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LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 13 OCTOBRE 2021

LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 13 OCTOBRE 2021

 

DOHA – Les talibans afghans ont rencontré pour la première fois une délégation conjointe des Etats-Unis et de l’Union européenne (UE) mardi à Doha, le jour même où les dirigeants du G20 se sont engagés à travailler ensemble pour éviter une catastrophe humanitaire en Afghanistan.

 

WASHINGTON – Le Congrès américain a accepté mardi de relever temporairement le plafond de la dette des Etats-Unis jusqu’à la fin de l’année, offrant un répit à la première économie mondiale avant une nouvelle bataille politique qui s’annonce féroce pour éviter un défaut de paiement.

 

RYAD – Près de 300 rebelles ont été tués en 48 heures dans la région stratégique de Marib au Yémen, mais ces insurgés parviennent à progresser malgré l’intensification des frappes aériennes d’une coalition militaire soutenant les forces gouvernementales au sol.

 

WASHINGTON – Des pays pauvres à la traîne dans la vaccination contre le Covid et des perturbations sur les chaînes d’approvisionnement partout dans le monde freinent la croissance mondiale, a prévenu mardi le Fonds monétaire international.

 

WASHINGTON – La Bulgare Kristalina Georgieva a sauvé son poste de Directrice générale du FMI, recevant lundi soir le soutien du conseil d’administration de l’institution, mais ressort très éprouvée de ces semaines d’investigation.

 

KIEV – L’Ukraine a demandé mardi, lors d’un sommet avec l’Union européenne, plus de soutien pour défendre ses intérêts face à Moscou, en pleine crise énergétique mondiale qui renforce la main du géant gazier russe.

 

PARIS – Le président français Emmanuel Macron, probable candidat à sa réélection dans six mois, a annoncé mardi un plan d’investissements de 30 milliards d’euros sur cinq ans, donnant la part belle à l’énergie nucléaire, pour réindustrialiser la France et en faire une « grande nation d’innovation ».

 

LA HAVANE – L’opposition à Cuba a maintenu mardi son appel à manifester le 15 novembre, malgré l’interdiction décidée quelques heures plus tôt par le gouvernement, qui l’accuse de vouloir provoquer un changement de régime avec le soutien de Washington.

 

PARIS – Une ONG autrichienne a déposé mardi une plainte à la Cour pénale internationale (CPI) pour « crimes contre l’humanité » contre le président brésilien Jair Bolsonaro pour son rôle dans la déforestation amazonienne et ses impacts attendus sur la vie et la santé humaine à travers le monde.

 

BAGDAD – En net recul à l’issue des élections législatives en Irak, d’influents partis chiites pro-Iran ont crié à la fraude mardi affirmant qu’ils prendraient les « mesures » nécessaires pour annuler cette « escroquerie ».

 

BEYROUTH – Soumis à des pressions croissantes de la classe politique libanaise, le juge chargé de l’enquête sur l’explosion au port de Beyrouth a de nouveau été contraint mardi de suspendre ses investigations, après avoir émis un mandat d’arrêt à l’encontre d’un député.

 

TRIPOLI – Au moins 1.000 femmes et enfants, parmi des milliers de migrants détenus par les autorités libyennes dans des centres de détention surpeuplés à Tripoli, sont « en danger immédiat », a alerté mardi le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef).

 

LA HAYE – La Cour internationale de justice (CIJ) a accordé mardi à la Somalie la majeure partie d’une zone maritime de l’océan Indien, riche en poissons et potentiellement en hydrocarbures, également revendiquée par le Kenya.

 

SANTIAGO DU CHILI – Le président du Chili, Sebastian Piñera, a décrété mardi l’état d’exception, assorti d’un déploiement militaire, dans deux régions du sud du pays, théâtres d’un conflit avec des Indiens mapuches qui revendiquent la restitution de leurs terres ancestrales.

 

LONDRES – Les familles crient au mensonge: le commandant d’un sous-marin britannique de la Royal Navy suspecté d’avoir provoqué le naufrage meurtrier du chalutier breton Bugaled Breizh a rejeté mardi toute responsabilité dans le drame inexpliqué depuis 2004.

 

ATHENES – Quinze jours après un fort séisme en Crète, un nouveau tremblement de terre, de magnitude 6,3, a secoué mardi cette île grecque dans le Sud-Est de la Méditerranée et provoqué des dégâts matériels, sans faire de victimes selon les premières informations.

 

NEW YORK – Le couperet est finalement tombé: poussé à se faire vacciner et ainsi être autorisé à jouer à domicile, le basketteur de Brooklyn Kyrie Irving s’est trouvé écarté par son club mardi, interdit de s’entraîner ou de jouer… à moins de se résigner à recevoir ses injections.

 

NEW YORK – Omar Sy se marie avec Netflix: après le succès mondial de la série Lupin, la super star française a scellé un contrat de plusieurs années avec la plateforme américaine pour produire et jouer dans des films, une première pour Netflix et un comédien français.

 

LOS ANGELES – La jeune voyageuse Gabby Petito, dont la disparition a suscité une vive émotion aux Etats-Unis en septembre, est morte étranglée selon les résultats d’une autopsie qui relance les spéculations sur le rôle de son petit-ami, toujours activement recherché.

 

HASSELT (Belgique) – Admis aux urgences en hypothermie et complètement déshydraté, Sanda Dia ne pouvait pas survivre à son bizutage, ont expliqué mardi des médecins à la barre du tribunal belge de Hasselt (nord-est), qui doit établir les responsabilités dans le décès de cet étudiant.

 

LOS ANGELES – Un wapiti qui vivait depuis deux ans avec un lourd pneu coincé autour du cou a enfin été libéré de son fardeau par des gardes-forestiers, ont annoncé lundi les autorités environnementales du Colorado.

(afp)

Région Liptako Gourma : un rapport socioéconomique de la zone en examen

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Région Liptako Gourma : un rapport socioéconomique de la zone en examen

Ouagadougou, 12 oct. 2021 (AIB)-Un rapport préliminaire sur le profil socioéconomique de la région du Liptako Gourma (Burkina Faso, Mali, Niger) a été soumis à validation, le mardi, au cours d’un atelier.

«L’objectif général de cet atelier est de valider les projets de rapport d’analyse socio-économique de la région de l’Autorité du Liptako Gourma (ALG) et de base de données socioéconomique qui ont été retravaillés», Saidou Oua, secrétaire exécutif par intérim de l’Autorité de développement intègre des Etats du Liptako Gourma.

M. Oua s’exprimait, mardi, à l’occasion de l’atelier de validation du rapport provisoire sur le profil socioéconomique de la région du Liptako Gourma.

Pendant 48 heures, les participants vont entres autres convenir des mécanismes de pérennisation des produits du projet, notamment la production du rapport socioéconomique régional et la gestion de la base de données socioéconomiques, a-t-il dit.

Il s’agira également de mobiliser et informer les acteurs de développement de la région sur les initiatives de renforcement des capacités en cours afin de de solliciter leurs contributions régulières pour une meilleure pérennisation, a ajouté le secrétaire exécutif par intérim de l’ALG.

Notons que la réalisation de ce rapport sur le profil socioéconomique de la région entre dans le cadre de la mise en œuvre du ‘’Programme conjoint de coopération transfrontalière dans la région du Liptako-Gourma’’.

«Ledit programme entend contribuer à la mise en place de cadres de planification et de coordination au niveau de l’ALG et au niveau local. Ce, aux fins d’améliorer la réponse aux défis à relever et créer un environnement favorable à des approches et solutions innovantes en vue d’accélérer la croissance, le développement durable et la réduction de la pauvreté dans les zones cibles de l’ALG», a expliqué M. Oua.

A ses dires, le ‘’Programme conjoint de coopération transfrontalière dans la région du Liptako-Gourma’’ est né dans l’optique de faire face à la crise multidimensionnelle à laquelle est confrontée la région du Liptako-Gourma appelée encore «zone des trois frontières».

Agence d’information du Burkina

KR/ata

   

 

 

 

Burkina : L’hôpital de référence de Bobo-Dioulasso  sera construit par la société chinoise BUCG

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Burkina : L’hôpital de référence de Bobo-Dioulasso  sera construit par la société chinoise BUCG

Ouagadougou, 12 oct. 2021 (AIB)-La société chinoise Beijing Urban Construction Group (BUCG) va construire l’hôpital de référence à Bobo-Dioulasso dans la deuxième ville du Burkina Faso, a appris l’AIB.

«Après un processus d’appel d’offres strict et minutieux, la société chinoise Beijing Urban Construction Group (BUCG) est officiellement désignée pour la construction du projet du CHU de Bobo-Dioulasso», a annoncé mardi l’ambassade de la République populaire de Chine au Burkina Faso.

La première pierre de cet hôpital d’un montant de 60 milliards de FCFA, a été déposée le 20 octobre 2020 par le Premier ministre Christophe Dabiré pour un délai d’exécution des travaux de 36 mois.

L’hôpital de référence à Bobo-Dioulasso est l’un des projets clés de la coopération sino-burkinabè depuis la reprise des relations en mai 2018 entre les deux pays, après 24 ans de suspension au profit de Taïpei.

Après le choix contesté du site de la forêt classée de Kua, l’infrastructure sera logée dans le village de Pala, à la sortie de la ville sur l’axe Bobo Dioulasso-Ouagadougou.

Agence d’information du Burkina

ata/ak

 

Komondjoari : Des populations préfèrent affronter l’insécurité que la faim

Burkina-Insécurité

Komondjoari : Des populations préfèrent affronter l’insécurité que la faim

Gayerie, 12 oct. 2021(AIB)-Plusieurs personnes qui avaient rejoint Tankaolou (Est) à cause des exactions terroristes, sont reparties dans leurs localités d’origine, préférant affronter l’insécurité que la faim, a appris l’AIB.

La commune de Tankoualou dans la province de la Komondjoari (Est) vit dans une situation déplorable ces temps-ci, à cause de la détérioration de la situation sécuritaire.

Malgré les vivres offerts par le gouvernement, beaucoup de personnes souffrent encore à cause de la faim.

Selon des sources locales, plus de vingt concessions ont préféré rejoindre leurs hameaux de culture contrôlés par des terroristes que de mourir de faim.

Aussi, la plupart des jeunes ont rejoint la brousse à la recherche de meilleures conditions de vie.

Toujours selon les mêmes interlocuteurs, si rien n’est fait dans les meilleurs délais, les jeunes seront récupérés par les groupes armés et seuls les militaires resteront à Tankoalou.

Tankoualou est une localité de la commune de Foutouri dans la région de l’Est. Elle est située à environ 15 km de la frontière du Niger et à 80km de Gayéri.

En rappel, en début de saison pluvieuse, des hommes armés ont interdit la pratique de l’agriculture à Tankoualou.

Agence d’information du Burkina

Burkina : L’ambulance de la commune de Fada N’Gourma entre les mains d’individus armés

Burkina-Insécurité

Burkina : L’ambulance de la commune de Fada N’Gourma entre les mains d’individus armés

Fada N’Gourma, 12 oct. 2021(AIB)-L’ambulance de la commune de Fada N’Gourma a été interceptée, le lundi 11 octobre 2021, dans l’après-midi, par des hommes armés inconnus, sur l’axe Matiacoali-Fada, a-t-on appris de sources locales.

Le véhicule aurait été retiré dans les environs du village de Ganyela, situé à une trentaine de kilomètres de Fada N’Gourma, alors qu’il évacuait un malade au Centre hospitalier régional (CHR) de Fada N’Gourma.

Le malade a été mis dans un véhicule de transport en commun pour la suite du trajet.

Pour réussir leur coup, les hommes armés auraient dressé des barricades sur la route.

Et tout usager de cet axe est systématiquement arrêté. Le conducteur de l’ambulance a profité de cet imbroglio pour s’extirper et regagner Fada N’Gourma. Après cette scène de panique, ces individus armés ont emporté l’ambulance pour une destination inconnue.

Selon le maire de la commune de Fada N’Gourma, Jean-Claude Louari, l’ambulance «acquise sur fonds propres en 2018 », avait été sollicitée par la commune de Matiacoali.

Il a indiqué que les hommes armés recherchaient des ressortissants des villages de Tanwalbougou et de Kpenchangou, deux localités situées dans la commune de Fada N’Gourma.

Agence d’information du Burkina

NB : Photo d’illustration

Burkina: Des experts attendus en fin novembre à Ouagadougou pour évoquer des questions  de développement 

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Burkina: Des experts attendus en fin novembre à Ouagadougou pour évoquer des questions  de développement 

Ouagadougou, 12 oct. 2021 (AIB)- La capitale burkinabè, Ouagadougou, va abriter en fin novembre prochain, une conférence internationale qui va réunir les scientifiques et les décideurs afin de trouver des solutions aux problèmes nationaux, a indiqué mardi, le co-président du comité national d’organisation Lassina Zerbo.

« La conférence va réunir les scientifiques et les décideurs pour trouver des solutions aux problèmes nationaux », a indiqué mardi le co-président du Comité national d’organisation (CNO), Lassina Zerbo, au cours de la conférence inaugurale de l’événement international.

La conférence internationale à l’initiative du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, est prévue du 29 novembre au 1er décembre 2021 à Ouagadougou, sous le thème « Nexus sciences et diplomatie : accélérer la transformation de l’Afrique par l’innovation technologique ».

Selon Dr Lassina Zerbo, par ailleurs, secrétaire exécutif émérite de l’Organisation du traité d’interdiction complète des essais nucléaires (OTICE), il est important que la conférence amène « les scientifiques qui sont reconnus à s’asseoir sur la même table avec ceux qui prennent les décisions ».

« Il faut qu’il ait un lien étroit entre la communauté scientifique et la communauté diplomatique pour amener à prendre des décisions adéquates pour faire face aux problèmes nationaux », a-t-il affirmé.

Dr Zerbo a expliqué que « cette conférence est une opportunité de renforcer l’impact de la science, de l’innovation et de la diplomatie en coopérant sur le plan sous régional, régional et international pour la transformation du Burkina Faso mais de l’Afrique ».

Il a indiqué qu’elle « sera l’opportunité de promouvoir de jeunes entrepreneurs burkinabè, des étudiants qui ont des idées ».

Il a précisé que ceux-ci « vont rencontrer des gens qui ont des moyens techniques structurels et financiers avec lesquels ils vont coopérer pour faire des choses nouvelles et (cela va) permettre (aux jeunes entrepreneurs) de rentrer dans la cours des grands ».

La conférence internationale prend en compte l’aspect genre marqué à la conférence inaugurale par la présence de la représentante du Fonds des nations unies pour la population au Togo Josiane Yaguibou.

Selon celle-ci, la conférence est une opportunité pour les femmes de démontrer leur savoir-faire, de développer des innovations technologiques quel que soit l’âge.

Selon le conseiller spécial du président du Faso, Bissiri Sirima, président du comité national d’organisation, la conférence va essayer de poser des débuts de solutions à la complexité des problèmes de développement qui se posent.

Notamment les questions de l’eau, de l’agriculture, des changements climatiques, de sécurité, etc.

Il a soutenu que conformément aux instructions du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, initiateur de la conférence, un mécanisme de suivi des résolutions sera mis en place.

« Notre ambition est que la conférence soit suivie gratuitement partout au Burkina Faso en direct à travers notamment les téléphones. Toutes les universités seront dotées d’écrans géants pour permettre aux étudiants de suivre », a-t-il promis.

Agence d’information du Burkina

WIS/az/ak

Gnagna : Des terroristes exigent le retour des élèves déplacés dans leurs familles

Gnagna : Des terroristes exigent le retour des élèves déplacés dans leurs familles

Bogandé, 12 oct. 2021(AIB)- Des terroristes menacent de chasser des populations dans trois villages de la Gnagna (Est), si elles  ne ramènent pas à bonne date, leurs enfants  qui ont fui l’insécurité pour poursuivre leurs études ailleurs.

Des individus armés ont sillonné du vendredi 8 octobre au dimanche 10 octobre 2021,  les villages de Boukargou,  Bouli et Santiari dans la commune rurale de Coalla (Gnagna, Est).

Ils ont donné un ultimatum pour qu’on ramène les élèves déplacés internes inscrits dans les chefs-lieux de commune de la province de la Gnagna dans leurs familles respectives.

Un témoin a indiqué que les agresseurs ont regroupé les populations pour leur interdire de collaborer avec l’administration, qu’ils qualifient d’ennemie.

Ils ont surtout sommé les populations de ramener dans des meilleurs délais les élèves qu’elles ont déplacés en ville pour poursuivre leurs études.

Les parents d’élèves ont le choix entre ramener leurs enfants au village ou les rejoindre dans les jours à venir, ont averti les terroristes.

En rappel, la dégradation de la situation sécuritaire a engendré la fermeture de 107 établissements d’enseignements primaires publics et privés et de 12 établissements d’enseignement post primaire et secondaire dans la province de la Gnagna.

Agence d’information du Burkina

Burkina/Violences militaires à Pô : Les populations lèvent le blocus

Burkina/Violences militaires à Pô : Les populations lèvent le blocus

Pô, 12 oct. 2021(AIB)- Les populations de la ville de Pô (Centre-sud) qui avaient bloqué la Route nationale n°5 (RN5)  pour protester contre les violences militaires subies la veille, ont accepté de lever le blocus, tout en exigeant toujours la mutation des éléments incriminés.

Le Haut-commissaire de la province du Nahouri a convoqué dans la matinée du mardi 12 octobre 2021, une réunion d’urgence avec les Forces vives de la province.

L’objectif était de trouver des solutions suite aux blessures infligées à des citoyens par un groupe de militaires en représailles aux coups reçus par un des leurs, dimanche, à cause d’une histoire de mœurs.

Cette montée de violence a provoqué des manifestations ayant paralysé la ville.

Après quelques heures d’entrevue, les populations ont accepté de lever le blocus de la nationale 5.

Mais elles exigent toujours la mutation des auteurs d’actes de violence, la prise en charge des blessés et le dédommagement de toutes les victimes.

Agence d’information du Burkina

Hamidou Koudougou OUENA

Violences militaires à Pô: L’armée burkinabè va sanctionner tous les éléments fautifs

Burkina-Armée-Civils-Crise-Mesure

Violences militaires à Pô: L’armée burkinabè va sanctionner tous les éléments fautifs

Ouagadougou, 12 oct. 2021 (AIB)- L’armée a promis de prendre des mesures disciplinaires contre tous les militaires qui ont violenté des civils dans la nuit de lundi à mardi à Pô (Centre-sud), à cause d’une histoire de mœurs engageant l’un d’entre eux.

«Une enquête a été diligentée pour identifier tous les militaires fautifs et des mesures disciplinaires seront prises à l’encontre de ceux formellement identifiés conformément au règlement de discipline des Forces armées nationales», indique un communiqué transmis mardi après-midi à l’AIB.

Des jeunes militaires ont bastonné aveuglement dans la nuit de lundi à mardi, des populations civiles de Pô (Centre-sud), en représailles aux coups reçus par un des leurs dimanche, à cause d’une histoire de mœurs.

Les populations ont alors paralysé la ville pendant plusieurs heures pour exiger la prise en charge des blessés, des dédommagements et la mutation des militaires incriminés.

Le nouveau chef d’Etat-major général des Armées, le général de brigade Gilbert Ouédraogo, installé ce mardi, a fermement condamné «cet incident inadmissible» qui implique des militaires dans le contexte de lutte contre le terrorisme.

En rappel, le Burkina Faso essuie depuis 2016, de régulières attaques terroristes qui ont causé la perte de centaine de personnes, le déplacement de plus de 1,4 millions d’autres et la fermeture de milliers d’infrastructures communautaires.

Agence d’information du Burkina

ATA/ak

Les filles invitées à se construire et à développer le Burkina avec le numérique

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Les filles invitées à se construire et à développer le Burkina avec le numérique

Ouagadougou, 12 oct. 2021(AIB)-La ministre en charge de l’Economie numérique Hadja Fatimata Ouattara a invité mardi, les jeunes filles à s’approprier le numérique pour se construire et développer le pays.

«Il est important que chaque fois que de possible, nous puissions permettre aux jeunes filles de s’approprier correctement le numérique et qu’elle puisse utiliser cet outil pour déjà se construire et comme un véritable levier du développement», a déclaré la ministre en charge du Numérique, Hadja Ouattara/Sanon.

Elle s’exprimait lundi à l’occasion de la journée internationale de la jeune fille célébrée avec Plan Burkina autour du thème : «Alphabétisation digitale et désinformation en ligne».

La ministre a plaidé pour que la fracture numérique genre se résorbe avec le temps.

«Nous devons intensifier les initiatives afin de relever le défis de la représentativité féminine si nous voulons que la révolution numérique soit pour tous, avec tous et par tous », a-t-elle souligné.

Rappelons que le 11 octobre a été déclaré dans la résolution 66/10 par l’Assemblée générale des Nations Unies, Journée internationale de la jeune fille.

En consacrant cette journée à la jeune fille depuis 2012, les dirigeants mondiaux ont reconnu les droits des filles et les obstacles particuliers auxquels elles se heurtent de par le monde.

Agence d’information du Burkina

cyr-pn/ata/ak

NB: photo d’illustration et d’archive/DCPM Economie numérique

 

Burkina : le nouveau patron de l’armée table sur la réorganisation des troupes contre le terrorisme

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Burkina : le nouveau patron de l’armée table sur la réorganisation des troupes contre le terrorisme

Ouagadougou, 12 oct. 2021 (AIB)-Le nouveau chef d’Etat-major général des Armées burkinabè, le général de brigade Gilbert Ouédraogo a relevé mardi, la nécessité de réorganiser les troupes, afin de contrer les attaques terroristes, en cours dans le pays depuis 2016.

«La réorganisation des Forces armées est l’une des conditions impératives de succès dans la lutte contre le terrorisme», a indiqué mardi, le  nouveau chef d’Etat-major général des Armées burkinabè, le général de brigade Gilbert Ouédraogo, lors de son installation.

D’après lui, «Il nous faut peaufiner et accélérer la mutation des Forces armées nationales en les réorganisant au double plan structurel et territorial pour les rendre plus réactives opérationnelles et efficientes».

L’officier supérieur  a affirmé que «cette guerre étrange ne saurait être l’apanage des seules forces de défense et de sécurité mais aussi l’affaire des populations».

Il a donc appelé le peuple Burkinabè à s’approprier le combat afin de recréer les conditions du vivre-ensemble Burkinabè.

Le général Ouédraogo a rassuré les différents corps des Forces Armées nationales qu’ils seront les bénéficiaires de cette réorganisation.

Pour lui, cette réorganisation leur offrira un outil performant et adapté à la lutte contre le terrorisme et donnera plus d’alternatives.

Le nouveau Chef d’Etat-Major a relevé le soutien des Forces armées du G5 Sahel et européennes.

Monsieur Ouédraogo a invité tous les partenaires des Forces armées nationales à ne pas se tromper de combat.

Car dit-il, «ce sont les générations futures qui paieront au prix fort les conséquences de la veulerie et de la compromission».

Le Burkina Faso subit depuis 2016, de régulières attaques terroristes qui ont tué des centaines de personnes, provoqué le déplacement de 1,4 millions de citoyens et la fermeture de milliers d’infrastructures communautaires.

Mercredi, le président du Faso a nommé un nouveau chef d’Etat- major général des armées et de nouveaux responsables à la tête de la gendarmerie nationale et de l’armée de l’air.

Agence d’information du Burkina

hb/ata

 

 

 

 

Pô : Plusieurs blessés dans des violences imputées à des militaires (dépêche régulièrement actualisée)

Burkina-Société-Violence

 

Pô : Plusieurs blessés dans des violences imputées à des militaires (dépêche régulièrement actualisée) 

Pô, 12 oct. 2021 (AIB)- Plusieurs personnes ont été blessées dans la nuit de lundi à mardi par des militaires qui ont effectué des représailles dans la ville, à la suite d’un différend qui a opposé un des leurs à un groupe de civils.

Dimanche soir un militaire a été molesté par des civils à cause, semble-t-il, d’une histoire de mœurs.

Les choses seraient rentrées dans l’ordre à la suite d’une réconciliation à l’amiable entre les protagonistes au niveau des autorités militaires.

Mais contre toute attente, lundi vers 22h, un groupe de militaires a fait une descente musclée dans la ville, frappant aveuglement.

Un journaliste de l’AIB a vu plusieurs blessés au Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de Pô.

En réaction, des populations ont bloqué la principale artère de Pô (nationale de n°5) pour dénoncer les violences subies, exiger la prise en charge des blessés et des dédommagements.

Elles exigent surtout que les militaires incriminés soient identifiés et mutés au vu et au su de tous avant la levée des barricades.

Le grand marché de Pô est en train de refermer ses portes et le Haut-commissaire du Nahouri a convoqué une réunion d’urgence.

Agence d’information du Burkina

HKO/ata/ak

Burkina : L’ouverture du procès de Thomas Sankara monopolise la Une des quotidiens

Burkina-Presse-Revue

Burkina : L’ouverture du procès de Thomas Sankara monopolise la Une des quotidiens

Ouagadougou, 12 oct. 2021 (AIB)- Les journaux burkinabè de ce mardi consacrent leurs différentes unes au procès de Thomas Sankara, ouvert la veille à Ouagadougou.

« Procès Thomas Sankara : Une première audience qui annonce déjà les couleurs», arbore le quotidien privé Aujourd’hui au Faso qui renseigne aussi qu’à peine ouvert, le procès a été renvoyé.

A ce propos, le quotidien national Sidwaya affiche : « Assassinat de Thomas Sankara et ses 12 compagnons : Le procès renvoyé au 25 octobre ».

Pour sa part, le journal privé Le Quotidien croit savoir que les deux semaines de suspension est une requête des avocats de la défense qui disent vouloir « mieux exploiter les 20 000 pages du dossier ».

Le même quotidien reprend les propos de la veuve Mariam Sankara, présente à l’ouverture du procès et qui déclare : « ce procès, on l’attendait depuis longtemps… ».

Pendant ce temps, Le Pays, autre quotidien privé, cite l’homme politique, Ablassé Ouédraogo, président du parti Le Faso Autrement qui estime que « ce procès libère le Burkina et les Burkinabè d’un lourd fardeau ».

Dans son ‘’Dialogue intérieur’’, Le Pays laisse lire en titre : « Ouverture procès Thomas Sankara : Quand Blaise Compaoré manque l’occasion de s’expliquer ».

En effet, le journal renseigne que douze sur les quatorze personnes accusées dont le général Gilbert Ouédraogo et Jean-Pierre Palm, étaient présents et que les deux grands absents à l’ouverture du procès étaient l’ex-président Blaise Compaoré et l’adjudant-Chef Hyacinthe Kafando.

A ce sujet, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, L’Observateur Paalga met en exergue (photos des deux accusés à l’appui) : « Blaise et hyacinthe ont 10 jours pour se présenter ».

A en croire Aujourd’hui au Faso, « le procès sur l’assassinat de Thomas Sankara et 12 de ses compagnons débuté hier 11 octobre est l’aboutissement d’un parcours de combattant de la famille de l’illustre défunt, sa femme Mariam, des avocats, de la noria d’ONG et d’une décision politique ».

Le journal fait remarquer que le gouvernement de la Transition (2014-2015) a été convaincu que « les Burkinabè ne pouvaient pas se regarder fièrement devant un miroir s’ils ne rendaient pas justice à celui qui mit le Burkina Faso sur orbite ».

Quant à L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, il présente en première page, « les trois mérites du procès » et les « points de vue divergents des Bobolais ».

Le même quotidien, à travers sa rubrique ‘’Autant le dire…’’, titre : « Dossier Thomas Sankara, Blaise Compaoré le grand perdant ».

L’Express du Faso pense qu’« il s’agit d’écrire l’histoire d’une nation qui s’est brisée à un moment de sa trajectoire » et que « focaliser le procès sur la personne de Blaise Compaoré, ou sur toute autre personne ou groupe de personnes, c’est courir le risque de faire le lit de la vengeance et d’opposer une partie des Burkinabè à une autre ».

Agence d’information du Burkina

LE MONDE EN BREF DU MARDI 12 OCTOBRE 2021

LE MONDE EN BREF DU MARDI 12 OCTOBRE 2021

 

 

VIENNE – Le ministre autrichien des Affaires étrangères Alexander Schallenberg a été officiellement investi lundi à la chancellerie pour tenter de restaurer confiance et stabilité, deux jours après la démission de Sebastian Kurz, emporté par un scandale de corruption.

 

KABOUL – Le spectre de la menace d’attentats jusque dans la capitale afghane a resurgi lundi avec une alerte concernant les hôtels de Kaboul, au lendemain d’une première rencontre à Doha depuis la mi-août entre représentants américains et talibans, portant notamment sur les questions sécuritaires.

 

DOHA – Les dirigeants talibans vont rencontrer des responsables de l’Union européenne (UE) et des Etats-Unis mardi à Doha, le nouveau régime afghan cherchant à rompre son isolement diplomatique.

 

STOCKHOLM – Le Nobel d’économie a sacré lundi trois spécialistes nord-américains de l’économie expérimentale, l’Américano-Canadien David Card, l’Américano-Israélien Joshua Angrist et l’Américano-Néerlandais Guido Imbens, qui ont permis d’éclairer de nombreux domaines comme le marché du travail, l’immigration et l’éducation.

 

WASHINGTON – Le conseil d’administration du Fonds monétaire international a annoncé lundi soir qu’il renouvelait « sa pleine confiance » en Kristalina Georgieva, maintenue ainsi au poste de directrice générale malgré les accusations d’irrégularités dont elle a fait l’objet.

 

WASHINGTON – Le laboratoire américain Merck a annoncé lundi avoir demandé l’autorisation en urgence aux Etats-Unis de sa pilule contre le Covid-19, un remède facile à administrer appelé à devenir un outil crucial dans la lutte contre la pandémie, car complémentaire des vaccins.

 

LONDRES – Un rapport parlementaire accablant publié mardi affirme que le gouvernement britannique et ses conseillers scientifiques ont commis de graves erreurs et accumulé d’importants retards dans la gestion du début de la pandémie, « un des plus importants échecs en matière de santé publique que le Royaume-Uni ait jamais connu ».

 

BAGDAD – Le courant emmené par l’incontournable leader chiite irakien Moqtada al-Sadr se revendiquait lundi soir première force au sein du nouveau Parlement, élu lors des législatives anticipées qui ont peiné à attirer des électeurs las d’un système incapables d’améliorer leurs conditions de vie.

 

SEOUL – Les Etats-Unis sont la « cause profonde » de l’instabilité dans la péninsule coréenne, a affirmé le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un, cité mardi par les médias officiels.

 

OUAGADOUGOU – A peine ouvert lundi, le procès de l’assassinat en 1987 du « père de la révolution burkinabè », Thomas Sankara, alors président du Burkina Faso, a été renvoyé au 25 octobre pour permettre aux avocats de la défense de consulter davantage le dossier.

 

GENEVE (Suisse) – Des millions de professionnels de la santé et l’OMS ont appelé lundi les dirigeants mondiaux à « mettre la santé au coeur de la lutte contre le changement climatique » à quelques semaines de la COP26.

 

PRAGUE – La République tchèque était plongée dans l’incertitude lundi après l’hospitalisation, la veille, du président Milos Zeman, au lendemain des élections législatives qui ont vu la courte défaite de son allié, le Premier ministre milliardaire et populiste Andrej Babis.

 

SYDNEY – Les habitants de Sydney sont sortis lundi de près de quatre mois d’un confinement strict, décrété dans la plus grande ville d’Australie pour faire barrage à l’épidémie de Covid-19.

 

ADEN (Yemen) – Au moins six personnes ont péri dimanche dans un attentat à la voiture piégée dans le sud du Yémen contre un convoi de responsables gouvernementaux, qui ont survécu à cette dernière attaque en date dans ce pays ravagé par la guerre.

 

TUNIS – La Tunisie s’est dotée lundi d’un nouveau gouvernement, onze semaines après l’éviction du précédent cabinet par le président Kais Saied qui s’est arrogé les pleins pouvoirs.

 

LUXEMBOURG – La Hongrie et la Pologne ont fait front commun lundi devant la justice de l’UE pour attaquer un mécanisme qui pourrait les priver de fonds européens, sur fond de montée de tension entre Bruxelles et Varsovie.

 

PARIS – La vaccination contre le Covid-19 réduit de 90% le risque d’hospitalisation et de décès chez les plus de 50 ans et semble aussi efficace face au variant Delta, sur lequel on manque toutefois encore de recul, selon une vaste étude française portant sur 22 millions de personnes.

 

LA PAZ – L’opposition bolivienne a bloqué lundi les rues des principales villes du pays en signe de protestation contre le gouvernement de gauche du président Luis Arce, lequel affirme que ses adversaires cherchent à créer les conditions pour faire un « coup d’Etat ».

 

LOS ANGELES (Etats-Unis) – Le dernier opus des aventures de James Bond, « Mourir peut attendre », a démarré sur les chapeaux de roues (d’une Aston Martin DB5) pour prendre la première place du box-office nord-américain avec 55,3 millions de dollars, selon les chiffres publiés lundi par le cabinet spécialisé Exhibitor Relations.

 

GENEVE (Suisse) – Un comité d’experts de l’OMS a recommandé lundi de donner une dose supplémentaire de vaccin anti-Covid aux personnes « modérément ou sévèrement immunodéprimées », pour tous les vaccins homologués par l’agence onusienne.

 

VANVES (France) – Le 39e album d’Astérix, qui sort le 21 octobre, « Astérix et le Griffon », est un voyage dans l’Est pour les Gaulois qui partent à la rencontre d’un peuple mal connu de l’Antiquité, les Sarmates.

 

(afp)

 

Burkina : L’armée neutralisent plusieurs terroristes qui préparaient une attaque

Burkina : L’armée neutralise plusieurs terroristes qui préparaient une attaque
Ouagadougou, 11 oct. 2021(AIB)-L’armée burkinabè grâce à une couverture aérienne, a neutralisé dimanche, plusieurs terroristes qui projetaient d’attaquer une de ses unités sur l’axe Dori-Arbinda.
De l’armement et des munitions ont été aussi détruits, précisent l’armée.
Samedi, des trafiquants en possession d’une grande quantité de carburant et de stupéfiants ont été interpellés aux environs de Nakou (Nahouri) et remis à la gendarmerie.

Burkina : Le procès Thomas Sankara renvoyé au 25 octobre prochain

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Burkina : Le procès Thomas Sankara renvoyé au 25 octobre prochain

Ouagadougou, 11 oct. 2021 (AIB)-  Le procès du père de la Révolution burkinabè, Thomas Sankara, assassiné  en 1987 par un coup d’Etat qui  a ouvert ses portes ce lundi, a été finalement renvoyé au 25 octobre prochain, à la demande des avocats de la défense pour s’impregner du contenu du document de 20 mille pages.

Selon l’un des avocats de la défense, Mathieu Somé, sa partie a reçu  tardivement les éléments du dossier Thomas Sankara du tribunal de militaire de Ouagadougou.

A l’en croire, les avocats de la défense ont demandé un report du procès Thomas Sankara, afin de s’imprégner du contenu du  document de 20 mille pages pour assurer la défense de leurs clients.

M. Somé s’exprimait lundi à Ouagadougou, à l’ouverture du procès Thomas Sankara et de ses douze compagnons d’infortunes tombés le 15 octobre 1987 par un coup d’Etat.

A cet effet, douze accusés sur les quatorze ont répondu présent à l’audience solennelle avec à leur tête,  le général de brigade, Gilbert Diendéré.

Deux autres prévenus, à savoir l’ancien président du Faso, Blaise Compaoré en exil en Côte d’Ivoire depuis 2014 et l’adjudant-chef Yacinthe Kafando, en fuite, sont les grands absents de ce procès historique, 34 ans après  l’assassinat du capitaine Thomas Sankara.

Le parquet militaire a requis un délai de 10 jours  à ces  derniers de se présenter à la justice militaire et a noté que passé ce délai, ils seront jugés par contumace.

Ainsi, le général Diendéré et les autres accusés sont poursuivis dans l’affaire Thomas Sankara «pour complicité d’assassinat, recel de cadavre et atteinte à la sureté de l’Etat».

L’ouverture du procès a connu aussi une difficulté en ce qui concerne la désignation de trois juges accesseurs, au regard du grade de certains accusés  et  de l’indisponibilité de certains juges pour leurs tâches de sécurisation  du territoire, à cause des multiples attaques terroristes.

Ce début de procès a, par ailleurs, connu plusieurs suspensions permettant au parquet et au président du tribunal militaire de Ouagadougou, Urbain Méda et ses hommes de prendre en compte un certain nombre d’aspects du dossier Sankara.

Un autre élément, et pas des moindre, demeure l’enregistrement  audiovisuel du jugement souhaité par la partie civile,  en vue de constituer une mémoire pour le Burkina Faso.

Sur la question, le parquet militaire affirme procéder  par une exception pour l’enregistrement de procès «historique »  du pays, toute chose battue en brèche, par les avocats de la défense qui disent craindre que ces enregistrements se retrouvent  sur la place publique.

Pour sa part, Me Ambroise Farama de la partie civile  dit prendre acte du report de ce projet au 25 octobre  prochain et souhaite  que le droit soit dit.

De son avis, les Burkinabè n’entendent que la manifestation de la vérité dans cette affaire Thomas qui a trop duré.

D’après Me Séraphin Somé, un des avocats  de la partie civile,  l’enregistrement de ce progrès permet au Burkina d’avoir des archives sur l’affaire du capitaine Sankara.

D’après lui, ne pas l’enregistrer signifie qu’il est  tombé, selon lui,  à l’eau.

La veuve du père de la révolution burkinabè, Mariam Sankara  présente au procès  a souhaité que la lumière jaillisse à l’issue du jugement,  car selon elle, les Burkinabè ont soif de savoir ce qui s’est   passé en 1987

En rappel, le 15 octobre 1987, Thomas Sankara et ses douze compagnons ont été assassinés par un coup d’Etat qui a porté  Blaise Compaoré au pouvoir.

M. Compaoré a été chassé du pouvoir par une insurrection populaire en fin octobre 2014, après 27 ans de règne.

Agence d’information du Burkina

NO/ata/ak

Photo: Lefaso.net

Eliminatoires Coupe du monde 2022: victoire du Burkina Faso sur le Djibouti (2-0)

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Eliminatoires Coupe du monde 2022: victoire du Burkina Faso sur le Djibouti (2-0)

Ouagadougou, 11 oct. 2022 (AIB) – Les Etalons du Burkina Faso ont battu lundi soir au Grand stade de Marrakech au Maroc, les Requins de la mer rouge du Djibouti par le score de 2 buts à 0, comptant pour la 4e journée des éliminatoires de la coupe du monde Qatar 2022.

Victorieux au match aller par le score de 4 buts à 0, les Etalons étaient confiants quant à ce match retour. Ils démarrent tambour battant mais peinent à scorer. C’est finalement le défenseur central et capitaine de l’équipe Issoufou Dayo qui reprendra imparablement de la tête, un centre de Issa Kaboré pour ouvrir le score (30e).

A la reprise, l’équipe burkinabè garde le pied sur le ballon et parviendra à doubler la mise par le sociétaire du Standard de Liège (Belgique) Abdoul Fessal Tapsoba (63e). Le joueur djiboutien Aptidon Saad Daher sera expulsé du terrain pour avoir donné un coup à son adversaire (67e mn).

En attendant le match de l’Algérie contre le Niger demain (17h) mardi au stade Séni Kountché de Niamey, le Burkina Faso occupe la première place du groupe A avec 10 points (+8), suivi de l’Algérie (7 points +13), du Niger (3 points – 5) et le Djibouti (0 point – 16).

La 5e journée se jouera le 12 novembre prochain où le Burkina Faso recevra le Mena du Niger pendant que l’Algérie sera face aux Requins du Djibouti.

La Coupe du monde de la FIFA se jouera au Qatar en 2022.
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/

Bam: Search For Common Ground plaide pour la réintégration des élèves déplacées internes dans le cursus scolaire 

1. Après la TEP de Bourzanga, les autorités et les participants ont immortalisé les instants ensemble.

Bam: Search For Common Ground plaide pour la réintégration des élèves déplacées internes dans le cursus scolaire 

Kongoussi, (AIB)-Au cours des Tribunes d’Expression  Populaire (TEP)  et des matchs de football atypiques organisés du 23 au 30 septembre 2021 par l’ONG  Search For Common Ground (SFCG) à Kongoussi et à Bourzanga, la réintégration des élèves déplacées internes dans le cursus scolaire a été au cœur des échanges.

L’ONG  Search For Common Ground (SFCG) a organisé des Tribunes d’Expression  Populaire (TEP)  et des matchs de football atypiques entre les communautés hôtes et les personnes déplacées internes (PDIs) dans les communes de Bourzanga et de Kongoussi,   du 23 au 30 septembre 2021.

Au cours  des TEP, c’est la question de l’éducation qui était à l’ordre du jour. Les échanges ont porté sur la scolarisation des élèves déplacés internes.

Le présidium à la TEP de Kongoussi avec le DPEPPNF du Bam Toussida Ouédraogo au milieu.-u

À Kongoussi comme à Bourzanga,  le directeur provincial de l’Education préscolaire primaire et non formelle (DPEPPNF) du Bam Toussida Ouédraogo, les Chefs de circonscription d’éducation de base  (CCEB), les préfets  des deux  départements et un représentant de Plan International à Kongoussi  ont échangé avec les parents d’élèves, les enseignants, les communautés hôtes et les PDIs.

Partout, le DPEPPNF Toussida Ouédraogo et ses collaborateurs ont décliné la politique du ministère en charge de l’éducation nationale dans la prise en charge des élèves déplacés internes et leur réintégration dans le cursus scolaire.

Les préoccupations soulevées par des PDIs étaient liées aux difficultés qu’elles éprouvent pour l’établissement d’actes de naissance des enfants, les besoins alimentaires, les effectifs pléthoriques dans les salles de classe, et la menace persistante de l’insécurité.

«Il y a des élèves qui ont tout perdu pendant les déplacements. Ces derniers se retrouvent dans une situation difficile notamment ceux des  classes d’examen. Il y a  aussi la pauvreté qui frappe  certains parents et ces derniers  n’arrivent même pas à assurer les cotisations APE de leurs progénitures» a révélé un parent d’élève de Bourzanga, Aziz Badini.

À ces préoccupations, Toussida Ouédraogo a indiqué que : «notre ministère nous a instruit d’inscrire tous les élèves déplacés.  Pour faciliter leur réintégration dans le système, le ministère a même créé des centres à passerelle qui permettent de filtrer les élèves par niveau afin de les placer dans les classes qui leur correspondent. Pour les élèves qui n’ont pas d’actes de naissance, nous les inscrivons en attendant l’établissement desdits documents. Mais pour ceux qui sont inscrits dans des classes d’examen, notre partenaire Plan International Burkina Faso a demandé de les recenser pour qu’en temps opportun, elle puisse nous aider pour l’établissement des actes».

3. Le haut-commissaire du Bam Ali Ouédraogo et le maire de Kongoussi Daouda Zoromé transmettant 3 sacs de mil à chacune des deux équipes.

Le représentant des PDIs du site du secteur 1 de Kongoussi Souleymane Kindo a salué les efforts du MENAPLN, de Search For Common Ground et de Plan International Burkina Faso et plaidé pour que les toutes les dispositions soient prises pour que tous les enfants déplacés aient accès à l’éducation cette année.

Parallèlement aux TEP, Search For Common Ground a également organisé des matchs de football atypiques dans les deux communes. La particularité des règles du jeu  a  mobilisé du monde tant à Bourzanga qu’à Kongoussi.

Les joueurs avaient en moyenne 50 ans et leurs maillots étaient des plus   atypiques. Quand un joueur commet une faute, le tireur peut être choisi parmi les autorités présentes ou parmi les  supporters. Même l’arbitre  s’en chargeait parfois.

Selon le chef de projet   Issifou Bissiri, ces matchs ont été organisés en soutien aux démembrements de l’Observatoire nationale de de prévention et de Gestion des conflits communautaires (ONAPREGECC) basé dans les zones d’intervention de son projet.

4. le chef de projet Issifou Bissiri se dit satisfait des conclusions des TEP et de l’engouement autour du football.

Pour lui, l’activité  vise à renforcer le dialogue et la paix sociale entre les PDIs et les communautés hôtes.

Selon toujours Issifou Bissiri, les matchs de football classique sont souvent sources de tensions et de violences. “Mais avec ce modèle de jeux, le match a procuré la joie et la concorde entre communautés hôtes et PDIs et toutes les deux équipes sont sorties gagnantes à la fin du match”.

Pour le capitaine de l’équipe des PDIs de Kongoussi Théophile G. Kinda,  le match a été très bénéfique parce qu’il  a contribué à renforcer les liens entre PDIs et entre PDIs et  communautés hôtes.

Le haut- commissaire du Bam Ali Ouédraogo qui a présidé le match de Kongoussi  a exprimé sa satisfaction de voir les communautés hôtes et les déplacées internes fraterniser ensemble sous les ovations du public. Il a invité l’ensemble de la population à s’inspirer de cet exemple de bon vivre ensemble pour en faire une pratique quotidienne.

Agence d’information du Burkina

Asmado RABO

 

Dédougou : La présumée meurtrière d’un militaire toujours en cavale

Burkina-Société-FaitsDivers

Dédougou : La présumée meurtrière d’un militaire toujours en cavale

Ouagadougou, 11 oct. 2021 (AIB)-La fille de nationalité étrangère, soupçonnée d’avoir tué un militaire du 23e Régiment d’infanterie commando (RIC) de Dédougou, n’a pas été arrêtée à Fada N’Gourma comme le disent les réseaux sociaux.

La présumée meurtrière du militaire du 23e Régiment d’infanterie commando (RIC) de Dédougou (Nord-ouest) n’a pas été interpelée vers Fada N’Gourma (Est), indique le quotidien public Sidwaya dans sa parution du lundi.

Selon le média étatique, le numéro de téléphone de la présumée meurtrière, a été une première fois localisé vers Fada N’Gourma, et ensuite entre la frontière du Burkina Faso et le Bénin, mais elle reste toujours en cavale.

En rappel, le corps en putréfaction du militaire a été retrouvé le 7 octobre 2021. Mais depuis lors, celle qui serait sa compagne, est introuvable.

Agence d’information du Burkina

KR/ata/ak

 

 

 

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