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100 terroristes sont entrés aux États-Unis en 2 ans à cause du laxisme de Biden et Harris

SOCIÉTÉ: ÉTATSUNIS-BIDEN-FRONTIÈRE-TERRORISTES

100 terroristes sont entrés aux États-Unis en 2 ans à cause du laxisme de Biden et Harris

NEW YORK, 6 août. /TASS/. Une centaine de terroristes sont entrés aux États-Unis entre 2021 et 2023, à cause de la complaisance de l’administration du président américain Joe Biden et de la vice-présidente Kamala Harris. C’est ce qu’a annoncé la chaîne Fox News, en citant le rapport de la commission juridique de la Chambre des représentants des États-Unis.

« Les gardes-frontières ont arrêté plus de 250 migrants illégaux inscrits sur la liste des terroristes, à la frontière sud-ouest entre 2021 et 2023. Le ministère de la Sécurité intérieure a autorisé l’entrée dans le pays d’au moins 99 d’entre eux. Dans le même temps, 34 autres migrants sont en garde à vue, mais ils ne sont pas expulsés des États-Unis », indique le document préparé par les représentants du Parti républicain au sein de la commission.

Précédemment, l’ex-président américain et candidat républicain à la présidence des États-Unis, Donald Trump, a déclaré que si Mme Harris remportait la course électorale, elle « ouvrirait les frontières et détruirait le pays ».

L’élection présidentielle américaine aura lieu le 5 novembre. Il était prévu que le Parti démocrate soit représenté par l’actuel chef de l’État, mais après son intervention ratée, lors du débat de juin avec le républicain Donald Trump, les démocrates ont de plus en plus appelé à l’abandon par Joe Biden de la course. Le 21 juillet, il a décidé de se retirer de la course électorale et a soutenu la nomination de la vice-présidente Kamala Harris pour le plus haut poste du gouvernement américain. Donald Trump a été nommé candidat républicain.

Avec TASS

Finances, examens scolaires et indépendance commentés par les journaux burkinabés

Burkina-Presse-Revue

Finances, examens scolaires et indépendance commentés par les journaux burkinabés

Ouagadougou, 6 août 2024(AIB)-Les parutions du jour font écho, du bilan des examens scolaires session de 2024, du 64e anniversaire de l’indépendance du Burkina, sans oublier l’inauguration officielle de la Banque des dépôts du Trésor par le gouvernement.

« Gestion optimale des finances publiques : La banque du burkidlim » fonctionnelle », affiche à sa Une, le journal public Sidwaya

Le quotidien d’Etat rapporte que le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré a officiellement lancé les activités de la Banque des dépôts du trésor (BDT) le vendredi 2 août 2024 à Ouagadougou.
A ses dires, en cas de dérogation, tous les organismes publics sont tenus de déposer tous leurs fonds au trésor public.

Le journal public explique que la nouvelle institution financière gouvermentale, dans son rôle de banque est chargée de centraliser et de gérer les ressources de l’Etat, des collectivités territoriales et des organismes publics.

Le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, L’Observateur Paalga, pour sa part, renchérit que la souveraineté financière est en marche.

Le journal privé Le Pays souligne que l’objectif de la BDT consiste à optimiser la gestion des finances publiques au Faso.

Et au quotidien privé, l’Express du Faso, édité à Bobo-Dioulasso de titrer à sa première page : « Banque des dépôts du Trésor : Une véritable réforme de la gouvernance ».
Sous un autre volet, le même journal note à sa machette « De notre indépendance, nous savons ce que nous allons en faire ».

Dans la même dynamique, Le Pays informe que le peuple burkinabè s’est remémoré le dimanche 4 août 2024, de la lutte engagée sous le leadership du capitaine Thomas Sankara pour se libérer du joug de l’impérialisme et s’affirmer comme une nation « fière » et « résolument » tournée vers un développement endogène.
Selon le journal bobolais, le président du Faso a rendu hommage au père de la Révolution burkinabè, le capitaine Thomas Sankara.

Le quotidien d’Etat Sidwaya précise qu’à l’occasion du 64e anniversaire de l’indépendance du pays, « les sages » ont marqué l’évènement par une montée des couleurs.

Sous un autre chapitre, Sidwaya publie à sa Une : « Examens scolaires session 2024 : Les taux de succès en hausse ».
Le journal public renseigne que le ministère de l’Enseignement de base, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales a fait le bilan des examens scolaires sessions 2024, le vendredi 2 août 2024, au cours d’un point de presse à Ouagadougou.

L’Observateur Paalga poursuit que le département en charge de l’Enseignement de base peut mieux faire au sujet des examens scolaires.
Le confère Le Pays soutient que les résultats sont réconfortants en dépit des difficultés que traverse le pays.

Agence d’information du Burkina
YOKN/no/yos/ata

JO/Saut en longueur : Marthe Koala se qualifie pour la finale

JO/Saut en longueur : Marthe Koala se qualifie pour la finale

Ouagadougou, 6 août 2024(AIB)-Marthe Koala a fait, mardi, un bon de 6,59 M, se qualifiant ainsi pour la finale du saut en longueur des Jeux olympiques de Paris, prévue le 8 août 2024.
Agence d’information du Burkina
Photos: Pouire service photographie

JO 2024: une vice-ministre du Soudan du Sud s’est fait dérober son sac avec 35.000 dollars

SOCIÉTÉ: FRANCE-SOUDANSUD-JO2024-VOL

JO 2024: une vice-ministre du Soudan du Sud s’est fait dérober son sac avec 35.000 dollars

PARIS, 6 août. TASS. Des inconnus ont dérobé à Paris le sac de la vice-ministre des Sports et de la Politique de la jeunesse du Soudan du Sud avec 35.000 dollars. Selon le magazine Valeurs Actuelles, il s’agit des fonds pour l’entretien de la délégation du pays pendant les Jeux olympiques 2024.

Selon le média, l’incident s’est produit dimanche soir dans un hôtel de Villejuif, en banlieue parisienne. La haute fonctionnaire a laissé son sac sans surveillance sur l’une des tables du hall de l’hôtel. Le personnel présent dans le hall à ce moment-là a déclaré n’avoir rien vu.

Le sac contenait également des bijoux, les documents de la victime, son téléphone portable et divers laissez-passer pour l’accès aux sites olympiques.

Le sac a ensuite été retrouvé par la police dans la commune de Massy, près de Paris, mais aucun argent ni bijou n’a été trouvé.

Les Jeux olympiques de Paris se termineront le 11 août.

Sahel: Paris met en œuvre un ensemble de mesures visant à déstabiliser l’AES

SÉCURITÉ: SAHEL-FRANCE-RELATIONS-OPINION

Sahel: Paris met en œuvre un ensemble de mesures visant à déstabiliser l’AES

RABAT, 5 août. /TASS/. La France met en œuvre un ensemble de mesures visant à déstabiliser les pays membres de la Confédération de l’Alliance des États du Sahel (AES), qui comprend le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Boubou Doucouré, politologue malien, expert dans le domaine des relations internationales, l’a déclaré lors d’une conversation avec un correspondant de TASS.

« La France, après l’expulsion de ses contingents militaires des pays de l’AES au cours des dernières années et l’annulation des contrats coloniaux, souhaite bien sûr renforcer sa présence militaire dans certains États frontaliers afin de maintenir son influence militaire et diplomatique non seulement dans la région du Sahel, mais aussi sur l’ensemble du continent, afin d’être à la hauteur de son statut de « gendarme de l’Afrique ». Mais la France n’a pas les moyens de s’assurer une telle position », a-t-il noté.

 

Paris perd le contrôle

« La France, qui avait la capacité d’influencer ou de déstabiliser n’importe quel régime en place au Sahel, a déjà perdu le contrôle du Burkina Faso, du Mali et du Niger. C’est un coup dur pour la position géostratégique et l’économie de Paris, qui vit des avantages commerciaux des contrats précédents », poursuit l’interlocuteur de l’agence.

« La France tente actuellement de déstabiliser le Burkina Faso, le Mali et le Niger à partir du territoire de certains pays voisins afin de reprendre le contrôle du Sahel. Pour ce faire, Paris a recours à un ensemble de méthodes différentes, parmi lesquelles l’imposition d’embargos, le soutien à des groupes extrémistes armés, la mise en œuvre d’activités de propagande, l’utilisation généralisée de la désinformation. Des conditions économiques sans précédent, injustifiées et illégales sont imposées aux trois pays de l’AES afin d’enflammer le climat social et de retourner l’opinion publique contre les gouvernements en place », a expliqué M. Doucouré.

« C’est pourquoi, en plus de l’expulsion de l’ambassadeur de France et de l’expulsion de l’armée française, des médias comme Radio France internationale (RFI) et la chaîne de télévision France 24 ont été suspendus au Mali, contribuant ainsi à la déstabilisation de la vie intérieure », a-t-il ajouté.

Sans approvisionnement en uranium

« Paris ne pèse pas lourd sur la scène internationale sans le contrôle de ses anciennes colonies, notamment en Afrique. Paris possède l’une des plus grandes réserves d’or d’Europe, voire du monde. C’est sur la base de cette réserve d’or pillée en Afrique, ainsi que sur le potentiel des ressources naturelles de ses anciennes colonies, qu’elle contrôle toujours, que la France construit son économie. Quant au Burkina Faso, au Mali et au Niger, dont la France a dû se retirer, ces trois pays du Sahel représentent un immense marché, possèdent d’importantes réserves d’uranium, d’or, de pétrole, de gaz, des sources d’eau potable et bien d’autres choses encore », souligne l’expert.

« Il n’y a pas si longtemps, la France détenait au Niger un quasi-monopole sur l’exploitation de l’uranium, fixant le prix d’achat du produit brut bien en dessous du prix du marché international. Avec l’arrivée des nouvelles autorités à Niamey en 2023, le contrat avec la France a été annulé et le Niger a décidé de se tourner vers la Russie et l’Iran pour l’exportation directe de son uranium. Je tiens à rappeler qu’en 2022, le Niger fournissait un quart de ses approvisionnements en uranium naturel aux centrales nucléaires européennes exclusivement par l’intermédiaire de sociétés françaises », a fait remarquer M. Doucouré.

« La France a ainsi perdu sa principale source d’approvisionnement en uranium nécessaire au fonctionnement de ces centrales nucléaires et à la production d’électricité. Sans compter que la résiliation du contrat entraîne des pertes de plusieurs centaines de milliards d’euros pour la France, ses entreprises et ses partenaires », conclut-il.

Organisation de défense collective

En septembre 2023, le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont signé une charte visant à créer une organisation de défense collective appelée Alliance des États du Sahel (AES). Le document fondateur indique que « toute atteinte à la souveraineté et à l’intégrité territoriale d’une ou plusieurs parties contractantes sera considérée comme une agression contre les autres parties et engagera un devoir d’assistance et de secours de toutes les parties ». Le 28 janvier 2024, le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont annoncé leur décision commune de quitter la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), avec effet immédiat. Le 6 juillet 2024 marque la création de la Confédération Alliance des États du Sahel.

Avec TASS

Attaques dans le Nord du Mali : La CEDEAO désapprouve fermement toute ingérence étrangère

Attaques dans le Nord du Mali : La CEDEAO désapprouve fermement toute ingérence étrangère

Ouagadougou, 5 août 2024 (AIB) – La Commission de la CEDEAO a fermement désapprouvé, lundi, toute ingérence étrangère dans les attaques survenues en fin juillet dans le Nord du Mali et marquées par la présence de soldats ukrainiens aux côtés des terroristes.

La Commission de la CEDEAO « exprime sa ferme désapprobation et sa ferme condamnation de toute ingérence étrangère dans la région pouvant constituer une menace à la paix et à la sécurité en Afrique de l’Ouest, ainsi que de toute tentative visant à entraîner la région dans les affrontements géopolitiques actuels », indique l’organisation, lundi, dans un communiqué.

La CEDEAO réagissait aux attaques meurtrières survenues au Nord du Mali en fin juillet, marquées par la présence de soldats ukrainiens aux côtés des terroristes et le soutien d’officiels ukrainiens.

L’institution ouest-africaine a fermement condamné ces attaques et a présenté ses condoléances au peuple malien.

Rappelons que, suite à ces assauts, le Mali a rompu, dimanche, ses relations diplomatiques avec l’Ukraine, l’accusant d’être dirigée par des pantins et des néo-nazis à la solde du terrorisme international.

Précisons que le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont quitté la CEDEAO le 28 janvier 2024, estimant que l’organe est manipulé par des puissances occidentales et qu’ils n’ont pas bénéficié d’un franc soutien dans la lutte contre le terrorisme.

Agence d’information du Burkina

Au Bangladesh, des manifestations d’étudiants au renversement de la Première ministre Sheikh Hasina

Au Bangladesh, des manifestations d’étudiants au renversement de la Première ministre Sheikh Hasina

Dacca, Bangladesh

Les manifestations au Bangladesh, organisées depuis juillet au départ par des étudiants qui voulaient dénoncer les règles d’embauche dans l’administration et violemment réprimées, ont provoqué lundi le renversement de la Première ministre Sheikh Hasina et l’annonce par le chef de l’armée de la formation d’un gouvernement intérimaire.Voici les dates-clef de la contestation au cours de laquelle au moins 300 personnes ont été tuées et qui a entraîné la chute du régime autocratique de Sheikh Hasina, 76 ans, au pouvoir depuis 2009, dans ce pays musulman d’environ 170 millions d’habitants.

– 1er juillet: début des blocages –

Des étudiants se mettent à bloquer quotidiennement routes, autoroutes et lignes ferroviaires. Ils protestent contre un système de quotas d’emplois réservés dans l’emploi public, datant de l’indépendance et accusé de favoriser les proches du parti au pouvoir, la Ligue Awani.

La cheffe du gouvernement Sheikh Hasina déclare le 7 juillet que les étudiants « perdent leur temps » et qu’il n’y a « aucune justification » pour exiger une réforme du système.

– 16 Juillet : premiers morts –

Six personnes sont tuées dans des affrontements dans trois villes. Le gouvernement ordonne la fermeture de toutes les écoles et universités. Les forces paramilitaires des gardes-frontières du Bangladesh (BGB) sont déployées dans cinq grandes cités.

– 17 juillet : Mme Hasina s’adresse à son pays –

Environ 500 manifestants organisent à l’université de Dacca les funérailles des six personnes mortes la veille. Ils portent six cercueils drapés du drapeau national rouge et vert. La cérémonie est rapidement interrompue par la police antiémeute.

Dans une allocution télévisée, Mme Hasina appelle au calme et promet justice pour les étudiants tués.

– 18 juillet : bâtiments incendiés et internet coupé –

Journée ville morte à Dacca, les étudiants retournent dans la rue pour scander « A bas la dictatrice ! ». Au moins 32 personnes sont tuées et des centaines d’autres blessées dans des heurts.

Dans la capitale, des manifestants incendient le siège de la télévision publique BTV, des dizaines de postes de police et d’autres bâtiments gouvernementaux.

La chaîne privée Independent Television fait état d’affrontements dans au moins 26 des 64 districts du Bangladesh. Les autorités coupent l’internet quasi-totalement.

– 19 juillet : rassemblements interdits –

Les rassemblements publics à Dacca sont interdits mais les violences s’intensifient.

Des milliers de personnes prennent d’assaut une prison dans le district central de Narsingdi, libérant plus de 800 détenus avant d’incendier une partie de l’établissement.

Tard dans la nuit, le gouvernement annonce un couvre-feu 24 heures sur 24 et le déploiement de l’armée pour maintenir l’ordre dans les villes.

– 20 juillet : tirs à balles réelles –

Des milliers de personnes défient le couvre-feu pour manifester dans le quartier de Rampura. La police tire à balles réelles sur la foule et fait au moins un blessé.

– 21 juillet : la justice atténue les quotas –

La Cour suprême du Bangladesh revoit à la baisse le système de quotas pour le recrutement dans la fonction publique, sans toutefois l’abolir, et demande aux étudiants de « retourner en cours ».

Mais le principal collectif étudiant « Students Against Discrimination » décide de poursuivre le mouvement, avant d’annoncer une pause tactique. Les arrestations se multiplient dans les jours suivants.

– 23 juillet : internet en partie rétabli –

L’internet haut débit est rétabli dans la soirée, mais pas l’internet mobile, alors que l’armée estime avoir la situation « sous contrôle » depuis la veille.

– 26 juillet : la répression des meneurs –

Trois leaders de la contestation, Asif Mahmud, Nahid Islam et Abu Baker Majumder, sont arrêtés dans un hôpital de Dacca où ils sont soignés après avoir, selon eux, été torturés.

– 30 juillet : la réprobation internationale –

Le gouvernement essuie la réprobation internationale venant de l’Union européenne, des ONG, de l’ONU, qui condamne l’usage excessif de la force contre les manifestants.

Le gouvernement annonce qu’il va interdire le plus grand parti islamiste, le Jamaat-e-Islaami et sa branche étudiante, le Shibir.

– 4 août : l’armée aux côtés du peuple –

Des milliers de manifestants, répondant à un appel à la désobéissance civile, demandent la démission de la Première ministre et affrontent ses partisans. Au moins 94 morts sont recensés à travers le pays. C’est le bilan le plus lourd en une seule journée depuis le début du mouvement.

L’ancien chef de l’armée, le général Ikbal Karim Bhuiyan, appelle le gouvernement à retirer l’armée des rues et condamne les « meurtres flagrants ». L’actuel chef de l’armée, Waker-Uz-Zaman, déclare que les militaires « ont toujours été aux côtés du peuple ».

– 5 août: Fuite de Hasina –

Mme Hasina fuit Dacca en hélicoptère alors que des milliers de manifestants prennent d’assaut son palais.

Des centaines de milliers de personnes défilent dans les rues, certains dansant sur le toit des voitures blindées et des chars.

Le général Waker-Uz-Zaman déclare à la télévision nationale qu’il est temps de « mettre fin à la violence ». « Nous allons former un gouvernement intérimaire », annonce-t-il.

Avec AFP

Mouhoun/Communauté chrétienne de base de Souri : Le Père Théodore Ouédraogo rend grâce

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Mouhoun/Communauté chrétienne de base de Souri : Le Père Théodore Ouédraogo rend grâce

Dédougou, (AIB) : Le Père Théodore Ouédraogo, de la congrégation des missionnaires d’Afrique « Pères Blancs », a célébré le dimanche 04 août 2024 dans le village de Souri à quelques encablures de la ville de Dédougou, sa messe d’action de grâce. C’était en présence de la communauté chrétienne de la paroisse cathédrale Sainte Anne de Dédougou, de prêtres, religieux et religieuses. La célébration a connu la bénédiction de la nouvelle grotte mariale du village de Souri.

Ordonné prêtre le samedi 13 juillet 2024 à Dédougou, le Père Théodore Ouédraogo, fils du village de Souri et de la paroisse cathédrale sainte Anne de Dédougou, a choisi ce premier dimanche du mois d’août 2024 pour rendre grâce à Dieu pour le don du sacerdoce au service des ses frères et sœurs.

La communauté chrétienne de base de village de Souri s’est fortement mobilisée pour cet événement inédit en ce sens que le Père Théodore Ouédraogo est le premier prêtre de cette localité et le dix huitième de la paroisse cathédrale de Dédougou.

Chants, danses et allocutions ont ponctués cette célébration eucharistique qui a duré quatre heures d’horloge.

Le Père Théodore, a traduit sa reconnaissance à ceux qui l’ont accompagné d’une manière ou d’une autre durant son cheminement jusqu’au sacerdoce.

« Pendant mon cheminement, des prêtres, des sœurs, des catéchistes et des fidèles chrétiens m’ont marqué positivement de par leur vie de chrétien. Soyez bénis vous qui avez apporté votre pierre de construction dans ma vie » a-t-il dit.

Il a reconnu que pendant son long parcours, il y a eu parfois des doutes, des questionnements au sujet de la mission qui l’attend.

« Si ma devise : partout où je t’envoie, tu y vas, tirée du livre de Jérémie1-7, cela signifie que c’est après un long temps de discernement et d’écoute de la voix de Dieu que finalement nous rendons grâce à Dieu pour tout ce qu’il a été et sera » a expliqué le Père Théodore.

Les différents intervenants n’ont pas manqué de reconnaissance à Dieu qui a été le maître de ce cheminement.

Ils ont souhaité que le jeune prêtre qui ira annoncer la Bonne Nouvelle du Christ en Tanzanie soit rempli de zèle pour la mission et ont souhaité que son exemple fasse tâche d’huile afin que de nombreuses vocations naissent dans le village de Souri et dans la paroisse cathédrale sainte Anne de Dédougou.

Avant la clôture de la longue célébration eucharistique, le jeune prêtre a béni la grotte mariale du village et souhaité que ce lieu de prière soit bénéfique pour chaque habitant de Souri.

Les réjouissances populaires se sont poursuivies jusqu’à la nuit.
Agence d’information du Burkina

SB/hb/bz

Retour sur le processus de décolonisation du Burkina Faso de 1945 à son indépendance en 1960

Burkina-Indépendance-Commémoration-Histoire-Rappel

Retour sur le processus de décolonisation du Burkina Faso de 1945 à son indépendance en 1960

Ouagadougou, 5 août 2024 (AIB) – Le Burkina Faso indépendant célèbre ce lundi 5 août 2024, ses 64 ans. Une indépendance proclamée le 5 août 1960 par Maurice Yaméogo. La proclamation était l’aboutissement d’un processus de décolonisation démarré au lendemain de la seconde guerre mondiale en 1945 et marqué par la reconstitution de la colonie de Haute-Volta en 1947. L’une des périodes déterminantes de cette décolonisation a été la prise en main de la gestion du pays par les Voltaïques le 17 mai 1957 sous le leadership de Daniel Ouézzin Coulibaly.

La vie politique en Haute-Volta démarre en 1945. Nous sommes à la fin de la seconde guerre mondiale. Et la France affaiblie et démystifiée sort gagnant de la guerre en partie grâce aux voltaïques et aux africains qui se sont battus à ses côtes et qui ont payé le prix de leurs vies.

Pour Daniel Ouézzin Coulibaly, enseignant et syndicaliste voltaïque, par le combat et le sang versé des africains, «l’Afrique a payé sa contribution à la paix, elle a acquis le droit de vivre sur la base de l’égalité des hommes, des races et des peuples».

Aussi, face à la pression de l’élite africaine naissante, de la chefferie traditionnelle et coutumière ainsi que des populations africaines décomplexées, la France octroie un poste de député au sein de son Assemblée nationale á chacune de ses colonies.

Les voltaïques qui font partie en grande majorité de la colonie de la Côte d’Ivoire avec Bobo-Dioulasso et Ouagadougou auront comme premier député Felix Houphouët-Boigny soutenu par Daniel Ouézzin Coulibaly.

Au parlement français, Felix Houphouët-Boigny et les autres députés africains élus réclament et obtiennent pour les Voltaïques, et l’ensemble des peuples noirs, plusieurs droits que ces derniers avaient perdu depuis le début de la colonisation comme la fin des travaux forcés.
Cependant dans les faits, l’administration coloniale continuait à exploiter les populations comme le rapporte Daniel Ouézzin Coulibaly.

«Le 10 novembre 1946, je passais par Kaya pour me rendre à Dori. Sur le parcours Ouagadougou-Dori, je rencontrais des foules d’hommes qui creusaient le sol et transportaient sur leur tête les traditionnels paniers de terre. (…) Comme je leur disais que le travail forcé avait été supprimé, ils me dirent que dans leur village « rien n’avait été changé’’».

En 1946, de nouvelles élections au parlement français octroient trois postes de députés à la Haute et à la Basse Côte d’Ivoire. A l’issue de ces élections, Felix Houphouët-Boigny est réélu avec les deux premiers députés voltaïques, Daniel Ouézzin Coulibaly et Philippe Zinda Kaboré.

Les trois députés élus, en accord avec les autres élus africains dans les autres colonies françaises vont se battre pour l’application des lois qui garantissent les droits des africains notamment celui sur la fin des travaux forcés.

L’année 1946, c’est aussi l’année de la création des premiers partis politiques dans les colonies françaises d’Afrique noire.

Le Mogho Naba Sagha II crée l’Union Voltaïque (UV) en juin 1946 à Ouagadougou et Daniel Ouézzin Coulibaly créé le Parti démocratique voltaïque (PDV), section du Rassemblement démocratique Africain (RDA) le 20 décembre 1947, à Bobo-Dioulasso.

Daniel Ouézzin Coulibaly est le secrétaire politique du RDA créé le 21 octobre 194 6 à Bamako. A ce titre, il sillonne toute l’Afrique noire pour installer les sections du RDA : au Soudan (actuel Mali), en Guinée, au Niger, au Congo, au Sénégal, au Dahomey (actuel Benin), au Cameroun, etc. Le RDA s’apparente au parti communiste Français.

De 1947 à 1954 ce sont ces deux partis qui vont animer la vie politique en Haute Volta et batailler pour occuper les postes dans les Institutions politiques nouvellement crées avec la reconstitution du territoire.

Le président de la république française Vincent Auriol promulgue le 4 septembre 1947 la loi adoptée par l’Assemblée nationale française qui rétablit la colonie de la Haute Volta.

Le rétablissement de la Haute Volta réclamé par la chefferie coutumière et traditionnelle depuis plus d’une décennie ainsi que l’élite politique naissante et réalisé en 1947 par le colon français, ne vise pas à récompenser les voltaïques.

Il vise à affaiblir le RDA dont les principaux bastions se trouvent entre la Côte d’Ivoire et l’Ouest de la Haute Volta qui ont pour leader le président du RDA Felix Houphouët-Boigny et le lion du RDA, Daniel Ouézzin Coulibaly. Après le rétablissement, Daniel Ouézzin Coulibaly reste député de la Côte d’Ivoire car pour lui son combat reste panafricain.

Le rétablissement a pour avantage la création d’un Conseil général (ancêtre de l’Assemblée nationale burkinabè) en 1948 et l’élection de ses membres. C’est un organe consultatif sans réel pouvoir.

Sous le poids de la répression de l’administration coloniale, les élus du RDA au parlement français annoncent, le 18 octobre 1950 qu’ils se désapparentent du groupe parlementaire du Parti communiste français (PCF).

En juillet 1951, Daniel Ouézzin Coulibaly condamne devant le parlement français, les fraudes électorales en Haute-Volta et en Côte d’Ivoire. Les gouverneurs Péchoux et Mouragues maintiennent contre lui en Côte d’Ivoire et en Haute-Volta, une dizaine d’inculpations assorties de poursuites judiciaires l’obligeant à se réfugier en France.

A partir de 1954, l’Union Voltaïque s’éclate : Nazi Boni crée le Mouvement populaire d’évolution africaine (MPEA) qui deviendra le Mouvement populaire africain (MPA). Joseph Conombo et Henri Guissou forment le Parti social pour l’émancipation des masses africaines (PSEMA) en janvier 1955. En juillet 1956, le colonel Michel Dorange crée le Mouvement démocratique voltaïque (MDV) avec Gerard Kango Ouédraogo. Dans ce nouveau parti adhère Maurice Yaméogo qui occupe le poste de contrôleur financier.

En octobre 1954, le train arrive pour la première fois à Ouagadougou avec à son bord Daniel Ouézzin Coulibaly et Felix Houphouët-Boigny qui l’inaugurent.

En France, il y a un changement de gouvernement en fin 1955 qui sera favorable au RDA avec l’entrée de son président Felix Houphouët-Boigny dans le nouveau gouvernement en tant que ministre délégué à la présidence du Conseil.

Le RDA qui a été combattu depuis sa création en 1946 par l’administration coloniale devient à partir de 1956, un allié du gouvernement français. Le mouvement va donc en profiter pour demander de nouvelles réformes pour les colonies africaines.

L’une des réformes majeures sera l’adoption le 23 juin 1956 de la loi-cadre proposée par le ministre français d’outre-mer Gaston Defferre et le ministre Félix Houphouët-Boigny. La loi cadre autorise la mise en place dans les territoires africains, des Conseils de gouvernement élus, ce qui permet au pouvoir exécutif local d’être plus autonome vis-à-vis de la France.

En 1956, Daniel Ouézzin Coulibaly est alors la plus grande figure politique de la Haute Volta et c’est son mouvement, le RDA, qui a œuvré pour l’adoption de la loi-cadre qui offre aux Africains une autonomie relative, un pas vers l’indépendance. Il est donc incontournable dans la formation du premier gouvernement de la Haute Volta.

Aussi, des leaders politiques voltaïques vont œuvrer pour s’allier avec lui afin de jouer un rôle dans la nouvelle Haute Volta autonome et indépendante qui était en train de se dessiner. Deux personnalités politiques, Joseph Issoufou Conombo et Gérard Kango Ouédraogo se disputent la paternité du retour sur la scène politique voltaïque de Ouézzin Coulibaly qui était toujours député de la Côte d’Ivoire.

Pour la formation du premier gouvernement autonome de l’histoire de la Haute Volta, Daniel Ouézzin Coulibaly prône le compromis et l’unité de la famille politique. Il fusionne le 23 septembre 1956 à Ouagadougou avec Joseph Conombo, le Parti démocratique voltaïque (PDV), section territoriale du RDA et le PSEMA pour donner naissance au Parti démocratique unifié (PDU).

Très optimiste, Daniel Ouézzin Coulibaly écrit que «la colossale Haute-Volta a pris le départ et s’est élancée dans l’arène. Souhaitons-lui bonne route et bonne chance. Nous sommes avec elle».

L’application effective de la loi cadre intervient en 1957 avec l’adoption le 2 Février, des décrets d’application et l’organisation d’élections législatives en Haute Volta le 31 mars 1957.

Ces élections sont remportées par le PDU de Daniel Ouézzin Coulibaly et Joseph Issoufou Conombo avec 37 sièges. Le MDV du colonel Michel Dorange et Gérard Kango Ouédraogo remporte 26 sièges, l’un des élus de ce parti est Maurice Yaméogo. Le MPEA de Nazi Boni remporte 5 sièges et les Indépendants 2 sièges, soit 70 sièges en tout. Bien que vainqueur du scrutin, Daniel Ouézzin Coulibaly scelle une alliance avec le parti politique arrivé deuxième le MDV pour la formation du gouvernement.

Le premier gouvernement de l’histoire de la Haute-Volta est formé le 17 mai 1957 à Ouagadougou, doté de pouvoirs exécutifs étendus. Daniel Ouézzin Coulibaly est vice-président du conseil de gouvernement, ministre des Affaires inter-territoriales et ministre de l’Information. Le gouverneur français Yvon Bourges est le président du conseil mais il n’a désormais qu’un rôle symbolique.

Le numéro 2 du gouvernement est le patron du MDV, colonel Michel Dorange qui occupe le poste de ministre de l’intérieur. Au 10è rang ministériel, on trouve Maurice Yaméogo qui est ministre de l’Economie agricole.

Dès la mise en place du gouvernement, Daniel Ouézzin Coulibaly interpelle «Ni la politique, ni le mandat ne sont une fin en soi. Ce sont des moyens dont on ne doit user que dans l’intérêt public et de l’accélération du progrès social».

Dans le gouvernement formé, Joseph Issoufou Conombo et Gerard Kango Ouédraogo n’y figurent pas. Ils se désolidarisent et profiteront d’un certain nombre d’incidents pour constituer fin 1957, à l’Assemblée territoriale voltaïque, un groupe hostile au gouvernement. Ils s’allient à l’autre leader de l’opposition Nazi Boni et votent une motion de défiance exigeant la démission du président Ouézzin Coulibaly avec son gouvernement. La Haute Volta est en crise et des tractations sont engagées.

Le 12 janvier 1958, le président Daniel Ouézzin Coulibaly bénéficie du ralliement du ministre de l’Economie agricole Maurice Yaméogo avec d’autres membres. Il forme le 6 février 1958, un nouveau gouvernement dans lequel Maurice Yaméogo est propulsé numéro 2 au poste de ministre de l’Intérieur.

Le 20 mai 1958, Daniel Ouézzin Coulibaly prononce à l’Assemblée territoriale, son mémorable et historique discours-programme qui présente de grandes ambitions pour son pays.

«Les colossales pyramides d’Egypte, la grande muraille de Chine, les cathédrales gothiques de l’Europe occidentale ne doivent rien aux techniques industrielles modernes. Ces monuments élevés par le travail et la foi des hommes sont l’œuvre des sociétés dont le dénuement matériel était égal au nôtre. Méditons leur leçon, sachons que rien n’est impossible à l’homme de volonté animé d’un grand courage».

En juillet 1958, Daniel Ouézzin Coulibaly devient président du conseil de gouvernement et chef du territoire de la Haute Volta. Malade depuis quelques temps, il se rend en fin juillet 1958 à Paris pour y subir des examens médicaux. Il désigne Maurice Yaméogo pour assurer l’intérim du pouvoir.

L’intérimaire Maurice Yaméogo rend visite le 2 septembre 1958 au président tde gouvernement Daniel Ouézzin Coulibaly qui lui demande de faire le point de l’état d’avancement de la construction de l’hôpital de Ouagadougou, de la radiodiffusion de la Haute-Volta, etc.

Daniel Ouézzin Coulibaly, meurt le dimanche 7 septembre 1958 à 7 heures 30 minutes à l’hôpital saint Antoine de Paris d’un mal non déterminé jusqu’à ce jour. Ce décès est un séisme dans toute l’Afrique noire et en France.

Le lendemain de son décès, le président guinéen Sékou Touré, l’un de ses protégés, lui rend hommage en décrétant le 9 septembre 1958, une journée de recueillement et de prière de la part des populations guinéenne.

Modibo Kéita du Mali écrit : «Mon cher maître, mon très regretté guide, mon ainé et frère de lutte, désormais entré dans la légende, notre frère des jours sombres et des jours de gloire, adieu, dors en paix».

Felix Houphouët-Boigny affirme «Le camarade, l’ami, le compagnon, le frère de lutte, le président du RDA, atteint dans ce qu’il a de plus cher, car avec toi, cher Ouézzin, c’est beaucoup de lui-même qui s’en va».

Daniel Ouézzin Coulibaly reçoit des hommages et des honneurs à Paris et à Abidjan. Sa dépouille mortelle est ramenée ensuite en Haute Volta où il reçoit des funérailles nationales à Ouagadougou et Bobo-Dioulasso, les 14 et 15 septembre 1958.

Pour son successeur Maurice Yaméogo, Daniel Ouézzin Coulibaly, «était la boussole qui montre le chemin des intérêts voltaïques, le chef indiscutable qui savait concilier les divergences de vues au cours de nos débats, le géant de la pensée et de l’action».

Son adversaire politique Gérard Kango Ouédraogo affirme : «La Haute Volta et avec elle l’Afrique entière, pleure le meilleur de ses fils, (…) la fierté des Voltaïques, leur gloire, leur flambeau».

Deux semaines après ces funérailles, les Voltaïques approuvent à plus de 98 %, la Constitution sur la Communauté franco-africaine. Une fois les funérailles terminées, les tractations sont engagées au niveau des acteurs politiques pour la succession du président Daniel Ouézzin Coulibaly.

Maurice Yaméogo veut se faire confirmer par le Parlement mais les anciens adversaires du président Daniel Ouézzin Coulibaly à savoir Nazi Boni, Joseph Issoufou Conombo et Gerard Kango Ouédraogo, estiment que le poste leur revient.

A leur grande surprise, un acteur inattendu entre en scène : le Mogho Naba Kougri, roi de Ouagadougou. Le jeune monarque avait succédé en décembre 1957 à son père Mogho Naba Saga II, décédé.

Le 17 octobre 1958, le Mogho Naba Kougri se présente devant le palais de l’Assemblée Territoriale avec ses partisans pour faire pression sur les députés voltaïques pour l’instauration d’une monarchie constitutionnelle.

A la demande du président intérimaire Maurice Yaméogo, la Police coloniale et la Garde républicaine interviennent, tirent en l’air et dispersent la foule et les partisans du souverain mossi.

Cet événement rapproche la classe politique (opposition et majorité) et les parlementaires confirment Maurice Yaméogo, à la tête du pays le 20 octobre 1958 mettant définitivement en échec la tentative de coup d’état du souverain des mossis.

Maurice Yaméogo forme le 10 décembre 1958, un gouvernement d’union et le lendemain 11 décembre 1958, la République est proclamée et l’Assemblée territoriale devient Assemblée législative et constituante.

La nouvelle Assemblée législative opte pour la fédération du Mali mais dans le cadre de la communauté. L’unanimité se dégage au niveau de tous les partis voltaïques de l’époque ; ils sont fédéralistes.

Mais Maurice Yaméogo abandonne la fédération et crée le 29 mai 1959, le conseil de l’entente avec le Dahomey (actuel Benin) de Hubert Maga, la Côte d’Ivoire de Félix Houphouët-Boigny et le Niger de Hamani Diori.

Maurice Yaméogo préside le 25 octobre 1959 à Bobo-Dioulasso, la cérémonie de transfert de la dépouille mortelle de Daniel Ouézzin Coulibaly dans le caveau familial.

Une lettre ouverte critiquant l’action gouvernementale est signée, le 28 juin 1960, par Nazi Boni, Joseph Ouédraogo, Diongolo Traoré, Edouard Ouédraogo, Gabriel Ouédraogo et Paul Nikiema dans le but d’obtenir la tenue d’une table ronde. En réponse à cette demande, Maurice Yaméogo les fait tous interner le 2 juillet 1960 à Gorom-Gorom, sauf Nazi Boni déjà parti en exil.

Nazi Boni trouve asile à Bamako chez Modibo Keïta. A la veille du 5 août 1960, à 20 heures 15 mn, Nazi Boni s’adresse à travers Radio Mali, au peuple voltaïque qui s’apprête à être indépendant.

«L’indépendance imposée au gouvernement par le peuple (et) par l’opposition et littéralement offerte par la France sera proclamée par ceux qui en sont les ennemis les plus acharnés qui, aujourd’hui comme demain, sont prêts à la saboter.

C’est le paradoxe de la vie. C’est la comédie humaine. Mais, quel que soit la forme revêtue par notre accession à la souveraineté internationale, celle-ci constitue un fait positif dont nous devons nous réjouir…», affirme Nazi Boni.

Le 5 août 1960, Maurice Yaméogo proclame l’indépendance. «Aujourd’hui, 5 août 1960, à zéro heure, au nom du droit naturel de l’homme à la liberté, à l’égalité, à la fraternité, je proclame solennellement l’indépendance de la République de Haute-Volta ».

Agence d’Information du Burkina
Informations rassemblées par
WUROTÈDA Ibrahima SANOU

Sahel : la lutte contre le terrorisme exige la création d’un réseau de camps fortifiés

Sahel : la lutte contre le terrorisme exige la création d’un réseau de camps fortifiés

Ouagadougou, 5 août 204 ( AIB) – Pour contrer efficacement les groupes armés terroristes dans la « zone des trois frontières » (entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger), il est nécessaire de construire un réseau de camps militaires fortifiés.

C’est le point de vue exprimé à TASS par Boubou Doucouré, politologue malien, expert dans le domaine des communications et des relations internationales.

La « zone des trois frontières » est l’une des régions les plus touchées par l’activité des groupes terroristes. Le Mali s’inscrit dans une logique de sécurisation globale de l’ensemble de son territoire et de ses frontières avec sept pays limitrophes: l’Algérie, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée, la Mauritanie, le Niger et le Sénégal. Cela dit, la « zone des trois frontières » semble encore « la plus problématique », a-t-il fait remarquer.

C’est l’une des raisons de la création, en septembre 2023, de l’Alliance des États du Sahel, composée du Burkina Faso, du Mali et du Niger, pour trouver une solution globale et cohérente et une réponse appropriée à la crise sécuritaire dans la région. C’est cette vision commune d’action et d’échange de renseignements entre les trois pays qui permettra de lutter contre la menace terroriste. À cet effet, les armées de ces pays renforcent déjà leur présence par des moyens terrestres et aériens, a poursuivi l’expert malien.

 

Défense collective

 

Le 16 septembre 2023, le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont créé l’Alliance des États du Sahel, une organisation régionale de défense collective. Selon le document fondateur, « la violation de la souveraineté ou de l’intégrité territoriale d’un ou de plusieurs membres de la charte sera considérée comme une agression contre toutes les parties et nécessitera leur assistance, individuellement ou collective ».

Agence d’information du Burkina
Avec TASS

Burkina/5 août: Le Secrétaire général du gouvernement appelle à lutter pour une vraie indépendance

Burkina/5 août: Le Secrétaire général du gouvernement appelle à lutter pour une vraie indépendance

Ouagadougou, 05 août 2024(AIB)-Le Secrétaire général du gouvernement et du conseil des ministres, Mathias Traoré, a invité lundi, les Burkinabè à accompagner la lutte pour une vraie indépendance que mène la Transition sous le leadership du président Ibrahim Traoré.
Agence d’information du Burkina
Message du Secrétaire général du Gouvernement et du Conseil des ministres

Le Burkina Faso commémore en ce 5 Août, son accession à l’indépendance.

Dans ce contexte de crises sécuritaire et humanitaire que traverse notre pays, j’ai une pensée particulière à l’endroit des forces de défense et de sécurité ainsi que des volontaires pour la défense de la patrie, engagés sur le front du combat pour un Burkina Faso véritablement souverain.

Dans le combat à sang que mène la Transition sous le leadership du Capitaine Ibrahim Traoré, président du Faso pour libérer notre pays qui, depuis 64 ans, vit sous le poids de l’impérialisme et de la servitude, j’invite tous les fils et tous les fils à accompagner la lutte pour une indépendance vraie.

Bonne commémoration à toutes et à tous !
Mathias TRAORE »
#AIB

Koubri : les populations labourent gratuitement le champ communal

Koubri : les populations labourent gratuitement le champ communal

Ouagadougou, 05 août 2024 (AIB) – Les populations de la commune de Koubri se sont fortement mobilisées le samedi 03 août 2024 pour le sarclage du champ communal, dans l’esprit du « labour gratuit ».

La commune de Koubri adhère à l’initiative présidentielle pour le développement communautaire et à l’Offensive Agro-Pastorale et Halieutique, lancées par les premières autorités du Burkina Faso en vue de l’atteinte de la sécurité alimentaire.

Pour ce faire, à l’appel de leur président de la délégation spéciale, Samadé Léonard Gougou, les populations se sont lancées le samedi 3 août 2024 dans le sarclage du champ communal.

À cette occasion, les travailleurs de l’administration publique et privée, les Conseils Villageois de Développement, les membres des associations de jeunes et de femmes, les acteurs de la veille citoyenne, les Personnes Déplacées Internes et les forces vives de la commune se sont donnés à fond pour leur bien commun.

Selon M. Gougou, au-delà de la cohésion sociale qui sous-tend cette activité, elle constitue pour la commune une contribution et un engagement en faveur de la vision du gouvernement.

L’activité vise surtout à susciter un retour aux fondamentaux des sociétés ancestrales, notamment l’entraide et la solidarité entre les populations, a ajouté Samadé Léonard Gougou.

Agence d’information du Burkina

Banwa : Les femmes de Sanaba remettent 2 coq et une somme d’argent aux FDS et VDP, au cours d’une visite d’encouragement

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Banwa : Les femmes de Sanaba remettent 2 coq et une somme d’argent aux FDS et VDP, au cours d’une visite d’encouragement

Solenzo, (AIB)- Les femmes de Sanaba, une commune rurale de la province des Banwa située à environ 42 km de Solenzo ont remis 2 coq et une somme d’argent au détachement militaire et aux Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) basés à Sanaba, lors d’une visite au cours de laquelle elles ont prodigué des encouragements et des bénédictions aux forces combattantes, le dimanche 4 août matin.

Elles sont sorties nombreuses pour témoigner leur reconnaissance aux vaillants combattants basés dans la ville de Sanaba depuis sa libération.
Elles étaient accompagnées par, Souleymane Coulibaly, représentant les coutumiers et de Dramane Maïga.
Selon la porte-parole des femmes, Aminanda Traoré, cette visite vise à encourager et à prodiguer des bénédictions aux Forces de défense et de sécurité (FDS) et les VDP.

«Depuis que nous sommes de retour grâce à vous on peut cultiver nos champs et on peut circuler comme on veut. On a rien à vous offrir mais nous avons nos cœurs pour vous bénir nuit et jour», a ajouté Mme Traoré.

Les femmes ont remis 2 coqs et une modeste somme d’argent au détachement et aux VDP en guise de remerciement pour le travail abattu.

« C’est petit ce que nous avons envoyé mais il faut savoir que si une femme te donne un franc pour te bénir, c’est du fond du cœur et ce que tu fais, tu vas réussir », a-t-elle conclu.

En rappel, Sanaba est une commune reconquise et réinstallée par les forces combattantes.

Agence d’information du Burkina
SO/dnk/atta

Burkina : L’Association pour la tolérance religieuse et le dialogue intercommunautaire outille ses membres sur le civisme et la citoyenneté

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Burkina : L’Association pour la tolérance religieuse et le dialogue intercommunautaire outille ses membres sur le civisme et la citoyenneté

Bobo-Dioulasso, 5 août 2024 (AIB)-L’Association pour la tolérance religieuse et le dialogue intercommunautaire (ATR/DI) a outillé vendredi et samedi à Bobo-Dioulasso, ses membres sur le civisme, la citoyenneté, le plaidoyer et les droits humains.

Selon le président de l’ATR/DI Issaka Sourwema, il s’agit d’outiller les points focaux et les membres des cellules régionales de l’association en vue de la mise en œuvre réussie «du projet éducation à la citoyenneté et à la cohésion sociale».

«Une fois que nos membres seront outillés, ils pourront à leur tour accompagner et renforcer les capacités des chefs traditionnels, coutumiers et religieux, pour leur permettre de davantage accomplir leurs actions pour la cohésion sociale au sein de leurs communautés», a-t-il affirmé.

Le secrétaire général et secrétaire permanent de l’ATR/DI Drissa Modeste Sessouma a animé une communication sur le thème «civisme et citoyenneté».

Il a expliqué que «l’écocitoyenneté est un ensemble de comportements individuels et collectifs visant à assurer la protection, la préservation, la promotion de l’environnement pour un développement durable».

Il a également souligné que «la participation citoyenne à la vie de la collectivité est le fait de prendre part de façon active et consciente à la vie de sa commune ou de sa région».

La participation est donc, selon lui, un devoir citoyen qui interpelle tous les acteurs : hommes, femmes, jeunes et enfants.

Concernant le civisme, il a indiqué que c’est le respect des lois et des règles en vigueur.

La communication sur «la problématique des droits humains en situation de crise sécuritaire : Défis et solutions» a été prononcée par le délégué régional de la Commission nationale des Droits Humains (CNDH) Olivier Kabré.

Il a relevé trois générations de droits : la première c’est les droits civils et droits politiques, la deuxième, c’est les droits économiques, sociaux et culturels et la troisième, c’est les droits de solidarité.

En temps de crise, Olivier Kabré, a souligné que «les restrictions tout comme les dérogations sont des aménagements légaux aux droits de l’homme».

«Elles portent atteinte aux droits fondamentaux et pourtant, sont indispensables pour le bon fonctionnement des Etats», a-t-il fait savoir.

Cependant, il a précisé que «la restriction doit être prévue par une loi et elle doit avoir des buts légitimes et être nécessaire dans une société démocratique».

La formation des membres de l’ATR/DI rentre dans le cadre de la mise en œuvre du «projet éducation à la citoyenneté et cohésion sociale au sein des acteurs traditionnels, coutumiers et religieux dans les treize régions du Burkina Faso».

Le projet est une sous composante du projet «Espace civique» qui est mis en œuvre par un consortium d’organisations de la société civile dont le Centre pour la gouvernance du secteur de la sécurité Génève (DCAF) assure le lead.

Agence d’information du Burkina

WIS/ATA

Le Mali casse ses relations diplomatiques avec l’Ukraine et appelle à la responsabilité de la communauté internationale

Le Mali casse ses relations diplomatiques avec l’Ukraine et appelle à la responsabilité de la communauté internationale

Ouagadougou, 4 août 2024(AIB)-Le Mali a rompu dimanche ses relations diplomatiques avec l’Ukraine, dirigée selon Bamako par des pantins et des néo-nazis soutenant le terrorisme international.

Le gouvernement du Mali décide de « la rupture, avec effet immédiat, des relations diplomatiques entre la République du Mali et l’Ukraine, cette dernière dont les destins sont malheureusement confiés à des pantins confondant la scène internationale et la scène de théâtre », a annoncé dimanche soir, le colonel Abdoulaye Maïga sur la télévision publique malienne.

M. Maïga fait allusion au passé de comédien du président Zelensky et surtout au soutien apporté par des officiels et des soldats ukrainiens aux terroristes, lors de meurtrières attaques, fin juillet dans le Nord du Mali.

Le porte-parole du gouvernement malien a fait cas de la « prise de mesures urgentes nécessaires pour prévenir toute déstabilisation du Mali à partir d’Etats africains, notamment à partir d’Ambassades ukrainiennes installées dans la sous-région, avec des terroristes déguisés en diplomates ».

Le colonel Abdoulaye Maïga a également annoncé la saisine des autorités judiciaires compétentes suites aux propos de Andriy Yusov, porte-parole de l’agence ukrainienne de renseignement militaire et de Yurii Pyvovarov, Ambassadeur de l’Ukraine au Sénégal.

Selon lui, l’Ukraine est dirigée par des néonazis qui ont fait le choix de soutenir le terrorisme international, en particulier dans le Sahel et contre le Mali.

« Le Mali en appelle à la responsabilité de la Communauté internationale face au choix
délibéré de l’Ukraine de soutenir le terrorisme dans un contexte mondial où l’unanimité
est faite sur l’impératif de combattre ce fléau », a-t-il conclu.
Agence d’information du Burkina

L’Ukraine est dirigée par des néonazis, alliés du terrorisme international, selon le Mali

L’Ukraine est dirigée par des néonazis, alliés du terrorisme international, selon le Mali

Ouagadougou, 4 août 2024(AIB)-Après le soutien apporté par l’Ukraine à des terroristes dans le Nord du Mali, Bamako est convaincu de la nature néonazie du régime de Kiev et de sa proximité avec le terrorisme international.

« Le Gouvernement de Transition de la République du Mali adhère totalement au diagnostic établi par la Fédération de Russie qui a pourtant mis en garde le monde, depuis des années, sur la nature néonazie et scélérate des autorités ukrainiennes, aujourd’hui alliées du terrorisme international, loin des aspirations de paix et de stabilité du peuple ukrainien », a déclaré le colonel Abdoulaye Maïga, dimanche soir sur la télévision publique malienne (ORTM).

Le porte-parole du gouvernement malien réagissait après que des officiels ukrainiens ont reconnu le soutien de Kiev à des terroristes, ayant mené fin juillet des attaques meurtrières, dans le Nord du Mali.

« Après un examen minutieux de la situation, le Gouvernement de Transition de la République du Mali souligne que les actes posés par les autorités ukrainiennes violent la souveraineté du Mali, dépassent le cadre de l’ingérence étrangère, déjà condamnable en soi, et constituent une agression caractérisée du Mali et un soutien au terrorisme international, en violation flagrante du droit international, y compris de la Charte des Nations Unies », a ajouté le colonel Abdoulaye Maïga.

Le colonel Maïga s’appuyant sur ces faits, a annoncé la rupture des relations diplomatiques avec l’Ukraine avec effet immédiat.

Il a appelé la communauté internationale à prendre ses responsabilités face au choix
délibéré de l’Ukraine de soutenir le terrorisme dans un contexte mondial où l’unanimité
est faite sur l’impératif de combattre ce fléau.
Agence d’information du Burkina

Kossi : Une association prône la cohésion sociale à travers le sport

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Kossi : Une association prône la cohésion sociale à travers le sport

Nouna, (AIB)-L’association espace culturel « Yelen », a organisé ce samedi 03 août 2024 à Nouna, une journée dédiée à la promotion de la cohésion sociale à travers le sport et les jeux de société.

Un cross populaire s’est déroulé tôt le matin sur l’artère principal de la ville, suivi d’une animation musicale et une séance d’aérobic, qui a marqué la fin des activités sportives, le samedi 03 août 2024 à Nouna.
A la suite des activités sportives, un partage de repas a eu lieu entre les personnes déplacées internes et la population hôte.

Des jeux de société, en individuel, notamment le scrabble, le ludo et les cartes se sont déroulés en éliminatoires directs, sous forme d’un championnat.
Le jeu de pétanque s’est déroulé en équipe sous forme de championnat également.
Les trois premiers de chaque jeu ont été récompensés.

Les premiers de chaque jeu ont reçu une enveloppe de 15 000 FCFA, les 2e la somme de 10 000 FCFA et les 3e 5 000 FCFA.

«L’objectif de cette journée est de cultiver l’esprit de partage et de solidarité entre les populations déplacées et les populations hôtes d’une part et entre les FDS, VDP et les populations d’autres parts», a indiqué le responsable de l’association, Moussa Sangaré.

L’activité a été financé par le Conseil danois pour les réfugiés (DRC).
Ronsard Paré a été sacré champion au jeu de scrabble, Lamine Forogo au ludo, Boureima Sissoko au jeu de cartes et Lassina Dama au dame.

Les organisateurs se sont dits satisfaits d’avoir relevé le défi et ont permis à baisser le stress lié à la crise sécuritaire que vit la population.

Agence d’information du Burkina
AC/hb/bz

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