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C’est parti pour dix jours de formation au profit de plus de 500 enfants au GIFA

CAMP VACANCES FASO MÊBO EDITION DU GUIRIKO

C’est parti pour dix jours de formation au profit de plus de 500 enfants au GIFA

(Bobo-Dioulasso, 29 août 2025). Le Chef d’État-major particulier de la Présidence du Faso, le Colonel Ismaël Kiswensida DIAOUARI, parrain de Camp vacances Faso Mêbo, a présidé ce vendredi matin la rentrée de promotion de Camp vacances Faso Mêbo de la région du Guiriko, au sein du Groupement d’instruction des Forces armées (GIFA). 

Après le succès de l’édition de Ouagadougou, Camp vacances Faso Mêbo se déploie dans la région du Guiriko au profit de plus de 500 enfants campeurs. Habillés tous aux couleurs de l’armée, ces participants au Camp vacances Faso Mêbo, édition du Guiriko, auront dix jours de formation autour de plusieurs modules.

« Comme l’a dit le Camarade Ibrahim TRAORÉ, Président du Faso, Camp vacances Faso Mêbo est un pan d’un programme plus vaste qui vise à inculquer un certain nombre de valeurs à tous les enfants du Burkina Faso. Vous devez réussir la mission que le Président du Faso a confiée à l’ensemble des enfants du Burkina Faso, celle d’être au rendez-vous de l’histoire dans quelques années et d’être des futurs bâtisseurs », dit le parrain aux campeurs.

Selon le coordonnateur national de l’Initiative présidentielle Faso Mêbo, le Commandant Ahmed Zoodnoma SAKANDÉ, les campeurs auront des modules comme l’instruction militaire, l’instruction civique et morale, les arts vivants, les arts du spectacle, l’initiation aux travaux manuels.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Agence d’Information du Burkina 

RN20/Ioba : La circulation des poids lourds suspendue entre Ouéssa et Dissihn

RN20/Ioba : La circulation des poids lourds suspendue entre Ouéssa et Dissihn

Dano, 29 août 2025 (AIB)-La circulation des poids lourds est suspendue sur la RN20 entre Ouéssa et Dissihn, après la dégradation du pont situé sur le fleuve Mouhoun.

Une portion du pont situé sur le fleuve Mouhoun, à la sortie de Ouéssa sur l’axe Ouéssa-Dissihn, est endommagée. Un trou béant laissant apparaître les fers à béton s’est formé sur cette infrastructure, rendant la circulation de certaines catégories de véhicules dangereuse.

Le haut-commissaire du Ioba, Innocents Ouattara, venu constater les faits, a donné des consignes aux Forces de défense et de sécurité (FDS) pour assurer la protection des usagers et préserver le reste de l’infrastructure.

Dans un communiqué publié le jeudi 28 août 2025, le gouverneur de la région du Djôrô, Siaka Barro, a porté à la connaissance des populations et des usagers de la route nationale n°20 (RN20) que la circulation des véhicules poids lourds est suspendue sur la section entre Ouéssa et Dissihn suite à cette dégradation.

Le gouverneur invite les populations en général, et les usagers de la RN20 en particulier, notamment ceux des véhicules légers, à la prudence et au respect des panneaux d’indications provisoires ainsi que des consignes sécuritaires.

Il rassure également que les techniciens du ministère des Infrastructures et du Désenclavement sont à pied d’œuvre pour le rétablissement du trafic dans les meilleurs délais.

Agence d’information du Burkina
SZ/dnk/ata

Sourou/CCP : La situation des établissements d’enseignement primaire et la campagne agropastorale 2025-2026 au menu des échanges

BURKINA-SOUROU-CADRE-ECHANGES

Sourou/CCP : La situation des établissements d’enseignement primaire et la campagne agropastorale 2025-2026 au menu des échanges

Tougan, 28 août. 2025 (AIB)- Les membres du Cadre de concertation provincial (CCP) ont tenu jeudi, leur 2e session ordinaire de l’année sur la situation des établissements d’enseignement primaire de la province du Sourou et de la campagne agropastorale 2025-2026.

Les membres du Cadre de concertation provincial (CCP) du Sourou ont tenu le jeudi 28 août 2025 à Tougan, leur deuxième session ordinaire de l’année 2025.
Présidée par le Haut-commissaire de la province, Désiré Badolo, cette deuxième session a été financée par le Projet d’Urgence de développement territorial et de résilience (PUDTR) et du Conseil danois pour les réfugiés (DRC).

Les échanges ont porté essentiellement sur la situation des établissements d’enseignement primaire de la province et la campagne agricole 2025-2026.
Une brève présentation de l’Organisation non gouvernementale (ONG), le Conseil danois pour les Réfugiés (DRC), ses interventions dans le Sourou et le projet DP/FLASH a été faite lors de la rencontre.
Au plan de l’enseignement primaire dans la province du Sourou, le Directeur provincial (DP) en charge en charge de l’Enseignement primaire, Aldjouma Soro a présenté l’état des lieux du fonctionnement des écoles en fin 2020, 2022 et 2025.
A l’en croire, les statistiques présentées par le premier responsable du domaine sur cette période, l’enseignement primaire de la province a été impacté par la crise sécuritaire et humanitaire depuis 2019.
« La province a fonctionné avec 103 écoles sur 245 en 2020, 43 écoles sur 248 en 2022 et 98 écoles sur 268 en 2025, avec 50 écoles délocalisées sur les 98 » a dit M. Soro dans son exposé.

Il a indiqué que malgré ces difficultés, son département reste résilient au regard des taux de succès au certificat d’études primaires qui ont évolué de 68,04% en 2021 à 73,54% en 2022, de 91,26% en 2023, de 94,01% en 2024 et 96,14% en 2025.
Aldjouma Soro a aussi précisé que son département a, en perspective, la réouverture de 13 structures pour le compte de l’année scolaire 2025-2026.
Au plan agropastoral, le premier responsable provincial du département en charge du secteur, Jacques Nadembèga a apprécié positivement ‎la physionomie de la campagne humide 2025-2026 et la pluviométrie à la date du 28 août 2025 dans la majeure partie de la province.
M. Nadembèga a indiqué que la production attendue de la province est estimée à 209 422 tonnes dont 180 002 tonnes de céréales. Il a aussi estimé la production animale à 6 286 tonnes de viande, 1 287 500 litres de lait et 852 586 œufs pour cette saison 2025-2026..

Le représentant du DRC, Issiaka Kaboré a expliqué, dans sa présentation, la mission et la vision de l’ONG, fait un rappel du contexte du projet DP/FLASH en montrant sa zone de couverture et sa durée.
Le Haut-commissaire, Désiré Badolo a félicité les membres pour la qualité des échanges les encourageant à s’impliquer davantage auprès des Forces de défense et de sécurité (FDS) et des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) afin de reconquérir totalement la province du Sourou.

M. Badolo a aussi invité les propriétaires du bétail au respect strict des consignes sécuritaires édictées pour la protection des personnes et des biens.

Agence d’information du Burkina
SS/NO/ATA

Burkina : Les médias sollicités pour déconstruire les préjugés contre les VDP dans la lutte antiterroriste

Burkina-Terrorisme-Lutte-Sensibilisation-Rôle-VDP

Burkina : Les médias sollicités pour déconstruire les préjugés contre les VDP dans la lutte antiterroriste

Manga, 28 août 2025 (AIB)-Les professionnels des médias et de la communication du Burkina Faso ont été invités jeudi à Manga, lors d’un séminaire qui leur était destiné, à se servir de leurs plumes et caméras pour déconstruire les préjugés autour de la mobilisation des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) engagés dans la lutte contre le terrorisme.

La Brigade des volontaires pour la défense de la patrie a initié un atelier de sensibilisation et de partage d’expériences au profit des acteurs des médias sur la collaboration avec les VDP dans la lutte contre le terrorisme.

Selon le conseiller technique du ministre en charge de la Défense, le colonel-major Ardjouma Palé, ce séminaire s’inscrit dans le cadre de la stratégie globale de mobilisation citoyenne et patriotique des Burkinabè dans la lutte contre le terrorisme, en vue de susciter plus de collaboration des populations au profit des VDP.

Le conseiller technique Pascal Thiombiano, représentant le ministre de la Communication, s’est réjoui de la tenue de cette rencontre qui, selon lui, apportera des éclairages afin que les populations comprennent mieux le travail et le rôle assignés aux VDP sur le terrain.

Plusieurs thématiques seront développées au cours de l’atelier, notamment le terrorisme et ses manifestations au Burkina Faso, les difficultés rencontrées par les VDP dans leur mission, les enjeux du respect des droits humains dans cette mission ainsi que les bonnes pratiques de collaboration avec les VDP sur le terrain.

En outre, durant ce séminaire de 48 heures, les participants seront outillés sur les dangers des publications sur les réseaux sociaux, ainsi que sur le rôle et la responsabilité des acteurs des médias dans la lutte contre le terrorisme.

En rappel, c’est en 2020 que les autorités burkinabè ont pris des mesures pour recruter des Volontaires pour la défense de la patrie comme auxiliaires des Forces armées nationales et des Forces de sécurité intérieure.

Malgré leur efficacité sur le terrain, plusieurs voix se sont élevées pour critiquer le recours à ces Volontaires, alors que dans d’autres pays, une telle initiative est considérée comme un acte patriotique.

Agence d’information du Burkina

YOS/ata

Yaadga : 25 plants mis en terre au CHUR de Ouahigouya

Yaadga : 25 plants mis en terre au CHUR de Ouahigouya

Ouahigouya, 28 août 2025 (AIB) – L’association Yatenga Koamba Nékré a organisé jeudi, une séance de reboisement au Centre hospitalier universitaire régional (CHUR) de Ouahigouya.

Au total, 25 plants d’espèces variées, essentiellement des arbres fruitiers et médicinaux, ont été mis en terre dans l’enceinte de l’établissement sanitaire.

Cette initiative répond à l’appel des plus hautes autorités du pays, invitant chaque citoyen à contribuer à la construction nationale à travers des actions concrètes et citoyennes.

Selon le secrétaire général de l’association Yatenga Koamba Nékré, cette activité s’inscrit dans le cadre de la campagne nationale de reboisement lancée par le chef de l’État, le Capitaine Ibrahim Traoré.

« L’arbre, c’est la vie. Son importance dans l’existence humaine se manifeste à plusieurs niveaux », a-t-il souligné.

Le secrétaire de l’association a par ailleurs invité l’ensemble des Burkinabè à soutenir les autorités dans leur vision, notamment à travers les initiatives présidentielles visant le bien-être du peuple.

Les membres de l’association Yatenga Koamba Nékré ont, à cette occasion, réaffirmé leur engagement et leur soutien aux autorités du pays dans toutes leurs actions jusqu’à la victoire finale.

Agence d’Information du Burkina
BB/bak/ata

410 jeunes campeurs à l’école du Parlement burkinabè: quand la relève s’initie au patriotisme 

Burkina-Education-Civisme-Patriotisme-Promotion

410 jeunes campeurs à l’école du Parlement burkinabè: quand la relève s’initie au patriotisme 

Ouagadougou, 25 août 2025 (AIB)-Ce mercredi pluvieux du 20 août 2025, l’Assemblée Législative de Transition (ALT) s’est transformée en salle de classe à ciel ouvert. 410 enfants, venus des quatre coins du Burkina Faso, ont foulé le sol du Parlement, le temps d’une immersion citoyenne. Une parenthèse spéciale organisée dans le cadre de l’Initiative Faso Mêbo et remplie d’émotions. Reportage.

Ciel pluvieux orageux, comme dirait la météo, sur Ouagadougou. Onze heures, ce 20 août 2025. Des va-et-vient incessants des éléments de la sécurité, des journalistes et du personnel administratif de l’Assemblée Législative de Transition annoncent un événement exceptionnel.

Des centaines d’enfants, en treillis «terre du Burkina » des forces armées nationales, foulent le portique de l’Institution parlementaire, par sections de 50. A leur tête, le directeur de la communication de la Présidence du Faso et coordonnateur du camp, Sougrinoma Ibrahim Guigma. Vêtu lui aussi d’une tenue militaire, il arbore la posture d’un commandant de bataillon qui veut conjuguer rigueur et pédagogie. Dans le hall face aux militaires du jour dont l’âge varie entre 4 et 15 ans, sa voix tonne : «Enlevez vos chapeaux ! Si quelqu’un perd le sien, vous savez la suite ! »

Les enfants se regardent, certains esquissent un sourire complice, d’autres obéissent aussitôt avec un petit geste nerveux. La discipline se mélange à l’excitation.

Bam, Oursi, Loropéni, Gobnangou, Nahouri, Bafoudjui, Ténakourou et Boulgou, c’est par ces noms endogènes que sont baptisés les huit sections regroupées en deux bataillons de «petits soldats», venus des quatre coins du Burkina Faso.

Ci et là, les petits pas des enfants tambourinent le sol du bâtiment, sol revêtu par endroit d’un tapis rouge. Dans le hall d’accueil, certains lèvent les yeux, attirés par les portraits des différents présidents de l’Assemblée qui se sont succédé au parlement, soigneusement accrochés au mur. Yalgado Ouédraogo qui a légué son nom au principal hôpital du pays, Nazi Boni dont les œuvres sont dans les programmes d’enseignement et Roch Marc Christian Kaboré ancien Président du Faso. Trois figures emblématiques, autant d’histoires politiques.

Le directeur des relations publiques de l’Assemblée Législative de Transition, Honora Bationo, guide du jour, présente les portraits avec chaleur en emphase. Ici, l’histoire du Burkina Faso se raconte à travers des visages et des sacrifices. Dans un silence relatif du hall, certains enfants hochent la tête, comme pour mémoriser ces noms qui semblent les fasciner.

Sous le sceau de l’ordre et la discipline

À 11h57, le moment attendu arrive. La grande salle de l’hémicycle s’anime. «Silence ! Garde à vous ! crie le coordonnateur !

Il poursuit : Bafudji !». «Engagé», répondent les enfants. «Boulgou» – «Patriote», répondent d’autres. A chaque section son tour et son slogan. La discipline st militaire, l’ambiance solennelle.

Dans un silence de forte attente, le Président de l’ALT, Dr Ousmane Bougouma, fait son entrée. Drapé dans un Faso Danfani aux motifs sobres et coiffé d’un bonnet vert qui tranche avec sa tenue, il avance d’un pas assuré, escorté par des gardes du corps, les pas alertes, le regard vif. Ils tiennent solidement des mallettes de sécurité.

L’air se charge d’émotions lorsque retentit l’hymne national, le ditanyè, entonné en langue mooré. Les notes résonnent, certains chantent timidement, les plus petits écoutent avec recueillement. Dans leurs yeux, on lit un mélange de fierté et de curiosité. L’atmosphère est à la fois grave et solennelle pour ces jeunes vacanciers. Soupirs et applaudissements s’en suivent. Cet instant spécial cède la place aux échanges.

Le président du Parlement s’adresse aux élus du jour. «Nous avons là une très bonne graine pour l’avenir», lance-t-il, avec un regard tourné vers les 410 paires d’yeux tous rivés sur lui. «Je vous exhorte à grandir avec ce que vous avez appris au camp. Soyez respectueux de vos parents, de vos enseignants, et de vos aînés ».

Les enfants l’écoutent attentivement. Certains prennent des notes, d’autres le fixent comme s’ils voulaient absorber chaque mot. L’ambiance n’a rien d’une simple visite guidée. C’est une leçon de vie, une rencontre générationnelle.

Puis, d’un ton plus intime, Dr Bougouma ouvre une fenêtre sur son passé à la suite des questions dont une portait sur son enfance. « J’ai grandi au village », confie-t-il. « J’ai étudié avec une lampe-tempête. Le soir, après avoir gardé les animaux et pris ma douche, je m’asseyais pour apprendre mes leçons. Chaque matin, nous parcourions plus de cinq kilomètres pour aller chercher de l’eau. »

Les enfants murmurent. Certains baissent la tête, comme frappés par la dureté de ce récit. Le président poursuit : «J’ai grandi avec mon grand-père, qui m’a inculqué le respect des personnes âgées. À 12 ans, je vivais seul au collège, je faisais ma propre cuisine. Cela m’a appris l’humilité et la persévérance.»

L’atmosphère semble figée. Ces anecdotes, racontées sans artifice, touchent les jeunes cœurs. Derrière cette casquette institutionnelle de Ousmane Bougma, c’est un père de famille qui encourage, qui conseille, qui montre la voie : «si j’ai réussi malgré les épreuves, vous aussi vous le pouvez.»

Les enfants, encore impressionnés, se regroupent pour la traditionnelle photo de famille. Les sourires se dessinent, parfois timides, parfois éclatants. Dans les yeux, on lit l’orgueil d’avoir franchi le seuil de l’Assemblée, mais surtout la fierté d’avoir entendu des paroles qui résonneront longtemps.

12h50. Les enfants s’ébranlent vers la sortie. Certains fredonnent encore des bribes de l’hymne national. D’autres se tiennent la main, comme pour se promettre de rester unis. Tous emportent avec eux une leçon de vie. L’avenir du Faso repose aussi sur leurs épaules, et il s’écrit dès aujourd’hui, à travers le respect des aînés, le travail acharné, la discipline et par-dessus tout, l’amour de la patrie.

C’en est terminé de la visite. Sous les lambris du Parlement, une page de citoyenneté est écrite par les enfants du Faso. Et peut-être, quelque part dans cette foule, se cache un futur président, député ou bâtisseur de la nation.

Agence d’information du Burkina 

C-AIB/CK/ata

Burkina/Don anniversaire : La famille Traoré réconforte les blessés de guerre du camp Sangoulé

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Burkina/Don anniversaire : La famille Traoré réconforte les blessés de guerre du camp Sangoulé

Ouagadougou, 24 août 2025 (AIB)-À l’occasion de l’anniversaire de son fils Mohamed Adhil, la famille Traoré a fait don de jus naturels aux blessés de guerre internés au camp Sangoulé.

Selon Madame Guémila Traoré, mère de Mohamed Adhil, à l’occasion de l’anniversaire de son fils, elle a tenu à offrir des jus naturels aux blessés de guerre du camp Sangoulé. « Cet anniversaire ne se limite pas à une célébration personnelle, mais constitue une occasion de redonner espoir et joie à nos FDS et VDP qui se battent jour et nuit pour la paix du Burkina », a-t-elle indiqué.

Un geste salué par l’infirmier de garde : « Nous remercions la famille Traoré d’avoir pensé à nos malades en ce 16 août 2025. Ils sont venus partager leur joie avec nous à l’occasion de l’anniversaire de Mohamed Adhil. Joyeux anniversaire à lui, longue vie et plein de réussite. Tous les blessés de l’hôpital militaire Capitaine Hassane Coulibaly vous remercient sincèrement », a-t-il déclaré.

Ce geste de solidarité constitue un exemple d’engagement communautaire et un appel lancé aux bonnes volontés à emboîter le pas de la famille Traoré, afin d’apporter soutien et réconfort aux forces combattantes qui veillent sur la sécurité nationale.

Agence d’Information du Burkina

GT/AO

SRC-Kaya 2025 : « Le Namentenga n’entend pas faire de la figuration », DP en charge de la Culture

BURKINA-NAMENTENGA-CULTURE

SRC-Kaya 2025 : « Le Namentenga n’entend pas faire de la figuration », DP en charge de la Culture

Boulsa, 28 août 2025 (AIB)- Le Directeur provincial de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme (DPCCAT) du Namentenga, Touwendinda Francis Sakandé a fait le mercerdi 27 août 2025, l’état des inscrits à la Semaine régionales de la culture des Kuilsé prévue les 6 et 7 septembre 2025 à Kaya sous le thème «Culture jeunesse et transmission des valeurs sociales». Pour l’occasion, M. Sakandé s’est dit satisfait des préparatifs et de l’engouement des troupes inscrites tout en indiquant que la province du Namentenga n’entend pas faire de la figuration à cet événement culturel de Kaya.

La province du Namentenga a enregistré à elle seule 46 inscrits sur l’ensemble des 80 candidats inscrits dans les catégories arts du spectacle, arts plastiques, art culinaire et du sport traditionnel de la région des Kuilsé.

Elle a également enregistre 26/26 dans la catégorie sports traditionnels.
Les différentes troupes, chacune selon sa catégorie, s’exerce à tour de rôle au centre communautaire de Boulsa sous le guide de l’adjoint des affaires culturelles, Omar Ouédraogo, qui leur dispense son savoir-faire pour une bonne participation du Namentenga à la semaine Nationale de la culture (SNC) Bobo 2026.

Le responsable de la troupe Kiagba Rakiswilgda de Boulsa, Mme Marie Bibiane Sandouidi/Ouédraogo a relevé que l’équipement constitue la préoccupation majeure de la troupe qui participe pour la première fois.

Le DPCCAT, Touwendinda Francis Sakandé a fait savoir que parmi les troupes inscrites, la seule troupe Warba de Sini est l’habituée des scènes.

Agence d’information du Burkina
JBD/NO/ATA

 Faso Mêbo : Le collectif des agents de la vie scolaire offre 10 tonnes de ciment

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 Faso Mêbo : Le collectif des agents de la vie scolaire offre 10 tonnes de ciment

Ouagadougou, 28  août 2025 (AIB)- Le Collectif des agents de la vie scolaire (COAVS) a remis jeudi, 10 tonnes de ciment pour soutenir les actions d’embellissement des villes initiées dans le cadre de l’initiative présidentielle Faso Mêbo.

 « Nous sommes là ce matin pour répondre à l’appel du chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré, dans le cadre de l’initiative présidentielle Faso Mêbo », a indiqué le Secrétaire général (SG) du Collectif des agents de la vie scolaire (COAVS), Thomas Nayaogué.

Pour lui, le don de 10 tonnes de ciment à Faso Mêbo a été une réalité grâce à la cotisation de plus 600 membres de sa structure.

« Nous sommes tous des Burkinabè et appelés à construire la Nation. Personne ne viendra construire notre pays à notre place », a déclaré  le SG du COAVS qui a également salué la générosité de ses membres.

Thomas Nayaogué a invité les Burkinabè à l’union et à s’impliquer dans les travaux de l’initiative présidentielle pour un Burkina résilient et prospère.

Il a également souligné que le COAVS va participer à la pose  des pavés, au ramassage des gravats et au nettoyage des moules devant confectionner les pavés.

En rappel, l’initiative Faso Mêbo, adoptée le 16 octobre 2024 en Conseil des ministres, vise la construction d’infrastructures routières à moindre coût ainsi que l’aménagement urbain, incluant des logements décents, l’assainissement et la création d’espaces verts.
Agence d’information du Burkina
NO/AS/ATA

Construction d’un amphithéâtre à l’IBAM et d’un Centre médical communal à Gampèla : le Ministre, Directeur de Cabinet du Président du Faso maintient la pression sur les entreprises

Construction d’un amphithéâtre à l’IBAM et d’un Centre médical communal à Gampèla : le Ministre, Directeur de Cabinet du Président du Faso maintient la pression sur les entreprises

(Ouagadougou, 27 août 2025). Après les chantiers de construction d’infrastructures de Manga et de Pô dans la région du Nazinon, le Ministre, Directeur de Cabinet du Président du Faso, le Capitaine Martha Céleste Anderson Dekomwin MEDAH est allé ce mercredi constater l’évolution des travaux de construction d’un amphithéâtre de 500 places au sein de l’Institut burkinabè des arts et métiers (IBAM) et d’un Centre médical communal à Gampèla dans la région du Kadiogo.

Ces travaux sont réalisés dans le cadre de la mise en œuvre de l’Initiative présidentielle pour une éducation de qualité pour tous (IPEQ) et de l’Initiative présidentielle pour la santé (IPS).

À l’IBAM, avant la visite du chantier, le Ministre Directeur de Cabinet du Président du Faso scrute d’abord le planning des travaux pour mieux apprécier l’organisation mise en place pour une efficience dans l’exécution des travaux. Il s’agit du chantier de construction d’un amphithéâtre avec un bloc administratif de R+2.

En dépit du retard dans les débuts des travaux, le niveau d’exécution affiche un taux global de 40,02% à la date du 19 août 2025. Le Ministre, Directeur de cabinet invite la mission de contrôle à maintenir la pression sur l’entreprise pour des travaux de qualité dans les délais contractuels. Tout en encourageant l’entreprise, il a ordonné la prise de dispositions pour rattraper le retard. A cette instruction, l’entreprise a promis mettre tout en œuvre pour achever les travaux dans le respect des délais.

Au Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) de Gampèla, sur le chantier du Centre médical communal, le Ministre, Directeur de Cabinet du Président du Faso porte une attention particulière au planning des travaux. Il invite l’entreprise en charge des travaux à la discipline et à plus d’engagement pour achever les travaux. Il faut « renforcer vos capacités pour achever les travaux à temps », instruit le Capitaine Martha Céleste Anderson Dekomwin MEDAH.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Agence d’Information du Burkina 

Elim/CM2026 : « nous voulons que le stade du 4 août soit un enfer pour nos adversaires » (coach Brama Traoré)

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Elim/CM2026 : « nous voulons que le stade du 4 août soit un enfer pour nos adversaires » (coach Brama Traoré)

Ouagadougou, 28 août 2025 (AIB)-L’entraineur des Etalons du Burkina Faso Brama Traoré a déclaré jeudi à Ouagadougou en conférence de presse, qu’il voudrait que le stade du 4 Août soit « un enfer » pour ses adversaires.

« Nous voulons que le stade du 4 août soit un enfer pour nos adversaires et c’est le public qui va nous aider à atteindre cet objectif », a déclaré l’entraineur des Etalons Brama Traoré lors de la publication de sa liste pour affronter le Djibouti et l’Egypte, comptant pour les éliminatoires de la coupe du monde de 2026.

Ces deux rencontres sont programmées respectivement le 5 (à Bissau) et le 9 septembre (dans l’antre du stade du 4 Août). Cette dernière rencontre sera du même coup l’inauguration du principal stade du Burkina Faso, après son homologation le 1er juillet dernier.

Pour le maître à penser de l’équipe burkinabè, « le Burkina Faso n’a jamais battu l’Egypte. C’est l’occasion pour écrire les plus belles pages de notre histoire « . La rencontre s’annonce donc très électrique au vue des enjeux.

Brama Traoré a dévoilé une liste de 26 joueurs ce jeudi pour les deux rendez-vous. Il débutera un stage le 1er septembre à Ouagadougou pour les derniers réglages avant l’heure.

« Contre le Djibouti et l’Egypte il faudra être sérieux et concentré. Il n’y a pas de place pour la facilité », a-t-il souligné.

Le Burkina Faso (11 points+6) est classé 2e dans la poule A derrière l’Egypte (16 points+12). La Sierra Léone est 3e avec 8 points (+0), suivi de l’Ethiopie (6 points+0), de la Guinée Bissau (6 points-2) et du Djibouti (1 point-16).

Lors de la 7e journée le Burkina Faso sera opposé au Djibouti à Bissau, l’Egypte sera aux prises au Caire avec l’Ethiopie pendant que la Guinée Bissau croisera les crampons avec la Sierra Léone.
Agence d’information du Burkina
red/as/ata

Elim/CM2026 : Le coach des Etalons dévoile sa liste pour jouer le Djibouti et l’Egypte

FOOT-BFA-EGY-DJI-AFR-FIFA-CAF-ELIMINATOIRES-CM2026

Elim/CM2026 : Le coach des Etalons dévoile sa liste pour jouer le Djibouti et l’Egypte

Ouagadougou, 28 août 2025 (AIB)- Le sélectionneur des Etalons du Burkina Faso Brama Traoré a animé une conférence de presse ce jeudi au stade du 4 août de Ouagadougou, au cours de laquelle il a dévoilé une liste de 26 joueurs pour affronter les Requins de la mer rouge de Djibouti et les Pharaons d’Egypte, comptant pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2026.

Dans cette liste de Brama Traoré tous les cadres comme le capitaine Bertrand Traoré, Dango Ouattara ou encore Hervé Koffi sont présents. Le technicien burkinabè a appelé 5 joueurs dont deux gardiens de buts (Ladji Brahima Sanou et Clovis Bazémo), un défenseur (Rachid Ayindé) et un attaquant (Pierre Landry Kaboré).

Pour le coach, plusieurs critères ont milité aux choix des joueurs notamment la forme du moment, la régularité, l’expérience et aussi le potentiel de certains profils. Il dit être confiant de ses choix pour engranger le maximum de points dans cette double confrontation. Pour relever le pari de la qualification, le technicien burkinabè dit compter également sur le soutien sans faille des supporters.

Ces deux matchs s’annoncent donc très décisifs pour la suite des éliminatoires, les Pharaons devançant les Etalons de 5 longueurs. «Il faudra être sérieux et concentré. Il n’y a pas de place pour la facilité », a dit Brama Traoré.

Pour lui, « le Burkina Faso n’a jamais battu l’Egypte. C’est l’occasion pour écrire les plus belles pages de notre histoire « .

Le Burkina Faso (11 points+6) est classé 2e dans la poule A derrière l’Egypte (16 points+12). La Sierra Léone est 3e avec 8 points (+0), suivi de l’Ethiopie (6 points+0), de la Guinée Bissau (6 points-2) et du Djibouti (1 point-16).

Lors de la 7e journée le Burkina Faso sera opposé au Djibouti à Bissau, l’Egypte sera aux prises au Caire avec l’Ethiopie pendant que la Guinée Bissau croisera les crampons avec la Sierra Léone.

Liste des joueurs convoqués

Gardiens de buts : Kouakou Hervé Koffi, Kylian Baasba Nikièma, Ladji Brahima Sanou (Nouveau),  Clovis Bazemo (Nouveau)

Défenseurs : Issa Kaboré, Steeve Yago, Issouf Dayo, Edmond Fayçal Tapsoba, Adama Nagalo, Guy Arsène Kouassi, Yacouba Nasser Djiga, Rachid Ayindé (Nouveau)

Milieux de terrain : Saidou Simporé, Mohamed Zoungrana, Cédric Badolo, Josué Tiendrébéogo, Ibrahim Blati Touré, Georgi Minoungou (Nouveau), Abdoul Razack Yoda

Attaquants : Bertrand Isidore Traoré, Aboubacar Dango Ouattara, Irié-Bi Cyriaque Kalou, Mohamed Konaté, Ousséni Bouda, Pierre Landry Kaboré (Nouveau), Fayçal Konaté
Agence d’information du Burkina
RED/AS/ATA

Liptako : le gouverneur remet 6 tracteurs et 50 motopompes pour booster la production agricole

Burkina – Sahel – Remise– Matériel -Agricole

Liptako : le gouverneur remet 6 tracteurs et 50 motopompes pour booster la production agricole

Dori, 27 août 2025 (AIB)- Le gouverneur de la région du Liptako, Abdoul Karim Zongo, a remis ce mercredi, un important lot de matériel agricole au directeur régional de l’agriculture, des ressources animales et halieutiques du Liptako, Abidias Yé, dans le cadre de l’accompagnement de la politique agro-sylvo-pastorale du gouvernement.

La cérémonie de remise s’est tenue dans l’enceinte de la direction régionale de l’agriculture, en présence des autorités administratives, coutumières et religieuses de la région.

Le don est composé de six tracteurs, cinquante motopompes scolaires et dix égreneuses multifonctionnelles, destinés à renforcer les capacités de production des producteurs de la région.

Dans son allocution, le gouverneur Abdoul Karim Zongo a rappelé que ce soutien matérialise la volonté de la délégation spéciale régionale du Liptako, d’accompagner le gouvernement dans la dynamisation de l’agriculture dans un contexte marqué par les défis sécuritaires et climatiques.

« Ce matériel vise à intensifier la production agricole et à encourager les cultures de contre-saison », a-t-il déclaré, exhortant les producteurs à s’approprier ces outils pour accroître les rendements et améliorer la sécurité alimentaire.

Pour le directeur régional de l’agriculture, des ressources animales et halieutiques, Abidias Yé, ce matériel arrive à point nommé pour soutenir les initiatives paysannes.
« Il contribuera à améliorer la résilience des producteurs et sera déployé dans les quatre provinces de la région du Sahel », a-t-il précisé, tout en remerciant la délégation spéciale régionale pour cet accompagnement.

Les producteurs présents à la cérémonie ont salué ce geste, estimant qu’il vient répondre à un besoin réel en matière de mécanisation et d’irrigation.

Selon eux, l’accès à ce type de matériel facilitera non seulement les travaux champêtres, mais ouvrira également des perspectives de diversification agricole, notamment en période sèche.

La remise de ce lot de matériel agricole illustre l’engagement de la délégation spéciale régionale à promouvoir une agriculture moderne et résiliente. Dans la région du Sahel, où les populations sont confrontées à de multiples défis, ce geste constitue un espoir pour renforcer la sécurité alimentaire et améliorer les conditions de vie des producteurs.

Agence d’information du Burkina
AMM/bbp/ata

Namentenga /Semaine régionale de la culture : Les candidats dans la catégorie danse traditionnelle affûtent leurs armes

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Namentenga /Semaine régionale de la culture : Les candidats dans la catégorie danse traditionnelle affûtent leurs armes

Boulsa, 28 août 2025 (AIB )- La troupe Rakiswilgda inscrite dans la catégorie arts du spectacle et danse traditionnelle pool adulte affûte ses armes pour répondre à la Semaine régionale de la culture (SRC) qui se tiendra les 6 et 7 septembre 2025 à Kaya. Pour une première participation, la troupe met l’accent sur les répétitions, car selon la présidente Marie Bibiane Ouédraogo, elle n’entend pas faire de la figuration.

Sur les 10 troupes de la région des Kuilsé inscrites dans la catégorie, arts du spectacle et danse traditionnelle pool adulte, 6 sont de la province du Namentenga dont la troupe Rakiswilgda en danse Kiagba.

Selon la présidente de la troupe Rakiswilgda, Marie Bibiane Ouédraogo, enseignante et coordinatrice communale des associations féminines de Boulsa, la troupe est née en 2023 et compte une vingtaine de membres.

Selon elle,c’est un honneur pour la troupe de prendre part à la SRC les 6 et 7 septembre 2025 à Kaya et que les membres composés d’hommes et de femmes comptent franchir cette étape de Kaya pour les phases finales de la Semaine Nationale de la culture (SNC) à Bobo en 2026.

« Nous ne sommes pas habitués à des prestations sur scène comme nous l’enseigne notre formateur qui est l’adjoint des affaires culturelles, Omar Ouédraogo de la Direction provinciale de la Communication de la culture et des arts et du tourisme (DPCCAT) du Namentenga », a soutenu Marie Bibiane Ouédraogo.

Mme Ouédraogo a déploré, entre autres,le manque d’accoutrements, la sonorisation et de cadre adéquat pour les entraînements de sa troupe.

«Cette participation est une belle occasion pour nous d’apprendre à nous produire sur scène, de se faire connaitre, de tisser des relations avec les autres et de commencer à trouver des voies et moyens pour nous équiper», a-t-elle ajouté.

La présidentearie, Bibiane Ouédraogo a remercié la DPCCAT pour son accompagnement à travers cette formation technique qui constitue une première pour la troupe.

Il convient de noter que les troupes Namalgbzanga de Kouboué, Relwendé de Sini , de Salagré de Belga, de Rakiswilgda de Boulsa et la troupe Warba de Lillougou évolueront dans la catégorie arts du spectacle et danse traditionnelle pool adulte à la SRC de Kaya prévue les 6 et 7 septembre prochain.

Agence d’information du Burkina
JBD/NO/ATA

Boulgou : La diaspora offre une clôture de 35 millions FCFA au commissariat de police de Béguédo

Boulgou : La diaspora offre une clôture de 35 millions FCFA au commissariat de police de Béguédo

Tenkodogo, 26 août 2025 (AIB) – L’Association des ressortissants de Béguédo en Italie (ARBI) a inauguré, mardi, la clôture du domaine du commissariat de police de Béguédo, financée à hauteur de 35 millions de francs CFA.

L’initiative s’inscrit dans la vision du Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, qui appelle chaque Burkinabè, de l’intérieur comme de la diaspora, à contribuer selon ses moyens à la défense et au développement du pays.

Le Gouverneur de la région du Nakambé, le colonel Aboudou Karim Lamizana, a salué la contribution de l’ARBI. Il a indiqué que ce geste illustre l’adhésion des Burkinabè de l’extérieur à l’appel du Chef de l’État, invitant chaque citoyen à s’investir pleinement dans la construction nationale et la sécurisation du territoire.

Le président de (ARBI), Abdoul Salam Bara, a rappelé que l’association œuvre depuis plus de trois décennies pour le bien-être des populations de Béguédo en particulier et du Burkina en général. Parmi ses réalisations figurent la construction d’un centre médical, d’un centre culturel et sportif, l’acquisition d’ambulances et des appuis aux sinistrés.

Dans les prochaines semaines, l’ARBI prévoit, en collaboration avec la population et d’autres partenaires, la construction du palais du Chef de Béguédo. Elle a également plaidé pour la réhabilitation de la route reliant la Nationale 17 au village de Fingla, longue d’environ huit kilomètres, essentielle pour l’écoulement des produits agricoles et maraîchers.

Les autorités locales et coutumières ont invité les autres Burkinabè de la diaspora à s’inspirer de l’exemple de l’Association des Ressortissants de Béguédo en Italie afin que chacun contribue, selon ses moyens, à l’essor du pays.

Elles ont aussi exhorté les populations à accompagner les Forces de défense et de sécurité (FDS) ainsi que les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) dans leur mission de sauvegarde de la souveraineté nationale.

À travers cette réalisation, la diaspora de Béguédo démontre que le développement du Burkina Faso est possible grâce à l’engagement des Burkinabè eux-mêmes, qu’ils vivent à l’intérieur ou à l’extérieur.

Créée en 1989 à Rome, l’Association des ressortissants de Béguédo en Italie a déjà réalisé plusieurs infrastructures dans les domaines de la santé, de l’éducation, de l’eau, de l’assainissement, de la voirie et de la culture.

Agence d’information du Burkina
SM/bak/ata

Nakambé : 50 leaders coutumiers et religieux formés sur la sécurité routière

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Nakambé : 50 leaders coutumiers et religieux formés sur la sécurité routière

Tenkodogo, 27 août 2025 (AIB) – Le ministère de la Sécurité, à travers l’Office national de la sécurité routière (ONASER), a organisé les 27 et 28 août 2025 à Tenkodogo, une formation sur la sécurité routière à l’intention de cinquante leaders coutumiers et religieux de la région du Nakambé.

Cette session vise à renforcer leur implication dans la sensibilisation communautaire afin de réduire les accidents de la route qui font chaque année de nombreuses victimes au Burkina Faso.

Selon les données de l’ONASER, entre 2020 et 2024, le pays a enregistré en moyenne 23 100 accidents par an, entraînant environ 14 866 blessés et 1 091 décès.

« Ces chiffres ne sont pas que des statistiques, mais une réalité qui interpelle chacun de nous », a déclaré la directrice de la planification et de la promotion de la sécurité routière, Mme Boudnoma Nina Samé/Yaméogo.

Elle a rappelé que l’ONASER a pour missions principales la promotion de la sécurité routière, la contribution aux politiques africaines en matière de circulation et la participation à la Commission d’exploitation du réseau routier.

Le gouverneur de la région du Nakambé, le colonel Aboudou Karim Lamizana, a salué l’initiative et souligné la nécessité d’impliquer les leaders locaux dans la lutte contre l’insécurité routière.

« Les leaders coutumiers et religieux sont très écoutés dans nos communautés. Ils sont bien placés pour sensibiliser les populations sur les comportements responsables à adopter sur nos routes », a-t-il affirmé.

Durant les deux jours de formation, les participants examineront les principales causes d’accidents, notamment l’excès de vitesse, le non-port du casque, l’usage du téléphone en circulation, la surcharge, le stationnement anarchique, ainsi que les bonnes pratiques de prévention et le rôle des leaders dans la mobilisation citoyenne.

Des statistiques propres à la région du Nakambé, en particulier à Tenkodogo, seront également présentées pour favoriser une meilleure appropriation des enjeux au niveau local.

Les responsables de l’ONASER ont invité les leaders à s’engager comme ambassadeurs de la sécurité routière auprès de leurs communautés. « La circulation est un espace de vie, pas de mort. Chaque vie sauvée est une victoire collective », a insisté Mme Boudnoma Nina Samé/Yaméogo.

Le porte-parole des participants, Saanaba Sigri de Tenkodogo, a salué l’initiative, qu’il a jugée opportune face à la recrudescence des accidents.

« Ces drames sont souvent liés à l’ignorance et à l’imprudence des usagers », a-t-il indiqué. Il a appelé les populations à la prudence, au respect du code de la route, à l’observation des feux et panneaux, ainsi qu’à la vigilance mutuelle.

Saanaba Sigri a dit attendre de cette formation des outils pour mieux sensibiliser sa communauté et contribuer ainsi à réduire les accidents de la route.

Cette formation, qui regroupe cinquante autorités coutumières et religieuses, s’inscrit dans la stratégie nationale de prévention et de lutte contre l’insécurité routière.

Agence d’information du Burkina
SM/bak/ata

𝐂𝐥𝐚𝐩 𝐝𝐞 𝐟𝐢𝐧 𝐝𝐞 𝐥𝐚 75𝐞 𝐬𝐞𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐥’𝐎𝐌𝐒 𝐀𝐟𝐫𝐢𝐪𝐮𝐞 : 𝐥𝐞 𝐁𝐮𝐫𝐤𝐢𝐧𝐚 𝐅𝐚𝐬𝐨 𝐬𝐞 𝐟é𝐥𝐢𝐜𝐢𝐭𝐞 𝐝𝐞 𝐬𝐚 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐢𝐜𝐢𝐩𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐚𝐜𝐭𝐢𝐯𝐞

𝐂𝐥𝐚𝐩 𝐝𝐞 𝐟𝐢𝐧 𝐝𝐞 𝐥𝐚 75𝐞 𝐬𝐞𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐥’𝐎𝐌𝐒 𝐀𝐟𝐫𝐢𝐪𝐮𝐞 : 𝐥𝐞 𝐁𝐮𝐫𝐤𝐢𝐧𝐚 𝐅𝐚𝐬𝐨 𝐬𝐞 𝐟é𝐥𝐢𝐜𝐢𝐭𝐞 𝐝𝐞 𝐬𝐚 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐢𝐜𝐢𝐩𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐚𝐜𝐭𝐢𝐯𝐞

Lusaka, le 28 août 2025

La délégation du Burkina Faso, conduite par le ministre de la Santé, Dr Robert Kargougou, a dressé le bilan de la participation du pays à la 75e session du Comité régional de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique.

Au lendemain de la clôture de cette session, les quarante-sept ministres de la Santé et chefs de délégation se sont réunis autour du Directeur régional, Pr Mohamed Yakub Janabi, pour faire le point de ce grand rendez-vous consacré à l’état de santé de la région.

Lors des échanges, le ministre Kargougou a exprimé sa gratitude aux autorités nationales et aux acteurs régionaux pour leur engagement ayant permis la réussite de cette rencontre. Il a salué en particulier le sens de l’écoute du directeur régional et rappelé l’importance du rôle de coordination de l’OMS, qui doit s’appuyer sur une meilleure prise en compte des priorités gouvernementales afin de garantir leur autodétermination.

Le ministre a également présenté le bilan de la participation du Burkina Faso, soulignant la contribution active du pays aux débats thématiques et les échanges fructueux avec plusieurs partenaires. Il a rappelé les efforts financiers conséquents consentis par le gouvernement, représentant 12 % du budget national pour la santé, et leurs résultats probants : dépistage gratuit des lésions précancéreuses du col de l’utérus, mise en œuvre d’écho-mammographies, et actions de sensibilisation de masse. « En huit mois d’activités des cliniques mobiles, plus de deux millions de femmes ont été sensibilisées à l’auto-examen des seins, plus de quinze mille ont bénéficié d’une écho-mammographie et plus de cent mille femmes, en milieu urbain et rural, ont été dépistées pour les lésions précancéreuses du col de l’utérus », a-t-il précisé.

Le Burkina Faso s’est également distingué, représentant les pays africains francophones et lusophones au conseil d’administration de Gavi avec la participation à l’évènement parallèle « Gavi Leap », où la souveraineté sanitaire et vaccinale a été mise en avant.

Parmi les décisions majeures de cette session, le chef de la délégation a cité la résolution sur le renforcement des services de réadaptation, visant à atteindre 60 % de plans d’action opérationnels assortis de budgets disponibles dans tous les pays, 60% de formations sanitaires offrant des services de réhabilitation, la résolution sur l’intensification de la lutte contre le paludisme pour atteindre les cibles de la stratégie technique mondiale. Il a également rappelé l’initiative nationale avec le lancement de la brigade Laabal, destinée à améliorer l’assainissement du cadre de vie pour contribuer à la lutte anti-vectorielle.

Dr Kargougou a salué les avancées obtenues en matière de diplomatie sanitaire : « Le Mali a été désigné vice-président du Comité régional, tandis que le Burkina Faso a été choisi pour siéger au Fonds africain pour les urgences de santé publique et représenter l’Afrique au Comité de coordination du Programme de recherche sur les maladies tropicales. Enfin, la rencontre entre les pays de la Confédération de l’AES et le directeur régional de l’OMS pour l’Afrique a permis de faire entendre nos préoccupations et d’obtenir une écoute attentive », a-t-il conclu, se disant pleinement satisfait de cette session.

Agence d’Information du Burkina 

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Coopération bilatérale : le Burkina Faso et le Sultanat d’Oman signent un Accord en matière d’investissement.

Coopération bilatérale : le Burkina Faso et le Sultanat d’Oman signent un Accord en matière d’investissement.

Ouagadougou, 28 août 2025

Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, SEM Karamoko Jean Marie TRAORE, et SEM Abdulsalam Bin Mohammad AL MURSHIDI, Président de la Haute Autorité du Fonds souverain du Sultanat d’Oman, ont procédé dans la soirée du mercredi 27 août 2025, à la signature d’un Accord de coopération en matière d’investissement entre le Gouvernement du Burkina Faso et l’Autorité d’Investissement du Sultanat d’Oman.

SEM Abdulsalam Bin Mohammad AL MURSHIDI a souligné que cette signature représente un premier pas dans la coopération entre le Burkina Faso et le Sultanat d’Oman, encourageant les deux parties à intensifier les actions, afin de mettre en œuvre rapidement les divers projets mentionnés dans l’Accord.

Il a exprimé la volonté de son pays à renforcer sa collaboration avec le pays des Hommes intègres, dans les domaines d’intérêt commun tels que l’agriculture, les mines et l’énergie.

« Cette signature marque un début et nous espérons que les projets seront concrétisés pour le bonheur de nos populations; nous souhaitons que ce soit une collaboration fructueuse entre nos deux pays. », a-t-il affirmé.

Selon le ministre en charge des Affaires étrangères, la signature de l’Accord constitue non seulement un point de départ de la coopération entre les deux pays, mais également un signe d’engagement des autorités des deux pays à travailler ensemble.

Le Chef de la diplomatie burkinabè reconnait par ailleurs que les secteurs d’investissement identifiés au Burkina Faso par le Fonds souverain du Sultanat d’Oman, sont également des domaines prioritaires pour les autorités de notre pays.

Par conséquent, il a salué cette convergence de vue, signe d’une coopération qui s’annonce bénéfique pour les peuples burkinabè et omanais.

« Les domaines de collaboration mentionnés dans le document, qui concernent les mines, l’agriculture et l’énergie, sont en accord avec les priorités des politiques publiques de développement de notre pays; cela montre que nous avons des opinions similaires et que nous voulons une coopération qui soit avantageuse pour nos deux nations », a-t-il dit.

SEM Karamoko Jean Marie TRAORE a rassuré la délégation omanaise, de l’engagement du Burkina Faso à soutenir toute démarche visant à renforcer les liens d’amitié et de coopération entre les deux pays, notamment la mise en place de projets concrets, et mutuellement fructueux, durables et avantageux.

Troisième plus grand pays de la péninsule arabique, le Sultanat d’Oman a d’énormes potentialités qui résident dans ses ressources naturelles (pétrole, gaz, minéraux, ressources halieutiques) et sa position géographique stratégique pour le commerce.

Agence d’Information du Burkina 

‎DCRP/ MAECR-BE

Burkina : Expulsion de Mme Carol Flore-Smereczniak, une décision légitime et cohérente

BURKINA – ONU – COOPÉRATION

Burkina : Expulsion de Mme Carol Flore-Smereczniak, une décision légitime et cohérente

Ouagadougou, 28 août 2025 (AIB) – La coordonnatrice résidente du système des Nations Unies au Burkina Faso, Mme Carol Flore-Smereczniak, a été déclarée persona non grata à la suite de la publication d’un rapport mensonger élaboré en violation des principes et cadres de collaboration établis.

Comme son prédécesseur, Mme Flore-Smereczniak a vu sa mission prendre fin, conformément à l’article 9 de la Convention de Vienne de 1961 sur les relations diplomatiques.

« Le gouvernement estime, au regard des graves écarts constatés et afin de préserver et de renforcer les acquis importants de la coopération entre le Burkina Faso et les Nations Unies, que Mme Carol Flore-Smereczniak n’est plus une interlocutrice crédible », indique un communiqué du ministre porte-parole du gouvernement daté du 18 août 2025.

La décision découle de la publication du rapport intitulé « Les enfants et le conflit armé au Burkina Faso », contenant des allégations graves et infondées de violations contre les enfants. Ce document produit sous sa co-présidence a été élaboré sans implication ni consultation des autorités nationales, en violation des mécanismes de dialogue mis en place.

Pourtant, dès 2023, le gouvernement avait instauré un cadre de concertation, de suivi et d’alerte sur les cas de violations et d’abus des droits humains, en partenariat avec le bureau pays du Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme. La première session, tenue en août 2023, avait permis le partage d’informations documentées en vue de leur traitement par les services compétents de l’État.

En 2024, le gouvernement avait réitéré son attachement au dialogue, à la transparence et au respect mutuel dans le traitement des questions relatives aux droits humains. Pourtant la coordonnatrice a persisté dans une démarche unilatérale, produisant un rapport non étayé par des preuves vérifiées.

« Dans un style narratif citant indistinctement terroristes et institutions de défense et de sécurité du Burkina Faso, ce rapport ressemble à une compilation d’affirmations sans fondement et de contrevérités, ne comportant ni annexes, ni rapports d’enquête, ni décisions de justice pour appuyer les cas de prétendues violations contre les enfants attribuées aux vaillants combattants burkinabè », a déploré le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Pingdwendé, Gilbert Ouédraogo.

Cette approche biaisée et partiale remet en cause la volonté de l’ONU d’accompagner de manière équilibrée le Burkina Faso dans sa lutte contre le terrorisme et dans la recherche de solutions à la crise sécuritaire. La persistance d’accusations non fondées, en dépit d’une mise au point officielle faite le 25 mars 2025 lors d’une convocation des agences concernées, est perçue comme une tentative de légitimer les exactions commises contre les populations burkinabè.

Face à ces manquements répétés, le Burkina Faso a donc décidé du renvoi de Mme Carol Flore-Smereczniak, tout en réaffirmant son attachement aux idéaux des Nations Unies.

Le lundi 25 août 2025, l’ONU a dépêché une mission à Ouagadougou afin d’harmoniser les positions et de présenter l’intérimaire, en la personne de M. Maurice Azonnankpo.

Les autorités burkinabè espèrent que cette rencontre ouvrira la voie à une coopération sincère, équilibrée et respectueuse de la souveraineté nationale.

Agence d’Information du Burkina

Balé : Des artisans miniers reboisent le bosquet provincial et soutiennent Faso Mebo avec 15 tonnes de ciment

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Balé : Des artisans miniers reboisent le bosquet provincial et soutiennent Faso Mebo avec 15 tonnes de ciment

Boromo, le 17 aout 2025 (AIB) – La fédération des artisans miniers du Burkina a mené une activité de reboisement au bosquet provincial de Boromo, le lundi 11 aout 2025. A cette occasion, un artisan minier, Jumeau Naaba, a décidé de réaliser un forage autonome suite à l’appel à soutien en équipement d’entretien du haut-commissaire Martin Bako.

Les artisans miniers de la province des Balé ont répondu à l’appel de la fédération des associations des artisans miniers du Burkina en participant au reboisement du bosquet provincial. A cette occasion, plus de 300 plants à valeurs médicinales ont été mis sous terre avec l’expertise des agents forestiers de la direction provinciale des eaux et forêts des Balé.

Selon le président de la fédération, Madi Soré, cette activité a un double sens. D’une part, il rappelle aux artisans miniers la responsabilité sociale qui est la leur au vu de l’impact de leurs activités sur l’environnement, d’autre part, elle est la réponse à l’initiative du chef de l’état le capitaine Ibrahim Traoré à reverdir le Faso.
El hadj Soré a reconnu que les artisans miniers lors de leurs activités détruisent des arbres et qu’il y a besoin pour ces derniers à songer à planter des arbres régulièrement sur des sites pour y compenser.

Si un artisan minier détruit un arbre sur un site il doit en retour planter un autre, a-t-il dit.

Les autorités administratives présentes à la journée de reboisement ont félicité la fédération des artisans miniers pour ces actions qui participent à prendre soin de l’environnement.

De l’avis du président de la délégation spéciale de Boromo, Esaïe Bamogo, la fédération est à sa troisième activité de ce genre à Boromo et cela accompagne les efforts des autorités locale à assainir le cadre de vie dans la province.

Le haut-commissaire de la province, Martin Bako, a rappelé aux artisans miniers la fermeture des sites artisanaux depuis le 30 juin et la nécessité de respecter les mesures gouvernementales pour la sécurité des artisans et eux-mêmes.

Cependant, l’autorité a félicité les agents forestiers et les artisans miniers pour l’esprit de collaboration au vu de leurs activités. De même il a s encourager la fédération à continuer à sensibiliser ses membres sur la protection de l’environnement face à leur impacte.
Pour l’entretien en eau des plants du bosquet, un artisan minier appelé Jumeau Naaba a décidé d’accompagner avec la réalisation d’un forage autonome solaire équipé.

Les artisans miniers ont également initié une contribution volontaire spontanée ayant permis d’obtenir 15 tonnes de ciment à offrir à l’initiative Faso Mèbo.

Agence d’Information du Burkina
OM/dnk-ata

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