Burkina-Presse-Revue

Burkina : Les quotidiens préoccupés par la question sécuritaire  

Ouagadougou, 31 déc. 2021 (AIB)- Les journaux burkinabè de ce vendredi, dans leur édition de fin d’année, font un recul pour évoquer les grands sujets ayant marqué 2021 qui s’achève, avec un accent sur la question sécuritaire.

« Il était une fois SOLHAN ! », s’exclame L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso qui écrit que « si on devait ne retenir que deux évènements tragiques majeurs dans notre pays, courant 2021, ce serait les massacre d’Inatan et de Solhan ».

Le même journal arbore à sa Une des images de Personnes déplacées internes (PDI), titrant : « De l’urgence à reconquérir les territoires occupés ».

En outre, L’Observateur Paalga publie sur deux pages, « Les images chocs » de l’année 2021 et mentionne que « Hugues Fabrice Zango (athlète, triple sauteur) n’a pas eu d’égal  ».

De son côté, Le Pays, autre quotidien privé, dans sa Lettre de l’éditeur, se pose la question : « Peut-on croire à un avant et à un après-Inata ? ».

Pour l’éditorialiste, « l’exécutif burkinabè devrait également résoudre l’épineuse équation du chômage des jeunes à travers des politiques innovantes et hardies, d’autant que, rendus très vulnérables, beaucoup de ces jeunes désœuvrés  cèdent facilement aux sirènes maléfiques des groupes armés terroristes ».

Pendant ce temps, le quotidien national Sidwaya, sous le titre : « Rétro 2021 : Entre désespoir et espoir »,   rappelle que « les Burkinabè retiendront (de l’année 2021) trois faits majeurs qui leur sont collés et qui sont les déterminants de leur vivre ensemble ».

L’auteur de l’écrit estime que « dans les faits,  le triptyque Réconciliation-Santé-Sécurité est devenu une activité prégnante et présente qui les (Burkinabè) unit sur des pans, ou les éloigne dans d’autres ».

Pour sa part, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, se projette en affichant : « Bonne et heureuse année 2022, quand même !».

A en croire le confrère, si les vœux de santé, de prospérité, de bonheur, de progrès de solidarité, de fraternité de concorde (…) à l’occasion de chaque nouvelle année pouvait changer notre quotidien, les Burkinabè ne seraient plus en train de se plaindre, d’insécurité, de chômage, de Coronavirus, de paludisme, de méningite, d’incivisme… »

La lettre de l’éditeur de Aujourd’hui au Faso, quotidien privé, est intitulée « 2021, annus horribilis, 2022, l’espoir et la victoire sont les options ».

Le confrère mentionne que « 2022 ne peut être que celle de tous les espoirs », avant d’ajouter qu’« il est temps d’espérer autre chose que ces interminables malheurs, il est temps que les Burkinabè qui ont fui leurs régions y retournent ».

L’éditorialiste de Aujourd’hui au Faso pense qu’« il est temps que l’encerclement du Burkina prenne fin », martelant que « la victoire sur les ennemis du Burkina est la seule voie qui mérite d’être empruntée ».

Agence d’information du Burkina

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