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Politique, foncier et insécurité, au menu des quotidiens burkinabè
Burkina-Presse-Revue
Politique, foncier et insécurité, au menu des quotidiens burkinabè
Ouagadougou, 14 juil. 2021 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce mercredi évoquent l’actualité nationale relative à la promotion immobilière, à l’insécurité et à la politique, notamment, la situation à la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, L’Observateurs Paalga note que «rien n’empêche le Sao Naaba de siéger» à la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Selon le journal, le ministre en charge de l’Administration territoriale Clément Sawadogo qui était face à la presse, hier mardi, a indiqué ne pas avoir les éléments juridiques permettant la récusation du chef coutumier et qu’il pouvait par conséquent siéger comme commissaire au même titre que Tasséré Savadogo de l’ADF/RDA.
De son côté, le quotidien national Sidwaya rappelle que tout comme l’opposition qui demande la récusation du chef coutumier Bonaventure Ouédraogo pour son appartenance politique, le réseau des mouvements du Burkina Faso demande également celle de Tasséré Savadogo à cause de son activisme politique débordant.
L’inquiétude des promoteurs immobiliers face à la réforme en cours sur le foncier alimente aussi les quotidiens Burkinabè.
Ainsi, L’Observateur Paalga rapporte que les promoteurs immobiliers n’ont pas partagé, hier 13 juillet lors d’un atelier, le point de vue du ministère en charge de l’urbanisme.
En effet, le ministère compte revoir les conditions d’octroi d’agrément pour l’exercice de l’activité de promotion immobilière et foncière et/ou de l’arrêté sur la validation des projets immobiliers.
De l’avis des promoteurs immobiliers, la validation de cette réforme prévue pour le 15 juillet opère une discrimination entre les sociétés de droit privé de promotion immobilière et les sociétés de droit public.
Le Pays, quant à lui, informe que selon le président de l’Association des promoteurs immobilier du Burkina (APIB), Roger Nikièma, le ministère en charge de l’urbanise en voulant reformer la loi a donné entre autres, comme motif, la vente de terrain nus, la non viabilisation des sites et l’accaparement du foncier rurale à des fins de promotion immobilière.
A ce titre, M. Nikièma explique que le problème ne réside pas dans la révision de la loi mais plutôt dans son application et que si jamais cette loi passe, les promoteurs immobiliers fermeront boutiques.
Pendant ce temps, L’Expresse du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, fait remarquer que selon les promoteurs immobiliers la logique voudrait que l’administration se donne le temps de procéder à la révision conjointe du code de l’urbanisme et de construction afin d’éviter les risques de contrariété et d’incohérences.
Les quotidiens burkinabè se sont appesantis également sur l’arrestation à Ouagadougou d’un gang conduit par un ex-RSP (défunt Régiment de sécurité présidentielle, Ndlr).
A ce sujet, Sidwaya informe que le service régional de police judicaire de Wemtenga à Ouagadougou a présenté mardi 13 juillet 2021 un réseau de délinquants spécialisés dans le braquage à main armée.
Le journal public rapporte qu’après un an d’investigation suite à une plainte déposée par un opérateur économique pour agression devant sa porte au cours de laquelle son petit-fils a reçu une balle à la cuisse gauche, la police met fin à la cavale du chef du gang et ex-soldat du régiment de la garde présidentiel.
A en croire Sidwaya qui relate les propos du commissaire Sayibou Galbané, les membres du réseau était bien structurés dans leur mode opératoire car ils avaient une cellule de renseignement, de détection et d’indentification des cibles, une cellule opérationnelle d’intervention et d’approvisionnement en armes et munitions et d’écoulement des produits volés.
Le chef de ce gang est bien connu des fichiers de police judiciaire car il en est à sa 3è interpellation depuis février 2020, a affirmé le journal privé L’Expresse du Faso.
Agence d’information du Burkina
AO-MSS/ak
LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 14 JUILLET 2021
LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 14 JUILLET 2021
JOHANNESBURG (Afrique du Sud) – Les violences en Afrique du Sud, nourries par un ras-le-bol général sur fond de crise économique, se sont intensifiées avec un dernier bilan mardi soir faisant état de 72 morts, après avoir sporadiquement commencé dans la foulée de l’incarcération de l’ex-président Jacob Zuma.
LA HAVANE – Les autorités cubaines ont nié mardi toute « explosion sociale » à Cuba, après des manifestations sans précédent contre le gouvernement, qui se sont soldées par un décès et une centaine d’arrestations.
PARIS – L’obligation vaccinale contre le Covid-19 gagne du terrain, comme en France où elle a été décidée pour les personnels soignants dans le but d’endiguer le variant Delta, dont la progression fulgurante fait craindre une reprise de l’épidémie dans de nombreux pays.
– Le confinement en vigueur depuis fin juin à Sydney va être prolongé d' »au moins » deux semaines pour les cinq millions d’habitants de la première ville d’Australie, a annoncé la Première ministre de Nouvelle-Galles du Sud, Gladys Berejiklian.
KABOUL – La France a demandé mardi à tous ses ressortissants de quitter l’Afghanistan, invoquant « l’évolution de la situation sécuritaire » et les « perspectives à court terme », au moment où les talibans, en pleine offensive, appelaient les habitants des grandes villes à se rendre pour éviter des combats urbains.
PHILADELPHIE (Etats-Unis) – Il se savait attendu au tournant, notamment par les militants des droits civiques: Joe Biden a accusé mardi les républicains de mener une « attaque contre la démocratie » en essayant de « saper » le droit de vote, dans un discours énergique.
DEBARK (Ethiopie) – Les forces rebelles du Tigré menaient mardi une nouvelle offensive pour reconquérir le reste de cette région du nord de l’Ethiopie, pendant laquelle les combats ont touché un camp de réfugiés.
NASSIRIYA (Irak) – Un terrible incendie dans l’unité Covid d’un hôpital en Irak a coûté la vie à plus de 60 personnes lundi soir et provoqué la colère de la population qui a de nouveau dénoncé la gabegie et la défaillance des pouvoirs publics.
WASHINGTON – La justice américaine a annoncé mardi avoir inculpé quatre « agents du renseignement iranien » pour avoir planifié l’enlèvement d’une reporter américaine d’origine iranienne aux Etats-Unis.
NEW YORK (Etats-Unis) – Le groupe Boeing a annoncé mardi un ralentissement de la cadence de production de ses long-courriers 787 Dreamliner après la découverte de nouveaux défauts sur le nez de l’appareil.
PARIS – Le gendarme français de la concurrence est passé mardi des injonctions aux sanctions contre Google, qui va devoir payer 500 millions d’euros d’amende sur le dossier des droits voisins, dans la première décision prononcée par une autorité de régulation sur ce sujet en Europe.
PARIS – Avec la mise en examen mardi de Fiat-Chrysler, cinq constructeurs automobiles sont désormais poursuivis en France dans le scandale du « Dieselgate » portant sur des soupçons de fraude aux contrôles antipollution de véhicules diesel, ouvrant la voie à un éventuel procès et à une possible indemnisation des automobilistes.
ROME – La croisière pourra continuer de s’amuser, mais plus loin: les paquebots, accusés de mettre en péril le centre historique de Venise classé au patrimoine de l’Unesco, en seront bannis à partir du 1er août.
WASHINGTON – Les prix ne cessent de grimper aux Etats-Unis, et ont connu en juin leur plus forte hausse en 13 ans, renforçant les inquiétudes sur le caractère durable de cette inflation alors que les consommateurs américains voient leur pouvoir d’achat s’éroder.
GENEVE (Suisse) – Le nombre de migrants décédés en mer en tentant de rejoindre l’Europe a plus que doublé cette année, a indiqué mercredi l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), qui appelle les Etats à prendre des mesures urgentes.
CANNES (France) – La Croisette a passé son trash test: « Titane », film furieux et parfois gore avec l’acteur français Vincent Lindon, à base d’hybridation femme/machine, d’amour pour les voitures et de quête de paternité, a fait exploser le niveau d’hémoglobine en compétition.
PARIS – Deux cents ans pour atteindre sa dernière demeure, avec un final sur fond de polémique politique. La dépouille d’un général français, mort en 1812 pendant la campagne russe de Napoléon, est arrivée en France mardi.
TOKYO – « Vous avez réussi à faire de Tokyo la ville la mieux préparée de tous les temps pour des Jeux olympiques », a assuré le président du Comité international olympique (CIO) Thomas Bach mardi, dix jours avant l’ouverture des JO bouleversés par la pandémie de Covid-19.
GENEVE (Suisse) – Roger Federer, bientôt 40 ans, ne sera jamais champion olympique en simple: le Suisse a fait mardi une croix sur les Jeux olympiques de Tokyo et sur le dernier titre d’importance qui manque à son énorme palmarès.
PARIS – Pour surveiller les éléphants, coller son oreille au sol: des scientifiques ont testé une technique de surveillance des éléphants en enregistrant les ondes sismiques produites par leurs grondements, qui s’avèrent plus précises pour les localiser que celle utilisant de simples capteurs acoustiques.
(afp)
Burkina : L’entreprise Canada In sensibilise à l’immigration légale au Canada
Burkina-Immigration-Sensibilisation
Burkina-Immigration-Sensibilisation
Burkina : L’entreprise Canada In sensibilise à l’immigration légale au Canada
Ouagadougou, 14 juil. 2021 (AIB) – Au cours d’une conférence publique samedi à Ouagadougou, les responsables de l’entreprise d’immigration, Canada in ont sensibilisé les populations à l’immigration légale au Canada dont ils ont vanté les avantages.
Selon la directrice chargée de la formation de Canada in Miss Amy Silué, « le Canada ouvre ses portes à tout le monde, aux hommes d’affaires, aux étudiants, aux travailleurs et même aux chômeurs ».
Pour y aller, l’entreprise d’immigration Canada in propose ses services pour l’obtention de l’un des deux types de visa proposés.
« Il y a le visa permanent qui concernent les travailleurs et diplômés. Ce visa permet de s’installer au Canada pour toujours avec les mêmes droits que celui qui est né au Canada », a expliqué Miss Amy Silué.
Le second type de visa est temporaire et concerne les étudiants et les visiteurs a poursuivi Miss Amy Silué, en donnant des précisions.
Ce visa ne donne pas le droit de s’installer au Canada mais permet d’aller y étudier pendant une période donnée et de revenir dans son pays.
Ce visa permet également d’aller passer ses vacances au Canada ou rendre visite à un parent.
Cependant, une fois sur place, avec le visa temporaire, le bénéficiaire peut faire les démarches pour l’obtention du visa permanent.
Miss Amy Silué a précisé que pour les travailleurs, il y a deux types de visas que sa structure propose.
Il y a le visa travailleur qualifié du Québec utilisé dans la partie francophone du Canada et le visa pour les diplômés utilisé dans la partie anglophone.
Le directeur de la communication de Canada in, Germain Kouehion a affirmé que l’immigration vient de Dieu et que tous ceux qui s’opposent à l’immigration légale, s’opposent à Dieu. Il s’est pour cela appuyé sur des passages bibliques.
C’est pourquoi, selon lui, ceux qui immigrent de manière clandestine et illégale meurent en grand nombre dans la méditerranée ou deviennent des esclaves parfois sexuels dans certains pays.
Concernant les inquiétudes que peuvent avoir les potentiels candidats à l’immigration sur la fiabilité de Canada in, la directrice des bureaux extérieurs Miss Hélène Dolé rassure.
« Nous travaillons dans la légalité. Nous sommes une structure fiable. Nous avons tous nos papiers. Nous sommes représentés dans tous les pays, en Afrique, en Asie, en Europe », a-t-elle soutenu.
Elle a assuré que dans tous les pays où Canada in s’est installé, elle s’est appuyée sur l’église et travaille avec les musulmans et tous les croyants.
Elle a souligné que Canada in est différente des structures d’arnaqueurs qui « peuvent louer une ou deux chambres dans un pays donné et du jour au lendemain, ils prennent l’argent des populations et disparaissent ».
Le directeur commercial et marketing de Canada in Kouan Tao a lui évoqué les conséquences néfastes de l’immigration clandestine.
Il a rappelé qu’à chaque fois, les candidats à l’immigration clandestine sont dupés. Les arnaqueurs leur promettent de les conduire en Europe contre une forte somme d’argent.
Malheureusement, après une étape du voyage, le candidat est confié à une autre personne à qui il doit payer une nouvelle somme pour continuer et ainsi de suite.
Il arrive qu’à une étape donnée, le candidat soit obligé de se prostituer ou d’être réduit à l’esclavage pour espérer se faire des sous pour continuer le voyage.
Pour ceux qui ne vivent pas ces réalités, ils meurent dans la mer pour plusieurs raisons, a argumenté Kouan Tao.
Le premier responsable de Canada in s’appelle Olivier Gnago. Il est chrétien et diacre dans une église protestante, baptiste au Canada.
Détenteur d’un visa permanent, il est consultant en immigration, vit et travaille au Canada depuis plusieurs années.
Selon lui, il a créé l’entreprise d’immigration, Canada in pour aider ses frères africains à bénéficier des opportunités dont il a lui-même bénéficié car le Canada à un besoin important de main d’œuvre.
Il a affirmé que lorsqu’il fait partir quelqu’un au Canada et que cette personne y travaille et paye ses impôts, lui, il est récompensé par le Canada.
Le Directeur général, Olivier Gnago invite cependant les Africains qui sont nantis et qui ont les moyens à rester dans leurs pays.
Il encourage plutôt à l’immigration légale les personnes qui n’ont « pas beaucoup de moyens » car ils peuvent partir travailler au Canada et envoyer de l’argent dans leur pays pour investir.
La conférence de Ouagadougou au Burkina Faso sera suivie par celles d’Abidjan en Côte d’Ivoire le 17 juillet, celle du Mali le 24 juillet, celle du Togo le 7 août et celle du Benin le 9 août.
Agence d’information du Burkina
WIS/ata/ak
Burkina/Commission électorale: le ministre Sawadogo se dit incompétent pour récuser certains membres
Burkina-CENI-Membres-Récusation
Burkina/Commission électorale: le ministre Sawadogo se dit incompétent pour récuser certains membres
Ouagadougou, 13 juil. 2021 (AIB) – Le ministre en charge de l’Administration territoriale, Clément Sawadogo s’est dit incompétent mardi pour récuser le représentant de la chefferie coutumière à la Commission électorale nationale indépendante (CENI), tel que voulu par l’opposition.
« Nous avons répondu au chef de file de l’opposition pour lui signifier que nous n’avons pas les éléments juridiques qui nous permettent de nous engager dans une procédure de récusation », a indiqué mardi le ministre Clément Sawadogo.
Le chef du département de l’Administration territoriale réagissait au cours d’une conférence de presse sur une lettre du Chef de file de l’opposition politique (CFOP) datée lundi, à lui adressée.
Dans la lettre, se fondant sur le code électoral, le CFOP Eddie Komboïgo récuse « la nomination de Bonaventure Ouédraogo, Chef de Sao au titre de la société civile, représentant des autorités coutumières » au sein de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Selon Eddie Komboïgo, « cette personnalité (…) est politiquement engagée et manifestement partisane » car, a-t-il noté, il a été « précédemment député de la 4e législature sur la liste du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex parti au pouvoir) ».
Il a également relevé que le Chef de Sao « s’est (par la suite) affiché comme membre actif de la direction du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP-au pouvoir) de campagne du candidat Roch Marc Christian Kaboré à Boussé, lors des campagnes électorales de novembre 2020 ».
Au cours de sa conférence de presse ce mardi, le ministre Clément Sawadogo a affirmé que « la loi ne prévoit pas une validation de la désignation de chaque représentant par les autres composantes » ni par son département ministériel.
« Nous sommes chargés de recueillir les désignations, de faire un rapport au conseil des ministres pour leur nomination », a-t-il déclaré.
Selon Clément Sawadogo, « l’impartialité de la CENI a été réglée par la manière dont cette institution a été construite (à savoir) sur une base contradictoire qui est majorité, opposition et société civile ».
Se fondant toujours sur le code électoral, Eddie Komboïgo a aussi réclamé dans sa lettre, le report de « l’élection des membres du bureau de la CENI » qui était prévu hier.
Il a demandé que ceux-ci prêtent d’abord « serment devant le Conseil constitutionnel ».
Le ministre Clément Sawadogo est allé dans le sens du report en fixant une nouvelle date pour l’élection à savoir le jeudi prochain.
Cependant, il a indiqué ce mardi, « qu’il n’y a aucun lien de calendrier entre la prestation de serment et l’installation du bureau ».
« L’élection du bureau fait partie du processus de mise en place de la CENI. Ce processus peut être poursuivi et la prestation se fera à l’issue. Cela a été le cas, il y a 5 et 10 ans », a-t-il affirmé.
Le ministre Sawadogo a aussi évoqué une lettre du réseau des mouvements du Burkina Faso qui lui est parvenue.
Le réseau récuse le commissaire de la CENI Tasséré Sawadogo qui représente l’opposition au motif « de son activisme politique débordant et ses prises de position partisanes », selon les termes de cette lettre, a précisé le ministre.
« Nous disons au réseau qu’il n’est pas interdit à un commissaire de continuer à être membre de son parti. La récusation contre Tasséré Sawadogo, nous ne pouvons pas la traiter. Nous sommes obligés de nous en tenir à ce que la loi dit », a soutenu Clément Sawadogo.
Le mandat de l’équipe dirigeante actuelle de la CENI avec à sa tête Newton Ahmed Barry, débuté le 1er août 2016, arrive à échéance le 31 juillet 2021.
La désignation des représentants (commissaires) des trois entités (opposition, majorité, société civile) de la nouvelle équipe est effective depuis peu et la mise en place du nouveau bureau avec notamment l’élection du président est prévue pour le jeudi prochain.
Agence d’information du Burkina
OA-HB/wis/ak
Photo : ministère de l’Administration territoriale
Alliance biodigesteur : Le point de la feuille de route fait au président Kaboré
Burkina-Afrique-Energie-Biodigesteur
Alliance biodigesteur : Le point de la feuille de route fait au président Kaboré
Ouagadougou, 13 juil. 2021 (AIB) – Le président du Conseil des ministres de l’Alliance pour le biodigesteur en Afrique de l’ouest et du centre (AB/AOC), Dona Jean Claude Houssou a fait lundi, le point de la feuille de route de sa structure au président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré.
Dona Jean Claude Houssou, par ailleurs, ministre de l’Energie du Bénin, est à Ouagadougou, près de 7 mois après la tenue dans la même ville, le 18 décembre dernier, de la première réunion du conseil des ministres de la structure qu’il préside.
L’audience chez le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, intervient après une rencontre bilan le même jour à Ouagadougou, sur la mise en œuvre de la feuille de route de l’Alliance, prise en décembre dernier lors du conseil des ministres.
Dona Jean Claude Houssou a expliqué qu’au cours du conseil des ministres de décembre dernier, un secrétariat exécutif intérimaire a été mis en place en attendant le recrutement de l’équipe du secrétariat exécutif définitif qui est en cours.
Selon M. Houssou, le président Kaboré leur a conseillé de prolonger le mandat du secrétariat exécutif intérimaire jusqu’à la fin de cette année sachant que d’ici à septembre, l’équipe du secrétariat exécutif définitif sera mise en place.
Si cela est fait, les deux équipes vont poursuivre ensemble leur travail pendant le dernier trimestre de 2021 pour que l’intérimaire passe la main au définitif en toute quiétude et sécurité pour la poursuite des opérations, a-t-il précisé.
Le ministre béninois a aussi déclaré que la mobilisation des ressources au profit de l’Alliance a démarré et va se poursuivre.
Il a indiqué que le Burkina Faso dont le président Kaboré est champion dans le domaine, est avancé en matière d’installation d’infrastructures de biodigesteur.
Dona Jean Claude Houssou a été élu premier président du conseil des ministres de l’Alliance par ses pairs le 18 décembre dernier à Ouagadougou, pour un mandat de deux ans.
Le biodigesteur a pour objectif de faire en sorte que les populations surtout les communautés rurales puissent avoir accès à l’énergie à partir des déchets naturels.
Il va également permettre aux populations d’avoir accès à l’intrant pour alimenter l’agriculture afin de diminuer la pauvreté.
L’alliance a été créée au terme de deux conférences internationales organisées à Ouagadougou par le Burkina Faso en octobre 2017 et 2018.
Il regroupe huit pays membres dont six ont déjà ratifié l’accord de l’alliance et les deux autres sont attendus.
M. Houssou annonce que des tractations pour la ratification par les deux pays membres restants vont se poursuivre avec le soutien du président du Faso qui a promis œuvrer à cela auprès de ses homologues de ces deux pays.
Agence d’Information du Burkina
KAR/wis/ak
Photo : présidence du Faso
Election et terrorisme au menu des quotidiens burkinabè
Burkina- Presse-Revue
Election et terrorisme au menu des quotidiens burkinabè
Ouagadougou, 13 juil. 2021 (AIB)- Les quotidiens burkinabè de ce mardi, évoquent la désignation du nouveau président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) prévue pour ce 15 juillet 2021, sans oublier la lutte contre le terrorisme au Burkina Faso.
«Crise sécuritaire au Burkina : L’action de l’Opposition encourage les terroristes », selon le MPP, titre à sa Une, le journal privé Le Pays.
Selon lui, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, au pouvoir) a initié hier12 juillet 2021 à Ouagadougou, un point de presse sur la question sécuritaire, la réconciliation nationale et le dialogue politique.
Le quotidien d’Etat rapporte que le parti au pouvoir soutient que l’évolution du discours au cours des marches des 3 et 4 juillet dernier, a fini de convaincre le peuple burkinabè d’une tentative d’utilisation ou de récupération «des actes terroristes pour des objectifs purement politiciens ».
A propos de la crise sécuritaire, le ministre en charge de la communication, Dr Ousséni Tamboura soutient qu’« il faut éviter les alibis terroristes pour désorganiser les institutions».
Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, donne la parole à l’Iman Nouhoun Bakayogo, point focal de la Ligue des oulémas, des pêcheurs et des imans du Sahel (LOPIS).
Dans l’entretien, l’homme de Dieu soutient que «le Djihad, c’est être en phase avec les recommandations du seigneur ».
Selon le confrère, M. Bakayogo fait allusion au sujet de la radicalisation et de l’extrémisme violent au Sahel, à l’occasion de la 3e Assemblée générale et du 12e atelier de travail de L’OPIS, tenus les 5 et 6 juillet 2021 à Ouagadougou.
De son côté, le quotidien national Sidwaya , titre à sa Une : « Attaques terroristes, marches de l’opposition… +Rien ne peut nous ébrancher+, Simon Compaoré, président du MPP ».
A le (journal) lire, le patron du MPP signale que l’heure n’est pas à la division mais à l’union autour du président du Faso et des Forces de défense et de sécurité pour vaincre l’hydre terroriste qui menace l’avenir de la Nation.
A l’en croire, Simon Compaoré a fustigé l’opposition politique qui s’attèle à des «luttes politiciennes » pendant que le sang des Burkinabè est versé.
«Terrorisme au Burkina : Pour le MPP, l’Opposition démontre qu’elle est le parrain », écrit à sa Une, le quotidien privé L’Express du Faso.
D’après le journal édité à Bobo Dioulasso, le président du parti, Simon Compaoré a dénoncé la récupération politicienne des marches de l’opposition et de la société civile contre l’insécurité au Burkina Faso.
Le quotidien privé renseigne à la première page : «Terrorisme au Burkina : Le CFOP appellera à de nouvelles manifestations si… ».
Les journaux burkinabè commentent aussi l’élection au niveau de la présidence de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
«Présidence de la CENI : L’Opposition récuse le chef de Sao », arbore à sa manchette, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, L’Observateur Paalga.
Le journal explique que l’élection du président de la CENI initialement prévue hier lundi 12 juillet, au ministère en charge de l’Administration territoriale a été reportée au jeudi 15 juillet prochain.
De son avis, l’un des prétendants au poste, le chef de Sao, Bonaventure Dimsongho Ouédraogo est par ailleurs récusé par l’Opposition, qui l’accuse de partialité.
Quant à L’Express du Faso, il titre : «Election à la présidence de la CENI : « L’Opposition politique contre la candidature du Sao Naaba ».
Le confrère renchérit que l’Opposition semble être d’accord avec la désignation de Bonaventure Ouédraogo, par ailleurs, Sao Naaba et probable candidat à la présidence de l’organe national en charge des élections au Burkina Faso.
Le quotidien privé Le Quotidien montre à sa Une : «Présidence de la CENI : L’Opposition récuse le Sao Naaba, l’élection reportée ».
Agence d’information du Burkina
NO/ata/ak
Extradition de François Compaoré au Burkina : Le conseil d’Etat français décide dans deux semaines
Burkina-France-Justice-Extradition
Extradition de François Compaoré au Burkina : Le conseil d’Etat français décide dans deux semaines
Ouagadougou, 13 juil. 2021 (AIB) – Les avocats de François Compaoré, petit frère de l’ancien président du Burkina Faso ont plaidé lundi à Paris, pour l’annulation de son extradition dans son pays mais le Conseil d’Etat français dispose de deux semaines pour rendre sa décision.
François Compaoré, frère cadet de l’ancien président burkinabè, Blaise Compaoré, a comparu lundi, devant le Conseil d’État français, à Paris.
Devant François Compaoré et son épouse, la parole est d’abord donnée au rapporteur public. C’est lui qui est chargé de proposer aux juges du Conseil d’État un avis, après analyse du dossier, une lecture technique sur des points juridiques.
Le rapporteur met en balance les raisons d’hésiter et les garanties données par Ouagadougou. Il invoque la confiance entre États et estime qu’il n’est pas établi que François Compaoré sera directement mis en danger s’il est extradé.
A sa suite, l’un des avocats de l’accusé, Maître François-Henri Briard interpelle l’assemblée en prenant un ton très solennel. « La vie de François Compaoré est entre vos mains. C’est une question de vie ou de mort ».
Il décrit alors le Burkina comme un pays « dévasté par l’insécurité », à l’appareil judiciaire « délabré et corrompu » et au système carcéral « désastreux ».
Il dénonce, lui, au contraire, une affaire politique et appelle le Conseil d’État à annuler le décret d’extradition et déclare. « Il y a des pays pour lesquels les garanties diplomatiques ne fonctionnent pas. Ce ne sont que des garanties de parchemin ».
À la sortie de l’audience, l’autre avocat de François Compaoré, Maître Pierre-Olivier Sur affirme que « si François Compaoré est extradé, il sera tué en cellule ».
Après cette audience, le Conseil d’État français a, au moins deux semaines, pour rendre sa décision sur l’annulation ou non du décret d’extradition de François Compaoré.
Si le décret n’est pas annulé, les avocats de François Compaoré envisagent de saisir la Cour européenne des droits de l’homme pour qu’il soit demandé au gouvernement français de suspendre l’extradition.
L’extradition de François Compaoré ou « petit président », est réclamé par la justice burkinabè qui le poursuit pour « incitation à assassinat » dans l’affaire Norbert Zongo, du nom du célèbre journaliste d’investigation assassiné en 1998.
Agence d’information du Burkina
WIS/ata/ak
Source : RFI
Photo d’Archive : BBC
Monde des affaires: Le Burkinabè Mahamadou Bonkoungou lance au Togo, une compagnie financière de 30 milliards FCFA
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Monde des affaires: Le Burkinabè Mahamadou Bonkoungou lance au Togo, une compagnie financière de 30 milliards FCFA
Ouagadougou, 13 juil. 2021 (AIB) – Le Président directeur général (PDG) des Entreprise Bonkoungou Mahamadou et fils (EBOMAF) a créé le mardi 29 juin dernier au Togo, IB Holding, d’un capital de 30 milliards FCFA, immatriculée au Registre du commerce et du crédit mobilier (RCCM).
Selon Togo First, la compagnie financière IB Holding est immatriculée au Registre du commerce et du crédit mobilier (RCCM), consignée sous forme de Société anonyme unipersonnelle (SAU).
Avec cette compagnie financière, le magnat burkinabé Mahamadou Bonkoungou, est pressenti pour la reprise de la Banque Togolaise pour le commerce et l’industrie (BTCI) et l’Union togolaise de banque (UTB).
C’est Mahamadou Bonkoungou lui-même qui présidera le Conseil d’administration (CA) de la nouvelle société financière dont le Quartier général (QG) est à Tokoin Casablanca à Lomé où est basée également EBOMAF.
Nabil Tahari, Administrateur chez IB Bank est à la tête de la société, en qualité de Directeur général, apprend-on.
En janvier 2021, Mahamadou Bonkoungou a lancé à Djibouti les activités d’IB Bank, un établissement qu’il a racheté en 2018 au Burkina Faso.
Le milliardaire burkinabè qui a fait fortune dans les secteurs de Bâtiments et de travaux publics (BTP), avec sa société EBOMAF, est présent dans plusieurs pays de la sous-région et renforce sa position à Lomé avec IB Holding.
Agence d’information du Burkina
WIS/ata/ak
Source : Agence Ecofin
Photo : Agence Ecofin
LE MONDE EN BREF DU LUNDI 12 JUILLET 2021
LE MONDE EN BREF DU LUNDI 12 JUILLET 2021
LONDRES – L’Italie a brisé le rêve de l’Angleterre de ramener la coupe européenne de football à la maison après 55 ans. Les « Azzurri » l’ont emportée aux tirs au but (1-1 a.p., 3-2 t.a.b.), s’adjugeant un deuxième titre à l’Euro, dimanche en finale à Londres.
Plus tôt, l’ambiance autour de Wembley s’était tendue avec quelques incidents et jets de projectiles, des supporters avaient réussi à s’introduire sans billet dans le stade londonien, où une scène de violence a été filmée.
La progression du variant Delta du coronavirus, extrêmement contagieux, fait craindre que les rassemblements en Angleterre et en Italie n’amplifient la dissémination du Covid-19.
LA HAVANE – Excédés par la crise économique, des milliers de Cubains ont manifesté dimanche à travers le pays, aux cris de « Liberté! » et « A bas la dictature! », le président Miguel Diaz-Canel appelant de son côté ses partisans à répliquer dans la rue.
Washington a mis en garde dimanche Cuba contre tout usage de la violence à l’encontre des manifestants.
SPACEPORT AMERICA (Etats-Unis) – Le milliardaire Richard Branson a réussi son pari: après avoir passé sa vie entière à en rêver, le Britannique a atteint l’espace dimanche à bord d’un vaisseau de l’entreprise Virgin Galactic, qu’il a fondée il y a 17 ans, et promis le début d’une « nouvelle ère spatiale ».
PORT-AU-PRINCE – La police haïtienne a annoncé dimanche soir avoir arrêté un ressortissant haïtien « qui avait des objectifs politiques » en recrutant le commando qui a assassiné le président Jovenel Moïse dans la nuit de mardi à mercredi.
AFGHANISTAN – Un système de défense capable d’intercepter roquettes et missiles a été déployé à l’aéroport de Kaboul, voie de sortie des ressortissants étrangers d’Afghanistan, nouveau signe d’inquiétude face à l’avancée inexorable des talibans, que traduit également l’évacuation par l’Inde du personnel indien d’un consulat.
CHISINAU – La présidente pro-européenne moldave Maia Sandu a promis dimanche la « fin du règne des voleurs » après la victoire de son parti aux législatives anticipées, qui lui permet de renforcer son pouvoir face à ses rivaux prorusses.
SOFIA – Les partis protestataires, emmenés par la formation du chanteur reconverti Slavi Trifonov, ont accentué leur percée aux législatives anticipées dimanche en Bulgarie, tandis que les conservateurs de l’ancien Premier ministre Boïko Borissov étaient affaiblis par des accusations de corruption.
TBILISSI – Des milliers de personnes ont manifesté dimanche en Géorgie pour demander la démission du gouvernement après la mort d’un journaliste, passé à tabac plus tôt cette semaine par des militants d’extrême droite en marge de manifestations contre la communauté LGBT+.
MADRID – Des manifestants sont à nouveau descendus dans la rue dans plusieurs villes espagnoles dimanche pour réclamer justice après le meurtre d’un jeune homosexuel, battu à mort le week-end précédent dans une attaque présumée homophobe.
JOHANNESBURG (Afrique du Sud) – Pneus brûlés, routes coupées, incendies et pillages : des violences sporadiques ont émergé ces derniers jours en Afrique du Sud, d’abord en pays zoulou puis à Johannesburg, suscitant l’inquiétude des pouvoirs publics.
KINSHASA – L’influent archevêque émérite de Kinshasa, Laurent Monsengwo Pasinya, voix critique des régimes qui se sont succédé en République démocratique du Congo, est mort dimanche près de Paris à 81 ans, après avoir longtemps joué un rôle politique de premier plan.
ROME – Le pape François -hospitalisé depuis une semaine après une opération du côlon- s’est adressé dimanche aux fidèles de son balcon du dixième étage, d’une voix un peu enrouée, « content » d’honorer son traditionnel rendez-vous dominical.
SREBRENICA (Bosnie-Herzégovine) – Les restes de dix-neuf victimes du génocide de Srebrenica, dans l’est de la Bosnie, ont été enterrés dimanche lors des célébrations du 26e anniversaire de ce massacre qui continue à diviser profondément dans le pays, un quart de siècle après la fin de la guerre.
MIAMI (Etats-Unis) – Le bilan de l’effondrement d’un immeuble le 24 juin en Floride s’est de nouveau alourdi, passant à 90 victimes, ont annoncé dimanche matin les autorités locales.
LE CAIRE – La Chambre des représentants égyptienne a approuvé dimanche un amendement qui transforme le délit de harcèlement sexuel d’une femme en crime, désormais passible d’une peine d’au moins cinq ans de prison contre un an et demi minimum jusqu’alors, selon des médias locaux.
WIMBLEDON (Royaume-Uni) – Cette année, ce que Novak veut, Djokovic le prend et rien ni personne ne peut l’en empêcher: l’Italien Matteo Berrettini a plié dimanche devant la volonté du N.1 mondial qui a remporté son sixième Wimbledon et égalé le record de 20 titres du Grand Chelem, qu’il détient désormais avec Roger Federer et Rafael Nadal.
CANNES – Depuis quarante ans, sa caméra tisse un tableau irrésistible et juste de la société. En quête d’une seconde Palme d’Or à Cannes, Nanni Moretti ajoute une nouvelle pierre à l’édifice avec « Tre Piani » dont le message résonne avec le monde post-Covid : « La vie ne se limite pas à votre appartement. Sortez! ».
WASHINGTON – Une cartouche scellée du mythique « Super Mario » pour console Nintendo 64 a été vendue dimanche pour 1,56 million de dollars, un nouveau record pour un jeu vidéo selon la maison d’enchères américaine Heritage Auctions.
(afp)
Burkina : le chef d’Etat s’engage à sécuriser les palais de justice du pays (Resp)
Burkina-Justice-Audience
Burkina : le chef d’Etat s’engage à sécuriser les palais de justice du pays (Resp)
Ouagadougou, 12 juil. 2021 (AIB) – Le président du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), Mazobé Jean Kondé a déclaré lundi que le chef de l’Etat burkinabè Roch Kaboré s’est engagé à sécuriser les palais de justice du pays.
« Le président Kaboré a pris des engagements afin d’assurer la sécurité des palais de justice plus précisément les enceintes judiciaires du pays », a indiqué le président du Conseil supérieur de la magistrature Mazobé Jean Kondé.
Il s’exprimait lundi au sortir d’une audience avec le chef de l’Etat garant de l’indépendance de la magistrature.
M. Kondé a affirmé qu’au cours de l’audience, la situation des juridictions de base dissimilées à travers le pays notamment dans les zones à fort défi sécuritaires, ont été évoquées.
Agences d’information du Burkina
MSS-OA/wis/ak
Burkina : Les adieux de la coordinatrice des Nations-Unis «avec un sentiment de devoir accompli»
Burkina-Présidence-Audience
Burkina : Les adieux de la coordinatrice des Nations-Unis «avec un sentiment de devoir accompli»
Ouagadougou, 12 juil. 2021 (AIB) – La coordinatrice du système des Nation-unis Metsi Makhetha, en fin de mandat, a fait ce lundi, ses adieux au président du Faso Rock Marc Christian Kaboré, « avec un sentiment de devoir accompli ».
« Je quitte le Burkina avec un sentiment de devoir accompli en dépit du contexte encore difficile », a indiqué la coordinatrice des Nations-Unis au Burkina Faso, Metsi Makhetha.
Madame Makhetha s’exprimait lundi au sortir d’une audience d’adieu au chef de l’Etat burkinabè après cinq années passées au Burkina Faso.
La coordinatrice s’est réjouie que « pour la première fois dans l’histoire des Nation-Unis, le Burkina Faso ait pu mobiliser au niveau international, tous les partenaires du monde pour adapter les instruments de coopération afin qu’ils soient véritablement orienter vers le contexte national burkinabè ».
Elle a affirmé que cette mobilisation a été possible à travers la Commission de consolidation de la paix.
La Commission de consolidation de la paix (CCP) est un organe consultatif intergouvernemental de l’ONU qui appuie les efforts de paix dans les pays touchés par un conflit.
Madame Makhetha a aussi relevé qu’au cours de sa mission est survenue la situation sécuritaire qui a obligé les populations de certaines localités à fuir, abandonnant tout derrière eux, créant ainsi des besoins humanitaires.
Face à cette situation les Nations-Unis sont restées solidaires auprès du peuple burkinabé, a-t-elle soutenu.
Au cours de son mandat, la coordinatrice a spécifié que les Nations-Unis sont intervenus dans des villes telles que Dori, Fada N’Gourma, Kaya, Ouahigouya et Bobo-Dioulasso.
Agence d’information du Burkina
SJK/wis
Photo : présidence du Faso
Le président du Conseil régional de l’épargne publique fait ses adieux à Roch Kaboré
Burkina-Présidence-Audience
Le président du Conseil régional de l’épargne publique fait ses adieux à Roch Kaboré
Ouagadougou, 12 juil. 2021 (AIB) – Le président du Conseil régional de l’épargne publique et des marchés financiers (CREPMF) Mamadou Ndiaye, en fin de mission au Burkina, est allé lundi, faire ses adieux au président du Faso et lui présenter le bilan de son mandat.
« Nous sommes venus dire au revoir au président du Faso, et lui faire le point de la mission qui nous était assignée au niveau de cette institution », a déclaré le président du Conseil régional de l’épargne publique et des marchés financiers (CREPMF), Mamadou Ndiaye.
Le Conseil régional de l’épargne publique et des marchés financiers est un organe de l’Union monétaire ouest Africaine (UMOA). Son siège est à Abidjan, en Côte d’Ivoire.
Il est chargé d’une mission générale de protection de l’épargne investie en valeurs mobilières et en tout autre placement donnant lieu à une procédure d’appel public à l’épargne dans l’ensemble des Etats membres de l’Union.
M. Ndiaye qui s’exprimait à sa sortie d’audience avec le chef de l’Etat burkinabè, par ailleurs, président de la conférence des chefs d’état et de gouvernement de l’UMOA, a aussi fait le bilan des activités de son mandat.
Selon M. Ndiaye, l’entretien a tourné autour de différentes réformes engagées, la revue des avancées ainsi que les perspectives de l’organe et la situation du marché.
«Le président s’est beaucoup félicité des évolutions qui ont été notées et également de la contribution du marché au financement des économies», a-t-il indiqué.
Il a aussi relevé qu’au niveau de la mobilisation des ressources au profit des économies, des records ont été notés en 2019 avec plus de 1 600 milliards de F CFA et en 2020 avec plus de 2 000 milliards de F CFA.
Pour lui, cela a permis d’avoir des taux d’intérêts satisfaisants et des maturités plus longues qui permettent d’accompagner le financement dans nos Etats.
M. Ndiaye a ajouté que le président du Faso s’est félicité de l’appui que les partenaires techniques et financiers ont apporté aux réformes du CREPMF.
« Nous pensons que le marché financier régional augure une nouvelle ère qui va permettre avec ses nouvelles dispositions règlementaires, d’apporter une contribution plus significative à côté des ressources budgétaires », a-t-il conclu.
En rappel, le CREPMF a été créé le 3 juillet 1996 par décision du Conseil des ministres de l’UMOA, dans le cadre de la mise en place du marché financier régional dont il assure la tutelle.
Agence d’information du Burkina
HB/wis/ak
Photo : présidence du Faso
Burkina : Le parti au pouvoir ne décolère pas contre l’opposition politique après des marches
Burkina- Politique-Terrorisme-Lutte-Polémique
Burkina : Le parti au pouvoir ne décolère pas contre l’opposition politique après des marches
Ouagadougou, 12 juil. 2021, (AIB)- Le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, parti au pouvoir) a une fois de plus condamné, l’organisation les 3 et 4 juillet de marches contre le terrorisme par l’opposition politique, en y dénonçant une récupération politique et une division des Burkinabè face à un ennemi commun.
«Le MPP s’indigne et dénonce les raisons malhonnêtes avancées par le Chef de file de l’opposition pour diviser notre peuple au moment où il a le plus besoin de la cohésion et de l’unité autour du Président du Faso et des FDS », a déclaré le président du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), Simon Compaoré.
Pour lui, l’évolution du discours au cours des marches de l’opposition politique des 3 et 4 juillet 2021, en soutien aux Forces de défense et de sécurité (FDS) dans la lutte contre le terrorisme, a fini par convaincre son parti et le peuple burkinabè, d’une tentative d’utilisation ou de récupération de l’opposition «des actes terroristes pour des objectifs purement politiciens ».
M. Compaoré s’exprimait lundi à Ouagadougou, à l’occasion d’une conférence de presse sur la situation nationale.
A en croire le patron du MPP, la lutte contre le terrorisme est une bataille «collective» qui se gagne dans la durée et il est inadmissible, selon lui, «d’exploiter l’émotion suscitée par les actes terroristes pour motiver des marches ou provoquer des crises politiques ».
Simon Compaoré faisait allusion, aux marches de l’opposition initiées les 4 et 5 juillet dernier sur toute l’étendue du territoire national, malgré l’appel du président du Faso Roch Kaboré, dans son message, à la nation le 27 juin 2021, à surseoir aux marches et meetings projetés» contre l’insécurité au Burkina Faso.
Quelques jours avant la marche, M. Compaoré avait assuré que ces marches avaient des visées putschistes évidentes.
Dans la nuit du Vendredi 4 au samedi 5 juin dernier, plus de 130 personnes ont été tuées dans une attaque terroriste à Solhan dans la région du Sahel et le 21 juin, 11 policiers ont été tués dans une embuscade à Balsalogo dans la région du Centre -Nord.
Ces incidents ont suscité des manifestations dans certaines localité du pays dont Dori (Sahel) et Titao (Centre-nord) où des populations ont manifesté leur mécontentement, réclamant plus de sécurité, face à l’hydre terroriste.
Le président du MPP a, par ailleurs, appelé l’ensemble des forces vives du pays, à s’unir afin de faire échec au terrorisme qui constitue une menace pour la paix, la cohésion sociale, le vivre-ensemble et l’existence de l’Etat.
« Le sens des responsabilités doit habiter tout un chacun et nous devons nous surpasser et dépasser les clivages, les différences et nos divergences pour sublimer les sentiments de patriotisme », a-t-il recommandé.
A cet effet, Simon Compaoré a soutenu que la lutte contre les «forces du mal » au Burkina Faso doit être l’affaire des Burkinabè sous la direction du gouvernement.
Et d’ajouter que «les Burkinabè doivent savoir s’assumer et prendre leur part de responsabilité dans cette opération anti-terroriste».
Il a aussi rendu hommage aux gendarmes, aux policiers, aux Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) qui abattent un travail « colossal » pour la défense et la sécurisation du pays, au péril quotidien de leurs vies.
Depuis 2016 le Burkina Faso fait face à des attaques terroristes avec près d’un millier de morts, un million 200 mille personnes déplacées ainsi que de nombreux dégâts matériels.
Agence d’information du Burkina
NO/ata/ak
Burkina: Le ministre de la Santé interpelle les agents absentéistes dans les hôpitaux
Burkina- Santé-Visite
Burkina: Le ministre de la Santé interpelle les agents absentéistes dans les hôpitaux
Ouagadougou, 12 juil. 2021 (AIB) – Le ministre de la Santé, Charlemagne Ouédraogo, à l’issue d’une visite inopinée, le weekend écoulé, dans certains centres sanitaires de la région du Centre-ouest, a interpellé « les absentéistes à respecter leurs obligations en étant présent (à leurs postes) pour la population ».
Dans son message publié sur sa page Facebook dimanche, le ministre Ouédraogo renseigne qu’il était au Centre hospitalier régional (CHR) de Koudougou et au Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de Réo.
« J’interpelle les absentéistes à respecter leurs obligations en étant présent pour la population car on ne peut pas bâtir un système de santé résilient si de tels manquements sont constatés », a écrit le Pr Charlemagne Ouédraogo.
Au cours de sa visite inopinée, au CHR de Koudougou le ministre dit avoir fait un «constat (…) désolant car, il n’y avait ni médecin aux urgences, ni à la maternité, ni à la pédiatrie et ni à l’imagerie».
Selon lui, les seuls corps présents étaient les infirmiers et les sages-femmes et par conséquent, il les a félicités pour leur dévouement.
Au CMA de Réo, le ministre Ouédraogo s’est également indigné de constater que l’équipe de permanence au Bloc opératoire et les médecins de la consultation étaient absents.
Il indique avoir trouvé sur place, des sages-femmes à la maternité, des infirmières à la consultation de médecine et des garçons et filles de salle et a pris les noms des absents.
Par conséquent, le ministre de la Santé dit avoir « instruit chaque responsable à prendre des mesures pour faire respecter les obligations et devoirs de chacun comme le stipule la loi sur la Fonction publique hospitalière ».
Agence d’information du Burkina
MSS-OA/wis/ak
Photo : aOuaga.com
Faits divers et sécurité en couverture des quotidiens burkinabè
Burkina-Presse-Revue
Faits divers et sécurité en couverture des quotidiens burkinabè
Ouagadougou, 12 juil. 2021 (AIB)- Les journaux burkinabè lus par l’AIB ce lundi, font écho de la rencontre du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, vendredi et samedi, avec les Forces armées nationales, sans oublier des faits divers.
«Centre-Est : Un enfant de 5 ans décapité par un jeune de 17 ans », affiche à sa Une, le quotidien privé Le Pays.
Le journal rapporte à travers sa rubrique «Ombres et lumières» que le 7 juillet dernier, un homme de 17 ans du nom Marane Abasse a tranché la tête, d’un enfant de 5 ans dans le village de Garanga dans la région du Centre-Est.
De son avis, le corps de l’enfant a été remis à sa famille, pour inhumation sur instruction du procureur du Tribunal de grande instance de Tenkodogo, après les constations d’usage.
Le quotidien privé signale que le présumé auteur qui a échappé au lynchage à mort, se retrouve au centre de santé pour des soins, avant d’être placé en garde-à-vue au commissariat de police.
Dans la même veine, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, L’Observateur Paalga arbore, à sa manchette : «Nouna : « Une rixe entre des amis tourne au drame».
Selon lui, le dimanche 4 juillet 2021 à Kombara, une localité située à une vingtaine de kilomètres de Nouna dans la province de la Kossi, un jeune d’environ 25 ans du nom de Yacouba Maboudou a trouvé la mort à la suite d’un accrochage avec un ami.
Le quotidien privé explique que M.Maboudou qui aurait reçu un coup de pilon à la tête puis transporté au Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) du village et transféré par la suite à Bobo-Dioulasso n’a pas survécu à sa blessure.
Pour sa part, le quotidien national Sidwaya revient sur «la mort des animaux au bord du fleuve Mouhoun » en indiquant que «le gouvernement rassure les riverains ».
A le lire (journal), le ministre des Ressources animales et halieutiques, Dr Modeste Yerbanga et son collègue en charge des mines, Aimé Zongo se sont rendus, le vendredi 9 juillet 2021, dans les communes de Siby et Poura dans la province des Balé pour constater les dégâts causés par l’intoxication des eaux.
Pour le journal public, le gouvernement est allé constater les dommages causés au niveau du fleuve et dit prendre des mesures pour faire face à la situation.
Quant au journal prive Le Quotidien, il laisse lire, à sa première page : «Axe Bobo-Orodara : 1 mort dans une attaque à main armée » et «Banfora : 10 filles excisées dont 2 dans un état grave».
La presse burkinabè commente également la rencontre du chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré avec les Forces armées nationales.
A ce sujet, le quotidien privé Aujourd’hui au Faso titre à sa Une : «Défense nationale : Roch Kaboré face à ses hommes ».
De son côté, Sidwaya mentionne : «Lutte contre le terrorisme : Le président du Faso à l’écoute des personnels des armées ».
A l’en croire, le président du Faso, Roch Kaboré a échangé le vendredi 9 et le samedi 10 juillet 2021 à Ouagadougou, avec les différentes composantes des Forces armées nationales sur la situation sécuritaire au Burkina.
Les quotidiens privés L’Observateur Paalga et Le Pays publient respectivement sur leur première page : « Président du Faso /Armé nationale : Roch à l’écoute de la Grande Muette » et «Lutte contre le terrorisme au Burkina : Roch Kaboré échange avec la hiérarchie militaire et les soldats du rang ».
Pour sa part, L’Express du Faso, s’exclame : «Situation sécuritaire : Maintenant, allons au front à l’assaut des terroristes ».
D’après le quotidien édité à Bobo-Dioulasso, il est temps pour que les Burkinabè aillent au combat pour lutter contre «les forces du mal » qui menacent l’intégrité territoriale du pays.
Agence d’information du Burkina
NO/ata/ak
L’OCI met en garde contre l’infiltration de l’islamophobie dans les jeux vidéo
L’OCI met en garde contre l’infiltration de l’islamophobie dans les jeux vidéo
Ouagadougou, 12 juillet 2021(AIB)-Le Centre Sawt Al-Hikma de l’Organisation de la coopération islamique a condamné les abus récemment observés contre l’islam et ses caractères sacrés et la diffusion de la violence et de la haine contre les musulmans à travers plusieurs jeux numériques qui se sont répandus et ont atteint une grande popularité dans le monde entier.
Le centre a déclaré qu’il avait suivi avec attention ce qui avait été soulevé au cours des dernières semaines au sujet d’un jeu numérique qui met en scène la démolition de la sainte Kaaba, notant que cet abus s’inscrit dans une vague d’abus similaires dans d’autres jeux, révélant à quel point le phénomène de l’islamophobie s’est infiltré sur le marché des jeux électroniques, estimé à des centaines de milliards.
« Sawt Al-Hikma » a ajouté que l’abus délibéré des lieux saints islamiques par les développeurs de ces jeux, dans le but d’atteindre la popularité et de promouvoir leurs produits en « suscitant la controverse », est une provocation injustifiée à l’encontre des sentiments des musulmans du monde entier qui refusent les abus ou les insultes au caractère sacré de la religion de quelque manière que ce soit.
Le centre a estimé que la poursuite de cette approche -les exactions à l’encontre des musulmans- attise les sentiments de haine et contredit les nombreuses tentatives soutenues par les États et les organisations pour promouvoir le dialogue et la coexistence.
Le Centre Sawt Al-Hikma a appelé à prendre les mesures nécessaires pour mettre en place des lois internationales strictes afin de contrôler ce marché, et arrêter l’accroissement constant du nombre de jeux violents et insultants, avec la nécessité d’adopter une charte et une législation interdisant tout jeu insultant les religions, leurs symboles, ou tout ce qui a trait au caractère sacré de la religion.
En rappel, le Centre Islamique d ‘Al-Azhar pour les fatwas en Égypte a aussi condamné en fin juin, les jeux vidéos ‘’Fortnite’’ qui inclue la destruction de la Kaaba.
Une mise à jour du jeu ‘’Epic Games’’ oblige également les joueurs à entrer dans la Grande Mosquée de La Mecque et à tuer des fidèles, puis à démolir la Kaaba pour prendre des armes de l’intérieur, après avoir frappé ses murs avec une hache.
Agence d’information du Burkina
Source : Centre Sawt Al-Hikma
LE MONDE EN BREF DU LUNDI 12 JUILLET 2021
LE MONDE EN BREF DU LUNDI 12 JUILLET 2021
LONDRES – L’Italie a brisé le rêve de l’Angleterre de ramener la coupe européenne de football à la maison après 55 ans. Les « Azzurri » l’ont emportée aux tirs au but (1-1 a.p., 3-2 t.a.b.), s’adjugeant un deuxième titre à l’Euro, dimanche en finale à Londres.
Plus tôt, l’ambiance autour de Wembley s’était tendue avec quelques incidents et jets de projectiles, des supporters avaient réussi à s’introduire sans billet dans le stade londonien, où une scène de violence a été filmée.
La progression du variant Delta du coronavirus, extrêmement contagieux, fait craindre que les rassemblements en Angleterre et en Italie n’amplifient la dissémination du Covid-19.
LA HAVANE – Excédés par la crise économique, des milliers de Cubains ont manifesté dimanche à travers le pays, aux cris de « Liberté! » et « A bas la dictature! », le président Miguel Diaz-Canel appelant de son côté ses partisans à répliquer dans la rue.
Washington a mis en garde dimanche Cuba contre tout usage de la violence à l’encontre des manifestants.
SPACEPORT AMERICA (Etats-Unis) – Le milliardaire Richard Branson a réussi son pari: après avoir passé sa vie entière à en rêver, le Britannique a atteint l’espace dimanche à bord d’un vaisseau de l’entreprise Virgin Galactic, qu’il a fondée il y a 17 ans, et promis le début d’une « nouvelle ère spatiale ».
PORT-AU-PRINCE – La police haïtienne a annoncé dimanche soir avoir arrêté un ressortissant haïtien « qui avait des objectifs politiques » en recrutant le commando qui a assassiné le président Jovenel Moïse dans la nuit de mardi à mercredi.
AFGHANISTAN – Un système de défense capable d’intercepter roquettes et missiles a été déployé à l’aéroport de Kaboul, voie de sortie des ressortissants étrangers d’Afghanistan, nouveau signe d’inquiétude face à l’avancée inexorable des talibans, que traduit également l’évacuation par l’Inde du personnel indien d’un consulat.
CHISINAU – La présidente pro-européenne moldave Maia Sandu a promis dimanche la « fin du règne des voleurs » après la victoire de son parti aux législatives anticipées, qui lui permet de renforcer son pouvoir face à ses rivaux prorusses.
SOFIA – Les partis protestataires, emmenés par la formation du chanteur reconverti Slavi Trifonov, ont accentué leur percée aux législatives anticipées dimanche en Bulgarie, tandis que les conservateurs de l’ancien Premier ministre Boïko Borissov étaient affaiblis par des accusations de corruption.
TBILISSI – Des milliers de personnes ont manifesté dimanche en Géorgie pour demander la démission du gouvernement après la mort d’un journaliste, passé à tabac plus tôt cette semaine par des militants d’extrême droite en marge de manifestations contre la communauté LGBT+.
MADRID – Des manifestants sont à nouveau descendus dans la rue dans plusieurs villes espagnoles dimanche pour réclamer justice après le meurtre d’un jeune homosexuel, battu à mort le week-end précédent dans une attaque présumée homophobe.
JOHANNESBURG (Afrique du Sud) – Pneus brûlés, routes coupées, incendies et pillages : des violences sporadiques ont émergé ces derniers jours en Afrique du Sud, d’abord en pays zoulou puis à Johannesburg, suscitant l’inquiétude des pouvoirs publics.
KINSHASA – L’influent archevêque émérite de Kinshasa, Laurent Monsengwo Pasinya, voix critique des régimes qui se sont succédé en République démocratique du Congo, est mort dimanche près de Paris à 81 ans, après avoir longtemps joué un rôle politique de premier plan.
ROME – Le pape François -hospitalisé depuis une semaine après une opération du côlon- s’est adressé dimanche aux fidèles de son balcon du dixième étage, d’une voix un peu enrouée, « content » d’honorer son traditionnel rendez-vous dominical.
SREBRENICA (Bosnie-Herzégovine) – Les restes de dix-neuf victimes du génocide de Srebrenica, dans l’est de la Bosnie, ont été enterrés dimanche lors des célébrations du 26e anniversaire de ce massacre qui continue à diviser profondément dans le pays, un quart de siècle après la fin de la guerre.
MIAMI (Etats-Unis) – Le bilan de l’effondrement d’un immeuble le 24 juin en Floride s’est de nouveau alourdi, passant à 90 victimes, ont annoncé dimanche matin les autorités locales.
LE CAIRE – La Chambre des représentants égyptienne a approuvé dimanche un amendement qui transforme le délit de harcèlement sexuel d’une femme en crime, désormais passible d’une peine d’au moins cinq ans de prison contre un an et demi minimum jusqu’alors, selon des médias locaux.
WIMBLEDON (Royaume-Uni) – Cette année, ce que Novak veut, Djokovic le prend et rien ni personne ne peut l’en empêcher: l’Italien Matteo Berrettini a plié dimanche devant la volonté du N.1 mondial qui a remporté son sixième Wimbledon et égalé le record de 20 titres du Grand Chelem, qu’il détient désormais avec Roger Federer et Rafael Nadal.
CANNES – Depuis quarante ans, sa caméra tisse un tableau irrésistible et juste de la société. En quête d’une seconde Palme d’Or à Cannes, Nanni Moretti ajoute une nouvelle pierre à l’édifice avec « Tre Piani » dont le message résonne avec le monde post-Covid : « La vie ne se limite pas à votre appartement. Sortez! ».
WASHINGTON – Une cartouche scellée du mythique « Super Mario » pour console Nintendo 64 a été vendue dimanche pour 1,56 million de dollars, un nouveau record pour un jeu vidéo selon la maison d’enchères américaine Heritage Auctions.
(afp)
Burkina/Divulgation coût du véhicule du ministre de Culture : un citoyen dénonce une «main malveillante»
Burkina-Culture-Véhicule-Budget-Achat-Révélation-
Burkina/Divulgation coût du véhicule du ministre de Culture : un citoyen dénonce une «main malveillante»
Ouagadougou, 10 juil. 2021 (AIB) – Dans l’affaire du véhicule de 96 millions FCFA de la ministre en charge de la Culture, un citoyen dénonce, dans un écrit, parvenu à l’AIB, une « main malveillante » qui aurait divulgué la lettre de la ministre déléguée au budget.
L’auteur de l’écrit Seydou Boundaoné, producteur et réalisateur fait référence à une lettre de la ministre déléguée au budget adressée à la ministre en charge de la Culture qui s’est retrouvée sur les réseaux sociaux.
La lettre datée du 29 avril dernier, informe la ministre de la Culture de la mise à sa disposition d’« un appui exceptionnel de 96 millions FCFA en vue de l’acquisition du véhicule » qu’elle a demandé.
Pour Seydou Boundaoné, la divulgation de la lettre est « une preuve matérielle irréfutable qui montre la responsabilité d’un agent public indélicat ».
«Où peut bien se cacher cette main malveillante ? » s’est-il questionné avant d’énumérer des pistes « au ministère de l’Economie, des finances et du développement (MINEFID) ou encore au ministère en charge de la Culture ? ».
« Cette main agirait-elle pour son propre compte, pour satisfaire une soif de nuisance ou serait-elle au service de politiques, tapis dans l’ombre ? », a-t-il poursuivi, sa série de questionnement.
L’information sur l’achat du véhicule a été révélée par le journal le Reporter dans sa dernière parution du 1er au 15 juillet 2021 sous le titre « ministère de la culture : une voiture de 96 millions FCFA pour la ministre Elise Thiombiano ».
Dans une précédente parution datée du 15 au 31 mars 2021, le journal évoquait un autre sujet sous le titre « ministère de la culture, des arts et du Tourisme : la ministre Elyse Thiombiano et les véhicules 4×4 ».
Faisant un rapprochement entre les deux papiers signés par le même journaliste Aimé Kobo Nabaloum, Seydou Boundaoné estime que cela ressemble à « un acharnement de l’intéressé contre la ministre ».
«Il ne peut en être autrement, car lui qui est censé apporter lumière au public, soulève des questions sans chercher à apporter des réponses », argumente Boundaoné.
Le producteur-réalisateur considère qu’« une enquête sérieuse peut imposer un an, voire plus », aussi, il « ne comprend pas que le journaliste s’empresse de publier son article ».
Pour lui, « Il y a une volonté manifeste de nuire » et cela « en faveur de qui et dans quel intérêt ? Qui dans les deux ministères serait proche dudit journaliste ? », demande-t-il de nouveau.
Seydou Boundaoné poursuit son analyse par une critique de « la fonction publique burkinabè » qui selon lui « est malade (…) agonise et pue, depuis quelques années ».
Il en veut pour preuve que « les acteurs sont incapables de garder le moindre secret professionnel. Ils piétinent l’éthique professionnelle et la déontologie. Plus grave, ils ont perdu le sens de l’obligation de réserve ».
« On peut comprendre, quand il s’agit d’agents, mais cela est d’autant plus intolérable quand on parle de responsables qui ont été nommés en conseils des ministres » relève-t-il.
Il précise que « c’est ici que l’Etat est attendu » à savoir « comment gère-t-il les délateurs ? Comment faire pour ne plus que d’éventuels cas n’arrivent dans la fonction publique ? »
Seydou Boundaoné trouve qu’« au-delà du montant (du véhicule) qui peut légitimement offusquer le citoyen lambda, il serait bien de s’interroger sur la moralité et la psychologie des agents de l’administration publique ».
Depuis la révélation du coût du véhicule et la divulgation de la lettre de la ministre déléguée au budget adressée à sa collègue de la Culture, les réactions se succèdent sur les réseaux sociaux.
Dans un de ces nombreux postes sur le sujet sur Facebook, Rasmané Zinaba écrit « 96 millions pour la nouvelle voiture de la ministre de la culture ! Le vol et le pillage continuent au pays du mouta mouta Land ».
Selon lui, « dans un pays où on demande de serrer la ceinture c’est une dépense outrancière de gens qui ne se soucient pas de la misère ambiante ».
Pour le directeur général de la Télévision privé Burkina Info, Ismaël Ouédraogo, « 96 millions pour un véhicule de ministre, (c’est) inadmissible dans un pays sous perfusion et en guerre ».
« Aucune explication ne peut justifier que le Burkina qui pleure tous les jours de manque de moyens, puisse valider une telle dépense au sommet de l’état », soutient-il.
Sur le sujet, l’activiste Maix Somé écrit sur sa page Facebook, que « 96 000 000 FCFA, c’est tout de même 146 351€… (et poursuit que) même en France, peu de gens mettent autant de fric dans une voiture !!! ».
Il croit que « forcément, cela ne pouvait que susciter la polémique ! » et indexe « la communication gouvernementale (qui selon lui) jette une fois de plus de l’huile sur le feu ».
Réagissant sur le sujet au sortir du Conseil des ministres du mercredi dernier, le ministre de la Communication Ousséni Tamboura a affirmé que l’achat du véhicule « est une pratique légale » en précisant qu’il n’est « pas bien placé pour juger de l’aspect moral ».
Concernant la lettre de la ministre déléguée au budget sur les réseaux sociaux, Ousséni Tamboura a appelé à « la responsabilité de tous ».
« Un document administratif qui se balade comme cela, cela pose des problèmes. Il faut nous même, nous abstenir de mettre (les documents publics comme privés) sur la place publique », a conseillé le ministre Tamboura.
Agence d’information du Burkina
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