Chine–Burkina Faso.

L’hôpital comprendra 9 zones fonctionnelles : consultations, urgences, hospitalisation, technologie médicale, imagerie de pointe, bloc opératoire, soins intensifs, formation, administration, ainsi que des logements pour les experts chinois et sera un établissement de référence dans la sous-région, desservant la région des Hauts Bassins et au-delà avec des équipements modernes et une dimension pédagogique universitaire.

En conseil des ministres du mercredi 9 avril dernier, le gouvernement a officiellement annoncé la création du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Pala à Bobo-Dioulasso.

Selon le communiqué du conseil des ministres, l’hôpital « d’une capacité de 500 lits, a pour missions principales la prestation de soins de niveau tertiaire, la formation des professionnels de santé et la conduite de la recherche médicale.

Agence d’information du Burkina

WIS

Hommage à Aïssata Bangré dite Zimako : plus de deux décennies au service de l’information

Hommage à Aïssata Bangré dite Zimako : plus de deux décennies au service de l’information

Ouagadougou, 17 juillet 2025 (AIB)-Elle était surnommée Zimako, en référence au célèbre footballeur d’origine kanak, Jacques Zimako. Au sein de l’équipe féminine des Lionnes d’Accart-ville à Bobo-Dioulasso, Aïssata Robgo/Bangré imposait une défense redoutable. Mais au-delà de son passé de footballeuse, elle est surtout connue comme une journaliste professionnelle, discrète et dévouée, de l’Agence d’Information du Burkina (AIB). Ce jeudi 17 juillet 2025, elle fait valoir ses droits à la retraite, après une carrière exemplaire au service de la presse publique.

Si vous avez déjà parcouru les pages « Les Régionales » du quotidien national Sidwaya, consacrées à l’actualité dans les provinces, alors vous avez croisé le travail d’Aïssata Bangré, épouse Robgo, même si son nom n’y figure pas toujours. Aux côtés des correspondants de l’AIB, elle est l’une des artisanes de ces pages hebdomadaires, publiées chaque mercredi et très prisées par les lecteurs désireux de s’informer sur l’ensemble du territoire.

Entrée à l’AIB en 2021, alors que l’agence était encore arrimée au groupe de presse Les Éditions Sidwaya, elle y a travaillé jusqu’à ce jour du 17 juillet 2025. Elle y aura laissé l’empreinte d’une professionnelle consciencieuse, humble, respectueuse et toujours disponible pour accompagner les plus jeunes.

Son parcours dans les médias commence en 2003, après l’obtention d’une licence en linguistique et une formation au Centre de formation professionnelle de l’information (CFPI). Affectée au journal Sidwaya, elle y passe 18 années de sa carrière. Elle débute au desk Économie et Développement, avant d’animer, de 2009 à 2013, la rubrique Espace Enfant. Elle met ensuite sa plume au service du Carrefour africain, une publication spécialisée dans les dossiers de fond, puis revient dans le quotidien national au desk Environnement, pour y passer deux années.

Elle rejoint ensuite le service multimédia/Web diffusion, où elle travaille pendant six ans, avant d’intégrer l’AIB. Fidèle à l’esprit de discrétion de l’agence, elle s’y éclipse en silence, mais non sans efficacité. Présente dès les premières heures de la journée pour traiter les pages Régionales, elle laissait ensuite la place aux plus jeunes, selon ses propres mots.

Respectueuse, souriante, généreuse, attentive, Mme Bangré incarne pour ses collègues un modèle de modestie et de professionnalisme. Pour Pauline Yaméogo, ancienne collègue, elle a joué un rôle important dans l’encadrement des jeunes. Pour Fatouma Sophie Ouattara, aujourd’hui directrice de publication du journal Queen Mafa, elle restera une figure marquante de bienveillance à ses débuts à Sidwaya.

Noufo Enok Kindo, actuel secrétaire général des Éditions Sidwaya, se souvient d’une collaboratrice rigoureuse et ponctuelle, qui prenait ses responsabilités très au sérieux. À l’AIB, ses collègues la décrivent comme une travailleuse joyeuse, capable de redonner le sourire et la motivation à la rédaction.

Une personnalité qu’elle a peut-être forgée au cours de sa formation militaire dans les rangs des Comités de Défense de la Révolution, ou encore sur les terrains de football. « Nous étions les cobayes du football féminin », confie-t-elle avec humour. « On jouait avec passion, sans rien attendre en retour, contrairement à aujourd’hui, où l’on parle souvent d’argent », se souvient celle qui portait le dossard n°4.

Ce sont ses prouesses en défense qui lui ont valu le surnom de Zimako, selon Awa Traoré, dite la Gazelle, une ancienne coéquipière.

Pour Mme Séraphine Some/Millogo, directrice générale de l’AIB, l’aventure d’Aïssata Bangré en tant qu’agente de l’AIB s’achève, mais pas la collaboration. « Une agence puissante repose sur son réseau d’informations, ses anciens et ses partenaires. Et Aïssata Bangré continuera, sans nul doute, à incarner ce lien précieux », a-t-elle affirmé.

Agence d’Information du Burkina

ATA/as

Soutenance : Awa Ouédraogo plaide pour une communication efficace contre les grossesses précoces en milieu scolaire

Soutenance : Awa Ouédraogo plaide pour une communication efficace contre les grossesses précoces en milieu scolaire

Ouagadougou, 17 juillet 2025 (AIB) – L’étudiante Awa Ouédraogo, en fin de cycle de licence professionnelle en communication pour le développement à l’Université Aube Nouvelle (U-AUBEN), a brillamment soutenu, le 15 juillet 2025, son mémoire de stage portant sur la lutte contre les grossesses chez les adolescentes et les jeunes en milieu scolaire. Elle a obtenu la note de 18/20.

Le thème de son mémoire est intitulé : « Analyse de la communication du Réseau africain jeunesse santé et développement au Burkina Faso (RAJS/BF) dans la lutte contre les grossesses chez les adolescentes et les jeunes en milieu scolaire dans les communes de Ouagadougou, Koubri et Pabré ».

Sous la direction de M. Sondet Guillaume Sanon, expert en santé communautaire, communication stratégique, genre et président du Conseil d’administration du RAJS/BF, Awa Ouédraogo a analysé les stratégies de communication utilisées par cette ONG pour sensibiliser et prévenir les grossesses non désirées et précoces en milieu scolaire.

Selon la nouvelle diplômée, le choix de ce sujet découle de l’urgence d’agir face à ce phénomène croissant. « La lutte contre les grossesses non désirées et précoces devrait être une priorité nationale, et nécessite des mécanismes de communication efficaces pour provoquer un changement de comportement », a-t-elle déclaré.

Le jury, présidé par le Dr Jean Pierre Ilboudo, directeur de l’Institut des Métiers de la Communication, du Journalisme, de l’Audiovisuel et du Cinéma (IMCJAC), a salué la pertinence d’un thème jugé d’actualité et la rigueur du travail présenté.

Le professeur de suivi, M. Lazare Pouya, a quant à lui souligné le dynamisme et la persévérance de l’impétrante. M. Sanon, maître de stage, a également témoigné de sa détermination tout au long de sa mission au RAJS/BF.

Dans son résumé, l’étudiante a rappelé que la communication pour le développement joue un rôle clé dans la transformation des mentalités et la promotion de comportements responsables, notamment en matière de santé sexuelle et reproductive.

L’étude a révélé que la communication constitue un levier majeur dans la lutte contre les grossesses précoces. Les actions du RAJS/BF dans les communes ciblées ont permis d’obtenir des résultats encourageants, bien que des défis persistent. L’intégration de l’éducation sexuelle dans les programmes scolaires et le renforcement du dialogue intergénérationnel apparaissent comme des solutions durables.

Le jury a salué l’excellence de son travail en lui attribuant la note de 18/20.

Agence d’Information du Burkina
OS/ATA

Burkina : Une étudiante développe une application permettant de détecter de façon précoce les maladies des cultures

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Burkina : Une étudiante développe une application permettant de détecter de façon précoce les maladies des cultures

Ouagadougou, 15 juil. 2025 (AIB) – L’étudiante, Aïssata Doussou Dembélé, a défendu lundi à l’Université Joseph Ki-Zerbo, entièrement en anglais son mémoire de master en informatique appliquée au changement climatique, en proposant une application mobile basée sur l’intelligence artificielle dénommée « Crop Doctor », capable de détecter de façon précoce les maladies affectant l’arachide à partir d’images en vue d’améliorer la production de cette spéculation.

Le jury a jugé son travail satisfaisant et lui a attribué la note de 18/20.

« J’ai fait l’agriculture. Donc, je connais les difficultés du terrain. Je sais que si je développe une telle application, cela va être bénéfique pour les cultivateurs », a indiqué l’impétrante Aïssata Doussou Dembélé.

L’étudiante a défendu lundi à l’Université Joseph Ki-Zerbo, son mémoire de master en informatique appliquée au changement climatique sous le thème : « Développement d’une application pour détecter les maladies des plantes afin d’améliorer la prise de décision en Agriculture ».

Pour elle, le développement d’une application sur la production d’arachide se justifie du fait que cette spéculation de grande consommation, qui procure également des revenus importants aux paysans, fait face à différents défis notamment les effets néfastes du changement climatique et les maladies qui réduisent la production.

Mme Dembélé compte améliorer son innovation pour l’étendre à plusieurs spéculations.

Le président du jury, Pr Amadé Ouédraogo, a jugé le travail de l’étudiante « très original dont les perspectives sont l’amélioration de la production agricole, notamment pour ce qui concerne l’arachide ».

« Et si on arrive à développer une application qui permet de détecter très tôt l’apparition des maladies, cela permet de les prendre en compte et puis d’envisager une amélioration de la production », s’est-il réjoui.

Pr Ouédraogo a invité les autorités à prendre le relais de ce genre d’outils pour les rendre accessibles au plus grand public. Ainsi, cela va permettre, de son avis, d’améliorer la production agricole et d’aller vers la sécurité alimentaire.

« L’application s’est montrée plus que concluante avec 96% de précision pour la détection des maladies courantes comme l’alternariose, la rouille, la rosette et la tache foliaire », a souligné son directeur de mémoire, l’Enseignant-chercheur, Dr Zakaria Kiébré.

Pour lui, il s’agit d’un travail très innovant parce que dans le contexte du changement climatique, les producteurs font face à d’énormes défis notamment la gestion des maladies et des ravageurs des cultures.

« Jusqu’à présent, les producteurs utilisent toujours les méthodes conventionnelles notamment, les méthodes visuelles de détection des maladies. Ce qui n’est pas évident dans un contexte de changement climatique qui accélèrent la propagation des maladies et parfois aussi l’apparition d’un certain nombre de variantes dans les symptômes qui rendent difficiles l’identification visuelle des maladies », a soutenu Dr Kiébré.

De son avis, cette application va donc permettre aux spécialistes et non spécialistes, et aux producteurs de pouvoir détecter facilement les maladies.

L’application propose également de l’appui conseil qui va permettre non seulement d’identifier la maladie mais également de savoir la conduite à tenir, a-t-il expliqué.

« En somme, cette solution innovante renforcera la résilience des agriculteurs face aux maladies, améliorera la productivité et favorisera une agriculture intelligente et durable », s’est réjoui le président du jury.

Le jury, composé du président, Pr Amadé Ouédraogo, du directeur de mémoire Dr Zakaria Kiébré, du rapporteur, Dr Bouba Traoré et de l’examinateur, Dr Abel T. Nana a jugé le travail très satisfaisant et lui a attribué la note de 18/20

Agence d’information du Burkina

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Kuilsé: Les acteurs de la chaîne financière du Conseil régional renforcent leurs compétences

Kuilsé: Les acteurs de la chaîne financière du Conseil régional renforcent leurs compétences

Kaya, 14 juillet 2025 (AIB) – Il s’est ouvert le 14 juillet 2025 à Kaya, une session de formation des acteurs de la chaîne de dépense du Conseil régional sur les outils d’aide à l’élaboration des documents budgétaires (AEDOB) et à l’élaboration des documents et comptes budgétaires (AEDOC). Ce renforcement de capacités vise une gestion plus efficace et plus transparente des ressources publiques.

Placée sous la présidence du président de la délégation spéciale régionale (PDSR) des Kuilsé, c’est son représentant, Noufoun Ouattara, secrétaire général du Conseil régional de ladite région, qui a procédé à l’ouverture de la session de formation, le lundi 14 juillet 2025. Celle-ci vise à familiariser les acteurs de la chaîne financière du Conseil régional à l’utilisation des outils AEDOB et AEDOC pour les documents budgétaires et les comptes des collectivités territoriales.

Du 14 au 18 juillet 2025, sous la facilitation de R. Sokoba Ramdé, directeur de la tutelle financière des collectivités territoriales (DTFCT), et de Balébié Olivier Georges Bamouni, chef de service de l’analyse et des statistiques des finances locales, une trentaine de participants seront formés à l’utilisation des outils AEDOB et AEDOC.

Dans son discours d’ouverture, lu par le secrétaire général du Conseil régional, le président de la délégation spéciale régionale a souligné que l’utilisation de ces outils constitue une innovation dans le processus d’élaboration, d’exécution des budgets et de reddition des comptes des collectivités territoriales.

« Cette innovation vise à rendre le système de gestion plus efficace, transparent et conforme aux exigences de la réglementation en vigueur », a-t-il déclaré.

Pour les formateurs, les cinq jours de formation seront consacrés à la présentation des outils AEDOB et AEDOC, suivie de travaux pratiques de saisie des comptes administratifs et des comptes de gestion.

Les participants auront également droit à des communications, suivies d’échanges sur les généralités relatives au budget des collectivités territoriales au Burkina Faso, ainsi que sur le processus d’élaboration, d’adoption et d’approbation de ce budget.

Bien que les outils AEDOB et AEDOC aient été introduits depuis 2023, des difficultés subsistent quant à leur utilisation efficace. D’où la nécessité, selon le PDSR, de renforcer les capacités des acteurs en charge de la gestion des ressources afin de garantir une meilleure gouvernance au sein des collectivités.

« Cette session de formation est une occasion de combler les lacunes et de partager de bonnes pratiques en matière de gestion financière », a-t-il fait observer, avant d’inviter les participants à l’assiduité et à une participation active pour en tirer le maximum.

Agence d’information du Burkina 

AIO/ata

Boulgou : La mairie de Zabré initie 100 femmes à la fabrication de savon et de tissu kokodonda

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Boulgou : La mairie de Zabré initie 100 femmes à la fabrication de savon et de tissu kokodonda

Zabré, 17 juillet 2025 (AIB) – La mairie de Zabré a lancé, ce jeudi 17 juillet 2025 à la Maison de la Femme, une session de formation au profit de 100 femmes de la commune. L’initiative vise à les outiller en saponification et en confection de tissu traditionnel kokodonda, dans le cadre de la promotion de leur autonomisation économique.

Durant quatre jours, 50 femmes bénéficieront de compétences pratiques en fabrication de savon, tandis que 50 autres seront formées aux techniques de confection du tissu kokodonda.

Présidant la cérémonie d’ouverture, le préfet président de la délégation spéciale (PDS) de Zabré, Alain Boubié Bassono, a salué la mobilisation des participantes et reconnu les efforts déjà consentis par les femmes pour le développement local. Il a souligné que cette formation est une marque de reconnaissance et un encouragement à leur égard.

« J’attends de vous que vous partagiez les connaissances acquises avec les autres membres de vos coopératives. Je suis convaincu qu’avec cet engagement, vous saurez répondre aux besoins des populations de Zabré et au-delà », a-t-il indiqué. Il a par ailleurs invité les bonnes volontés à initier des actions similaires au profit des femmes.

La secrétaire générale de la coordination communale des femmes a exprimé sa gratitude au PDS, en réaffirmant l’engagement des bénéficiaires à mettre en œuvre les acquis de la formation.

Quant à la présidente de l’association Pag-la-yiri, elle a exhorté les femmes à ne pas laisser ces nouvelles compétences dormir, rappelant que seule l’initiative individuelle et collective peut conduire à l’autonomie financière.

Il convient de préciser que des femmes déplacées internes figurent parmi les participantes à la formation.

Agence d’Information du Burkina (AIB)

JPB/ata

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