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Comoé : Des maisons décoiffées et des arbres déracinés à Fabédougou par un violent vent

Comoé : Des maisons décoiffées et des arbres déracinés à Fabédougou par un violent vent

 Banfora, 06 avril 2022(AIB)-Des maisons ont été décoiffées et des arbres déracinés, mardi soir, par un violent vent accompagné d’une pluie à Fabédougou, un village perché sur des dômes et situé à 15 km de Banfora, a constaté un collaborateur de l’AIB.

Une pluie pas très abondante et accompagnée de vent violent, a causé violent le mardi 5 avril 2022 aux environs de 18 heures, des dégâts surtout d’ordre écologiques dans le village de Fabédougou connu pour ses dômes. Plusieurs arbres et maisons ont été impactés.

Des deux côtés de la route traversant le village, on apercevait aisément de gauche à droite, des arbres terrassés, des branches d’arbres arrachées, des toits de maisons décoiffées etc.

Ce sont des dizaines d’arbres qui ont été impactés dans le village. Le rônier est une espèce généralement épargné par les vents violents dans cette région.

Cependant un bon nombre n’a pas tenu face au courroux de ce vent. Le toit d’un lieu de culte  du village, a même été arraché par le vent.

Selon monsieur Sombié qui a perdu son auvent et le toit du salon de sa maison, le vent a soufflé en trois étapes  et c’est la deuxième qui a commencé en même temps que la pluie qui a été très violente et dévastatrice.

Fabédougou dans la commune de Bérégadougou à environ 15 km, quelque peu perché sur la colline, est connu pour ses dômes qui enregistrent chaque année, des touristes et visiteurs venus du monde entier.

Agence d’information du Burkina

Mamadou YERE

 

Verdict procès Thomas Sankara: Me Maria Kanyili estime que les peines prononcées sont « très lourdes »

BURKINA-JUSTICE-PROCES-SANKARA-VERDICT

Verdict procès Thomas Sankara: Me Maria Kanyili estime que les peines prononcées sont « très lourdes »

Ouagadougou, 6 avr. 2022 (AIB)– L’avocat de Bossobè Traoré, Me Maria Kanyili a estimé mercredi à Ouagadougou à l’issue des peines prononcées contre Blaise Compaoré, Yacinthe Kafando, Gilbert Diendéré et autres dans le procès relatif à l’assassinat du président Thomas Sankara et de ses douze compagnons d’infortune, que les peines sont très lourdes.

Me Kanyili s’est dit satisfaite de la décision à l’endroit de son client Bossobè Traoré, mentionnant que « le tribunal a rendu une bonne décision parce que dans le dossier, il n’y a pas de preuves tangibles à son encontre ».

Elle a poursuivi que « les témoins qui ont déposé contre lui (Bossobè : ndlr) n’avaient que des soupçons et il y avait trop de contradiction dans les témoignages. Donc le tribunal a rendu une bonne décision ».

Elle s’est par la suite dit être animée « d’un sentiment de tristesse parce j’estime que les peines sont très lourdes ».

Les trois principaux accusés sur les 14 dans le procès Thomas Sankara dont l’ancien président du Faso Blaise Compaoré, son chef d’Etat-major particulier et l’adjudant-chef Yacinthe Kafando ont été reconnus coupables « des faits d’attentat à la sûreté de l’Etat et des faits de complicité d’assassinat ». Ils ont été condamnés à la prison à vie.

Agence d’information du Burkina
AS/ak

« Ce verdict va donner à réfléchir à beaucoup de personnes », Mariam Sankara

BURKINA-JUSTICE-PROCES-SANKARA-VERDICT

« Ce verdict va donner à réfléchir à beaucoup de personnes », Mariam Sankara

Ouagadougou, 6 avr. 2022 (AIB)– Mariam Sankara, épouse du défunt président Thomas Sankara a déclaré mercredi à Ouagadougou à l’issue du verdict prononcé par la chambre de jugement du tribunal militaire que « ce verdict va donner à réfléchir à beaucoup de personnes ».

Sous un tonnerre d’applaudissement de ses partisans, Mariam Sankara qui n’avait pas voulu s’exprimer, s’est résolue de le faire. « Merci aux médias pour votre mobilisation depuis tant d’années », a-t-elle dit.

Elle a poursuivi que: « nous avons attendu depuis 35 ans. Le juge a donné son verdict. C’est la loi. Tout le monde apprécie. On a demandé la vérité. Nous pouvons dire que nous avons eu connaissance de beaucoup de choses qui étaient dites, que ce procès a permis de confirmer. Le juge a fait ce qu’il faut faire. Notre but était aussi que ces violences politiques qu’il y a eu au Burkina finissent. Ce verdict va donner à réfléchir à beaucoup de personnes ».

Mariam Sankara a suivi de bout en bout ce procès pendant les six mois qu’il a duré.

Agence d’information du Burkina
AS/ak

« C’est un jour de justice pour tout le peuple burkinabè », Me Farama

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« C’est un jour de justice pour tout le peuple burkinabè », Me Farama

Ouagadougou, 6 avr. 2022 (AIB) – Me Prospère Farama, avocat de la partie civile dans le procès Thomas Sankara, s’est dit satisfait du verdict rendu mercredi à Ouagadougou, le qualifiant de « justice pour tout le peuple burkinabè ».

« Peu de gens sur cette terre pensaient qu’un jour ce procès se tiendra. Il était aussi important que nous entendions les versions des gens qui étaient impliqués dans cette affaire et au finish, que justice soit rendue. C’est jour de justice, pas seulement pour Thomas Sankara et ses compagnons. C’est un jour de justice pour tout le peuple burkinabè », s’est prononcé Me Farama de la partie civile.

Au-delà des peines prononcées, l’avocat de la partie civile s’est satisfait du fait qu’au terme de ce procès « que les droits de toutes les parties soient respectés et que enfin, justice soit rendue aux familles des victimes ».

Il a qualifié ce mercredi de « jour de délivrance pour nous. Avec les familles, nous pensons aussi à un jour de délivrance pour tous les Burkinabè et même pour tous les Africains épiés de justice, notamment qui ont combattu pendant 34 ans pour que cette affaire connaisse un épilogue ».

L’un des avocats les plus en vue de ce procès mentionne que « les familles n’étaient pas accrochées sur les peines à donner à qui que ce soit. Les familles voulaient la vérité, voulaient la justice. Les peines relevaient de la souveraineté des juges. Ils ont prononcé des peines en estimant pour certains qu’il n’y avait pas de circonstance atténuante, ce que nous avons remarqué aussi ».

Pour lui « la logique en droit est que vous ne bénéficiez d’aucune circonstance atténuante, vous prenez la peine maximale », expliquant que l’essentiel « c’était qu’il y ait un verdict qui nous rende justice, c’était que nous ayons conduit ce procès jusqu’à son terme. Que les accusés aient eu la possibilité de se défendre, évidemment à l’exception de ceux qui n’ont pas eu le courage et l’honnêteté de faire face à la justice de leur pays ».

Me Farama espère que « ce jour historique marquera le début d’une ère nouvelle pour la justice burkinabè, d’une ère nouvelle dans les relations politiques. Que la violence soit définitivement bannie. Que plus jamais dans ce pays, il y ait des orphelins, il y ait des veuves qui y ont pleuré pendant 30 ans parce que tout simplement des camarades ont décidé un jour d’assassiner leurs protagonistes pour le pouvoir ».

Agence d’information du Burkina
AS/ak

Verdict procès Thomas Sankara: les avocats de la défense comptent interjeter appel

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Verdict procès Thomas Sankara: les avocats de la défense comptent interjeter appel

Ouagadougou, 6 avr. 2022 (AIB) – A l’issue du verdict prononcé mercredi au tribunal militaire de Ouagadougou contre Blaise Compaoré et ses complices dans le procès Thomas Sankara, Mr. Mamadou Coulibaly, avocat de la défense a promis faire appel de ce verdict.

« En matière criminelle, on demande au juge de trancher selon son intime conviction. Dans ces conditions, s’il y a à critiquer cette décision, c’est de faire appel », a déclaré Mr Mamadou Coulibaly, avocat de la défense.

Pour lui « le procès a été difficile parce que ya beaucoup de vérité qu’on n’a pas su. Dans ces conditions, on est obligé de se baser sur les procès verbaux d’instruction et de se baser également sur les débats qui ont lieu à l’audience ».

Mr. Coulibaly a réagi à chaud après que le verdict ait été prononcé par la chambre de jugement du tribunal militaire de Ouagadougou, condamnant Blaise Compaoré, Yacinthe Kafando et Gilbert

Idrissa Sawadogo et Nabonswendé Ouédraogo, a écopé de 20 ans de prison ferme, pendant que Ilboudo Yamba Elysée a pris 11 ans d’emprisonnement ferme.

Mori Aldiouma Jean-Pierre Palm et Tibo Ouédraogo sont condamnés à purger une peine de 10 ans ferme alors que Albert Pascal Sibidi Belemlilga et Djakalia Démé écopent de 5 ans ferme.

Ninda Tondé dit Pascal alias Mang-Naba purgera une peine de 3 ans ferme. Par contre Bossobè Traoré accusé d’être la taupe dans l’assaut du Conseil de l’Entente qui a couté la vie à Thomas Sankara, est acquitté des chefs de complicité d’attentat à la sûreté de l’Etat et de complicité d’assassinat, pour infraction non constituée.

Les parties ont un délai de 15 jours francs à compter du prononcé du présent jugement pour interjeter appel
Agence d’information du Burkina
as/

 

La prison à vie contre Blaise Compaoré, Yacinthe Kafando et Gilbert Diendéré

BURKINA-JUSTICE-PROCES-SANKARA-VERDICT

La prison à vie contre Blaise Compaoré, Yacinthe Kafando et Gilbert Diendéré

Ouagadougou, 6 avr. 2022 (AIB) – La chambre de jugement du tribunal militaire a condamné mercredi à Ouagadougou, Blaise Compaoré, Yacinthe Kafando et Gilbert Diendéré à la prison à vie et la déchéance de leur décoration, dans le procès Thomas Sankara et de ses compagnons, a-t-on constaté.

Les 3 principaux accusés sur les 14 dans le procès Thomas Sankara dont l’ancien président du Faso Blaise Compaoré, son chef d’Etat-major particulier et l’adjudant-chef Yacinthe Kafando ont été reconnu coupables « des faits d’attentat à la sûreté de l’Etat et des faits de complicité d’assassinat ». Ils ont été condamnés à la prison à vie.

Du même coup le Général Diendéré est acquitté du chef de subordination de témoin pour infraction non constituée.

Idrissa Sawadogo et Nabonswendé Ouédraogo, qui faisaient parie du commando dans le coup d’Etat contre le défunt président Thomas Sankara ont quant à eux écopé de 20 ans de prison ferme, pendant que Ilboudo Yamba Elysée a pris 11 ans d’emprisonnement ferme.

Mori Aldiouma Jean-Pierre Palm et Tibo Ouédraogo sont condamnés à purger une peine de 10 ans en prison pendant que Albert Pascal Sibidi Belemlilga et Djakalia Démé écope de 5 ans ferme.

Ninda Tondé dit Pascal alias Mang-Naba purgera  une peine de 3 ans. Par contre Bossobè Traoré accusé d’être la taupe dans l’assaut du Conseil de l’Entente qui a couté la vie à Thomas Sankara, est acquitté des chefs de complicité d’attentat à la sûreté de l’Etat et de complicité d’assassinat, pour infraction non constituée.

Pendant les six mois qu’a pris ce procès, Blaise Compaoré et Yacinthe Kafando, tous en exil, ne se sont pas présentés devant le juge pour défendre des faits qui leurs sont reprochés.  Les mandats d’arrêt décernés contre eux ont été donc maintenus par le juge du tribunal militaire.

C’est le 15 octobre 1987 qu’un coup d’Etat a été perpétré contre le père de la révolution burkinabè, le capitaine président Thomas Sankara. Il a été assassiné avec 12 de ses compagnons au Conseil de l’Entente.
Agence d’information du Burkina
as/

Conakry : Guinée: l’ex-Premier ministre Fofana et trois ex-ministres écroués pour « détournement » présumé (avocat)

 

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Conakry : Guinée: l’ex-Premier ministre Fofana et trois ex-ministres écroués pour « détournement » présumé (avocat)          

CONAKRY, 6 avr 2022 (AFP) – Ibrahima Kassory Fofana, Premier ministre de Guinée jusqu’au coup d’Etat militaire de 2021, ainsi que trois anciens ministres du président déchu Alpha Condé ont été inculpés mercredi de « détournement » de fonds publics présumé et écroués à Conakry, a indiqué un de leurs avocats à l’AFP.

 

« On les a inculpés pour détournement de deniers publics et envoyés en prison », a déclaré Me Salifou Béavogui, à la tête d’un collectif d’avocats. Outre M. Fofana, les ex-responsables écroués sont l’ancien ministre de la Défense Mohamed Diané, celui de l’Environnement Oyé Guilavogui et celui des hydrocarbures Zakaria Coulibaly.

Ils doivent être jugés lundi, a-t-il dit.

« Nous pensons qu’ils ne méritaient pas d’aller en prison parce que jusqu’à preuve du contraire, ils bénéficient de la présomption d’innocence. Nous avons affaire à une procédure expéditive et punitive », a ajouté Me Béavogui.

Les quatre ex-responsables avaient été déférés mercredi devant le parquet de la Cour de répression des infractions économiques et financières (Crief), nouvellement créée par la junte qui a renversé le 5 septembre le président Condé après plus de dix ans de pouvoir.

Ils avaient auparavant été entendus pendant trois jours par des enquêteurs.

Les faits exacts qui leur sont reprochés n’ont pas été précisés.

Ibrahima Kassory Fofana, chef du gouvernement de mai 2018 jusqu’au coup d’Etat de septembre 2021, venait d’être désigné, le 31 mars, à la tête de l’ex-parti au pouvoir sous M. Condé, jusqu’à un prochain congrès.

M.Diané était un des principaux responsables sous M. Condé.

Les militaires qui ont pris le pouvoir par la force ont fait de la lutte contre la corruption réputée endémique un de leurs grands combats proclamés.

Le colonel Mamady Doumbouya, chef de la junte qui s’est fait investir président, a assuré qu’il n’y aurait pas de « chasse aux sorcières » mais que la justice serait la « boussole » du pays.

(afp)

Burkina : Enlèvement d’une religieuse et Assemblée législative dominent la Une des quotidiens

Burkina Faso-Presse-Revue

Burkina : Enlèvement d’une religieuse et Assemblée législative dominent la Une des quotidiens

Ouagadougou, 6 avril 2022 (AIB)- Les quotidiens burkinabè de ce mercredi commentent largement l’actualité politique marquée par l’adoption, hier, du règlement intérieur de l’Assemblée législative de la Transition (ALT), sans oublier l’enlèvement, la veille, d’une sœur religieuse dans la région du Centre-nord.

« Diocèse de Kaya : Enlèvement d’une religieuse à Yalgo », arbore à sa Une, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, qui évoque un communiqué de presse signé par l’évêque du diocèse de Kaya, Mgr Théophile Naré.

A ce sujet, Aujourd’hui au Faso titre : « Enlèvement d’une sœur religieuse américaine au Centre-Nord du Burkina : Après la tuerie de Kougoudgin, le rapt à Yalgo dans le Namentenga ».

Le journal privé rappelle que depuis l’emblématique enlèvement du couple Eliot dans la nuit du 15 au 16 janvier 2016 dont l’épouse a été relâchée, les prises d’otages avaient baissé d’intensité en nombre et en espacement dans le temps au Burkina.

« Trêve flatteuse ? Retour d’un phénomène lié à la situation sécuritaire au pays des hommes intègres ? », s’interroge Aujourd’hui au Faso.

Et d’ajouter : « en tout cas dans la nuit du 4 au 5 avril, la congrégation des Sœurs Marianites de Sainte Croix sise dans la localité de Yalgo, a reçu la visite d’hommes armés, qui ont amené de force l’une d’entre elle : sœur Suellen Tennyson, octogénaire qui y vivait là depuis 8 ans ».

Le sujet est évoqué dans la rubrique ‘’Révélations’’ du quotidiens privé Le Pays qui parle de « Crise sécuritaire : Une religieuse d’origine américaine enlevée à Yalgo».

En politique, le même journal informe que le Premier ministre (PM), Albert Ouédraogo a installé, hier mardi à Ouagadougou, les membres d la Task-Force.

Le sujet occupe la Une du quotidien national Sidwaya qui laisse lire : « Lutte contre le terrorisme : Les membres de la Task-Force installés ».

Sous un autre sujet, Sidwaya mentionne : « Assemblée législative de la Transition : Le règlement intérieur adopté à l’unanimité », renseignant que le texte a été adopté, hier mardi, lors d’une séance plénière présidée par le président de l’ALT, Aboubacar Toguyéni.

Pour sa part, L’express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, fait remarquer que c’est « après des débats houleux » que le règlement intérieur de l’Assemblée législative de la transition a été adopté.

En effet, selon le journal bobolais, « l’un des points qui a focalisé les débats, c’est la durée des sessions ordinaires qui serait de quarante-cinq jours chacune comme contenu dans la charte  de la transition ».

 

Agence d’information du Burkina

Kompienga: 2 élèves meurent par noyade

Kompienga: 2 élèves meurent par noyade

Pama, 6 avril 2022, (AIB)- Deux élèves sont morts par noyade, hier mardi, dans le barrage de Kompienga, ont rapporté à l’AIB plusieurs témoins.

Les victimes sont deux garçons des classes de 6e et de CM2.

L’élève de CM2 aurait séché les cours pour se rendre au barrage.

Jusqu’au drame, les deux infortunés fréquentaient des établissements d’enseignement primaire et post-primaire de la ville de Kompienga, l seule localité de la province de la Kompienga dans laquelle l’école du « Blanc » existe toujours.

Agence d’information du Burkina

photo d’archive

Yako: une maladie non encore déterminée tue trois enfants  à Saria

Yako: une maladie non encore déterminée tue trois enfants  à Saria

Yako, 6 avril 2022(AIB)- Le district sanitaire de Yako va mener des investigations pour déterminer la maladie qui a tué dimanche, trois enfants dans le village de Saria.

Le village de Saria situé à une douzaine de kilomètres de Yako sur l’axe Yako-Koudougou, a perdu le dimanche 3 avril 2022, trois de ses enfants dont une fille à cause d’une maladie non encore déterminée.

Ils étaient âgés de trois, dix et onze ans.

Une délégation conduite par le Médecin chef du district ( MCD) sanitaire de Yako, Dr Mamadi Ouédraogo s’est rendue, dans la matinée du mardi 5 avril 2022, dans ledit village.

Elle a d’abord présenté ses condoléances les plus attristées aux familles éplorées par cet évènement inhabituel.

Puisque les corps avaient été déjà inhumés, le MCD dit  avoir effectué des prélèvements sur d’autres enfants malades présentant les mêmes symptômes que ceux décédés, en vue de déterminer la nature exacte de la maladie.

Ces symptômes sont entre autres, les maux de tête, la fièvre et la raideur du cou.

L’on apprend également que l’un des enfants défunts, serait venu de la Côte d’Ivoire, il y a environ un mois.

Mais en attendant les conclusions, Dr Ouédraogo a invité les parents dont les enfants présenteraient des symptômes similaires, à se rendre au centre de santé le plus proche.

Des investigations basées sur l’interrogatoire sont aussi engagées en vue de déterminer l’origine de cette maladie qui continue de défrayer la chronique à tel point qu’on  parle de sorcellerie dans les lieux de causerie.

Agence d’information du Burkina

Zézouma Elie SANOU

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Sri Lanka : Le gouvernement démissionne suite à des manifestations contre le pouvoir et la vie chère

Sri Lanka-Manifestation-Démission-Gouvernement

Sri Lanka : Le gouvernement démissionne suite à des manifestations contre le pouvoir et la vie chère

Ouagadougou, 5 avril 2022 (AIB)-Tous les 26 ministres du gouvernement du Sri Lanka ont présenté dimanche soir leur démission au président et au Premier ministre, conséquence de persistantes manifestations malgré l’imposition d’un couvre-feu et le blocage des réseaux sociaux, rapporte l’AFP.

Le gouvernement a démissionné après un blocage des réseaux sociaux qui a échoué à empêcher les rassemblements contre le pouvoir et la crise économique sans précédent qui frappe le pays, a appris l’AIB auprès de l’AFP.

Les manifestations dans ce pays d’Asie du Sud-Est de 22 millions d’habitants sont provoquées par de graves pénuries de biens essentiels, une forte inflation et de longues coupures de courant.

Lors d’une réunion dimanche soir, tous les 26 ministres ont présenté leur démission au président Gotabaya Rajapaksa et à son frère, le Premier ministre Mahinda Rajapaksa, a indiqué à des journalistes, le ministre de l’Éducation Dinesh Gunawardena.

 » Tous les ministres ont présenté leur lettre de démission afin que le président puisse constituer un nouveau gouvernement « , a-t-il affirmé ajoutant que la décision avait été prise après des discussions sur la crise économique.

Trois autres membres de la puissante famille Rajapaksa figurent parmi les démissionnaires : le plus jeune frère Rajapaksa, Basil, ministre des Finances, l’aîné, Chamal, ministre de l’Agriculture, et l’héritier de la famille, Namal, ministre des Sports.

Ce coup de théâtre intervient alors que des milliers de personnes ont défié dimanche le couvre-feu, décrété jusqu’à lundi matin par le gouvernement, afin de protester et demander le départ de la famille Rajapaksa, revenue au pouvoir en novembre 2019.

Le président Gotabaya Rajapaksa avait imposé l’état d’urgence vendredi, au lendemain de la tentative de la foule de prendre d’assaut sa résidence dans la capitale Colombo.

Twitter, Facebook, Whatsapp, YouTube et Instagram avaient été rendus inaccessibles dans tout le pays, un blocage dénoncé par la principale alliance de l’opposition, le Samagi Jana Balawegaya (SJB).

Malgré la censure, plusieurs centaines de personnes, avec à leur tête des députés d’opposition, se sont rassemblées dimanche devant la résidence du chef de l’opposition, Sajith Premadasa, et se sont dirigées vers la place de l’Indépendance à Colombo, défiant le couvre-feu.

Ils ont été rapidement empêchés d’avancer par des militaires et policiers armés de fusils d’assaut. Un face-à-face tendu les a opposés pendant environ deux heures, avant que la foule se disperse pacifiquement.

 » Le président Rajapaska ferait mieux de se rendre compte que la marée s’est déjà retournée contre son régime autocratique « , a déclaré Harsha de Silva, député du SJB, prévenant :  » Nous ne pouvons tolérer une prise de pouvoir militaire « .

Le blocage des réseaux sociaux a été levé plus tard dans la journée, la Commission des droits de l’homme ayant jugé que le ministère de la Défense n’avait pas le pouvoir d’imposer la censure.

La censure n’a pas empêché de petites manifestations de se dérouler dans d’autres villes du pays, en général dans le calme. La police a utilisé le gaz lacrymogène pour disperser des étudiants dans la ville de Peradeniya (centre).

Les rues de Colombo sont restées largement désertes dimanche, à l’exception de la manifestation de l’opposition et des files de véhicules devant les stations-services.

Un homme est mort par électrocution après avoir escaladé un pylône à haute tension près du domicile du président Rajapaksa, selon la police. D’après des voisins, il protestait contre les continuelles coupures de courant.

La crise a provoqué des divergences au sein du pouvoir.  » Je ne cautionnerai jamais le blocage des réseaux sociaux « , avait ainsi critiqué l’ex-ministre des Sports et neveu du président, Namal Rajapaksa.

La famille Rajapaksa était autrefois appréciée par une grande partie de la majorité cinghalaise du pays pour avoir mis brutalement fin, en 2009, à la longue guerre civile ethnique contre les Tigres tamouls.

Mais sa popularité s’est effondrée avec la crise économique, la plus grave depuis l’indépendance en 1948.

Agence d’information du Burkina

WIS/az

Mali : L’opposant Oumar Mariko convoqué pour avoir accusé l’armée de meurtre

Mali-Opposant-Convocation

Mali : L’opposant Oumar Mariko convoqué pour avoir accusé l’armée d’assassinat 

Ouagadougou, 5 avril 2022 (AIB)- L’opposant malien Oumar Mariko a été convoqué ce mardi à la gendarmerie nationale pour avoir laissé entendre que l’armée était venue « assassiner des gens » dans le centre du pays, a appris l’AIB auprès de l’AFP.

Un membre de la famille de l’homme politique et un responsable de la sécurité ont déclaré lundi qu’Oumar Mariko avait reçu une convocation pour se présenter à la gendarmerie mardi matin.

Son parti, Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance (Sadi, à gauche) a, par ailleurs, affirmé dans un communiqué que des hommes armés étaient allés à son domicile dimanche et ne l’y ayant pas trouvé, « ils ont encerclé son domicile et attendent son arrivée pour procéder à son enlèvement ».

La formation politique a dénoncé « les intimidations et les menaces du pouvoir » et a assuré prendre « l’opinion nationale et internationale à témoin sur les dérives autocratiques du régime de la transition ».

Lors d’une réunion publique, Oumar Mariko a laissé entendre que l’armée était venue « assassiner des gens » à Moura, dans le centre du pays.

Selon une vidéo d’un extrait de ce discours, Oumar Mariko a listé plusieurs tueries récentes au Mali et les a jugées « inacceptables », y compris celle survenue la semaine dernière à Moura.

« Lorsqu’un peuple ne se sent pas libre chez soi, quand un peuple ne se sent pas maître de son destin, une révolution est à faire », a encore lancé Mariko.

L’armée malienne a annoncé vendredi 1er avril avoir tué « 203 combattants » de « groupes armés terroristes » lors d’une opération dans une zone sahélienne menée du 23 au 31 mars.

Cette annonce a été suivie d’une vague de condamnations, de la France aux États-unis en passant par les Nations unies, sur de possibles « exactions » de soldats maliens et de mercenaires russes.

Agence d’information du Burkina

WIS/az/ak

Photo de Jeunes Afrique

Burkina: Opérationnalisation de la stratégie nationale de lutte contre le terrorisme d’ici à trois semaines

Burkina: Opérationnalisation de la stratégie nationale de lutte contre le terrorisme d’ici à trois semaines

Ouagadougou, 5 avril 2022 (AIB)- Les membres de la Task-Force installé ce mardi, ont trois semaines pour finaliser la Stratégie nationale de lutte contre le terrorisme, assortie d’actions concrètes devant permettre une prise en charge holistique des questions sécuritaires au Burkina Faso, selon un communiqué parvenu à l’AIB.

Agence d’information du Burkina

Photo : Primature

Burkina/Kaya : Une sœur religieuse enlevée à Yalgo par des hommes armés

Burkina/Kaya : Une sœur religieuse enlevée à Yalgo par des hommes armés

Kaya, 5 avril 2022 (AIB)- L’évêque de Kaya, Mgr Théophile Naré a déclaré, mardi, l’enlèvement la Sœur Suellen Tennyson (80ans) à Yalgo par des hommes armés dans la nuit .

« Dans la nuit du lundi 4 au mardi 5 avril 2022, des Hommes armés non identifiés (HANI) ont visité la communauté des religieuses de la paroisse  de Yalgo dans le diocèse de Kaya. Ils ont enlevé la Sœur Suellen TENNYSON, de la Congrégation des Sœurs Marianites de Sainte Croix », peut-on lire dans le communiqué.

Les ravisseurs auraient également vandalisé des salles et saboté un véhicule.

Dans l’espoir que les recherches aboutissent, le père évêque invite à la prière pour la libération de l’octogénaire de nationalité américaine.

Yalgo est une commune de la province du Namentenga située à 110 Km de Kaya, le chef-lieu de la région du Centre-nord, sur la N3.

Les attaques terroristes sont récurrentes surtout dans les communes frontalières de la région du Sahel.

Agence d’information du Burkina

Photo: Radio Notre Dame de la Kaya

Bars incendiés à Beguedo: Une trentaine de personnes interpellées sur une cinquantaine recherchées (Procureur)

Bars incendiés à Beguedo: Une trentaine de personnes interpellées sur une cinquantaine recherchées (Procureur)

Ouagadougou, 05 avril 2022(AIB)- Le procureur du Faso près le Tribunal de grande instance (TGI) de Tenkodogo, Charles Coulidiati a indiqué mardi, que 31 personnes ont été interpellées sur une cinquantaine recherchées, dans le cadre des bars incendiés dans la nuit du jeudi à vendredi par des fondamentalistes à Beguedo.

Charles Coulidiati a appelé dans un communiqué, toute personne victime ou témoin des incidents intervenus à se rendre spontanément au commissariat central de police de la ville de Tenkodogo aux fins de se faire auditionner.

« Le parquet de Tenkodogo tient à rassurer la population de son engagement ferme à faire respecter l’ordre et la loi », a-t-il écrit.

Le Procureur du Faso a exhorté la population au calme et à recourir aux autorités compétentes pour le règlement de leurs différends.

Dans la nuit du jeudi 31 mars au vendredi 1er avril, des fondamentalistes ont incendié l’essentiel des bars, maquis et auberges de Beguedo (Centre-est), qu’ils accusent de vendre de l’alcool et de faire la promotion de la prostitution.

Le propriétaire du maquis le «Nakambé», Mamoudou Dabré, a confié lundi à l’Observateur Paalga, que 80% des jeunes qui sont venus détruire son établissement, y buvaient et  avaient des relations avec les filles de joie.

Agence d’information du Burkina

ATA/ak

Lutte contre le terrorisme : La main tendue des autorités burkinabè aux frères et sœurs en rupture avec la Nation

Burkina-AIB-Commentaire

Lutte contre le terrorisme : La main tendue des autorités burkinabè aux frères et sœurs en rupture avec la Nation

WUROTEDA Ibrahima SANOU-Journaliste-agencier-AIB

La raison principale qui a justifié l’avènement du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) au pouvoir le lundi 24 janvier dernier, est la situation sécuritaire.

Plus de deux mois après, cette situation sécuritaire reste toujours préoccupante dans plusieurs localités du pays marquées par la poursuite des attaques terroristes avec leur lot d’assassinat, de déplacés et une situation humanitaire qui ne cesse de s’aggraver.

Plus de deux mois donc, face à l’inquiétude, aux questionnements et au désarroi des populations, le président du Faso, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba s’est voulu rassurant dans son adresse à la Nation du vendredi 1er avril dernier.

« Il était absolument nécessaire, au cours de ces deux mois écoulés, d’asseoir un minimum de cohérence interne de l’administration centrale, tout comme il était capital de rassembler les Burkinabè autour d’organes et d’instances consensuels pour faire de l’œuvre de refondation une construction collective », a-t-il affirmé.

En effet, au cours de ces deux mois écoulés, une charte de la Transition, une charte des valeurs et un agenda de la Transition ont été adoptés. Une Assemblée législative de Transition (ALT) et un gouvernement ont été mis en place. De même que le commandement des Forces armées nationales a été renouvelé avec notamment la création du Commandement des opérations du théâtre national.

Après la mise en place de toutes ces Institutions, c’est « une nouvelle gouvernance (qui) s’ouvre avec une équipe composée de femmes et d’hommes appelés à servir et non à se servir », a indiqué le président Damiba dans son adresse à la Nation.

Et dans cette « nouvelle gouvernance », le chef de l’Etat a précisé que « la sécurité est le premier objectif de nos actions et restera notre combat de tous les jours pour un retour de la paix et de la stabilité ».

Aussi, dans la stratégie de recouvrement de l’intégrité du territoire burkinabè par les nouvelles autorités, l’une des décisions importantes, prise par le lieutenant-colonel Damiba, est « la création de Comités locaux de dialogue pour la restauration de la paix, dont la mission est d’initier des approches avec les membres des groupes en rupture de dialogue avec la Nation ».


« La création de Comités locaux de dialogue pour la restauration de la paix (…) vise à créer les conditions de l’engagement de tous les Burkinabè en faveur d’un retour de nos frères et sœurs en rupture avec la Nation », a précisé le Premier ministre Albert Ouédraogo, le lundi 4 avril 2022, à la suite du président du Faso.

Devant l’Assemblée législative de Transition, pour présenter sa feuille de route de la Transition, le chef du gouvernement a justifié la création de ces Comités locaux de dialogue en ce sens  que  » sans la complicité de certains de nos concitoyens avec l’entreprise terroriste, ce fléau serait très vite circonscrit ».

A ces fils qui ont tourné le dos au pays, le chef de l’Etat, a livré un message. « Aucune raison n’est suffisante pour justifier le fait que des fils ou des filles de la Terre de nos ancêtres perdurent dans des logiques de violence qui risquent de provoquer l’effondrement du pays ».

A la suite du président Damiba, le Premier ministre a invité « tous les enfants de ce pays qui ont pris les armes contre la mère patrie, à les déposer et à revenir pour que nous puissions poursuivre ensemble, la construction de notre maison commune ».

A ces enfants invités à revenir vers la mère patrie, le gouvernement annonce « la création d’un Centre national de déradicalisation dont l’objectif sera de faciliter leur retour ».

Pour gagner cette lutte, plusieurs autres mesures sont également envisagées par les autorités burkinabè comme celle de « diversifier les partenariats, afin d’optimiser les atouts spécifiques de chaque partenaire ».

Il est également prévu un renforcement des effectifs des FDS à travers des recrutements conséquents, l’acquisition d’équipements, l’opérationnalisation du Commandement des opérations du Théâtre national (COTN) qui est déjà en cours.

Sur ce, le président Damiba a donné « rendez-vous (au peuple burkinabè) dans cinq mois pour un premier bilan de la mission de reconquête de notre territoire ».

WUROTEDA Ibrahima SANOU

Journaliste-agencier

Agence d’information du Burkina (AIB)

Tuy: un motocycliste meurt dans un accident à Boni

Tuy: un motocycliste meurt dans un accident à Boni

Houndé, 5 avril 2022 (AIB)- Un motocycliste a été mortellement fauché dans la nuit du lundi à mardi par un camion remorque, sur la nationale N°1 à Boni, dans la province du Tuy, a constaté l’AIB sur place.

 Selon les informations recueillies  mardi matin par l’AIB , c’est autour de 20 heures et  demi,  hier  lundi  4 avril 2022 que le drame  s’est  produit.

Sur les lieux  d’un côté gisait encore le corps sans vie du motocycliste  auprès  de  l’engin   endommagé  et  de l’autre  les  restes d’un  camion totalement consumé.

Il est dit que le regretté avait quitté  Houndé  et   se   rendait  dans  la commune  de  Pâ.

Des agents de la gendarmerie de Pâ et du Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) de Boni  se  sont  rendus  sur  les lieux  pour  les constations d’usage.

Le disparu a été inhumé à quelques encablures des lieux par ses proches, a constaté l’AIB.

Le conducteur du camion  et  son  apprenti  ont  eu  la  vie sauve  mais   demeurent  introuvables, assure un témoin.

D’après la  même source, ils avaient  quitté Bobo-Dioulasso et se rendaient à Ouagadougou  transportant une cargaison de  jus de  fruits   et   des  fûts contenant de l’alcool.

Pour l’instant, l’AIB ignore les circonstances de l’embrasement du camion.

Agence d’information du Burkina

Babou Eric BAZIE AIB-Tuy

 

 

 

 

ACTUALITÉ : LE MONDE EN BREF DU MARDI 5 AVRIL 2022

ACTUALITÉ

LE MONDE EN BREF DU MARDI 5 AVRIL 2022

 

BOUTCHA (Ukraine) – La France et l’Allemagne ont annoncé lundi l’expulsion massive de diplomates russes de leurs pays après la découverte ce week-end de massacres imputés aux soldats Russes au nord-ouest de Kiev, alors que les Occidentaux veulent annoncer « cette semaine » de nouvelles sanctions économiques contre la Russie.

 

– Les forces russes préparent une « attaque massive » contre les troupes ukrainiennes dans la région de Lougansk, dans l’est de l’Ukraine, a annoncé lundi son gouverneur, Serguiï Gaïdaï.

 

– Le président américain Joe Biden a déclaré lundi vouloir un « procès pour crimes de guerre » après la découverte de nombreux corps portant des vêtements civils à Boutcha, dans les environs de Kiev, mais a estimé qu’il ne s’agissait pas d’un « génocide ».

 

– Les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont réclamé lundi la « suspension » de la Russie du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU, en réponse « aux images de Boutcha », ville ukrainienne où ont été retrouvés de nombreux cadavres après le départ des forces russes.

 

PARIS – Les promesses « creuses » entraînent la planète vers un réchauffement désastreux de 3°C mais le monde a encore une chance d’éviter le pire: transformer radicalement l’économie et faire plafonner les émissions d’ici moins de trois ans, en commençant par se désintoxiquer des énergies fossiles.

 

WASHINGTON – Les Etats-Unis et l’Iran se sont renvoyé la balle lundi au sujet de la nouvelle impasse dans les négociations pour sauver l’accord sur le nucléaire iranien, tout en jugeant un compromis encore possible.

 

COLOMBO – L’opposition sri lankaise a rejeté lundi en la qualifiant d' »absurde » l’invitation du président à former un gouvernement d’union nationale, réclamant au contraire sa démission en raison de l’aggravation des pénuries de nourriture, de carburant et de médicaments qui affectent le pays.

 

HONG KONG – La cheffe de l’exécutif de Hong Kong, Carrie Lam, a annoncé lundi qu’elle se retirerait en juin, après un mandat marqué par d’immenses manifestations pro-démocratie et un isolement de la ville du reste du monde pour se protéger du Covid-19.

 

BUDAPEST – Le dirigeant nationaliste hongrois Viktor Orban, fort dimanche d’une quatrième victoire d’affilée encore plus large qu’aux précédentes législatives, pourrait accentuer son tour de vis autoritaire tout en restant dans un mode conflictuel avec Bruxelles.

 

PARIS – La France s’est déclarée « gravement préoccupée » lundi par de possibles « exactions » commises au Mali par des soldats maliens « accompagnés de mercenaires » du groupe privé russe Wagner, rejoignant une vague de très vives condamnations internationales.

 

SAN FRANCISCO (Etats-Unis) – La police de Sacramento a annoncé lundi avoir arrêté un premier suspect après la fusillade qui a fait la veille six morts et 12 blessés dans la capitale californienne, l’une des pires aux Etats-Unis depuis le début de l’année.

 

ISLAMABAD – La Cour suprême pakistanaise a commencé lundi à examiner les arguments relatifs au stratagème qui a permis au Premier ministre Imran Khan d’éviter le vote d’une motion de censure à son encontre, en obtenant la dissolution du Parlement et la convocation d’élections anticipées.

 

KIGALI – La Cour d’appel du Rwanda a confirmé lundi la condamnation à 25 ans de prison pour « terrorisme » de l’opposant Paul Rusesabagina, rejetant l’appel du parquet qui souhaitait une peine plus lourde contre l’ancien hôtelier rendu célèbre par le film « Hôtel Rwanda ».

 

BERLIN – Plus de trente ans après la mort d’un demandeur d’asile dans l’incendie d’un foyer de réfugiés, un militant d’extrême droite a été arrêté pour ce crime qui avait choqué l’Allemagne au lendemain de la Réunification.

 

NEW YORK – Le prix des oeufs aux Etats-Unis approche de son niveau record, catapulté par un épisode de grippe aviaire qui touche désormais la moitié du pays et a déjà entraîné l’abattage de plus de 17 millions de volailles.

 

ISTANBUL – L’inflation en Turquie a atteint de nouveaux sommets en mars, poussée par la guerre en Ukraine à 61,14% sur un an, soit une hausse de 5,46 points en un mois, selon les statistiques officielles publiées lundi.

 

SAN FRANCISCO (Etats-Unis) – Elon Musk, le fantasque patron du fabricant de véhicules électriques Tesla et de la société de vols spatiaux SpaceX, mettait Twitter en orbite lundi après avoir rendu publique une importante prise de participation dans le réseau social, qu’il accuse pourtant de restreindre la liberté d’expression.

 

LAS VEGAS (Etats-Unis) – L’éclectique jazzman afro-américain Jon Batiste et l’inattendu projet rétro Silk Sonic, porté par Bruno Mars, ont triomphé dimanche aux Grammy Awards, équivalent des Oscars pour la musique américaine.

 

LA HAVANE – Les boxeurs cubains pourront participer à des compétitions professionnelles, pour la première fois depuis 1962, a annoncé lundi le président de la Fédération cubaine de boxe Alberto Puig.

 

CANNES – Les fans de « Squid Game » vont devoir prendre leur mal en patience: son créateur, Hwang Dong-hyuk, doit encore écrire le scénario de la saison 2, qu’il espère pouvoir dévoiler au public d’ici « à la fin de l’année 2024 », a-t-il annoncé lundi à Cannes.

 

PARIS – La réalisation d’une immense fresque collective en pixels sur la plateforme communautaire Reddit est devenue en quelques heures lundi le théâtre d’une bataille entre personnalités du web de différentes nationalités, chacun décidant de représenter son pays et des symboles nationaux.

 

Avec l’AFP

 

La présentation de la Feuille de route de la transition par le PM à la Une des quotidiens

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La présentation de la Feuille de route de la transition par le PM à la Une des quotidiens

Ouagadougou, 5 avr. 2022 (AIB)–  Les quotidiens burkinabè de ce  mardi traitent  l’actualité relative à la présentation de la feuille de route de la  Transition, par le Premier ministre Albert Ouédraogo, la veille, devant l’Assemblée législative de la Transition.

Le Pays affiche à sa Une : « Feuille de route de la Transition : Le Premier ministre annonce le plafonnement des dépenses de campagnes électorales ».

Le quotidien privé écrit que « pour répondre aux exigences de la Charte de la Transition, le Premier ministre, Albert Ouédraogo, s’est présenté devant les membres de l’Assemblée législative de la Transition (ALT) pour dérouler la feuille de route de la Transition ».

L’Observateur Paalga titre: « Feuille de route de la Transition : Les 4 priorités d’Albert Ouédraogo ». Le doyen des quotidiens souligne que « la ligne directrice du nouveau chef du gouvernement, exposé pendant 38 minutes, se décline en différents points qui vont de la sécurité à la réconciliation nationale en passant par la prise en charge des personnes déplacées ».

Le quotidien public Sidwaya met en exergue: « Feuille de route de la Transition : Le Premier ministre décline les 4 axes prioritaires ».

Dans les lignes du quotidien d’Etat, il est mentionné que « pour faire face aux difficultés du moment, le chef du gouvernement a présenté 4 objectifs stratégiques à atteindre en vue de remettre le Burkina Faso sur les rails du développement ».

Plusieurs autres sujets ont intéressé les quotidiens. Ainsi, L’Observateur Paalga fait un clin d’œil sur la religion, mois de Ramadan oblige. Il laisse lire: « Ramadan : ce que vous devrez faire durant les trois décades ».

Sur le même sujet, Le Pays parle de  « mois de Ramadan : avantages et mérites du jeûne ».

Sidwaya qui fête ses 38 ans d’existence ce jour, affiche à sa Une:  « An 38 de Sidwaya : l’âge de la responsabilité ».

Agence d’information du Burkina
AS/ak

 

 

Burkina : L’ancien président de l’université Joseph Ki Zerbo, Pr Gustave Kabré, inhumé 

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Burkina : L’ancien président de l’université Joseph Ki Zerbo, Pr Gustave Kabré, inhumé 

Ouagadougou, 4 avril 2022 (AIB)- Décédé le jeudi dernier, l’ancien président de l’université Joseph Ki Zerbo, le Pr Gustave Kabré a été inhumé ce lundi, au cimetière municipal de Gounghin (Ouagadougou) après les hommages de sa famille et de la communauté universitaire, rapporte la direction de la communication de l’université. 

La communauté universitaire a rendu un vibrant hommage ce lundi 04 avril 2022 au Pr Gustave B. Kabré, enseignant-chercheur à l’Unité de formation et de recherche en Sciences de la vie et de la terre (UFR/SVT), a appris l’AIB auprès de la direction de la communication de l’université Joseph Ki Zerbo.

La communauté universitaire a rendu un vibrant hommage ce lundi 04 avril 2022 au Pr Gustave B. Kabré

Le regretté est un ancien directeur de l’UFR/SVT (de 2000 à 2004) et ancien président de l’université Joseph Ki-Zerbo (de 2011 à 2012).

Son décès est intervenu le jeudi 31 mars dernier, soit trois mois après son admission à la retraite le 31 décembre 2021.

Le chef d’État-major général des Armées, le colonel major David Kabré a rendu hommage au regretté au nom de la famille

La mobilisation des autorités universitaires, de la communauté universitaire, des autorités politiques et militaires, laissent entrevoir l’homme affable qu’était « KGB » surnom octroyé par ses amis intimes.

Après la cérémonie d’hommage, il a été inhumé au cimetière municipal de Gounghin.

Agence d’information du Burkina

WIS/az

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