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Burkina/Nord : Pascal Ganamé, un autodidacte devenu producteur-réalisateur

Burkina/Nord – Culture – Cinéma – Portrait

Burkina/Nord : Pascal Ganamé, un autodidacte devenu producteur-réalisateur

Ouahigouya, 26 février 2025 (AIB) – Landaogo Pascal Ganamé est un autodidacte, originaire et résident de la région du Nord, passionné de cinéma. Chemin faisant, il est aujourd’hui producteur-réalisateur et ambitionne de s’affirmer dans le domaine du 7e art afin de se faire un nom. À la faveur de la 29ᵉ édition du FESPACO, un journaliste de l’AIB l’a rencontré.

De l’école coranique à l’école classique, en passant par le séminaire, cet autodidacte au parcours atypique nourrit une passion pour le 7e art, avec à son actif plusieurs films et documentaires. Le sexagénaire Landaogo Pascal Ganamé est né en 1965 dans le village de Louh, au Mali. En 1972, sa famille, qui y était installée, décide de rentrer au bercail.

Cette transition marque le début d’un parcours éducatif, spirituel et professionnel qui façonnera sa vie. Après une instruction à l’école coranique au Mali, il s’inscrit en octobre 1985 à l’école primaire publique de Bougué, dans la province du Loroum, en tant qu’auditeur en cours élémentaire 2ᵉ année. À l’époque, il dit avoir été accompagné par le directeur de l’école, feu Abdoul Karim Konfé, également ancien maire de Pobé Mengao, dans la province du Loroum.

Sous sa direction, il acquiert les bases nécessaires à son éducation et obtient, en 1987, son Certificat d’études primaires (CEP) avant de poursuivre ses études secondaires à Djibo. Fasciné par l’Église catholique, il se fait baptiser et prend le prénom de Pascal, un choix qui marque son engagement et son aspiration à devenir prêtre.

Après deux ans passés au Centre de formation des catéchistes (CFC) du Bam, à Kongoussi, il est admis au séminaire des aînés de Dapaong, au Togo, où il passe, à l’en croire, quatre années enrichissantes. Mais un revirement de situation mettra fin à sa vocation religieuse : son père, qui n’était pas catholique, décide de l’en retirer et le fait quitter le séminaire.

L’Église famille de Dieu du diocèse de Ouahigouya le récupère et lui confie le poste d’animateur-technicien de la radio catholique Notre-Dame du Sahel.

Pour Pascal, c’est à la radio que le déclic, sinon la passion du cinéma, a réellement commencé. En autodidacte, M. Ganamé se forme à la prise de vue et au son au sein de la radio, apprend le montage d’images et s’essaie à la présentation du journal dans une télévision privée de Ouahigouya.

Aujourd’hui, le « self-made man » est promoteur d’un studio. Il réalise de nombreux films et en présente deux en compétition au FESPACO, bien qu’ils n’aient pas été retenus dans la sélection officielle. Fier de sa triple casquette de scénariste, réalisateur et producteur, il reste convaincu que seule la persévérance dans le travail portera ses fruits.

« Le cinéma est bien plus qu’une simple passion pour moi, c’est une véritable vocation qui m’anime depuis de nombreuses années. En 2017, j’ai eu l’opportunité de participer au Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) avec mes films. Cette année-là, mon premier film a été sélectionné officiellement et projeté dans la prestigieuse salle Jean-Pierre Guingané, devant un public composé d’autorités et de professionnels du cinéma. Ce moment a été un tournant dans ma carrière, marquant le début d’une aventure enrichissante et pleine de défis », soutient Pascal Ganamé.

 

Depuis cette première expérience, l’autodidacte continue de participer au FESPACO, dans l’espoir de partager ses histoires et sa vision artistique.

« Cette année, bien que j’aie soumis un court-métrage intitulé La force de la diversité dans la compassion, je n’ai pas été retenu. Au lieu de me laisser abattre par cette déception, je choisis de voir cela comme une étape sur mon chemin », confie-t-il.

Il reste convaincu que « chaque échec est une occasion d’apprendre et de grandir. Je garde en tête que ma chance viendra, et je suis déterminé à continuer à travailler sur mes projets. »

Pascal, en bon « guerrier », promet de diversifier ses compétences en participant à des ateliers de formation en écriture de scénarios, en réalisation et en production. Il souhaite également collaborer davantage avec les professionnels du secteur afin d’acquérir de nouvelles techniques et approches qui enrichiraient ses créations.
Agence d’information du Burkina
Pn/as/ata

Quelques réalisations :

2003 : Réalisation du film de fiction long-métrage M’data m yam sida

2015 : Scénario et réalisation d’un documentaire sur la vie d’El Hadj Ali Gourga

2017 : Scénario, réalisation et production du court-métrage sélectionné officiellement au FESPACO

2019 : Scénario, réalisation et production du long-métrage Pa pulemd ye (Ce n’est pas le destin – This is not fate), présenté au FESPACO 2019

2012-2019 : Réalisation d’une quarantaine de clips vidéo

Mars 2019 : Réalisation du film documentaire Visage de l’enseignement catholique dans le diocèse de Ouahigouya

2019 : Concours de réalisation de film documentaire de 3 à 5 minutes sur les bénéfices de 25 ans de coopération danoise/DANIDA

2019 : Film documentaire de 4 min 11 s sur l’autonomisation des femmes vivant avec un handicap

Novembre 2020 : Scénario, réalisation et production du court-métrage documentaire Nêere waya (Un lendemain meilleur), qui a rencontré un succès notable

Avril 2020 : Film documentaire sur l’impact des actions du centre d’incubation du Nord sur ses bénéficiaires

Août 2021 : Scénario et réalisation du court-métrage de fiction KAETO (13 minutes)

Septembre 2021 : Participation à la capitalisation des acquis de HELVETAS Burkina

Octobre 2022 : Scénario, réalisation et production du long-métrage documentaire-fiction Bendre : socle de la réconciliation, sélectionné au FESPACO 2023 et projeté dans les quatre royaumes du Burkina Faso avec l’accompagnement du ministère de la Culture

Mai 2024 : Scénario, réalisation et production du court-métrage de fiction La force de la diversité dans la compassion (15 minutes), non retenu au FESPACO 2025

Namentenga : 56 personnes faites ambassadeurs pour la paix 

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Namentenga : 56 personnes faites ambassadeurs pour la paix

Boulsa 22 fév. 2025 (AIB)- Le Secrétaire général (SG) de la province du Namentenga, Bassouleymane Ouattara a présidé le samedi 22 février 2025 à Boulsa, la cérémonie de distinctions honorifiques à 56 personnes faites ambassadeurs pour la paix. Cette cérémonie a connu la présence des corps constitués de la province et du secrétaire exécutif national de la fédération pour la paix universelle (FPU) Mohamdé Guigma.

« Je remercie la Fédération pour la paix universelle (FPU) et les autorités provinciales. Je m’engage à œuvrer autant que possible à promouvoir la paix dans mon milieu de vie », a déclaré le ressortissant du Namentenga, Gouryamba Youma.

M. Youma s’exprimait le samedi 22 février à Boulsa, au cours à d’une cérémonie de distinctions honorifiques à 56 personnes faites ambassadeurs pour la paix universelle.

Parmi elles, on dénombre 2 chefs coutumiers et traditionnels, 8 personnes des Forces de défense et de sécurité (FDS), 17 des religions révélées, un particulier, 29 personnes issues de la société civile.

Selon le président de la section provinciale de la FPU, Madi Bikienga, cette distinction a pour objectif d’une part de passer des messages de paix, de cohésion sociale et du vivre ensemble et d’autres parts de distinguer des personnalités à cause de leurs comportements exemplaires et désignées par leur base.

A cette occasion, les représentants de la chefferie coutumière et traditionnels, les leaders religieux ont passé des messages de paix.

Les FDS ont quant à elle, fait des sensibilisations au profit de la population relativement aux véhicules des vitres teintées et sur la conduite à tenir devant un dispositif de sécurité.

Le président Sidi Mohamed est revenu sur les 5 principes de la FPU.

Le SG de la province du Namentenga, Bassouleymane Ouattara a, lors de la remise des bannières aux récipiendaires, félicité les organisateurs pour l’initiative et les élus du jour pour leurs distinctions honorifiques.

M. Ouattara les a également exhortés à persévérer dans la même lancée avant d’inviter les autres à emboiter leurs pas.

Agence d’information du Burkina

JBD/NO/ATA

 

Burkina : le gouverneur du Centre-Ouest appelle à valoriser les langues africaines

BURKINA-CENTRE-OUEST-COMMEMORATION-LANGUES-MATERNELLES

Burkina : le gouverneur du Centre-Ouest appelle à valoriser les langues africaines

Koudougou, 26 fév. 2025 (AIB) – Le gouverneur de la région du Centre-Ouest Adama Jean Yves Béré a appelé mercredi à Koudougou, à valoriser les langues africaines à l’occasion de la commémoration de la Semaine des langues africaines et de la Journée internationale de la Langue maternelle, a constaté l’AIB.

Selon le gouverneur par intérim de la région du Centre-Ouest, Adama Jean Yves Beré, la valorisation des langues africaines est un vecteur de réparation, de justice et de dignité. Le gouverneur a profité de la solennelle montée des couleurs nationales qui s’est tenue dans le bloc des écoles de Sogpelcé à Koudougou, pour tenir ce discours poignant.

Le Conseiller technique (CT) du gouverneur, Kiswendsida Augustin Ouédraogo, a souligné l’importance cruciale des langues africaines, non seulement comme outils de communication, mais aussi comme piliers de l’identité culturelle et véhicules d’histoire et de savoirs ancestraux.

Il a toutefois déploré la menace que font peser la mondialisation et les langues dominantes sur ce patrimoine inestimable.

Face à ce constat, le gouverneur a lancé un appel à l’action, exhortant les citoyens à se mobiliser pour défendre et promouvoir leurs langues maternelles. Il a insisté sur la nécessité de les intégrer dans les systèmes éducatifs, les médias, les institutions publiques et la vie quotidienne, afin d’assurer leur transmission aux générations futures.

Ouédraogo a également mis en lumière le rôle des langues africaines dans la réparation des injustices passées. Selon lui, en donnant la parole à ceux qui ont été historiquement exclus du récit national, en faisant entendre leurs histoires dans leur langue maternelle, il est possible de restaurer leur dignité et de favoriser la réconciliation.

Enfin, le CT du gouverneur a appelé à une plus grande visibilité des langues africaines sur la scène internationale. Il a encouragé les citoyens à faire entendre leur voix dans le concert des nations, à promouvoir la justice et l’égalité, et à plaider pour une reconnaissance accrue de leurs langues dans les instances internationales.

Ouédraogo a conclu son discours en remerciant tous ceux qui œuvrent à la promotion des langues africaines et à la lutte pour la réparation, la justice et la dignité. Il a invité chacun à s’engager, à son niveau, pour contribuer à cette noble cause, afin de construire un avenir où chaque peuple, chaque culture et chaque langue est respecté et valorisé.

A noter que la Semaine des Langues Africaines (SLA) se tient du 21 au 28 février 2025.

Pour mémoire, la SLA est une manifestation d’envergure africaine instituée pour apporter une réponse aux différentes crises que connait le continent dans plusieurs domaines (éducation, relations sociales, etc.). Ce sont les mêmes objectifs qui sous-tendent l’institution de la Journée Internationale de la Langue Maternelle (JILM) par l’UNESCO. A l’occasion, deux communications relatives à la SLA sont au programme de ce mercredi.
Agence d’information du Burkina
PB/FGB/AS/ATA

FESPACO 2025 : Katanga, la danse des scorpions plonge les cinéphiles dans l’intrigue du pouvoir

Burkina – Culture – Cinéma – FESPACO – Film – Compétition – Projection

FESPACO 2025 : Katanga, la danse des scorpions plonge les cinéphiles dans l’intrigue du pouvoir

Ouagadougou, 26 février 2025 (AIB) – Le film Katanga, la danse des scorpions, du réalisateur burkinabè Dani Kouyaté, a été projeté ce mardi soir au Ciné Burkina en présence du Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, qui a affirmé qu’il plonge les cinéphiles « dans l’intrigue du pouvoir ».

« C’est un moment riche en émotions. Nous avons suivi un film qui nous plonge dans l’intrigue du pouvoir, dans la violence, mais qui finit sur une bonne note », a déclaré le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo au terme de la projection d’une heure et trente minutes.

Le chef du gouvernement était accompagné du ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo, ainsi que de plusieurs autres membres du gouvernement.

Le film raconte l’histoire du roi Pazouknaam, qui nomme son cousin Katanga chef des armées après un complot raté contre sa couronne. Malheureusement pour lui, c’est ce dernier qui l’assassine et s’empare du pouvoir. Katanga sombre ensuite dans les travers du mal pour défendre son règne.

Le film s’inspire d’une fable politique universelle et intemporelle, adaptée de la tragédie Macbeth de William Shakespeare. Il a été entièrement tourné au Burkina Faso.

« C’est un très beau film, et nous saluons le réalisateur et les comédiens parce que c’est un chef-d’œuvre. C’est l’occasion pour nous d’inviter tous les cinéphiles et nos concitoyens à ne pas hésiter à aller le voir. Nous avons passé un bon moment et nous souhaitons bonne chance au film », a souligné le chef du gouvernement.

Le réalisateur Dani Kouyaté a exprimé sa « satisfaction face à l’adhésion du public au film ». Il affirme l’avoir réalisé « en ayant à l’esprit de remporter l’Étalon d’or de Yennenga ».

« Mon rôle en tant qu’artiste, c’est de poser des questions, de mettre en lumière des problèmes afin que le public réfléchisse avec moi pour trouver des solutions », a-t-il expliqué.

Dani Kouyaté est issu d’une famille de griots. Il est réalisateur, conteur, musicien et metteur en scène. Il a réalisé plusieurs films, dont Sya, le rêve du python (2001) et Keïta, l’héritage du griot (1995). Il enseigne au département d’anthropologie culturelle de l’université d’Uppsala et à l’École de cinéma et de théâtre de Wiks Folkhögskola, en Suède.

Agence d’information du Burkina
WIS/ata

Burkina/Ténado : usage abusif du gaz domestique et vente de produits prohibés, le ministère du commerce monte au créneau

Burkina/Ténado : usage abusif du gaz domestique et vente de produits prohibés, le ministère du commerce monte au créneau

Ténado, 25 fév. 2025 (AIB) –Une opération de contrôle inopinée menée mardi par la direction régionale du commerce du Centre-Ouest et accompagnée de la brigade de gendarmerie de Ténado, a mis en lumière des pratiques illégales de vente de produits prohibés et d’usage abusif de gaz domestique dans cette localité située à 25 kilomètres à l’Ouest du chef-lieu de la région, Koudougou.

L’équipe de contrôle a constaté avec regret que le gaz domestique, conditionné en bouteilles de 6 et 12 kg et subventionné par l’Etat pour un usage ménager, était détourné de sa fonction première. Les agriculteurs de la zone réputée pour sa production de fruits et légumes, utilisaient ce gaz pour alimenter des groupes électrogènes servant à l’irrigation de leurs cultures.

« Cette pratique est inacceptable, car elle prive les ménages, premiers bénéficiaires de la subvention, d’une ressource essentielle », a déclaré le directeur régional du commerce, Siébou Sou. Il ajoute que « si cette concurrence déloyale persiste, de nombreux foyers seront contraints de revenir à l’utilisation du bois de chauffe, aggravant ainsi la déforestation ».

Au cours de l’opération, 21 bouteilles de gaz, dont 18 de 12 kg et 3 de 6 kg, ont été saisies dans plusieurs jardins.

Les autorités rappellent que les bouteilles de 15 kg et plus sont réservées aux professionnels (hôtels, restaurants, etc.).

Profitant de leur présence sur le terrain, les agents de contrôle ont également inspecté des alimentations locales. Ils ont découvert et saisi une dizaine de cartons de liqueurs en sachet et de cigarettes de contrebande, des produits dont la vente est strictement interdite.

« Nous lançons un appel solennel à tous les acteurs économiques de la région : le respect de la loi est impératif pour l’intérêt général », a insisté le directeur régional du commerce.

Cette opération coup de poing à Ténado marque la détermination des autorités à faire respecter la réglementation en vigueur et à protéger les intérêts des consommateurs.

D’autres contrôles de ce type sont à prévoir dans les semaines à venir.
Agence d’information du Burkina
PB/GFB/AS/ATA

 Sissili/ Lutte contre divagation des animaux : 149 animaux mis en fourrière

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Sissili/ Lutte contre divagation des animaux : 149 animaux mis en fourrière

Léo, 25 fév. 2025 (AIB)- La police municipale de Léo dans ses missions régaliennes de lutte contre l’insécurité et la salubrité a organisé le mardi 25 février 2025, une opération de lutte contre la divagation des animaux domestiques dans la ville de Léo.Appuyée par des jeunes volontaires cette opération a permis de mettre en fourrière 149 animaux capturés.

Cette opération de lutte contre la divagation des animaux domestiques s’est déroulée le mardi 25 février 2025 à Léo, chef-lieu de la province de la Sissili, dans la région du Centre-Ouest.

Pour cette opération 149 animaux composés de 74 ovins et 75 caprins ont été capturés et mis en fourrière.

Le commandant de la police municipale de Léo, Moumini Traoré a indiqué que la divagation des animaux domestiques représente un danger potentiel pour la sécurité publique  notamment avec des risques d’accidents de circulation routière pouvant causer la  mort .

M. Traoré a par ailleurs précisé que la divagation des animaux est interdite en milieu urbain.

Pour lui,tous ceux qui s’adonnent à cette pratique  vont payer des amendes de 6 000 FCFA pour les petits ruminants et 10.000 FCFA pour les gros ruminants et porcs.

« Lorsque les animaux sont conduits en fourrière les propriétaires s’exposent à des paiements de frais de fourrière de l’ordre de 2000 FCFA par têtes et par jour pour les petits ruminants et 3000 FCFA par têtes et par jour pour les gros ruminants et porcs » a fait savoir le  commandant de la police municipale de Léo.

Moumini Traoré, a en outre, invité la population de la commune urbaine de Léo au sens du civisme pour lutter contre la divagation des animaux en milieu urbain.

Agence d’information du Burkina

OAN/NO/ATA

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

FESPACO 2025 : le ministre Karamoko Jean Marie TRAORE inaugure l’espace « Pays en lumière »

FESPACO 2025 : le ministre Karamoko Jean Marie TRAORE inaugure l’espace « Pays en lumière »

(Ouagadougou, le 26 février 2025)

Dans la soirée de ce mardi 25 février 2025, SEM Karamoko Jean Marie TRAORE, ministre des Affaires étrangères de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, a procédé à l’ouverture officielle de l’espace « Pays en lumière » en sa qualité de patron de la cérémonie.

Il était accompagné de ses collègues, en l’occurrence le ministre en charge des infrastructures et celui en charge de l’urbanisme,bainsi que le président de la délégation spéciale de la commune de Ouagadougou et de plusieurs autres invités et partenaires de l’événement.

« Pays en lumière » est une idée originale de la promotrice Aïcha OUEDRAOGO dite Aïcha JUNIOR, pour sublimer la fête du cinéma africain qui bat son plein dans la capitale burkinabè depuis le 22 février.

Le concept a consisté à illuminer le long de l’avenue des cinéastes à travers une décoration spéciale et originale faite de guirlandes lumineuses et de parasoles.

Cette innovation majeure de la 29e édition du FESPACO fait de cet espace l’un des sites d’attraction des festivaliers qui y sont sont constamment mobilisés.

Selon la promotrice, il s’agit d’une initiative pour matérialiser la résilience de la nation burkinabè, et raviver l’espoir des populations d’une paix durable au Burkina Faso.

« Cette rue féérique que nous inaugurons aujourd’hui n’est pas qu’un assemblage de lumière et de magie, elle est le reflet de la résilience et de notre engagement à contribuer à ce que le Burkina reste toujours debout et fréquentable », a expliqué la promotrice.

Elle a par ailleurs indiqué que ce site « Pays en lumière » se veut un espace de découverte, de partage et de brassage culturel .

En inaugurant officiellement cet espace, le ministre des Affaires Étrangères de la Coopération Régionale et des Burkinabè de l’Extérieur a positivement apprécié l’œuvre et a félicité la promotrice et son équipe d’avoir concrétisé cette idée novatrice.

«Je suis heureux et honoré d’avoir été associé à ce projet; le concept « Pays en lumière », le choix des couleurs et leurs symboliques coïncident avec le contexte que nous vivons et mon souhait aujourd’hui est que cette lumière puisse continuer de briller dans le cœur de chaque Burkinabè, que cette lumière puisse se transporter dans les recoins du Burkina Faso… », s’est exprimé le Chef de la diplomatie burkinabè.

La cérémonie d’inauguration a aussi été marquée par une visite guidée des différents aménagements de l’espace.

SEM Karamoko Jean Marie TRAORE a également consigné ses mots de soutien et d’encouragements dans le livre d’or des initiateurs du projet.

DCRP/MAECR-BE

Banwa : Absence de points d’eau dans les écoles de Bèna « A » et « C », le PDS de Solenzo promet de résoudre le problème

Les enfants de CP1 n'ont pas de point d'eau

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Banwa : Absence de points d’eau dans les écoles de Bèna « A » et « C », le PDS de Solenzo promet de résoudre le problème

Bèna, 24 fév. (AIB) – Le Président de la délégation spéciale (PDS) de la commune de Solenzo, Marou Ilboudo, a effectué une visite de courtoisie dans les différentes écoles primaires du village de Bèna, le lundi 24 février 2025, promettant de résoudre le problème d’eau potable de Bèna ‘’A’’ et ‘’C’’.

« Après les activités sportives, il faut que les enfants se rendent au CSPS afin d’avoir de l’eau pour leur toilette et aussi pour boire », a indiqué Yakouba Tounkara en indexant une pompe en ruine.

Le même problème d’eau se pose pour les enfants de CP1 à l’école « C » à en croire les dires de Nathalie Séni, directrice de l’école.

Plusieurs doléances dont les table-bancs, les chaises et également la réfection de certaines salles de classe ont été porté à l’attention du PDS, Marou Ilboudo.

Cette visite a aussi permis au PDS, de constater l’effectivité de l’introduction de l’anglais comme l’innovation dans la classe de CE1 à l’école « B » de Bèna

« Nous avons fait le tour des écoles pour vous encourager et vous féliciter pour cette résilience et votre don de soi pour le bonheur des enfants. Pour vos doléances. Je verrai ce que je pourrai faire. Mais, je vais faire de mon possible pour trouver une solution pour l’eau potable dans les écoles », a-t-il rassuré M. Ilboudo.

Agence d’information du Burkina
SO/dnk/ata

Zondoma/Sport : Un club de marche sportive voit le jour

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Zondoma/Sport : Un club de marche sportive voit le jour

Gourcy, 26 fév. 2025 (AIB)- Un club de marche sportive dénommé « Club des randonneurs pédestres de Gourcy » a vu le jour au cours d’une Assemblée générale constitutive, tenue le samedi 22 février 2025 à Gourcy.

Le « Club des randonneurs pédestres de Gourcy » a adopté officiellement ses textes fondateurs le samedi 22 février 2025 à Gourcy. L’Assemblée générale organisée à cet effet a désigné Tido Sogoba à la tête d’un bureau exécutif de neuf (9) membres.

Pour M. Sogoba, le club se donne pour objectif de contribuer à l’amélioration de la santé de la population par la pratique de la marche sportive, un sport qui selon lui est accessible à tous.

À l’en croire, les principales activités du club sont l’organisation de la marche, des exercices d’aérobique et aussi des activités de loisirs et de cohésion sociale. « Après l’adoption des textes, la prochaine étape reste la reconnaissance officielle », a-t-il ajouté.

Ouvert à toute la population, le Club des randonneurs pédestres de Gourcy compte à ce jour plus d’une centaine de membres et de sympathisants. Actuellement, ce sont les mercredis et les samedis à partir de 5 H du matin qui sont retenus pour la marche portant sur une distance variant entre 6 à 10 kilomètres.

Agence d’Information du Burkina
AK/dnk/ata

Ganzourgou : Plus de 30 millions de FCFA investis pour la santé infantile et l’emploi des jeunes vulnérables à Boudry

Burkina-Ganzourgou-Santé-Emploi-Soutien

Ganzourgou : Plus de 30 millions de FCFA investis pour la santé infantile et l’emploi des jeunes vulnérables à Boudry

Zorgho, (AIB)- La Société des mines de Sanbrado (SOMISA) a procédé, le jeudi 13 février 2025, à la remise d’intrants nutritionnels à cinq Centres de santé et de promotion sociale (CSPS) et de kits d’installation à des jeunes vulnérables formés aux métiers de la couture, de la soudure et de la mécanique deux-roues. Cette cérémonie, placée sous la présidence de la haut-commissaire de la province du Ganzourgou, Aminata Sorgho/Gouba, a mobilisé plusieurs acteurs locaux et traduit l’engagement de la mine en faveur du développement communautaire.

Le Centres de santé et de promotion sociale (CSPS) de Mankarga traditionnel, Boéna, Nédogo, Boudry et Pousghin sont les bénéficiaires de ce don d’intrants, composés essentiellement de produits pour la préparation de bouillies enrichies (poudre de moringa, poudre de fruits de baobab, de néré, de l’huile, du sel, du petit mil…).

Ces bouillies enrichies sont destinées à prévenir et à combattre la malnutrition infantile. Depuis trois ans, en collaboration avec le district sanitaire de Zorgho, SOMISA accompagne ces formations sanitaires dans le cadre d’un vaste programme nutritionnel, marqué par la formation d’une vingtaine d’agents de santé et d’une soixantaine d’agents de santé à base communautaire (ASBC).

L’objectif est de doter les communautés des compétences et des moyens nécessaires pour freiner la malnutrition qui touche environ 10 % des enfants dans la province, selon le médecin-chef du district sanitaire de Zorgho, Dr Delphin Kaboré.

« Ce que nous avons reçu ce matin, ce sont des intrants qui vont contribuer à la prévention et à la prise en charge de la malnutrition. Avec le partenaire SOMISA, nous avons enclenché un processus basé sur la formation et la sensibilisation. L’objectif final est de réduire drastiquement l’incidence de la malnutrition dans la commune de Boudry », a affirmé Dr Kaboré.

Au-delà de l’appui nutritionnel, SOMISA a également remis des kits d’installation à des jeunes vulnérables ayant suivi une formation professionnelle en couture, en soudure et en mécanique deux-roues. Ce soutien vise à faciliter leur insertion socioprofessionnelle et à leur offrir des alternatives à la migration précoce.

Safoura Bilgo, bénéficiaire de la formation en couture, s’est dite heureuse d’avoir appris à confectionner divers vêtements (pantalons, robes, chemises, jupes) et a exprimé sa gratitude à SOMISA pour le matériel reçu. « Ce kit me permettra d’exercer mon métier et d’être autonome. Je promets d’en faire bon usage », a-t-elle confié.

Le directeur des relations communautaires de SOMISA, Assane Ouédraogo, a souligné que ces actions s’inscrivent dans le cadre de la responsabilité sociétale de l’entreprise. « Notre objectif est d’accompagner durablement le développement local à travers l’amélioration des conditions de vie des enfants et l’autonomisation des jeunes. Nous croyons fermement qu’investir dans l’avenir de la jeunesse, c’est investir dans l’avenir de notre pays », a-t-il déclaré.

La haut-commissaire de la province du Ganzourgou, Aminata Sorgho/Gouba, a salué ce geste de SOMISA qu’elle juge conforme aux priorités du gouvernement en matière de santé et de promotion de l’emploi. Elle a invité d’autres acteurs économiques à emboîter le pas et exhorté les bénéficiaires à faire bon usage des dons.

Ce projet, qui a coûté 30 millions 878 mille 150 francs CFA, illustre l’engagement de SOMISA à répondre aux besoins des communautés riveraines de ses opérations minières. L’entreprise réaffirme ainsi sa volonté d’être un partenaire de premier plan pour le développement socio-économique durable de la commune de Boudry.

Agence d’information du Burkina
MS/dnk/ata

𝐆𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫𝐧𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐝𝐞 𝐩𝐫𝐨𝐱𝐢𝐦𝐢𝐭é : 𝐥𝐞 𝐦𝐢𝐧𝐢𝐬𝐭𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐥’É𝐜𝐨𝐧𝐨𝐦𝐢𝐞 𝐞𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐅𝐢𝐧𝐚𝐧𝐜𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐥𝐞 𝐦𝐢𝐧𝐢𝐬𝐭𝐫𝐞 𝐝é𝐥é𝐠𝐮é 𝐜𝐡𝐚𝐫𝐠é 𝐝𝐮 𝐁𝐮𝐝𝐠𝐞𝐭 𝐠𝐚𝐥𝐯𝐚𝐧𝐢𝐬𝐞𝐧𝐭 𝐥𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐜𝐨𝐥𝐥𝐚𝐛𝐨𝐫𝐚𝐭𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐝𝐮 𝐂𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞-𝐍𝐨𝐫𝐝

𝐆𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫𝐧𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐝𝐞 𝐩𝐫𝐨𝐱𝐢𝐦𝐢𝐭é : 𝐥𝐞 𝐦𝐢𝐧𝐢𝐬𝐭𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐥’É𝐜𝐨𝐧𝐨𝐦𝐢𝐞 𝐞𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐅𝐢𝐧𝐚𝐧𝐜𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐥𝐞 𝐦𝐢𝐧𝐢𝐬𝐭𝐫𝐞 𝐝é𝐥é𝐠𝐮é 𝐜𝐡𝐚𝐫𝐠é 𝐝𝐮 𝐁𝐮𝐝𝐠𝐞𝐭 𝐠𝐚𝐥𝐯𝐚𝐧𝐢𝐬𝐞𝐧𝐭 𝐥𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐜𝐨𝐥𝐥𝐚𝐛𝐨𝐫𝐚𝐭𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐝𝐮 𝐂𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞-𝐍𝐨𝐫𝐝

(Kaya, le 25 février 2025) – Le ministre de l’Économie et des Finances, Dr Aboubakar NACANABO, et le ministre délégué chargé du Budget, Fatoumata BAKO/TRAORÉ, accompagnés de leurs proches collaborateurs, ont rendu visite au personnel des services déconcentrés du département de l’Economie et des Finances dans la région du Centre-Nord.

Tour à tour, Dr Aboubakar NACANABO et Fatoumata BAKO/TRAORÉ se sont rendus à la Trésorerie régionale, à la Direction régionale du Contrôle des marchés publics et des engagements financiers, à la Direction régionale des Impôts, à la Brigade mobile des douanes de Kaya, ainsi qu’à la Direction régionale du Budget et à Direction régionale de l’Économie et de la Planification.

Les ministres ont félicité leurs collaborateurs du Centre-Nord pour leur résilience et pour leurs contributions à l’atteinte des objectifs du ministère malgré le contexte difficile.

Pour continuer dans cette bonne dynamique, les premiers responsables du ministère ont livré des messages d’encouragement et de motivation à leurs collaborateurs. Ils les ont surtout invités à rester mobilisés pour relever les immenses défis du ministère pour l’année 2025.

Les personnels des différentes entités ont remercié les ministres pour la reconnaissance des efforts fournis au quotidien dans l’accomplissement de leurs missions, tout en prenant l’engagement de maintenir le cap pour de meilleures performances.

𝐃𝐂𝐑𝐏/𝐌𝐄𝐅

La CEB de Gaoua reçoit 57 tables bancs

La CEB de Gaoua reçoit 57 tables bancs

Gaoua, 19 février 2025 (AIB) – Dans le cadre de leur partenariat de coopération, la délégation spéciale de la commune de Gaoua et le comité de jumelage entre Fontenay-le-Comte et Gaoua ont procédé, ce mercredi, à la remise officielle de 57 tables-bancs au profit de la Circonscription d’éducation de base (CEB) de Gaoua.

Lors de son intervention, le président de la délégation spéciale, Siaka OUATTARA, a souligné l’importance de cette initiative, qui traduit l’engagement du comité de jumelage en faveur de l’éducation et du bien-être des enfants.

« Ce don est une réponse concrète aux besoins en mobilier scolaire afin d’offrir un cadre d’apprentissage plus confortable aux élèves », a-t-il déclaré.

Il a également exprimé la reconnaissance de la commune envers le comité de jumelage pour les efforts consentis dans divers domaines pour le développement et le rayonnement de Gaoua.

Il a par ailleurs invité la CEB à faire bon usage de ces équipements et a lancé un appel aux bonnes volontés pour soutenir l’éducation, un secteur où les besoins restent considérables.

De son côté, le président du comité de jumelage Fontenay-le-Comte – Gaoua, Dieudonné DA, a réaffirmé la volonté de poursuivre et de renforcer cette coopération à travers diverses actions de soutien en faveur de l’éducation et du développement local.

Le chef de la Circonscription d’éducation de base, Moutonbom SOME, n’a pas caché sa satisfaction. Dans son discours de remerciement, il a exprimé sa profonde gratitude et son engagement à veiller à la bonne utilisation du don.

« Les besoins restent immenses, mais grâce à la mairie de Gaoua et au jumelage, chaque année, c’est une épine de moins dans notre pied », a-t-il ajouté.
Agence d’information du Burkina

La Fédération Burkinabè du Vovinam Viet Vo Dao lance ses activités pour la saison 2025

La Fédération Burkinabè du Vovinam Viet Vo Dao lance ses activités pour la saison 2025

Gaoua, le 22 février 2025 (AIB) – La Fédération Burkinabè du Vovinam Viet Vo Dao, en collaboration avec les clubs de pratique de cet art martial, a officiellement lancé ses activités sportives pour la saison 2025 samedi, à la Place de la Nation de Gaoua.

La cérémonie, placée sous le patronage de Monsieur le Gouverneur de la région du Sud-Ouest, sous la présidence du Directeur régional des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi, ainsi que sous le parrainage de Sa Majesté Bifaté II, Chef de canton de Gaoua, et le co-parrainage de l’honorable Ini DAMMEN Inkouraba/YOUL, député à l’Assemblée législative de transition, a réuni plusieurs personnalités de la région.

Selon Maître Philippe SAWADOGO, président de la Fédération Burkinabè du Vovinam Viet Vo Dao, le choix de Gaoua vise à soutenir les efforts de Maître Jules ILBOUDO, qui joue un rôle essentiel dans la promotion et le développement de cet art martial dans la ville. Il a également souligné l’importance des valeurs culturelles des peuples du Sud-Ouest, notamment la résilience et l’esprit d’union, qui s’alignent parfaitement avec la philosophie du Vovinam Viet Vo Dao.

De son côté, le Gouverneur de la région du Sud-Ouest, Siaka BARRO, a salué l’initiative et le choix de sa région pour le lancement de cette nouvelle saison. Il a rappelé que la pratique du Vovinam Viet Vo Dao ne se limite pas à l’autodéfense, mais contribue également à renforcer les liens d’amitié et à favoriser la cohésion sociale. Il a encouragé les organisateurs à étendre cette discipline à l’ensemble des quatre provinces de la région.

Maître Jules ILBOUDO, responsable des clubs du Vovinam Viet Vo Dao de Gaoua, a exprimé sa gratitude envers les autorités locales pour leur soutien, ainsi qu’envers sa hiérarchie pour la confiance placée en lui. Il a promis de poursuivre ses efforts afin de promouvoir davantage cette discipline dans toute la région du Sud-Ouest.

La cérémonie de lancement a été marquée par plusieurs activités, notamment un cross de deux kilomètres, une séance d’aérobic, un rafraîchissement, ainsi qu’une démonstration des techniques du Vovinam Viet Vo Dao.
Agence d’information du Burkina
SM/ata

Sourou : La délégation spéciale communale de Lankoé mobilise 6,4 tonnes de vivres au profit des VDP de la commune

Burkina – Sourou – Don – VDP

Sourou : La délégation spéciale communale de Lankoé mobilise 6,4 tonnes de vivres au profit des VDP de la commune

Lankoé, 25 fév. 2025 (AIB) – La délégation spéciale communale de Lankoé a remis, ce mardi 25 février 2025, 6,4 tonnes de vivres aux Volontaires pour la défense de la Patrie (VDP) de la commune.

La cérémonie de remise s’est déroulée dans l’après-midi, sous la présidence du préfet et président de la délégation spéciale communale (PDS) de Lankoé, Sitélé Théodore Sanou.

Ce don est composé de 58 sacs de 100 kg de maïs, 6 sacs de 100 kg de haricots, ainsi que d’une somme de 100 000 francs CFA.

Selon Sitélé Théodore Sanou, ce don est le fruit d’une initiative de la mairie de Lankoé, baptisée « Champ collectif pour les VDP », lancée au cours de la saison hivernale 2024. Ce champ a été exploité par la population de la commune, sous l’égide de la délégation spéciale.

« Ces vivres proviennent de la récolte d’un champ initié par la délégation spéciale au profit de nos VDP communaux, au début de la campagne humide 2024-2025. Ce projet, dénommé « Champ collectif pour les VDP », témoigne de notre engagement à soutenir nos forces combattantes », a expliqué Sitélé Théodore Sanou.

Il a souligné que la réussite de cette initiative a été rendue possible grâce à la mobilisation de tous les fils et filles de Lankoé, aussi bien ceux vivant dans la commune qu’à l’extérieur, ainsi qu’à l’implication des forces combattantes.

« Je réitère mes remerciements aux autorités coutumières de la commune, aux propriétaires terriens, ainsi qu’à l’ensemble des bataillons d’intervention qui se sont succédé sur notre territoire », a-t-il ajouté.

La remise des vivres s’est faite en présence du commandant du Bataillon mixte de marche basé à Lankoé, des représentants des autorités coutumières, ainsi que des membres du comité de veille citoyenne de la commune.

Agence d’Information du Burkina (AIB)

Burkina : le ministre de la Culture lance le FIGIC/AES pour raconter la culture africaine par l’art culinaire

Burkina : le ministre de la Culture lance le FIGIC/AES pour raconter la culture africaine par l’art culinaire

Ouagadougou, 25 fév. 2025 (AIB) – Le ministre en charge de la Culture, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo, a lancé jeudi, sur le site du SIAO, la première édition du Festival international de la gastronomie et de l’identité culturelle des pays de l’AES, un projet qui vise à raconter l’histoire des peuples africains à travers l’art culinaire.

Placé sous le thème « Gastronomie et tradition : vecteur de cohésion sociale et de développement durable dans l’espace AES », ce festival permettra de « conter notre histoire et transmettre des valeurs à travers l’art culinaire » aux jeunes générations, a indiqué le ministre en charge de la Culture, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo.

Il ambitionne également de renforcer les liens entre les populations du Burkina Faso, du Mali et du Niger en mettant à l’honneur les traditions culinaires et culturelles qui les unissent, a ajouté le ministre Ouédraogo.

Selon la coordonnatrice, Olivia Balaya, le FIGIC/AES résulte de la fusion de trois festivals majeurs : le Festival international de la gastronomie de Ouagadougou, le Festival international de la culture africaine de Bamako et le Festival des grillades de Niamey.

« Cette union témoigne de la volonté des organisateurs de démontrer au monde l’unité et la solidarité des pays de l’AES à travers la culture et la gastronomie », a-t-elle déclaré.

Elle a également souligné que, pour cette première édition, les communautés ghanéenne et tchadienne ont été désignées comme invitées d’honneur.

Le Ghana, représenté par ses autorités culturelles et diplomatiques, a exprimé son honneur de prendre part à cette initiative et réaffirmé sa volonté de renforcer la coopération entre les pays de l’AES.

« Les frontières du Ghana resteront toujours ouvertes aux pays de l’AES, et nous sommes disposés à nous associer à toute initiative allant dans le sens du renforcement de la coopération et de l’amitié entre nos peuples », a affirmé un représentant du gouvernement ghanéen.

Le 27 février sera dédié au Ghana, une journée spéciale où les participants auront l’occasion de découvrir les richesses gastronomiques et culturelles de ce pays.

Le festival proposera diverses activités, notamment des expositions culinaires, des conférences, des compétitions gastronomiques et des démonstrations de cuisine traditionnelle.

« La parenté à plaisanterie, un outil ancestral de cohésion sociale, sera également mise en avant afin de rappeler les liens fraternels entre les peuples de l’AES », a ajouté Mme Balaya.

Ce rendez-vous, qui se tient jusqu’au 28 février 2025, promet d’être un moment fort de partage, de découverte et de renforcement des relations entre les nations participantes.

Agence d’Information du Burkina (AIB)
YOS/DM/ata

Le CNA au contact des populations avec sa trouvaille « Fespaco hors les murs »

Burkina – Afrique – Culture – Cinéma – FESPACO 2025

Le CNA au contact des populations avec sa trouvaille « Fespaco hors les murs »

Ouagadougou, 25 fév. 2025 (AIB) – Le Cinéma numérique ambulant (CNA) participe à la 29e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou avec sa nouvelle initiative, « Fespaco hors les murs », qui lui permet d’aller à la rencontre des cinéphiles dans leurs quartiers pour leur faire vivre la fête du cinéma africain.

Les organisateurs de l’événement l’ont fait savoir aux journalistes lors d’une conférence de presse qu’ils ont animée lundi à Ouagadougou. L’objectif de « Fespaco hors les murs » est de permettre aux populations qui n’ont pas l’occasion de vivre pleinement la biennale du cinéma africain d’en profiter.

Selon le coordonnateur du Cinéma numérique ambulant, Wendlassida Ouédraogo, « le CNA est encore présent avec un ensemble d’activités. Nous sommes déjà sur l’un de nos sites de projection, ici, au Jardin de la musique, qui nous accueille cette année. Nous sommes heureux de cohabiter avec l’équipe de Vis-à-vis et Salif Sanfo, qui a redonné une autre vie à cet espace. En plus de ce site, nous avons cinq autres sites répartis dans la ville de Ouagadougou ».

« Il y a le site de Saaba (Ciné Parc Académie), l’espace Bouliam à Tampoui, le site des déplacés internes à Panzani, la cité universitaire de Kossodo et le marché de Bassinko. Ce sont ces six sites où nous communions avec la population, c’est-à-dire où nous rendons accessible le cinéma d’Afrique dans le cadre du Fespaco hors les murs, que nous avons initié avec la délégation générale du Fespaco et le soutien du ministère de la Culture et de l’Unicef », a expliqué M. Ouédraogo.

Une soirée spéciale sera donc organisée dans le quartier Ouidi (centre de Ouagadougou). Au programme, des prestations musicales avec Flora Paré, un spectacle d’humour et de marionnettes, ainsi qu’une pièce de théâtre proposée par la Fédération du Cartel.

Une douzaine de films (classiques du cinéma africain) sont programmés sur l’ensemble des sites, ainsi que des films de l’Unicef sensibilisant aux droits des enfants et à la protection de la mère et de l’enfant.

Pour Wendlassida Ouédraogo, « au-delà de ces projections, nous avons initié cette soirée avec notre partenaire Africalia pour célébrer ses 25 ans d’engagement et d’accompagnement en faveur des cultures de divers horizons, aux côtés des créateurs artistiques ».

La directrice générale d’Africalia, Dorine Rurashitse, présente à cette conférence de presse, a ajouté : « Nous appuyons également le CNA Afrique, en renforçant les capacités en médiation et en animation des différentes équipes du CNA, ainsi qu’en facilitant la projection de films pour améliorer l’accessibilité du cinéma africain aux populations ».

Le Fespaco 2025 se déroule du 22 février au 1er mars à Ouagadougou.

Agence d’information du Burkina
as/ata

𝐒𝐨𝐮𝐭𝐢𝐞𝐧 à 𝐥𝐚 𝐫é𝐢𝐧𝐬𝐞𝐫𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐏𝐃𝐈 : 𝟐𝟎 𝐛é𝐧é𝐟𝐢𝐜𝐢𝐚𝐢𝐫𝐞𝐬 𝐫𝐞ç𝐨𝐢𝐯𝐞𝐧𝐭 𝐥𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐜𝐡è𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐝𝐮 𝐆𝐮𝐢𝐜𝐡𝐞𝐭 𝐑é𝐬𝐢𝐥𝐢𝐞𝐧𝐜𝐞 𝐓𝐄𝐄𝐋𝐁𝐀

𝐒𝐨𝐮𝐭𝐢𝐞𝐧 à 𝐥𝐚 𝐫é𝐢𝐧𝐬𝐞𝐫𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐏𝐃𝐈 : 𝟐𝟎 𝐛é𝐧é𝐟𝐢𝐜𝐢𝐚𝐢𝐫𝐞𝐬 𝐫𝐞ç𝐨𝐢𝐯𝐞𝐧𝐭 𝐥𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐜𝐡è𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐝𝐮 𝐆𝐮𝐢𝐜𝐡𝐞𝐭 𝐑é𝐬𝐢𝐥𝐢𝐞𝐧𝐜𝐞 𝐓𝐄𝐄𝐋𝐁𝐀

(Kaya, le 25 février 2025). Le ministre de l’Économie et des Finances, Dr Aboubakar NACANABO, a présidé ce 25 février 2025 à Kaya, la cérémonie de remise officielle de chèques aux bénéficiaires du financement du Guichet Résilience Teelba, en présence de madame le ministre délégué chargé du Budget et des autorités régionales dont le Gouverneur de la Région du Centre-Nord.

20 bénéficiaires, composés d’associations et groupements de personnes déplacées internes (PDI) ainsi que de populations hôtes des régions du Centre-Nord, de l’Est et du Nord, sélectionnés parmi 151 projets, ont reçu leurs chèques d’un montant total de 654 569 125 FCFA. Les 20 lauréats, dont les financements vont de 400 000 FCFA à plus de 9 millions de FCFA, ont été retenus à l’issue d’un appel à projets, lancé et financé par le Gouvernement burkinabè à travers le Fonds Burkinabè pour le Développement Économique et Social (FBDES).

Le Ministre Aboubakar NACANABO a invité les bénéficiaires à faire preuve de responsabilité et d’engagement dans la gestion des financements qui leur sont accordés, en investissant avec sérieux et en développant des activités qui feront d’eux des acteurs du changement dans leurs communautés.

Le Guichet Résilience Teelba constitue un levier essentiel pour renforcer l’autonomie économique des personnes affectées par la crise sécuritaire. À travers le financement de projets dans des secteurs clés tels que le commerce, l’artisanat, la production agro-sylvo-pastorale et la transformation agro-alimentaire, cette initiative donne aux bénéficiaires les moyens de reconstruire leur vie et de contribuer activement au développement du pays.

Avec une enveloppe de trois (3) milliards de FCFA sur la période 2024-2026, le Guichet TEELBA se déploie progressivement pour couvrir l’ensemble du territoire. Après les régions du Nord, du Centre-Nord et de l’Est, le prochain appel à projets de l’année 2025 concernera les régions de la Boucle du Mouhoun, des Hauts-Bassins et des Cascades.

𝐃𝐂𝐑𝐏/𝐌𝐄𝐅

Nahouri/Maracana de la solidarité de la commune de Guiaro : L’équipe de Bétaré A remporte la finale par 1  but  à  zéro

Burkina-Nahouri-Sport

Nahouri/Maracana de la solidarité de la commune de Guiaro : L’équipe de Bétaré A remporte la finale par 1  but  à  zéro

 Pô, 25 fév. 2025 (AIB)-La présidente de la délégation spéciale de la commune de Guiaro, Monique Bazié, a présidé, le samedi 22 février 2025 à Guiaro, la finale de la deuxième édition du tournoi maracana de la solidarité de Guiaro. Pour cette édition, c’est l’équipe de Bétaré A qui a remporté le trophée sur celle de Bétaré B, par 1 but à 0.

Placé sous le thème « sport et culture facteurs de cohésion sociale », la deuxième édition du tournoi maracana de la solidarité de la commune de  Guiaro, située à une trentaine de Km à l’Ouest de Pô, a refermé ses portes ce samedi 22 février 2025 avec la finale.

La finale a connu le sacre de l’équipe de Bétaré A sur celle de Bétaré B, par le score de 1 but à 0.

15 équipes composées  de jeunes des villages de Guiaro ont rivalisé durant trois mois dans un esprit de fraternité et de faire play.

Selon le promoteur de ce tournoi, Yaya Aouya, cette  activité vise à unir  davantage les jeunes  et  consolider le vivre ensemble entre populations et forces de défenses et de sécurité ( FDS), pour un retour de la paix au Burkina Faso.

M. Aouya, a indiqué que durant la compétition, les populations ont été sensibilisées sur la cohésion sociale, le vivre ensemble et la collaboration étroite avec les FDS et le soutenir des VDP.

L’équipe de Bétaré A, victorieuse, a remporté un trophée, une enveloppe de 40 000 F CFA, un jeu de maillot et un ballon.

Celle de Bétaré B empoche 30 000 F CFA et un ballon.

Les autres équipes ont été également récompensées.

Avant le coup d’envoi, une minute de silence a été observée en la mémoire des FDS tombées pour la défense de la patrie.

Les autorités coutumières et religieuses ont aussi prié pour les forces combattantes.

La présidente de la délégation spéciale de la commune de Guiaro, Monique Bazié, a félicité les populations de Guiaro pour leur mobilisation autour de l’activité.

«C’est ensemble que le Burkina va gagner cette guerre qui lui a été imposée», a conclu l’autorité communale.

Cette édition a été parrainée Boureima Ouandjagabou, premier vice PDS de Guiaro.

En plus du football, des jeux de société ont été couplés à cette deuxième édition.

Agence d’information du Burkina

 HKO/hb/yo

 

 

Nahouri/Santé : 1 925 poulets impropres à la consommation incinérés à Pô

Burkina-Nahouri-Insecurité

Nahouri/Santé : 1 925 poulets impropres à la consommation incinérés à Pô

Pô, 25 fév. 2025 (AIB)-Les services du poste de contrôle vétérinaire aux frontières de Dakola en collaboration avec les services de sécurité de Pô, ont incinéré, ce mardi 24 février 2025 à Pô, dans la province du Nahouri, 1 925 poulets impropres à la consommation.

1925 poulets impropres à la consommation conditionnées dans 175 cartons, ont été incinérées ce mardi 24 février 2025, par le poste de contrôle aux frontières de Dakola en collaboration  avec les services de sécurité de Pô.

Selon  le responsable du poste, Abdoul Malick Nama, c’est une patrouille des éléments  de l’antenne régionale de l’unité anti-drogue qui a intercepté dans la nuit du  22 février 2025,  deux véhicules transportant ces poulets avariés.

Pour lui, les populations ignorent les risques sanitaires et les conséquences de la consommation de ces poulets.

Tout en saluant l’énorme travail des forces de défense et de sécurité, M. Nama, a invité les populations à collaborer avec ces derniers car leur action sur le terrain a pour seul  objectif de préserver leur  santé.

Il faut rappeler que le Burkina Faso par un arrêté interministériel de 2015 interdisait l’importation, la distribution et la commercialisation de la volaille, des produits aviaires et de leurs dérivés d’origine, en provenance des pays infectés par le virus H5N1 et H5N3 de la grippe aviaire.

Agence d’information du Burkina

HKO/hb/yo

 

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