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Titao/Effort de paix: La coordination des femmes offre plus d’un millions de francs

Titao/Effort de paix: La coordination des femmes offre plus d’un millions de francs

Titao, (AIB)- Les femmes du Loroum ont offert plus d’un million de francs au haut-commissaire de la province du Loroum, Djibril Bassolé, pour l’effort de paix le lundi 08 janvier 2024 à Titao.

Un million dix mille francs, c’est le montant que les femmes de la province du Loroum regroupées au sein de la coordination provinciale des organisations féminines du Loroum et de la coordination communale des organisations féminines de Titao ont remis au haut-commissaire Djibril Bassolé le lundi 08 janvier 2024 pour l’effort de paix.

 

Selon les responsables des organisations féminines, ce geste fait suite à l’appel du chef de l’État Ibrahim Traoré à une contribution patriotique à l’effort de guerre.  »Nous avons voulu accompagner les efforts des forces de défense et de sécurité dans la conquête du territoire national  » a soutenu Aminata Porgo, coordinatrice provinciale des organisations féminines du Loroum.

 

« Des femmes se sont engagées dans l’initiative en cotisant 50, 100 F voire plus, d’autres des vivres, d’autres encore des condiments pour constituer ce que nous avons aujourd’hui. » a t-elle renchéri.

« Il y a plus de 5. 000 femmes qui ont participé à l’initiative. C’est dire quel a été l’engouement qui a prévalu au cours de l’opération. Nous sommes prêts à développer d’autres initiatives dans ce sens pour la sécurisation de notre territoire » a déclaré Aminata Kagoné, coordinatrice communale des organisations féminines de Titao.

Le capitaine Djibril Bassolé s’est dit touché par ce geste.  » Aujourd’hui c’est à Titao que cette initiative a été développée. J’invite les autres structures à Sollé et à Banh à emboîter le pas  » a-t-il lancé.

Depuis le lancement de l’opération effort de la paix, plusieurs initiatives ont été développées dans la province du Loroum. En décembre 2023, des jeunes de la localité s’étaient mobilisés pour offrir des vivres aux volontaires pour la défense de la patrie.

Agence d’Information du Burkina

ASO/ata

Titao tient son premier cadre de concertation à domicile après trois ans d’absence

Titao tient son premier cadre de concertation à domicile après trois ans d’absence

 

Titao, (AIB)-Le Haut-commissaire de la province du Loroum, le Capitaine Djibril Bassolé, a présidé le jeudi 28 décembre 2023 à Titao la deuxième session du cadre de concertation provincial en présentiel à Titao, un signe encourageant pour la reconquête totale de la province.

Premier du genre dans la ville de Titao depuis la délocalisation des services et de l’administration à Ouahigouya en décembre 2021, cette session du cadre de concertation provincial a réuni, le jeudi 28 décembre 2023, les autorités locales, les responsables des services techniques fonctionnels dans la localité, des associations et des ONG de développement, ainsi que des leaders coutumiers et religieux.

L’initiative a été positivement appréciée par les participants. Ramatou Zango, responsable d’association, s’est dite fière de cette initiative. « Les intervenants nous ont permis d’avoir des informations sur les activités menées par les ONG Terres des Hommes (TdH) et le consortium ALIMA-KEOGO-SOS Médecin Burkina Faso dans la ville de Titao. Nous avons apprécié ce qu’ils ont fait pour nous. » Et d’ajouter : « Je profite de l’occasion pour lancer un appel aux populations afin qu’elles accompagnent les forces de défense et de sécurité dans leur mission de sécurisation du territoire. »

Pour Hamidou Zagara, responsable de TdH à Titao, le bilan est positif et les perspectives sont bonnes. « Nous avons fait le bilan de nos activités durant l’année 2023. Nous avons rassuré les bénéficiaires de notre engagement à renforcer nos activités pour 2024. Nous comptons mettre l’accent sur la lutte contre la malnutrition des enfants. »

Le Haut-commissaire de la province du Loroum, le Capitaine Djibril Bassolé s’est réjoui de l’action des partenaires au développement : « Nous sommes fiers du bilan dressé par les structures qui accompagnent les populations locales. Nous encourageons fortement tous ceux qui peuvent venir accompagner nos populations et les aider à tenir. » Il a exprimé sa fierté des perspectives pour TdH et Alima qui ont rassuré des initiatives développées pour accroître leur intervention. »

Outre le bilan des activités des ONG humanitaires, le cadre de concertation a également permis aux autorités de faire le point sur la distribution des vivres du CONASUR aux populations de Titao. Le directeur provincial de la police, Aboubakary Sourabié, a profité de l’occasion pour présenter la situation sécuritaire et solliciter l’accompagnement des forces de défense et de sécurité.

Agence d’Information du Burkina

ASO/ata

La Corée du Sud vote l’interdiction de la viande de chien

La Corée du Sud vote l’interdiction de la viande de chien

SÉOUL, 9 jan 2024 (AFP) – Le parlement sud-coréen a voté mardi une loi interdisant d’ici trois ans le commerce de viande de chien, un virage historique dans ce pays qui compte encore de nombreux élevages combattus par les défenseurs des animaux.

 L’Assemblée nationale sud-coréenne a adopté le texte sans aucune opposition (208 voix pour, 2 abstentions, 0 contre). Il entrera en vigueur dans un délai de trois ans, après sa promulgation par le président Yoon Suk Yeol.

L’élevage, la vente et l’abattage de chiens à des fins de consommation seront passibles d’une peine pouvant aller jusqu’à trois ans d’emprisonnement et d’une amende de 30 millions de wons (20.800 euros).

La viande de chien fait depuis longtemps partie de la cuisine sud-coréenne mais sa consommation a fortement décliné ces dernières années, les Sud-Coréens étant de plus en plus nombreux à adopter des animaux de compagnie.

Dans une enquête publiée lundi par le groupe de réflexion Animal Welfare Awareness, Research and Education, établi à Séoul, neuf personnes sur dix en Corée du Sud ont déclaré qu’elles ne pensaient pas manger de viande de chien à l’avenir.

Des militants ont salué un tournant historique, à l’instar de JungAh Chae, directrice exécutive de l’organisation Humane Society International/Korea.

« Nous avons atteint un point de bascule, où la plupart des Sud-Coréens rejettent la consommation de viande de chien et souhaitent que cette souffrance soit reléguée désormais dans les livres d’histoire », a-t-elle dit, saluant le vote « décisif » des députés.

« J’ai le coeur brisé en pensant aux millions de chiens pour lesquels le changement arrive trop tard mais je suis ravie que la Corée du Sud puisse clore ce chapitre misérable de notre histoire et s’ouvrir à un avenir respectueux des chiens », a-t-elle ajouté.

« Il n’y aura plus de raisons de nous traiter de pays mangeur de chiens », s’est félicité dans un communiqué Thae Yong-ho, député du parti majoritaire, à l’origine du texte.

L’abattage de chiens à des fins alimentaires a pu monter jusqu’à un million de spécimens par an en Corée du Sud, selon des estimations mises en avant par des militants de la cause animale.

– Tabou –

Parmi les jeunes urbains, manger de la viande de chien est cependant devenu tabou, et la pression sur le gouvernement pour qu’il légifère en la matière s’est accentuée.

Le soutien à une interdiction s’est accru avec l’élection en 2022 du président Yoon. Amoureux déclaré des animaux, il a adopté plusieurs chiens et chats errants avec la Première dame Kim Keon Hee, elle-même une virulente critique de la consommation de viande de chien.

Son prédécesseur Moon Jae-in, connu lui-aussi pour son affection pour les chiens, avait déjà prudemment suggéré en 2021 d’en interdire la consommation.

Il en possédait plusieurs dont Tory, devenu le premier chien arraché à un destin alimentaire à entrer à la Maison bleue, le palais présidentiel.

Les précédentes tentatives d’interdiction se sont toutefois longtemps heurtées à l’opposition farouche des éleveurs.

Le projet de loi voté mardi prévoit d’ailleurs des compensations afin que les entreprises puissent se retirer de ce commerce.

Selon les chiffres officiels, environ 1.100 fermes canines élèvent chaque année des centaines de milliers de chiens qui sont servis dans les restaurants du pays.

La viande de chien, rouge et grasse, systématiquement bouillie pour la rendre plus tendre. Elle est généralement consommée comme un mets estival, étant censée aider à supporter la chaleur.

La Corée du Sud dispose d’une loi sur la protection des animaux. Mais celle-ci se contente principalement d’interdire l’abattage cruel des chiens et des chats sans en interdire la consommation.

A plusieurs reprises, les autorités ont invoqué cette loi et d’autres réglementations en matière d’hygiène pour sévir contre les élevages de chiens et les restaurants à l’approche d’événements internationaux tels que les Jeux olympiques de Pyeongchang en 2018.

Pour l’association Animal Liberation Wave, le vote de mardi est « un point de départ pour la libération des chiens mais aussi pour envisager d’autres standards et un avenir pour d’autres espèces animales soumises à l’exploitation industrielle, comme les vaches, les cochons, les poulets ».

Agence France Presse

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A 34 ans, Gabriel Attal devient le plus jeune Premier ministre français

A 34 ans, Gabriel Attal devient le plus jeune Premier ministre français

Le populaire ministre de l’Education Gabriel Attal est devenu le mardi 9 janvier 2024 à 34 ans le plus jeune chef du gouvernement de l’histoire de la République française, le premier ouvertement homosexuel aussi, à l’issue d’un remaniement ministériel censé donner un nouveau souffle à la présidence d’Emmanuel Macron.

 

D’abord espérée lundi soir, cette nomination, officialisée par l’Elysée, a mis de très longues heures à intervenir. Un délai qui a alimenté les spéculations sur de possibles résistances internes – notamment des poids lourds du gouvernement Gérald Darmanin (Intérieur) et Bruno Le Maire (Economie), démenties par les intéressés.

 

A trois ans de la fin de son second mandat, le chef de l’Etat se trouve dans une situation délicate face à la percée continue de l’extrême droite dans le pays et en l’absence de majorité absolue à l’Assemblée nationale.

 

Depuis sa réélection en 2022, Macron est aussi confronté à un mécontentement croissant qui s’est manifesté lors de l’adoption de la réforme des retraites, et plus récemment d’une loi très controversée sur l’immigration.

 

Décrit comme « bon élève », ou encore comme « la meilleure incarnation de l’ADN macroniste », Gabriel Attal, entré au gouvernement en 2017 et qui a connu une ascension spectaculaire, s’est finalement imposé à la surprise générale pour succéder à Elisabeth Borne à Matignon, après la démission de cette dernière lundi en fin d’après-midi.

 

Macroniste de la première heure, le nouveau Premier ministre, qui ne fait pas mystère de son homosexualité, était devenu la personnalité la plus populaire du gouvernement et de la majorité, convainquant un Français sur deux, alors que plus d’un tiers d’entre eux réclamaient sa nomination à Matignon dans une récente étude.

 

– Equilibre précaire –

Il l’emporte ainsi sur deux personnalités présentées ces derniers jours comme les favoris : le technocrate et ancien ministre de l’Agriculture Julien Denormandie, 43 ans, dans l’ombre du président depuis 10 ans, et Sébastien Lecornu, 37 ans, actuel ministre des Armées issu de la droite.

 

En France, le président fixe en principe les grandes orientations du quinquennat, tandis que son Premier ministre, responsable de la mise en oeuvre du programme et de la gestion quotidienne du gouvernement, paie généralement les pots cassés en cas de turbulences.

 

Après des jours de suspense et des rumeurs persistantes sur un départ imminent, Elisabeth Borne, 62 ans, a finalement dû quitter son poste. Donnée plusieurs fois partante durant ses 20 mois passés à Matignon, elle avait démontré sa résilience en réussissant à faire passer des lois difficiles et en surmontant près d’une trentaine de motions de censure à l’Assemblée.

 

Le choix de son successeur est loin d’être neutre pour maintenir l’équilibre précaire du camp présidentiel, mis à mal dernièrement par les divisions sur la loi immigration. Si le patron des députés du parti au pouvoir Renaissance, Sylvain Maillard, a assuré sur la chaîne LCI que ses troupes « travailleront en toute loyauté » avec le prochain Premier ministre, en coulisses, beaucoup redoutent un nouveau coup de barre à droite.

 

Après deux mandats, Emmanuel Macron ne pourra pas se représenter en 2027 et un enjeu crucial sera d’empêcher la figure de proue de l’extrême droite, Marine Le Pen, d’accéder à la présidence.

 

– « Briseur de code » –

Pour le constitutionnaliste Benjamin Morel, le choix de cette personnalité symbolise aussi une « stratégie très offensive en vue des élections européennes » de juin, où l’extrême droite est donnée gagnante en France.

 

Gabriel Attal incarne « la jeunesse, l’ambition, ça évoque un peu en toile de fond le Macron du départ, un briseur de code », selon le politologue Bruno Cautrès, même si sa nomination « ne réglera pas le problème de la majorité », ni celui du « cap principal du mandat ».

 

Lors de son passage au ministère du Budget, l’aisance médiatique de Gabriel Attal lui permet d’être l’un des rares ministres envoyés en première ligne pour défendre l’impopulaire réforme des retraites.

 

A la tête du prestigieux portefeuille de l’Education nationale depuis juillet 2023, le jeune ministre, omniprésent sature l’espace médiatique et séduit les populations âgées qui constituent le coeur de l’électorat macroniste avec ses prises de position en faveur de l’uniforme ou l’interdiction de l’abaya à l’école.

 

Gabriel Attal est le quatrième Premier ministre nommé depuis 2017 sous la présidence Macron, régulièrement accusé par ses détracteurs de concentrer les pouvoirs et faire de la micro-gestion.

 

« Attal retrouve son poste de porte-parole » du gouvernement, un poste qu’il avait également occupé lors du premier quinquennat d’Emmanuel Macron, a ironisé Jean-Luc Mélenchon, le leader de la gauche radicale, sur X. « La fonction de Premier ministre disparaît. Le monarque présidentiel gouverne seul avec sa cour », a-t-il dénoncé.

 

Agence France Presse

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Montée des couleurs dans la Boucle du Mouhoun:les corps constitués mobilisés pour le premier acte de l’année 

 

Montée des couleurs dans la Boucle du Mouhoun:les corps constitués mobilisés pour le premier acte de l’année 

 

Dédougou, le 08 janvier 2024 (AIB) : Les corps constitués de la région de la Boucle du Mouhoun ont sacrifié en ce lundi 08 janvier 2024 à Dédougou à la montée solennelle tournante des couleurs nationales. Cette cérémonie a été couplée à la présentation des vux des corps constitués au Gouverneur de la région ainsi que la remise des prix aux lauréats du jeu concours sur le civisme en milieu scolaire. Cest le Collège Privé Saint Gabriel de Dédougou qui a servi de cadre à cette cérémonie.

 

La montée solennelle des couleurs nationales dans la Boucle du Mouhoun est une initiative de promotion du civisme et du patriotisme à travers les couleurs nationales, symboles de lEtat. Elle se tient chaque premier lundi du mois suivant une programmation tournante dans les services et structures publics et parapublics de la région de la Boucle du Mouhoun.

En choisissant un établissement scolaire pour ce premier exercice de lannée, les autorités ont voulu associer les élèves, futurs bâtisseurs de nation, à prendre conscience de la nécessité de nous rassembler autour de la mère patrie eu égard du contexte actuel que traverse le Burkina Faso. Ainsi, les autorités et les élèves des différents établissements présents à la cérémonie ont exprimé à lunisson leur appartenance à Burkina Faso, une nation si chère à tous. En effet, le respect des couleurs et des symboles devrait susciter en chaque burkinabè un sentiment de fierté pour loccasion quil donne de réaffirmer son patriotisme et son attachement à lunité nationale dune part et, dautre part, pour lopportunité quil offre à chacun et à tous de rendre hommage à tous ces vaillants fils et filles qui ont uvré pour que notre pays, le Burkina Faso, se forge une identité qui inspire respect et admiration à travers le monde. Il nous faut donc aujourdhui plus que jamais et, ceci, quel que soit les moyens à mettre en uvre, entretenir et assurer par léducation, les valeurs civiques et patriotiques qui entourent le respect de notre drapeau.

Saisissant l’occasion, la secrétaire générale de la région, Mme Adjara Kientéga/Ouedraogo, porte-parole des corps constitués a exprimé au gouverneur la reconnaissance de lensemble de la population pour sa sollicitude aux différentes activités ayant marqué la région.

Elle a réitéré leur engagement à l’accompagner dans cette uvre gigantesque, de poser avec lui les jalons de développement de cette grande région. Elle lui a souhaité au nom de tous, une année de santé, de paix, dinspiration, de courage, dintelligence et de sagesse nécessaires à laccomplissement des lourdes tâches qui lui sont confiées.

En réponse, le Gouverneur a remercié les corps constitués pour leur mobilisation aux différentes activités. Il na pas hésité à rendre un vibrant hommage aux forces de défense et de sécurité ainsi que les volontaires pour la défense de la patrie pour le travail abattu sur le terrain pour recouvrir l’entièreté du territoire national. Aux élèves, il les a invités à être respectueux et avoir de la considération pour les personnes âgées et être courtois envers leurs enseignants.

La cérémonie a permis aux lauréats du Lycée Privé Saint Gabriel aux différentes compétitions dans le cadre de la semaine nationale de la citoyenneté et du festival des arts et de la culture (FACE) Edition 2023 de recevoir leur prix des mains des autorités.

La cérémonie a connu la prestation des élèves en slam et en sketch sur le civisme et la consommation de lalcool en milieu scolaire.

Stanislas BADO

Ioba / La coordination provinciale de la FAIB installée

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Ioba / La coordination provinciale de la FAIB installée

Dano, 08 janvier 2024(AIB)-Le mercredi 03 janvier 2024 a eu lieu à Dano, l’installation officielle de la coordination provinciale du Ioba de la fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) sous le patronage de la haut commissaire de la province, Bernadette Adenyo née Sermé.

La coordination provinciale du Ioba de la fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) a été mis en place par les sept associations islamiques existantes dans la province. Cette faîtière a pour membres les représentants de chacune des associations islamiques du Ioba. Le bureau de la coordination provinciale de la FAIB du Ioba est donc composé de sept (07) membres. Désormais la coordination provinciale est le répondant direct de la FAIB dans le Ioba. Le bureau de la coordination provinciale devient alors l’interlocuteur des autorités provinciales sur les questions concernant l’ensemble des musulmans de la province. C’est le président de la coordination régionale du sud-ouest de la FAIB, Drissa Ouattara qui a lu la décision de nomination des membres du bureau du Ioba. La haut commissaire Bernadette Adenyo / Sermé, le préfet, président de la délégation spéciale (PDS) communale de Dano, Denis Zanré et le président régional de la FAIB du sud-ouest, Drissa Ouattara ont ensemble installé les membres de la coordination de la FAIB du Ioba. Avec un mandat de cinq ans renouvelable, ce bureau a pour coordonnateur, Bachirou Soré. Le vice-président est El Adj Siaka Fofana.

Le coordonnateur nouvellement installé a exprimé sa gratitude à l’endroit des membres de la coordination régionale de la FAIB du sud-ouest, au PDS de la commune de Dano et à la première responsable de la province du Ioba pour leurs conseils et leur accompagnement. Bachirou Soré a rassuré que les membres du bureau restent à la disposition des structures qui les ont mandatés. En plus, il souhaite créer un cadre de travail unitaire pour relever les défis du vivre ensemble et trouver les solutions aux difficultés de la communauté musulmane dans la province. Le PDS de Dano, Denis Zanré a encouragé et félicité les membres de la coordination provinciale de la FAIB du Ioba. L’imam de la grande mosquée de Dano, El Adj Sabdina Cissé a prodigué des bénédictions aux membres du bureau. Il a invité tous les musulmans du Ioba à rester unis et à soutenir les représentants des différentes associations islamiques désignés membres de la coordination provinciale de la FAIB. Le chef de canton de Dano, Naonfa 2 a souhaité plein succès aux membres du bureau de la FAIB du Ioba. Le président de la coordination régionale de la FAIB du sud-ouest, Drissa Ouattara s’est dit satisfait d’avoir accompli une mission noble par la grâce de Dieu. En effet, la mise en place des coordinations provinciales est une prérogative du bureau régional. Cela va permettre de rehausser la représentativité de l’islam dans le Ioba. La haut commissaire du Ioba, Bernadette Adenyo a relevé que la présente cérémonie d’installation est l’aboutissement d’un long processus consensuel avec l’implication de l’ensemble des acteurs des associations islamiques de la province. Pour elle, le nouveau bureau de FAIB va renforcer la collaboration entre la communauté musulmane et l’administration centrale. «Il y a toujours cette liberté religieuse au Burkina Faso et nous devons faire en sorte que les différentes confessions religieuses continuent de se côtoyer et agir dans le respect de l’autre» a-t-elle insisté. Mme Adenyo a invité les membres de la coordination provinciale de la FAIB du Ioba à travailler à renforcer davantage l’union afin que les différentes associations se sentent considérées et honorées au sein de « cette grande famille musulmane » de la province du Ioba.

Agence d’information du Burkina Souleymane ZOURE AIB / Ioba

Plus de 6.000 migrants disparus l’an dernier en voulant gagner l’Espagne (ONG)

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Plus de 6.000 migrants disparus l’an dernier en voulant gagner l’Espagne (ONG)

 

 MADRID, 9 jan 2024 – Au moins 6.618 migrants sont morts ou ont disparu en 2023 en tentant de gagner l’Espagne, soit 18 par jour en moyenne, a indiqué mardi l’ONG espagnole Caminando Fronteras.

Ce chiffre, qui a pratiquement triplé (+177%) par rapport à celui de 2022, est « le plus élevé » comptabilisé par l’ONG depuis le début de ses recensements, a dénoncé devant la presse sa coordinatrice, Helena Maleno, en s’élevant contre « le manque de moyens » des sauveteurs en mer.

A titre de comparaison, un rapport de l’ONG publié l’an dernier recensait 11.200 migrants morts ou disparus en tentant de rejoindre l’Espagne entre 2018 et 2022, soit six par jour en moyenne.

Ce bond des drames migratoires intervient alors que le nombre de migrants arrivés clandestinement en Espagne a presque doublé en 2023, à 56.852 personnes, en raison d’un afflux sans précédent dans l’archipel des Canaries, selon des chiffres du gouvernement espagnol.

Caminando Fronteras, qui s’appuie sur les appels de détresse des migrants en mer ou de leurs familles pour élaborer ses rapports, a recensé 363 femmes et 384 enfants parmi les victimes comptabilisées l’an dernier.

L’immense majorité des disparitions de migrants tentant de rejoindre l’Espagne (6.007 sur le total) est intervenue sur la route migratoire extrêmement dangereuse entre les côtes du Nord-Ouest de l’Afrique et l’archipel espagnol des Canaries, dans l’océan Atlantique.

Les migrants effectuent cette traversée de plusieurs centaines de kilomètres et de plusieurs jours ou semaines sur des embarcations de fortune bondées.

 

Selon l’ONG, les migrants disparus en tentant de gagner l’Espagne sont partis en premier lieu des côtes du Sénégal (3.176).

L’ONG a recensé par ailleurs 611 morts ou disparus l’an dernier sur la route migratoire reliant le Maroc et l’Algérie aux côtes Sud de l’Espagne.

L’Organisation internationale des migrations (OIM), qui s’appuie quant à elle sur des témoignages indirects et des articles de presse, a comptabilisé l’an dernier 914 disparus sur la route migratoire vers les Canaries et 333 entre le Maroc ou l’Algérie et l’Espagne.

L’OIM souligne toutefois que ses chiffres sont « probablement » une sous-évaluation « considérable » de la réalité étant donné la difficulté à documenter ces naufrages et le fait que la majorité des corps ne sont pas retrouvés.

Avec l’AFP

Balé : La paix au Burkina demandée au Doua annuel à Ouahabou

Balé : La paix au Burkina demandée au Doua annuel à Ouahabou

Boromo, le 08 janv.2024(AIB)-Le village de Ouahabou a organisé sa cérémonie annuelle de Doua les 7 et 8 janvier 2024. A l’occasion, le chef du village et les guides religieux musulmans ont demandé la paix pour le Burkina Faso et formulé des bénédictions pour le chef de l’État le capitaine Ibrahim Traoré et pour son gouvernement.

Des milliers de personnes venues de plusieurs localités du Burkina Faso et d’autres pays ont participé à la cérémonie annuelle de doua à Ouahabou, les 7 et 8 janvier 2024.

Pendant deux jours les participants ont récité des versets coraniques, prié et fait des douas pour les besoins individuels, les familles et les pays de l’alliance des Etats du Sahel (AES). La cérémonie s’est achevée avec l’immolation de bœufs et de moutons comme sacrifices majeurs de la cérémonie.

A cet effet le chef du village de Ouahabou et les guides religieux du village ont prié pour le gouvernement du Burkina Faso, les forces de défense et de sécurité et la paix dans le monde.

 

Selon le chef du village M’passanogo Karantao, avant l’arrivée du président Ibrahim Traoré, les populations étaient inquiètes mais aujourd’hui il y a beaucoup d’espoir de victoire et de changement positif sur le front. « Nous souhaitons encore de succès et de progrès à nos forces combattantes », a-t-il dit.

Le chef et guide religieux a formulé des vœux pour le président Ibrahim Traoré ». Que Dieu l’aide, le protège des ennemis et asseoit d’avantage son pouvoir pour le bonheur de tous les Burkinabé ».

 

« Depuis 28 ans le doua annuel de Ouahabou se tient. Nous l’avons hérité de nos pères, et cet espace est celui de la paix et de la bénédiction. Des milliers de personnes de tous les bords religieux y viennent de plusieurs horizons pour chercher la solution à leurs problèmes et prendre des bénédictions des chefs religieux. Au fil des ans, nous recevons de plus en plus de monde. Cela nous réjouit beaucoup et nous réconforte », a affirmé le président du comité d’organisation El hadj Amidou Konaté.

 

Le préfet président de la délégation spéciale de Boromo Esaï Bamogo a représenté le haut-commissaire de la province des Balé, Ibrahim Boly. Il a demandé de prier davantage pour le Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina

OM/ata

 

Burkina/Santé (Rétrospective) : Une virulente épidémie de dengue en 2023

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Burkina/Santé (Rétrospective) : Une virulente épidémie de dengue en 2023

Ouagadougou, 29 Déc. 2023 (AIB)- L’année 2023 au Burkina Faso a été marquée par l’épidémie de la maladie de Dengue et du Chikungunya, occasionnant le décès de centaines de personnes.

En plus de la situation sécuritaire difficile du pays, le Burkina Faso a aussi été marqué, en 2023, par l’épidémie de dengue qui a causé beaucoup de victimes, au cours de l’année 2023.

Les régions du Centre et des Hauts-Bassins ont payé le lourd tribut en matière de la maladie liée à la dengue.

Entre le 1er janvier et le 05 novembre 2023, un total de 421 morts a été constaté sur l’ensemble du pays.

Du 1er janvier au 19 novembre 2023, 123 804 cas suspects ont été notifiés dont 56 637 cas probables et 570 décès, avec une létalité de 1%.

Le cumul du 1er janvier au 10 décembre 2023, fait ressortir 146 878 cas de dengue dont 67 658 cas suspects et 688 décès.

La ville de Ouagadougou a enregistré 217 cas de décès liés à la maladie de la Dengue, depuis le début de l’année 2023 et 55 décès au cours de la semaine du 06 au 12 novembre 2023, sur un total de 421 morts pour l’ensemble du pays, entre le 1er janvier et le 05 novembre 2023..

La région des Hauts-Bassins aussi est durement frappée par l’épidémie de la dengue avec 2 845 cas suspects, dont 1 236 probables et 21 décès de la semaine 1 à la semaine 45 de 2023.

Du 13 au 19 novembre 2023, 13 896 cas suspects de dengue ont été notifiés au Burkina Faso dont 6 829 cas probables et 59 décès.

Du 19 novembre 2023, 238 cas de Chikungunya, ont été confirmés avec 221 cas soit 93,2% dans le district de Pouytenga, 10 cas à Ouagadougou, 1 cas à Zorgho, 2 cas à Bobo et 4 cas à Koudougou.

Dans la semaine du 04 au 10 décembre 2023, la tendance de l’épidémie de dengue et de Chikungunya a baissé de façon générale au Burkina Faso.

Il est ressorti 5 109 cas suspects dont 2 178 cas probables et 12 décès.

Cette baisse est due à la lutte anti vectorielle qui a consisté à la pulvérisation intra domiciliaire, spatiale des espaces publics et celle des zones d’accès difficiles par des drones et aussi la gratuité des Tests de diagnostic rapide (TDR).

Le Président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré, dans son adresse à la Nation, à l’occasion du 63e anniversaire d’accession du Burkina Faso à l’indépendance, a demandé à ses compatriotes de renforcer l’assainissement de leurs milieux de vies afin de contrer ce genre de maladies.

Il a aussi décidé de rendre le secteur de la santé plus performant pour qu’il soit à mesure de prendre convenablement en charge les Burkinabè sur place.

Son ambition est de construire des hôpitaux modernes pour permettre aux infirmiers et à aux médecins d’exprimer tout leur potentiel.

Le capitaine Ibrahim Traoré a procédé le jeudi 30 novembre 2023, à la pose de la première pierre marquant le lancement des travaux de construction du Centre hospitalier régional universitaire (CHRU) de Gaoua.

D’un coût de réalisation de plus 45 milliards de francs CFA, le CHRU de Gaoua aura une capacité de plus de 300 lits et sera bâti sur une superficie de 25 hectares.

Le nouveau CHRU sera un creuset pour la formation académique et la recherche-développement en santé.

Agence d’information du Burkina

NO-HB/ata

 

Retro Education 2023 : Visite historique du président de la Transition à l’université Joseph Ki-Zerbo et lancement de la toge Unique en Faso Danfani

Burkina-Education-Retro

Retro Education 2023 : Visite historique du président de la Transition à l’université Joseph Ki-Zerbo et lancement de la toge Unique en Faso Danfani

 Ouagadougou, 8 janv. 2024 (AIB)-Dans le domaine de l’Education nationale et de l’Enseignement supérieur, plusieurs évènements ont marqué l’année 2023, comme la visite du président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré à l’université Joseph Ki-Zerbo et le lancement de la toge Unique en Faso Danfani des Institutions d’Enseignement Supérieur et de Recherche.

L’année 2023 a démarré avec la visite historique du président de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré à l’université Joseph Ki-Zerbo à Ouagadougou.

Au cours de cette visite qui a eu lieu le mardi 17 janvier 2023, le chef de l’Etat a échangé avec la communauté universitaire et scientifique du Burkina.

Dans un premier temps, les entretiens se sont déroulés avec les enseignants-chercheurs et le personnel Atos et dans un second temps avec les étudiants des Institutions d’enseignement supérieur et de recherche (IESR) du Burkina Faso.

L’autre évènement majeur de l’année 2023 dans le domaine de l’éducation a été le lancement de la toge Unique en Faso Danfani des Institutions d’Enseignement Supérieur et de Recherche.

Le lancement a eu lieu le mardi 28 novembre à Ouagadougou, sous le Haut patronage du Premier ministre Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambela.

Ce sont 576 enseignants-chercheurs, enseignants hospitalo-universitaires et chercheurs promus de la session 2021-2022 du CAMES qui ont arboré leurs toges.

L’année scolaire 2022/2023 a livré les résultats suivants : 39,27% de succès au BAC, 38,27% au BEPC, 71,24% au CEP. L’enseignement et la formation technique et professionnels ont enregistré un taux de 75,57%.

La tendance des résultats est baissière de 3,08 points au BEPC et de 1,84 points au Bac par rapport à l’année 2022. Dans le même temps, ceux du CEP se sont améliorés de 8,06 points.

Les meilleurs élèves de l’année scolaire 2022/2023 au nombre de 101 et les meilleurs enseignants au nombre de 26 ont été reçus et félicités le jeudi 31 août par le président de la Transition le capitaine Ibrahim Traoré.

Au cours d’une cérémonie qui leur était dédiée, les lauréats, issus des treize régions du Burkina ont reçu entre autres, des kits scolaires, des ordinateurs des motos, des bourses d’études, des assurances de responsabilité civile et des sommes d’argent allant de 250 mille à 350 mille FCFA.

La promotion du port du Faso Dan Fani, du Koko Dunda et autres tissus traditionnels a été acté par décret présidentiel du 02 juin 2023 dans le domaine scolaire.

L’option préconisée est celle progressive, non contraignante et concerne tous les établissements publics et privés d’enseignement post-primaire et secondaire des communes urbaines de Koudougou, de Bobo-Dioulasso, de Ouagadougou et de la commune rurale de Sabou dès la rentrée scolaire 2023-2024.

Le Burkina Faso a commémoré le 17 octobre en différé, la journée mondiale des enseignants initialement prévue le 5 octobre de chaque année. A l’occasion, 283 agents ont été décorés dans l’ordre de mérite des Palmes académiques.

Ils étaient précisément 88 enseignants-chercheurs du ministère en charge de l’Enseignement supérieur et 195 enseignants et agents du ministère en charge de l’Éducation nationale.

L’année 2023 a pris fin avec la nomination d’un nouveau ministre de l’Éducation nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues Nationales (MENAPLN) Jacques Sosthène Dingara en remplacement de Joseph André Ouédraogo le dimanche 17 décembre.  Agence d’information du Burkina

WIS/ata

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Burkina : sécurité et finance font la une des quotidiens

Burkina-Revue-Presse

Burkina : sécurité et finance font la une des quotidiens

Ouagadougou- 08 JANVIER 2024 (AIB)- les parutions du lundi font écho de l’économie du pays de la formation  militaire de 968 détenus et des prélèvement sur les rémunérations  des travailleurs pour lutter contre le terrorisme.

« Reconquête du territoire, le gouvernement reconduit la retenue de 5% sur les salaires des ministres» titre le quotidien d’Etat Sidwaya

Pour le quotidien public, le conseil de ministre du vendredi 5 janvier « a décidé de renouveler le prélèvement de 5% sur les salaires des membres du gouvernement au bénéfice du Fonds de soutien patriotique en vue d’accélérer la reconquête du territoire nationale. »

Le journal d’Etat ajoute que s’inscrivant dans la même logique, le conseil de ministre a également « décidé du prélèvement de 1% sur le salaire net de tous les travailleurs du public et du privé et un prélèvement de 25% sur les primes dans tous les départements ministériels où il y a des primes prévues et également au niveau des sociétés d’Etat et des EPE.

« Cette contribution vise à améliorer l’équipement des forces combattantes d’une part et d’autre part la prime des volontaires pour la défense de la patrie qui passe de 60000 à 80000 FCFA » rapporte le quotidien d’information.

« C’est le prix à payer quand on est en guerre.  C’est aussi le prix à payer quand pendant plusieurs années, on a fait peu de choses pour lutter efficacement contre ce phénomène de terrorisme dont nous sommes tous d’une façon ou d’une autre responsable » écrit le quotidien bobolais L’Express du Faso dans sa rubrique édito.

Pour le journal Le pays, « si pour beaucoup de citoyens, la mesure est justifiée compte tenue de la situation sécuritaire et des efforts fournis par le gouvernement, par contre, pour d’autres, ces mesures affaiblissent le pouvoir d’achat des travailleurs qui souffrent déjà le martyre »

Dans un autre registre, le quotidien bobolais l’express du Faso mentionne dans sa une « 96 forestiers militairement aguerris »

« Cette formation a permis d’inculquer aux stagiaires un esprit militaire, de les aguerrir et d’améliorer leurs aptitude physique » rapporte le confrère bobolais.

Sidwaya souligne que pour le chef de bataillon Yves Bambara, « des modules en adéquation avec la situation ont été dispensé aux apprenants de sorte à leur inculquer des valeurs militaires ».

« Le délégué de la promotion Dramane Kindo a saisi l’opportunité pour transmettre des doléances au nom de la promotion à savoir la dotation complète des stagiaires forestiers en effets d’habillement, une affectation effective dans un délai bref, l’amélioration des conditions de vie et de travail des agents » ajoute le quotidien d’Etat

De son côté,  l’observateur Paalga titre à sa une : « 101,58% de recettes en 2023 »

Pour le quotidien, a l’issue de la deuxième session ordinaire de l’année 2023 du CASEM du ministère en charge deb l’économie, , « il ressort en œuvre satisfaisante du plan de travail 2023 au 30 novembre  avec des résultats importantes  dont entre autres la mobilisation de ressources propres à hauteur de 2351,25 milliards de FCFA sur une prévision de 2314,77 milliards de FCFA soit un taux de recouvrement de 101,58% ; le recouvrement au profit des collectivités  territoriales de 40,38 milliards de FCFA soit un taux de 94 ;56% par rapport à la prévision annuelle ».

« Il aussi relevé les avancées dans l’informatisation du cadastre foncier nationale, le financement de 68 projets du programme Agri Nova, de 24 PME et de 9 grandes entreprises à hauteur de 6 milliards » poursuit le quotidien.

Il ajoute que pour 2024, des orientations ont été donnés à savoir entre autres l’optimisation de la mobilisation des ressources pour le financement du développement, la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme.

Agence d’information du Burkina

AMZ/RMJ/ata

Burkina : Pour Ibrahim Traoré, la corruption est un vol à combattre avec rigueur  en 2024

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Burkina : Pour Ibrahim Traoré, la corruption est un vol à combattre avec rigueur  en 2024

Ouagadougou, 08 janv. 2024 (AIB)-Le président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré, a réaffirmé lundi, sa volonté de combattre rigoureusement la corruption, ce « vol » au sein de l’administration publique burkinabè.

Selon le Chef de l’Etat, la plupart des cabinets recrutés ont généralement des connexions avec des acteurs de l’administration qui par des voies détournées, offrent leurs compétences en contrepartie d’une rémunération indue.

« C’est du vol, c’est de la triche et on va mettre fin à ces pratiques », s’est-il indigné.

Le Président de la Transition a appelé à activer les conseils de discipline dans les différentes structures de l’administration pour que des sanctions soient prises à l’encontre des agents indélicats même si cela devrait aller jusqu’au licenciement.

Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a rencontré, ce lundi matin, le personnel de la Présidence du Faso ainsi que des services rattachés pour échanger sur le fonctionnement de l’institution et l’orientation de la Transition pour cette année 2024.

Pour lui, la machine de la lutte contre la corruption a démarré pour cette année 2024 et la fermeté sera de rigueur sur les cas avérés de corruption et de laxisme dans l’administration publique.

« Chacun doit faire la mission pour laquelle il a été recruté. Malheureusement, ce n’est souvent pas le cas et quand on veut licencier, les gens sortent les textes de partout. Vous ne pouvez pas prendre les textes des autres et venir appliquer à notre contexte », a ajouté le Capitaine Ibrahim TRAORE qui s’est dit remonté contre certaines pratiques dans l’administration publique.

Il a dénoncé la propension à recruter systématiquement des cabinets pour des travaux relevant de la compétence et des obligations des cadres de l’administration publique.

« S’il y a des gens qui doivent véhiculer l’idéologie que nous défendons, c’est bien vous qui travaillez au niveau central. Durant ces 15 mois, vous avez pu observer beaucoup de chose avec moi dans l’administration ; vous avez aussi pu observer l’évolution de la situation sécuritaire. En ce début d’année, il est nécessaire de se donner un nouveau départ pour l’institution et le pays entier », a indiqué le Chef de l’Etat au personnel à cette rencontre.

Selon le Président TRAORE, les efforts de la Transition seront axés cette année sur la lutte contre la corruption et la lenteur administrative qui plombent parfois les actions du gouvernement.

« La lutte contre le terrorisme avance, mais il faut reconnaitre qu’il y a certains volets sur lesquels les choses n’ont pas avancé ; c’est la corruption, la lenteur administrative. Il faut le reconnaitre, les choses n’ont pas bougé à ce niveau parce que nous nous sommes donnés un temps pour sensibiliser et parler aux gens pour qu’ils comprennent, aussi bien au niveau de l’armée qu’au niveau civil », a soutenu le Chef de l’Etat.

Aussi, a-t-il annoncé de grands chantiers dans le domaine de l’agriculture avec l’offensive agropastorale et halieutique dans la perspective de l’atteinte de la sécurité alimentaire.

Les efforts de la Transition s’inscrivent, selon lui, dans la promotion du développement endogène et la lutte pour la cause des plus démunis dans la société burkinabè.

Agence d’information du Burkina

HB/ata

Sissili : La charte foncière locale de la commune urbaine de Léo validée 

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Sissili : La charte foncière locale de la commune urbaine de Léo validée 

Léo, (AIB)- La direction générale du Foncier et de l’organisation du monde rural (DGFOMR) a organisé, le 29 décembre 2023 à Léo, un atelier de validation de la charte foncière locale de la commune urbaine de Léo, sous la présidence du Président de la délégation spéciale de ladite commune, Kassoum Koalaga.

La charte foncière locale de la commune urbaine de Léo a été validée le 29 décembre 2023 à Léo, par les acteurs locaux chargés de sa mise en œuvre, est portée sur les transactions des terres rurales.

L’atelier a réuni les membres de la délégation spéciale, des comités d’initiatives, des commissions foncières villageoises, de conciliations foncières villageoises, des comités villageois de développement ainsi que des coutumiers.

Selon le chef de mission de la direction générale du foncier et de l’organisation du monde rural (DGFOMR), Seydou Konaté, la validation de cette charte locale par les acteurs locaux chargés de sa mise en œuvre constitue une étape très importante.

« Après cette étape de validation de la présente charte, nous souhaitons son adoption par l’instance dirigeante communale surtout qu’elle soit réellement mise en œuvre », a- t- il relevé.

Aux dires de Mr Konaté, beaucoup de chartes ont été élaborées mais n’ont jamais été mises en œuvre.

Il a indiqué que la mise en œuvre de la charte foncière locale de la commune urbaine permettra non seulement de réduire drastiquement les conflits liés au foncier mais aussi d’encadrer les transactions pour un développement rationnel de la commune.

Seydou Konaté, assisté de Saïdou Ouédraogo, a présenté et expliqué l’élaboration de la charte locale de la commune urbaine de Léo aux différentes parties prenantes.

Des échanges sur les préoccupations et contributions des participants ont été prises en compte.

Les participants ont à l’unanimité acclamé le document et souhaité sa bonne mise en œuvre.

Le président de la délégation spéciale Léo, Kassoum Koalaga, a remercié l’ensemble des participants pour le sens de l’écoute et la pleine participation aux échanges, « Ce qui dénote de l’intérêt qu’ils accordent à ce document dont l’importance n’est plus à démontrer.

Il a enfin invité les représentants des différents comités d’initiatives de relayer l’information auprès de leurs communautés de bases respectives à l’effet de mettre tout le monde au même niveau d’information.

En rappel, la charte locale est une convention locale qui permettra à la commune urbaine de Léo d’encadrer tout ce qui est transaction et gestion des ressources naturelles y compris la terre.

Agence d’information du Burkina

OAN/hb/bz

Gnagna/Fêtes de fin d’année : La police nationale de Bogandé salue le civisme des populations

BURKINA-GNAGNA-SECURITE

Gnagna/Fêtes de fin d’année : La police nationale de Bogandé salue le civisme des populations

Bogandé, (AIB)-Au cours d’un entretien, la police nationale de Bogandé a salué le comportement des habitants de la ville de Bogandé, observé pendant les fêtes de fin d’année. Aucun incident n’a été enregistré.

Zéro accident, c’est le bilan dressé par les services de sécurité à l’occasion des fêtes de fin d’année dans la ville de Bogandé.

Malgré l’euphorie des grandes fêtes, aucun incident n’a été signalé.

Un état de fait qui réjouit les services de la police nationale pour le civisme dont les habitants de Bogandé ont fait preuve pendant la fête de la nativité et celle de la Saint Sylvestre.

La police nationale a par ailleurs, mis également cela à l’actif des Forces de défense et de sécurité, avec l’implication sans faille des groupes d’auto-défense sur le terrain de la réglementation de la circulation et la sensibilisation.

Agence d’Information du Burkina

OAYT/hb/bz

L’Occident a perdu la source de son pouvoir en abandonnant les valeurs traditionnelles

SOCIÉTÉ: FRANCE-OCCIDENT-VALEURS-OPINION

L’Occident a perdu la source de son pouvoir en abandonnant les valeurs traditionnelles

PARIS, 7 janvier. /TASS/. Les pays occidentaux, en rejetant leurs valeurs protestantes traditionnelles, ont perdu la source de leur force et sont au bord de la défaite dans la confrontation avec la Russie.

Cette opinion a été exprimée par l’historien et anthropologue français Emmanuel Todd dans une interview accordée au magazine Le Point, qui coïncide avec la sortie de son nouveau livre La défaite de l’Occident.

« La défaite de l’Occident n’est pas la victoire de la Russie. L’Occident se défait lui-même », a déclaré M. Todd, commentant le conflit actuel en Ukraine dans le contexte d’une confrontation plus globale entre les pays occidentaux et la Russie.

Selon lui, la faiblesse de la position des États occidentaux est notamment due à l’échec de « l’économie politique », qui a « montré au monde » le caractère fictif de la supériorité de leur PIB par rapport à celui de la Russie et de la Biélorussie réunies.

Le chercheur souligne également qu’à l’heure actuelle, l’Occident connaît « l’effondrement du protestantisme avec ses valeurs de travail et de discipline sociale », qui, selon lui, « assurait autrefois l’essor des pays occidentaux, en particulier du monde anglo-américain ».

Avec TASS

Le commandant Souleymane Zango nouveau patron de la Garde républicaine

 

Le commandant Souleymane Zango nouveau patron de la Garde républicaine

 

Ouagadougou, 6 janv. 2024(AIB)-Le président Ibrahim Traoré a nommé vendredi, le commandant Souleymane Zango, commandant de la Garde républicaine, a appris l’AIB.

Agence d’information du Burkina

Photo d’archive Faso7

Burkina : Création d’une Brigade spéciale et d’intervention rapide avec rang d’armée

Burkina : Création d’une Brigade spéciale et d’intervention rapide avec rang d’armée (Actualisée)

 

Ouagadougou, 6 janv. 2024(AIB)-Le capitaine Ibrahim Traoré a décrété vendredi, la création Brigade spéciale et d’intervention rapide, une grande unité opérationnelle interarmées, avec rang d’armée, a appris l’AIB.

 

Selon le décret de création signé vendredi par le capitaine Ibrahim Traoré, la Brigade Spéciale et d’Intervention Rapide qui a rang d’armée, comprend entre autres, un cabinet, un état-major, un Groupement des Forces Spéciales en abrégé GFS et des Groupements d’Intervention Rapide en abrégé GIR.

 

Elle dispose également d’une Garde Républicaine en abrégé GR, d’un Groupement de Commandement d’Appui et de Soutien en abrégé GCAS comprenant des unités spécifiques et d’un Bataillon d’Artillerie de Campagne et d’Intervention Rapide en abrégé BACIR.

 

L’ Escadron Aérien d’Intervention Rapide en abrégé EAIR, un Bataillon Blindé d’intervention Rapide en abrégé BBIR, un Bataillon de Commandement d’Appui et de Soutien en abrégé BCAS et un Centre de Formation et de Perfectionnement des Unités Spéciales et d’Intervention Rapide en abrégé CFPUSIR, font aussi parties de ses composantes.

 

« La Brigade Spéciale et d’Intervention Rapide a pour principale mission de lutter contre le terrorisme sur toute l’étendue du territoire national par des opérations spéciales et des interventions rapides.

 

Elle participe à la sécurisation du territoire national, à la protection des institutions, des installations sensibles et des hautes personnalités. Elle participe en outre à des missions à l’étranger dans le cadre des conventions bilatérales ou multilatérales », indique le décret.

Agence d’information du Burkina

Burkina: Le capitaine Ibrahim Traoré crée cinq nouveaux BIR

Burkina: Le capitaine Ibrahim Traoré crée cinq nouveaux BIR (Actualisée)

 

Ouagadougou, 6 janv. 2024(AIB)-Le chef de l’Etat burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré, a décreté vendredi, la création de cinq nouveaux Bataillons d’intervention rapides à Titao, Djibo, Toma Kantchari et Pama, a appris l’AIB.

 

Dans un décret en date du 5 janvier 2024, le président Ibrahim Traoré a décidé de la création de la 21 BIR à Titao, de la 22e à Djibo, de la 23e à Toma, de la 24e à Kantchari et de la 25e à Pama.

 

En rappel, les Bataillons d’Intervention Rapide sont chargés d’intervenir le plus vite possible et le plus en avant, en privilégiant la mobilité et la puissance de feu face à toute menace contre l’intégrité du territoire national.

 

Les escortes de grands convois logistiques au profit des Forces Armées Nationales ou de tout autre organisme et la participation à la lutte contre le grand banditisme aux côtés des forces de sécurité intérieure, font également parties de leurs missions.

 

Les BIRS ont pour rôle également de préserver et de perpétuer les traditions militaires.

Agence d’Information du Burkina (AIB)

Photo d’archive Minute.bf

Burkina: Le capitaine Patrick Anicet Bado nommé commandant du Centre national d’entrainement commando par le capitaine Ibrahim Traoré

Burkina: Le capitaine Patrick Anicet Bado nommé commandant du Centre national d’entrainement commando par le capitaine Ibrahim Traoré (Actualisée)

 

Ouagadougou, 6 janvier 2024(AIB)-Le président Ibrahim Traoré a décrété vendredi, la création du Centre national d’entraînement commando (CNEC) en remplacement du Centre d’Entraînement Commando et de Formation aux Opérations Spéciales.

 

Le CNEC a pour mission d’assurer l’entraînement, la qualification et l’aguerrissement aux techniques commandos des personnels militaires et paramilitaires, indique le décret du président Ibrahim Traoré.

 

Implanté dans la garnison de Pô, le CNEC est constitué de sous-groupements formant Corps.

 

Il est rattaché à l’état-major de l’Armée de Terre eu égard à sa spécificité et a rang de région militaire, lit-on encore.

 

Dans un autre décret, le chef de l’État a nommé le capitaine Patrick Anicet Bado, commandant du CNEC.

Agence d’Information du Burkina (AIB)

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