Komondjari: developpement socioéconomique et dengue au menu d'une rencontre
Gayeri (AIB)-La première session extraordinaire de l’année 2019 du Cadre de Concertation Provinciale de la Komondajari s’est tenue le mercredi 04 décembre 2019 dans la salle de réunion du haut-commissariat de Gayéri.
Présidée par Ibrahim Boly, Haut-commissaire de ladite province, les corps constitués ont suivi respectivement avec intérêt trois communications que sont la stratégie de développement de l’entreprenariat agricole et jeunes du Projet d’Appui à la Sécurité Alimentaire dans l’Est (PSAE) , les directives nationales de prise en charge des cas de dengue et le plan d’action régional 2019 de l’Est du Projet d’Appui à la Gestion Intégrée des Frontières (PAGIF).
Le premier communicateur Rachide COMPAORE, dans son intervention, dira que le Projet d’Appui à la Sécurité Alimentaire dans l’Est (PSAE) dans le cadre de l’Initiative TIWARA, compte renforcer douze (12) des vingt-sept (27) communes de sa zone d’intervention.
Le PSAE vise à renforcer des filières agrosylvopastorales et plus largement des activités économiques des territoires ruraux de la Région de l' Est, frontalières du Niger et de la Région Sahel du Burkina Faso, espaces particulièrement vulnérables.
L’Initiative Tiwara prévoit de développer un sous volet entrepreneuriat jeune au sein du PSAE afin de répondre plus efficacement au double enjeu de sécurité alimentaire par la modernisation de la pratique de l’agriculture et de la question de l’emploi des jeunes, dans le secteur agro-sylvo pastoral.
Dans la deuxième communication, Dr Alain BAMBARA, Médecin Chef du District Sanitaire, parlera de la dengue aux participants.
Il a défini la maladie, donner son mode de transmission, la prise en charge d’une personne souffrant de la dengue et les mesures préventives qui sont d’ordre individuel et collectif.
Il a par ailleurs demandé à toute personne sentant une fièvre supérieure ou égale à 39 degré de prendre attache avec les spécialistes de santé qui sont seuls à pouvoir diagnostiquer la dengue à partir des examens médicaux.
Jean Dakouré, Conseiller Technique national du Programme Gestion Intégrée des Espaces Frontaliers fut le dernier à intervenir sur le Plan d’Action Régional 2019 de l’Est du Projet d’Appui à la Gestion Intégrée des Frontières (PAGIF) dont l’objectif global est de contribuer à l’impulsion d’un développement socio-économique et culturel durable des espaces frontaliers dans un environnement de sécurité et de paix.
Le PAGIF est prévu pour être exécuté en 3 phases sur 10 ans (2016-2025). Son coût global est évalué à 19 milliards dont 5,30% seront consacrés au fonctionnement institutionnel.
Le taux d’exécution physique global du Plan d’Action Régional 2018 de l’Est du PAGIF est de 53,66.
Son taux d’exécution financière très faible est de 35,91%.
Le contexte sécuritaire très difficile justifie ces résultats peu probants. L’amélioration de la situation sécuritaire demeure un facteur déterminant de la bonne conduite du Plan d’Action Régional 2019 de l’Est du PAGIF
Agence d'information du Burkina
Kanlièyama Aboubacar COMBARY (Collaborateur). ... Lire la suitevoir moins
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Ganzourgou: L’AFEMIB forme 90 femmes à des activités génératrices de revenues
Zorgho, (AIB)- L’Association des femmes du secteur minier du Burkina (AFEMIB), avec l’appui financier de l’ambassade de France, a organisé une session de formation à l’intention de 90 femmes de la commune de Boudry dans le village de Yaïka. Objectif : contribuer à l’autonomisation financière des femmes et des jeunes filles des sites d’orpaillage de Boudry.
Cette formation s’inscrit dans le cadre du Projet d’appui à l’autonomisation des femmes des sites d’orpaillage de la commune de Boudry.
En effet, la commune de Boudry compte de nombreux sites d’orpaillage qui occupent aussi bien les hommes que les femmes, surtout en saison sèche.
Balayage, concassage, vannage… sont entre autres activités dévolues aux femmes.
Majoritairement porteuses de bébés, les femmes mènent ces activités dans des conditions exécrables.
Il est donc paru urgent pour les femmes de l’AFEMIB d’œuvrer à sortir leurs sœurs de ces sites pleins de dangers et de les initier à la transformation des Produits forestiers non ligneux (PFNL) et autres activités génératrices de revenus.
C’est avec l’appui financier de l’ambassade France au Burkina qu’elle a initié cette formation.
Durant 6 jours, 30 femmes ont bénéficié d’une formation en élevage de volaille et de petits ruminants, 30 autres en fabrication de savon et de pommade et 30 autres encore en préparation de soumbala (produit de la transformation des grains de néré), soit au total 90 femmes formées.
C’est le Bureau d’études «CARIBO GALBO» qui s’est chargé d’outiller ces femmes.
L’ouverture et la clôture de la formation ont fait l’objet de cérémonies qui ont connu la présence des autorités administratives, politiques, coutumières et religieuses locales.
L’ouverture a particulièrement été marquée par des prises de paroles et la remise de matériels nécessaires à la fabrication du savon et à la préparation de soumbala.
En effet, les bénéficiaires de la formation ont reçu du matériel de production et de la matière d’œuvre tels des graines de néré, des seaux, des marmites, des passoires, un séchoir solaire, des gants, des tables de coupe et de transite, des blouses, une estampeuse à pédale, de l’huile de coton et de coco, de la soude caustique…
Quant à la clôture de la formation, outre les prises de paroles, elle fut l’occasion pour les femmes de présenter les produits de leurs formations.
Ainsi, les autorités présentes ont pu apprécier les savons liquides et durs, les pommades, le soumbala, tous de bonne facture produits par les apprenantes.
Ces dernières, contentes de l’œuvre de l’AFEMIB se sont constituées en « Association des Femmes du secteur minier de Boudry », une antenne de l’AFEMIB dans la commune.
Pour la présidente de cette nouvelle association, Thérèse Zangré, c’est la joie pour toutes les apprenantes.
«Nous avons appris beaucoup de choses au cours de cette formation. Nos habits ne seront plus sales car nous savons fabriquer du savon. Nos sauces seront délicieuses car nous savons préparer du bon soumbala. Nous aurons de l’argent à travers tous ces produits et à l’élevage » a-t-elle dit.
Elle a remercié l’AFEMIB et s’est engagée au nom de toutes les femmes à mettre en pratique les acquis de la formation.
Le chef de Wayalgui, celui-là même qui a servi de trait d’union entre l’AFEMIB et les femmes de Boudry, le conseiller municipal Nana Roger et le préfet de Boudry, Mr Ibrahim Soré, tous ont remercié l’AFEMIB et l’ambassade de France pour cette activité qui, disent-ils, va soulager les peines des femmes de Boudry et contribuer l’amélioration de leurs situations économiques.
Le préfet a particulièrement invité les femmes à l’union, à l’entente et à une mise en pratique effective des acquis de la formation.
Il a souhaité que les bénéficiaires de la formation puissent initier d’autres femmes afin qu’elles abandonnent les travaux dangereux sur les sites d’orpaillages.
Martine Sawadogo/ Sawadogo, présidente de l’entreprise CARIBO GALBO, s’est dite très satisfaite des résultats de la formation.
Tout en remerciant l’AFEMIB pour la confiance placée en sa structure, elle a invité les femmes à ne pas baisser les bras.
Quant à Mme Ilboudo Germaine, membre fondatrice de l’AFEMIB, elle a témoigné sa gratitude à l’ambassade de France dont l’appui financier a permis la réalisation de cette activité.
Elle a salué l’accompagnement des autorités locales et souhaité plus d’appui de la part de la mairie aux activités des femmes.
Elle a aussi remercié la consultante et tous les formateurs qui ont su animer la formation dans la bonne ambiance.
Pour Mme Thiombiano Annonciata, chargée de projets de l’AFEMIB, outre le don de matériels aux femmes, un fond de garanti de 4 millions de FCFA sera déposé à la caisse populaire de Zorgho pour permettre aux femmes de bénéficier de micro-crédits pour développer leurs activités.
Pour mémoire, l’AFEMIB est une association née en 2000 et officiellement reconnue en 2004. Forte actuellement de plus de 100 membres, elle œuvre pour l’épanouissement socio-économique des femmes du secteur minier.
Agence d'information Moïse SAMANDOULGOU ... Lire la suitevoir moins
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Bam/VIH: Des "maris modèles" sonnent la fin de la tranmission mère-enfant
Kongoussi, (AIB)- Les interventions de l’association des jeunes pour la protection de l’environnement et l’élevage( AJPEE) et de son partenaire financier Plan International Burkina Faso, ont permis de réduire considérablement la transmission mère-enfant dans la commune de Kongoussi en 4 ans.
L’information a été donnée le 30 novembre 2019 dans le village de Darigma (commune de Kongoussi par le représentant du médecin chef du district sanitaire de Kongoussi Zephirin Tiendrebeogo.
M. Tiendrebeogo a fait ce constat à la faveur d'une foire de santé initiée par l'AJPEE en vue de promouvoir l’élimination de de la transmission mère enfant (eTME) au VIH sida dans la commune de Kongoussi.
«Chaque année nous organisons une foire de santé qui réunis les maris modèles de nos villages d’intervention. Cette année, nous avons regroupé les maris modèles de Yennega et Darigma pour cette foire. C’est une occasion qui nous permet de sensibiliser publiquement les populations sur la nécessité d’accompagner les épouses enceinte dans les formations sanitaires pour le dépistage afin de prévenir la contamination du nouveau-né au VIH Sida.
Cette année, nous sommes au stade de l’élimination parce que les résultats sont très probants» a souligné le président de l’association AJPEE Roch Nazaire Sawadogo.
Selon toujours les explications du président de l’association, l'objectif de la foire est de créer une tribune de plaidoyer au niveau communautaire pour l'adhésion des populations à l'eTME.
Et pour lui cette l’objectif est atteint au regard des performancs enregistrés grâce au soutien de Plan International Burkina Faso et son partenaire KOICA.
Le mari modèle Alain Kinda du village de Darigma a quant à lui laissé entendre que l'approche de l'AJPEE est porteuse parce que les mentalités ont beaucoup changé dans les villages couverts par le projet.
«Notre rôle est de parcourir les ménages dans les villages pour sensibiliser les hommes à accompagner leurs femmes enceinte dans les formations sanitaires pour le dépistage au VIH Sida.
Au début c’était difficile mais actuellement tout le monde a compris le bien fondé de l'approche et tout se déroule bien dans le village de Darigma. Même les jeunes qui ne sont pas mariés sont sensibilisés et tout le monde apprécie positivement le projet» a-t-il souligné.
L’infirmier chef de poste du CSPS de Kora Zephirin Tiendrebeogo dont relève le village de Darigma, a indiqué que la démarche est bien suivie par les maris modèles et les résultats sont palpables dans son CSPS et même au niveau du district sanitaire de Kongoussi.
Ce projet entre dans le cadre de l’an I du troisième projet que Plan International Burkina Faso en collaboration avec Plan Corée sur financement de l’Agence Coréenne de Coopération Internationale (KOICA).
Agence d'information du Burkina
Asmado RABO ... Lire la suitevoir moins
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