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Burkina Faso – République de Türkiye : deux Accords signés pour renforcer davantage la coopération 

Burkina Faso – République de Türkiye : deux Accords signés pour renforcer davantage la coopération 

(Ouagadougou, le 15 mai 2025)

Le Ministre des Affaires étrangères de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur SEM Karamoko Jean Marie TRAORE a reçu dans la soirée du 14 mai, le Vice-ministre des Affaires étrangères de la Türkiye, le Professeur Burhanettin DURAN.

Tout d’abord, les deux hommes ont longuement passé en revue la coopération entre le Burkina Faso et la République de Türkiye, une coopération dynamique dans plusieurs domaines à commencer par la défense sécurité, la Türkiye ayant permis au Burkina Faso de changer de paradigme dans la lutte contre le terrorisme à travers un accompagnement technique et technologique.

Les autres domaines de coopération concernent les secteurs du développement, de l’économie, du transport, des échanges commerciaux entre autres, et présentent également des résultats tangibles à la satisfaction des deux pays.

À l’issue de l’audience, les deux ministres ont procédé à la signature de deux Accords pour approfondir les relations bilatérales entre le Burkina Faso et la République de Türkiye.

Le premier est un Mémorandum d’entente sur l’établissement d’un mécanisme de consultations politiques entre le Ministère des Affaires Etrangères, de la Coopération Régionale et des Burkinabè de l’Extérieur du Burkina Faso et le Ministère des Affaires Etrangères de la République de Türkiye.

Quant au second, il s’agit d’un Protocole d’accord de coopération entre le Ministère des Affaires Etrangères, de la Coopération Régionale et des Burkinabè de l’Extérieur du Burkina Faso et le Ministère des Affaires Etrangères de la République de Türkiye en matière de protocole.

Après l’acte de signature, SEM Burhanettin DURAN a d’abord exprimé l’amitié des premières autorités turques à l’endroit du peuple burkinabè, avant de souligner que sa visite « donne l’occasion d’élever les relations entre les deux pays à un autre niveau ».

Dans cette dynamique, la Türkiye et le Burkina Faso envisagent d’élargir encore leur champ de coopération à travers un partenariat multidimensionnel.

« Nous avons discuté de notre coopération dans le domaine de l’industrie, de la défense et de la sécurité, mais nous avons aussi décidé d’approfondir nos relations dans le domaine de la culture, de l’agriculture, et de l’industrialisation », a précisé le Vice-ministre turc.

Le ministre en charge des Affaires étrangères burkinabè, a indiqué que la signature des Accords donne un espace de dialogue entre les deux ministères en charge des Affaires étrangères.

« La Türkiye, fait partie des partenaires stratégiques du Burkina Faso. Elle était là au moment où le pays souffrait du confinement politique économique et financier. Elle a été présente au moment où le pays souffrait du manque de partenariat stratégique pour acquérir de la logistique, c’est un témoignage d’amitié et de fraternité », a déclaré SEM Karamoko Jean Marie TRAORE.

Le ministre a renchéri ses propos en affirmant que « notre quête de la paix ne pourra être évoquée demain, en faisant abstraction du rôle majeur joué par les partenaires stratégiques tels que la Türkiye. »

Le Chef de la diplomatie burkinabè a par ailleurs salué ce partenariat fondé sur le respect mutuel et qui tient compte de la vision du Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE et des aspirations profondes du peuple burkinabè.

« Nos relations avec la Türkiye sont construites sur la base de cette orientation. Tout ce que nous avons réalisé dans notre parcours, accorde une place de choix aux besoins prioritaires du Burkina Faso. » s’est t-il félicité.

« C’est une relation qui procure satisfaction mais qui est encore en deçà de tout le potentiel qu’elle comporte en terme d’exploitation des axes stratégiques » a fait remarquer SEM Karamoko Jean Marie TRAORE.

Après la signature de ces deux Accords, les deux ministres burkinabè et turc se sont engagés à renforcer la concertation, et à travailler à developper encore plus cette coopération exemplaire, et lui donner plus de contenu.

Avant cette séance d’échanges et de signature d’Accords, le Vice-ministre des Affaires étrangères turc a été reçu par le Premier ministre burkinabè, pour discuter également du renforcement de l’axe Ouagadougou-Ankara.

DCRP/MAECR-BE

Agence d’Information du Burkina

Bobo-Dioulasso : La jeunesse invitée à entreprendre avec patriotisme et civisme

Bobo-Dioulasso : La jeunesse invitée à entreprendre avec patriotisme et civisme

Bobo-Dioulasso, 14 mai 2025 (AIB) – Dans la dynamique d’accompagner et de pérenniser la politique et l’idéologie du Capitaine Ibrahim Traoré, ERETZ LEADER et NT-FORMATION ont organisé une conférence publique, le mercredi 14 mai 2025 à Bobo-Dioulasso, au profit de la jeunesse.

Placée sous le thème « Entreprendre avec éthique : allier compétences entrepreneuriales et impact social », cette conférence à l’intention des jeunes étudiants a été parrainée par le coordonnateur national du mouvement Planète des Jeunes Panafricains (PJP-BF), Nestor Poodassé.

Elle avait pour objectif de sensibiliser les jeunes à l’éthique dans l’entrepreneuriat, en mettant l’accent sur l’importance du patriotisme et du civisme dans la création et la gestion d’une entreprise.

Il s’agissait également de promouvoir l’entrepreneuriat à impact social, en encourageant les jeunes à créer des entreprises répondant à des besoins sociaux.

Selon le fondateur d’ERETZ LEADER, Dié Fernandez, cette conférence s’inscrit dans la vision de leur idéologie : le leadership patriotique. Pour lui, cette idéologie représente la synergie entre le développement de compétences et la recherche de l’intérêt général de la nation.

Pour le parrain de la conférence, entreprendre avec éthique est bien plus qu’une stratégie : c’est un engagement.

« C’est un choix courageux de bâtir, ici et maintenant, les fondations d’un avenir meilleur pour sa nation. Un entrepreneur patriote, c’est celui qui choisit de créer des emplois plutôt que d’en chercher à l’étranger. C’est celui qui refuse la corruption, même si cela ralentit son projet. C’est celui qui investit dans les besoins réels de sa communauté », a-t-il déclaré.

La conférence a été animée par deux communicateurs. Le premier, Crépin Somda, directeur régional de la Jeunesse et de l’Emploi des Hauts-Bassins, a abordé le sous-thème « Les initiatives institutionnelles sur l’entrepreneuriat des jeunes ».

Le second sous-thème, « Entreprendre avec assez d’éthique pour la société », a été développé par Dr Siaka Séré, promoteur de NT-FORMATION. Selon lui, il est impératif d’inciter les jeunes à entreprendre de manière honnête et patriotique : « Être moins véreux et se mettre davantage au service de la société », a-t-il insisté.

Agence d’Information du Burkina (AIB)

Bougnounou : Un Réseau communal s’engage pour la protection de l’enfant

Ziro/Centre-Ouest

Bougnounou : Un Réseau communal s’engage pour la protection de l’enfant

Bougnounou, 14 mai 2025 (AIB) – Le Réseau pour la protection de l’enfant du Ziro a organisé, les 13 et 14 mai 2025, une formation intensive à Bougnounou au profit du Réseau communal pour la protection de l’enfant (RCPE), composé d’une quarantaine de personnes issues de diverses composantes de la société. Objectif : renforcer les capacités locales en matière de protection des droits de l’enfant et d’alerte en cas de maltraitance.

Pilotée par le Réseau provincial pour la protection de l’enfant (RPE) dans le Ziro, avec le formateur Jean Séverin Bakala, rapporteur du Réseau provincial, cette session a permis d’outiller le Réseau communal sur les mécanismes de prévention, de signalement et d’intervention face aux abus et négligences dont peuvent être victimes les enfants.

Moment fort de l’activité : l’installation officielle du bureau du RCPE par le coordonnateur du Réseau provincial, Adams Davou. Cet acte marque un tournant symbolique dans la lutte contre les violences faites aux enfants dans la commune de Bougnounou.

Le bureau est composé de cinq membres : un coordonnateur, un vice-coordonnateur, un rapporteur, un premier vice-rapporteur et un deuxième vice-rapporteur.

Il regroupe des représentants issus de différents secteurs socioprofessionnels, garantissant ainsi une approche inclusive et communautaire de la protection de l’enfance.

Le RCPE de Bougnounou aura pour mission de veiller activement à la protection des enfants, de signaler les cas de maltraitance et de collaborer étroitement avec les services compétents pour une prise en charge rapide et efficace.

Le RCPE, à l’issue de la formation, a pris l’engagement solennel de dénoncer systématiquement toute forme de violence, d’abus ou de négligence constatée à l’encontre des enfants dans la commune.

« À partir de cet instant, je m’engage à dénoncer auprès des autorités compétentes tout cas d’abus ou de maltraitance d’enfant constaté », a laissé entendre Séni Naminata, une participante, à l’issue de la formation et de l’installation du bureau.

Pour accompagner cette dynamique, le nouveau chef du service social communal de Bougnounou, Issaka Sambaré, est installé pour recueillir les plaintes, suivre les cas et assurer la coordination des réponses avec les structures concernées.

Avec cette initiative, Bougnounou se dote d’un rempart citoyen pour défendre les droits des plus vulnérables que sont les enfants.

Agence d’information du Burkina (AIB)
AKO/ata

Burkina Faso : Lancement des conférences sur le civisme et la paix en milieu scolaire

Burkina-Lancement-Conférence-Civisme

Burkina Faso : Lancement des conférences sur le civisme et la paix en milieu scolaire

Ouagadougou, 13 mai 2025 (AIB) – Le ministre de la Justice et des Droits humains, chargé des Relations avec les Institutions, Garde des Sceaux, Me Edasso Rodrigue Bayala, a officiellement lancé, au lycée technique Aboubacar Sangoulé Lamizana, une série de conférences sur le civisme et la paix destinées aux élèves de 50 établissements de la capitale.

Cette initiative, placée sous le parrainage du ministre de l’Enseignement de base, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales, M. Jacques Sosthène Dingara, du ministre de l’Enseignement secondaire, de la Formation professionnelle et technique, Dr Boubakar Savadogo, s’inscrit dans le cadre des Journées nationales d’engagement patriotique.

Me Bayala a souligné que ces conférences visent à « semer au sein de nos établissements les graines du civisme et de la paix, afin de construire un environnement scolaire sain et paisible » et à « éduquer une jeunesse intellectuellement et socialement capable de se hisser à la hauteur des défis et des enjeux du moment ».
Il a également encouragé les élèves à participer activement aux conférences afin d’en tirer le maximum de bénéfices pour leur développement personnel et pour la construction d’une société burkinabè plus juste et pacifique.

Le ministre a par ailleurs rappelé les acquis de la première édition de ces journées, notamment la mise en place de clubs de citoyenneté et de droits humains dans plusieurs établissements scolaires, qui ont contribué à renforcer la culture civique parmi les élèves.

Agence d’Information du Burkina (AIB)
MZ/ZO/ata

𝐂𝐎𝐌𝐏𝐓𝐄 𝐑𝐄𝐍𝐃𝐔 𝐃𝐔 𝐂𝐎𝐍𝐒𝐄𝐈𝐋 𝐃𝐄𝐒 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐑𝐄𝐒 𝐃𝐔 𝟏𝟒 𝐌𝐀𝐈 𝟐𝟎𝟐𝟓

𝐂𝐎𝐌𝐏𝐓𝐄 𝐑𝐄𝐍𝐃𝐔 𝐃𝐔 𝐂𝐎𝐍𝐒𝐄𝐈𝐋 𝐃𝐄𝐒 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐑𝐄𝐒 𝐃𝐔 𝟏𝟒 𝐌𝐀𝐈 𝟐𝟎𝟐𝟓

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou,
le mercredi 14 mai 2025,
en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 13 H 53 mn,
sous la présidence de
Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE,
Président du Faso, Président du Conseil des ministres.

Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour,
entendu des communications orales,
procédé à des nominations
et autorisé des missions à l’étranger.

𝐈. 𝐃𝐄𝐋𝐈𝐁𝐄𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒

𝐈.𝟏. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐏𝐑𝐄𝐒𝐈𝐃𝐄𝐍𝐂𝐄 𝐃𝐔 𝐅𝐀𝐒𝐎

Le Conseil a adopté un décret portant création de l’Institut des Peuples Noirs/Farafina (IPN/Farafina).
Dans son message à la Nation du 31 décembre 2024, Son Excellence Monsieur le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORE, a clairement exprimé sa volonté de restaurer l’ex-Institut des peuples noirs (IPN), pour en faire une structure d’attraction intellectuelle et identitaire, destinée à accueillir les peuples noirs du monde entier, à sauvegarder leurs héritages culturels et à moderniser les savoirs endogènes. La création de l’Institut des Peuples Noirs/Farafina est la traduction concrète de cette vision du Chef de l’Etat.

Cet institut est une structure panafricaine à vocation scientifique, idéologique, diplomatique et culturelle. Il a pour mission d’œuvrer à la réaffirmation des idéaux de souveraineté, de panafricanisme et de renaissance culturelle africaine.
L’IPN est une initiative du Président Thomas SANKARA portée sur les fonts baptismaux au cours d’un symposium international tenu en 1986 à Ouagadougou en réponse à la négation du rôle et de la contribution des Africains dans l’histoire du monde. Cet Institut a connu de nombreuses difficultés dans son fonctionnement avant de disparaître dans le tourbillon des actions d’effacement de la mémoire du Capitaine Thomas SANKARA.

L’adoption de ce décret permet de créer l’Institut des Peuples Noirs/Farafina et de réaffirmer le leadership du Burkina Faso dans la promotion du panafricanisme.

𝐈.𝟐. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐃𝐄𝐅𝐄𝐍𝐒𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐀𝐍𝐂𝐈𝐄𝐍𝐒 𝐂𝐎𝐌𝐁𝐀𝐓𝐓𝐀𝐍𝐓𝐒

Le Conseil a adopté un décret portant modification du décret n°2025-0096/PRES/PM/MDAC du 12 février 2025 portant organisation du ministère de la Défense et des anciens combattants.
Cette modification consacre la création d’une institution d’enseignement militaire supérieur au Burkina Faso.

Depuis son accession à l’indépendance, le Burkina Faso dépend quasi exclusivement de la formation à l’étranger pour le perfectionnement de ses officiers supérieurs, ce qui limite l’effectif des personnels bénéficiaires en raison des coûts élevés. En outre, il est noté une inadéquation contextuelle du contenu des programmes et une dépendance stratégique vis-vis des pays d’accueil. Face à cette situation, la création d’une institution d’enseignement militaire supérieur au Burkina Faso apparait comme une nécessité stratégique. Sa mise en place s’inscrit dans une logique de renforcement de la résilience nationale face aux menaces multiformes et de professionnalisation durable des Forces armées nationales.

Cette institution d’enseignement militaire supérieur a entre autres pour attributions :
– de former localement une élite militaire dotée de compétences en stratégie, commandement, gestion de crise et géopolitique ;
– d’adapter les curricula aux réalités sécuritaires nationales et sous-régionales ;
– de renforcer la souveraineté du pays en matière de formation militaire de haut niveau ;

– de promouvoir la recherche dans les domaines de la défense et de la sécurité ;
– de développer une coopération sous-régionale et régionale par l’accueil d’officiers de pays voisins ou amis afin de contribuer à la sécurité collective.
L’adoption de ce décret permet la modification du décret portant organisation du ministère de la Défense et des anciens combattants pour prendre en compte la création d’une institution d’enseignement militaire supérieur.

𝐈.𝟑. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐂𝐎𝐍𝐎𝐌𝐈𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐅𝐈𝐍𝐀𝐍𝐂𝐄𝐒
Le Conseil a adopté trois (03) rapports.

Le premier rapport est relatif à la location d’immeubles.
Il s’agit de la location de deux (02) immeubles à Ouagadougou et à Gaoua au profit des ministères en charge de l’Economie et de l’Enseignement secondaire.
L’adoption de ce rapport permet la location desdits immeubles en vue d’offrir de meilleures conditions de travail aux agents publics de l’Etat et de service aux usagers clients de l’administration.

Le deuxième rapport est relatif à un projet de décret portant érection du Centre hospitalier régional de Fada N’Gourma (CHR-FG) en Centre hospitalier régional universitaire de Fada N’Gourma (CHRU-FG).
Cette érection mettra désormais le Centre hospitalier régional de Fada N’Gourma dans la catégorie des hôpitaux universitaires et à ce titre, il fonctionnera selon le statut particulier des centres hospitaliers universitaires.

L’objectif de cette transformation est de contribuer à la décentralisation de la formation supérieure et de la recherche en sciences de la santé en offrant des terrains d’apprentissage aux apprenants et de recherche aux praticiens.
L’adoption de ce décret permet d’ériger le Centre hospitalier régional de Fada N’Gourma en Centre hospitalier régional universitaire et de doter la région de l’Est d’un centre hospitalier de référence pour les soins, l’enseignement supérieur et la recherche en santé.

Le troisième rapport est relatif à un projet de décret portant organisation et fonctionnement de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF).
Ce décret vise l’application de la loi n°046-2024/ALT du 30 décembre 2024 relative à la lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive au Burkina Faso.

L’adoption de ce décret permet de renforcer la mission de la Cellule nationale de traitement des informations financières pour la rendre plus opérationnelle en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux, de financement du terrorisme et de prolifération des armes de destruction massive.

𝐈.𝟒. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐅𝐎𝐍𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐏𝐔𝐁𝐋𝐈𝐐𝐔𝐄, 𝐃𝐔 𝐓𝐑𝐀𝐕𝐀𝐈𝐋 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐏𝐑𝐎𝐓𝐄𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐒𝐎𝐂𝐈𝐀𝐋𝐄

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret porte modalités de mise en demeure du fonctionnaire d’Etat pour abandon de poste ou refus de rejoindre le poste assigné.
La loi n°081-2015/CNT du 24 novembre 2015 portant statut général de la Fonction publique d’Etat, en son article 190, renvoie à la prise d’un texte règlementaire pour définir les modalités de mise en demeure du fonctionnaire d’Etat pour abandon de poste ou refus de rejoindre le poste assigné.

Cependant, près d’une décennie après l’entrée en vigueur de ladite loi, la procédure de mise en demeure se fait toujours conformément à l’ancien décret n°98-374/PRES/PM/MFPDI/MEF du 15 septembre 1998 portant modalités de mise en demeure des fonctionnaires et contractuels de l’Etat en cas d’abandon de poste ou refus de rejoindre le poste assigné. Ce décret vise l’application de la loi n°081-2015/CNT du 24 novembre 2015 portant statut général de la Fonction publique d’Etat.

Le décret comporte les innovations suivantes :
– l’application des dispositions dudit décret uniquement aux fonctionnaires régis par le statut général de la Fonction publique d’Etat ;
– la constatation de l’abandon de poste désormais par un rapport du supérieur hiérarchique immédiat, ou d’un des supérieurs dans la ligne hiérarchique ;

– l’élargissement des canaux de diffusion du communiqué de mise en demeure ;
– le changement de l’autorité chargée d’enclencher la procédure de mise en demeure en cas de refus de rejoindre le poste assigné qui est désormais l’autorité bénéficiaire de l’affectation ou de la mise à disposition au lieu de celle investie du pouvoir d’affectation ;

– la précision de la date d’effet du licenciement pour refus de rejoindre le poste assigné qui prend désormais effet à compter de la notification de l’acte de mise à disposition ou d’affectation afin de mettre fin aux diverses interprétations.

L’adoption de ce décret permet d’actualiser les textes de mise en demeure du fonctionnaire d’Etat pour abandon de poste ou refus de rejoindre le poste assigné.

Le second décret porte modalités de notification des actes administratifs à caractère individuel du fonctionnaire d’Etat.

La notification des actes administratifs individuels est une mesure de publicité qui a pour objet d’avertir le destinataire d’un acte qu’une mesure administrative a été prise à son égard. Elle s’opère par la remise aux personnes intéressées d’une ampliation de l’acte à notifier. C’est ainsi qu’aux termes de l’article 75 de la loi n°081-2015/CNT du 24 novembre 2015 portant statut général de la Fonction publique d’Etat, il est prescrit qu’à l’exclusion des actes publiés au Journal Officiel, tous les actes concernant sa situation administrative lui soient notifiés. Il en résulte que la notification est la condition d’entrée en vigueur des actes individuels et le point de départ du délai de recours pour excès de pouvoir.

Cependant, force est de constater que les modalités de notification des actes administratifs aux agents publics ne sont toujours pas définies. Cette situation porte atteinte aux droits des agents publics et cause préjudice aux intérêts de l’Etat sur le plan du contentieux.

L’adoption de ce décret permet de se conformer à la loi n°081-2015/CNT du 24 novembre 2015 portant statut général de la Fonction publique d’Etat concernant les modalités de notification des actes administratifs à caractère individuel du fonctionnaire d’Etat.

𝐈.𝟓. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐓𝐑𝐀𝐍𝐒𝐈𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐃𝐈𝐆𝐈𝐓𝐀𝐋𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐏𝐎𝐒𝐓𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐂𝐎𝐌𝐌𝐔𝐍𝐈𝐂𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐄𝐋𝐄𝐂𝐓𝐑𝐎𝐍𝐈𝐐𝐔𝐄𝐒

Le Conseil a adopté un décret portant modalités d’inscription des données biographiques et biométriques, de délivrance de l’identifiant unique électronique de la personne physique et procédure de rectification dans le registre national de l’identifiant unique.

Ce décret est une application de la loi n° 027-2024/ALT du 11 octobre 2024 portant identification électronique de la personne physique. Il précise la procédure de rectification des données biographiques et biométriques inexactes ou incomplètes contenues dans le registre national de l’identifiant unique, d’une part et les modalités d’inscription des données biographiques et biométriques, d’autre part.
L’adoption de ce décret permet au Burkina Faso de se doter de textes règlementaires adéquats relatifs à la délivrance de l’identifiant unique.

𝐈.𝟔. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐈𝐍𝐃𝐔𝐒𝐓𝐑𝐈𝐄, 𝐃𝐔 𝐂𝐎𝐌𝐌𝐄𝐑𝐂𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐑𝐓𝐈𝐒𝐀𝐍𝐀𝐓

Le Conseil a adopté un décret portant préfixation des délais de délivrance des licences d’affaires.

Depuis avril 2009, le Gouvernement a entrepris de simplifier et rationaliser les procédures d’obtention des licences d’affaires. Ces licences comprennent toutes les autorisations nécessaires pour le démarrage et le fonctionnement des activités économiques.
C’est ainsi que le décret n°2013-1151/PRES/PM/MICA/MRAH/MCT du 12 décembre 2013 portant détermination d’un délai préfixé de délivrance de 109 licences d’affaires et le décret n°2014-546/ PRES/PM/MICA/MEF du 24 juin 2014 portant détermination des délais préfixés dans la délivrance de 63 licences d’affaires ont été adoptés.

Cependant, un diagnostic fait en 2023 a révélé des difficultés administratives, financières et de collaboration entravant la mise en œuvre desdits décrets. Ce décret vise l’abrogation des deux (02) décrets ci-dessus cités.

Les innovations majeures du décret portant préfixation des délais de délivrance des licences d’affaires sont :
– l’exclusion de 91 licences d’affaires relevant des domaines de la souveraineté de l’Etat, notamment la santé publique, l’environnement et la sécurité ;
– l’exclusion de 26 licences, de la liste des licences d’affaires à délais préfixés nécessitant une enquête de moralité dans leur processus de délivrance ;

– l’instauration de nouveaux délais de délivrance de certaines licences d’affaires afin de mieux se conformer à la réalité ;
– l’inscription de 66 nouvelles licences sur la liste des licences d’affaires à délais préfixés.

L’adoption de ce décret permet de dynamiser et d’optimiser le dispositif institutionnel en vue d’améliorer l’environnement des affaires au Burkina Faso.

𝐈.𝟕. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐍𝐒𝐄𝐈𝐆𝐍𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓 𝐒𝐔𝐏𝐄𝐑𝐈𝐄𝐔𝐑, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐑𝐄𝐂𝐇𝐄𝐑𝐂𝐇𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋’𝐈𝐍𝐍𝐎𝐕𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍

Le Conseil a adopté un décret portant licenciement d’un chercheur du Centre national de la recherche scientifique et technologique.

Monsieur Issaka OUEDRAOGO, Mle 216 572 S, Directeur de recherche en physique (physique des matériaux et énergétique), affecté à l’Institut de recherche en sciences appliquées et technologies (IRSAT) relevant du Centre national de la recherche scientifique et technologique, est irrégulièrement absent de son poste de travail depuis le 1er janvier 2025, date de sa prise de service après son autorisation de jouissance de congé administratif.

Malgré le communiqué de mise en demeure radiodiffusé, l’intéressé ne s’est pas présenté jusqu’à expiration du délai.

L’adoption de ce décret permet le licenciement de la Fonction publique de Monsieur Issaka OUEDRAOGO, Mle 216 572 S, Directeur de recherche en physique, pour abandon de poste, conformément au décret n°2015-1366/PRES-TRANS/PM/MESS/MRSI/MS/MEF/MFPTPS du 20 novembre 2015 portant modalités de mise en demeure des enseignants-chercheurs, des enseignants hospitalo-universitaires et des chercheurs en cas d’abandon de poste ou de refus de rejoindre le poste assigné.

𝐈𝐈. 𝐂𝐎𝐌𝐌𝐔𝐍𝐈𝐂𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐎𝐑𝐀𝐋𝐄𝐒

𝐈𝐈.𝟏. Le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale et de la mobilité a fait au Conseil une communication relative aux résultats de la prévision saisonnière des cumuls pluviométriques des périodes de Juin-juillet-août (JJA) et Juillet-août-septembre (JAS) ainsi que des caractéristiques agro-climatiques de la campagne agropastorale, au titre de l’année 2025.

Durant la période Juin-juillet-août 2025, il est attendu sur les régions de la Boucle du Mouhoun, du Centre-Ouest, du Centre, du Centre-Sud, du Nord, du Centre-Nord, du Sahel, du Plateau-Central et de la moitié Ouest de la région du Centre-Est, des cumuls pluviométriques normales (proche de la moyenne 1991-2020) à tendance excédentaire (supérieurs à la normale).

Sur la région de l’Est et la moitié Est de la région du Centre-Est, une situation déficitaire avec une tendance proche de la normale est probable.

Sur la région des Hauts-Bassins, des Cascades et du Sud-Ouest, une situation excédentaire avec une tendance proche de la normale est probable.
Durant la période Juillet-août-septembre 2025, il est prévu sur l’ensemble du territoire, des cumuls pluviométriques excédentaires à tendance normale.

La prévision saisonnière des paramètres agro-climatiques pour la saison pluvieuse de l’année 2025 donne des dates d’installation tardive à tendance proche de la normale sur les régions du Sahel, du Centre-Nord, du Nord, de l’Est, du Centre-Est, du Centre-Sud, du Centre-Ouest, du Plateau-Central, du Centre et de la Boucle du Mouhoun.
Pour les régions des Hauts-Bassins, des Cascades et du Sud-Ouest, des dates d’installation proches de la normale avec une tendance précoce sont attendues.
Quant à la fin de la saison des pluies, il est attendu pour l’ensemble du pays, une fin tardive avec une tendance normale.

𝐈𝐈.𝟐. Le ministre de l’Economie et des finances a fait au Conseil une communication relative à la situation d’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, exercice 2024, au 31 décembre 2024.

Au 31 décembre, le budget de l’Etat, exercice 2024, a été exécuté à hauteur de 2 947,67 milliards F CFA en recettes et de 3 666,13 milliards F CFA en dépenses pour des prévisions annuelles respectives de 3 155,65 milliards F CFA et de 3 706,12 milliards F CFA.

A fin décembre 2024, au titre de la gestion de la trésorerie, 3 919,20 milliards F CFA ont été encaissés sur des comptes de disponibilités des comptables directs du Trésor, contre 3 709,98 milliards F CFA au 31 décembre 2023, soit un taux de progression annuel de 5,64%.

Le montant des décaissements s’élève à 3 814,86 milliards F CFA contre 3 751,46 milliards F CFA à la même période en 2023, soit un taux de progression annuel de 1,69%. Il se dégage un solde créditeur de 104,34 milliards F CFA.

𝐈𝐈.𝟑. Le ministre de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme a fait au Conseil une communication relative à la programmation de la 22e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC).

La 22e édition de la SNC aura lieu du 25 avril au 02 mai 2026 à Bobo-Dioulasso sous le thème : « Culture, jeunesse et transmission des valeurs sociales ». Ce thème s’inscrit en droite ligne de la volonté du Gouvernement de lutter contre la déperdition des valeurs culturelles fondamentales de la société et de promouvoir le retour aux valeurs sociétales qui ont jadis caractérisé le Burkinabè.

En prélude à la tenue de cette 22e édition, des phases éliminatoires dénommées « Semaines régionales de la culture » se dérouleront du 06 septembre au 09 novembre 2025 dans toutes les régions du Burkina Faso et au profit de la diaspora burkinabè vivant dans les pays voisins que sont, la Côte d’Ivoire, le Mali et le Niger.

La Semaine nationale de la culture est une vitrine de promotion et de valorisation de nos cultures et savoirs ancestraux dans leur diversité, un cadre d’échanges et d’acquisition de savoirs sur les us et coutumes des communautés du Burkina Faso.

𝐈𝐈.𝟒. Le ministre de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement a fait au Conseil une communication relative à la commémoration de la Journée mondiale de l’environnement, prévue le 05 juin 2025 à Kaya.
Cette Journée vise à attirer l’attention du monde entier sur les problèmes environnementaux afin d’amener les peuples à devenir des agents actifs d’un véritable développement durable.

Au Burkina Faso, elle sera célébrée sous le thème « lutte contre la pollution plastique » et permettra de susciter une prise de conscience des populations sur les enjeux de la pollution due aux plastiques.

𝐈𝐈𝐈. 𝐍𝐎𝐌𝐈𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒

 

𝐈𝐈𝐈. 𝐍𝐎𝐌𝐈𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐃𝐀𝐍𝐒 𝐋𝐄𝐒 𝐅𝐎𝐍𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐈𝐍𝐃𝐈𝐕𝐈𝐃𝐔𝐄𝐋𝐋𝐄𝐒

𝐀. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐃𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐓𝐄𝐑𝐑𝐈𝐓𝐎𝐑𝐈𝐀𝐋𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐌𝐎𝐁𝐈𝐋𝐈𝐓𝐄

– Monsieur Pierre BICABA, Mle 28 409 W, Administrateur civil,1ère classe, 15e échelon, est nommé Chargé de mission ;
– Monsieur Nadji BANI, Mle 247 540 L, Administrateur civil, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Chef de département de la matérialisation et du suivi des contentieux au Secrétariat permanent de la Commission nationale des frontières.

𝐁. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐆𝐑𝐈𝐂𝐔𝐋𝐓𝐔𝐑𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐑𝐄𝐒𝐒𝐎𝐔𝐑𝐂𝐄𝐒 𝐀𝐍𝐈𝐌𝐀𝐋𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐇𝐀𝐋𝐈𝐄𝐔𝐓𝐈𝐐𝐔𝐄𝐒
– Monsieur Victor SAWADOGO, Mle 104 739 X, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Chargé de mission ;

– Monsieur Ollé Arnaud KAM, Mle 256 193 C, Conseiller en études et analyses, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire « Economie rurale », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de la promotion de l’économie rurale ;
– Monsieur Bendi TANDAMBA, Mle 285 828 X, Ingénieur d’élevage et de santé animale, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur provincial de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques de la Tapoa.

𝐂. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐂𝐎𝐍𝐎𝐌𝐈𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐅𝐈𝐍𝐀𝐍𝐂𝐄𝐒
– Monsieur Lassané DANGO, Mle 91 668 J, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Inspecteur technique du contrôle des marchés publics et des engagements financiers ;
– Monsieur Sidwayan Eric Alphonse KOMPAORE, Mle 54 646 R, Administrateur des services financiers,1ère classe, 14e échelon, est nommé Inspecteur technique du contrôle des marchés publics et des engagements financiers ;
– Monsieur Moussa BATIONO, Mle 59 855 C, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Conseiller fiscal de la Société nationale de gestion des stocks de sécurité (SONAGESS) ;

– Monsieur René DONDASSE, Mle 40 426 S, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Conseiller fiscal de la Société burkinabè d’intrants et de matériels agro-pastoraux (SOBIMAP) ;
– Monsieur Mahamadou DRABO, Mle 59 878 X, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Ministère de la Sécurité ;
– Monsieur Hamadou OUATTARA, Mle 380 160 X, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur du Contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Centre hospitalier universitaire régional de Ouahigouya ;

– Monsieur Abdoulaye SANGNE, Mle 208 075 H, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur du Contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement ;

– Monsieur Inoussa OUEDRAOGO, Mle 33 988 G, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers de l’Institut de recherche en sciences appliquées et technologies (IRSAT);
– Monsieur Mahama TIETIEMBOU, Mle 216 157 W, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur du Contrôle des marchés publics et des engagements financiers de la Cour de Cassation ;

– Madame Awa Souleymane LANOU / TRAORE, Mle 104 274 P, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 10e échelon, est nommée Directrice du Contrôle des marchés publics et des engagements financiers de l’Agence burkinabè de la cinématographie et de l’audiovisuel (ABCA);

– Madame Téwindé Marie Paulette SANDWIDI, Mle 97 617 J, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5e échelon, est nommée Directrice du Contrôle des marchés publics et des engagements financiers de l’Agence nationale de promotion du tourisme « FASO TOURISME » ;
– Madame Alima DIABO/CONGO, Mle 32 013 W, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 9e échelon, est nommée Directrice du Contrôle des marchés publics et des engagements financiers de l’Institut des finances publiques du Burkina (IFPB) ;

– Monsieur Rémi KABORE, Mle 239 631 A, Contrôleur du trésor, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Comptable principal des matières du Fonds d’appui aux activités rémunératrices des femmes (FAARF) ;

– Monsieur Patoudougdi Stéphane OUEDRAOGO, Mle 210 832 F, Contrôleur des services financiers, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Comptable principal des matières de l’Autorité supérieure du contrôle d’Etat et de Lutte contre la corruption (ASCE-LC) ;

– Madame Sita Tiéssala HEMA/TOU, Mle 228 784 J, Contrôleur du trésor, 1ère classe, 7e échelon, est nommée Comptable principal des matières de l’Agence burkinabè de la cinématographie et de l’audiovisuel (ABCA) ;
– Monsieur Sidgnassa Mahamadi Charlemagne PAMTABA, Mle 334 176 A, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial du Contrôle des marchés publics et des engagements financiers des Banwa.

𝐃. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐒𝐄𝐂𝐔𝐑𝐈𝐓𝐄
– Monsieur Adama OUEDRAOGO, Mle 102 412 S, Officier de police, catégorie II, 1er échelon, est nommé Contrôleur des Forces de police ;
– Monsieur Tégawindé Moïse OUEDRAOGO, Mle 245 891 B, Officier de police, catégorie II, 1er échelon, est nommé Contrôleur des Forces de police ;
– Monsieur Aly SAWADOGO, Mle 227 583 D, Officier de police, catégorie II, A2e échelon, est nommé Contrôleur des Forces de police ;

– Monsieur Lébendé ZOMBRE, Mle 33 28, Sous-officier de gendarmerie, est nommé Contrôleur des Forces de police ;
– Monsieur Yakouba ZONGO, Mle 32 66, Sous-officier de gendarmerie, est nommé Contrôleur des Forces de police ;

– Monsieur Alhassane MAIGA, Mle 33 10, Sous-officier de gendarmerie, est nommé Contrôleur des Forces de police ;
– Monsieur Elisé KI, Mle 32 42, Sous-officier de gendarmerie, est nommé Contrôleur des Forces de police ;
– Monsieur Moussa YALOUE, Mle 32 41, Sous-officier de gendarmerie, est nommé Contrôleur des Forces de police.

𝐄. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐒𝐏𝐎𝐑𝐓𝐒, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐉𝐄𝐔𝐍𝐄𝐒𝐒𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐌𝐏𝐋𝐎𝐈
– Monsieur Saïdou Bruno OUEDRAOGO, Mle 211 778 Y, Conseiller de Jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi du Ganzourgou ;
– Monsieur Désiré Hyacinthe YELEMOU, Mle 280 525 D, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi du Houet ;
– Monsieur Nouhoun TRAORE, Mle 329 697 U, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi de la Kossi ;

– Monsieur Sayouba Paouélguédé OUEDRAOGO, Mle 97 584 J, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi du Kourwéogo ;
– Monsieur Fousseni PARE, Mle 220 382 F, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi du Mouhoun ;
– Monsieur Marcel ZONGO, Mle 97 595 D, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi du Nayala ;

– Monsieur Ousseny OUEDRAOGO, Mle 278 349 J, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi du Noumbiel ;
– Monsieur Yohobi TAPSOBA, Mle 237 955 T, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi de l’Oubritenga ;
– Monsieur Seydou BELOU, Mle 226 355 C, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi du Sourou ;

– Monsieur Doubassin DEMBELE, Mle 220 374 X, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi du Tuy ;
– Monsieur Simphorien HIEN, Mle 94 661 R, Professeur d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur provincial des sports et des loisirs des Balé ;
– Monsieur Emmanuel ZONGO, Mle 207 664 B, Professeur d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Directeur provincial des sports et des loisirs du Ganzourgou ;

– Monsieur Tiga KALMOGO, Mle 217 129 P, Professeur certifié d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur provincial des sports et des loisirs du Kourwéogo ;
– Monsieur Pousga Pascal NIKIEMA, Mle 304 319 Y, Maître d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur provincial des sports et des loisirs de la Kossi ;
– Monsieur Yakouba OUEDRAOGO, Mle 94 689 D, Professeur d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur provincial des sports et des loisirs de l’Oubritenga ;
– Monsieur Dieudonné YARO, Mle 217 111 S, Professeur certifié d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur provincial des sports et des loisirs du Sourou.

𝐈𝐈𝐈.𝟐. 𝐍𝐎𝐌𝐈𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐃𝐀𝐍𝐒 𝐋𝐄𝐒 𝐂𝐎𝐍𝐒𝐄𝐈𝐋𝐒 𝐃’𝐀𝐃𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍
Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :
– de la société Faso Transit et Logistique (FTL) au titre du ministère de l’Economie et des finances ;
– de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI) au titre du ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques ;

– de l’Agence de promotion de l’expertise nationale (APEN) et du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat ;
– de l’Agence des travaux d’infrastructures du Burkina (AGETIB) au titre du ministère des Infrastructures et du désenclavement ;
– du Centre national des manuels et fournitures scolaires (CENAMAFS) au titre du ministère de l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique ;

– de l’Université Nazi BONI (UNB) et de l’Agence nationale de biosécurité (ANB) au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation ;
– de l’Observatoire national de l’emploi et de la formation (ONEF) au titre du ministère des Sports, de la jeunesse et de l’emploi.

Le Conseil a également procédé à la nomination de Présidents aux Conseils d’administration de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI), du Centre national des manuels et fournitures scolaires (CENAMAFS) et de l’Observatoire national de l’emploi et de la formation (ONEF).

𝐀. 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐂𝐎𝐍𝐎𝐌𝐈𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐅𝐈𝐍𝐀𝐍𝐂𝐄𝐒
Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Madame Haoua SORGHO/SOKOUNDO, Mle 212 621 U, Conseiller des affaires économiques, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat au Conseil d’administration de la société Faso Transit et Logistique (FTL) pour un premier mandat de trois (03) ans.
B. MINISTERE DE LA TRANSITION DIGITALE, DES POSTES ET DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES
Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Borlli Michel Jonas SOME, Mle 102 929 F, Enseignant-chercheur, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques au Conseil d’administration de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Le second décret nomme Monsieur Borlli Michel Jonas SOME, Mle 102 929 F, Enseignant-chercheur, Président du Conseil d’administration de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI) pour un premier mandat de trois (03) ans.

𝐂. 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐈𝐍𝐃𝐔𝐒𝐓𝐑𝐈𝐄, 𝐃𝐔 𝐂𝐎𝐌𝐌𝐄𝐑𝐂𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐑𝐓𝐈𝐒𝐀𝐍𝐀𝐓
Le Conseil a adopté trois (03) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Agence de promotion de l’expertise nationale (APEN) pour un premier mandat de trois (03) ans.
ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre de la Primature :

– Monsieur Hakim Tidiane OUATTARA, Mle 251 384 Z, Attaché en études et analyses.

Au titre du ministère des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur :

– Madame Inès BAKIO, Mle 104 407 Y, Conseiller des affaires étrangères, en remplacement de Monsieur Dominique KABORE.

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :

– Monsieur Yamatien Ibrahim HEMA, Mle 247 159 P, Conseiller en gestion des ressources humaines.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES EXPERTS DE LA CATEGORIE C

– Monsieur Nessan Désiré COULIBALY, Mle 00 41 672 R , Chargé de recherche.

Le deuxième décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Agence de promotion de l’expertise nationale (APEN) pour une dernière période de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ASSOCIATION DES BUREAUX D’ETUDES ET CONSEILS EN DEVELOPPEMENT DU BURKINA FASO (ABECD-BF)

– Madame Fatimata SEGDA/SABO ;
– Monsieur Mohamed Amani Mounkaila OUEDRAOGO.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ASSOCIATION DES CONSULTANTS INDEPENDANTS ET ASSOCIES (ACIA-B)

– Madame Isabelle R. TAPSOBA/KIENTEGA ;
– Monsieur Piga Pierre GUIGMA.

Le troisième décret nomme Monsieur Joseph OUEDRAOGO, Mle 51 966 D, Inspecteur divisionnaire des douanes, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Economie et des finances au Conseil d’administration du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) pour un premier mandat de trois (03) ans.

𝐃. 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐈𝐍𝐅𝐑𝐀𝐒𝐓𝐑𝐔𝐂𝐓𝐔𝐑𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐃𝐔 𝐃𝐄𝐒𝐄𝐍𝐂𝐋𝐀𝐕𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓
Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Mwinmalo Conrad SOME, Mle 117 483 P, Sociologue, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Administration territoriale et de la mobilité au Conseil d’administration de l’Agence des travaux d’infrastructures du Burkina (AGETIB) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le second décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration de l’Agence des travaux d’infrastructures du Burkina (AGETIB) pour une dernière période de trois (03) ans.
Au titre du ministère de l’Urbanisme et de l’habitat :

– Monsieur Kouka Benjamin KONKOBO, Mle 92 929 S, Ingénieur en génie civil.

Au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat :

– Monsieur Célestin ZOUNGRANA, Mle 118 700 A, Economiste.

𝐄. 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐍𝐒𝐄𝐈𝐆𝐍𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓 𝐒𝐄𝐂𝐎𝐍𝐃𝐀𝐈𝐑𝐄, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐅𝐎𝐑𝐌𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐏𝐑𝐎𝐅𝐄𝐒𝐒𝐈𝐎𝐍𝐍𝐄𝐋𝐋𝐄 𝐄𝐓 𝐓𝐄𝐂𝐇𝐍𝐈𝐐𝐔𝐄
Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Yacouba Augustin SAVADOGO, Mle 112 755 L, Inspecteur de l’enseignement secondaire, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique au Conseil d’administration du Centre national des manuels et fournitures scolaires (CENAMAFS) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le second décret renouvelle le mandat de Monsieur Evariste Marie Wend-Yam GUIBRE, Mle 36 120 J, Inspecteur général de l’enseignement secondaire, Président du Conseil d’administration du Centre national des manuels et fournitures scolaires (CENAMAFS), à titre de régularisation, pour compter du 30 mars 2024, pour une dernière période de trois (03) ans.

𝐅. 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐍𝐒𝐄𝐈𝐆𝐍𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓 𝐒𝐔𝐏𝐄𝐑𝐈𝐄𝐔𝐑, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐑𝐄𝐂𝐇𝐄𝐑𝐂𝐇𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋’𝐈𝐍𝐍𝐎𝐕𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret nomme Monsieur Jules OUEDRAOGO, Etudiant en 2e année de Licence de lettres modernes, Administrateur représentant les étudiants au Conseil d’administration de l’Université Nazi BONI (UNB), pour la durée de son mandat de Délégué général, en remplacement de Monsieur Abdoul Kader OUATTARA.

Le second décret nomme Monsieur Armand Claude Mittebouaoga KABRE, Officier, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Défense et des anciens combattants au Conseil d’administration de l’Agence nationale de biosécurité (ANB) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Fidèle BAKIONO.

𝐆. 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐒𝐏𝐎𝐑𝐓𝐒, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐉𝐄𝐔𝐍𝐄𝐒𝐒𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐌𝐏𝐋𝐎𝐈

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Observatoire national de l’emploi et de la formation (ONEF) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère des Sports, de la jeunesse et de l’emploi :

– Monsieur Parbignaré Julien ZANZE, Mle 212 146 A, Administrateur civil ;

– Monsieur Patindé Yannick Arnaud KOUSSOUBE, Mle 259 731 M, Conseiller en emploi et en formation professionnelle.
Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation :

– Monsieur Etienne KABORE, Mle 344 048 R, Conseiller en gestion des ressources humaines.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE CONSEIL NATIONAL DU PATRONAT BURKINABE (CNPB)

– Monsieur Inoussa KABORE, Gestionnaire de sociétés.

Le deuxième décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Observatoire national de l’emploi et de la formation (ONEF) pour une dernière période de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :

– Monsieur André GANSONRE, Mle 59 697 M, Conseiller en gestion des ressources humaines.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DE L’ONEF

– Monsieur Tienti Dieudonné GNOUMOU, Mle 226 372 N, Conseiller en emploi et en formation professionnelle.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES CENTRALES SYNDICALES

– Monsieur Mohamed Lamine OUEDRAOGO, Mle 225 824 F, Ingénieur du cinéma et de l’audiovisuel.

Le troisième décret nomme Monsieur Parbignaré Julien ZANZE, Mle 212 146 A, Administrateur civil, Président du Conseil d’administration de l’Observatoire national de l’emploi et de la formation (ONEF) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le Porte-parole du Gouvernement,

𝐏𝐢𝐧𝐠𝐝𝐰𝐞𝐧𝐝𝐞́ 𝐆𝐢𝐥𝐛𝐞𝐫𝐭 𝐎𝐔𝐄𝐃𝐑𝐀𝐎𝐆𝐎
𝐂𝐡𝐞𝐯𝐚𝐥𝐢𝐞𝐫 𝐝𝐞 𝐥’𝐎𝐫𝐝𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐥’𝐄𝐭𝐚𝐥𝐨𝐧

#ConseilDesMinistres
#SigBurkina
#Com_Gouv_BF
#BurkinaFaso

Balé: Une famille exhume un trésor ancestral enfoui depuis des générations

Balé: Une famille exhume un trésor ancestral enfoui depuis des générations

Boromo, 14 mai 2025 (AIB) – La famille Lamien, à Bagassi, a retrouvé la fortune enfouie par ses aïeux depuis plusieurs générations. Ce patrimoine familial est composé de plusieurs canaris remplis de cauris ainsi que de pièces d’argent de 5 francs de la République française, datées de 1938 et 1939. Le trésor a été exhumé le 7 mai 2025, lors de travaux de construction sur l’ancien site de la résidence familiale, dans le quartier chef. Les héritiers ont présenté les objets retrouvés à une délégation des autorités provinciales dépêchée sur les lieux le 8 mai.

Le porte-parole de la famille, Frédéric Lamien, a expliqué à la délégation les origines des objets retrouvés et les circonstances ayant conduit à leur découverte.

« Nous avons appris de nos pères qu’une richesse familiale avait été volontairement enfouie dans le sol par nos grands-pères, pour des raisons que nous ignorons. Mais il n’était pas permis d’entreprendre délibérément des recherches pour la retrouver. Toutefois, si l’un des nôtres s’engageait à le faire et que les fouilles s’avéraient négatives, les conséquences seraient irrévocables pour ce dernier », a expliqué M. Lamien.

« Les générations qui se sont succédé ont effectué de nombreux rituels et sacrifices afin d’implorer les mânes des ancêtres pour qu’ils nous guident. Aujourd’hui, nous sommes très fiers de retrouver ce patrimoine qui, autrefois, faisait le prestige de notre famille. Nous sommes passés du mythe à la réalité. Nous croyons enfin aux chants des griots du village et à tout ce que nos pères nous ont raconté », a-t-il poursuivi.

Selon lui, les griots du village ont toujours affirmé, dans leurs louanges, que la nature avait gratifié la famille d’une grande richesse depuis les temps anciens.

À cela s’ajoutaient les railleries de leurs parents à plaisanterie, qui disaient qu’ils étaient devenus pauvres parce que leurs ancêtres avaient caché leur richesse et en avaient oublié l’emplacement. « Pour nous, ce n’étaient que des récits historiques, souvent difficiles à croire », a ajouté M. Lamien.

« Aujourd’hui, tous les habitants du village et des environs sont témoins de notre passé glorieux de famille fortunée, tant racontée », s’est réjoui l’héritier Frédéric.

Le porte-parole de la famille a conclu en déclarant que ces objets ont une valeur sacrée pour eux. « Nous les protégerons, car ils sont la racine de notre bonheur matériel. C’est pourquoi ils ont été placés dans la case à fétiche. »

La famille Lamien poursuivra les sacrifices et les consultations des ancêtres afin d’obtenir toutes les orientations nécessaires pour une meilleure jouissance de ce patrimoine.

Elle se dit également disposée à collaborer avec l’administration en charge de la protection, de la gestion, de la sécurisation, de la documentation et de la valorisation du patrimoine burkinabè.

La délégation des autorités administratives était conduite par le directeur provincial de la Culture, des Arts et du Tourisme, Seydou Bagagnan. Le trésorier principal de Boromo, Seydou Ouattara, et le trésorier départemental de Bagassi, Gérard Thiao, faisaient aussi partie de la mission.

Les membres de la mission ont eu des échanges fructueux avec la famille Lamien et des personnes ressources du village.

La quantité et la qualité des cauris et des pièces d’argent ont impressionné la délégation. Celle-ci a salué et apprécié favorablement l’initiative des héritiers d’avoir informé les autorités dans ce contexte de valorisation du patrimoine national.

Selon le directeur provincial de la Culture, Seydou Bagagnan, l’objectif de la mission était de s’enquérir de la nature des objets découverts, d’échanger avec la famille et les responsables locaux sur les circonstances de la découverte, les mesures à prendre pour assurer la sécurité des objets, les perspectives à envisager, et de faire un rapport à la hiérarchie.

Les objets découverts sont d’anciennes pièces de monnaie de la République française.
Des canaris ont été exhumés, tous remplis de cauris, pour un volume équivalant à un sac de 50 kg. L’extraction a malheureusement endommagé une bonne partie des récipients.

De l’avis des financiers, une telle quantité de cauris représentait autrefois une valeur équivalente à des millions de francs en termes d’échange. Selon eux, cette découverte témoigne également de la dynamique économique passée du village de Bagassi et prouve que les ancêtres connaissaient déjà les mécanismes d’épargne et de sécurisation de leurs richesses.

Pour les membres de la mission, les cauris et les pièces découverts doivent être vus comme un patrimoine matériel de la famille Lamien, mais aussi comme un héritage pour toute la nation.

Agence d’Information du Burkina
OM/dnk/ata

Journée des coutumes et traditions : Retour sur l’origine du cantonnat de Dano

Journée des coutumes et traditions : Retour sur l’origine du cantonnat de Dano

Gaoua, 14 mai 2025 (AIB) – Dano, dans la province du Ioba, est l’un des premiers cantons de la région du Sud-Ouest à avoir intronisé un chef de canton, dans les années 1800.

« Lors d’une patrouille du colon, le corps sans vie d’une personne a été découvert dans le canton de Dano. L’histoire raconte que la victime a été tuée lors d’une battue par une flèche empoisonnée. L’enquête n’ayant pas permis d’identifier l’auteur du drame, le chef de terre d’alors a été conduit en prison à Gaoua par le colon », se souvient l’actuel chef de canton de Dano, sa Majesté Naonfa II.

Selon Naonfa II, le fils du chef de terre, Naonfa, se rendit à Gaoua pour demander au colon de l’emprisonner à la place de son père.

Après avoir purgé la peine injustement infligée à ce dernier, Naonfa fut plus tard installé comme premier chef de canton de Dano par le colon, en reconnaissance de son courage et de son intégrité.

À en croire le chef coutumier, il n’y avait pas de chef de canton dans toute la région du Sud-Ouest à cette époque. Dano fut le premier centre à disposer d’un cantonnat.

Au décès de Naonfa, le 5 janvier 1962, son fils Dagaro lui a succédé et a régné jusqu’en 1978.

Bonto, le père de l’actuel chef de canton, prit ensuite les rênes du canton de 1978 jusqu’à son décès en mars 1994.

Après Bonto, c’est le chef Gora qui dirigea le canton de 1994 jusqu’à sa mort en 2001. Il fut alors remplacé par le chef de canton Lankou.

Au décès de Lankou en 2004, Saamin fut désigné comme chef de canton. Cependant, selon l’actuel roi : « Après son installation, plusieurs difficultés ont émaillé sa gestion, ce qui a amené les sages à se rendre à la source des Dagara pour mieux comprendre. »

La consultation révéla que les ancêtres souhaitaient plutôt que ce soit l’un de leurs petits-fils qui dirige le canton.

C’est ainsi que Naonfa II, malgré son jeune âge, fut désigné comme le 8e chef de canton de Dano, le 2 février 2010, fonction qu’il occupe jusqu’à ce jour.

À l’image de son père, le roi Naonfa II a déconcentré son pouvoir en installant des chefs, qui à leur tour ont désigné des chefs de village.

En rappel, plus de 14 communautés, parmi lesquelles les Dagara (les autochtones), les Mossis, les Peuls et les Bissas, vivent en parfaite harmonie dans le canton de Dano.

Agence d’information du Burkina
YOS/bo/yo

Les coutumes et les traditions sont essentielles pour bâtir l’avenir du Burkina », SG gouvernement

« Les coutumes et les traditions sont essentielles pour bâtir l’avenir du Burkina », SG gouvernement

Ouagadougou, 14 mai 2025(AIB)-Le Secretaire général du gouvernement, Ousmane Ouattara, a assuré que la préservation et la promotion des coutumes et des traditions, sont essentielles pour bâtir un avenir solide et harmonieux au Burkina Faso.
Agence d’information du Burkina
Le message du Secrétaire général du Gouvernement, Ousmane Ouattara à l’occasion de la Journée des coutumes et des traditions

Le Burkina Faso célèbre aujourd’hui la journée dédiée à la préservation de nos coutumes et traditions.

Je salue la clairvoyance et la vision du Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, qui a instauré cette journée du 15 Mai en reconnaissance aux valeurs et héritage qui nous ont été légués par nos aïeux.

Dans le contexte de la crise que traverse notre Cher pays, les traditions et coutumes ont joué et continuent de jouer un rôle prépondérant dans la consolidation de la cohésion sociale et le vivre ensemble, preuve, si besoin en était, q’elles sont les fondements de notre identité.

A ce titre, j’exprime ma profonde reconnaissance et mon admiration à la diversité culturelle qui unit le peuple burkinabè.

Je reste convaincu que la préservation et la promotion de ces socles culturels sont essentielles pour bâtir un avenir solide et harmonieux au Burkina Faso.

J’encourage tout un chacun à profiter de cette journée pour redécouvrir et partager les trésors de notre patrimoine culturel, source de cohésion sociale, de réconciliation et de paix dans notre chère nation, le Burkina Faso.

Bonne commémoration des coutumes et des traditions à tous !

Gaoua/15 mai : Tout est fin prêt pour les sacrifices, selon le chef de terre de l’ancêtre Bafuji

Gaoua/15 mai : Tout est fin prêt pour les sacrifices, selon le chef de terre de l’ancêtre Bafuji

Gaoua, 14 mai 2025 (AIB) – Le chef de terre de l’ancêtre Bafuji a affirmé mercredi, à la veille de la commémoration de la deuxième édition de la Journée des coutumes et traditions, que tout est réuni pour la célébration de cette fête traditionnelle.

« Nous sommes prêts. Depuis plus d’un mois, nous nous préparons pour la commémoration de la deuxième édition de la Journée des coutumes et traditions dans la cité du Bafuji », a assuré mercredi le chef de terre de l’ancêtre Bafuji à une équipe de l’AIB.

Pour lui, les préparatifs ont démarré depuis belle lurette, car, dit-il, la journée d’hommage aux mânes des ancêtres ne commence pas le 15 mai 2024.

« En tant que chef coutumier, nous le faisons bien avant, pour protéger toute la population », a-t-il souligné.

Le chef de terre a par ailleurs rendu un vibrant hommage au président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, qui a officiellement consacré la journée du 15 mai aux coutumes et traditions du Burkina Faso.

Depuis hier, la préparation du dolo qui servira aux sacrifices a débuté. Les poulets et les animaux sont déjà réunis, a précisé le représentant du chef de terre de l’ancêtre Bafuji auprès des autorités administratives de Gaoua, Youn Samsa Désiré.

À l’en croire, les consultations visant à demander aux ancêtres de libérer les lieux afin que la cérémonie se déroule dans les règles ont été effectuées.

Rendez-vous est donné demain matin à 6 heures, dans la cour du chef, pour recevoir les directives avant de se rendre au lieu sacré — le bois sacré de Bafuji — pour les bénédictions.

La journée du 15 mai est consacrée aux sacrifices et autres implorations. De façon pratique, chaque chef de ménage viendra avec ses poulets. Il attendra que le dépositaire des coutumes égorge le premier, suivi de ses notables, avant que les populations ne prennent le relais, a expliqué le représentant du chef coutumier.

Les jours suivants seront dédiés à la reconnaissance. Ceux dont les vœux se seront réalisés viendront exécuter leur promesse.

Agence d’information du Burkina
YOS/bo/yo/sm

Burkina : Le ministre Emile Zerbo souhaite que la journée du 15 mai renforce le vivre-ensemble

Burkina : Le ministre Emile Zerbo souhaite que la journée du 15 mai renforce le vivre-ensemble

Ouagadougou, 14 mai 2025(AIB)-Le ministre en charge de l’Administration territoriale Emile Zerbo a souhaité que la journée du 15 mai qui célèbre les Coutumes et les Traditions au Burkina Faso, contribue davantage à la cohésion sociale, au vivre-ensemble et à la paix.
Agence d’information du Burkina
Journée des Coutumes et Traditions : Le message du Ministre d’Etat, Ministre de l’Administration territoriale et de la Mobilité
Ce jeudi 15 mai 2025, notre pays célèbre la Journée des Coutumes et Traditions (JCT).
Instituée par le Gouvernement le 06 mars 2024, cette journée vise entre autres, à réaffirmer la laïcité de l’Etat et à offrir aux adeptes de la religion traditionnelle un cadre de promotion des valeurs et des pratiques ancestrales, tout en suscitant une communion fraternelle entre adeptes de la religion traditionnelle et la population.
A cette occasion, je me joins à la communion fraternelle entre la population, les détenteurs et les pratiquants du culte coutumier et traditionnel du Burkina. Je souhaite à chacun et à chacune une bonne célébration de la Journée des Coutumes et Traditions (JCT).
Puisse cette Journée, renforcer en nous l’amour de notre culture et contribuer davantage à la cohésion sociale, au vivre-ensemble et à la paix.

Emile ZERBO
Magistrat
Officier de l’Ordre de l’Etalon

Ganzourgou : Le district sanitaire de Zorgho mène un plaidoyer pour réussir la campagne de déparasitage et de supplémentation en fer et acide folique chez les adolescents

Burkina-Ganzourgou-Santé-Nutrition- Supplémentation-Campagne

Ganzourgou : Le district sanitaire de Zorgho mène un plaidoyer pour réussir la campagne de déparasitage et de supplémentation en fer et acide folique chez les adolescents

Zorgho, 13 mai 2025 (AIB) – Le district sanitaire de Zorgho a organisé ce mardi une rencontre d’information et de plaidoyer auprès des acteurs éducatifs, sanitaires et communautaires sur le déparasitage et la supplémentation en fer et acide folique des adolescents. Cette activité s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Projet intégré de soutien à l’alimentation et à la nutrition scolaire (PISANS).

La malnutrition et l’anémie sont des problèmes de santé qui n’épargnent pas les adolescents. Dans le but de prévenir ces problèmes, il est inscrit dans la mise en œuvre du PISANS, des campagnes de déparasitage et de supplémentation en fer et acide folique. Le district sanitaire de Zorgho, avec l’appui de ses partenaires a décidé de rencontrer les principaux acteurs afin de garantir une réussite cette campagne.

La rencontre s’est tenue sous la présidence de la haut-commissaire du Ganzourgou, Aminata Sorgho/Gouba, en présence du Médecin-chef du district sanitaire (MCD), Dr Delphin Kaboré, des présidents de délégations spéciales communales, des responsables de l’éducation de base, des chefs d’établissements post primaire, des chefs de services déconcentrés et des leaders communautaires.

Pour Dr Kaboré, l’objectif de la rencontre est clair : « donner la bonne information aux participants afin qu’ils deviennent des relais efficaces dans leur communauté ». Il a souligné que la prévention reste toujours moins coûteuse que le traitement curatif.
Dans sa présentation, il a rappelé que le PISANS vise à améliorer la nutrition des enfants en âge scolaire à travers un paquet intégré d’activités, dont la distribution quotidienne de repas équilibrés à l’école. Il est porté par quatre agences du système des Nations Unies : la FAO, le FIDA, l’UNICEF et le PAM.

L’une des composantes majeures du projet est la supplémentation nutritionnelle des adolescents (filles et garçons) âgés de 10 à 19 ans. Selon Dr Kaboré, ces jeunes bénéficieront d’une prise quotidienne de comprimé de fer/acide folique pendant trois mois, accompagnée d’un déparasitage systématique tous les six mois avec du mébendazole (400 mg en prise unique).

Des conseils nutritionnels, la promotion des bonnes pratiques alimentaires et la sensibilisation à l’importance de l’activité physique complètent les actions envisagées au niveau communautaire.

Les participants ont soulevé des questions relatives à l’organisation pratique de la campagne, aux effets secondaires éventuels, aux différences entre les types de vermifuges et à la stratégie de sensibilisation, surtout à l’approche de la fin de l’année scolaire.

La haut-commissaire a, quant à elle, salué la mobilisation des parties prenantes et les a exhortées à porter le message dans leurs localités pour assurer l’adhésion des familles et des adolescents concernés.

Agence d’information du Burkina
MS/dnk/ata

Ioba/Offensive agricole : Concertation pour redynamiser plus de 600 hectares de bas-fonds

Burkina-Ioba-Agriculture-Redynamisation-Bas-fonds

Ioba/Offensive agricole : Concertation pour redynamiser plus de 600 hectares de bas-fonds

Dano, 14 mai 2025 (AIB)-Un atelier de concertation pour la redynamisation des bas-fonds non exploités ou mal exploités a réuni les acteurs du développement rural de la province du Ioba le 24 avril 2025 à Dano sous la présidence du haut-commissaire, Innocents Ouattara.

L’objectif global de cette concertation est d’optimiser l’exploitation des bas-fonds non exploités et insuffisamment exploités de la province du Ioba. Les participants devraient également définir des stratégies adaptées pour améliorer la productivité agricole de ces bas-fonds.

Cela va sans nul doute, leur permettre de contribuer à l’effort pour la sécurité alimentaire nationale. Sur un total de 97 bas-fonds, il y a 10 bas-fonds non exploités et 19 autres insuffisamment exploités, soit une superficie de 638 hectares répertoriés dans la province du Ioba.
Ces données statistiques ont été collectées par la direction provinciale de l’agriculture du Ioba.

Le haut-commissaire, Innocents Ouattara, a invité tous les acteurs à la réflexion afin de trouver des solutions pour améliorer le taux d’exploitation des bas-fonds de 76,78 % à la campagne humide de 2024-2025.
La tenue de cet atelier s’inscrit dans cet optique. Tous les préfets, présidents de délégation spéciale (PDS) des communes du Ioba ont participé à ce conclave. Étaient également présents, les représentants des producteurs de chacune des huit

communes de la province. Ce cadre de concertation a été organisé avec le partenariat du programme pour une politique foncière responsable (ProPFR) de la GIZ et du projet d’appui aux filières agricoles dans les régions du Sud-ouest, des Haut-Bassins, des Cascades et de la Boucle du Mouhoun (PAFA-4R).

Les travaux de cette rencontre ont été focalisés sur des communications sur les statistiques et les méthodes d’approche de la mise en valeur des bas-fonds. Des groupes de travail constitués par commune ont permis aux acteurs de diagnostiquer les difficultés liées à l’exploitation des bas-fonds dans chaque département et de proposer des solutions adéquates pour leur exploitation maximum à la campagne humide 2025-2026.

Les participants ont recommandé la mise en place d’une commission d’évaluation et de constat. A l’ouverture des travaux, le premier responsable de la province du Ioba, Innocents Ouattara, a rappelé que l’aménagement des bas-fonds à travers l’offensive agro-pastorale et halieutique a pour but d’accroître la résilience des systèmes de production du riz et du maïs pour l’atteinte de la souveraineté alimentaire.

« Dans un contexte où l’agriculture est un pilier fondamental pour l’atteinte de la sécurité alimentaire, la redynamisation de ces bas-fonds s’impose comme une priorité stratégique », a-t-il souligné.
Pour M. Ouattara, il faut définir de façon claire et concertée les grandes orientations pour inverser cette réalité qui n’honore pas les producteurs du Ioba.

Au sortir de l’atelier, le haut-commissaire s’est dit satisfait des résultats obtenus au cours des travaux. « Une synergie d’actions des acteurs devrait permettre l’exploitation optimale des bas-fonds », a-t-il conclu. Il a adressé sa gratitude au PAFA-4R et au ProPFR de la GIZ pour leur soutien à la tenue de l’atelier.

Les représentants des partenaires, Mathieu Yaméogo et Clément Dabiré se sont dit rassurés quant à la bonne exploitation et gestion des bas-fonds si les engagements et recommandations sont bien appliqués.
Le directeur régional de l’agriculture du Sud-ouest, Aboudou Barro, a encouragé les producteurs à cultiver les variétés telles que la TS 2 et Orilux demandées par les partenaires comme la DRIVE Sarl de Dano et les consommateurs. « Il faut aller à la contractualisation pour faciliter la production et l’écoulement du riz paddy », a-t-il suggéré aux producteurs.
Le chef du village de Békoteon dans la commune de Ouéssa souhaite recevoir un appui logistique pour parachever l’aménagement de leur bas-fond. Selon lui, les producteurs de Békoteon sont motivés pour exploiter le bas-fond rizicole.
Agence d’information du Burkina

Agence d’information du Burkina
SZ/dnk/ata

Banwa : Le nouveau PDS de Sanaba compte sur le soutien de tous les fils de la localité pour réussir sa mission

Burkina/Banwa-Installation-PDS

Banwa : Le nouveau PDS de Sanaba compte sur le soutien de tous les fils de la localité pour réussir sa mission

Solenzo,14 mai 2025(AIB) – Le nouveau préfet, Président de la délégation spéciale de Sanaba, Moussa Traoré, installé dans ses fonctions le mercredi 14 mai 2025, compte sur le soutien des fils et filles de la commune, pour réussir sa mission.

Le nouveau Président de la délégation spéciale (PDS) a été installé par le secrétaire général de la province des Banwa, Abdoul Kader KongZabré, en présence des directeurs et chefs de service.

Selon le PDS de la commune de Sanaba, les défis sont énormes. Mais, il compte sur le soutien de toutes les filles et fils de la localité et surtout les conseils avisés de sa hiérarchie pour réussir sa mission.
M. Traoré a rassuré ses collaborateurs venus de Solenzo, être disponible pour l’atteinte des objectifs.
L’accompagnement des populations réinstallées, la réouverture des structures éducatives et sanitaires ainsi que le retour définitif de l’administration sont les défis majeurs du nouveau PDS de la commune de Sanaba.

En rappel depuis le 2 janvier 2025, le poste de PDS est resté vacant après le départ à la retraite de Bassarmon Coulibaly.
Marou Ilboudo, actuel PDS de Solenzo assurait l’intérim jusqu’à ce jour.
Le secrétaire général de la province des Banwa a rassuré le nouveau PDS de son accompagnement ainsi que celui des chefs de service provinciaux pour l’atteinte des objectifs.

Agence d’information du Burkina
SO/dnk/ata

Dr Boukary Nébié s’engage à promouvoir la transparence, l’équité, la probité et l’éthique

Burkina – Éducation – Social – Équité

Orientation scolaire: Dr Boukary Nébié s’engage à promouvoir la transparence, l’équité, la probité et l’éthique

Ouagadougou, 14 mai 2025 (AIB) – Dr Boukary Nébié, installé ce mercredi à la tête de la Direction du conseil à l’orientation universitaire », a pris l’engagement de faire en sorte que tous les enfants du Burkina Faso aient les mêmes chances d’accès à l’information et à l’orientation scolaire et professionnelle.

« Je m’engage, et je voudrais engager l’ensemble de mes collaborateurs, à avoir pour boussole la transparence, l’équité, la probité et l’éthique dans notre travail au quotidien, afin de donner les mêmes chances à tous les enfants du pays », a déclaré Dr Nébié au moment de son installation.

Dr Boukary Nébié, enseignant-chercheur en sciences du langage, a été nommé à ce poste par le Conseil des ministres en sa séance du mercredi 2 mai dernier à Ouagadougou.
Chef du département de Lettres modernes de l’Université Yembila Abdoulaye Touguyeni de Fada N’Gourma, Dr Nébié est également secrétaire général du Rassemblement des intelligences pour la souveraineté de l’Afrique (RISA).

Il a été installé par la directrice générale du Conseil à l’orientation universitaire et des bourses, Pr Windkouni Eugénie Haoua Maïga, en présence du vice-président de la Commission nationale de la Confédération de l’AES, Adama Siguiré, ainsi que de représentants de l’Université Yembila Abdoulaye Touguyeni et du RISA.

L’engagement de Dr Nébié répond aux attentes de sa directrice générale, qui a souhaité que tous les jeunes Burkinabè, des quatre coins du pays, aient accès à l’information nécessaire pour leurs études.
Il a invité ses collaborateurs à contribuer, à l’échelle de leur direction, à l’atteinte des objectifs de l’« Initiative présidentielle pour une éducation de qualité pour tous », adoptée par le gouvernement en juin 2024.

Agence d’Information du Burkina
CK/ak/ata

Tuy : Les populations de Houndé communient autour du cyclisme et du football en attendant la Journée du 15 mai

Tuy : Les populations de Houndé communient autour du cyclisme et du football en attendant la Journée du 15 mai

Houndé, (AIB)-En prélude à la Journée du 15 mai, dédiée aux coutumes et traditions, les communautés vivant dans la commune de Houndé ont communié, le mardi 13 mai 2025, autour de deux disciplines sportives à savoir le cyclisme et le football.

La course cycliste, réservée aux femmes, a donné le ton dans la matinée du mardi 13 mai 2025. À travers cette compétition, les organisateurs ont voulu mettre en lumière la participation de la femme aux activités culturelles et sociales. Vingt-trois coureuses issues de diverses communautés ont suscité l’admiration des spectateurs venus les encourager.

Les activités se sont poursuivies dans l’après-midi avec des matches de football intercommunautaires, opposant des ethnies unies par des liens de parenté à plaisanterie. Le choc entre Dagara et Sénoufo a créé une ambiance conviviale au sein du public. Cette rencontre, véritable moment de brassage entre les différentes composantes de la communauté, s’est soldée par un score de 1 but partout.

Selon le chargé de la culture de la mairie de Houndé, Daouda Teri, représentant le président de la délégation communale, cette journée des communautés vise à favoriser le brassage et le rapprochement interethnique pour renforcer la cohésion sociale dans la commune. Il a souligné que ces activités s’inscrivent dans le cadre des préparatifs de la Journée du 15 mai, en vue d’accompagner les coutumiers de la commune. Pour lui, ces moments de partage traduisent l’attachement des populations à leur identité culturelle, tout en promouvant la cohésion sociale.
Ces activités ont été mises en œuvre grâce au soutien du projet OKDB (Ouagadougou-Koudougou-Dédougou-Bobo-Dioulasso) dans le Tuy, à travers le financement de l’Union européenne.

Agence d’information du Burkina
BEB/ata

Burkina : les médias burkinabè signent un pacte patriotique pour leur engagement dans la lutte contre le terrorisme

Burkina – Pacte patriotique – CSC

Burkina : les médias burkinabè signent un pacte patriotique pour leur engagement dans la lutte contre le terrorisme

Ouagadougou, 14 mai 2025 (AIB) – Le président du Conseil supérieur de la communication, Wendingoudi Louis Modeste Ouédraogo, a affirmé mercredi, lors de la signature du pacte patriotique, que les médias burkinabè réaffirment leur volonté de contribuer, à travers l’information, la sensibilisation et l’éducation des populations, à la lutte contre le terrorisme et à la reconquête du territoire.

« Il faut noter qu’aujourd’hui est un jour important pour la presse nationale qui, à travers ce pacte, va réaffirmer sa ferme volonté de contribuer, par l’information, la sensibilisation, l’éducation des populations et par le relèvement des grands défis du moment, à savoir la lutte contre le terrorisme, la reconquête de notre territoire et l’affirmation de notre souveraineté », a déclaré le président du Conseil supérieur de la communication, Wendingoudi Louis Modeste Ouédraogo.

M. Ouédraogo s’exprimait mercredi à Ouagadougou, lors de la cérémonie d’adoption et de signature du pacte patriotique des médias burkinabè.

Selon lui, la presse nationale travaille déjà à la satisfaction de l’intérêt général et contribue fortement à l’effectivité du droit à l’information des populations. Mais avec ce pacte, qui est un ensemble d’engagements, elle s’engage à accroître sa contribution dans la lutte contre le terrorisme, ainsi que dans l’affirmation de son identité nationale.

À son avis, le contenu du pacte se décline en termes d’engagements, non seulement pour les médias — à savoir être professionnels, encourager les efforts des forces de sécurité, rendre compte des réalités sur le terrain, diffuser des messages positifs et lutter contre la désinformation —, mais aussi à ne pas communiquer en faveur de l’ennemi.

Il a ajouté qu’une autre articulation du pacte concerne les attentes exprimées par la presse vis-à-vis des autorités burkinabè : rendre plus accessibles les sources d’information aux journalistes, afin qu’ils puissent mieux contribuer à l’effectivité de l’information auprès des populations.

Le président du Conseil supérieur de la communication a félicité et salué les engagements des médias burkinabè.

« La RTB a toujours été aux côtés du peuple burkinabè. Mais le document que nous venons de signer est un petit rappel de notre mission et de notre devoir. Il s’agit de nous engager davantage pour faire en sorte que, véritablement, le peuple se sente accompagné vers la victoire finale », a déclaré le directeur général de la Radiodiffusion Télévision du Burkina (RTB), Atéridar Galip Some.

Selon lui, c’est aussi une manière pour le Conseil supérieur de la communication de les encourager, en tant que responsables et professionnels des médias, pour les efforts déjà consentis. « Mais beaucoup reste à faire. Nous devons travailler davantage, de sorte que, sur le terrain, que ce soit les forces de défense et de sécurité, les Volontaires pour la défense de la patrie ou le peuple burkinabè dans son ensemble, tous se sentent accompagnés. »

Agence d’information du Burkina
AO/dnk

Nahouri/Journée des coutumes et traditions : Une rencontre de sensibilisation sur le contenu de la journée

Burkina-Nahouri-Culture-tradition-Journée

Nahouri/Journée des coutumes et traditions : Une rencontre de sensibilisation sur le contenu de la journée

Pô, 14 mai 2025 (AIB)-Le gouverneur de la région du Centre-Sud, Massalado Yvette Nacoulma/Sanou, a animé, ce mercredi 13 mai 2025 à Pô, une conférence de sensibilisation sur le contenu de la journée, à l’endroit des adeptes du culte ancestrale et les forces vives de la province, en prélude à la journée nationale des coutumes et traditions.
Le Burkina Faso célèbre cette année la deuxième édition de la journée des coutumes et traditions.

En prélude à cette journée prévue le 15 mai sur toute l’étendue du territoire national, le gouverneur de la région du Centre-Sud, Massalado Yvette Nacoulma/Sanou, a animé une conférence de sensibilisation à Pô sur le contenu de la journée des coutumes et traditions initié par le gouvernement Burkinabè.

Selon le gouverneur, le gouvernement a donné l’occasion de célébrer les religions des croyances endogènes et a invité à la tolérance religieuse.
Mme Nacoulma a expliqué dans son exposé, que cette journée ne devrait pas être perçue comme une négation ou une atteinte aux autres croyances mais plutôt comme une expression plurielle de la diversité religieuse du Burkina.

«Cette journée a toujours été réclamée, voulue et souhaitée par une grande partie de la population partisane des valeurs traditionnelles», a-t-elle souligné.
Elle a ajouté que la tradition permettra de mettre en valeur prioritairement les aspects religieux mais aussi de mettre en lumière la culture et les spiritualités du Burkina.

Les participants ont salué l’institution de cette journée et se sont engagés à en faire un cadre de réflexion et de dialogue inter- religieux et de promotion de la tolérance.
Massalado Yvette Nacoulma/Sanou, s’est dit satisfaite des contributions des uns et des autres afin de faire de cette journée, un cadre de promotion de la tolérance et du vivre ensemble.

« J’invite chacun à apporter sa contribution et à profiter pleinement de cette journée afin que le Burkina retrouve sa paix d’antan», a conclu le gouverneur.

Agence d’information du Burkina
HKO/hb/bz

Aide_humanitaire : la République Populaire de Chine fait don de 1 629,9 tonnes de riz au Burkina Faso

Aide_humanitaire : la République Populaire de Chine fait don de 1 629,9 tonnes de riz au Burkina Faso

(Ouagadougou, 13 mai 2025)- Son Excellence Monsieur LU Shan, Ambassadeur de la République Populaire de Chine au Burkina Faso, a procédé à la remise officielle d’un important don humanitaire composé de 1 629,9 tonnes de riz. Ce don a été réceptionné par le ministre de l’Action humanitaire et de la Solidarité nationale, le Commandant Passowendé Pélagie KABORE, en présence du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, Monsieur Karamoko Jean Marie TRAORE.

Ce geste de solidarité témoigne de l’excellence des relations diplomatiques et de coopération entre le Burkina Faso et la République Populaire de Chine. Il matérialise une promesse faite par Son Excellence Monsieur Xi Jinping, Président de la République Populaire de Chine, lors du Dialogue des dirigeants Chine-Afrique tenu à Johannesburg en août 2023, au cours duquel il a annoncé la mise à disposition d’aides alimentaires d’urgence aux pays africains confrontés à une crise humanitaire.

D’une valeur estimée à 1,7 milliard de francs CFA, cette assistance alimentaire s’inscrit dans la vision commune de bâtir une communauté de destin sino-africaine de haut niveau. Lors de la remise, l’Ambassadeur LU Shan a réaffirmé que cette initiative s’inscrit dans la continuité d’une coopération fraternelle et solidaire entre les deux pays.

« Elle symbolise non seulement la qualité de la coopération entre la République Populaire de Chine et le Burkina Faso, mais aussi la solidité des liens d’amitié entre nos peuples », a déclaré pour sa part le Commandant Passowendé Pélagie KABORE.

Cette contribution vient renforcer la réponse humanitaire nationale, dans un contexte marqué par un défi majeur : plus d’un million de personnes déplacées internes et près de 5 millions de personnes en besoin d’assistance alimentaire.

Au nom du Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORE, et de Son Excellence Monsieur le Premier ministre, le ministre en charge de l’Action humanitaire a exprimé la reconnaissance du Burkina Faso au peuple chinois, saluant un élan de solidarité constant et fraternel.

Déjà, 351 tonnes de riz ont été réparties dans trois régions au profit des personnes les plus vulnérables. Le ministre a également rassuré que la distribution se poursuivra avec rigueur et transparence, précisant qu’un rapport de redevabilité sera établi à l’issue de l’opération.

Ce geste humanitaire n’est pas une première : la République Populaire de Chine a annoncé une nouvelle aide alimentaire de plus de 1 600 tonnes en soutien aux efforts nationaux.

En marge de la cérémonie de remise, le Commandant Passowendé Pélagie KABORE a accordé une audience à l’Ambassadeur LU Shan. Cette rencontre a permis de faire le point sur la coopération sino-burkinabè et d’envisager de nouveaux axes de partenariat au bénéfice des populations vulnérables.

DCRP/MAHSN

Agence d’ Information du Burkina

Nahouri : Une centaine de militaires formés en techniques commando

Burkina-Nahouri-Défense

Nahouri : Une centaine de militaires formés en techniques commando

Pô, 13 mai 2025 (AIB)-Le chef d’Etat major de l’armée de terre, le colonel Hamed Hermann Rouamba, a présidé ce mardi 13 mai 2025 au camp Thomas Sankara de Pô, la cérémonie officielle de fin de stage de qualification des instructeurs, moniteurs et aides moniteurs des techniques commando.

La cérémonie de formation de fin de stage a eu lieu le mardi 13 mai 2025 à Pô.
«Selon le commandant du Centre national d’entraînement commando (CNEC), le chef de bataillon Patrick Anicet Bado, la formation s’inscrit dans la vision générale de l’armée de terre de renforcer les capacités opérationnelles de son personnel afin d’améliorer la qualité des formations conduites par le centre et constituer de nouvelles unités d’action commando pour l’engagement du Centre dans les opérations de reconquête du territoire national.

Débutée le 1er avril 2025, les 121 stagiaires dont 3 officiers, 14 sous-officiers et 104 militaires de rang, ont braver toutes les étapes de la formation pour obtenir le brevet d’instructeurs, de moniteurs et d’aides moniteurs des techniques commando.

Pour le délégué de la promotion, le lieutenant Seybou Traoré, les connaissances acquises au cours de ce stage leur permettront de participer à la reconquête du territoire national.

Après avoir observer une minute de silence en mémoire des forces combattantes tombées au front, le chef d’état major de l’armée de terre a félicité les nouveaux qualifiés pour avoir accepté le sacrifice.
Aux cadres du CNEC, le chef d’Etat major de l’armée de terre, le colonel Hamed Hermann Rouamba, leur a témoignés sa reconnaissance pour leur disponibilité qui a permis de transmettre aux stagiaires les connaissances.

Il a invité les stagiaires à utiliser les connaissances acquises sur le terrain afin de renverser la situation actuelle.
« On ne plus reculer, il faut avancer, l’ennemi aussi est là, et nous avons besoin de tous le monde pour faire la différence sur le terrain, a martelé le colonel Rouamba.

Cette sortie a connu la présence des autorités régionales conduites par le gouverneur de la région du Centre-Sud, Massalado Yvette Nacoulma/Sanou.
Une forte délégation d’anciens militaires du CNEC conduite par l’adjudant-chef a la retraite Famoro Ouattara, ont également marqué leur présence pour soutenir et encourager les forces combattantes engagées pour la reconquête du territoire national.

Un défilé des troupes et une remise d’attestations ont mis fin à la cérémonie.
Agence d’information du Burkina
HKO/hb/bz

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