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Burkina : des Universitaires invités à rédiger des projets « innovants » pour la croissance du pays

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Burkina : des Universitaires invités à rédiger des projets « innovants » pour la croissance du pays

Ouagadougou, 27 mai 2024 (AIB) – Le directeur du Laboratoire d’énergies thermiques renouvelables (LETRE), Pr Sié Kam, a invité lundi à Ouagadougou, des Universitaires à proposer des projets innovants et de hautes factures, pouvant aider à la croissance du pays, dans la recherche des financements, a constaté l’AIB sur place.

«Il faut que tous les membres du laboratoire sachent rédiger des projets de recherche scientifique mais également proposer des projets innovants qui peuvent aider à la croissance de notre pays», a signifié le directeur du Laboratoire d’énergies thermiques renouvelables (LETRE), Pr Sié Kam.

Pr Kam, s’exprimait lundi à l’Université Joseph KI-Zerbo de Ouagadougou à l’occasion d’une session de formation sur la rédaction de projet au profit des membres dudit laboratoire.

Pour lui, cette formation vise à permettre à la jeunesse, aux membres du laboratoire non seulement de réussir à élaborer des projets mais également à chercher les financements pour réaliser ces projets.
«La recherche de financement passe par la rédaction de projet de haute facture», a-t-il insisté.
De son avis, il faut être complétif avec les meilleurs projets pour prétendre aux financements.

Il a insisté sur la nécessité d’orienter les ressources « rares» vers des projets qui tiennent compte des besoins réels du pays en mettant «sur le marché un produit fini».
« Savoir initier des travaux de recherches pour obtenir des résultats probants », doit être « la finalité de nos travaux », a-t-il ajouté.

« Donc, savoir écrire des projets pour traquer des financements c’est une chose, mais savoir proposer des activités de recherche scientifique pouvant permettre au pays d’avancer c’en est une autre », a fait savoir le premier responsable du Laboratoire d’énergies thermiques renouvelables (LETRE).

« La recherche coûte chère », a relevé le directeur adjoint de l’école doctorale, Pr Bale Bayala.
Pour Pr Bayala, le seul moyen d’être financé, «c’est de s’outiller dans la recherche du financement».

Pour lui, la rédaction de projet est de ce fait essentielle pour les jeunes docteurs, les assistants et les doctorants.
« C’est extrêmement important parce qu’une recherche qui n’est pas financée, ne permet pas d’obtenir des résultats finis », a-t-il conclu.
La présente formation est assurée par le Pr Imaël Henri Nestor Bassolé.
Agence d’information du Burkina
DNK/NO

Balé : Des KO et des jets d’éponges au gala de boxe de Boromo

Balé : Des KO et des jets d’éponges au gala de boxe de Boromo

Boromo, (AIB) – Le boxing club de Boromo, du district de boxe des Balé, a organisé un gala le samedi 18 mai 2024 à Boromo. Six clubs ont participé à l’évènement avec quatorze boxeurs. Le public a eu droit à sept combats de différentes catégories, en présence des autorités administratives.

La boxe était à l’honneur le week-end dernier à Boromo. Cinq clubs de boxe, venus de Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Périgouan dans le sud-ouest et de Ouri dans la province des Balé, ont participé au gala organisé par le boxing club de Boromo au Centre de Lecture et d’Animation Culturelle (CELPAC). Pour la première fois de son histoire, le public de Boromo a pu suivre des combats de boxe sur un ring professionnel.

Les boxeurs étaient des niveaux novice, mouche et senior et de catégories coq, léger, super léger et welter. Certains participants en étaient à leur premier combat sur un ring. Ces derniers ont subi les exigences du métier et la réalité du ring.
Ces jeunes amoureux du noble art ont disputé des combats de trois rounds de trois minutes. Les jeunes boxeurs ne se sont pas faits de cadeaux devant un public fortement mobilisé pour ce rendez-vous rare dans la province des Balé.
Le gala a permis ainsi aux jeunes talents de se mesurer et de vivre leur passion. Les résultats des combats, livrés par des juges arbitres de la Fédération Burkinabé de Boxe, étaient un KO, deux jets d’éponge et quatre victoires aux points. Chaque boxeur a reçu une médaille et une enveloppe.

Le plus grand combat du gala a opposé, dans la catégorie super léger, Séré Moussa du boxing club de Bobo-Dioulasso à Aka Maurice de l’athletic club de Ouri, vice-champion du dernier championnat national.
Les deux adversaires ont offert un véritable spectacle par la qualité du combat dès le premier round. Dans le second round, encore plus surchauffé, Aka Maurice, à la suite de deux crochets droits successifs, a envoyé son challenger à terre. Son exploit a fait exploser de joie le public. Selon le juge arbitre Batié Bazié, le niveau des combats est acceptable. En tant que précurseur du noble art dans la province, M. Bazié a reconnu que ce sport de combattant a de beaux jours devant lui grâce à l’adhésion de nombreux jeunes et aux bons résultats aux championnats nationaux chaque année.

Le président du boxing club de Boromo, Adama Konaté, a affirmé que l’objectif du gala est de porter une visibilité autour des clubs de Boromo et de Ouri, mais surtout de promouvoir la boxe, offrir des préparations aux boxeurs en vue du championnat national de boxe.
Le comité d’organisation s’est dit satisfait face à la mobilisation du public et à la participation des clubs de plusieurs horizons. Malgré les difficultés financières, l’événement a pu se tenir avec succès grâce à l’accompagnement de bonnes volontés et au co-parrainage de Narcisse Tuina et Zakaria Guira, tous deux natifs de la province.

Pour aller plus loin, le président du district de boxe des Balé, Germain Gnoumou, a lancé un appel à tous les sponsors et partenaires qui peuvent soutenir le district en matériel professionnel de boxe afin de faire de Boromo une ville de la boxe. Ce fut également l’occasion pour le district de décerner des attestations de reconnaissance à des personnes qui soutiennent le district.

En rappel, le boxing club de Boromo et l’athletic club de Ouri ont été créés respectivement en 2021 et 2017. Ces clubs ont participé aux derniers championnats nationaux de boxe avec des résultats de champion dans les catégories mouche pour King Boris et mi-lourd pour Lougué Bakary, et vice-champion dans la catégorie super léger.

Obkiri MIEN
AIB-Balé

Lutte contre le terrorisme, aide humanitaire et formation sont les priorités du nouvel ambassadeur de Russie au Burkina

Lutte contre le terrorisme, aide humanitaire et formation sont les priorités du nouvel ambassadeur de Russie au Burkina

Ouagadougou, 28 mai 2024(AIB)-Le nouvel ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la Fédération de Russie auprès du Burkina Faso avec résidence à Ouagadougou, Igor Martynov , compte travailler dans la lutte contre le terrorisme, l’aide humanitaire et la formation des étudiants et des cadres de l’administration burkinabè, a appris l’AIB mardi.
«Ma mission va refléter ce qui apparaît sur les armoiries du Burkina Faso, à savoir l’Unité, le Progrès et la Justice », a indiqué le nouvel ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la Fédération de Russie auprès du Burkina Faso Igor Martynov.
Il compte travailler dans plusieurs domaines de coopération tels que la lutte contre le terrorisme, l’aide humanitaire, la formation des étudiants et des cadres de l’Administration burkinabè, la promotion des investissements etc.
Le diplomate s’exprimait mardi à Ouagadougou, après la remise des Copies figurées de ses Lettres de créance au chef de la diplomatie burkinabè Karamoko Jean Marie Traoré.
Igor Martynov a dit toute sa disposition et son engagement, à œuvrer pour le rayonnement de la coopération entre la Fédération de Russie et le Burkina Faso.
Le ministre Karamoko Jean Marie Traoré a affiché sa disposition à travailler en étroite collaboration avec l’ambassade de la Fédération de Russie pour renforcer l’axe Ouagadougou-Moscou.

Selon lui l’arrivée prochaine du chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, au Burkina Faso, est une autre caution significative, à la coopération bilatérale entre les deux pays.
Agence d’information du Burkina
Source : DCRP/MAECR-BE

Boromo : La situation épidémiologique marquée par la rougeole et le paludisme

Boromo : La situation épidémiologique marquée par la rougeole et le paludisme

Boromo, le 23 mai 2023 (AIB)-Le haut-commissaire de la province des Balé, Ibrahim Boly, a présidé la première session ordinaire de l’année 2024 du comité provincial de gestion des épidémies du district sanitaire de Boromo le jeudi 18 mai 2024.

Les participants ont suivi une présentation de la situation épidémiologique et le bilan de la campagne de rougeole-rubéole tenue du 26 février au 03 mars 2024.

La rougeole et le paludisme sont les maladies qui ont marqué la situation épidémiologique de la province des Balé depuis le début de l’année, selon le service de l’information sanitaire et de la surveillance épidémiologique (SISSE) du district sanitaire de Boromo.

Les statistiques sur ces maladies et le bilan des actions de riposte conduites ont été présentées aux parties prenantes du comité provincial de gestion des épidémies lors de sa première session ordinaire de l’année, tenue le 18 mai 2024 à Boromo. Les travaux de la session ont porté sur la présentation de la situation épidémiologique du district, le bilan de la campagne de vaccination rougeole-rubéole dans la province et l’intervention de la Croix-Rouge.

D’après les informations fournies au quotidien par les cinquante (50) formations sanitaires du district durant le premier trimestre, la rougeole et le paludisme ont été les maladies épidémiques les plus préoccupantes.

Des cas de rougeole ont été signalés dans les communes de Fara, Poura, Sibi, Ouri et Boromo. Les premiers cas, selon le responsable du SISSE, Robert Sorgho, sont apparus dans le village de Thon, dans la commune de Fara.

Pour endiguer l’épidémie, une campagne de riposte locale a été menée du 08 au 12 février 2024, en plus de la campagne nationale qui a eu lieu du 26 février au 03 mars 2024.

La couverture des deux campagnes contre la rougeole est satisfaisante à l’échelle du district ; certaines formations sanitaires ont même dépassé le seuil de cent pour cent de la cible vaccinale touchée, selon le responsable du programme élargi de vaccination, Issouf Dao. Cette campagne a aussi révélé que plusieurs centaines d’enfants jusqu’à quatre ans n’ont jamais eu de contact avec un vaccin depuis leur naissance.

La situation du paludisme dans la province est inquiétante, surtout chez les enfants, selon les responsables sanitaires. Les statistiques ont révélé 21 183 cas, dont 7 138 chez les enfants. Au premier trimestre de l’année, il y a eu 897 cas de paludisme chez les enfants, avec 342 cas graves, dont 5 décès.

Le district de Boromo est au-dessus du seuil fixé par le ministère de la Santé, selon le médecin-chef Hippolyte Bouda.
Face à la situation, le docteur Hippolyte Bouda a affirmé qu’une caravane de destruction des nids de moustiques dans les ménages et les rues aura lieu afin de sensibiliser la population à des actions pratiques individuelles et collectives contre le paludisme et la dengue dans les jours à venir.

Le haut-commissaire Ibrahim Boly a félicité les agents du district sanitaire de Boromo pour leur engagement envers le bien-être des populations et les résultats satisfaisants obtenus lors des différentes campagnes de vaccination.

Toutefois, M. Boly a invité les différents responsables des couches socioprofessionnelles à accompagner les efforts des autorités sanitaires. En outre, il a instruit les préfets et présidents de délégation spéciale à cet effet. L’autorité provinciale a également exprimé sa gratitude à la Croix-Rouge pour son soutien aux activités du district.

Le représentant de la Croix-Rouge, Ahmadou Tall, a déclaré la disponibilité de sa structure à accompagner le district. Il a également présenté la Croix-Rouge et ses missions aux participants. La session a pris fin avec des recommandations et des résolutions afin de faciliter le travail des équipes pour une meilleure gestion des épidémies dans la province des Balé.
Obkiri MIEN
AIB-Balé

Le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye attendu jeudi au Burkina

Le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye attendu jeudi au Burkina

Ouagadougou, 28 mai 2024 (AIB)-Le président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, est attendu le jeudi 30 mai 2024 dans la capitale burkinabè, dans le cadre d’une visite d’amitié et de travail, a appris l’AIB auprès de plusieurs sources.

Le président Bassirou Diomaye Faye et le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, vont échanger sur le renforcement de la coopération bilatérale et sur des sujets d’intérêt commun, poursuivent les sources de l’AIB.

Le président Faye a été élu fin mars à la tête du Sénégal. Il a déjà effectué des visites officielles notamment en Gambie, en Mauritanie, en Côte d’Ivoire, au Nigéria, au Ghana, au Cap-Vert et en République de Guinée.

Agence d’information du Burkina

Gourma/OSECEP 2024 : L’école du secteur 11 B remporte le trophée

Gourma/OSECEP 2024 : L’école du secteur 11 B remporte le trophée

Fada N’Gourma, 26 mai 2024 (AIB) – La Circonscription d’Éducation de Base de Fada N’Gourma 1 a clôturé ses activités sportives et culturelles de l’année 2024. C’était le samedi 25 mai 2024 dans la cité de Yendabili.

C’est autour du thème « Le sport et la culture, facteurs de résilience et de promotion de la non-violence en milieu scolaire » que la Circonscription d’Éducation de Base (CEB) de Fada N’Gourma 1 a organisé ses activités culturelles et sportives de l’édition de 2024. Plus d’une cinquantaine d’écoles ont pris part aux différentes activités que sont l’athlétisme, le football, le théâtre et le slam. Cette année, la CEB a innové l’OSECEP en introduisant la lutte traditionnelle et l’art culinaire.

Durant plusieurs mois, les élèves ont exprimé leurs talents dans un esprit de compétition saine tout en véhiculant des messages de paix, de cohésion sociale et de solidarité.

Le chef de la CEB de Fada N’Gourma I, Ahadi Idani, a indiqué que le sport et la culture, dans un contexte sécuritaire difficile, contribuent à l’équilibre psychosocial des acteurs de l’éducation. C’est pourquoi, a-t-il poursuivi, en dépit de la rareté des ressources financières et de l’aggravation du phénomène de l’insécurité, tous les acteurs de sa circonscription ont voulu participer à l’effort de paix en organisant l’OSECEP 2024.

Après une compétition bien acharnée en football, l’on a assisté à la finale le samedi 25 mai 2024 entre l’école du secteur 1 B et celle du secteur 11 B. Ces deux équipes se sont affrontées pendant deux mi-temps de 25 minutes chacune. De part et d’autre, les joueurs ont livré un beau jeu et ont eu du mal à envoyer le ballon dans le filet du camp adverse.

Les deux équipes ont terminé le temps réglementaire avec un score de zéro partout. C’est lors des tirs au but que l’équipe du secteur 11 B a pris l’avantage en inscrivant 4 buts contre 3. Ainsi, elle remporte le trophée avec un jeu de maillots, un ballon et une somme de cinquante mille francs CFA.

Kanliéyama Aboubakar COMBARY

60 ans de l’AIB : Le mot de la directrice générale, Assétou Badoh

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60 ans de l’AIB : Le mot de la directrice générale, Assétou Badoh

Ouagadougou, 28 mai 2024 (AIB) – La célébration des soixante ans de l’Agence d’information du Burkina (AIB), ce 27 mai, a été marquée par une montée des couleurs nationales au siège de l’agence, la plantation symbolique d’arbre et un mot d’encouragement de la directrice générale, Assétou Badoh.

Voici l’intégralité du message de la directrice générale
«Je voudrais au nom du ministre d’Etat, de la Communication, la Culture des Arts et du Tourisme, et au nom du président du conseil d’administration des Editions Sidwaya, vous souhaitez joyeux anniversaire, pour le parcours de notre agence.

Soixante ans, ce n’est pas soixante jours. Je voudrais vous dire à quel point on est fiers de vous, fiers du travail qui est abattu au quotidien. J’aimerai également féliciter et remercier l’ensemble de nos followers, ces millions de Burkinabè au pays et de la diaspora, de toutes les communautés possibles, qui nous suivent à travers le monde.

Aujourd’hui nous avons un large réseau de correspondants à qui nous rendons hommage aussi. Dites à l’ensemble des correspondants que nous sommes fiers du travail de proximité qu’ils font au quotidien.

Aujourd’hui, l’heure n’est pas tellement à la réjouissance. Parce que quel que soit ce qu’on a prévu, si on perd un agent, le côté festif, on y perd quelque chose», a-t-elle conclu en demandant au Tout Puissant d’acceuillir l’âme de Abel Edouard Bazié, du service de distribution, décédé tôt le 27 mai 2024.
Agence d’Information du Burkina

Zondoma/Alphabétisation : 331 candidats pour la certification

Zondoma/Alphabétisation : 331 candidats pour la certification

Gourcy, 20 mai 2024 (AIB)- Le Directeur Provincial de l’Education Préscolaire primaire et non Formelle du Zondoma Karim SAWADOGO a lancé ce lundi 20 mai 2024 à Gourcy, l’évaluation certifificative des apprenants de centres d’alphabétisation. 331 candidats sont inscrits dans la province.

Ils sont au total 331 candidats dont 319 femmes et 14 hommes sur la liste des candidats à l’évaluation certifificative des apprenants des centres d’alphabétisation au titre de l’année scolaire 2023-2024.

Après 3 mois de cours , le moment est venu de se soumettre à l’évaluation certifificative dont le lancement a eu lieu ce lundi 20 mai 2024 par le Directeur Provincial Karim SAWADOGO entouré des ses proches collaborateurs. En une journée, les candidats composeront dans les disciplines que sont: étude de texte, problèmes, opérations et lecture. Pour cette campagne, la province compte 11 centres toutes formules confondues ouverts par 6 opérateurs (Associations).

Depuis 2023, l’évaluation des candidats des centres d’alphabétisation est organisée sur l’ensemble du territoire national sur le modèle du Certificat d’Etudes Primaires (CEP). En rappel c’est le centre du secteur 3 logé à la chambre de commerce dans la Circonscription d’Education de Base de Gourcy2 qui a abrité le lancement. Les résultats sont attendus pour le 29 mai 2024 soit 6 jours avant le lancement officiel du Certificat d’Etudes Primaires (CEP)

Agence d’Information du Burkina

Zondoma/Tournoi interservices 13ème édition : Une finale 100 % « enseignante »

Zondoma/Tournoi interservices 13ème édition : Une finale 100 % « enseignante »

Gourcy (AIB) – La finale de la 13ème édition du tournoi interservices du Zondoma, qui s’est jouée le mercredi 22 mai 2024 à Gourcy, s’est soldée par la victoire de l’équipe des enseignants du post-primaire et du secondaire « MENA B », qui était opposée à celle des enseignants du préscolaire et du primaire « MENA A ».

La 13ème édition du tournoi interservices a débuté le 13 avril 2024 avec 6 équipes en lice, à savoir celle de la sécurité, la santé, l’administration générale, le développement rural, l’enseignement préscolaire et primaire « MENA A », et l’enseignement post-primaire et secondaire « MENA B ». À l’issue des éliminatoires, ce sont les deux dernières équipes qui sont parvenues en phase finale, jouée ce mercredi 22 mai 2024 sur le terrain de l’école Gourcy A. Au terme d’un match disputé de bout en bout, c’est finalement le « MENA B » qui s’est imposé aux tirs au but en réussissant un tir contre 0 pour l’adversaire. Ce sacre arraché de haute lutte a permis à l’équipe de repartir avec le trophée, doté d’une enveloppe de 60 000 francs, d’un jeu de maillots et d’un ballon.

Lancé en 2012 par le haut-commissariat de Gourcy, le tournoi interservices a pour objectif de rapprocher les travailleurs et de créer entre eux un climat sain empreint de solidarité et de cohésion sociale. La 13ème édition, qui vient de fermer ses portes, a été présidée par l’actuel haut-commissaire Aboubacar Sidiki Nabé. « La réussite de la présente édition est une illustration parfaite de notre résilience », a déclaré le haut-commissaire, faisant allusion aux moments difficiles que sa province a traversés sur le plan sécuritaire.

En lever de rideau, l’équipe des fonctionnaires, conduite par le haut-commissaire, a été tenue en échec par les anciennes gloires de Gourcy. Rappelons que le parrain du tournoi est Ousmana OUÉDRAOGO de ACECA International, représenté à cette édition par Bassika Sawadogo.

Agence d’Information du Burkina

Aziz KIEMDE

Zinédine Zidane donnera le départ des 24 Heures du Mans

Zinédine Zidane donnera le départ des 24 Heures du Mans

Paris, France

Zinédine Zidane va donner le départ des 24 Heures du Mans, le 15 juin à 16h00, ont annoncé mardi les organisateurs de la légendaire course automobile. »Considéré comme l’un des plus grands sportifs français et l’un des meilleurs joueurs de l’histoire du football, Zinédine Zidane sera le Starter officiel de la 92e édition des 24 Heures du Mans », a écrit l’Automobile Club de l’Ouest (ACO) dans un communiqué.

L’ACO rappelle qu’avant « Zizou », l’épreuve d’endurance a vu de nombreuses personnalités baisser le drapeau tricolore en guest-star, citant Brad Pitt (2016), Rafael Nadal (2018), Alain Delon (1996), Georges Pompidou (1972), Steve McQueen (1971) ou l’an passé LeBron James pour le centenaire.

« Les 24 Heures du Mans, c’est unique. Pour tous ceux qui aiment le sport automobile, pour le monde entier, c’est une course mythique. C’est une fierté française », a déclaré Zidane, cité dans le communiqué.

Ce sera pour le champion du monde 98 une « grande première d’y être », lui qui dit avoir « beaucoup d’images en tête, de la course, des pilotes de légende, des histoires incroyables, mais devant (sa) télé ou à travers le cinéma ».

« Nous ne pouvions rêver d’un plus grand Starter » pour lancer ces « 24 Heures du Mans dotées d’un plateau sportif exceptionnel », a salué Pierre Fillon, président de l’ACO.

Ce n’est pas la première incursion de l’ancien footballeur dans le sport auto: depuis février 2023, il est « ambassadeur » d’Alpine, écurie française présente en F1 et en endurance.

Sous ses yeux, 62 voitures s’élanceront, dont 23 de la catégorie reine Hypercars, de neuf marques différentes: Ferrari, Toyota, Cadillac, Peugeot, Porsche, Alpine, Lamborghini, BMW et Isotta Fraschini.

Avec AFP

Yatenga/APEC : le point focal du Nord accentue la sensibilisation sur l’Actionnariat populaire

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Yatenga/APEC : le point focal du Nord accentue la sensibilisation sur l’Actionnariat populaire

Ouahigouya 27 mai 2024 (AIB)- le point focal de la région du Nord de l’Agence pour la Promotion de l’entrepreneuriat communautaire (APEC) a organisé le samedi 25 mai à Ouahigouya, une journée de sensibilisation sur l’actionnariat populaire au profit des populations, a constaté un journaliste de l’AIB.

Selon le point focal de l’APEC à Ouahigouya Abdoul Gaïbarou  Ouédraogo, «cette séance de sensibilisation vise à apporter toutes les informations nécessaires et mettre au même niveau l’ensemble des acteurs  pour susciter davantage une grande mobilisation sur le financement de nos entreprises par  nos propres fonds ».

Au cours de la session de sensibilisation des acteurs locaux, les participants ont été informés que l’APEC est un moyen endogène pour financer les entreprises dans le but d’amorcer un vrai développement sans l’aide d’un partenaire quelconque.

Les initiateurs de cette séance ont demandé à tous les fils et filles de la région du Nord à souscrire massivement à cette initiative présidentielle qui permettra d’atteindre l’autosuffisance alimentaire dans quelques années. Les participants ont été informés que la part sociale minimale est de 10.000 FCFA plus les frais d’adhésion de 5.000 FCFA qui donnent droit à un carnet de membre.

Pour faciliter les souscriptions, le point focal régional Nord et des communes ont été installés pour faciliter les inscriptions. Tout en saluant la mobilisation du jour, le Haut-commissaire de la province du Yatenga, Tasséré Nacoulma a invité à la fin des échanges, les uns et les autres à souscrire massivement et à être des relais de souscription dans la province.

Cette activité a été placée sous la présidence du Haut-commissaire de la province du Yatenga, Tasséré Nacoulma.
Agence d’information du Burkina
PN/AS/ATA 

 

Passoré : Le COPROSUR prépare son plan riposte aux catastrophes

Burkina-Passoré-COPROSUR

Passoré : Le COPROSUR prépare son plan riposte aux catastrophes

 Yako, (AIB)- La Secrétaire générale de la province du Passoré, Noélie Béréhoumdougou/Kaboré, a présidé, du 20 au 24 mai 2024 à Yako, les travaux de l’atelier de renforcement des capacités sur la mise en place d’un plan de riposte multisectorielle aux catastrophes, au profit des membres statutaires du Projet de « Préparation multisectorielle aux risques de catastrophes pour une réponse d’urgence endogène » dénommé BEOOLGO.

Dans le cadre de la mise en place de son  plan de contingence, en vue de pouvoir faire face à d’éventuelles catastrophes dans les régions du Sud-Ouest, de la Boucle du Mouhoun et du Nord, le projet de « Préparation multisectorielle aux risques de catastrophes pour une réponse d’urgence endogène » dénommé « BEOOLGO » a outillé du 20 au 24 mai 2024, les membres du COPROSUR de la province du Passoré sur la mise en place d’une stratégie de prévention et de gestion des catastrophes dans la localité.

Issus des différents services déconcentrés de l’Etat de la province du Passoré, les participants ont eu droit à plusieurs communications.

Il s’est agi, entre autres, de la gestion des catastrophes et crises humanitaires, du dispositif national de gestion des catastrophes, du cadre d’action de Sendai, des principes directeurs du déplacement de personnes à l’intérieur du pays et la fiche d’évaluation rapide initiale multisectorielle au Burkina Faso (ERIM).

D’autres communications à savoir, les résolutions pour une cohabitation pacifique, la protection contre les Violence basées sur le genre (VBG) en situation d’urgence, la note introductive sur le processus d’élaboration du plan de contingence et la présentation de l’outil de collecte de données étaient au menu des échanges. Ces communications ont été assurées Siéouyan Mandé et  Nathalie Soma, tous des représentants du CONASUR.

 

Dans son intervention, la Secrétaire générale de la province du Passoré, Noélie Béréhoumdougou/Kaboré a fait comprendre que la mise en place d’un plan de riposte de deux ans va permettre de lutter efficacement contre les éventuelles catastrophes au Passoré.

A l’issue des travaux de l’atelier, les participants ont vivement apprécié la qualité des communications ainsi que la documentation issue de ces 5 jours de réflexion au Passoré.

Ils se sont dits, être bien outillés désormais pour faire face aux éventuelles crises ou catastrophes qui surviendraient dans cette localité située au Nord du pays.

 « Nous pouvons dire qu’on a le nécessaire en termes d’approche pour réagir afin d’apporter des solutions à ces crises. », a conclu le directeur provincial de la Jeunesse du Passoré, Augustin Ouédraogo.

Financé par un consortium d’ONG, à savoir Action contre la faim et l’ONG Terre des Hommes, le Projet vise spécifiquement à développer les capacités de surveillance intégrée, de diagnostic des besoins et la planification des réponses d’urgences dans les zones de déplacements et celles exposées aux risques.

Agence d’information du Burkina

ZES/no/ata

Tuy / Journée de l’excellence scolaire Le CEG de Kouloho récompense ses meilleurs élèves

Tuy / Journée de l’excellence scolaire
Le CEG de Kouloho récompense ses meilleurs élèves

Houndé, (AIB)- Le Collège d’enseignement général (CEG) de Kouloho dans la commune de Founzan, province du Tuy a organisé la première édition de la journée de l’excellence, le jeudi 23 mai 2024 dans ledit village sous le thème : << Promotion du civisme et de l’excellence en milieu scolaire dans un contexte de crise sécuritaire >>.

Le Collège d’enseignement général (CEG) de Kouloho, dans la commune de Founzan, province du Tuy a reconnu le mérite de ses élèves qui se sont distingués par leurs résultats au cours de l’année scolaire 2023-2024. C’était lors de la première édition de la journée de l’excellence organisée le jeudi 23 mai 2024, sous le patronage du chef de village, sa majesté Lotè Daourou en présence des autorités administratives et communales, des leaders religieux et coutumiers et des acteurs de l’éducation. A l’occasion des prix ont été décernés aux 15 meilleurs élèves des 5 classes que compte le collège. Ils ont chacun bénéficié d’un kit scolaire et une enveloppe financière. Les élèves classés premiers ont, en plus, reçu chacun un vélo et des prix spéciaux.
Céline Naba avec 17,50/20 et Marie-Claire Daourou 19,16/20 sont respectivement premières de la 6e A et la 6e B. Avec 18,16/20, Yiéyamouti Konaté est le premier de la 5e. En 4e Zounouhan Fierro et Asmatou Ouattara sont premières ex aequo avec 17,59/20. En 3e, Ibrahim Lamy obtient la meilleure moyenne avec 14,73/20. Selon le directeur du CEG de Kouloho, Babou Bamouni l’objetif de cette journée, est de créer une émulation entre les élèves en vue d’améliorer les résultats. A l’en croire les conditions de travail ne sont pas faciles au CEG de Kouloho. << Nous avons presque 100 élèves par classe et l’administration se trouve dehors sous des arbres faute de bureaux >> a-t-il déploré. Toutefois, M. Bamouni a salué le personnel du collège pour son dévouement qui permet d’engranger des résultats satisfaisants. Le correspondant d’ Ecole sans frontières 66 (ESF66), Lonkou Gérard Yaro, fils de la localité et parrain de cette édition, s’est dit satisfait d’une part d’apporter sa modeste contribution pour booster l’ éducation et d’autre part de promouvoir la qualité et le mérite scolaire dans la localité. Il a salué les efforts et le sens élevé de patriotisme du corps enseignant qui, malgré le contexte sécuritaire préoccupant, se bat pour former les futurs cadres. << De par votre travail, vous nous donnez l’espoir que nous pouvons compter sur vous pour relever le défi d’un Burkina émergent >> s’est-il adressé aux lauréats. M. Yaro a, en outre, exhorté les parents à s’impliquer davantage dans le suivi scolaire des enfants car leur réussite en dépend.
Pour le Secrétaire général de la mairie de Founzan, Vamara Ouattara représentant le président de la délégation spéciale communale, l’organisation de cette journée traduit la détermination des initiateurs à faire de l’éducation une priorité. Il a rassuré de la disponibilité et l’ engagement de la délégation spéciale à accompagner ce genre d’initiative. M. Ouattara a, par ailleurs, fait savoir aux lauréats que les prix qu’ils viennent de recevoir sont une invite à persévérer dans la conquête du savoir. Concernant le manque de bureaux, l’autorité communale, a annoncé très prochainement la construction d’un bâtiment administratif au CEG de Kouloho.
Bien avant, les finales des inter-classes du CEG en athlétisme et en football se sont jouées. A l’occasion les lauréats dans ces compétitions ont aussi été primés.

Babou Eric BAZIE/ (AIB-Tuy)

Gourma/Promotion des droits des adolescents et des jeunes de l’Est:Dix mois après, les décideurs politiques tiennent leurs engagements

Gourma/Promotion des droits des adolescents et des jeunes de l’Est:Dix mois après, les décideurs politiques tiennent leurs engagements

Fada N’Gourma, (AIB)-Le Forum des éducatrices africaines (FAWE Burkina), en collaboration avec le Réseau des jeunes pour la paix et le développement de la région de l’Est (RJPD), a organisé, le 17 mai 2024, une rencontre de suivi des engagements des décideurs politiques pour le bien-être des adolescents et des jeunes de la région de l’Est.

Le 28 juillet 2023, le groupe de plaidoyer des jeunes de l’Est, une initiative du Forum des éducatrices africaines (FAWE Burkina), en collaboration avec le Réseau des jeunes pour la paix et le développement de la région de l’Est (RJPD), avait plaidé auprès des décideurs politiques, lors d’une rencontre régionale organisée dans le cadre des activités du programme « Break Free », afin qu’ils facilitent la réalisation de toilettes modernes au profit des jeunes filles. Cela, pour une bonne gestion de leur hygiène menstruelle.

Aussi, les jeunes avaient souhaité « vivement » l’organisation de campagnes de dépistage des Infections sexuellement transmissibles (IST), le VIH/SIDA notamment, ainsi que la tenue de séances de sensibilisation à la Santé sexuelle et reproductive (SSR) au Lycée Diaba Lompo et au Lycée Hampali.

Enfin, les jeunes avaient souhaité de tout vœu qu’un mécanisme efficace d’accès à l’information sur la santé sexuelle et reproductive soit mis en place. Répondant favorablement à ces requêtes, les autorités avaient pris l’engagement, lors de cette rencontre régionale, de peser de tout leur poids afin de satisfaire les doléances énoncées. Dix mois après l’évènement, les décideurs et les jeunes se sont retrouvés, le 17 mai 2024, pour apprécier l’état de mise en œuvre desdits engagements. C’était lors d’une rencontre régionale dite de suivi des engagements de 2023.

Selon Job Oscar Thiombiano, coordonnateur du RJPD, la structure relais du FAWE Burkina, la plupart des engagements ont été tenus. Pour preuve, a-t-il indiqué, des toilettes ont été réhabilitées au profit des jeunes filles et plusieurs campagnes de sensibilisation sur la SSR ont été organisées dans les établissements scolaires. Mieux, a-t-il poursuivi, des éducatrices ont été désignées dans chaque lycée.

Elles ont pour rôle d’encadrer les jeunes filles et de leur fournir toutes les informations sur la SSR. A écouter la proviseure du lycée Hampali, Clémence Diabouga, toutes ces actions ont contribué au bien-être des adolescents. « Notre lycée a bénéficié de plusieurs sessions de formation. Nous avons constaté, à l’issue de ces sessions, un changement de comportement chez les jeunes filles.

Elles sont assidues et participent davantage à l’animation des cours », a-t-elle déclaré. Ancien bénéficiaire du FAWE Burkina, le 1er vice-président de la délégation spéciale de la commune de Fada N’Gourma, Ernest Natama a salué l’engagement du forum en faveur de cette couche vulnérable de la population.

« Agir plus »
Cependant, a fait remarquer Job Oscar Thiombiano, la construction de toilettes modernes adaptées à l’hygiène menstruelle des jeunes filles est un défi à relever. En fait, il a expliqué que l’insuffisance des ressources financières limitent le champ d’actions des décideurs, surtout que la priorité aujourd’hui reste la question sécuritaire. Toutefois, a-t-il proposé, le groupe de jeunes peut initier des actions de plaidoyer auprès des Organisation non gouvernementale (ONG) en vue de mobiliser des fonds pour la réalisation de ces infrastructures sanitaires.

Pour le coordonnateur du FAWE Burkina, Camille Badini, malgré les difficultés, le programme « Break Free » se porte bien dans la région de l’Est. « Nous avons réalisé des performances et le bailleur en est satisfait », a-t-il dit.

Pour engranger plus de résultats, la porte-parole du groupe de plaidoyer, Yempani Lompo a appelé les décideurs politiques à agir davantage. « Chers décideurs, les difficultés liées à la gestion des menstrues et à l’accès aux informations et aux services de qualité sur la SSR dans nos écoles constituent véritablement des obstacles à la réussite scolaire des filles. C’est maintenant qu’il faut agir », a-t-elle lancé.

Un message reçu « 5 sur 5 » par le haut-commissaire de la province du Gourma, Silas Nacanabo. En effet, l’autorité provinciale a réitéré son engagement à accompagner FAWE Burkina et ses partenaires dans la mise en œuvre du programme « Break Free ».

Dans tous les cas, un comité local de suivi des engagements a été mis en place, séance tenante.

Pour rappel, le programme « Break Free » a été lancé en 2021 par un consortium constitué de Plan international Burkina Faso, du FAWE et du SRHR Africa Trust, représenté au Burkina par AFRIYAN. Il est appuyé financièrement par le Ministère des Affaires étrangères du Royaume des Pays-Bas.

Joanny SOW
Aboubakar Combary
Agence d’Information du Burkina

 Namentenga : 60 apprenants reçoivent leurs kits d’installation

Matériel destiné aux 60 apprenants

Burkina-Namentenga- Formation- apprenants

 Namentenga : 60 apprenants reçoivent leurs kits d’installation

Boulsa, (AIB)- 60 apprenants dont 50 filles du Centre de promotion rurale (CPR) de Bonam, un village de la commune de Boulsa  ont reçu le 22 mai 2024, leurs kits d’installation dans le domaine de l’entreprenariat agricole. La cérémonie a été présidée par le haut-commissaire de la province du Namentenga, Adama Conseiga, en présence de l’autorité régionale.

Au total 60 apprenants dont 50 filles et 10 garçons ont été formés par l’ingénierie de l’approche par compétence à Boulsa, chef-lieu de la province du Namentenga (Centre-Nord). Ils ont obtenu leur Certificat de qualification de base (CQB) ou de Certificat de qualification professionnelle (CQP).

Ces derniers ont reçu conformément à la filière agriculture ou élevage et selon leur qualification, des kits minimum d’installation.

« Ces kits sont partiels, pour raison de procédure de la commande publique », a fait savoir le  directeur  des centres de formation du Burkina, Ousmane Ouédraogo.  Il a par ailleurs rassuré  les apprenants que chacun recevra le complément  restant, une fois la réception du matériel.

Conscient que le centre de Bonam fonctionne à minima, M. Ouédraogo a souligné que des initiatives sont envisagées par le ministère en charge de l’Agriculture, en vue de relever certains défis auxquels il est confronté.

Le directeur du CPR  de Bonam,  Nana Boureima, de son côté, a  signalé que 112  apprenants ont déjà été formés dans le Centre.

« L’entreprenariat agricole est une alternative indéniable à notre souveraineté véritable », a soutenu le promoteur du CPR de Bonam, Laurent Sédogo et  ministre en charge de l’Agriculture.

Le directeur régional de l’Agriculture des ressources animales et halieutiques du Centre-Nord, Ragnimsom Serge Igor Birba, a noté que les CPR participent étroitement à l’offensive agrosylvopastorale au Burkina.

Le haut-commissaire de la province du Namentenga, Adama Conseiga a félicité les partenaires techniques et financiers, les nouveaux entrepreneurs agricoles et l’équipe du CPR pour les résultats obtenus.

M. Conseiga a remercié la population de Bonam pour son hospitalité et a invité les jeunes à faire œuvre utile des connaissances acquises.

En rappel, CPR de Bonam a été crée en 201 sur initiative de l’ex- ministre en charge de l’Agriculture, Laurent Sédogo  et  des amis  de la Fondation Hankuna Natata de la Hollande et de l’accompagnement des associations locales et de l’Etat.

Agence d’information du Burkina

JBD/no/ata

 

Passoré : Une association inaugure un centre de formation professionnelle de tissage

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Passoré : Une association inaugure un centre de formation professionnelle de tissage

Yako, (AIB)-L’Association Pawelg-Buudu a officiellement inauguré le jeudi 23 mai 2024 à Yako, son centre de formation professionnelle de tissage et de teinture sis à la zone non-lotie du secteur 2.

Après 44 ans, dans le métier de tissage de pagnes traditionnels,  la promotrice, Marguerite Marie Juliette Tapsoba/ Ouédraogo a inauguré officiellement le jeudi 23 mai 2024 à Yako, dans la région du Nord, son centre de formation professionnelle de tissage de pagnes traditionnels et de  teinture.

Cette inauguration a eu lieu en présence des  autorités administratives religieuses et coutumières, des parents,  des amis et des connaissances de la promotrice du centre, Mme Tapsoba.

L’infrastructure est composée, entre autres, une salle de classe, une salle de conseil et d’une mini-boutique de stockage de pagnes tissés. Le nouveau joyau dispose également de plusieurs équipements d’apprentissage aux métiers de tissage.

Dans son message de témoignage, la promotrice du centre a laissé entendre que de son état informel à nos jours, sa structure a employé au moins une centaine de filles et de femmes.

Parmi celles-ci, d’autres ont été formées et installées à leurs propres comptes.

Des témoignages des apprenantes, des prestations d’artistes, des sketchs et de la danse

Des pagnes tissés exposés lors de la cérémonie d’inauguration du Centre

traditionnelle ont ponctué la cérémonie.

A en croire, Mme Ouédraogo, l’infrastructure va contribuer à la création des emplois rémunérateurs à ces apprenants en tissage.

La patronne du centre a noté  bien  qu’il soit prédestiné aux femmes et jeunes filles déscolarisées, le centre va accueillir aussi des garçons de la province du Passoré.

Elle dit aller plus loin en permettant également aux femmes rurales des 9 communes de la localité  d’avoir une occupation en période post-hivernale.

« J’ai constaté qu’après les saisons pluvieuses, les femmes n’avaient plus d’activités à mener. Certaines d’entre-elles s’adonnaient à l’orpaillage », a-t-elle fait remarquer.

La promotrice du centre, Marguerite Marie Juliette Tapsoba/ Ouédraogo a formulé des doléances, à l’endroit du dima de Yako. Il s’agit de l’acquisition d’un terrain, en vue d’agrandir son centre.

 

La quarantenaire dans le métier de tissage a invité les jeunes apprenants à ne pas regretter leur choix, car explique-t-il  que le tissage est un métier qui nourrit son homme.

« Vous ne devez cesser de vous former, afin d’apporter des innovations à la pratique de votre métier. », a-t-elle conseillé.

La marraine de la cérémonie, Célestine Soubeibiga a, pour sa part, dit accepter associer son image à l’activité, au regard du courage et  de la détermination de la promotrice et surtout de sa participation, à l’insertion socioprofessionnelle des jeunes filles, en situation de vulnérabilité.

Quant au présentant du haut-commissaire du Passoré, Augustin Ouédraogo, il a remercié  les autorités coutumière pour avoir facilité l’acquisition d’un  site pour  le centre.

M. Ouédraogo a estimé que le centre va permettre à ces jeunes apprenants d’avoir non seulement de la formation mais aussi de la compétence dans le métier de tissage.

Toute chose qui va leur permettre, a-t-il ajouté, de s’auto employer et de s’autonomiser financièrement.

La cérémonie s’est poursuivie avec une visite des équipements de tissage, des salles d’apprentissage ainsi que par la remise d’attestation à des filles en fin de formation.

Agence d’information du Burkina

ZES/no/ata

Sissili/OSCEP : La CEB de Léo clôt les activités sportives et culturelles en beauté

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Sissili/OSCEP : La CEB de Léo clôt les activités sportives et culturelles en beauté

Léo, (AIB)-L’Organisation du sport et de la culture à l’école primaire (OSCEP) a connu son épilogue le vendredi 25 mai 2024 à Léo, l’école de Sissili a remporté le trophée de la présente édition face à celle de Charifa Ar  par 6 tirs au but contre 5.

Lancée le 1er  mars 2024 à Léo, l’Organisation du sport et de la culture à l’école primaire (OSCEP) a connu la participation des 42 écoles de la Circonscription  d’éducation de  base (CEB).

La présente édition s’est déroulée sous le thème « Lutte contre l’incivisme en milieu scolaire ».

Durant trois mois, les différentes formations des écoles de la CEB ayant pris part aux phases éliminatoires en football se sont rivalisées d’ardeur et de talents pour désigner les deux finalistes.

L’école de Sissili a remporté le trophée face à celle de Charifa Ar  par 6 tirs au but contre 5.

Elle a reçu en plus du trophée, un jeu de maillots, 2 ballons, des lots de cahiers et la somme de 25 000 FCFA. L’école Charina Ar, classée  2e  a obtenu  2 ballons, des lots de cahiers et  la somme de 20 000 F CFA.

L’école Application et celle de Outoulou  respectivement 3e  et 4e  ont reçu chacune un ballon, des lots de cahiers plus une enveloppe financière.

Les meilleurs compétiteurs en théâtre,  en récital,  en play-back et ballet et en athlétisme ont également été récompensés.

 

Le chef de service commercial et marketing de la faîtière du réseau des caisses populaires du Burkina Faso, Oumarou Yaro a au nom de la marraine remercié le comité d’organisation pour le choix porté sur la directrice générale de la faîtière, Azaratou Sondo/ Nignan pour parrainer la présente édition.

Il a  exprimé toute sa reconnaissance à la communauté éducative pour son implication dans la réussite de l’activité.

« Au-delà des buts marqués, il y’a ni gagnant, ni perdant mais c’est la communauté éducative dans son ensemble qui est sortie victorieuse », a relevé  M. Yaro.

Le PDS de Léo (milieu) et les représentants des parrains procédant au coup d’envoi de la finale de l’OSCEP de Léo

Il a ensuite invité l’ensemble des acteurs à inculquer les valeurs cardinales de citoyenneté aux enfants.

Le président de la délégation spéciale de la commune de Léo (PDS), Kassoum Koalaga s’est félicité du bon dénouement des différentes compétitions de la CEB  de Léo.

Il a au nom de tous les acteurs de l’éducation  remercié  les parrains et la marraine dont leurs soutiens ont contribué à résoudre les défis matériels et financiers du comité d’organisation.

M. Koalaga a promis que les meilleurs élèves au Certificat d’études primaires (CEP) session 2024 seront primés par la commune de Léo.

L’OSCEP 2024 de Léo a été placée sous la présidence  du PDS de la commune de Léo, Kassoum Koalaga avec le parrainage de la directrice générale de la faîtière des caisses populaires du Burkina.

Elle a été co-parrainée par le directeur général adjoint de la SONAR,El adj Abdou Hasine Salia et de l’AS du lycée de Zouli, David Ouédraogo.

Agence d’information du Burkina

OAN/no/ata

Houet/Lutte contre l’extrémisme violent : Les hommes de médias en quête de solutions communicationnelles

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Houet/Lutte contre l’extrémisme violent : Les hommes de médias en quête de solutions communicationnelles

Bobo-Dioulasso, (AIB)-La direction générale de la communication et des médias organise, les 23 et 24 mai 2024 à Bobo-Dioulasso, une conférence publique autour du thème « Lutte contre l’extrémisme violent au Burkina Faso : rôles et responsabilités des médias  et des leaders religieux dans la promotion de la paix et de la cohésion sociale ». Cette initiative vise à proposer des solutions en matière de communication pour lutter contre l’extrémisme violent et promouvoir la paix au Burkina Faso.

La conférence publique a regroupé plusieurs hommes de médias et des leaders religieux venus de plusieurs régions de la zone ouest du Burkina Faso.

Elle a eu pour thème « Lutte contre l’extrémisme violent au Burkina Faso : rôles et responsabilités des médias et des leaders religieux dans la promotion de la paix et de la cohésion sociale ».

Plusieurs communications en lien avec ce thème  leur ont été livrées. Il s’agit entre autres de « la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent : état des lieux, défis et perspectives de la lutte contre les GAT agissant au Burkina Faso », ou « lutte contre le terrorisme : quelles contributions des journalistes pour une véritable refondation au Burkina Faso ? ».

A l’ouverture de la conférence le 23 mai 2024, le représentant du ministre de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme, Boukary Nitiema, a précisé que la conférence a pour objectifs de mobiliser les professionnels de l’information et de la communication autour des actions de reconquête de l’intégrité du territoire national.

Il s’agira à travers cet objectif, de déconstruire les messages subversifs de haine, et de stigmatisation, et de sensibiliser sur les valeurs de vivre-ensemble, de solidarité et de cohésion sociale entre les communautés.

Cette conférence, a-t-il ajouté, est un cadre d’échange et de partage avec les journalistes et les communicateurs dans le but de proposer des solutions communicationnelles à même de lutter efficacement contre le terrorisme et l’extrémisme violent.

Il a invité les professionnels de l’information et de la communication à faire des médias « la solution et non le problème dans notre quête de remèdes aux difficultés que nous vivons », et à travailler à garantir aux médias leur place privilégiée de canal d’éducation de masse et de promotion des valeurs morales et culturelles.

« Dans ce contexte de crise sécuritaire, nous avons besoin d’exister avant de penser à quoi que ce soit. Nous avons besoin de reconquérir notre territoire pour vaquer librement à nos occupations et contribuer au développement de notre chère patrie. Nous avons besoin d’opérer une transformation profonde de notre société pour compter dans le concert des nations », a rappelé Bourkary Nitiema ce message du chef de l’Etat aux participants.

C’est au prix de ces sacrifices individuels et collectifs, a-t-il poursuivi, que l’on pourra y parvenir.

La directrice régionale de la Communication des Hauts-Bassins, Marguerite Blegna, a émis le vœu de voir les participants proposer des solutions en matière de communication pour lutter efficacement contre l’extrémisme violent afin que le Burkina Faso redevienne un havre de paix.

C’est également  le souhait du directeur général de la communication et des médias, Yirmalé Frédéric Somé pour qui, la conférence a été initiée pour porter le message et la préoccupation du ministère de la Communication qui est de changer de langage et avoir de nouveaux éléments de langage avec la population pour vaincre le terrorisme.

Agence d’information du Burkina

AD-YAL/hb/yo

Coopération Sino-Burkinabè : La politique étrangère de la Chine expliquée aux jeunes

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Coopération Sino-Burkinabè : La politique étrangère de la Chine expliquée aux jeunes

Bobo-Dioulasso, (AIB)-Le club des jeunes pour la promotion de la coopération Sino-Burkinabè (CJPC-BF) a organisé un atelier d’échanges, le mercredi 22 mai 2024 à Bobo-Dioulasso, dans le cadre la 4e édition de la Semaine de la Coopération Sino-Burkinabè. Cette semaine vise à faire la promotion et évaluer la coopération entre la Chine et le Burkina Faso.

Initiative du club des jeunes pour la promotion de la coopération sino-burkinabè (CJPC-BF), l’atelier d’échanges, tenu le mercredi 22 mai 2024 à Bobo-Dioulasso, visait à discuter des opportunités et des défis de la coopération bilatérale entre les deux pays.

Il a ainsi réuni des jeunes burkinabè, des diplomates chinois et des responsables du Fonds burkinabè de développement économique et social (FBDES).

Deux communications ont été les points saignants de ces échanges. La première communication a permis au premier conseiller politique de l’ambassade de Chine au Burkina Faso, Wang Wen Zhang, de présenter l’histoire de la Chine, sa stratégie et sa vision diplomatique.

Wang Wen Zhang, dans sa présentation, a mis l’accent sur l’importance de la jeunesse burkinabè dans le renforcement des relations bilatérales.

Pour lui, la coopération avec le Burkina Faso doit produire des résultats tangibles pour les jeunes.

« Nous avons échangé sur comment faire pour que notre coopération puisse avoir plus de résultats pour ces jeunes burkinabè », a-t-il déclaré au sortir de l’atelier.

A l’en croire, la diplomatie chinoise est basée sur les pays du tiers monde.

« Nous avons deux visions. La première vision est celle d’un monde multipolaire égal et ordonné. La seconde est la mondialisation économique inclusive et bénéfique pour tous », a souligné le premier conseiller politique auprès de l’ambassadeur de Chine au Burkina Faso.

Dans la deuxième communication, le directeur général du FBDES, Ahmadé Nour Guenda a rappelé les contextes historiques de la création du fonds, initialement destiné à intégrer les voltaïques dans les structures économiques dominées par des étrangers dans les années 1970.

Pour lui, le FBDES est aujourd’hui un outil « clé » pour soutenir des projets structurants portés par les Burkinabè.

 

« Nous faisons des prises de participation et nous donnons des crédits d’investissement à travers des crédits ordinaires. Nous avons des guichets physiques pour les projets de création ou d’expansion d’entreprises », a-t-il expliqué.

M. Guenda a souligné l’importance de l’auto-emploi et de la création de richesses par les jeunes.

Il a aligné cette vision avec celle des autorités actuelles. Le coordinateur national du CJPC-BF, Abdoul Razahagou Dené, a exprimé sa satisfaction quant au déroulement de l’atelier.

Il a indiqué que la semaine de la coopération sino-burkinabè vise à promouvoir et à évaluer la coopération entre les deux pays.

« Pour cette 4e édition de la semaine, nous avons tenu à organiser cet atelier spécial pour permettre aux jeunes de comprendre la politique étrangère de la Chine et les opportunités de financement disponibles grâce au FBDES », a-t-il précisé.

Abdoul Razahagou Dené a salué l’interaction productive entre les jeunes et les communicateurs.

Il a de ce fait, souligné l’importance de ces échanges pour le développement des initiatives des jeunes.

Cet atelier d’échanges, a-t-il signifié, a également mis en lumière les efforts conjoints de la Chine et du Burkina Faso pour renforcer leur coopération avec une attention particulière aux besoins et aux aspirations des jeunes.

Les participants ont exprimé leur enthousiasme quant aux perspectives offertes par cette collaboration et à la volonté des autorités de soutenir l’entrepreneuriat et le développement économique durable.

Agence d’information du Burkina

NN-BS/hb/yo

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