Arbinda: des terroristes frappés avant un assaut contre un convoi
Ouagadougou, 13 juillet 2023(AIB)-Des terroristes qui voulaient attaquer un convoi de ravitaillement, ont été neutralisés près de Arbinda par l’armée burkinabè, a appris l’AIB jeudi auprès de sources sécuritaires.
Des terroristes ont tenté en vain d’empêcher un convoi de ravitailler Arbinda.
Déboussolés, ils se sont cachés à Lahel au Nord de Kelbo.
Après des recherches, les criminels ont été localisés dans deux bâtiments, situés dans un hameau abandonné.
Ils seront par la suite neutralisés par les vecteurs aériens.
Plusieurs autres convois ont été acheminés avec succès, malgré les assauts de l’ennemi.
Selon nos sources, les opérations de reconquête et de restauration de la paix, se poursuivent.
« La tentative de coup d’Etat du 15 Juillet 2016 a été avortée grâce à la noble résistance de notre peuple et au leadership de notre Président Recep Tayyip Erdoğan » (Ambassadrice)
Ouagadougou, 13 juil. 2023 (AIB)-L’Ambassadeur de la République de Türkiye au Burkina Faso Nilgün Erdem Ari a salué ce jeudi à Ouagadougou, l’échec de la tentative de coup d’Etat du 15 Juillet 2016 dans son pays et cela grâce à « la noble résistance » du peuple de Türkiye et au « leadership » du président Recep Tayyip Erdoğan.
« La tentative de coup d’Etat du 15 Juillet 2016 a été avorté grâce à la noble résistance de notre peuple et du leadership de notre Président Recep Tayyip Erdoğan. Notre peuple a gagné avec son courage sans précèdent la victoire de la démocratie contre l’organisation terroriste FETÖ », a affirmé ce jeudi, l’Ambassadeur de la République de Türkiye au Burkina Faso Nilgün Erdem Ari.
Mme Erdem Ari s’exprimait à Ouagadougou, à l’occasion de la Journée de la Démocratie et de l’Unité Nationale de Türkiye sous le thème « Les Héros du Centenaire de Türkiye ».
Elle a rendu « un hommage appuyé » à ses compatriotes qui « ont rendu l’âme dans la lutte que mène la République de Turquie contre l’organisation terroriste de Fetullah Gülen (FETÖ) (qui a tenté le putsch de 2016)».
« Les attaques armées contre notre peuple le 15 juillet 2016 ne seront jamais oubliées. C’était une véritable conspiration contre l’unité nationale et la solidarité de notre pays, il y a déjà sept ans », a-t-elle affirmé.
Cette anniversaire coïncide cette année avec le centenaire de la proclamation de la republique de Türkiye le 29 octobre 1923 avec à sa tête Mustafa Kemal Pacha (Atatürk), le premier président de la République.
Aussi, le thème « Les Héros du Centenaire de Türkiye » de la Journée de la Démocratie et de l’Unité Nationale de Türkiye vise à « affirmer l’union et l’unité, la force, la vision et le potentiel » de la république de Türkiye et de son Peuple, a souligné l’Ambassadeur Nilgün Erdem Ari.
« C’est grâce aux sacrifices et aux dévouements dans la lutte légitime de ses héros depuis 1923 jusqu’à nos jours que la Türkiye a pu établir ses objectifs et a posé les fondations du Centenaire de Türkiye », a-t-elle relevé.
Pour consolider la démocratie chèrement acquise l’Etat turc compte « avec une ferme détermination » continuer « sa lutte contre FETÖ tant à l’intérieur de la Türkiye qu’à l’étranger », a-t-elle soutenu.
« Notre objectif principal est de démontrer et de prouver le fait que FETÖ constitue une menace pour la sécurité de tous les pays où il reste présent. Nous sommes en étroite collaboration avec nos amis burkinabè et continuons de partager toute les informations sur FETÖ afin de montrer les vérités concernant ses activités cachées », a-t-elle fait savoir.
Mme Erdem Ari a rassuré que «la Fondation Maarif de Türkiye, qui a repris les écoles de FETÖ (écoles dirigés avant la tentative de pustch par l’organisation terroriste de Fetullah Gülen) continue d’écrire des histoires de réussite avec ses diplômés, également dans les pays africains”.
“Je suis convaincu que la même histoire de succès sera également écrite ici et que les diplômés des écoles de la Fondation Maarif contribueront à l’avenir du Burkina Faso”, a-t-elle souhaité.
L’Ambassadeur de la République de Türkiye au Burkina Faso a salué le peuple burkinabè qui lutte courageusement avec l’amour de sa patrie, face aux défis humanitaires et sécuritaires, pour le renforcement de son unité nationale.
Elle a remercié les Burkinabè pour leur soutien au processus du démantèlement du réseau terroriste/guléniste (l’organisation terroriste de Fetullah Gülen) sur le sol Burkinabé.
La commémoration a débutée par une minute de silence suivie d’une prière à la mémoire de ceux qui ont sacrifié leur vie lors de la tentative du coup d’état du 15 juillet, ainsi qu’à la mémoire de ceux qui sont tombés sur le champ de bataille pour défendre leur patrie en Türkiye et au Burkina Faso. L’hymne national du Burkina Faso et celui de la Türkiye ont aussi été chanté par les invités burkinabè et turcs.
Burkina/Effort de paix : Plus de 126 millions de FCFA récoltés en juin
Ouagadougou, 13 juillet 2023(AIB)-La Commission de réception et de gestion des dons a reçu dans le cadre de l’effort de paix, 126 millions 253 mille 4FCFA au mois de juin ainsi que 20 motos et près de 70 tonnes de vivres, a appris l’AIB jeudi.
En rappel, la Commission de réception et de gestion des dons a été créée le 27 octobre 2022 avec pour mission principale, d’assurer la réception et l’affectation efficiente des différents dons en nature et en espèces, dans le cadre de l’appel à contribution pour l’effort de paix, lancé le 18 octobre 2022 par le président Ibrahim Traoré.
A la date du 26 juin 2023, c’est 1 milliard 53 millions 822 mille 27 FCFA qui a été mobilisé dont 308 millions 102 mille 190 FCFA dépensés et un solde de 745 millions 719 mille 837FCFA.
On a également enregistré durant cette période, des dons de 1 716 motos, de 10 pickups, de plus de 600 tonnes de riz, de près de 155 tonnes de maïs et bien d’autres.
Outre la Commission de réception et de gestion des dons, le gouvernement a créé le 11 janvier 2023, le Fonds de soutien patriotique (FSP).
A la date du 2 juin 2023, le FSP a récolté 20 milliards 752 millions 574mille 695 de FCFA.
Coupe du monde 2026: le Burkina Faso dans la même poule A que l’Egypte
Ouagadougou, 13 juil. 2023 (AIB) – Le Burkina Faso a été tiré au sort jeudi lors de l’Assemblée générale ordinaire de la Confédération africaine de football (CAF) à Abidjan, dans la poule A des éliminatoires de la coupe du monde 2026 zone Afrique.
Neuf groupes (A, B, C, D, E, F, G, H, I) de six équipes ont été formés lors de ce tirage au sort effectué par l’instance dirigeante du football africain dans la capitale ivoirienne. Le Burkina Faso est logé dans la poule A en compagnie de l’Egypte, de la Guinée Bissau, de la Sierra Leone, de l’Ethiopie et du Djibouti.
Dans ce groupe, seule l’Egypte, septuple championne d’Afrique, a participé à trois reprises aux phases finales de la Coupe du monde.
Pour cette 23e édition de la coupe du monde 2026, l’Afrique a droit à 9 places au lieu de 5. Chaque premier du groupe est donc qualifié pour la phase finale co-organisée en juin-juillet 2026 par le Canada, les Etats-Unis et le Mexique.
Tous les groupes
Groupe A
Egypte, Burkina Faso, Guinée Bissau, Sierra Leone, Ethiopie, Djibouti
Groupe B
Sénégal, RD Congo, Mauritanie, Togo, Soudan, Soudan du Sud
Groupe C
Nigéria, Afrique du Sud, Bénin, Zimbabwe, Rwanda, Lesotho
Groupe D
Cameroun, Cap-Vert, Angola, Libye, Eswatini, Maurice
Burkina : Une semaine d’orientation pour permettre aux nouveaux bacheliers de faire de meilleurs choix
Ouagadougou, 13 juil. 2023 (AIB)-Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation (MESRI), Ardjima Thiombiano, a ouvert mardi, à Ouagadougou, la semaine d’orientation qui vise à donner aux nouveaux bacheliers, de meilleurs choix et des opportunités dans les différentes universités.
« Aujourd’hui, il est question de donner un meilleur choix, une meilleure opportunité à tous ces nouveaux bacheliers qui n’auront pas de contraintes pour s’orienter définitivement et obligatoirement vers les universités », a déclaré le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, Adjima Thiombiano.
M. Thiombiano s’exprimait le mardi 11 juillet 2023, à Ouagadougou, à l’ouverture officielle de la semaine nationale de l’information et de l’orientation qui s’est tenue au pavillon « Soleil levant » du Salon internationale de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO).
Il a précisé que depuis des années, sa structure fait l’effort d’organiser la semaine de l’information et de l’orientation juste après l’obtention des résultats du baccalauréat afin d’accompagner les nouveaux bacheliers à mieux poursuivre leurs études universitaires.
Selon M. Thiombiano, cette Semaine de l’information et de l’orientation vise à donner des informations justes aux nouveaux bacheliers pour qu’ils puissent véritablement opérer un choix raisonné pour leur formation.
Le ministre a affirmé qu’une reforme a été entreprise par le gouvernement sous l’impulsion du président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré qui vise à donner le choix à tout bachelier d’aller vers une autre formation autre qu’une université classique.
Le Pr Thiombiano a informé que le gouvernement est en train de mettre en place des conditions pour que certains nouveaux bacheliers faisant la technique ne soient pas obligés d’aller faire des filières qui ne sont pas souhaitées et qu’ils puissent s’orienter vers des centres de formations professionnelles avec l’accompagnement des différentes œuvres sociales.
M. Thiombiano a invité par ailleurs les parents des nouveaux bacheliers à les accompagner dans leurs choix de filière au lieu de décider à leur place car nombreux sont des parents qui le font et plus tard ces étudiants sont confrontés à des difficultés objectives.
« Il faudrait que les parents écoutent attentivement les étudiants et les élèves, qu’ils tiennent non seulement comptes de leurs aspirations mais aussi de leurs potentialités », a-t-il exhorté.
La 8ème édition de la Semaine nationale de l’information et de l’orientation a débuté le lundi 10 juillet et se poursuit jusqu’au samedi 15 juillet 2023.
Burkina : Le cadre Deux heures pour Kamita, invite les Burkinabè et les africains à célébrer dans la sobriété le Nouvel An Kamit (africain)
Ouagadougou, 13 juil. 2023 (AIB)- A l’occasion de la célébration de l’an 6260 Kamit, le mouvement « Deux heures pour nous, Deux pour Kamita » a invité, mercredi au cours d’une conférence de presse, les Burkinabè et les africains à une célébration dans la sobriété.
« Nous invitons les citoyens burkinabè et africains ainsi que nos frères et sœurs de la diaspora à s’approprier et à célébrer dans la sobriété le Nouvel An Kamit (africain) » a déclaré le secrétaire général du cadre « Deux heures pour nous, Deux pour Kamita », Imhotep Serge Bayala.
M. Bayala s’exprimait mercredi à Ouagadougou, au cours d’une conférence de presse qui a permis de dérouler le programme de célébration du nouvel an Kamit.
Il a donné rendez-vous à la presse et à l’ensemble des populations, « le 19 Juillet 2023 à l’université Joseph KI-ZERBO (sous le coup de 14h à l’amphi A600) pour marquer le jour de l’an 6260 ».
En prélude à la célébration du jour de l’An africain 6260, le cadre prévoit l’organisation de l’université Sankoré 8, la deuxième année d’affilée, dans la ville de Koudougou, a informé Imhotep Serge Bayala.
« Un tel choix trouve sa motivation dans le besoin d’ancrage national de la symbolique de la célébration du calendrier africain », a-t-il affirmé.
L’université Sankoré 8 se tiendra pendant cinq (05) jours du 14 au 18 Juillet à Koudougou, autour du thème général : « Culture, lutte de libération et construction de l’Etat nation ».
M. Bayala a souligné “qu’aucun peuple ne peut s’ épanouir en déhors de sa culture, car la culture est transversale et elle nourrit les luttes de l’ emancipation. Le Burkina doit allumer la flamme de la diversité socio-culturelle”.
L’une des innovations majeures de cette édition sera l’introduction d’une conférence inaugurale à la date du 14 Juillet 2023 à l’université Norbert Zongo de Koudougou.
La conférence animée par le président du Conseil supérieur de la communication (CSC) Abdoulazize Bamogo, autour du thème : « Médias et jeunesse : construction d’une citoyenneté responsable en temps de crise ».
Selon Imhotep Serge Bayala, « les équipes du comité d’organisation à Koudougou comme à Ouagadougou sont actuellement à pied d’œuvre pour la réussite de la conférence inaugurale, du reste des activités de l’université Sankoré 8 et de la célébration du nouvel An Kamit ».
Banfora/Projet ECDD : Une journée de reconnaissance des animateurs endogènes
Banfora, (AIB)-Le Projet Eau, CLE du Développement Durable (ECDD) a choisi le 11 juillet 2023, pour magnifier la contribution des animateurs/animatrices endogènes à travers une cérémonie ponctuée par plusieurs actes dont des remises de matériels et d’attestations. Cette journée a également consacré le lancement des activités de la campagne agricole 2023-2024 du projet ECDD dans la province de la Comoé. La cérémonie qui a été organisée à l’occasion à Siniéna dans la commune de Banfora, a été présidée par Hamidou Idrissa MASSA, Haut-commissaire de la Comoé en présence de Arouna BADIEL, conseiller en Agro économie du projet ECDD.
L’objectif de la présente journée, est de célébrer l’animateur endogène en reconnaissant ses mérites et en valorisant sa contribution dans le cadre de la mise en œuvre du projet ECDD, spécifiquement pour la composante agriculture.
Au cours de la cérémonie, il s’est agi spécifiquement de primer les animateurs endogènes les plus actifs, engagés et performants ; encourager les autres animateurs endogènes à améliorer leurs performances et de promouvoir l’approche « animateur endogène » pour le développement rural.
Ramatou DIARRA l’unique femme animatrice de ECDD dans la province des Cascades, recevant le premier prix des mains du Haut Commissaire de la Comoé.
A cet effet, les trois meilleurs animateurs/animatrices endogènes ont reçu chacun des prix spéciaux composés d’intrants agricoles, de semences, d’un semoir pour la 1ère et le 2ème. En sus, la première des animateurs/animatrices a bénéficié d’une tablette pour renforcer le partage et la vulgarisation des bonnes pratiques.
Il faut signaler que l’ensemble des animateurs endogènes a été primé avec un kit comprenant entre autres une brouette, un râteau, un arrosoir, une pelle, un pulvérisateur, une paire de gants, une bâche etc.
Dans le cadre de ce projet, ils sont en tout 15 animateurs endogènes dont 7 dans la province de la Comoé.
Alexix B. SOULAMA chef du canton de Siniéna, s’est réjoui de la tenue de cette journée dans sa cité.
Le projet ECDD cible au total 17 CLE répartis dans les 5 Agences de l’Eau des Cascades, du Gourma, du Liptako, du Mouhoun et du Nakanbé.
Le projet vise les ménages vivant en milieu rural et semi-urbain de sa zone d’intervention avec un accent particulier mis sur les femmes et les jeunes.
Hamidou Idrissa Massa Haut-commissaire de la Comoé a estimé qu’ « entre conseils, animations, formations et visites, les animateurs et animatrices endogènes donnent de leur temps et de leur savoir pour accompagner les ménages agricoles. Ils sont devenus des relais des agents des services techniques dans les villages et dans les exploitations agricoles».
« Cette approche participative et inclusive permet d’avoir des résultats intéressants dont nous en sommes fiers » dixit Hamidou Idrissa Massa Haut-commissaire de la Comoé.
C’est pourquoi, il a invité l’ensemble des acteurs à plus d’ardeur, de courage et à une résilience « sans faille » pour réussir ensemble et pas-à-pas, le pari de la sécurité alimentaire et nutritionnelle.
En rappel, le projet ECDD est mis en œuvre par le consortium composé de SNV Organisation Néerlandaise de Développement (qui est le chef de file) et World Waternet – WWn sur une période de 4 ans, allant de décembre 2020 à novembre 2014, sur financement de l’Ambassade des Pays-Bas.
Le projet ECDD vise à renforcer les capacités des institutions impliquées dans la gestion de l’eau telles que les Agences de l’Eau (AE) du Burkina, les Comités Locaux de l’Eau (CLE), les communes et des organisations faîtières. Dans cette dynamique, ces axes d’intervention reposent sur la conservation des eaux et des sols, la gestion inclusive et durable des services d’approvisionnement en eau, l’assainissement en milieu rural et la promotion d’une agriculture familiale résiliente et durable.
Les animateurs endogènes ; des encadreurs de proximité !
Le projet ECDD a donc quatre composantes avec chacune un objectif spécifique et des interventions propres. En ce qui concerne la composante 4 basée sur l’agriculture, l’un des défis majeurs consiste à promouvoir une agriculture familiale résiliente et durable.
Pour ce faire, les actons reposent sur trois axes qui sont : le conseil à l’exploitation familiale avec la mise en place d’un mécanisme d’approvisionnement durable en intrant ; la facilitation des petits producteurs aux marchés et aux financements ; et l’aménagement et la réalisation d’infrastructures structurantes au profit des ménages ruraux. Une stratégie d’intervention qui vise à accroître les rendements agricoles et les stocks céréaliers en vue d’atteindre la sécurité alimentaire et nutritionnelle des ménages pauvres.
Des impétrants fiers d’avoir été célébrés !
A cet effet, plusieurs structures et acteurs ont été identifiées, dont les animateurs endogènes pour accompagner la mise en œuvre des activités dans les communes d’intervention de la composante agriculture.
«Après plus de deux ans de mise en œuvre du projet ECDD, des résultats forts encourageants ont été obtenus grâce aux actions des animateurs endogènes dans plusieurs domaines tels que l’agriculture durable, le système d’approvisionnement durable en intrants (SADI), la gestion des risques sanitaires, la mise en place et le fonctionnement des agri business cluster, etc. » ; a soutenu Landri Alex MILLOGO représentant de la direction provinciale de l’agriculture.
Dans le but donc d’assurer la durabilité des actions du projet, il est important d’encourager les animateurs endogènes pour leur performance et leur résilience.
Arouna BADIEL Conseiller en Agro économie du projet ECDD.
C’est dans ce cadre que s’inscrit la journée de célébration de l’animateur endogène.
Selon Ramatou DIARRA seule animatrice endogène, résident dans la commune de Moussodougou, la journée qui célèbre leur contribution les honore à plus d’un titre et les encourage à persévérer.
«Elle permet à la population de nous connaître et de savoir que nous sommes disposés à accompagner les producteurs».
Pour Arouna BADIEL, « le projet a voulu cette journée, pour non seulement reconnaitre les efforts et tout le travail que vous abattez auprès des producteurs mais également comme pour dire que nous ne nous sommes pas trompés en décidant de cheminer avec vous ».
A en croire monsieur BADIEL, c’est maintenant que la mission commence car le projet prend fin en novembre 2024. Il dira que « quand viendra ce temps, ce sera à vous d’ouvrir les vannes des possibilités pour les producteurs. Vous devrez être en mesure d’orienter, de conseiller, de guider et de former sur les meilleurs pratiques qui améliorent la production agricole… ».
Au cours de cette cérémonie de reconnaissance, le Haut-commissaire a lancé officiellement le début des activités de la campagne agricole 2023 -2024 du projet ECDD dans la province des Cascades.
Rapatriement, passation de marchés et fraude au menu des quotidiens burkinabè
Ouagadougou, 13 juil. 2023 (AIB)- Les quotidiens burkinabè de ce jeudi font echo de la saisie du chicha et de de viande impropre à la consommation, de l’adoption d’un décret pour plus de célérité dans la passation des marchés publics et du rapatriement de 250 Burkinabè du Ghana.
Aujourd’hui au Faso, quotidien privé, titre à sa Une: » Burkinabè expulsés du Ghana: Une délégation gouvernementale à la rescousse », là où le quotidien public Sidwaya laisse lire : « Commune de Pô : 250 Burkinabè rapatriés du Ghana ».
Le journal cité en second lieu informe que dans la journée du 11 juillet 2023, 250 Burkinabè ont été rapatriés du Ghana et accueillis à l’école A de Dakola dans la commune de Pô par les autorités locales.
Selon Sidwaya, le gouvernement burkinabè a dépêché deux ministres sur le site le mercredi 12 juillet 2023.
Il s’agit des ministres en charge de l’action humanitaire Nandy Somé/Diallo et celui délégué de la sécurité Mahamadou Sana.
Selon Sidwaya toujours, le ministre de l’Action humanitaire Nandy Somé a indiqué que ces Burkinabè ont été rapatriés sans aucun minimum (vêtements, vivres et argent) et sans aucune concertation au préalable et a ajouté que des produits de premières nécessités leur seront envoyés.
Le journal ajoute que selon les services de l’action sociale 85 femmes, 35 hommes et 130 enfants ont été enregistrés.
Sous un autre angle, le quotidien privé Le Pays affiche : « Projets spécifiques : le gouvernement adopte un décret pour plus de célérité dans la passation des marchés ».
Le journal renseigne que selon le porte-parole du gouvernement, Jean Emmanuel Ouédraogo, le président de la transition, chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré a présidé le mercredi 12 juillet 2023 le conseil des ministres qui a examiné plusieurs dossiers soumis à son ordre du jour et pris des décisions importantes sur la conduite de la transition.
Selon le journal, au titre du ministère de l’Economie, des Finances et de la Prospective, le conseil a adopté un projet de décret portant modalités de passation des marchés publics dans le cadre de la mise en œuvre des projets spécifiques.
Sur le même sujet, le quotidien public Sidwaya ajoute que pour le ministre délégué chargé du budget, Fatoumata Bako/Traoré, l’adoption de ce décret va permettre d’assurer une célérité dans la mise en œuvre des projets dans un contexte sécuritaire difficile avec son corollaire de crise humanitaire.
Sous un autre volet, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, titre à sa Une : « Police municipale de Bobo : de la viande impropre à la consommation et du chicha saisis »
Le journal indique que le 11 juillet 2023, suite à une dénonciation, le service hygiène et des nuisances sonores de la police nationale de Bobo Dioulasso a mis la main sur une quantité importante de viande impropre à la consommation.
Selon le journal, dans la journée du dimanche 9 juillet, les hommes de Seydou Coulibaly via le service de l’hygiène sonores ont opéré une descente dans les artères des arrondissements 2 et 7 pour une mission de lutte contre la consommation de chicha.
L’Express du Faso relate que cette mission entre dans le cadre de la mise en œuvre de l’arrêté municipal numéro 00-2021 du 07 mai 2021 portant interdiction de la consommation du chicha dans les lieux publics de la commune de Bobo-Dioulasso.
Selon lui au final, la mission a permis de mettre la main sur divers matériaux de chicha.
Burkina: Décès de Pierre Ouédraogo, président du Comité international mémorial Thomas Sankara
Ouagadougou, 13 juil. 2023 (AIB)- Le Colonel Pierre Ouédraogo, président du Comité international mémorial Thomas Sankara (CIM-TS), est décédé jeudi matin à Paris des suites de maladie, a appris l’AIB de sources concordantes.
« Quand un révolutionnaire tombe, il n’est pas mort, il passe juste l’arme aux autres pour continuer le combat, et du ciel il veille sur eux », c’est en ces termes que le vice-président du CIM-TS, le Col Major Daouda Traoré, a annoncé le décès du Col Pierre Ouédraogo.
Le Col Maj Traoré s’est exprimé à travers un communiqué dans lequel il a présenté, au nom du Comité et de « toute la famille des révolutionnaires », ses condoléances les plus sincères à la famille biologique du disparu, ainsi qu’à « sa famille politique et idéologique ».
Il a rappelé que Pierre Ouédraogo, colonel à la retraite de l’armée de l’air, président du comité international Mémorial Thomas Sankara, et autrefois Secrétaire général des Comité de défense de la Révolution, a été un compagnon des premières heures du combat engagé par Thomas Sankara, bien avant 1983.
« Il a animé l’aile miliaire qui était dans la clandestinité et a contribué à la bâtir les fondements de la Révolution Démocratique et Populaire », lit-on dans le communiqué signé ce 13 juillet 2023 du Col Major Daouda Traoré.
Le Mémorial Thomas Sankara est un mémorial dédié au président burkinabè Thomas Sankara et situé à Ouagadougou au Burkina Faso. Il est bâti sur le lieu du Conseil de l’Entente où a lieu l’assassinat de Sankara. Le mémorial est construit en 2019 et ouvert officiellement en 2020.
Le Conseil des ministres du 16 mars 2023 a décidé de reconnaitre au Comité International Mémorial Thomas Sankara le statut d’association reconnue d’utilité publique. Le décret y afférent a été adopté au cours du même Conseil des ministres.
Entre autres conséquences, le Comité peut, à partir de ce décret, bénéficier de subvention ou de tout autre avantage consentis par l’Etat. Il devra aussi se soumettre aux corps de contrôle de l’Etat.
UE: la nomination d’une Américaine à un poste clé fait scandale
BRUXELLES, 13 juil 2023 – La nomination d’une Américaine, ancienne cadre de l’administration Obama, à un poste clé de la Commission européenne lié à la régulation des géants américains de la tech suscite une levée de boucliers en France.
L’exécutif européen a annoncé mardi que Fiona Scott Morton, professeur d’économie à l’université de Yale, avait été choisie comme nouvelle économiste en chef à la Direction générale de la concurrence. Ce service est chargé de veiller au bon fonctionnement de la concurrence dans l’UE et d’enquêter notamment sur les abus des géants du numérique qui ont donné lieu à des amendes record ces dernières années.
La nouvelle a suscité l’indignation dans la classe politique française, tous partis confondus.
Des élus ont notamment épinglé ses anciennes fonctions de responsable de l’analyse économique à la division antitrust du ministère américain de la Justice, entre mai 2011 et décembre 2012, ou de consultante pour des grands groupes de la tech comme Apple et Microsoft.
La nomination intervient au moment où l’UE doit mettre en oeuvre de nouvelles législations ambitieuses pour réguler ce secteur et nourrit les critiques contre la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, considérée comme très atlantiste.
« Embaucher une lobbyiste américaine des GAFAM au moment où l’Europe se décidait enfin à limiter leur pouvoir, c’est un comble. Cette nomination est au mieux maladroite, au pire dangereuse. Dans tous les cas, la Commission doit y renoncer », a déclaré à l’AFP l’eurodéputé conservateur Geoffroy Didier (Les Républicains). « À Bruxelles, lorsqu’on sort un lobbyiste par la porte, il revient par la fenêtre », a-t-il fustigé.
Le député macroniste de Paris, Benjamin Haddad, a épinglé « une décision inexplicable ». « Aucun citoyen européen n’avait les compétences requises? », s’est-il interrogé sur Twitter.
« Naufrage de la prétendue +souveraineté européenne+ et annexion de notre continent par les nord-américains. Elle est belle leur Europe! », s’est exclamé Jean-Luc Mélenchon (gauche radicale).
Le leader de La France insoumise s’en est pris à Mme Von der Leyen, à qui il a reproché d’avoir nommé « une étasunienne » à un « poste clef de la politique industrielle européenne ».
Même tonalité à l’extrême droite. « L’UE ne se cache plus d’être une colonie de Washington! », s’est insurgé Florian Philippot, président des Patriotes.
« Nous avons travaillé d’arrache-pied pour réguler les GAFAM, ce n’est pas pour confier l’application de ces règles à leur lobbyiste. No way », a lancé l’eurodéputé de centre-gauche Raphaël Glucksmann.
L’écologiste Claude Gruffat a estimé que cette nomination revenait à faire entrer « un loup dans la bergerie ».
La Corée du Nord dit avoir testé un missile balistique à combustible solide
Par Kang Jin-kyu
SÉOUL, 13 juil 2023 – La Corée du Nord a affirmé jeudi avoir testé avec succès et sous la supervision de son dirigeant Kim Jong Un en personne son nouveau missile balistique intercontinental (ICBM) à combustible solide, quelques jours après avoir menacé d’abattre les avions espions américains qui violeraient son espace aérien.
Un Kim rayonnant, flanqué de son épouse et de ses principaux collaborateurs, a été montré par les médias d’État, applaudissant avec enthousiasme après le tir mercredi d’un Hwasong-18, un engin qui n’aurait été utilisé par l’armée nord-coréenne qu’une seule fois auparavant, en avril.
Ce missile a parcouru 1.001 kilomètres à une altitude maximale de 6.648 km avant de s’abîmer dans la mer de l’Est, a assuré l’agence officielle de presse KCNA, employant le nom coréen de la mer du Japon.
Selon les experts, la durée de vol d’environ 70 minutes est similaire à celle de certains des précédents ICBM tirés par la Corée du Nord.
En février, un Hwasong-15 avait parcouru 989 kilomètres.
L’essai de mercredi a été une « grande explosion » qui a secoué « la planète entière », a commenté KCNA.
Il a été effectué d’un pas de tir conçu pour ressembler à un parc naturel entouré d’étangs et d’arbres dans un manoir privé de la famille Kim à l’est de Pyongyang, a raconté le site spécialisé basé à Séoul NK News.
– Renforcer l’arsenal nucléaire –
Kim Jong Un a à cette occasion promis une « série d’offensives militaires plus fortes » jusqu’à ce que les Etats-Unis et la Corée du Sud changent de politique à l’égard du Nord, a souligné l’agence.
La confirmation du tir, dont l’armée sud-coréenne avait fait état mercredi, intervient à un moment où les relations sont au plus bas entre les deux Corées.
Le numéro un nord-coréen a qualifié l’an passé d' »irréversible » le statut de puissance nucléaire de son pays et appelé à un développement accru d’armements, notamment d’armes nucléaires tactiques.
Evoquant la « situation instable » dans la péninsule coréenne, Kim Jong Un a d’ailleurs à nouveau exhorté à des « efforts plus intenses » pour renforcer l’arsenal nucléaire nord-coréen à l’occasion de ce dernier essai en date.
En réponse, Sud-Coréens et Américains ont promis que la Corée du Nord s’exposerait à une riposte nucléaire et à la « fin » de son gouvernement actuel si elle décidait d’employer l’arme atomique contre eux.
Le tir de mercredi « est une grave provocation qui porte atteinte à la paix et à la sécurité de la péninsule coréenne » et viole les sanctions des Nations unies à l’encontre de Pyongyang, a réagi mercredi l’état-major de l’armée sud-coréenne, demandant au Nord de mettre fin à de tels actes.
Les Nations unies, les Etats-Unis et leurs alliés, dont la France, l’ont également fermement condamné mercredi.
« Il attise inutilement les tensions et risque de déstabiliser la situation sécuritaire dans la région », a mis en garde le Conseil de sécurité nationale américain.
Le porte-parole du gouvernement japonais, Hirokazu Matsuno, a prudemment fait le rapprochement entre ce missile ICBM et celui à combustible solide tiré pour la première fois en avril, avertissant que ces engins « ont un avantage en termes de tir immédiat » sur les missiles à combustible liquide dont dispose le régime de Pyongyang.
– « Mesures décisives » –
Lundi, la Corée du Nord avait menacé d’abattre les avions espions américains qui violeraient son espace aérien et avait condamné le projet de Washington d’envoyer un sous-marin lanceur d’engins près de la péninsule coréenne.
Selon un porte-parole du ministère nord-coréen de la Défense, les Etats-Unis ont « intensifié leurs activités d’espionnage », évoquant des avions espions qui ont réalisé en juillet plusieurs vols, qualifiés de « provocateurs », pendant huit jours consécutifs.
« Il n’y a aucune garantie qu’un accident aussi choquant que la chute de l’avion de reconnaissance stratégique de l’armée américaine ne se produise pas dans la mer de l’Est de la Corée », avait ajouté le porte-parole.
L’influente soeur de Kim Jong Un, Kim Yo Jong, a à cet égard déclaré qu’un avion espion américain avait violé l’espace aérien de son pays à deux reprises lundi matin.
Les Etats-Unis ont annoncé en avril qu’un de leurs sous-marins lanceurs d’engins nucléaires se rendrait dans un port sud-coréen pour la première fois depuis des décennies, sans donner de date exacte.
En réponse aux essais d’armements nord-coréens, le président sud-coréen Yoon Suk Yeol a renforcé cette année la coopération avec Washington en matière de défense, organisant des manoeuvres militaires communnes.
Des images satellitaires récentes suggèrent par ailleurs que Pyongyang se prépare à un défilé militaire massif plus tard ce mois-ci pour marquer l’anniversaire de l’armistice de la guerre de Corée le 27 juillet, connu sous le nom de Jour de la Victoire dans le Nord.
Centre-nord: des terroristes neutralisés près de Bouroum
Ouagadougou, 12 juillet 2023(AIB)-Des terroristes ont été neutralisés dans la nuit de mardi à mercredi, près de Bouroum dans le Centre-nord, par l’armée burkinabè qui a également ravitaillé avec succès, plusieurs localités, malgré les assauts de l’ennemi.
Plusieurs terroristes ont été signalés mardi nuit grâce aux renseignements, dans les hameaux près de Bouroum dans la région du Centre-nord, a appris l’AIB mercredi auprès de sources sécuritaires.
Les vecteurs aériens les ont frappés au moment où ils étaient groupés dans un bâtiment, tuant bon nombre d’entre eux.
Les rescapés ont crû se tirer d’affaire, en se cachant sous un grand arbre.
Mais peine perdue, ils seront liquidés par des frappes précises.
Par ailleurs, malgré les assauts de l’ennemi, les FDS et les VDP ont pu ravitailler plusieurs localités du Burkina Faso en vivres.
Ils ont notamment livré des batailles dans les régions du Sahel et de l’Est.
Selon nos sources, les opérations se poursuivent pour la reconquête du territoire et la restauration de la paix.
Burkina/Agriculture : Un atelier de formation des cadres et techniciens sur la formulation et la mise en œuvre de projets climato-intelligents
Ouagadougou, 12 juillet 2023 (AIB)-L’Agence régionale pour l’agriculture et l’alimentation (ARAA/CEDEAO) dans le cadre du projet régional de promotion de l’agriculture intelligente face au climat en Afrique de l’Ouest, a outillé mercredi à Ouagadougou, une quarantaine de cadres et techniciens sur la formulation et la mise en œuvre de projets climato-intelligents, en vue de réduire les effets des changements climatiques.
« Le présent atelier a pour objectif d’améliorer les connaissances et renforcer les capacités techniques des acteurs nationaux sur la formulation et la mise en œuvre des projets climato-intelligentes. Cette formation vise non seulement à comprendre le phénomène des changements climatiques mais aussi et surtout à faciliter la formulation de nouveaux projets et programmes climato-intelligentes », a indiqué le représentant du ministre en charge de l’agriculture, Joseph P. Nikiema.
Selon M. Nikiema, il s’agit de réduire la vulnérabilité des producteurs face aux effets néfastes des changements climatiques. Cela, à travers la formulation de projets qui tiennent compte du climat.
« Ces dernières décennies, nous faisons face à beaucoup de calamités qui impactent naturellement la production. Cela a également des répercussions sur le niveau de vie des populations », a-t-il ajouté.
Cette formation entre dans le cadre du projet régional de promotion de l’Agriculture intelligente face au climat (AIC) en Afrique de l’Ouest (AIC-AO), mis en œuvre par l’Agence régionale pour l’agriculture et l’alimentation (ARAA/CEDEAO).
Cela en partenariat avec l’Alliance bioversity international et CIAT à travers le Programme AICCRA (Accélérer les impacts de la recherche sur le climat du CGIAR pour l’Afrique) et les Unités nationales de gestion du projet (UGP) de l’AIC-AO.
Les formations se déroulent aux national et régional pour les cinq pays d’intervention du projet que sont le Bénin, le Togo, le Burkina Faso, le Niger et le Ghana. Elles sont assurées par des experts et des chercheurs nationaux et sous régionaux.
Burkina-Primature-Audience-Entreprise-Horizon Industries SA
Promotion des initiatives locales : Le Premier ministre encourage l’entreprise Horizon Industries SA
Ouagadougou, 12 juil. 2023 (AIB)-Le Premier ministre, Dr Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambèla, a accordé une audience à Horizon industries, première usine d’assemblage électronique de la sous-région, le mardi 11 juillet 2023. Il a encouragé cette entreprise pour sa vision qui s’inscrit en droite ligne de la politique gouvernementale portée sur la production endogène.
Inaugurée le 29 avril 2022, Horizon Industries SA est la première usine de montage et de production d’appareils électroniques au Burkina Faso et dans la sous-région.
Selon Serge Eloi Ouédraogo, Directeur de Horizon Industries SA, cette entreprise, implantée dans la zone industrielle du quartier Kossodo de Ouagadougou, partie Est de la ville, met sur le marché plusieurs produits dont des téléphones portables et des ordinateurs.
« A ce jour, nous avons sur le marché deux modèles de petits téléphones et deux modèles de téléphones Android. Nous avons trois modèles d’ordinateurs destinés au programme « Un étudiant, un ordinateur ». Nous sommes satisfaits des différents retours que nous avons de nos produits. Nous espérons que, petit à petit, nous allons arriver à occuper une place beaucoup plus importante sur le marché burkinabè, mais aussi sous-régional », a-t-il expliqué, à l’issue de l’audience.
Selon lui, Horizon Industries SA est une entreprise burkinabè, qui met l’accent sur l’expertise locale.
« Tous les produits que nous assemblons, que ce soit les téléphones ou les ordinateurs, sont faits par des jeunes Burkinabè. Nos techniciens sont des jeunes Burkinabè qui ont été formés dans des centres et écoles de formation professionnelle au Burkina Faso. La moyenne d’âge de nos techniciens est de 24, 25 ans, avec un peu plus de 65% de jeunes filles », a-t-il ajouté.
Par ailleurs, il a fait savoir que cette entreprise accorde une attention particulière à la qualité de ses produits qui sont d’ailleurs tous certifiés par l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI), le Label made in Burkina et l’Autorité de Régulation des Communications électroniques et des Postes (ARCEP).
Comme perspectives, le Directeur de Horizon Industries SA a révélé que l’entreprise compte mettre sur le marché des tablettes destinées aux élèves et aux étudiants.
Emerveillé par ce savoir-faire local, le Premier ministre, Dr Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambèla, a félicité les premiers responsables de cette entreprise pour cette initiative.
Tout en les encourageant, il a indiqué que l’ouverture de cette usine va en droite ligne de la politique gouvernementale portée sur la production endogène.
« On ne peut pas émerger en suivant la route tracée par les autres, en fonction de leurs propres intérêts. Nous vous encourageons à aller vers la qualité, car si la qualité y est, malgré la concurrence, vous pourrez émerger », a souligné le Chef du Gouvernement.
Du reste, il a déclaré que la volonté du Gouvernement de limiter l’importation des produits étrangers est entravée par les règlements de certaines organisations comme l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), notamment la libre circulation des personnes et des biens.
« Nous sommes en train de relire nos textes pour favoriser l’industrie nationale, mais nous ne pouvons pas aller à l’encontre des textes de l’UEMOA. Nous voulons encourager la production nationale, mais nous sommes limités par nos engagements pris sur le plan régional. Néanmoins, nous allons continuer la réflexion, avec subtilité, pour trouver des solutions », a affirmé le Premier ministre.
Camions hors gabarit : Des sensibilisations en vue suivies de sanctions contre les contrevenants
« Le ministre des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière a fait au Conseil une communication relative à la lutte contre les transformations anarchiques et la circulation des véhicules poids lourds hors normes de transport de marchandises et de voyageurs au Burkina Faso.
Dans le cadre de cette lutte, des actions de sensibilisation seront organisées au profit des populations et des acteurs du transport routier sur la nécessité de se conformer à la législation en matière de gabarit et de surcharge.
Il s’agira également de former les agents des forces de contrôle à la connaissance et à l’authentification des titres de transport.
A l’issue de ces actions de sensibilisation, des sanctions seront appliquées aux contrevenants. »
Culture : L’espace culturel Gambidi présente quatre spectacles de théâtre au Laboratoire Ankata à Bobo-Dioulasso
Ouagadougou, 12 juil. 2023 (AIB)-Dans le cadre de la tournée « Route des Arts », l’espace culturel Gambidi a présenté le vendredi 7 et le samedi 8 juillet 2023, quatre spectacles au Laboratoire Ankata à Bobo-Dioulasso.
Les spectacles « L’ingérence » et « couple ouvert à deux battants » ont été présenté le vendredi 7 juillet 2023 et les spectacles « Et elle n’était plus » et « L’Ours » ont été présentés le samedi 8 juillet 2023 au Laboratoire Ankata de Bobo-Dioulasso.
La tournée « Route des Arts » est une initiative de l’espace culturel Gambidi qui l’organise dans le cadre du projet de « Consolidation des Industries Théâtrales en Afrique de l’Ouest » (CITAO) soutenu par le Programme ACP-UE/AWA.
Selon le directeur de l’Espace Culturel Gambidi Claude Kira Guingané, la tournée « Route des Arts », a « pour ambition de tracer une route au Burkina Faso et dans les pays de la sous-région »
Selon le directeur de l’Espace Culturel Gambidi Claude Kira Guingané, la tournée « Route des Arts » crée en 2020, a « pour ambition de tracer une route au Burkina Faso et dans les pays de la sous-région ». Elle s’est déroulée cette année du 30 juin au 8 juillet 2023.
« Tracer une route, c’est emprunter une route et s’arrêter dans les différentes étapes qui sont des grandes villes pour que derrière, nous puissions jouer dans ces villes, renforcer nos liens avec la structure qui nous accueille et convenir avec elle pour que d’autres artistes après nous, puissent venir jouer dans ces lieux. Il vise à construire des circuits de diffusion pour les artistes de façon générale », a-t-il affirmé.
Claude Kira Guingané a souligné que « la première expérience (de la tournée « Route des Arts ») a tracé une route Ouaga-Bamako » qui les a conduit au départ de Ouagadougou, à Koudougou, à Bobo-Dioulasso, dans la ville de Ségou au Mali et pour terminer dans la ville de Bamako, la capitale du Mali.
Il a indiqué que cette année, ils ont décidé de tracer une route nationale au vu du contexte sécuritaire difficile dans le sahel. « On a donc tracé une route entre des villes du Burkina notamment Tenkodogo, Koudougou, Boromo et enfin Bobo-Dioulasso ».
De l’avis de M. Guigané, « l’espace culturel Gambidi ambitionne, une fois par an, de tracer une route à travers le Burkina et l’Afrique pour toujours connecter les Routes des Arts ».
La dernière étape de la tournée « Route des Arts » a été marquée par la signature d’une convention de partenariat entre le laboratoire Ankata et l’espace culturel Gambidi
« Les Routes des Arts, il y en a des milliers, il faut les tisser entre elles, faire en sorte que les artistes puissent voyager aisément, faciliter la mobilité des artistes », a-t-il souligné.
La dernière étape de cette édition de la tournée « La Route des Arts » a eu lieu à Bobo-Dioulasso dans le Laboratoire Ankata. Le directeur artistique du Laboratoire Ankata Serge Aimé Coulibaly a salué la tournée « La Route des Arts » qui permet selon lui, de « faire tourner des œuvres artistiques de belles factures dans nos villes ».
« Dans ce contexte sécuritaire difficile, la population a besoin de voir autre chose pour pouvoir se redécouvrir et c’était donc très important cette tournée. J’ai eu la chance de voir les spectacles, c’était une bouffée d’oxygène et un bonheur de voir ses quatre spectacles », a-t-il affirmé.
En marge de la tournée « La Route des Arts », le laboratoire Ankata et l’espace culturel Gambidi ont signé vendredi à Bobo-Dioulasso, une convention de partenariat.
Participation des Etalons à la CAN Côte d’Ivoire 2023: un Comité national d’organisation en perspective
Ouagadougou, 12 juil. 2023 (AIB) – Le ministre en charge des sports Aboubakar Savadogo a fait mercredi en Conseil des ministres, une communication orale relative à la mise en place d’un Comité national d’organisation de la participation des Etalons à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) Côte d’Ivoire 2023.
Selon cette communication orale « ce comité sera composé de représentants de ministères et institutions, de la Fédération burkinabè de football (FBF), de l’Union nationale des supporters des Etalons (UNSE), du Comité national olympique et des sports burkinabè (CNOSB), de l’Association des journalistes sportifs du Burkina Faso (AJSB) et de personnes ressources ».
« La mise en place dudit comité permettra de définir toutes les actions en vue de créer les conditions idoines pour une meilleure préparation et participation de la délégation burkinabè à ce rendez-vous sportif continental », a indiqué le communiqué.
Pour le ministre des sports, « ce dispositif permettra également de disposer d’un mécanisme de gestion rationnelle des ressources humaines, matérielles et financières mobilisées dans le cadre de cette participation ».
Les Etalons du Burkina Faso leader de leur groupe, se sont qualifiés depuis leur 4e match des éliminatoires de la CAN contre le Togo et se préparent pour la phase finale en Côte d’Ivoire. L’équipe burkinabè rencontre en amical en France, les Lions de l’Atlas marocains le 12 septembre prochain.
La CAN Côte d’Ivoire 2023 est prévue pour se jouer du 13 janvier au 11 février 2024. Agence d’information du Burkina
as/ata/
Burkina : Signature d’une convention de partenariat entre le laboratoire Ankata et l’Espace Culturel Gambidi
Ouagadougou, 12 juil. 2023 (AIB)-Le laboratoire Ankata et l’Espace Culturel Gambidi ont signé le vendredi 7 juillet 2023 à Bobo-Dioulasso, une convention de partenariaten marge de la tournée « Route des Arts ».
La convention de partenariat a été signée par le directeur de l’Espace Culturel Gambidi Claude Kira Guingané et le directeur artistique du Laboratoire Ankata Serge Aimé Coulibaly.
« C’est la collaboration qu’il y a déjà entre les deux structures, de façon informelle, qui a conduit progressivement à la signature de cette convention. Nous avons déjà travaillé maintes fois ensemble dans le cadre de festivals, de spectacles professionnels, etc. mais il nous manquait ce cadre formel pour définir dans quelle sens nous voulons continuer à travailler » a expliqué le directeur de l’Espace Culturel Gambidi Claude Kira Guingané.
Chaude poignée de main entre le directeur de l’Espace Culturel Gambidi Claude Kira Guingané (à droite) et le directeur artistique du Laboratoire Ankata Serge Aimé Coulibaly, après la signature de la convention de partenariat
Selon lui, la formalisation de cette convention leur permet d’avoir un cadre clair dans lequel chacun sait ce qu’il apporte à l’autre et elle leur permet de décider dans leurs programmations respectives, les activités qu’ils vont mener ensemble.
« Cette convention nous oblige à être solidaires dans les programmations des œuvres que l’une et l’autre aura demain. Moi, si j’ai envie d’aller jouer à Bobo-Dioulasso, il me sera plus facile désormais d’aller à Ankata, puisque je peux justement m’appuyer sur la convention que nous avons », a affirmé M. Guingané.
« Ce partenariat nous permet de faire bouger le milieu culturel et artistique du Burkina Faso » selon le directeur artistique du Laboratoire Ankata Serge Aimé Coulibaly
Selon le directeur artistique du Laboratoire Ankata Serge Aimé Coulibaly, « le partenariat porte sur pleins de domaines : administratif, technique, des partages d’idées et d’expériences ». Il a expliqué que grâce à ce partenariat, Ankata a désormais un espace à Ouaga pour jouer ses spectacles et Gambidi à un espace à Bobo pour jouer ses spectacles.
« Ce partenariat nous permet de faire bouger le milieu culturel et artistique du Burkina Faso. Il nous permet de nous adosser, l’un à l’autre pour voir plus loin. L’avantage c’est que pour une activité à Ouaga, nous ne sommes plus obligés de renégocier, nous pouvons juste appeler pour caler et vice-versa pour Gambidi qui a une activité à Bobo », a souligné Serge Aimé Coulibaly.
La convention prévoit aussi que les deux parties se réunissent en sessions de travail pour ensemble imaginer des programmes communs et trouver des solutions pour la diffusion de leurs spectacles respectifs, a souligné M. Guigané.
Selon le directeur de l’Espace Culturel Gambidi Claude Kira Guingané, « les gagnants du partenariat sont les professionnels des métiers de la danse et du théâtre »
Il a expliqué que la convention a été rendu publique parce que les deux structures veulent prouver qu’elles peuvent se mettre ensemble pour servir la professionnalisation de l’artiste sans attendre quelques « pseudo subventions ». « En fait de compte, dira Claude Kira Guingané, « les gagnants sont les professionnels des métiers de la danse et du théâtre ».
Selon Serge Aimé Coulibaly, cette convention de partenariat permet aux structures de se compléter. Il a fait savoir que Gambidi à « une vraie expérience de terrain depuis des années dans le milieu théâtrale et que Ankata a aussi un ancrage au niveau africain et un rayonnement international » à travers lui et Faso danse théâtre qui est la compagnie mère de Ankata.
Le partenariat a été signé en marge de la tournée « Route des Arts » qui a fait escale à Bobo-Dioulasso le vendredi 7 et le samedi 8 juillet 2023
La tournée « Route des Arts » est organisée par l’Espace Culturel Gambidi dans le cadre du projet de « Consolidation des Industries Théâtrales en Afrique de l’Ouest » (CITAO) soutenu par le Programme ACP-UE/AWA.
La tournée « Route des Arts » s’est déroulée du 30 juin au 8 juillet 2023 et a parcouru des villes comme Tenkodogo, Koudougou, Boromo et Bobo-Dioulasso.
Question du Sahara : L’Angola pour une solution politique fondée sur le compromis
Ouagadougou, 11 juil. 2023 (AIB)- La République d’Angola est pour une solution politique fondée sur le compromis au sujet du différend autour du Sahara, a-t-on appris de sources médiatiques.
Dans un communiqué conjoint publié, mardi à Rabat, à l’issue des travaux de la 3è session de la Commission Mixte de Coopération maroco-angolaise, coprésidée par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et le ministre des Relations extérieures de la République d’Angola, Téte Antonio, le chef de la diplomatie angolaise a affirmé que son pays « encourage les efforts du Secrétaire Général de l’ONU et de son Envoyé Personnel, M. Staffan de Mistura, pour trouver une solution politique juste, durable, mutuellement acceptable par les parties et fondée sur le compromis ».
Les deux ministres ont, en outre, renouvelé leur attachement indéfectible aux principes du Droit et de la légalité internationale et au respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale des États, indique le communiqué conjoint. Agence d’information du Burkina
Sources : MAP
Burkina : Dr Fatogoma Konaté invite les jeunes de 18 ans et plus à faire 25 dons de sang avant leurs 25 ans
Ouagadougou, 12 juil. 2023 (AIB)-Le nouveau docteur Fatogoma Konaté a invité vendredi, les jeunes de 18 ans et plus à faire 25 dons de sang avant leurs 25 ans afin de combler le besoin en sang. C’était au cours de sa soutenance de thèse en pharmacie à l’université Joseph Ki-Zerbo à Ouagadougou.
Fotogoma Konaté a soutenu sa thèse le vendredi 7 juillet 2023 devant un jury qui l’a fait Dr en pharmacie avec la mention très honorable à l’université Joseph Ki-Zerbo.
Le nouveau Dr Fatogoma Konaté a invité les jeunes de 18 ans et plus à « surmonter leur peur et à s’intéresser davantage au don de sang en intégrant le ‘’Club 25’’, c’est-à-dire faire 25 dons de sang avant leurs 25 ans ».
Il a expliqué que cela est possible car un garçon peut faire chaque trois mois, un don de sang et une fille peut faire le don, chaque quatre mois. L’objectif est de combler le besoin en sang au Burkina Faso qui est estimé à 250 000 poches.
M. Konaté a défendu sa thèse sur le thème : « Connaissances, attitudes et pratiques du don de sang chez les étudiants de l’Unité de Formation et de Recherche en Lettres Arts et Communications de l’université Joseph Ki-Zerbo en 2023 (Ouagadougou, Burkina Faso) ».
A propos, il dit avoir interrogé 412 étudiants dans les cinq filières de ladite UFR : « les Lettres modernes, l’anglais, l’étude germanique, l’étude arabophone et la linguistique ».
Le nouveau docteur a montré que deux étudiants sur cinq faisaient le don de sang dans le but de connaître leur bilan sérologique.
« En effet, après le don, dans le cadre de l’hémovigilance, les poches sont soumises à de nombreux examens biologiques systématiquement, et les résultats sont remis gratuitement aux donneurs. De ce fait, de nombreux étudiants, incapables de se permettre financièrement leur bilan sérologique, se tournent vers le don de sang comme alternative », a-t-il relaté.
Le pharmacien a relevé que le risque d’infection, la peur de l’aiguille, la faiblesse physique, le sexe, les limites d’âges et la vente de sang constituent autant d’obstacles à l’atteinte de l’autosuffisance en produit sanguin. Parmi ces obstacles, il a noté que la peur est la plus évoquée dans son étude.
« Cette peur est d’origine diverse notamment la phobie de l’aiguille chez 22,33 % des étudiants, celle de découvrir une maladie chez 21,36 %, et celle de contracter une maladie grave telle que l’infection par le Virus de l’Immunodéficience Humaine et les Virus de l’hépatite B et C chez 13,83 % », soutient-il.
De son avis, ces peurs retiennent encore de nombreux potentiels donneurs à passer à l’action ce qui entraine diminution du nombre de donneurs et complique davantage la possibilité d’atteindre l’autosuffisance en produits sanguins labiles au Burkina Faso.
A l’en croire, l’étude révèle que seulement 38,69 % des étudiants ont déjà effectué au moins un don de sang. Cette faible participation pourrait s’expliquer par la peur, le faible niveau de connaissance et l’ignorance de l’impact du don de sang dans le système de la santé
« Ce résultat implique que les étudiants ne sont pas suffisamment touchés par les informations sûres et manquent d’éléments leur conduisant à donner régulièrement leur sang », a-t-il affirmé.
« Il est alors plus qu’impératif que le Centre National de Transfusion Sanguine (CNTS) et ses partenaires se penchent vers d’autres stratégies de communication visant à mettre l’accent sur les avantages ainsi que l’impact qu’a le don de sang pour la santé de population », a-t-il conclu.
Dr Konaté a interpelé les autorités du ministère en charge de la santé afin d’accroitre et pérenniser le financement en faveur de la transfusion sanguine, de couvrir tout le territoire de structures de transfusion sanguine.
Il a également exhorté les autorités éducatives à « introduire par le biais de programmes scolaires, le concept de don de sang et sa culture à partir du plus jeune âge et ce, tout au long du cursus éducatif ».
Il a noté que dans les pays en développement comme le Burkina Faso, l’accès à temps, au sang et produits sanguins de qualité, reste un réel défi.
Il en veut pour preuve que le Centre National de Transfusion Sanguine (CNTS) n’a collecté que 107 111 poches de sang en 2020 contre 111 904 poches de sang en 2021.
