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Burkina : Fonds de soutien patriotique, contrôle et retrait des terrains au menu des quotidiens burkinabè

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SWI AIB
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Burkina-Presse-Revue

Burkina : Fonds de soutien patriotique, contrôle et retrait des terrains au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou 4 avril 2023 (AIB)-Les quotidiens burkinabè de ce mardi traitent du fonds de soutien patriotique, du contrôle et du retrait des terrains à usage autre que d’habitation et du centre national d’études stratégiques.

« Centre national d’études stratégiques : le rapport d’activités 2022 remis au chef de l’Etat » titre à sa Une Sidwaya.

Le journal indique que le président de la Transition le capitaine Ibrahim Traoré a reçu, le lundi 3 avril 2023, une délégation du Centre national d’études stratégiques (CNES), venu remettre son rapport d’activités 2022.

Le directeur général du Centre national d’études stratégiques, le général de brigade Barthélémy Simporé a déclaré dans le journal public que le rapport récapitule l’ensemble des activités du centre depuis sa création en 2020.

Dans ce même sujet, le journal privé Le Pays renseigne que le bilan des activités du centre fait ressortir des acquis comme les travaux d’élaboration de la stratégie de lutte contre le terrorisme conduite entre 2020 et 2021.

De même que les cinq études conduites par le centre, en collaboration avec les experts et les chercheurs sur des thématiques liées au contexte stratégique.

Sous un autre angle, «Contrôle et Retrait des terrains à usage autre que d’habitation : Une mesure de salubrité publique » titre à sa manchette le quotidien privé Le Pays.

Le journal privé informe qu’il faudrait, pour réussir cette opération de contrôle et de retrait des terrains à usage autre que d’habitation, le faire dans les règles de l’art pour ne pas donner l’impression d’une chasse aux sorcières.

Sous un autre volet « Fonds de soutien patriotique : plus de 7 milliards FCFA collectés en deux mois » titre à sa Une Sidwaya.

Le quotidien public relate que le conseil d’orientation du fonds de soutien patriotique (FSP) a tenu sa première session, ce lundi à Ouagadougou.

Après deux mois de mise en œuvre, le montant total des encaissements, toutes sources confondues, s’élève à plus de  7 milliards de FCFA.

Le journal privé l’Express du Faso édité à Bobo-Dioulasso affiche à sa manchette, « Fonds de soutien patriotique : les boissons alcoolisées et sucrées ont rapporté plus de 3 milliards en 2 mois ».

Agence d’information du Burkina

FD/MAO/wis 

La BOAD et l’UEMOA réfléchissent à une meilleure mobilisation des fonds en faveur de la nature et du climat

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AB. AIB
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La BOAD et l’UEMOA réfléchissent à une meilleure mobilisation des fonds en faveur de la nature et du climat

Ouagadougou, 3 avril 2023 (AIB)- Les pays de l’Afrique de l’Ouest et du Sahel ont reçu seulement 11,7 milliards de dollars, entre 2013 et 2019, représentant 7% de leurs besoins de financements en faveur de la nature et du climat à l’horizon 2030, ont souligné la BOAD et l’UEMOA qui réfléchissent à Ouagadougou, à de meilleures stratégies de mobilisation de fonds.

« Entre 2013 et 2019, les pays de l’Afrique de l’Ouest et du Sahel ont reçu un total de 11,7 millions de dollars de financement international », a déclaré lundi Pr Kako Kossivi Nubukpo.

Le commissaire de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) en charge de l’Agriculture, des ressources en Eau et de l’Environnement, s’exprimait lundi à Ouagadougou, à l’ouverture d’un atelier de trois jours, coorganisé avec la Banque ouest-africaine de développement (BOAD).

Selon Pr Nubukpo, ce montant «est tout à fait insuffisant» pour faire face aux défis climatiques d’ici à 2030, car il ne représente que 7% des besoins totaux de financement déclarés dans les référentiels CDN (Contributions déterminées au niveau national) de ces pays.

L’atelier sur les stratégies de financement en faveur de la nature et du climat dans l’espace UEMOA  vise deux objectifs, d’après Pr Kako Kossivi Nubukpo.

Il s’agira, dans un premier temps, de réfléchir à comment dans le cadre des accords multilatéraux, les Etats peuvent mobiliser le maximum de financements pour leur CDN.

Dans un second temps, Pr Nubukpo a relevé la nécessité d’accroitre la cohérence des interventions des organisations sous-régionales pour qu’elles puissent accompagner le mieux possible, les Etats membres de l’UEMOA.

«C’est le moment eu égard à l’importance des enjeux, qu’il y ait une mobilisation accrue des Etats mais aussi des organisations régionales afin qu’ensemble, nous puissions réussir une transformation structurelle des économies ouest-africaines fondées sur la reconnaissance de la préservation des écosystèmes naturels», a avancé le commissaire.

La Directrice de l’Innovation et du Développement Durable de la BOAD, Valérie Noëlle Kodjo Diop a déclaré que son institution s’engage à accompagner des solutions en vue d’enrayer la perte de biodiversité, de rétablir les écosystèmes et les espèces, d’impulser un changement systémique tout au long de la chaîne d’approvisionnement et au-delà.

Mme Kodjo Diop croit fermement qu’il existe un lien inextricable entre le climat et la nature, car la destruction des habitats naturels diminue la résilience climatique.

De son avis, pour s’attaquer au changement climatique, il faudra se concentrer sur la réduction des émissions de CO2 et décarboner rapidement l’économie.

Justement le ministre burkinabè en charge de l’Environnement, le colonel des Eaux et Forêts, Dr Augustin Kaboré a rappelé que le Burkina Faso s’est engagé à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 31 682, 3 Gigagrammes à l’horizon 2030, soit près de 29, 42% par rapport au scénario de référence.

Pour Dr Kaboré, les pays membres de l’UEMOA figurent parmi les pays qui sont les plus exposés aux chocs exogènes liés à la nature et au climat telles  que la récurrence de l’insécurité alimentaire et nutritionnel, la dégradation des terres et la perte de la biodiversité.

Le  ministre dit espérer que le cadre d’échanges et de partage d’expériences initié par l’UEMOA et la BOAD permettront une mobilisation accrue des ressources financières pour faire face à ces défis et verdir les économies.

Agence d’information du Burkina

ATA/ak

 

 

 

 

 

Léo: Un premier budget rectificatif gestion 2023 de 258.024.037 FCFA, adopté 

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AZ AIB
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Burkina-Budget-Communal

Léo: Un premier budget rectificatif gestion 2023 de 258.024.037 FCFA, adopté   

Léo, (AIB)- La délégation spéciale de Léo a adopté en session ordinaire, le mardi 29 mars 2023 à Léo, un premier budget rectificatif gestion 2023 de 258.024.037 FCFA.

La délégation spéciale de Léo s’est réunie les 28 et 29 mars 2023 en session ordinaire budgétaire sous la présidence Kassoum Koalaga.

Elle a examiné et adopter le compte administratif gestion 2022 et le premier budget rectificatif gestion 2023.

Après lecture et amendement, le premier budget rectificatif gestion 2023, équilibré en ressources et en dépenses à la somme de 258.024.037 FCFA a été adopté le mercredi 29 mars 2023 à l’unanimité par les membres de la délégation spéciale présents à la session, sous réserve des amendements.

Mais avant, le compte administratif et de gestion 2022 ont fait l’objet d’examen avant d’être adoptés. Le résultat global qui se dégage des deux comptes est de 125.190.036 FCFA.

Le secrétaire général de la mairie, Saídou Ouédraogo, a présenté le rapport spécial de l’ordonnateur 2022.

Ce rapport parle de la situation de la commune sur les matières transférées, l’activité et le fonctionnement des différents services de la commune et des organismes relevant de celle-ci, de l’État d’exécution des délibérations du conseil et de la situation financières de la commune.

Il est important de souligner que le budget communal est fortement dépendant des appuis extérieurs a fait remarquer le secrétaire général.

Au plan institutionnel, l’ensemble des services de la mairie ont bien fonctionné nonobstant le contexte difficile. Au cours de l’année 2022, l’administration communal a posé un certain nombre d’actes à savoir : 2629 déclarations de naissance et jugement, 48 mariages, 90 déclaration de décès, 654 mandats, 48 décisions de déblocage, 362 bordereaux d’envoi, 34 communiqués, 180 lettres /maire, 172 ordres de missions, 1105 courriers arrivés, 08 décisions d’affectations, 15 délibérations, 02 certificats de travail, 177 autorisations 19 branchements électriques et 03 procès-verbaux de sessions.

Le secrétaire général de la mairie a aussi présenté aux membres de la délégation, le rapport de l’ordonnateur accompagnant le premier budget rectificatif. Ils ont en outre eu droit à une présentation sur le plan de passation marché issu du budget primitif gestion 2023.

Le président de la délégation spéciale de Léo, Kassoum Koalaga, a insisté sur la nécessité pour l’exécutif communal de véritablement s’impliquer dans la mobilisation des recettes.

Agence d’information du Burkina

OAN/dnk

 

Centre national d’études stratégiques : le rapport d’activités 2022 remis au Chef de l’Etat

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SWI AIB
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Burkina-Sécurité-Etudes-Résultats-Remise-Présidence

Centre national d’études stratégiques : le rapport d’activités 2022 remis au Chef de l’Etat

Ouagadougou, 3 avril 2023 (AIB)- Le président de la Transition, chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré a reçu ce lundi matin une délégation du Centre national d’études stratégiques (CNES), venue remettre le rapport d’activités 2022 du centre.

« C’est le tout premier rapport que le centre remet au chef de l’Etat. Il récapitule l’ensemble de nos activités depuis 2020, année de création du Centre national d’études stratégiques », a déclaré le général de brigade Barthélémy Simporé, directeur général du CNES, à l’issue de la remise.

Selon le directeur général, le bilan des activités du centre fait ressortir des acquis comme les travaux d’élaboration de la stratégie nationale de lutte contre le terrorisme conduits entre 2020 et 2021, les cinq études conduites par le centre en collaboration avec des experts et des chercheurs, sur des thématiques liées au contexte stratégique.

Le rapport présente aussi des partenariats développés par le CNES avec des structures de recherche, des partenaires au niveau sous régional.

Malgré sa jeunesse, le CNES a déjà engrangé des acquis consistants, a souligné le général Simporé, qui vont accompagner la politique nationale de défense et de sécurité du Burkina Faso.

Le directeur général du CNES a soutenu que la délégation a fait, auprès du chef de l’Etat, un plaidoyer pour « un appui institutionnel plus fort pour permettre au centre d’accomplir au mieux son rôle d’anticipation et d’aide à la prise de décision ».

La remise de ce rapport s’inscrit dans les prescriptions qui régissent le fonctionnement du Centre national d’études stratégiques, dont le directeur général doit remettre chaque année un rapport général annuel.

Agence d’information du Burkina

Direction de la Communication de la Présidence du Faso

Burkina : Les femmes de la pédiatrie Charles De Gaulle offrent une tonne de riz aux femmes déplacées 

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SWI AIB
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Burkina-Solidarité-Femmes-Fêtes-PDI

Burkina : Les femmes de la pédiatrie Charles De Gaulle offrent une tonne de riz aux femmes déplacées 

Ouagadougou, 3 avril 2023 (AIB)-L’Amicale des femmes du Centre hospitalier universitaire pédiatrique Charles De Gaulle (CHUP-CDG) a remis le vendredi dernier, une tonne de riz et une somme de 500 mille FCFA, aux femmes déplacées internes, dans le  cadre de la commémoration du 8 mars.

Dans le cadre de la célébration de la 166e journée internationale de la femme (8 mars), l’Amicale des femmes du Centre hospitalier universitaire pédiatrique Charles De Gaulle (CHUP-CDG) a organisé une collecte de dons pour venir en aide aux femmes déplacées internes du pays.

Selon la présidente de l’Amicale des femmes du CHUP-CDG, Mme Marie Denise Wadba/ wédraogo, malgré le bref délai du lancement de la collecte, la moisson est plus que satisfaisante avec une tonne de riz et une somme de 500 mille FCFA collectée.

Mme Wadba s’exprimait le vendredi dernier, dans les locaux dudit hôpital, au cours d’une cérémonie de remise des dons présidée par la directrice générale de la structure sanitaire, Cyrille Priscille Kaboret/Ouédraogo.

Pour elle, le geste a été rendu possible grâce au soutien du personnel du CHUP-CDG et de certaines bonnes volontés.

« C’est au regard du contexte sécuritaire de notre pays que les femmes du CHUP-CDG, sous le leadership de la Directrice Générale de l’hôpital, ont voulu célébrer autrement le 08 mars de cette année 2023, en témoignant leur solidarité, à l’endroit des femmes déplacées internes du pays », a-t-elle soutenu.

La directrice générale du CHUP-CDG, Cyrille Priscille Kaboret/Ouédraogo, a  salué la mobilisation des parties prenantes de l’hôpital pour soutenir les personnes déplacées internes notamment les femmes, en ce mois de mars qui leur est dédié.

Mme Kaboret a par ailleurs exhorté ses collègues à toujours maintenir cette dynamique de solidarité agissante envers les personnes vulnérables. Elle a aussi souhaité un retour rapide de la paix et de la stabilité  pour un meilleur développement du Burkina Faso.

Le Représentant du Fonds national de solidarité et de résilience sociale, Toro II Drabo, a pour sa part, remercié les autorités en charge de la solidarité nationale et de l’action humanitaire, la DG du CHUP-CDG  et l’ensemble du personnel pour leur initiative qui répond à l’appel du gouvernement.

Il a rassuré les bienfaiteurs de la bonne gestion des dons qui sera faite en collaboration avec le Conseil national de secours d’urgence et de réhabilitation (CONASSUR).

Agence d’information du Burkina

NO-CI/wis 

Sissili : Une association fait un don de 750.000 FCFA, de vivres et non vivres aux PDI

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AZ AIB
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Burkina-Dons-Vivres-Région

Sissili : Une association fait un don de 750.000 FCFA, de vivres et non vivres aux PDI

Léo, (AIB)-L’association des chefs coutumiers et traditionnels de Léo, a fait un don de vivres et des effets d’habillement et d’une somme de 750.000 FCFA aux personnes déplacées internes de la province de la Sissili le vendredi 17 mars 2023.

 

Ce don est composé de 140 sacs de 50 kg de maïs, 10 sacs de 100kg de maïs, 7 sacs de 50kg de riz, 2 sacs de farine du maïs, un bidon d’huile de 05 litres, des effets d’habillement et une somme de 750.000 FCFA en espèces.

La cérémonie de remise du don a eu lieu le vendredi 17 mars 2023 à Léo, sous le parrainage du directeur général de la société wend waoga nabonswende (S.2W.N), Moustapha Souli, et en présence du gouverneur de la région du centre-ouest, Boubacar Nouhoun Traoré.

Pour sa majesté chef de canton de Léo, ce jour est un grand jour pour eux en ce sens que leur de cri de cœur pour la manifestation de la solidarité envers les personnes déplacées internes (PDI) a été entendu et soutenu par des bonnes volontés.

Il a traduit son infinie reconnaissance au parrain qui n’a ménagé aucun effort pour les accompagner dans leur élan de solidarité vis à vis de leurs frères en détresse.

Sa majesté a enfin salué et féliciter le gouverneur de la région du centre-ouest, Boubacar Nouhoun Traoré, venu échanger avec les forces vives de la province de la Sissili sur l’insécurité.

Dans son message à l’endroit des forces vives de la province le gouverneur de la région du centre-ouest, Boubacar Nouhoun Traoré, dit être venu porter un message de paix.

« Il est temps de nous parler, plus jamais ça », a fait savoir M.Traoré.

 

Pour lui, si les armes pouvaient tout faire, les Etats-Unis allaient gagner toutes leurs guerres.

« Aucun militaire, gendarme ni policier n’est fier de tirer sur son frère. Si nous sommes arrivés à ce point, c’est parce que nous voulons nous défendre », a-t-il déploré.

« En famille on peut ne pas s’entendre toujours, ce n’est pas pour autant que la famille doit voler en éclat. Nous sommes en famille, les terroristes c’est nous. Il va falloir que nous fassions corps dans une bonne intelligence, nous regarder dans les yeux et nous dire que ça suffit. Autant de PDI, de morts, d’orphelins et de se demander qu’avons-nous fait à dieu pour mériter ce triste sort », a-t-il indiqué.

Le gouverneur a ensuite invité l’ensemble des forces vives à travailler en étroite collaboration avec les FDS et les VDP pour un retour à la paix.

Il a ensuite invité le haut-commissaire de la province à œuvrer avec les présidents des délégations spéciales pour la mise en place et la dynamisation des cellules de veille de la jeunesse à travers toute la province.

Selon lui, cela permettra de dénoncer tous les cas suspects.

« Même si nous arrivons un jour à vaincre le terrorisme et que les logiciels de fonctionnement de nos sociétés ne changent pas, nous allons vivre pires maux que le terrorisme », a- t-il interpellé.

OAN/dnk

 

Burkina : Une association apprend aux enfants à être utile à eux-mêmes et aux parents

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SWI AIB
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BURKINA-ASSOCIATION- EDUCATION-VALEURS

Burkina : Une association apprend aux enfants à être utile à eux-mêmes et aux parents

Ouagadougou, 3 avril 2023 (AIB)-L’Association ‘’la Relève’’ a organisé le mercredi dernier, à Ouagadougou, une sortie basée sur des thématiques éducatives, au profit des enfants, afin de les préparer à être utiles à eux-mêmes et à leurs parents.

« C’est dire aux adolescents de faire attention aux fréquentations parce qu’à cet âge, toute pratique est susceptible d’allonger ou d’écourter leur vie », a affirmé l’éducateur, Pasteur Gaston Simporé.

Gaston Simporé s’exprimait le mercredi 29 mars 2023, lors d’une sortie éducative sur les thèmes : « gagner la bataille de l’adolescence » à l’endroit des enfants de 12 à 18 ans et « le travail bien fait » à l’endroit des enfants de 3 à 11 ans.

Le président de l’Association ‘’la Relève’’, Panwendtaore Zongo

« Les adolescents doivent très bien écouter les parents. Les parents sont leurs accompagnateurs qui vont leur permettre de vivre longtemps et d’exercer le métier ou la profession qu’ils veulent afin d’être utiles à eux-mêmes, au pays et au monde entier », a-t-il indiqué.

Pour M. Simporé, les parents doivent être beaucoup plus présents auprès des enfants car l’adolescence est la phase de transition où il faut consolider leurs rêves.

Le président de l’Association ‘’la Relève’’, Panwendtaore Zongo, a souligné que le choix des thèmes s’explique par le fait que les enfants sont vulnérables et exposés aux maux de la société.

« Dans cette phase d’adolescence, les enfants connaissent toutes les déviances possibles. Il y a les déviances sexuelles, le banditisme et la consommation de la drogue », a-t-il noté.

M. Zongo a dit faire un travail de prévention pour les aider à éviter les pièges qui leurs seront tendus et qui pourront détruire leur vie à jamais.

L’éducateur et Pasteur Gaston Simporé

« Les parents ont peur que leurs enfants déraillent et les enfants aussi veulent prendre une autonomie donc, il y a une bataille entre les parents et les adolescents. Nous voulons apprendre aux adolescents de toujours respecter les parents », a-t-il poursuivi.

Quant aux enfants de 3 à 11 ans, M. Zongo a fait savoir que l’intérêt est d’amener les enfants à aimer le travail qui leur est confié à la maison et à l’école mais aussi de bien faire le travail qui leur est donné.

« Le travail bien fait les rend meilleurs et leur permet d’avoir les félicitations et les encouragements de leurs parents », a fait savoir Panwendtaore Zongo aux enfants.

Cette sortie, selon le président de ‘’la Relève’’, est de permettre aux enfants de se divertir et aussi de les transmettre des valeurs qui vont les accompagner tout au long de leur vie.

« Aux parents, nous voulons que cette activité continue à la maison parce que ce que nous avons fait c’est juste une journée et nous invitons les parents à continuer le travail à la maison pour aider les enfants à mieux grandir », a-t-il souhaité.

Panwendtaore Zongo a lancé un appel à l’endroit du gouvernement et aux organisations de la société civile, de soutenir l’Association pour qu’elle puisse jouer toujours son rôle de veille dans la transmission des valeurs cardinales de la société notamment dans la prise en charge des enfants défavorisés et victimes du terrorisme.

Créée en novembre 2022, l’Association ‘’La Relève’’ intervient principalement dans l’éducation, le divertissement et vient en aide aux enfants défavorisés en contribuant à leurs scolarisations.

Agence d’information du Burkina

HO/wis

Burkina : Un agent de la Poste mis en examen pour détournement de deniers publics 

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AZ AIB
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Burkina-Poste-Détournement-Arrestation

Burkina : Un agent de la Poste mis en examen pour détournement de deniers publics 

Ouagadougou, 3 avril 2023 (AIB)- Le chef intérimaire de l’agence de Pô de La Poste Burkina, porté disparu depuis le 23 février avec plus de 87 millions de FCFA, a été remis le 17 mars aux autorités burkinabè par leurs homologues ivoiriennes, avec en sa possession, une somme de plus de 33 millions de FCFA.

L’information émane d’un communiqué du Procureur du Faso près le Tribunal de grande instance (TGI) de Pô, Nestor Kientga.

Le magistrat indique que l’intéressé a été mis en examen et placé en détention.

Agence d’information du Burkina

ATA/ak

L’intégralité du communiqué du procureur

Communiqué du Procureur de Po sur le détourenement de deniers publics à La Poste Burkina de Po (1)

Ligue 1 : L’ASFA-Y et l’EFO se séparent dos à dos dans le « Fasico »

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salamberea
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FOOT-BFA-SPORT-FBF-LFP-LIGUE1

Ligue 1 : L’ASFA-Y et l’EFO se séparent dos à dos dans le « Fasico »

Ouagadougou, 3 avril. 2023 (AIB)– L’ASFA-Y et l’EFO se sont séparés sur un match nul de 0 but partout dans le Fasico (derby) qui les opposait dimanche soir au stade municipal Issoufou Joseph Conombo de Ouagadougou, lors de la 25e journée de la Ligue 1 burkinabè.

La bouffée d’oxygène tant espérée de l’EFO ou de l’ASFA-Y dans la course au maintien dans l’élite du Fasofoot n’a pas vu le jour dans ce Fasico. Le jeu a pris un coup sur l’enjeu. Chaque équipe a mis un système en place pour protéger ses bases.

Le public n’a pas marchandé son déplacement malgré que le match soit retransmis sur la télévision nationale. Les 2071 spectateurs mobilisés pour la circonstance, sont restés sur leur soif, eux qui voulaient  voir des buts et du spectacle.

EFO

La première période du match n’a pas été riche en occasions de buts. C’est à la seconde période qu’il y a eu plus d’animation. C’est l’ASFA-Y qui pousse plus. Son attaquant Ibrahim Koné d’une retournée acrobatique trouve la barre transversale (55e) de Salifou Coulibali.

La ligne d’attaque « asfasienne » se met en branle mais trouve sur son chemin le rigoureux défenseur central Abdoulaye Zongo dit Kouri. C’est dans les arrêtes de jeu (90+3) que l’attaquant de l’EFO Moussa Rabo a failli réussir un joli lob, claqué par le gardien de but de l’ASFA-Y. L’équilibre est par la suite trouvé et les deux équipes se séparent sur un résultat amical.

La lutte pour le maintien se poursuit

L’EFO reste toujours dans la zone rouge et l’ASFA-Y à deux points de la relégation. Pour le coach de l’EFO Cheick Hamidou Ouattara, « un derby reste un derby. Le point n’est pas démérité. Si on gagnait ce match on allait passer à la 12e place. C’était l’objectif. Malheureusement on a eu une opposition qui était là et qui nous a empêché de progresser ».

C’est le ministre des sports accompagné du capitaine des Etalons cadets qui a donné le coup d’envoi du match

« Réellement le projet c’était de gagner les 3 points. Les deux équipes ont les mêmes forces. Les deux équipes sont dans le dur mais je pense qu’elles vont se relever. Chacun va s’atteler à travailler pour se maintenir pour que la saison prochaine on puisse avoir encore un derby entre les deux équipes », ajoute-t-il.

Pour le capitaine des « Jaune et vert » de l’ASFA-Y Rachid Sana « ce qui a été difficile dans ce match, c’est que c’est un derby et un derby ne se joue pas mais se gagne. Chaque équipe voulait se faire plaisir et faire plaisir au public. Ce qui a fait que le match a été dur. Il y avait beaucoup d’enjeu ».

Il poursuit que « on a fait ce qu’on pouvait mais ça n’a pas marché. Mais le point du nul est bon à prendre. On a décidé de ne plus enregistrer de défaite pour éviter la zone rouge ».

Le capitaine Sana ajoute que « c’est le match le plus regardé, le match où il y a beaucoup plus de pression. Les supporters et les dirigeants viennent vous mettre la pression. Ce qui fait que même le jeu n’était pas de bonne qualité. Il y avait la peur au ventre. Chacun évitait de sortir de son camp pour ne pas encaisser ».

C’est le ministre en charge des sports Aboubakar Savadogo qui a donné le coup d’envoi de la rencontre. Dans les tribunes, les Etalons cadets qui se préparent pour la CAN de leur catégorie ce mois en Algérie, ont assisté à la rencontre.

Tous les résultats de la 25e journée

ASFA-Y – EFO : 0-0

REAL du FASO # SALITAS FC : 1-2

RCB # VITESSE FC ; 1-2

ASEC-K # AS POLICE : 1-1

USFA # RCK : 1-0

AS SONABEL # AS DOUANES : 0-2

MAJESTIC SC # ASFB: 1-1

RAHIMO FC # ROYAL FC: 2-0

Classement à l’issue de la 25e journée

1re : AS DOUANES : 55 pts+26

2e SALITAS FC : 49 pts+14

3e : VITESSE FC : 43 pts+7

4e : RAHIMO FC : 41 pts+8

5e : RCB : 39 pts+10

6e : RCK : 35 pts – 2

7e: MAJESTIC SC : 33 pts+7

8e : USFA : 32 pts+3

9e: ASFB : 32 pts – 2

10e : ASEC-K : 32 pts – 11

11e: ROYAL FC : 29 pts – 2

12e : ASFA-Y : 25 pts – 5

13e : AS SONABEL : 25 pts – 10

14e : REAL du FASO : 23 pts – 7

15e : EFO : 23 pts – 10

16e : AS POLICE : 9 pts – 26
Agence d’information du burkina
AS/ak

 

Ziro : 24 jeunes scolaires formés en musique flûte et tam-tam Nuni

Par
AZ AIB
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BURKINA-ZIRO-PROMOTION-CULTURELLE-JEUNES

Ziro : 24 jeunes scolaires formés en musique flûte et tam-tam Nuni

Sapouy (AIB)-Le comité de coordination des actions de préservation et de promotion de la culture « Nuni » de la commune de Cassou (province du Ziro), a organisé le samedi 01 avril 2023 à Sapouy, la cérémonie de restitution de la formation en musique flûte et tam-tam « nuni », au profit de 24 jeunes scolaires.

La formation, financée par le Fonds du développement culturel et touristique (FDCT), a concerné 24 enfants de 3 villages (Bouyoua, Névry et Ouayou) âgés de 8 à 10 ans, soit 8 enfants par village, 5 en flûte et 3 en tam-tam.

9 formateurs ont assuré lencadrement qui sest déroulée en trois phases.

La première session considérée comme la phase dimmersion sest déroulée du 29 octobre au 1er novembre 2022.

La seconde session a eu lieu du 26 au 30 décembre 2022 et la dernière du 23 au 31 mars 2023.

La cérémonie de restitution de la formation sest faite le samedi 1er avril à la mairie de Sapouy, montrant à la population le travail remarquable réalisé par les formateurs et le comité de coordination.

Dans une harmonie rythmée au son du Nabonon, les jeunes danseurs, flûteurs et tapeurs de tam-tam, ont fait vibrer la cour de la mairie de Cassou à la satisfaction du public et des passionnés de la culture.

Lobjectif principal est de développer les arts de la scène dans la province du Ziro par la formation de jeunes musiciens traditionnels pour accompagner les danseurs déjà formés.

Le responsable du comité de coordination, Alidou Nigna a pris lengagement de poursuivre la formation avec les apprenants mais aussi auprès de leurs camarades.

« Pour ce faire, chaque apprenant est reparti avec un instrument de musique pour sexercer à la maison », a-t-il indiqué.

M. Nigna a aussi témoigné sa gratitude au Fonds du développement culturel et touristique (FDCT) pour son accompagnement combien déterminant dans la mise en œuvre des activités.

Il a souhaité enfin que le partenariat qui les lie soit pérenne sur un programme à moyen terme.

Le vice-président de la délégation spéciale de Cassou, Sadouna Diasso, a traduit toute sa reconnaissance à tous les acteurs qui œuvrent dans le secteur de la culture au sein de la commune.

Il a félicité et encouragé le comité de coordination et lAssociation « Ken dun lé » pour le développement du village de Névry, pour leurs efforts consentis afin de pérenniser ce pan de la culture Nuni.

La représentante du Haut-Commissaire de la province du Ziro, Bibiane Kayama, a salué cette initiative de préservation du patrimoine culturel pour la jeune génération.

Elle a exhorté les bénéficiaires et les formateurs à ne jamais casser la chaine de transmission.

Agence dinformation du Burkina

YS/hb/bz

 

 

Le Kenya va lancer le 10 avril son premier satellite opérationnel

Par
AZ AIB
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KENYA-ESPACE-INDUSTRIE-AÉROSPATIALE

Le Kenya va lancer le 10 avril son premier satellite opérationnel

 

 NAIROBI, 3 avr 2023  Le Kenya va lancer le 10 avril dans l’espace son premier satellite opérationnel aux Etats-Unis avec l’entreprise américaine SpaceX, ont annoncé lundi le ministère kényan de la Défense et l’agence spatiale kényane.

 

Ce satellite « fournira des données satellitaires précises et régulières » qui seront utiles notamment dans les « domaines de l’agriculture et de la sécurité alimentaire, de la gestion des ressources naturelles et des catastrophes et de la surveillance de l’environnement », selon le communiqué.

 

Le Kenya, locomotive économique d’Afrique de l’Est, est touché par une sécheresse historique, après plusieurs saisons des pluies défaillantes.

 

Le satellite, Taifa-1 (« Nation-1 » en swahili), « a été conçu et développé par une équipe de chercheurs kényans », a poursuivi le communiqué.

 

Ce lancement, depuis la base américaine de Vandenberg en Californie, à bord d’une fusée Falcon 9 de SpaceX, est « une étape importante pour le programme spatial du Kenya et devrait contribuer de manière significative à stimuler la croissance du développement des satellites, de l’analyse et du traitement des données et des capacités de développement d’applications de l’économie spatiale naissante du Kenya », se félicitent le ministère de la Défense et l’agence spatiale kényane.

 

En 2018, le Kenya avait envoyé son premier nano-satellite.

 

En 2022, au moins 13 pays africains avaient fabriqué 48 satellites, selon Space in Africa, une société nigériane qui suit les programmes spatiaux africains.

 

L’Egypte a été le premier pays du continent à envoyer un satellite dans l’espace, en 1998.

 

Avec l’AFP

Burkina : Nomination et infrastructure au menu des quotidiens burkinabè

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SWI AIB
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Burkina presse revue

Burkina : Nomination et infrastructure au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou 3 avril 2023 (AIB)-Les quotidiens burkinabè de ce lundi abordent les nominations à la tête de l’armée et les travaux  de la réalisation de l’aéroport de Donsin.

« Etat-major général des armées : le colonel major Célestin Simporé, nouveau patron » titre à sa Une Sidwaya.

Le journal informe que le colonel major Célestin Simporé est nommé chef d’état- major général des armées selon un décret, signé par le chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré et lu à la télévision nationale, le vendredi 31 mars 2023.

Sur le même sujet, L’Express du Faso édité à Bobo-Dioulasso indique que le colonel Moussa Diallo est nommé chef d’Etat-major adjoint des armées tandis que le colonel Théophile Nikiema est désormais chef d’état-major de l’armée de terre.

Sous un autre angle le quotidien privé Le Pays titre à sa manchette «travaux de réalisation de  l’aéroport de Donsin, des insuffisances relevées ».

Le journal renseigne que le ministre des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière, Roland Somda et celui des Infrastructures et du désenclavement, Adama Luc Sorgho, ont effectué une visite de terrain sur le chantier de l’aéroport de Donsin.

Le Pays ajoute que l’objectif était de constater l’état d’avancement des travaux et d’envisager des pistes de solutions.

Sidwaya ajoute que le ministre Somda a qualifié le taux d’exécution globale des travaux, de 55%.

Il a donc appelé les entreprises à redoubler d’effort dans l’organisation et la mobilisation des moyens matériels, humains, financiers et de l’expertise nécessaire à l’accomplissement de leur mission, a assuré le journal public.

« Vidéos massacres présumés d’ados : les correspondantes de « libération » et de « Le monde » expulsés du Burkina » titre à sa Une le doyen des quotidiens privé l’Observateur Paalga.

Le journal indique qu’Agnès Faivre et Sophie Douche, les correspondantes respectives des deux médias, ont été expulsées le 1er Avril 2023 du pays des Hommes intègres.

Agence d’information du Burkina

FD/wis

Plus de 7 milliards de FCFA ont été mobilisés à la date du 31 mars 2023 par le Fonds de soutien patriotique (FSP), a appris l’AIB

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AZ AIB
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Plus de 7 milliards de FCFA ont été mobilisés à la date du 31 mars 2023 par le Fonds de soutien patriotique (FSP), a appris l’AIB.

Ouagadougou, 3 avril 2023 (AIB)- Le gouvernement a annoncé lundi, que près de 7 milliards de FCFA ont été mobilisés à la date du 31 mars 2023, à travers le Fonds de soutien patriotique (FSP), dans le cadre de la reconquête du territoire national.

Selon le ministre le ministre de l’Economie, des Finances et de la Prospective, Dr Aboubakar Nacanabo, le gouvernement a pu collecter à la date du 31 mars 2023, la somme de près de 7 milliards FCFA à travers le Fonds de soutien patriotique (FSP) dans le cadre de la lutte contre le terrorisme au Burkina Faso.

Pour lui, l’opération de collecte de fonds a débuté en fin février 2023 et les résultats sont encourageants avec près de 7 milliards FCA dont plus de 3 milliards de FCFA pour la Brasserie du Burkina (Brakina).

M. Nacanabo s’exprimait lundi à Ouagadougou, au cours de la première session inaugurale du Conseil d’orientation du Fonds de soutien patriotique (FSP) présidée par le Premier ministre, Me Apollinaire Joachim Kyelèm de Tambèla.

Le ministre a expliqué que la contribution des Burkinabè rassure les autorités qu’ils ont compris la nécessité de la prise en charge de leur propre sécurité.

« C’est justement l’occasion de saluer tous ceux qui se sont mobilisés, que ça soit les agents du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective, des agents des autres ministères mais surtout les consommateurs et également les travailleurs qui ont accepté donné une partie de leur salaire pour faire face à cette situation », a-t-il renchéri.

Pour Aboubakar Nacanabo, il s’agira au cours des échanges, de donner les grandes orientations du FSP, les allocations des ressources et la prise en charge des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) et des personnes déplacées internes.

Le premier responsable du département en charge de l’Economie a indiqué que le comité de gestion va opérationnaliser les décisions prises lors de la rencontre.

De l’avis de M. Nacanabo, deux instances sont chargées du suivi et de la gestion transparente du fonds, à savoir un Conseil d’orientation piloté par le chef du gouvernement Me Tambèla et un comité de gestion.

Pour lui, une première phase a consisté à la collecte des fonds et la seconde est consacrée à l’utilisation des ressources au profit des VDP pour leur opérationnalisation sur le terrain et la troisième phase est réservée au contrôle des fonds.

« Nous reconnaissons vraiment les efforts des uns et des autres et nous disons à tout le monde de continuer toujours à se mobiliser pour que nous puissions engranger davantage de victoires sur le terrain », a-t-il poursuivi.

 

 

 

Dr Aboubakar Nacanabo a indiqué dans les trois prochains mois, l’Etat a besoin de 13 milliards FCFA pour prendre en charge les VDPdans le cadre de la reconquête du territoire national.

A l’entendre, les 7 milliards FCFA vont permettre de couvrir une partie des besoins et la collecte des fonds va se poursuivre pour faire face aux dépenses futures.

En rappel, le 11 janvier 2023, la Transition burkinabé a créé le FSP afin de permettre aux Burkinabè de participer à l’effort de guerre devant permettre de reconquérir l’intégrité du territoire national.

Agence d’information du Burkina

NO/ dnk/ata

La France « regrette vivement » l’expulsion de deux de ses journalistes du Burkina

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AZ AIB
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La France « regrette vivement » l’expulsion de deux de ses journalistes du Burkina

Ouagadougou, 3 avril 2023(AIB)-La France a regretté vivement l’expulsion samedi dernier des correspondantes des médias Le Monde et de Libération du Burkina Faso.

« La France regrette vivement l’expulsion des correspondantes du Monde et de Libération du Burkina Faso, qui intervient quelques jours après la décision de suspendre la diffusion des programmes de France 24. », a écrit le Quai d’Orsay lundi dans un communiqué.

« La France réaffirme son engagement constant et déterminé en faveur de la liberté de la presse et de la protection des journalistes partout dans le monde », conclut le texte.

Selon Le Monde et Libération, leurs correspondantes Sophie Douce et Agnès Faivre ont été expulsées samedi du Burkina Faso, après avoir été entendues par la Sûreté nationale.

Libération a dans un récent article accusé l’armée burkinabè d’exactions contre des adolescents dans le Nord du Burkina.

 

Le gouvernement a dans un communiqué rejeté ces accusations, estimant que des terroristes s’habillent parfois comme les Forces armées.

Il ya une semaine, l’exécutif suspendait France 24 pour avoir donné la parole en début mars, au leader du groupe terroriste AQMI.

Agence d’information du Burkina

La popultion du Bam satisfaite des actions de l’État

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AZ AIB
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Reconquête du territoire national

La popultion du Bam satisfaite des actions de l’État

 

Kongoussi,3 avril 2023,(AIB)-Les populations de la ville de Kongoussi ont témoigné dimanche, leur soutien au Président de la Transition le Capitaine Ibrahim Traoré et à l’ensemble des forces combattantes engagés sur le théâtre des opérations de la reconquête du territoire nationale pour avoir libérer la province des différentes attaques terroristes.

 

Plusieurs centaines de personnes composées de personnes déplacées internes ( PDI), de leaders religieux et coutumiers, de femmes et de jeunes ont manifesté leur satisfaction le 2 avril 2023 au rond point central de la ville de Kongoussi pour la reconquête de la province longtemps tombée dans les mains de groupes armés terroristes.

 

La manifestation a été initiée par Aly Nana, coordonnateur du Mouvement resistance populaire (MRP) lancé en 2019 suite à la dégradation de la situation sécuritaire dans la province.

 

Selon monsieur Nana, l’objectif de ce grand rassemblement est de soutenir le président de la Transition, le Capitaine Ibrahim Traoré, et les Forces de défenses et de sécurité (FDS), de même que les Volontaires pour la défense de la patrie( VDP) qui ont travaillé à libérer la province du Bam de l’insécurité.

 

«En janvier dernier, nous avons lancé un cri de coeur au gouvernement de nous aider à reconquérir notre province qui était en péril.

 

Notre message a été bien entendu parce que des villages qui étaient inaccessibles par le fait des hommes armés ont été libérés. C’est pourquoi nous sommes ressortis aujourd’hui pour témoigner notre reconnaissance au Capitaine Ibrahim Traoré et à son gouvernement pour le travail abattu. Il y a environ deux semaines, la situation s’est nettement améliorée dans la province et nous felicitons les FDS et les VDP pour leur bravour » a t-il-indiqué.

 

Le Rassamb-Naaba de Tikaré a traduit la reconnaissance de la population au Capitaine Ibrahim Traoré pour avoir tenu sa promesse.

 

«Quand le Capitaine Ibrahim Traoré prenait le pouvoir, il nous a promis que les PDI retourneront dans leurs localités cette année. C’est vrai que le retour n’est pas encore effectif, mais nous le croyons parce que l’évolution de la situation que nous observons sur le terrain nous rassure qu’effectivement, la sécurité sera totalement restaurée au Bam » a-t-il témoigné.

 

En rappel, la même organisation MRP de Aly Nana a organisé un meeting le 21 janvier 2022 au même endroit pour dénoncer la dégradation de la sécurité au Bam.

Agence d’information du Burkina

Asmado RABO

Boulsa : Des organisations de la société civile  du Namentenga apportent leur soutien à la transition

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AK. AIB
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Burkina-Sécurité-Soutien

Boulsa : Des organisations de la société civile  du Namentenga apportent leur soutien à la transition

Boulsa, 2 avril 2023 (AIB)- Les membres du Mouvement force vive du Namentenga (MFVN) ont organisé, samedi à Boulsa, dans la province du Namentenga,  région du Centre-nord, un meeting pour soutenir  la transition, mais aussi pour l’interpeler sur la question de développement de la province.  

Selon le Secrétaire général du MFVN, Ousmane Korgo,   la manifestation visait à montrer la solidarité  de la population au gouvernement, aux Forces de défense et de sécurité (FDS), aux Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) engagés dans la lutte contre le terrorisme.

Il a précisé qu’il s’est  agi également d’inviter le gouvernement à se pencher sur le dispositif sécuritaire dans la province, d’apporter le soutien du Mouvement à l’effort de guerre et au réconfort des Personnes déplacées internes (DPI) de la province.

Comme contribution, le mouvement  a offert  100 000frs  aux PDI, 100 000frs  aux VDP et 300 000frs comme contribution à  l’effort de guerre

Le SG a rappelé que toutes les huit communes de province ont fait l’objet d’attaques et que les victimes humaines ainsi que les dégâts matériels sont importants.

Ousmane Korgo a relevé que les Groupes armés terroristes (GAT)  sont à l’heure actuelle  aux portes des six secteurs que compte  la commune de Boulsa.

Pour sa part, le président du conseil communal des jeunes,   Sawadogo Jean Paul a demandé à la jeunesse de la zone de quitter les rangs des GAT et  de déposer les armes.

Le représentant des responsables coutumiers,  Naba Guignpoolé de Saongo a, quant à lui, transmis les engagements pris par le président du Faso en faveur  du Namentenga.

La manifestation a été soutenue par le collectif des mouvements Panafricanistes fortement représenté à cette occasion et qui a offert un forage à la province.

A l’occasion, le leader  du collectif des mouvements  panafricanistes, Mohamed Sinon a  interpelé la jeunesse sur l’importance du panafricanisme.

Le Mouvement force vive du Namentenga (MFVN) a été créé le 26 Février 2023  dans l’optique d’accompagner les autorités dans la lutte contre le terrorisme dans  la province.

Agence d’information du Burkina

JBD/ak

Eau et assainissement : Des journalistes s’engagent à un meilleur accès pour les populations

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AZ AIB
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Eau et assainissement : Des journalistes s’engagent à un meilleur accès pour les populations

Ouagadougou, 1er avril 2023 (AIB)-Des journalistes et communicateurs se sont engagés samedi, au cours d’un atelier, initié par le réseau d’Initiatives des Journalistes africains pour la Coopération et le Développement (IJACOD) en partenariat avec l’ONG Wateraid, à soutenir les actions du gouvernement de la Transition pour un meilleur accès en matière d’eau, hygiène et assainissement pour les populations.

«L’objectif général de l’atelier est d’informer les journalistes sur les engagements du gouvernement de la Transition politique du Burkina Faso, afin de mettre en place une plateforme de dialogue démocratique d’interpellation et de redévabilité », a laissé entendre le secrétaire exécutif du réseau d’Initiatives des Journalistes africains pour la Coopération et le Développement (IJACOD), Jean Victor Ouédraogo.

Pour lui, cet atelier vise faciliter l’effectivité des droits d’accès à l’eau, à l’hygiène et à l’assainissement au Burkina Faso.

M. Ouédraogo s’exprimait samedi à Ouagadougou, à la fin d’un atelier d’informations et d’échanges de 48 heures, au profit des journalistes et communicateurs sur l’effectivité des droits d’accès à l’eau, à l’hygiène et à l’assainissement pour les populations.

Selon lui, ces deux jours de réflexion ont permis aux participants, d’avoir des connaissances utiles pour un meilleur accès à l’information, mais aussi et surtout, de formuler des actions fortes pour des campagnes d’interpellation, de redevabilité et d’éducation afin que les populations jouissent de leur droit d’accès à l’eau, reconnu par la Constitution.

A cet effet, Jean Victor Ouédraogo a indiqué que les membres du réseau s’engagent, entre autres, à suivre la mise en œuvre des engagements du gouvernement à travers la production des articles de presse de qualité en matière d’eau potable, d’hygiène et d’assainissement.

« C’est pourquoi, je voudrais lancer un vibrant appel à Wateraid, au gouvernement et aux autres partenaires, pour un appui conséquent dans la mise en œuvre des recommandations et des actions fortes identifiées par les participants à cet atelier », a-t-il souhaité.

Le directeur pays Wateraid, Eric Mamboué a rappelé que selon les chiffres du rapport de performance 2021 du secteur environnement, eau et assainissement, les taux d’accès à l’assainissement sont passés de 19,8% en 2016 à 26,8% en 2021.

« Pour ce qui est de l’accès à l’eau potable, le taux d’accès est passé de 72,4% en 2016 à 76,2% en 2021 avec des disparités sur le territoire. Ces chiffres nous interpellent à plus d’engagement et d’actions », a invité M. Mamboué.

Le directeur Pays de Wateraid a également déploré le fait que le Burkina Faso n’a pas encore atteint les objectifs du développement durable, à l’instar de nombreux autres pays d’Afrique subsahariens.

Eric Mamboué dit réaffirmer l’engagement de WaterAid à travailler avec les journalistes et les médias, afin de faciliter l’effectivité de l’accès universel aux services d’eau potable, d’assainissement et d’hygiène.

Notons que le gouvernement de la Transition compte réaliser 500 forages à pompages solaires d’ici décembre 2023 pour soulager davantage les populations vulnérables.

Agence d’information du Burkina

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