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Journées nationales d’engagement patriotique:Les corps constitués des Hauts-Bassins éclairés sur les symboles de l’État

Journées nationales d’engagement patriotique:Les corps constitués des Hauts-Bassins éclairés sur les symboles de l’État

Le gouvernorat de Bobo-Dioulasso, en collaboration avec la grande chancellerie des ordres burkinabè, a organisé une conférence publique sur les symboles de l’Etat au profit des corps constitués, le lundi 21 octobre 2024 à Sya. Ladite conférence s’inscrit dans le cadre de la deuxième phase des journées nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne.

Les autorités de la région des Hauts-Bassins cherchent à raviver le sentiment patriotique au sein de la population. Pour ce faire, elles ont organisé, en collaboration avec la grande chancellerie des ordres burkinabè, une conférence publique pour faire connaître les symboles de l’État aux corps constitués, le lundi 21 octobre 2024 à Bobo-Dioulasso. S’inscrivant dans le cadre des journées nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne, elle visait à renforcer la connaissance des symboles de l’Etat et à raviver le sens du devoir patriotique dans la région. Pour le gouverneur de la région des Hauts-Bassins, Mariama Konaté, cette conférence est une belle occasion pour raviver la fibre patriotique dans la région. « Pour demander à quelqu’un de s’engager de manière patriotique, il faut qu’il comprenne ce qu’est la patrie et qu’il connaisse les symboles qui la représentent », a-t-elle déclaré. Elle a, de ce fait, encouragé les participants à être des relais auprès de leurs communautés et à promouvoir activement les valeurs citoyennes et patriotiques dans leurs localités respectives. Mariama Konaté a insisté sur l’importance de prolonger l’engagement citoyen au-delà des journées nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne. « Ce que nous voulons, c’est que les comportements que nous avons encouragés et l’engagement que nous avons demandé se prolongent au-delà de cette quinzaine », a-t-elle laissé entendre. Pour elle, il est essentiel que cela continue tout au long du cheminement de la nation, pour montrer à l’ensemble des autres pays que le Burkina Faso est un et indivisible, qu’il est une nation unie et prospère.

Intégrer les valeurs de la nation

Deux communications majeures ont été présentées lors de cette conférence. La première a porté sur les symboles de l’État ainsi que sur les valeurs patriotiques et citoyennes. Selon le secrétaire général de la grande chancellerie des ordres burkinabè, Emmanuel Sorgho, cette communication  rappelle les quatre symboles nationaux qui sont l’emblème, l’hymne national, les armoiries et la devise. A l’entendre, ces symboles incarnent des valeurs telles que l’unité, la paix, l’honnêteté et le travail bien fait. « Les participants ont été invités à intégrer ces valeurs dans leur quotidien pour contribuer au développement d’une nation unie et prospère », a indiqué le secrétaire général. La seconde communication a porté sur les ordres burkinabè, un système conçu pour récompenser les travailleurs les plus méritants. Cette communication a été livrée par Emmanuel Sorgho qui a expliqué comment ces distinctions honorifiques sont attribuées aux citoyens qui se démarquent par leur engagement envers la nation. « Lorsque quelqu’un s’est engagé pour la patrie et qu’il se distingue par son mérite, la nation se doit de le reconnaître », a-t-il souligné. Pour mémoire, la deuxième phase des journées nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne s’est tenue du 2 au 15 octobre 2024 sur toute l’étendue du territoire national.

Noufou NBIE

 

Salimata DAO

(Stagiaire)

Houndé Gold Operation:Le comité des femmes va en guerre contre les cancers féminins

Houndé Gold Operation:Le comité des femmes va en guerre contre les cancers féminins

Le comité des femmes de Hondé Gold Operation (HGO) a lancé sa campagne de dépistage du cancer de sein et du col de l’utérus, le lundi 21 octobre 2024 à Houndé, dans la province du Tuy, région des Hauts-Bassins. Prévue pour quatre jours, du 21 au 24 octobre prochain, cette campagne entend toucher environ 400 femmes de la commune de Houndé.

La mine Houndé Gold Operation (HGO), filiale de Endeavour mining, à travers son comité des femmes, réaffirme son engagement pour le bien-être de la femme. Pour la 3e année consécutive à l’occasion du mois d’Octobre Rose, les femmes de la mine d’or se sont lancées dans la guerre contre le cancer de sein et du col de l’utérus en ce mois d’octobre 2024. Elles ont à cet effet organisé une campagne de sensibilisation et de dépistage de ces maladies à visage féminin du 21 au 24 octobre 2024 à Houndé. Pendant les quatre jours, l’accent sera mis sur le dépistage précoce et le suivi médical régulier des femmes, à en croire la présidente du comité des femmes de  HGO, Mounana Valérie Rolande Tiama. Ainsi, a-t-elle poursuivi, les femmes de la commune seront sensibilisées et dépistées sur les cancers féminins pour identifier les cas positifs afin de les référer aux formations sanitaires pour une prise en charge efficace. « Plus précisément, une campagne de sensibilisation sera organisée dans les villages environnants de la mine et au lycée provincial de Houndé au profit des scolaires. Nous allons terminer avec une marche sportive pour marquer notre engagement à barrer la route au cancer du sein et du col de l’utérus à Houndé », a détaillé Mme Tiama le programme de la campagne. La marche sportive, a fait savoir la présidente du comité des femmes de la mine, sera ponctuée de messages et de mobilisation sur les cancers féminins à l’endroit de tout le personnel de HGO. A la fin de la campagne, Mme Tiama et ses sœurs entendent offrir de façon gracieuse le dépistage le cancer du sein et du col de l’utérus au maximum de femmes de la commune de Houndé. Pour ce faire, la présidente du comité des femmes de HGO, a invité à une mobilisation pour la réussite de la campagne. « Nous souhaitons une mobilisation massive des femmes pour le dépistage précoce des cancers pour faciliter une prise en charge rapide. Lorsque le dépistage est précoce, le taux de mortalité dû aux cancers féminins est minimisé. Et notre objectif c’est de réduire le taux de mortalité pour cause de cancer du sein et de col de l’utérus », a soutenu Mounana Valérie Rolande Tiama. Environ 400 femmes et lycéennes, selon Mme Tiama, seront sensibilisées et dépistées à cette période de la campagne.

Environ 400 femmes à dépister

Environ 400 femmes et lycéennes, selon Mme Tiama, seront sensibilisées et dépistées à cette période de la campagne. Depuis 1985, a rappelé le directeur des ressources humaines de la mine d’or de Houndé, Bourahima Moné, représentant le directeur général de la mine à la cérémonie de lancement, le monde entier organise une campagne chaque mois d’octobre contre le cancer de sein et du col de l’utérus. Cet évènement est symbolisé par le ruban rose d’où l’appellation mois d’Octobre Rose. C’est pour sacrifier à cette traditionnelle lutte que la mine accompagne le comité des femmes, selon le représentant du DG, avec les moyens nécessaires pour cette campagne depuis trois ans. Cette année, aux dires de M. Moné, c’est avec une enveloppe de deux millions F CFA allouée pourlsa réussite de cette campagne. « Cette initiative est portée par les femmes de la mine, et la direction les accompagne avec les moyens nécessaires afin de leur permettre de toucher le maximum de femmes avec l’aide des structures sanitaires », a fait savoir Bourahima Moné. A en croire le médecin-chef du district de Houndé, Dr Issouf Ouédraogo, le cancer du sein peut guérir lorsqu’il est dépisté à temps. Et pendant cette campagne initiée par les femmes de la mine de Houndé, le personnel soignant est impliqué pour la sensibilisation, notamment l’autopalpation des seins, le dépistage. Les appareils et les consommables, a rassuré Dr Ouédraogo, ont été mis à la disposition des agents de santé par la mine pour mener à bien cette campagne.

Kamélé FAYAMA

Plan d’action pour la stabilisation et le développement des Cascades:Un taux de réalisation physique de 50,78% à mi-parcours

Plan d’action pour la stabilisation et le développement des Cascades:Un taux de réalisation physique de 50,78% à mi-parcours

Le Cadre régional de dialogue (CRD) des Cascades a tenu le mardi 6 août 2024 à Banfora, sa 2e session de l’année en cours. Cette rencontre a été consacrée à la revue régionale annuelle 2024 de la politique nationale de développement.

 

A la date du 30 juin 2024, le Plan d’action pour la stabilisation et le développement (PA-SD) de la région des Cascades, instrument d’opérationnalisation de la Politique nationale de développement (PND),  a enregistré un taux d’exécution physique de 50,78% des activités et 39, 17% pour le volet financier. C’est chiffres ont été donnés lors de la 2e session  de l’année du Cadre régional de Dialogue (CRD) des Cascades qui s’est tenue le mardi 6 aout 2024 à Banfora. L’activité a été présidée par le gouverneur des Cascades, Florent Badabouè Bazié.

Il a félicité les différents acteurs et partenaires pour les activités réalisés malgré les conditions de travail difficiles liés à l’insécurité. A ses yeux, il y a des motifs de satisfaction au regard des résultats engrangés. Il a alors appelé tous les acteurs à rester mobilisés, engagés  et maintenir le cap pour un taux de réalisation plus satisfaisant en fin d’année. Selon le Directeur régional de l’économie et de la planification des Cascades, Abdoulaye Ki, les acteurs de développement de la région ont mené des actions qui ont permis  d’avoir un taux d’exécution physique global satisfaisant.

« 50,78% sont un taux très satisfaisant parce que nous sommes à mi-parcours et l’espoir est permis qu’en fin d’année nous pussions avoir un taux meilleur » s’est réjoui Abdoulaye Ki. Selon le rapport de performance à mi-parcours,  sur une prévision totale de 140 activités à réaliser, les différents acteurs ont pu entièrement réaliser 46 activités, partiellement 46 autres, et 48 n’ont pas encore été entamées. Ce qui représente le taux de réalisation physique de 50,78%.  Sur une prévision initiale de 29,7 milliards de  FCFA, de 11,6 milliards de FCFA a été mobilisé pour les activités à réaliser  soit un taux de réalisation financière de 39, 17%.

Il est à noter que le rapport de performance fait ressortir l’état d’exécution des activités des collectivités territoriales, des services déconcentrés de l’Etat, des projets et programmes de développement, des organisations non gouvernementales (ONG) et les associations de développement au 30 juin 2024. Quant à l’état de mis en œuvre à mi-parcours du PA-SD, il est apprécié à travers 4 piliers. Il s’agit de la lutte contre le terrorisme et la restauration de l’intégrité territoriale, la réponse à la crise humanitaire, la refondation de l’Etat et l’amélioration de la gouvernance, et œuvrer à la réconciliation nationale et à la cohésion sociale.

  Jean Paul YEKPAYE

(AIB/Comoé)

Formation professionnelle à Sindou:20 femmes PDI reçoivent des kits de teinture

Formation professionnelle à Sindou:20 femmes PDI reçoivent des kits de teinture

« L’Association Grâce divine Faso danfani plus » (AGDFD plus), avec l’accompagnement du Fonds d’appui à la Formation professionnelle et à l’apprentissage (FAFPA), a offert le mercredi 7 août 2024 des kits complets de métiers à tisser et de teinture à 20 femmes déplacées internes après leur formation à Sindou. La cérémonie de remise des kits a été présidée par le Haut-Commissaire de la province de la Léraba, Mahamadi Congo.

 

C’est dans le souci de promouvoir le Faso danfani tout en permettant aux femmes et jeunes filles en situation de vulnérabilité de se prendre en charge que l’Association grâce divine Faso danfani plus (AGDFD plus) a doté 20 femmes déplacés internes dans la Léraba en kits complets de métiers à tisser et de teinture.

La remise du matériel a eu lieu en marge de la clôture d’une formation de ces femmes en tissage et en teinture.  Une formation qui a été assurée par l’association, en collaboration avec la direction provinciale en charge de l’action humanitaire de la Léraba, du 18 juillet au 7 août 2024.

La formation et la remise des kits ont été possibles grâce à l’appui financier du Fonds d’appui à la formation professionnelle et à l’apprentissage (FAFPA). Tout en saluant l’initiative, le Haut-Commissaire, Mahamadi Congo, qui a président cette cérémonie de clôture, a réitéré ses encouragements à l’endroit de l’AGDFD plus et aux bénéficiaires. La présidente de « l’AGDFD Plus », Gnissira Bado, a lancé un appel de soutien aux bonnes volontés pour ces PDI.

Le directeur provincial en charge de l’action humanitaire de la Léraba, Ousmane Ouédraogo, a souhaité  aux bénéficiaires l’usage réel des kits qu’elles viennent de recevoir. Aussi, il les a encouragé à s’adresser au Fonds d’Appui aux Activités rémunératrices des Femmes (FAARF) pour booster leurs projets. Quant au chef d’antenne régionale des Cascades du FAFPA, Guidalo Tingueri, il a exprimé la disponibilité de sa structure à accompagner la population dans la formation professionnelle. « Ces bénéficiaires seront suivies et soutenues pour la suite de la formation qu’elles ont reçue » a-t-il promis.

Massadiami KARAMA

AIB/Léraba

Campagne agricole 2024-2025 dans les Hauts-Bassins:« Nous aurons à manger au vu de ce qui est fait sur le terrain », Eric Pascal Adanabou

Campagne agricole 2024-2025 dans les Hauts-Bassins:« Nous aurons à manger au vu de ce qui est fait sur le terrain », Eric Pascal Adanabou

Le gouverneur de la région des Hauts-Bassins,  Mariama Konaté, a effectué une visite-terrain, le mercredi 14 et vendredi 16 août 2024, dans les sites irrigués et champs de Houndé, dans la provicne du Tuy, et à Séguéré, dans la commune rurale de Bama (province du Houet). Cette sortie s’inscrit dans  le  cadre  de  l’Offensive  agropastorale  et  halieutique  2023-2025 lancé le gouvernement en août 2023 pour aspirer atteindre l’autosuffisance alimentaire au Burkina Faso.

Le gouverneur de la région des Hauts-Bassins, Mariama Konaté, accompagnée d’une délégation du  Projet de résilience  et   de  compétitivité  agricole (PReCA), et de la direction régionale de  l’Agriculture, des Ressources halieutiques et animale a visité, le  mercredi 14 août 2024, les sites rizicoles de Karaba 1 et 2 dans   la  commune de Houndé, province du Tuy.

Il   s’agit de 100 hectares (ha) de  bas-fonds aménagés dans le cadre de l’Offensive agropastorale et halieutique (OAPH) sur  le financement du PReCA. Le site de Karaba 1, d’une superficie de 70 ha, a été la première étape de la visite. Sur ce site, 271 parcelles sont exploitées par 268 producteurs dont 95  femmes. La délégation s’est ensuite rendue sur le site de Karaba 2. D’une   superficie de 30 ha, Karaba 2 compte 126 parcelles pour 94 exploitants dont 30 femmes.

Selon les techniciens de l’agriculture, il est attendu une production de 360 tonnes de riz sur ces deux sites, soit 252  tonnes à  Karaba 1 et 108 tonnes à Karaba 2. Des rizières et champs du Tuy (Hondé), Mariama Konaté a mis le cap à Séguéré à une cinquantaine de kilomètres de Bobo-Dioulasso, dans la commune rurale de Bama, province du Houet. En compagnie du directeur régional de l’Agriculture, des Ressources halieutiques et animales, le gouverneur a visité la plaine rizicole de cette localité aménagée par le Programme de développement intégré de la valée de Samadéni (PDIS) dans le cadre du PReCA.

1 500 ha aménagés dans le cadre de l’Offensive agropastorale et halieutique

Le site de Séguéré, aux dires de la cheffe d’antenne du PReCA des Hauts-Bassins, Salamata Karambiri, fait partie des 1 500 hectares (ha) du PDIS aménagés dans le cadre du développement de la vallée de Samendeni. « Certes, les travaux d’aménagement de Séguéré ne sont pas achevés, mais nous avons pu attribuer les parcelles et faire la mise en valeur. Les semis ont été faits à temps, ce qui donne l’état végétatif que nous avons aujourd’hui », a fait savoir Salamata Karambiri.

Au stade de tallage/montaison, le riz, étendu à perte de vue, sur ce périmètre de 180 ha, dont 114 mis en valeur, donne de la satisfaction aux visiteurs du jour. « Nous sommes satisfaits de ce que nous venons de voir sur ce site (ndlr Séguéré). C’est l’occasion pour moi de dire merci au PReCA, et surtout aux producteurs qui se sont mis à la tâche pour répondre à l’appel du président du Faso.

Celui de produire sur place le maximum de riz que nous consommons », s’est réjoui le gouverneur des Hauts-Bassins. Dans le cadre de l’Offensive agropastorale et halieutique, un certain nombre d’aménagements dont celui de Séguéré ont été réalisés dans la région des Hauts-Bassins, selon le directeur régional en charge de l’Agriculture, Eric Pascal Adanabou. Et à la date du 16 août 2024, c’est un directeur régional satisfait du niveau de réalisations des travaux.

Malgré les caprices pluviométriques, M. Adanabou reste optimiste quant à l’issue de cette campagne agricole 2024-2025. « Ne vous inquiétez pas, nous aurons à manger au vu de ce qui est fait sur le terrain avec les sites aménagés dans le cadre de l’Offensive agropastorale et halieutique. C’est vrai que nous avons connu un démarrage un peu difficile à l’instar des autres régions, avec une pluviométrie en deçà  des attentes, mais dès les premières pluies en mai-juin, nous avons enclenché le processus. Malgré les poches de sécheresse constatée çà et là, la campagne se déroule bien dans l’ensemble », a rassuré le DR.

Kamélé FAYAMA

Babou Eric BAZIE

(AIB/Tuy)

Job vacances: Ces scolaires qui se « cherchent » à Yéguéresso

Job vacances: Ces scolaires qui se « cherchent » à Yéguéresso

Le péage à la sortie Est de Bobo-Dioulasso sur la route nationale N°1 menant à Ouagadougou dans le village de Yéguéresso,  est  un lieu d’affluence des vendeuses ambulantes. En cette période de vacance, ces vendeuses sont pour la plupart des élèves à la recherche d’espèces sonnantes et trébuchantes pour préparer leur rentrée scolaire prochaine. Zoom sur ces scolaires qui se « cherchent ».

 

Les vacances scolaires sont un moment de repos pour les élèves. Elles leur offrent l’opportunité de se détendre, de passer du temps en famille ou entre amis, ou de voyager en attendant la prochaine rentrée. Ce n’est pas le cas pour ces jeunes scolaires de Yéguéresso, village de Bobo-Dioulasso situé à la sortie Est de la ville au niveau du péage sur la route de Ouagadougou (Route nationale N°1).

Ces élèves occupent leurs vacances par des activités créatrices de revenu aux encablures du péage. Chauffeurs, passagers, ou motocyclistes, personne n’échappe aux interpellations de ces « actrices économiques ». Elles vendent entre autres, des arachides, des mangues séchées, de l’anacarde transformé, des souchets, des feuilles d’aubergine. Ce samedi 20 juillet, aux environs de 10 heures, le spectacle est le même que d’habitudes. A quelques mètres du péage, des filles sont assises à même le sol avec leurs marchandises, pendant que d’autres sont dans les courses poursuites des véhicules avec leurs marchandises en main ou sur la tête. Ça se bouscule devant les véhicules, dans l’espoir de convaincre les passagers à acheter son produit.

Sangaré Fatouma Zaraou, élève en classe de 2nd à Yéguéresso, fait partie de ces commerçantes du jour. Originaire de Yéguérésso, cette élève dit occuper son temps pendant les vacances depuis plusieurs années. « Je vends ici pour chercher l’argent de mes fournitures afin d’aider mes parents à la rentrée prochaine », confie-t-elle. En plus de payer ses fournitures, elle dit subvenir à certaines de ses petites dépenses sans l’intervention de ses parents. Dans la journée, toujours selon Fatoumata, ses ventes journalières varient entre 5000 et 10 000 F CFA.

Sanou Inès, plus jeune, élève en classe de CE2 à Yéguéresso, vend aussi des arachides, des souchets et des feuilles sur le même site. « Je prends les marchandises avec ma tante pour vendre » déclare-t-elle. Pour la majorité des marchandises, poursuit la petite fille, sa tante se ravitaille depuis le centre-ville de Bobo-Dioulasso.  Pour elle, faire ce petit commerce est très important, car avec ce qu’elle gagne elle arrive à aider ses parents dans les dépenses en rapport avec ses études. A l’instar de ces deux élèves, toutes les autres interrogées sur le site disent vendre dans le but de payer leur fourniture pour la rentrée prochaine qui s’annonce dans quelques mois.

Des difficultés

Sur le site, les enfants sont exposés et sont souvent victimes d’accident, nous fait comprendre Traoré Abissa une élève en classe de 6e qui vend des arachides et des mangues séchées. Une de ses sœurs a même déjà été victime d’accident sur les lieux. Soma Rachidatou, élève en classe de CM2 et vendeuse de mangue séchée et de souchet, souligne les disputent et mésententes entre les vendeuses dans la compétition pour la clientèle.

« On peut par exemple m’appeler et une autre cour pour aller vendre, cela entraine des disputes qui peuvent aller jusqu’à se porter des coups de main » regrette la môme.  Néanmoins elle laisse entendre que le courant passe bien entre la plupart d’entre elles. Malgré les difficultés que rencontrent Rachidatou et ses camarades, elles disent aimer ce travail de vacances et sont prêtes à rebeloter chaque vacance.

Yéri Augustine LADEDJI

(Stagiaire)

Fédération burkinabè de volleyball:Le candidat Jean Augustin Somda promet révolutionner la discipline

Fédération burkinabè de volleyball:Le candidat Jean Augustin Somda promet révolutionner la discipline

Les élections à la présidence de la Fédération burkinabè de volleyball sont prévues le 2 novembre prochain. En prélude à cette date, la liste qui porte le candidat Dr Jean Augustin Somda a tenu une conférence de presse le mardi 29 octobre 2024 à Bobo-Dioulasso pour présenter son programme.

 Dr Jean Augustin Somda veut révolutionner le volley-ball burkinabè. Pour ce faire il est en lice pour les élections à la présidence de la Fédération burkinabè de Volley-ball qui se tiendront le samedi 2 novembre prochain. En prélude à ces élections, le candidat de la liste « Hakili Koura » ou nouvelle vision en langue Dioula qui porte sa candidature a animé une conférence de presse dans la matinée du mardi 29 octobre 2024 à Bobo-Dioulasso.

Une rencontre avec la presse qui a permis au candidat de présenter son programme qui, à ses dires, se veut ambitieux pour ce sport collectif au pays des Hommes intègres.  « C’est un projet mûr que mon équipe offre aux volley-ball burkinabè », a-t-il affirmé. Plusieurs objectifs sont visés par Dr Somda et son équipe, une fois à la tête de la fédération. Ce sont, entre autres, le renforcement de la pratique du volley-ball sur le territoire national, la modernisation de la gouvernance de ce sport, la dynamisation de la formation à la base et l’amélioration de la visibilité de l’évènementiel au volley-ball.

Pour y arriver, à écouter le candidat, son équipe compte implémenter un programme basé sur cinq axes majeurs. Le premier axe sera consacré à la modernisation de la gouvernance. Cette modernisation consistera entre autres, à l’amélioration de la gestion administrative et juridique, à la restructuration du bureau exécutif et ses démembrements et à la révision du système de financement des activités de la fédération.

Le 2e axe s’intéressera au développement de la relève, à travers un plan de formation du joueur burkinabè de volley-ball et de Beach volley-ball et la valorisation et l’exploitation du potentiel existant. Le 3e axe s’occupera du développement de l’élite en améliorant l’offre de compétitions, à travers entre autres, l’offre des débouchés professionnels aux joueurs, et le renforcement des infrastructures sportives. Le 4e axe est réservé au développement du sport pour tous, en favorisant la pratique d’un volley-ball de masse. Le 5e axe se chargera du suivi et de l’évaluation.

Dr Somda et son équipe pensent avoir le background nécessaire pour diriger la faitière du volley-ball au Burkina Faso. Pour eux, ce sont les idées qui font les moyens et des idées. Quant à la question mobilisation des finances, Dr Somda  a rassuré qu’il est l’homme de la situation, avec son parcours personnel qui, à l’en croire, est un condensé de solides expériences dans le domaine du volley-ball.

Il a joué plus de dix ans en équipe nationale où il a même été capitaine, il a passé ses diplômes d’entraineur dont le dernier remonte en 2017, il a été champion avec l’Etoile filante de Ouagadougou (EFO) en 2017 comme entraineur et a été président de la ligue du centre de volley-ball en 2020. Aussi a-t-il ajouté, il est entouré d’une équipe dotée d’expériences et de capacité dans le domaine du volley-ball.

Alpha Sékou BARRY

Journées nationales d’engagements patriotiques:La RTB-Sud-Ouest fait peau neuve

Journées nationales d’engagements patriotiques:La RTB-Sud-Ouest fait peau neuve

Dans le cadre des Journées nationales d’engagements patriotiques et de participation citoyenne, la direction régionale de la Radio-Télévision du Burkina (RTB)/Sud-Ouest a organisé, le samedi 26 octobre 2024, une opération de nettoyage de son environnement de travail.

Munis de machettes, râteaux, dabas et pioches, les journalistes, animateurs, techniciens ainsi que le personnel administratif et des auditeurs et téléspectateurs de la RTB Sud-Ouest, conduits par leur premier responsable, Hamidou Kibsi Nana, ont pris d’assaut la cour de leur siège pour une opération de nettoyage et de débroussaillage. Dénommée « RTB propre », cette opération, selon M. Nana, s’inscrit dans le cadre des Journées nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne, initiées pour encourager l’action citoyenne au sein des services publics.

« Nous avons souhaité, à travers cette action, donner l’exemple en prenant soin de notre cadre de travail », a-t-il expliqué. Des associations locales, des déplacés internes, des membres de la coordination provinciale de la veille citoyenne, des chasseurs dozos, et des citoyens sont venus individuellement prêter main-forte. « En tant que déplacées internes, nous avons choisi de participer activement au nettoyage de la cour de la RTB. Nous sommes tous Burkinabè, et c’est dans la solidarité et l’unité que nous pouvons faire avancer les choses. C’est pourquoi nous avons décidé de nous mobiliser aujourd’hui », a laissé entendre une participante à « RTB propore », Belem Zenabo. La délégation spéciale de la commune de Gaoua a soutenu l’opération en fournissant des tricycles pour faciliter le transport des déchets collectés.

« Ce fut une bénédiction de voir une mobilisation aussi massive autour de cette activité. Le soutien de la mairie, avec des tricycles pour le retrait des ordures, a été précieux », a ajouté le directeur régional de la RTB Gaoua, Hamidou Kibsi, Nana. Ce dernier a exprimé sa gratitude aux autorités régionales et les dirigeants de la RTB, dont l’accompagnement a contribué à la réussite de cette opération. « Grâce à leur soutien, nous avons pu créer un cadre de travail plus agréable et sain pour l’ensemble du personnel », a-t-il souligné. Avant de clore cette journée, le directeur a adressé des remerciements à l’ensemble des participants et à la communauté locale pour leur engagement.

Boudayinga J-M THIENON

Tribunal de grande instance de Gaoua:Abou-Bakary Hié, nouveau procureur  du Faso

Tribunal de grande instance de Gaoua:Abou-Bakary Hié, nouveau procureur  du Faso

 

L’installation de Abou-Bakary Hié dans ses fonctions de Procureur du Faso près du Tribunal de grande instance (TGI) de Gaoua a eu lieu, le mercredi 23 octobre 2024. La cérémonie solennelle, présidée par le président dudit tribunal, Hassane Banon, a réuni plusieurs autorités judiciaires et locales.                                    

Abou-Bakary Hié, ancien substitut général du procureur près de la cour d’appel de Bobo-Dioulasso, est désormais le procureur du  Faso près du Tribunal de grande instance de Gaoua cumulant les fonctions  de commissaire général du gouvernement près du tribunal administratif de la localité. Il a été installé le mercredi 23 octobre 2024 à Gaoua au cours d’une cérémonie solennelle présidé par le président dudit tribunal, Hassane Banon. Il succède à Cheikh Alpha Aboubacar Compaoré, qui a occupé cette fonction pendant cinq ans.

Le président du tribunal, Hassane Banon, a salué la nomination de Abou-Bakary Hié qu’il a jugé cruciale pour la bonne administration de la justice dans la région du Sud-Ouest.  Hassane Banon a  rassuré le nouveau procureur de sa collaboration ainsi que de celle de son équipe pour œuvrer dans l’intérêt des usagers du service public de la justice. Prenant la parole après son installation, le nouveau procureur du Faso, Hié Abou Bakary, a  rendu hommage aux Forces de défense et de sécurité (FDS), aux Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP), et à toutes les personnes œuvrant pour le retour de la paix au Burkina Faso.

Il a également rappelé l’importance de la collaboration entre les forces de sécurité et la justice, soulignant que le succès de la justice dépend en grande partie d’une police judiciaire « loyale et efficace ». Il a ainsi encouragé tous les Officiers de police judiciaire (OPJ), qu’ils soient policiers, gendarmes, douaniers ou agents des eaux et forêts, à exercer leurs fonctions avec probité, loyauté et résilience. Abou-Bakary Hié a lancé un appel aux autorités régionales, provinciales, religeuses et coutumières, pour qu’elles accompagnent la justice dans sa mission.

« Les fruits d’une justice bien rendue et acceptée bénéficient à l’ensemble de la nation », a-t-il affirmé.  À la population du ressort du TGI de Gaoua, le nouveau procureur a adressé un message de confiance, rappelant que la justice est rendue au nom du peuple. « Faites confiance à la justice. Elle est rendue en votre nom et agit exclusivement dans l’intérêt du peuple », a-t-il conclu, tout en s’engageant à écouter et répondre aux attentes des citoyens, dans le respect des lois et des orientations de la politique pénale.

Boudayinga J-M THIENON

Système d’information des accidents de la circulation routière:L’ONASER forme des policiers et gendarmes

Système d’information des accidents de la circulation routière:L’ONASER forme des policiers et gendarmes

L’Office national de la sécurité routière (ONASER) a organisé, les 28 et 29 octobre 2024 à Bobo-Dioulasso, une formation sur le système d’information des accidents de la circulation routière à l’intention des sous-unités de la police et de la gendarmerie chargées des constats.

La collecte des statistiques sur les accidents de la circulation au Burkina Faso sera optimisée. En effet, les sous-unités de la police et de la gendarmerie, responsables de la constatation des accidents de la route, ont bénéficié du 28 au 29 octobre 2024 d’une formation dédiée au système d’information sur les accidents dénommée « bulletin d’analyse des accidents de la circulation (BAAC) ». Organisée par l’ONASER, cette initiative a pour objectif de doter le pays d’une base de données fiables sur les accidents de la circulation routière.

Il s’agit de fournir aux agents les connaissances et outils nécessaires pour s’approprier le formulaire BAAC, de le remplir correctement et de contribuer ainsi à l’opérationnalisation de cette base de données. Selon le directeur des systèmes d’information de l’ONASER, Aboubacar Fofana, plusieurs présentations ont été exposées au cours de ces 48 heures de formation. « D’abord, le cadre institutionnel et réglementaire de la sécurité routière au Burkina Faso a été abordé pour harmoniser les concepts. Ensuite, il y a eu une présentation de l’ONASER, suivie d’un exposé sur l’importance d’une base de données nationale des accidents », a-t-il indiqué.

D’après lui, la formation a inclu également des explications sur le remplissage de la fiche BAAC et sur l’identification des coordonnées géographiques des lieux d’accidents, afin de détecter les zones à forte concentration d’accidents. « La fiche BAAC contient de nombreuses informations telles que la date, l’heure de l’accident, les détails sur les victimes, les circonstances, le sexe et l’âge des victimes, les véhicules impliqués et les dégâts matériels », a ajouté le directeur des systèmes d’information de l’ONASER. Pour lui, cette granularité fine est essentielle pour élaborer des stratégies efficaces de lutte contre l’insécurité routière au Burkina Faso.

Noufou NEBIE

Salimata DIARRA

(Stagiaire)

Soutien à la Transition: Les Forces vives de Houndé  apportent leur contribution à l’effort de paix

Soutien à la Transition:Les Forces vives de Houndé  apportent leur contribution à l’effort de paix

Les Forces vives de  la  commune  de  Houndé dans  la  province  du  Tuy, à l’appel du cercle   de prévention et  de   médiation des conflits  de Houndé, ont   fait,  le samedi 2 novembre  2024  à   Houndé  un  don  de   six  millions  FCFA  au  Fonds de  soutien patriotique (FSP), plus  trois  motos   et   un  million    FCFA  de  carburant  aux forces   combattantes.

Le don est  composé  de  six millions F CFA pour le Fonds de soutien patriotique (FSP),  trois motocyclettes,  et  un  million    F CFA  de  frais  de  carburant pour les  forces   combattantes. La remise  a  été  faite le samedi  2  novembre  2024   à  Houndé  lors  d’une  marche-meeting  de  soutien à  la  Transition. Le haut-commissaire, après avoir reçu le don, a   remercié  les   forces  vives  pour  ce   geste  qui  servira   dans   la  lutte  contre  le   terrorisme.

« Nous apprécions  ce  geste à sa juste valeur  et   demandons à toute la population de continuer les différentes contributions, car nous avons besoin  du   soutien   de    Toute et  de  tous  pour remporter  la  victoire finale », a -t-il   déclaré. Il  a  salué le  cercle   de prévention et  de   médiation des conflits  de Houndé  pour cette   initiative  et   remercié  toutes  les  structures qui se sont  organisées   pour  prendre  part   à   la  marche -meeting. Selon  le  coordonnateur  du cercle de prévention et de médiation des conflits de Houndé,  Kalifa   Bognana,  ce   don   a   été  initié  pour  soutenir   la  vision  du  président  du Faso, le capitaine  Ibrahim  Traoré.  « Nous  voulons que la population de Houndé soit unie pour soutenir le président du Faso, le capitaine Ibrahim  Traoré », a-t-il  laissé entendre.

A  l’en croire,   ce   don   est   le  résultat  des   efforts conjugués   des  15   villages   et  cinq  secteurs  de  la  commune  de  Houndé. Pour  le  secrétaire  général  de  la  veille  citoyenne  de  la commune de Houndé, Amadou  Waigalo, ce  sont  les    acquis   de    la  transition   qui  ont  motivé les   populations   à  sortir  une   fois   de  plus   pour   affirmer  leur  soutien au  Capitaine  Ibrahim  Traoré.

Le  message  à   travers  cette  marche-meeting,  a  indiqué  le  SG   de la  veille  citoyenne  de  Houndé,  c’est   d’appeler  la   population  à   la  résilience  et la cohésion pour accompagner   les   actions  du   Capitaine Ibrahim  Traoré. Le chargé de mission à la présidence pour  le compte de la région des Hauts-Bassins, Omar  Traoré,  a  pour sa part, félicité les  forces  vives   de  la  commune de Houndé pour leur  résilience   et  leur contribution  à  l’effort  de  paix.

Par  ailleurs, il  les   a   remerciés  pour  .cette  marche-meeting  de  soutien  aux  autorités  de  la  transition   suivie de la   remise   de   don. Partis  de  la  gare  routière  de   Houndé,   plutôt   dans   la   matinée,   des  hommes et femmes, issus  de   différentes couches socio-professionnelles ont   sillonné quelques artères de   la  ville  brandissant des drapeaux  burkinabè, malien,  nigérien   et   russe  pour  exprimer  leur  soutien       aux autorités  de  la  transition.

Babou Eric BAZIE

(AIB/Tuy)

Ministère des Infrastructures:Les directeurs régionaux se forment sur l’exécution des marchés publics

Ministère des Infrastructures:Les directeurs régionaux se forment sur l’exécution des marchés publics

Le ministère des Infrastructures et du Désenclavement a organisé, les 21 et 26 octobre 2024 à Bobo-Dioulasso, une session de formation sur la gestion des marchés publics des  travaux d’entretien courant du réseau routier classé et des pistes rurales au profit de ses directeurs régionaux. La formation vise à leur permettre de mieux maitriser les procédures d’exécution et de règlement de ces  marchés qui leur sont désormais dévolus dans leurs régions respectives.

Les passations des marchés pour l’entretien courant du réseau routier et des pistes rurales sont désormais confiées aux directions  régionales du ministère des Infrastructures et du Désenclavement dans les régions. Après une première formation sur le processus de passation des marchés, les directeurs régionaux sont réunis à Bobo-Dioulasso du 21 au 26  octobre 2024 pour une autre formation, cette fois, sur les procédures d’exécution et de règlement de ces  marchés.

Ils ont appris pendant les cinq jours les conditions de résiliation et de clôture des marchés, les aspects financiers de la gestion des contrats ou les conditions de règlement des marchés. Les participants à cette session de formation ont également partagé leurs expériences dans le processus de passation de marchés d’entretien courant de l’année 2024. Outre les formations, ils ont visité quelques chantiers en cours dans les régions des Cascades et des Hauts-Bassins. Pour le directeur régional des infrastructures du Centre-Sud (Manga), Yassia Ouédraogo, le département des infrastructures a entrepris un certain nombre de réformes.

Parmi ces réajustements, figurent la  passation et  l’exécution des marchés des travaux d’entretien courant, et la délégation de la maîtrise d’ouvrage de ces marchés qui échoient désormais aux directeurs régionaux. « Nous nous sommes retrouvés pour partager nos expériences sur la passation des marchés et les difficultés que chaque directeur a rencontrées, afin d’aborder  les prochaines étapes avec sérénité », a souligné Yassia Oudraogo. La formation, selon lui, vise aussi à harmoniser les pratiques sur le terrain. « Les textes sont là, mais les pratiques peuvent être différentes d’une région à l’autre. Au cours de la rencontre, nous allons harmoniser nos pratiques afin d’arrêter un processus pour que l’objectif général soit commun. Nous voulons que ce qui se  fait dans la région du Centre-sud soit la même chose qui se pratique dans la Boucle du Mouhoun ou au Sahel », a-t-il laissé entendre.

Plus de 120 marchés par an

Pour le directeur des affaires juridiques et du contentieux du ministère des Infrastructures et du Désenclavement, Michel Kafando, cette concertation s’avère importante parce que la responsabilité des directeurs régionaux, a-t-il dit, devient très grande par rapport aux marchés publics. Il était donc important selon lui, que tous les directeurs régionaux se retrouvent pour s’accorder  pour qu’il n’y ait pas trop de difficultés. Pour lui, c’est  la lourdeur  du fait de l’importance des marchés à passer à la direction des marchés publics qui a conduit à cette réforme.

Cette direction traite en moyenne 120 à 130 marchés d’entretien courant par an. « Cela posait énormément de problème avec l’importance des dossiers à dépouiller,  à analyser et à publier. Cela avait occasionné des retards si bien qu’à un moment donné, il y’a eu un chevauchement. C’est-à-dire que pour l’année budgétaire 2023, c’est vers la fin de l’année qu’on a les marchés et on exécute en année N+1. , Avec la déconcentration, la gestion devient plus ou moins fiable et fluide. Chaque direction régionale  se focalise maintenant sur sa partie et cela  est plus facile à maîtriser », a précisé M. Kafando.

Adaman DRABO

Interdiction d’importer des fils de tissage et des pagnes tissés:Les travailleurs de la FILSAH disent merci au gouvernement

Interdiction d’importer des fils de tissage et des pagnes tissés:Les travailleurs de la FILSAH disent merci au gouvernement

Les travailleurs de la société Filature du Sahel (FILSAH) ont organisé une marche de remerciement à l’endroit du gouvernement burkinabè, le jeudi 24 octobre 2024 à Bobo-Dioulasso. Cette marche est une reconnaissance vis-à-vis de la récente mesure gouvernementale interdisant l’importation du fil à tisser et du pagne.

Le gouvernement burkinabè a pris une mesure le 24 septembre dernier, pour interdire l’importation des fils de tissage et des pagnes tissés. Cette mesure visant à renforcer la chaîne de valeurs du secteur coton-textile-habillement du pays, et à promouvoir le développement endogène, a été bien accueillie par les acteurs de la filature à Bobo-Dioulasso.

Pour montrer leur satisfaction, les travailleurs de la Filature du Sahel (FILSAH), accompagnés des femmes de l’Union des tisseuses des Hauts-Bassins, ont organisé une marche de remerciement au gouvernement, le jeudi 24 octobre 2024 dans la cité de Sya. De la place Tiéfo Amoro, les marcheurs ont rallié le gouvernorat de Bobo-Dioulasso où ils ont remis leur mot de remerciement. Le Directeur général adjoint (DGA), Salif Konaté, qui a lu le message des manifestants, a traduit toute la gratitude de la FILSAH pour toutes les actions qui ont été entreprises par les autorités nationales afin de redonner un souffle nouveau à la société.

FILSAH, a-t-il rappelé, a œuvré récemment à accroître sa capacité de production de fil écru passant de 5 000 à 10 000 tonnes l’an par l’acquisition d’équipements « ultra-modernes à haut rendement », et en renforçant ses effectifs à 560 travailleurs. Une mesure, à l’en croire, prise afin d’assurer la disponibilité du fil sur le marché national. Ceci, pour répondre par ricochet et de façon efficiente à l’appel du gouvernement à la promotion de la production, la transformation et de la consommation locales.

Sauvegarder des emplois

Salif Konaté a souligné que malheureusement juste après l’annonce des décisions du gouvernement de promouvoir le port du Faso Danfani et son institution comme tenue scolaire, le marché national a été inondé par des fils de tissage et des pagnes tissés importés. « Cette situation a entrainé une baisse considérable de nos ventes, des pertes d’emplois et a fragilisé l’économie locale », a affirmé M. Konaté. La récente décision, du gouvernement, à l’entendre, vient à point nommé.

« Cette décision permettra à notre société de sauvegarder les 445 emplois existants qui étaient menacés, et d’espérer rappeler progressivement les 115 travailleurs contractuels dont les contrats arrivés à terme n’avaient pas été renouvelés », s’est félicité le DGA de FILSAH. Les marcheurs ont été reçus par le conseiller technique du gouverneur des Hauts-Bassins chargé des questions de jeunesse et d’emploi, Boubié Ido. Il a remercié la FILSAH et ses travailleurs  pour leur gratitude à l’endroit du gouvernement.

«  C’est une reconnaissance qui se fait mériter parce que cette décision a été prise pour que notre économie se porte mieux », a-t-il déclaré. La mesure gouvernementale, aux yeux de Boubié Ido, sonne comme un défi et une invite aux acteurs de la filature à plus de travail même si elle leurs accorde quelques avantages. « Il faut qu’ils puissent approvisionner le marché national en quantité et en qualité », a lancé le conseiller technique du gouverneur. En marge de la remise de leur déclaration, les travailleurs de la FILSAH ont remis un chèque de 3 764 530 F CFA pour le Fonds de Soutien patriotique, un lot de pagnes tissés, et d’autres produits de la FILSAH.

Alpha Sékou BARRY

Salimata DAO

(Stagiaire)

Continuité éducative des adolescentes vulnérables: Des kits scolaires aux élèves déplacées internes des Hauts-Bassins

Continuité éducative des adolescentes vulnérables: Des kits scolaires aux élèves déplacées internes des Hauts-Bassins

L’Association pour la protection des droits de la jeune fille et de l’enfant, à travers son projet « continuité éducative des adolescentes vulnérables et affectées par la crise », a bouclé la remise des kits scolaires aux Elèves déplacées internes (EDI) et des jeunes filles vulnérables de la région des hauts-Bassins, le lundi 21 octobre 2024 au Lycée Ouézzin Coulibaly de Bobo-Dioulasso.

Des Elèves déplacées internes (EDI) et des jeunes filles vulnérables de la région des Hauts-Bassins sont rassurés de poursuivre leur cursus scolaire cette année scolaire 2024-2025. En effet, leur scolarité et leurs fournitures scolaires sont prises en charge par le projet « continuité éducative des adolescentes vulnérables et affectées par la crise ».

Ce projet, d’une durée de neuf mois, est mis en œuvre par l’Association pour la protection des droits de la jeune fille et de l’enfant. Au cours d’une tournée dans les établissements ciblés de la région, ce sont 90 EDI du post-primaire (de la 6e en 3e), et 200 jeunes filles vulnérables qui ont bénéficié de cette aide, selon la présidente de l’association, Anastasie Sawadogo, par ailleurs coordonnatrice du projet. Cette tournée s’est achevée, le lundi 21 octobre 2024 au lycée Ouezzin Coulibaly (LOC) de Bobo-Dioulasso.

Pour Anastasie Sawadogo, le don vise à améliorer l’accès, le maintien, et l’achèvement du cycle primaire et secondaire des jeunes filles vulnérables et affectées par la crise sécuritaire dans la région des Hauts- Bassins. A terme, fait-elle savoir, le projet va toucher 355 jeunes filles vulnérables dans la région des Hauts-Bassins afin de promouvoir  leur éducation et leur autonomisation.

Le don, selon le représentant du LOC, Alaydi Zango, va améliorer les résultats scolaires des bénéficiaires. Il a souhaité que d’autres structures emboitent le pas à  l’association pour venir en aide à ces élèves qui sont dans le besoin. En attendant d’autres bonnes volontés, Assita Coulibaly bénéficiaire, a remercié l’association et son projet pour le don qui vient soulager leurs parents.

« Continuité éducative des adolescentes vulnérables et affectée par la crise » entend aussi former les 65 autres filles vulnérables aux métiers tels que l’agriculture hors sol, l’énergie solaire, la plomberie sanitaire, la pâtisserie ou l’infographie pour combler le gap des bénéficiaires.

Adaman DRABO

Tournoi Maracana des Vétérans: Chelsea FC remporte la première édition

Tournoi Maracana des Vétérans:Chelsea FC remporte la première édition

La première édition du Tournoi Maracana des Vétérans, réservée aux anciens footballeurs âgés de 35 ans et plus, a connu son apothéose le samedi 19 octobre 2024 sur le terrain de la Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB) de Gaoua. En finale, Chelsea FC s’est imposée face à l’équipe des Doyens par le score de 1-0.

Le Tournoi Maracana des Vétérans, réservé aux anciens footballeurs de 35 ans et plus, a livré son verdict le samedi 19 octobre 2024 à Gaoua. Huit équipes au départ du tournoi, ce sont les équipes Chelsea FC et l’équipe des Doyens qui ont obtenu leur ticket pour la finale jouée le samedi 19 octobre 2024 en deux fois vingt minutes.

Les deux équipes ont offert un spectacle de qualité, avec des actions offensives qui n’ont cependant pas trouvé le fond des filets jusqu’à 15e minute où d’un coup de tête, l’attaquant de Chelsea FC, Siaka Barro, donne l’avantage aux siens.

Le score est resté inchangé jusqu’à la fin du match malgré les assauts des Doyens à la seconde partie. Chelsea FC par ce score étriqué remporte ainsi la première édition du tournoi des vétérans au détriment des Doyens. En plus du trophée, le vainqueur a reçu une enveloppe financière. Les Doyens se sont consolés avec une enveloppe financière. Le promoteur du tournoi, Boubacar Tarnagda, s’est réjoui du succès de cette première édition. « L’idée est née de la volonté de créer un cadre d’expression pour les anciens footballeurs, acteurs clés de la vie des clubs par le passé. Ils doivent continuer à participer à l’animation de la vie sportive. Les matchs se sont déroulés dans la bonne humeur et c’était notre objectif principal », a-t-il laissé entendre.

Pour sa part, l’invité d’honneur, l’ancien footballeur et ancien entraîneur du Bafuji FC de Gaoua, Dieudonné Da, a salué l’initiative. A ses dires, c’est une excellente chose que les anciens footballeurs se retrouvent pour partager des moments conviviaux et se remémorer des souvenirs autour de leur passion commune : le football. C’est pourquoi, il a encouragé cette dynamique qui favorise non seulement la santé physique et mentale, mais aussi la cohésion entre les acteurs du sport.

Mahamadi Ouédraogo, représentant le partenaire de l’événement, s’est dit satisfait d’avoir associé l’image de son entreprise à ce tournoi. « Nous avons assisté à une belle finale. Ces anciens joueurs contribuent au rayonnement du football et du sport en général. Nous continuerons de les soutenir dans la mesure de nos possibilités », a-t-il souligné.

Boudayinga J-M THIENON

64e anniversaire des forces armées nationales:16 soldats de la Boucle du Mouhoun reçoivent la médaille militaire

64e anniversaire des forces armées nationales:16 soldats de la Boucle du Mouhoun reçoivent la médaille militaire

Le gouverneur de la Boucle du Mouhoun, Babo Pierre Bassinga, a présidé, le vendredi 1er novembre 2024 à Dédougou, la cérémonie de commémoration du 64e anniversaire des Forces armées nationales (FAN). A l’occasion, 16 soldats de la région ont été distingués. 

Les forces armées de la Boucle Mouhoun réaffirment leur engagement à se battre pour la libération totale de la région. Elles l’ont fait savoir le vendredi 1er novembre 2024 à Dédougou lors de la commémoration des 64 ans d’existence de l’armée. La célébration a été marquée par une prise d’armes et des décorations. Ainsi, 16 soldats ont reçu la médaille militaire, une reconnaissance de la nation pour leur abnégation et leur sens du sacrifice.

Le chef de bataillon, Sosthène Coulibaly, chargé de l’expédition des affaires courantes de la 5e région militaire, dans la lecture du message du ministre en charge de Défense, a rendu un vibrant hommage à tous ceux qui ont servi avec dignité cette armée.  Il a rappelé que les autorités réaffirment leur satisfaction à l’ensemble des Forces de défense et de sécurité (FDS) ainsi que les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP)  pour leurs efforts qui ont permis à ce jour de libérer 70% du territoire national. Pour lui, l’année 2024 a connu des victoires grâce à l’engagement de tous et à la vision du Chef  de l’Etat qui a permis de renforcer les équipements et les effectifs de l’armée, mais aussi grâce à la mobilisation des populations.

Et d’ajouter que pour l’année 2025, les efforts vont se poursuivre, car il faut réduire les capacités de nuisance des terroristes et récupérer le territoire national  pour le retour des déplacés dans leurs localités. Le gouverneur de la région, Babo Pierre Bassinga a traduit sa reconnaissance aux forces combattantes qui, à travers leur engagement, ont permis de libérer beaucoup de localités de la région.

Toute chose ayant permis le retour des personnes déplacées internes dans leurs villages. « Le personnel administratif, les agents de santé et les enseignants ont pu rejoindre leurs postes de travail. Beaucoup d’écoles ont rouvert les portes », a-t-il illustré. L’adjudant Eric Nion, en recevant sa médaille, a exprimé sa joie d’avoir fait un travail suivi par sa hiérarchie. Il invite ses frères à pousser plus loin et à mieux faire chaque jour pour mériter la reconnaissance de la nation.

Adama SEDGO

Groupement Commando Parachutiste de Bobo:La fête de Saint Michel célébrée à travers des activités sociales et sportives

Groupement Commando Parachutiste de Bobo:La fête de Saint Michel célébrée à travers des activités sociales et sportives

Le Groupement Commando Parachutiste (GCP), basé au camp Ouézzin Coulibaly de Bobo-Dioulasso a célébré en différé la fête de Saint Michel, Saint patron des parachutistes du monde entier,  à travers plusieurs activités sociales et sportives, le mardi 29 octobre 2024.

Depuis 1949, le 29 septembre est dédié à Saint Michel, Saint patron et protecteur des parachutistes. C’est dans ce cadre que le Centre d’instruction des troupes aéroportées (CITAP), a organisé plusieurs activités afin de rendre hommage aux valeurs de bravoure et de sacrifice incarnées par Saint Michel. Les célébrations, reportées en octobre pour l’édition 2024, ont rassemblé soldats et civils autour de valeurs partagées. Selon le commandant du Groupement Commando Parachutiste (GCP) Hervé Sia, l’événement vise à rassembler les FDS du camp Ouezzin Coulibaly autour d’un même but, celui de la cohésion et de la solidarité.

« Célébrer Saint Michel, c’est rendre hommage à notre histoire, aux valeurs de courage et de solidarité que nos frères d’armes ont incarnées et que nous portons chaque jour », a-t-il indiqué. Cette cohésion a été illustrée par les nombreuses activités sportives et sociales qui ont ponctué le mois d’octobre.

Il s’agit d’un cross de lancement, d’une compétition de ballon militaire, d’une opération de salubrité au centre psychiatrique du centre universitaire Sourou Sanou, d’un don de sang, d’une finale de triathlon et d’un tournoi de football militaire. Cette dernière activité s’est déroulée le mardi 29 octobre 2024 opposant l’équipe du Groupement Commando Parachutiste à celle de la Brigade d’Intervention Rapide 7 (BIR 7). Dans une ambiance animée et sous les encouragements du public, les deux équipes ont livré une bataille sportive intense.

Au terme de cette rencontre âprement disputée, c’est l’équipe du GCP qui s’est imposée sur le score serré de 4 buts à 3, scellant ainsi leur victoire dans une ambiance de convivialité et de fair-play.

Soutien aux familles des militaires tombés

L’un des moments forts de la journée fut la remise de dons aux familles de militaires tombés au champ d’honneur ainsi qu’aux blessés. Au total, 34 bénéficiaires ont reçu une aide composée de denrées alimentaires, avec notamment un sac de riz de 25 kg, 5 litres d’huile, un carton de spaghetti, et du macaroni.

Parmi les bénéficiaires figuraient 23 veuves, 5 blessés et 6 familles de militaires portés disparus. Cette action solidaire a permis aux familles de ces soldats de ressentir la fraternité de l’armée burkinabè et le soutien indéfectible de leurs camarades. « Nos frères d’armes ont fait le sacrifice ultime pour notre patrie. Leur mémoire est gravée en nous, et notre devoir est de soutenir ceux qu’ils ont laissés derrière eux », a déclaré le commandant du GCP Hervé Sia.

Selon le commandant de la 2e région militaire, le Chef de bataillon Lassané Porgo, ces activités montrent que, malgré les défis auxquels le pays fait face, les combattants restent « debout, vivants et heureux ». « Le sport est essentiel pour maintenir notre condition physique et poursuivre notre mission. Il constitue également un vecteur de cohésion sociale, non seulement entre les Forces de défense et de sécurité (FDS), mais aussi avec l’ensemble de la population », a laissé entendre le chef de bataillon. Pour lui, cette synergie renforce l’engagement des FDS dans la lutte contre le terrorisme.

Noufou NEBIE

Salimata DAO

(Stagiaire)

L’ABNORM s’assure de la qualité des instruments de mesure utilisés pour les soins médicaux dans le cadre du mois d’engagement citoyen

L’ABNORM s’assure de la qualité des instruments de mesure utilisés pour les soins médicaux dans le cadre du mois d’engagement citoyen

L’Agence Burkinabè de Normalisation, de la Métrologie et de la Qualité (ABNORM) a organisé une opération de contrôle des instruments de mesure utilisés par les structures de santé.

C’était du 21 au vendredi 25 octobre 2024, dans les locaux de la Direction des Infrastructures, des Equipements et de la Maintenance (DIEM) du Ministère chargé de la santé.

 

Cette activité recommandée par la première session extraordinaire du Conseil d’Administration l’ABNORM, tenue du 7 au 10 octobre 2024 à Ziniaré, s’inscrivait dans le cadre de la participation de l’ABNORM aux journées nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne.

Il s’est agi concrètement de réaliser une campagne d’étalonnage des instruments de mesure utilisés dans les centres de santé à titre gracieux.

En effet, la fiabilité des instruments de mesure utilisés dans le domaine de la santé a un impact majeur sur la qualité des soins administrés aux patients.

Un diagnostic médical basé sur le résultat d’un instrument de mesure est fortement tributaire de la qualité de cet instrument.

L’utilisation d’un instrument biomédical non fiable est inefficace dans le meilleur des cas et aggrave le mal et donc est dangereux pour les patients dans le pire des cas.

Cette opération d’étalonnage a concerné les balances plus précisément les pèses personnes, les tensiomètres, les thermomètres et les micropipettes. Au terme des 5 jours de l’opération de contrôle, 237 instruments de mesures ont été réceptionnés par les techniciens. Il s’agit de 89 balances (pèses personnes), de 22 tensiomètres mécaniques, de 106 thermomètres et de 20 micropipettes.

Cette activité de contrôle des instruments de mesure dans le domaine de la santé a connu un engouement au-delà des attentes.

Plusieurs structures de santé conviées à transmettre leurs équipements pour le contrôle métrologique ont répondu à l’appel de l’ABNORM.

Ce qui dénote du besoin réel d’étalonnage du matériel biomédical afin de garantir une prise en charge adéquate des patients.

Ladite opération menée du 21 au 25 octobre 2024 à Ouagadougou a été également une occasion pour certaines structures de santé de connaitre les missions de l’ABNORM en termes de contrôle d’instruments de mesures. Elle s’inscrit désormais dans une série de contrôles des instruments de mesure dans le domaine de la santé sur toute l’étendue du territoire.

Une vaste campagne de contrôle des instruments est prévue en 2025 et va concerner les centres de santé de plusieurs villes du pays, en collaboration avec les services compétents du ministère de la santé.

#ABNORM_BF

#Métrologie

#Contrôle_Qualité

#Protection_Consommateur_bf

#Exigez la qualité

#Soyez dans les normes

SCRP ABNORM

Contacts: (WhatsApp & Telegram): (+226) 53 26 27 27 / 53 94 30 30

Email: info@abnorm.gov.bf

 

 

 

SIAO 2024 : Une trentaine d’œuvres et de stands distingués pour plus de 35 millions FCFA

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SIAO 2024 : Une trentaine d’œuvres et de stands distingués pour plus de 35 millions FCFA

Ouagadougou, 3 nov. 2024 (AIB) – 35 prix, d’une valeur de 35 millions 300 mille francs CFA, ont été décernés samedi aux meilleures œuvres et stands de la 17e édition du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO), lors de la cérémonie de clôture de la biennale, présidée par le Premier ministre Dr Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla.

Le grand prix du président du Faso, le prix des stands du pôle des régions du Burkina Faso décernés par le président de l’Assemblée législative de transition (ALT), le prix de la créativité et les prix spéciaux : telles sont les catégories dans lesquelles les artisans de la 17e édition du SIAO ont été primés, pour leur créativité et la qualité de leurs œuvres ou stands d’exposition, selon la directrice générale, Mariam Traoré/Ouédraogo.

Le prix officiel, le grand prix du président du Faso, d’une valeur de 6,5 millions, récompensant les trois meilleurs stands pays, a été décerné, par ordre de mérite, au Mali, au Niger et au Burkina Faso.

Le prix des meilleurs stands du pôle des régions du Burkina Faso, qui récompense les trois meilleurs stands, a été décerné par le président de l’Assemblée législative de transition.

D’une valeur de 4,5 millions de francs CFA, il a été attribué à Inoussa Diallo de la région des Hauts-Bassins, à Cheick Oumar Diallo des Cascades et à Adama Ouédraogo de la région du Nord.

 

Ils ont chacun reçu, en plus d’un diplôme, respectivement un trophée et la somme d’un million 500 mille, d’un million et de 750 mille FCFA.

Le palmarès de l’édition a indiqué que, dans la catégorie prix de la créativité, les trois meilleures œuvres exposées au pavillon de la créativité « Capitaine Thomas Sankara » ont été primées à hauteur de 5 millions de FCFA.

En plus des prix officiels, les lauréats de la 17e édition du SIAO ont bénéficié de nombreux prix spéciaux, dont le plus important est le prix spécial Thomas Sankara de la créativité, d’une valeur de 3 millions de FCFA.

Le jury a décerné ce prix à Adama Sylla pour son œuvre traitant de la sécurité au sein de l’Alliance des États du Sahel.

Selon la présidente du SIAO, ce prix spécial récompense la meilleure œuvre africaine du pavillon de la créativité, reflétant les idéaux du président Thomas Sankara.

Cette édition 2024 du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou a enregistré plus de 4 000 exposants venus d’une trentaine de pays, ainsi que 524 journalistes et 94 médias accrédités, et 350 000 visiteurs du grand public, d’après les données des organisateurs.

Agence d’information du Burkina

ZO/ata

 

Tour du Faso 2024 : « il y a la vie au Burkina Faso », (ministre en charge des sports)

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Tour du Faso 2024 : « il y a la vie au Burkina Faso », (ministre en charge des sports)

Ouagadougou, 3 nov. 2024 (AIB) – Le ministre en charge des sports Roland Somda a déclaré dimanche à Ouagadougou à l’issue du 35e Tour du Faso réussi, que « il y a la vie au Burkina Faso ».

« Il y a la vie au Burkina Faso. On peut mener tranquillement et paisiblement ses activités au Burkina Faso malgré les brebis galeuses qui veulent troubler notre quiétude », a déclaré le ministre des sports, de l’emploi et de la jeunesse Roland Somda qui faisait un bref bilan à l’issue de la 10e et dernière étape du Tour du Faso sur l’Avenue Thomas Sankara.

Pour lui « avec la contribution de nos FDS, ça sera bientôt un mauvais souvenir et nous pourrons aller à travers toutes les régions du Burkina Faso pour manifester ce sport ».

Il a indiqué qu’il n’y a eu « que de moments forts qui ont entourés cette 35e édition. Il y a eu 9 pays venus de l’extérieur pour se joindre au Burkina Faso pour parcourir 10 régions sur 13 que compte le pays et ça c’est un message très fort ».

Le ministre Somda a fait savoir que le niveau de ce Tour du Faso était « très élevé (vitesse moyenne entre 39 et 45 km/h) et toutes ces performances sont à inscrire à l’actif des plus hautes autorités qui ont instruit et donné les moyens nécessaires pour organiser ce tour et qui nous ont fait l’honneur d’être présent à cette dernière étape, j’ai nommé Son excellence le capitaine Ibrahim Traoré, chef de l’Etat du Burkina Faso ».

Il a également « saluer les performances des coureurs qui, durant toutes les étapes, ont servi un spectacle de haut niveau à ce public burkinabè sorti massivement. Merci à ce peuple résilient du Burkina Faso qui s’est mobilisé pour faire de l’événement une réussite ».

Les FDS qui ont maitrisé de mains de maître la sécurité de la compétition, ont également reçu des félicitations du patron du département des sports.

Le ministre en charge des sports qui a réagi par rapport à la suspension du Tour du Faso par l’Union cycliste internationale (UCI) a dit que « le Tour du Faso a existé et se déroulait bien. Le Tour du Faso à son origine est une initiative des autorités du Faso pour le Faso et pour les amis du Faso. L’UCI s’est retirée, les amis du Burkina Faso sont restés et le Tour s’est bien déroulé. Je dois féliciter les commissaires locaux qui ont pris immédiatement la relève. C’est pour dire que nous avons les compétences pour organiser le Tour du Faso car comme son nom l’indique c’est pour le Faso, c’est pour les amis du Faso et nous allons nous donner les moyens pour une 36e édition mieux réussie ».
Agence d’information du Burkina
as/ata

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