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Gourma/ L’Association « Forum pour une autre Afrique » (FORA) organise un atelier de capitalisation et diffusion de ces actions.

Gourma/ L’Association « Forum pour une autre Afrique » (FORA) organise un atelier de capitalisation et diffusion de ces actions.

Fada N’Gourma, 30 déc.2023 (AIB) -« L’Association « Forum pour une autre Afrique (FORA) » a organisé un atelier de restitution et de validation du rapport de capitalisation du projet « de lutte contre l’extrémisme violent et la radicalisation dans dix (10) communes (Gayéri, Bogandé, Pama, Diapaga, Fada, Yamba, Diabo, Tibga, Diapangou et Matiacoali.

Financé par le Laboratoire Citoyennetés (LC), et mis en mise œuvre à travers « les écoles de la paix » le projet vise à contribuer à la lutte contre l’extrémisme violent et la radicalisation à travers l’engagement des leaders communautaires et jeunes ambassadeurs de la paix.

Le FORA est une organisation de la société civile qui travaille essentiellement avec les jeunes et les femmes dans l’ensemble dix (10) régions du Burkina Faso. Le but de son programme est de contribuer à améliorer la bonne gouvernance, l’accès à la santé-éducation-emploi et réduire les inégalités des genres pour que les jeunes et les femmes expriment leur plein potentiel et deviennent des leaders accomplis.

Devant les participants (ambassadeurs de paix, responsables communautaires) venus de Bogandé, de Fada, Ouaga et des différents établissements post-primaire et secondaire de la province du Gourma ; l’animateur a fait la restitution du rapport de capitalisation. Selon le coordinateur de l’association FORA, Bila Boureima Dahani, leur projet a consisté à Former 25 leaders communautaires, 15 maitres coraniques des 5 provinces de la région et 30 ambassadeurs de la paix en matière de lutte contre l’extrémisme violent et la radicalisation des jeunes et aux stratégies de production de contre-discours à la radicalisation et à l’extrémisme violent ainsi qu’aux outils modernes de communication. Ensuite ces acteurs ont été de accompagnés pour mener des activités éducatives, de sensibilisation et de conscientisation dans les milieux scolaires, les foyers coraniques   et avec les responsables coutumiers afin que ces acteurs préviennent la radicalisation, l’extrémisme violent et favorisent la cohésion sociale dans un contexte où notre pays est à la conquête permanente de la paix.  Le projet a permis de sensibiliser dans leurs milieux respectifs, 5676 adeptes et élèves

Le présent atelier, a indiqué le coordinateur de l’association FORA, a permis de présenter les résultats de leurs différentes interventions dans les communes comme Bogandé, Diapaga, Pama, Fada, Diapangou, Diabo, Tibga et Gayéri. Il s’est dit satisfait malgré quelques contraintes liées à l’inaccessibilité liée à l’insécurité.

L’ambassadeur de paix, Tenimpagba Yonli a renchéri en disant qu’il souhaiterait que cette association pérennise  ses activités  au regard de l’impact positif de ses interventions dans la communauté.

Quant à l’animatrice de cette association, Lamoudi Kondia, quelques défis restent à relever sur  le terrain.  Pour elle, il faut travailler à la pérennisation des actions du projet et continuer ce genre d’actions à l’avenir.  Elle a soutenu que c’est par le dialogue et la bonne communication que l’on peut venir à bout de ce mal.

L’Association «  Forum pour une autre Afrique » a été créée le 02 août 2011 à Ouagadougou. Son siège est à Fada N’Gourma.

Agence d’Information du Burkina

Kanliéyama Aboubakar COMBARY

 

 

Kombissiri/Journée communale de plantation d’arbres : Plus de 7000 plants mis en terre

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Kombissiri/Journée communale de plantation d’arbres : Plus de 7000 plants mis en terre

Kombissiri, (AIB) – A la faveur de la journée communale de plantation d’arbres, les autorités et les citoyens de la ville de Kombissiri dans la province du Bazèga, région du Centre -sud ont procédé le vendredi 26 juillet 2024, à la mise en terre de plus de 7060 plants de diverses espèces.

Les autorités administratives, coutumières et des citoyens de la ville de Kombissiri, ont observé la journée communale de plantation d’arbres. C’est le centre de tri des déchets solides de la ville qui a servi de site pour cette opération de reboisement à l’occasion de la journée communale de plantation d’arbres.
Selon le président de la Délégation spéciale de la commune de Kombissiri, Boukary Porgo, cette activité au niveau du centre de tri, entre dans le cadre de la mise en œuvre du plan de gestion environnementale et sociale (PGES) dont l’objectif est de contribuer à restaurer les ressources forestières qui ont été détruites pendant les travaux d’aménagement du centre de tri et la décharge des déchets solides de la ville de Kombissiri.
Au total 7060 plants de plusieurs espèces ont été mises en terre soit 2060 plants au centre de tri et 5000 autres mis en terre quelques jours plutôt au niveau de la décharge située hors de la ville.
Pour le Haut-commissaire de la province du Bazèga, Téné Justine Kientega/ Ilboudo qui a présidé l’activité, la journée communale de plantation d’arbres répond à la vision du gouvernement du Burkina Faso qui a instauré la journée nationale de l’arbre (JNA) dont le thème cette année 2024
est : «Arbre, un capital de résilience pour un développement endogène». Elle a, à cette occasion, invité les citoyens de Kombissiri à l’entretien des arbres plantés.
Agence d’information du Burkina
TPT/dnk/ata

Ioba : La province célébre la journée de l’Enfant africain en différé

Burkina-Ioba-Journée-Enfant-Africain

Ioba : La province célébre la journée de l’Enfant africain en différé

Dano, (AIB) – La région du Sud-ouest a commémoré la journée de l’Enfant Africain le 19 juin 2024 à Dano sous la présidence de la haut-commissaire du Ioba, Bernadette Adenyo née Sermé.
C’est la commune de Dano qui a abrité la célébration en différé de la 34e journée de l’Enfant africain (JEA) dans la région du Sud-ouest.

La JEA a été commémorée cette année sous le thème national : « Problématique de la protection et de la promotion des droits de la famille et de l’enfant dans un contexte de crises sécuritaire et humanitaire ».

La cérémonie s’est déroulée en présence des responsables des services en charge de la famille, de Plan International antenne régionale du sud-ouest / Gaoua et de l’ONG Compassion International.
Des enfants des autres provinces du Sud-ouest à savoir la Bougouriba, le Noumbiel et le Poni étaient présents à cette commémoration.

La cérémonie officielle a été marquée par plusieurs interventions et des prestations d’enfants et d’un artiste musicien.
Une troupe d’enfants des églises évangéliques et celle de l’école primaire catholique Germain Nadal de Dano ont émerveillé le public à travers une pièce de théâtre, de la danse traditionnelle dagara et bwaba et un sketch sur les recommandations divines pour le bien-être de l’enfant.

Le président provincial du parlement des enfants du Ioba, Serges Ayoro, a salué l’effort des parents dans l’éducation de leurs progénitures. Néanmoins, il a souligné que les enfants ont encore plus besoin de l’accompagnement des parents dans une situation de crises sécuritaire et humanitaire.

Pour lui, les enfants doivent également respecter leur devoir.
Cela se traduit, entre autres, par l’obéissance et l’obtention de bons résultats scolaires pour être la fierté de la nation entière.
M. Ayoro a invité les autorités provinciales à dynamiser le parlement des enfants.

Le préfet, président de la délégation spéciale de la commune de Dano, Denis Zanré, a relevé que la famille est confrontée de nos jours à d’énormes défis aggravés par un contexte sécuritaire et humanitaire difficile. C’est pourquoi, il encourage les parents à plus d’ardeur et de résilience dans l’encadrement de leurs enfants à travers l’approche de la parenté positive.
Selon lui, cette démarche permet d’avoir une relation de confiance et un modèle d’exemplarité envers les enfants.

Pour le directeur de Plan International antenne régionale du sud-ouest / Gaoua, Clément Méda, le gouvernement du Burkina Faso travaille à assurer une éducation de qualité et inclusive pour tous les enfants du pays même en situation d’urgence. M. Méda soutient que c’est une opportunité de se réunir avec tous les acteurs pour réviser toutes les actions réalisées afin de permettre aux enfants de jouir de leurs droits. Il a relevé que depuis cinq ans, Plan International œuvre avec les services en charge de l’action humanitaire à renforcer les systèmes nationaux et les mécanismes communautaires de protection et de promotion des droits de l’enfant dans la région du Sud-ouest.

Quant au représentant de l’ONG Compassion Internationale, Lassina Toé, a indiqué que la vision de cette organisation est la protection de l’enfant.
« Chaque enfant doit être connu, aimé et protégé », tel est l’objectif premier de l’ONG Compassion selon M. Toé.

Compassion Internationale cherche à amener les enfants à être des adultes responsables pour la nation.
C’est pourquoi, l’ONG soutient une éducation qui impacte des vies afin d’instaurer un véritable changement à la base avec les enfants, a-t-il ajouté.

La haut-commissaire de la province du Ioba, Bernadette Adenyo / Sermé, a dit que dans la région du Sud-ouest, le thème retenu pour la commémoration de la journée de l’enfant est : « la parentalité positive comme levier de protection des enfants contre les violences dans un contexte de crises sécuritaire et humanitaire ».

Ce thème interpelle l’ensemble des parents sur leur rôle majeur dans la protection de leurs enfants, a-t-elle souligné. Cela nécessite d’eux, l’adoption d’une approche bienveillante basée sur l’intérêt supérieur de l’enfant, a ajouté Bernadette Adenyo.
Elle a relevé que ce titre parental met l’accent sur l’empathie, l’affection, l’estime de soi et la non-violence.

La première responsable du Ioba stipule qu’il est donc nécessaire d’assainir davantage la relation parent – enfant et cela à travers une bonne communication et un environnement harmonieux.

Elle a remercié Plan International Bureau de Gaoua, l’ONG Compassion Internationale, les directions de l’action humanitaire, de la solidarité, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille pour leurs contributions à la tenue de cette cérémonie.

Agence d’information du Burkina
SZ/dnk/ata

Le Niger célèbre l’An1 de sa révolution idiosyncratique, fièrement et par des prières (commentaire)

Le Niger célèbre l’An1 de sa révolution idiosyncratique, fièrement et par des prières (commentaire)

Ouagadougou, 26 juil. 2024 (AIB) – Les Nigériens vivent un moment historique, dans l’espoir de vaincre définitivement l’adversité terroriste et de profiter pleinement et de plein droit des ressources de leur pays.

Les changements socio-politiques enregistrés dans ce pays, affublé du qualificatif injuriant de pauvre, comme bien d’autres Etats africains, ne sont pas à l’actif des partenaires stratégique-historiques mais juste le fait des Nigériens eux-mêmes.

Ni marxiste, ni léninisme, ni maoïsme, pas même castriste, le mouvement de libération patriotique qui anime le Niger depuis ce 26 juillet 2023 est parfaitement topique comme la vie des camélidés au Sahel.

Intervenu à la suite de l’avènement du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), ce bouleversement dans la vie des Nigériens se résume en un ensemble de décisions courageuses, inédites, portées par des hommes décidés et soutenues par un peuple débout, résolu.

L’une de ces décisions historiques est le renvoi des troupes françaises hors du Niger, troupes qui, hier encore, sous le commandement de Voulet et Chanoine et fortes de ses milices et obligés nègres, s’attaquaient rageusement aux paisibles populations du Niger et pas seulement.

Après le renvoi des soldats français et d’un ambassadeur qui s’accrochait à son poste de gouverneur des colonies, la reine Sarraounia et tous ceux qui ont sacrifié leur vie pour la défense de leurs terres face à l’agression coloniale ont du embarquer, enfin, pour le royaume du repos éternel.

Et quand les vivants sont enfin en harmonie avec leur histoire, ils reviennent sur le droit chemin aussi aisément et avec soulagement comme on se remet d’un ensommeillement cauchemardesque.

Ce soulagement remplit de dignité les Nigériens qui l’ont exprimé par des prières.

En effet, hier 25 juillet, à la grande mosquée Kadhafi de Niamey –tiens, Kadhafi- Le Premier ministre Ali Lamine Zeine et plusieurs chefs spirituels et leaders de la société civile ont pris part à une prière collective pour rendre grâce à Dieu et demander son soutien pour la suite du combat des Nigériens à exister et à s’épanouir, à l’instar de tous les peuples, vainqueurs ou vaincus des grandeurs des grandes guerres ou des guerres colonialistes.

Après les prières, place au lancement de la première édition de la semaine culturelle «Al’Ada».

Cette manifestion culture de grande envergure, ce n’est ni plus, ni moins que pour célébrer l’An1 du CNSP au pouvoir et la proclamation de l’indépendance du Niger.

De la culture pour commémorer et affirmer davantage l’indépendance du pays, c’est sans doute une preuve d’un changement profond qui sourd des profondeurs des aspirations des Nigériens mais aussi de la confédération du Sahel.

Ce pourrait être la preuve de rien du tout pour les pessimistes. Mais comme dit le proverbe, l’optimiste voit du feu là il n’y en a pas, mais pourquoi donc le pessimiste se précipite pour l’éteindre?

Aimé Mouor Kambiré

Le ministre congolais des Transports, Honoré Sayi, surpris et satisfait de la situation sécuritaire de Ouagadougou

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Le ministre congolais des Transports, Honoré Sayi, surpris et satisfait de la situation sécuritaire de Ouagadougou

Ouagadougou, 26 juill. 2024 (AIB) – Présent à Ouagadougou dans le cadre d’une rencontre des ministres des Transports des Etats membres de l’ASECNA, le ministre congolais, Honoré Sayi, a exprimé ce vendredi à Ouagadougou, sa surprise et sa satisfaction de la sécurité qui règne dans la capitale Burkinabè.

«Il n’y a pas de couvre-feu, il n’y a pas de militaires dans la rue n’importe comment. Il fait beau vivre ici», a déclaré le ministre congolais des Transports, de l’Aviation civile et de la Marine marchante, Honoré Sayi.

«Nous l’avons constaté nous-mêmes. Surtout que nous avons été un peu partout dans la ville. Et donc, un pays que l’on veut présenter comme étant non fréquentable mais qui est plutôt fréquenté, dément tous les oiseaux de mauvais augure», a-t-il ajouté.

M. Sayi s’est exprimé au sortir d’une audience accordée par le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré à la délégation de la 73e session du Comité ministériel du secteur des Transports au sein des États membres de l’ASECNA.
La capitale Burkinabè a déjà été victime de plusieurs attaques terroristes perpétrées entre autres contre l’Etat-Major général des forces armées, Spendid Hôtel, l’ambassade de la France ou encore contre le Restaurant Istanbul.

Depuis l’arrivée au pouvoir du capitaine Ibrahim Traoré, du renforcement des forces armées militaires et paramilitaires appuyées par des volontaires pour la défense de la patrie et l’acquisition d’équipements de guerre, l’insécurité à nettement reculé dans toutes les régions du pays.

Si le Burkina Faso reste victime d’attaques terroristes, la plupart des grandes villes et des villes secondaires ont retrouvé leur calme d’avant et plus de 774 000 personnes déplacées ont été réinstallées dans des zones reconquises.

L’amélioration de la situation sécuritaire permet depuis aux Pays des Hommes intègres d’organiser toutes les grandes manifestations comme la SNC et le Fespaco tandis que les Ouagalais vivent sans plus de psychose liée au phénomène terroriste.
CK/ata

Le Burkina préside désormais le comité des ministres de l’ASECNA

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Le Burkina préside désormais le comité des ministres de l’ASECNA

Ouagadougou, 26 juil. 2024 (AIB) – Le Burkina Faso a pris les commandes, pour un an, du Comité ministériel du secteur des Transports au sein des États membres de l’Agence pour la Sécurité et la Navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA).

A l’issue de la 73e session de ce comité tenue ce vendredi à Ouagadougou, le flambeau a été transmis au ministre burkinabè en charge des Transport, Anûuyirtole Roland Somda.

«La charge conférée à notre collègue et frère ministre des Transports, Roland SOMDA n’est pas simplement sa propre charge. C’est la charge de l’ensemble du peuple burkinabè, mais aussi du Président du Faso», a rapporté le service de communication de la présidence du Faso, citant le ministre congolais des Transports, de l’Aviation civile et de la Marine marchante, Honoré Sayi.

Ouverte ce matin sous la présidence du Premier ministre Apollinaire Kyelem de Tambela, la 73e session du comité des ministres des Transports de l’ASECNA a connu une grande participation.

L’ASECNA a été créée en décembre 1959 et comprend 19 Etats membres. En mai 2023, elle a annoncé son soutien à la réhabilitation de l’aéroport de Bobo-Dioulasso. Elle entretient de bonnes relations avec le Burkina Faso. Elle a accepté le choix du Burkinabè Louis Bakienon au poste de Secrétaire exécutif des Autorités africaines et malgaches de l’Aviation civile.

CK/ata

Jeux olympiques de Paris : Le président Traoré invite les athlètes burkinabè à faire retentir le Ditanyè

Jeux olympiques de Paris : Le président Traoré invite les athlètes burkinabè à faire retentir le Ditanyè

Ouagadougou, 26 juil.2024(AIB)-Le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a invité les athlètes burkinabè à faire retentir l’hymne de la victoire aux 33e jeux olympiques de Paris.

« A l’orée de ces 33e jeux olympiques, j’encourage nos vaillants athlètes et leur formule tous mes vœux de succès. Braves Étalons engagés dans les différentes disciplines, j’ai confiance en vos capacités à porter haut le flambeau de notre Nation au cours de cette compétition. Le peuple burkinabè croit en vous et vous soutient à chaque effort que vous consentirez pour que retentisse le Ditanyè, l’hymne de la victoire lors de ces olympiades. Allez, Champions !”, a écrit le président Ibrahim Traoré, vendredi sur X.

Agence d’information du Burkina

Burkina : Des nouveaux docteurs invités à développer les institutions d’enseignement supérieur

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Burkina : Des nouveaux docteurs invités à développer les institutions d’enseignement supérieur

Ouagadougou, 26 juil. 2024 (AIB)-Le président de l’Université Joseph Ki-Zerbo, Pr Jean-François Silas Kobiané, a exhorté plus de 200 docteurs qui venaient de recevoir leurs parchemins, à constituer « une masse critique d’enseignants pour véritablement développer les institutions d’enseignement supérieur ».

L’Université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou a organisé vendredi la cérémonie de sortie de promotion de plus de 200 docteurs ayant soutenu leurs thèses entre 2023 et 2024 dans ladite université. Le président de l’Université Joseph Ki-Zerbo, Pr Jean-François Silas Kobiané, s’est réjoui de l’organisation de cet événement qui permet une grande visibilité de la recherche à l’université Joseph Ki-Zerbo.

Pour lui, la recherche est une activité exigeante. Il a félicité les récipiendaires et les a exhortés à être des exemples dans leurs carrières professionnelles. Aussi, il a invité ceux qui veulent embrasser la carrière d’enseignants ou d’enseignants-chercheurs au respect des règles de l’éthique de la profession.

Selon le Pr Kobiané, le Burkina a besoin d’une « masse critique d’enseignants-chercheurs et d’enseignants pour véritablement développer les institutions d’enseignement supérieur, particulièrement dans un contexte où les possibilités de formation à l’extérieur sont relativement rares ».

Pour ce qui est des doléances posées par les impétrants en lien avec les conditions d’études et de formation, il a rassuré que des réflexions sont en cours pour trouver des solutions pérennes à ces problèmes.

Le parrain de la promotion, Pr François Zougmoré, a apprécié l’idée d’organiser une cérémonie de sortie. Pour lui, cela permettra à la population de savoir qu’il y a effectivement des efforts pour mettre à disposition de notre pays des cadres compétents. Il a invité ses filleuls à continuer de faire un travail de qualité, notamment en participant à la formation des étudiants et en partageant leur expérience avec les doctorants.

Pr Zougmoré a également exhorté les docteurs à éviter les « raccourcis ». « Il ne faut pas chercher à tromper la vigilance des uns et des autres en utilisant les moyens actuels pour produire rapidement de la recherche scientifique et passer », a-t-il indiqué.

Pour Dr Abdoul Aziz Ouiminga, la recherche doit être utile à la communauté. De son avis, « les conseils du parrain ne sont pas tombés dans l’oreille d’un sourd ». « Il faut noter que la recherche c’est d’abord pour le développement et faire rayonner la recherche scientifique du Burkina Faso dans le monde entier », a-t-il indiqué.

« Notre premier objectif est de contribuer à dispenser des enseignements de qualité et surtout produire des articles de recherche en lien avec le développement pour permettre à la population burkinabè et au monde entier de profiter de nos résultats », a-t-il ajouté.

Il faut noter que les docteurs ont été formés par trois laboratoires, à savoir le laboratoire Sciences et Santé, le laboratoire Sciences et Technologies et le laboratoire Lettres, Sciences et Communication. Les impétrants viennent du Burkina et des pays de la sous-région.

Agence d’information du Burkina
DNK/yos/ata

Burkina : le gouvernement réaffirme son engagement à soutenir l’utilisation de données statistiques pour un développement inclusif

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Burkina : le gouvernement réaffirme son engagement à soutenir l’utilisation de données statistiques pour un développement inclusif

Ouagadougou, 26 juillet 2024 (AIB) – Le ministère en charge de l’Économie a réaffirmé vendredi l’engagement du gouvernement burkinabè à soutenir la production et l’utilisation de données statistiques pour promouvoir un avenir résilient et équitable pour toute la population.
« Nous réaffirmons ensemble notre engagement à soutenir significativement, sur les plans institutionnel et organisationnel, la production et l’utilisation de données pour promouvoir un avenir résilient et équitable pour toute la population dans un contexte d’insécurité », a déclaré le ministre en charge de l’Économie Aboubacar Nacanabo, représenté par son secrétaire général, Rachid Soulama.

Le secrétaire général s’exprimait vendredi à Ouagadougou lors de la journée commémorative de la Journée mondiale de la population.

À en croire Rachid Soulama, pour se doter d’une politique publique qui tienne compte de toutes les couches de la population, il est nécessaire de s’appuyer sur des données complètes et inclusives.
C’est pourquoi, a-t-il poursuivi, le gouvernement met « un accent particulier sur le développement de l’outil statistique », en renforçant les capacités de la structure en charge des statistiques du pays.

Selon le secrétaire général, l’utilisation de tablettes et l’imagerie satellitaire pour la cartographie et la collecte des données témoigne de la détermination du gouvernement à œuvrer pour un développement inclusif de toute la population.

Pour le représentant résident du Fonds des Nations unies pour la population, Alain Akpadji, en dépit du contexte sécuritaire difficile, le Burkina Faso investit énormément dans la collecte des données. Selon M. Akpadji, le Burkina Faso est à féliciter car étant l’un des pays de la sous-région à avoir utilisé les nouvelles technologies de l’information et de la communication pour réaliser son dernier recensement démographique.

Au Burkina Faso, la Journée mondiale de la population est célébrée cette année en léger différé sur le thème : « S’approprier le pouvoir des données inclusives pour un avenir résilient et équitable pour tous ».

Agence d’Information du Burkina
YOS/ata

Le Commissariat général de Etalon en Or remet 1 million pour le soutien à l’effort de paix

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Le Commissariat général de Etalon en Or remet 1 million pour le soutien à l’effort de paix

Ouagadougou, 26 juil. 2024 (AIB) – Le Commissariat général de Etalon en Or a remis vendredi à Ouagadougou la somme de 1 million de FCFA au Ministère de l’Economie, des Finances et de la Prospective pour soutenir l’effort de paix, a constaté l’AIB.

Chose promise, chose due. Lors de la cérémonie de la 2e édition de Etalon en or le 13 juin dernier, un maillot des Etalons du Burkina Faso avait été mis en vente aux enchères et acheté à 1 million de FCFA. La somme récoltée qui devait être reversée au Fonds de soutien patriotique (FSP) a été une réalité.

Le Commissariat général pausant avec le SG du ministère en charge des finances

C’est le Secrétaire général du ministère de l’Economie, des Finances et de la Prospective, président du comité de gestion du FSP, Vieux Abdoul Rachid Soulama qui a reçu ladite somme ce 26 juillet 2024 des mains du commissaire général Lassina Sawadogo.

Le Commissariat général de Etalon en or entend ainsi contribuer à la reconquête et à la sécurisation du territoire burkinabè.
Agence d’information du Burkina
as/ata

JO Paris 2024 : 8 athlètes défendront les couleurs du Burkina Faso

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JO Paris 2024 : 8 athlètes défendront les couleurs du Burkina Faso

Ouagadougou, 26 juil. 2024 (AIB) – Au total 8 athlètes burkinabè défendront les couleurs du Burkina Faso aux 33e Jeux Olympiques Paris 2024 qui s’est ouvert ce vendredi dans la capitale française.

Hugues Fabrice Zango (triple saut), Marthe Koala (longueur) sont les représentants burkinabè en athlétisme. Au taekwondo Fayçal Sawadogo (-80kg) et Ibrahim Maïga (-68kg) porteront les couleurs du Burkina Faso. Ces 4 athlètes se sont qualifiés sur le terrain pour ces JO.

Les 4 autres représentants ont reçu des wild cards (ils ont été invités) pour les Jeux. Il s’agit de Awa Bamogo en cyclisme, Souleymane Nqaparé et Iman Firdaus en natation et Karmel Koné au judo.

Le champion du monde dans sa discipline Hugues Fabrice Zango qui va aux Jeux mieux de sa forme, espère cette fois une médaille d’or après le bronze à Tokyo. Sa meilleure performance est de 17m57 pendant que l’Espagnol Jordan Diaz (18m18) et le Portugais Pablo Pichardo (18m04) seront ses sérieux adversaires.

Il suffira au Burkinabè de bien gérer les émotions pour atteindre ses objectifs. Marthe Koala et Fayçal Sawadogo sont également des chances de médailles pour le Burkina Faso.

La délégation burkinabè pour ces JO Paris 2024 est composée de 36 personnes dont 8 athlètes.

10500 athlètes de 206 nations prennent part à ces 33e Jeux Olympiques dans 28 sports olympiques (et 4 sports additionnels) pour 17 jours de compétition avec 329 épreuves au total.

31 500 volontaires ont été mobilisés pour ce rendez-vous mondial avec 11,3 millions de visiteurs. 26 000 journalistes sont accrédités et 8000 journalistes environ non accrédités pour couvrir cet événement.

Les Jeux Olympiques Paris 2024 se tiennent du 26 juillet au 11 Août dans la capitale française.
Agence d’information du Burkina
as/ata

Kombissiri/Journée communale de plantation d’arbres : Plus de 7000 plants mis en terre

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Kombissiri/Journée communale de plantation d’arbres : Plus de 7000 plants mis en terre

Kombissiri, (AIB) – A la faveur de la journée communale de plantation d’arbres, les autorités et les citoyens de la ville de Kombissiri dans la province du Bazèga, région du Centre -sud ont procédé le vendredi 26 juillet 2024, à la mise en terre de plus de 7060 plants de diverses espèces.

Les autorités administratives, coutumières et des citoyens de la ville de Kombissiri, ont observé la journée communale de plantation d’arbres. C’est le centre de tri des déchets solides de la ville qui a servi de site pour cette opération de reboisement à l’occasion de la journée communale de plantation d’arbres.

Selon le président de la Délégation spéciale de la commune de Kombissiri, Boukary Porgo, cette activité au niveau du centre de tri, entre dans le cadre de la mise en œuvre du plan de gestion environnementale et sociale (PGES) dont l’objectif est de contribuer à restaurer les ressources forestières qui ont été détruites pendant les travaux d’aménagement du centre de tri et la décharge des déchets solides de la ville de Kombissiri.

Au total 7060 plants de plusieurs espèces ont été mises en terre soit 2060 plants au centre de tri et 5000 autres mis en terre quelques jours plutôt au niveau de la décharge située hors de la ville.

Pour le Haut-commissaire de la province du Bazèga, Téné Justine Kientega/ Ilboudo qui a présidé l’activité, la journée communale de plantation d’arbres répond à la vision du gouvernement du Burkina Faso qui a instauré la journée nationale de l’arbre (JNA) dont le thème cette année 2024
est : «Arbre, un capital de résilience pour un développement endogène». Elle a, à cette occasion, invité les citoyens de Kombissiri à l’entretien des arbres plantés.
Agence d’information du Burkina
TPT/dnk/ata

Banwa : Deux forages et deux latrines pour les PDI de Solenzo

Banwa : Deux forages et deux latrines pour les PDI de Solenzo

Solenzo, 26 juil. 2024 (AIB) – Les femmes déplacées internes de Solenzo ont bénéficié de deux forages et deux latrines, a appris l’AIB sur place ce vendredi, à la cérémonie de remise des réalisations, au secteur 3 de Solenzo.

La cérémonie inaugurale du joyau a été présidée par Abdoul Kader Kongzabré, Secrétaire Général de la province des Banwa en présence des directeurs et chefs de service provinciaux ainsi que plusieurs femmes PDI sorties nombreuses à l’occasion.
Les deux forages et les latrines ont été érigés au secteur 3 et au secteur 1 de la ville.

«On est très heureuse car le premier problème chez une femme c’est l’eau et après les WC», a réagi Abibou Porgo, représentante des bénéficiaires. «Quand on venait ici on n’avait pas de l’eau et les puits étaient secs, se souvient-elle avant d’appeler ses camarades à bien entretenir ces réalisations.

« Il y a près de 40000 déplacés internes à Solenzo et quand l’ONG EngenderHealth nous a proposé cette aide humanitaire, nous avons précipitamment accepté l’offre », a lancé le PDS de Solenzo Abdoul Karim Diaby.

Selon lui, ces forages équipés de pompes à motricité humaine et de deux latrines permettront aux bénéficiaires de préserver leur santé et leur dignité.

Après la coupure du ruban le Secrétaire Général de la province des Banwa Abdoul Kader Kongzabré, le PDS de Solenzo Abdoul Karim Diaby et la représentante des bénéficiaires ont fait couler l’eau de la pompe en guise de réception du joyau.

SO/ck

Burkina : Le gouvernement appelle les journalistes à cultiver un narratif positif et vrai sur la situation de la Nation

Burkina-Sécurité-Journalisme-Recommandation

Burkina : Le gouvernement appelle les journalistes à cultiver un narratif positif et vrai sur la situation de la Nation

Ouagadougou, 26 juil. 2024 (AIB) – Le ministère de la Communication a invité hier, jeudi, les journalistes à cultiver un narratif positif sur la situation de la nation, en mettant en lumière les initiatives communautaires et les actes de résilience du peuple burkinabè dans le contexte de la lutte anti-terrorisme, sans masquer les défis.

« En ces temps d’incertitudes, la capacité des journalistes à mettre en lumière les aspects positifs de notre société, les actes de courage, de solidarité et de résilience de notre pays est plus que jamais importante », a indiqué la conseillère technique du ministre en charge de la communication, Marguerite Doanio.

Marguerite Doanio lisait le discours du ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, le jeudi 25 juillet 2024 à Ouagadougou, lors d’une formation initiée par le média en ligne Mousso News.

Selon Mme Doanio, dans la situation actuelle du pays, il est nécessaire de rappeler au monde que le Burkina Faso est engagé à surmonter les épreuves grâce à sa diversité culturelle et humaine.

« Faire un narratif positif ne signifie pas masquer la réalité des défis que nous affrontons, mais plutôt travailler à équilibrer ces récits en mettant en avant les initiatives communautaires, les succès individuels, les efforts de paix et de développement », a-t-elle soutenu.

Elle a par ailleurs encouragé les professionnels des médias à utiliser leurs plateformes pour équilibrer les reportages sur les conflits en célébrant les réussites et les qualités des combattants burkinabè.

La promotrice du média Mousso News, Bassiratou Kindo, a également invité les journalistes à intensifier les écrits qui présentent une image attrayante du Burkina Faso.

Elle a relevé l’insuffisance d’informations sur le pays et sur certaines personnalités burkinabè sur Wikipédia, l’encyclopédie mondiale.

« C’est un site web gratuit et en tant que journalistes, nous devons écrire pour mieux informer l’opinion mondiale sur les personnalités qui continuent de marquer l’histoire de notre pays », a souhaité Bassiratou Kindo.

Le thème de la formation : « Techniques et exigences rédactionnelles en période de crise » a été décortiqué par les journalistes Hama Baba, Albert Nagreogo et Franck Pougbila.

Agence d’Information du Burkina
ZO/ata

Burkina : Les PDI de Solenzo bénéficient de forages et de latrines

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Burkina : Les PDI de Solenzo bénéficient de forages et de latrines

Solenzo, (AIB)- Les femmes déplacées internes de Solenzo ont bénéficié de deux forages et de latrines ce vendredi 26 juillet au secteur 3 de Solenzo.

Cette cérémonie inaugurale du joyau été le secrétaire général de la province des Banwa, Abdoul Karim Kongzabré, accompagné des directeurs et chefs de service provinciaux ainsi que plusieurs femmes déplacées internes (PDI) sorties nombreuses pour la cause.
Les deux forages et les latrines ont été érigés au secteur 3 et le secteur 1 de la ville.

Quand on venait ici on n’avait pas de l’eau et les puits étaient secs. Ce matin, on nous a donné une pompe on est très heureuse car le premier problème chez une femme c’est l’eau et après les WC», s’est réjouie la représentante des bénéficiaires, Abibou Porgo.

La représentante des femmes déplacées internes bénéficiaires de ces infrastructures wash a lancé un appel aux autres femmes à bien entretenir ces réalisations.

« Il y a de nombreux déplacés internes à Solenzo et quand l’ONG EngenderHealth nous a proposé cette aide humanitaire nous avons précipitamment accepté l’offre », a lancé le PDS de Solenzo Abdoul Karim Diaby.

Selon lui, ces ouvrages composés de deux forages équipés de pompes à motricité humaine et de deux latrines pour la gestion Hygiénique des menstrues permettront aux bénéficiaires la préservation de leur santé et de leur dignité.

Après la coupure du ruban, le secrétaire général de la province des Banwa, le PDS de Solenzo et la représentante des bénéficiaires ont procédé à réception du joyau.

Agence d’information du Burkina
SO/dnk/ata

Ganzourgou : Le District sanitaire de Zorgho mène un plaidoyer pour la réussite de la campagne de Chimio prévention du paludisme saisonnier

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Ganzourgou : Le District sanitaire de Zorgho mène un plaidoyer pour la réussite de la campagne de Chimio prévention du paludisme saisonnier

Zorgho, (AIB)- Le haut-commissaire du Ganzourgou, Mme Aminata Sorgho/ Gouba a présidé le 25 juillet 2024 une rencontre de plaidoyer sur la mise en œuvre de la campagne de Chimio-prévention du paludisme saisonnier (CPS). Organisé par le district sanitaire de Zorgho, la rencontre s’est tenue dans la salle de réunions du haut-commissariat de Zorgho avec pour objectif de sensibiliser sur les avantages de la CPS et donner des informations sur la surveillance épidémiologique dans la région.

La rencontre a réuni les présidents de délégations spéciales communales, les responsables des forces de défense et de sécurité et des leaders coutumiers, religieux et associatifs.

Le Médecin chef du district sanitaire (MCD) de Zorgho, Dr Delphin Kaboré, dans ses présentations, a rappelé l’importance de campagne de Chimio-prévention du paludisme saisonnier (CPS) dans la lutte contre le paludisme, une maladie qui reste une menace majeure pour la santé publique, surtout chez les plus jeunes. Selon lui, la CPS, couplée à un dépistage de la malnutrition aiguë, permet de réduire considérablement le nombre de cas de paludisme et de détecter précocement les enfants malnutris.

A l’en croire, la campagne débute ce 26 juillet 2024 pour prendre fin le 29 juillet. Elle concerne les enfants âgés de 3 à 59 mois pour la CPS et de 6 à 59 mois pour le dépistage de la malnutrition aiguë.
Pour lui, la CPS présente de nombreux avantages mais sa mise en œuvre n’est pas sans défis. Les présentations ont mis en lumière les difficultés liées aux stratégies de porte-à-porte et de site fixe, ainsi que l’importance de l’adhésion des communautés.

Au-delà du paludisme, la rencontre a également permis de faire le point sur la situation épidémiologique de la région, notamment en ce qui concerne d’autres maladies comme la diarrhée, l’ictère fébrile ou encore l’hépatite E. Cette dernière, qui connaît une épidémie dans une région voisine, a fait l’objet d’une présentation spécifique, mettant l’accent sur les mesures de prévention et de prise en charge.

Malgré les défis, les résultats de la surveillance épidémiologique sont globalement encourageants, selon Dr Kaboré. Il a indiqué que la région du Plateau Central et particulièrement la province du Ganzourgou a enregistré une baisse des décès maternels et néonatals au cours du premier semestre 2024, comparativement à l’année 2023.

Il a salué l’implication de tous les acteurs qui permet de changer positionnement les indicateurs en matière de santé dans la province. Il a invité chacun à s’investir davantage pour une réussite de la présente campagne et des autres à venir.
Après les questions et les réponses sur les différentes présentations, le haut-commissaire, Aminata Sorgho/ Gouba a remercié les participants pour leur présence et les a invités à sensibiliser autour d’eux pour que la campagne soit une réussite.

Agence d’information du Burkina

MS/dnk/ata

 

73e réunion des ministres de l’ASECNA : les participants font le point au Chef de l’Etat

73e réunion des ministres de l’ASECNA : les participants font le point au Chef de l’Etat

(Ouagadougou, 26 juillet 2024). Le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORE a reçu en audience ce vendredi, une délégation des ministres en charge des transports aériens des Etats membres de l’Agence pour la Sécurité et la Navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA) présente au Burkina Faso dans le cadre de la 73e session du comité des ministres de l’ASECNA.

La délégation, selon son porte-parole, le ministre des Transports, de l’Aviation civile et la Marine marchante du Congo, Honoré SAYI, est venue parler au Chef de l’Etat de « la santé de notre association et lui présenter les espoirs et les ambitions que nous nourrissons quant à voir cette association aller de l’avant ».

Elle a aussi fait au Chef de l’Etat, le point de la 73e réunion du comité des ministres de l’ASECNA qui verra la transmission du flambeau au Burkina Faso pour assurer la Présidence dudit comité pour un an.

« Nous avons également dit au Capitaine Ibrahim TRAORE que la charge conférée à notre collègue et frère ministre des Transports, Roland SOMDA n’est pas simplement sa propre charge. C’est la charge de l’ensemble du peuple burkinabè, mais aussi du Président du Faso », a indiqué le ministre congolais chargé des transports.

Il s’est dit satisfait de constater que contrairement à ce qui se dit sur le Burkina Faso, le pays des Hommes intègres est bien fréquentable. « Nous avons été un peu partout dans la ville, sans être inquiété », a-t-il soutenu.

En rappel, l’ASECNA a été créée le 12 décembre 1959 et regroupe 19 Etats membres.

Direction de la Communication de la Présidence du Faso

Burkina/Sissili : La délégation spéciale de Léo échange sur le rehaussement de l’assiette fiscale

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Burkina/Sissili : La délégation spéciale de Léo échange sur le rehaussement de l’assiette fiscale

Léo 26 juil. 2024 (AIB)- La délégation spéciale de la commune urbaine de Léo, dans la province de la Sissili (Centre-Ouest) a échangé le lundi 22 juillet 2024, lors de sa deuxième session extraordinaire de l’année 2024, sur le rehaussement de l’assiette fiscale.

Deux délibérations ont été adoptées le lundi 22 juillet 2024 lors de la deuxième session extraordinaire de l’année 2024 de la délégation spéciale de Léo. Il s’agit de la délibération portant autorisation à la Société nationale des terrains urbains (SONATUR) de viabiliser son site et une autre délibération portant autorisation sur les taxes foncières.

Selon le Président de la délégation spéciale de la commune de Léo (PDS), Kassoum Koalaga, la mise en œuvre de ces deux délibérations contribuera sans nul doute à rehausser considérablement l’assiette fiscale communale.

« Au regard des difficultés de logement d’une manière générale au Burkina- Faso, la commune de Léo avait un besoin pressant par rapport aux terrains viabilisés et sécurisés » a indiqué M. Koalaga.

Le PDS a  rassuré que l’intervention de la SONATUR dans la commune de Léo, permettra non seulement de résoudre un temps soit peu la question de logement dans la « cité des tubercules » mais aussi de contribuer à renflouer le portefeuille de la commune.

A l’entendre, la nécessité de prendre une délibération autorisant  à la nationale des terrains de  viabiliser son site s’impose.

Le directeur du foncier et du conseil fiscal de la SONATUR, Parfait Ouédraogo a traduit toute sa gratitude au PDS pour l’occasion offerte, afin d’expliquer aux membres de la délégation spéciale, le bien-fondé de leur intervention dans la commune de Léo.

Des échanges, les participants ont été édifiés par les explications du directeur du foncier, Ouédraogo  Parfait et son équipe.

La délégation spéciale a également pris une délibération à caractère financier sur les taxes  foncières

De l’avis du secrétaire général de la mairie de Léo, Saïdou Ouédraogo, la prise de la présente délibération permettra à l’instance dirigeante, d’accroître les recettes communales tout en prenant en compte le foncier rural.

«Cette délibération à caractère financier sur les états navettes concerne essentiellement les terres rurales non loties dans la commune de Léo », a t- il relevé.

M. Ouédraogo a en outre porté à la connaissance des participants le montant de la taxe à 15 000 FCFA à l’hectare pour les propriétaires terriens et 300.000 F CFA pour les particuliers.
Agence d’information du Burkina
oan/no/as/ata

Inscription cour royale Tiébélé: une reconnaissance du savoir-faire endogène burkinabè, Président Traoré

Inscription cour royale Tiébélé: une reconnaissance du savoir-faire endogène burkinabè, Président Traoré

Ouagadougou, 26 juil.2024(AIB)-Le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a salué vendredi, l’inscription de la cour royale de Tiébélé sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, une reconnaissance selon lui, du savoir-faire endogène burkinabè.

« Ce 26 juillet 2024, la Cour Royale de Tiébélé a été inscrite sur la prestigieuse liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.

Le dossier présenté et défendu par le Burkina Faso a été validé par le comité du patrimoine mondial lors sa 46e Session à New Dehli en Inde.

Cette inscription consacre la reconnaissance de la valeur universelle exceptionnelle de ce site. C’est la preuve, une fois de plus, de la richesse de notre patrimoine culturel, de nos valeurs et savoir-faire endogènes sur lesquels nous sommes engagés à bâtir le Burkina de demain, souverain et décomplexé », a écrit le capitaine Ibrahim Traoré sur X.

Agence d’information du Burkina

Bogandé : Un plaidoyer pour réussir la campagne de chimio-prévention du paludisme saisonnier

Bogandé : Un plaidoyer pour réussir la campagne de chimio-prévention du paludisme saisonnier

Bogandé, 25 juillet 2024 (AIB) – Le haut commissaire de la province de la Gnagna, Jean Baptiste Béogo, a présidé, jeudi 25 juillet à Bogandé, une rencontre de plaidoyer pour une campagne de chimio-prévention du paludisme saisonnier (CPS) réussie dans le district sanitaire de Bogandé.

La campagne de chimio-prévention du paludisme saisonnier (CPS) consiste à administrer aux enfants en bonne santé de 3 à 59 mois des médicaments pour les protéger de la maladie du paludisme pendant la saison des pluies. Elle est couplée au dépistage de la malnutrition ainsi qu’à l’identification et la destruction des gîtes larvaires.

Selon le communicateur Ba-Mohammed Sessouma, le médicament administré est destiné uniquement à la prévention et non au traitement du paludisme.

Le premier passage de la campagne de chimio-prévention du paludisme saisonnier (CPS) du district sanitaire de Bogandé se tient du 26 au 29 juillet 2024. La campagne est ponctuée par quatre passages espacés de 28 jours les uns des autres.

Pour un bon déroulement de la campagne de chimio-prévention du paludisme saisonnier, le haut commissaire de la Gnagna, Jean Baptiste Béogo, avec les autorités sanitaires, a mené un plaidoyer auprès des autorités coutumières, religieuses et des leaders communautaires. À cet effet, le haut commissaire a sollicité le soutien des leaders communautaires et associatifs dans la mobilisation de leurs communautés pour l’atteinte des objectifs.

La stratégie du porte-à-porte et celle du site fixe sont utilisées par les distributeurs ou agents de santé pour atteindre la cible. Selon le Dr Moussa Sawadogo, médecin-chef du district sanitaire de Bogandé, les enfants malades du paludisme ou en traitement avec du cotrimoxazole ne doivent pas être inclus. « Ils doivent impérativement être traités et guéris avant d’être inclus », a-t-il recommandé.

Il est également conseillé, en cas d’effets indésirables majeurs, de référer aussitôt le cas au centre de santé et de promotion sociale le plus proche. Aussi, si l’enfant vomit après chaque prise du médicament, et ce à au moins deux reprises, l’administration du médicament doit être suspendue.

Agence d’Information du Burkina
Ardjima Yempabou TINDANO

Burkina: La Cour royale de Tiébélé inscrite sur la liste du patrimoine mondial

Burkina: La Cour royale de Tiébélé inscrite sur la liste du patrimoine mondial

Ouagadougou, 26 juil.2024(AIB)-La Cour royale de Tiébélé , un ensemble architectural vieille de plus de 500 ans dans le Centre-sud du Burkina Faso, a été inscrite vendredi sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, a appris l’AIB.

La 46e session du Comité du comité du patrimoine mondial qui se tient à New Delhi en Inde, a consacré ce vendredi 26 juillet 2024, la « Valeur Universelle Exceptionnelle » de la Cour royale de Tiébélé; un bien culturel situé dans la commune de Tiebélé dans la region du Centre-sud du Burkina Faso.

L’inscription de ce site a été saluée par le Ministre d’État burkinabè en charge de la Culture, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo.

« Par cette décision du comité, la communauté internationale reconnait ainsi au Burkina Faso, d’être l’un des dépositaires de la conscience de l’humanité », s’est-il réjoui.

Selon lui, ce « jour historique  » pour le peuple burkinabè, marque le couronnement d’efforts continus et d’actions concrètes et cohérentes qui permettent au pays des Hommes intègres de savourer l’inscription de son quatrième bien sur la liste du patrimoine mondial.

« En dépit de ce qui se dit sur les pays du Sahel en général, le peuple burkinabè vient de recevoir encore ici un témoignage de sa résilience ; une résilience qu’il a su bâtir depuis des temps immémoriaux, et sur laquelle d’ailleurs, le gouvernement du Burkina Faso entend consolider sa souveraineté culturelle et nationale, de façon décomplexée », a ajouté Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo.

Le ministre de la Culture a promis que le Burkina Faso veillera à la préservation de la Valeur Universelle Exceptionnelle de la Cour royale de Tiébélé, tout en la gardant ouverte et accessible à tout le monde entier.

La Cour royale de Tiébélé, située à environ 175 kilomètres de Ouagadougou, dans la province du Nahouri, région du Centre-Sud, est vieille de plus de 500 ans.

Bâti sur un espace d’environ un hectare et demi, c’est un ensemble d’édifices constitués de 126 cases, d’un lieu de culte et de murs regroupés en un bloc circulaire perché sur une petite colline.

Plus de 400 personnes réparties en 54 petites familles y vivent, entourées d’habitats modernes.

Le Burkina Faso enregistre désormais quatre sites inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO à savoir les Ruines de Loropeni (en 2009), le Complexe W-Arly-Pendjari (en 2017) et les Sites de métallurgie ancienne de fer (en 2019).
Agence d’information du Burkina
ATA/mz/ck

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