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Rupture collective du jeûne à la mairie de Bogandé

Rupture collective du jeûne à la mairie de Bogandé

Bogandé, 07 avril 2024 (AIB) – L’amazone de la Gnagna, Bikienga Alice/Lankoandé, a organisé une rupture collective du jeûne au sein de la mairie de Bogandé dans la soirée du samedi 6 avril 2024. Les corps constitués de la province et toutes les confessions religieuses ont pris part à cette soirée de communion.

Pour une première, les religieux de la ville de Bogandé ont fait une rupture collective du jeûne. Au 27e jour du mois de pénitence, l’amazone de la province de la Gnagna, Bikienga Alice Lankoandé a convié les fidèles musulmans, les leaders communautaires et religieux pour rompre collectivement le jeûne en cette soirée du samedi 6 avril 2024. C’est la cour de la mairie de Bogandé qui a servi de cadre pour cet instant de communion.

À l’occasion, du personnel des différentes directions provinciales et des services, des religieux toutes confessions confondues et des coutumiers ont tous pris part à cette soirée de partage.

Tout heureux, le président de la Fédération des Églises et Missions Évangéliques (F.E.M.E) de la Gnagna, le pasteur Alassane Taboudou, a indiqué que les saintes écritures exhortent à l’amour du prochain. « Au-delà des paroles, nous devons manifester notre amour par les actes », a-t-il signifié.

Même son de cloche, l’abbé Mathieu Ouoba, curé de la paroisse Saint André de Bogandé, a salué l’initiative. Pour lui, de telles initiatives participent au renforcement et à la consolidation du dialogue inter-religieux.

L’initiatrice Bikienga Alice/Lankoandé a exprimé sa reconnaissance à tous ses invités. Elle a exhorté l’ensemble des leaders communautaires à la solidarité et à la cohésion sociale, gage de paix. Puis, elle a invité les participants à soutenir les autorités administratives et sécuritaires de toutes les entités administratives dans la prière.

L’imam de la grande mosquée de Bogandé, El hadji Seydou Mano, tout en saluant l’initiative, a souhaité que de telles initiatives se multiplient davantage afin de renforcer les liens entre les différentes communautés pour une paix durable au Faso.

L’Amazone est une appellation donnée à certaines femmes leaders qui œuvrent pour la promotion de la paix au Burkina.

Au Burkina elle sont au nombre de 58 femmes qui porte le nom de Amazone pour la paix.

Agence d’Information du Burkina
Oyé Ardjima Yempabou TINDANO

Le monde est en danger de guerre générale », avertit Mélenchon à La Réunion

« Le monde est en danger de guerre générale », avertit Mélenchon à La Réunion

En visite à La Réunion dans le cadre de la campagne pour les élections européennes de juin prochain, Jean-Luc Mélenchon (LFI) a estimé samedi que le monde était « en danger de guerre générale ».

« J’ai quelque chose à dire que je veux qu’on entende dans l’Hexagone, la période (…) est très dangereuse », a lancé le dirigeant de la France Insoumise aux 1.600 personnes venues assister à un meeting de campagne à la Saline, sur la côte ouest de l’île.

« 126 nations dans le monde ont un différend frontalier » a-t-il ensuite recensé. « Nous devons prendre le problème à la racine et dès maintenant prendre des positions politiques » a-t-il ajouté.

« La vieille Europe d’où sont parties deux guerres mondiales, est toujours là, pourrie de l’intérieur », a encore dit l’ancien député européen.

Dans son discours, Jean Luc Mélenchon a également mis en garde contre l’émergence d' »une guerre de génocide qu’on a vu se dessiner ici et là jusqu’à Gaza ».

« J’ai voulu ici à La Réunion », avant-poste français dans la zone océan Indien, « faire de nouveau ce rôle de lanceur d’alerte politique », a-t-il poursuivi lors de ce meeting de soutien à la liste LFI où l’eurodéputé réunionnais Younous Omarjee est en deuxième position, derrière Manon Aubry.

« Au parlement européen, Younous Omarjee, Manon Aubry et toute leur équipe voteront pour l’embargo sur les armes en direction du gouvernement d’Israël de Monsieur Netanyahu », a-t-il affirmé.

A La Réunion où, selon l’Insee, 36% des habitants vivent en dessous du seuil de pauvreté et le chômage frappe plus de 115.000 des quelque 900.000 habitants, ses positions en faveur, notamment, d’un meilleur partage des richesses, trouvent un écho particulier.

Dans ce département – où Jean-Luc Mélenchon a effectué plusieurs séjours ces dernières années – comme dans plusieurs territoires des Outre-mer, il s’était largement placé en tête du premier tour de l’élection présidentielle de 2022, avec 40,26% des voix, loin devant Marine Le Pen à 24,73% et Emmanuel Macron à 18,04%.

S’il n’y avait que « les votes de La Réunion et des autres territoires ultramarins, je serais maintenant le premier président de la République issu de la France Insoumise », a commenté M. Mélenchon, déclenchant l’hilarité du public.

Plusieurs élus, dont Huguette Bello, présidente divers gauche du conseil régional, placée en dernière position sur la liste LFI, ont assisté au meeting.

Aux élections européennes de 2019, la liste La France Insoumise, déjà conduite par Manon Aubry, s’était classée deuxième (19,03%) derrière celle du Rassemblement National menée par Jordan Bardella (31,24%). Le scrutin avait été marqué par une abstention massive des Réunionnais (69,34%).

Avec l AFP

Burkina : 18,4 milliards de crédits accordés à plus de 100 mille femmes, dont des PDI, à travers le fonds FAARF

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Burkina : 18,4 milliards de crédits accordés à plus de 100 mille femmes, dont des PDI, à travers le fonds FAARF

Ouagadougou, 06 avr 2024 (AIB) – Le gouvernement burkinabè a accordé 18,41 milliards FCFA de crédits à plus de 100 mille femmes, parmi lesquelles des femmes déplacées internes, à travers le Fonds d’appui aux activités rémunératrices des femmes (FAARF) au cours de l’année 2023, a appris l’AIB de source officielle.

«En termes de bilan, au cours de l’année 2023, 41 provinces ont été couvertes avec un total de 100 457 femmes bénéficiaires des crédits d’un montant de 18.415.580.120 FCFA», expliquent les services du ministère de la solidarité, faisant le bilan des actions de la FAARF.
«Les femmes PDI, les grandes bénéficiaires des fonds.

Au regard de la situation sécuritaire du pays avec son corollaire de personnes déplacées internes, des milliers de femmes ont été installées sur des sites d’accueil temporaires », indiquent la même source.
Des formations à plusieurs métiers ont aussi été initiées en vue de l’autonomisation des femmes déplacées internes, dans le cadre de leur insertion socio-économique entreprise par les autorités, en plus des crédits et micro-crédits accordés.

La ministre de la Solidarité, de l’Action humanitaire, de la Réconciliation nationale, du Genre et de la Famille, madame Nandy Somé/Diallo avait lancé en octobre 2023 à Kaya, le Projet de résilience économique et sociale des femmes (PRES-PDI) au profit de plus de 8000 femmes PDI dans les régions du Centre-Nord, de l’Est, de la Boucle du Mouhoun et du Sahel.

«Pour 2024, le FAARF entend redoubler d’efforts pour être encore plus proche de sa clientèle avec l’expérimentation de son nouvel outil de gestion» indique le ministère chargée de la Solidarité.

Le FAARF est un fonds de financement sans garantie du ministère en charge de la Femme en septembre 1990. Il couvre l’ensemble du territoire national.

Agence d’Information du Burkina
Avec DCRP MSAHRNGF

Brahima Ouédraogo se dit déterminé à relancer le Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP)

Burkina-Gouvernance-MAEP-Installation

Brahima Ouédraogo se dit déterminé à relancer le Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP)

Ouagadougou, 05 avr 2024 (AIB) – Le nouveau secrétaire permanent du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP), Brahima Ouédraogo, s’est dit engagé à relancer son institution pour un Burkina Faso résilient et incarnant les valeurs de la bonne gouvernance, vendredi à son installation.

«L’institution (Le MAEP) est appelée à une renaissance, en vue d’incarner les espoirs d’un Burkina Faso résilient, déterminé à faire siennes les valeurs de bonne gouvernance», a déclaré Brahima Ouédraogo après avoir été installé à son poste par le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur, Issa Boro.

«Il s’agit d’une responsabilité majeure que j’accepte avec gravité et détermination », a lancé le nouveau secrétaire permanent du MAEP, cité par les services de communication du ministère des Affaires étrangères.

Pour la relance du MAEP, le nouveau secrétaire permanent qui salue les premières autorités du ministère en charge des Affaires étrangères pour la confiance placée en lui, se fixe plusieurs objectifs parmi lesquels le repositionnement institutionnel de la structure, l’actualisation du rapport d’évaluation, la mise en place d’un mécanisme de suivi-évaluation des recommandations.

Pour sa part, monsieur l’ambassadeur Issa BORO secrétaire général a invité le nouveau promu, à travailler dans le sillage de son prédécesseur dans l’optique de faire du MAEP une structure porteuse d’espoir pour notre pays.

L’objectif principal étant de promouvoir les bonnes pratiques qui réduisent les risques d’instabilité politiques, et de créer les conditions de la bonne gouvernance.
Aujourd’hui le MAEP, explique Ninda Charles Guigma, secrétaire permanent intérimaire de 2017 à 2024, l’institution a engrangé plusieurs acquis de sa naissance en 2003 à ce jour.

Au titre des acquis, l’on note la participation du Burkina Faso aux instances statutaires du MAEP de 2017 à 2021, la conception d’un recueil des bonnes pratiques de la gouvernance du Burkina Faso identifiées par l’évaluation africaine des pairs, des sessions de formation sur la gouvernance organisées à travers le pays.
Certes des acquis sont enregistrés mais des défis restent à relever selon monsieur Ninda Charles Guigma.

Il s’agira soutient-il, de poursuivre la consolidation des reformes institutionnelles, du renforcement des capacités opérationnelles des organes nationaux du MAEP, de l’élaboration d’une feuille de route assortie d’un schéma devant permettre à l’institution de jouer le rôle qui est le sien, dans la refondation de la gouvernance en cours et en cohérence avec les principes et règles qui fondent le processus.

Le nouveau patron du MAEP a été nommé à son poste le 21 février 2024

Agence d’Information du Burkina
Avec la DCRP/MAECR-BE

Le ministre Ouédraogo s’enquiert des préparatifs de la 21e SNC, jugés «satisfaisants» selon le comité d’organisation

Burkina-Culture-SNC-Préparatifs

Le ministre Ouédraogo s’enquiert des préparatifs de la 21e SNC, jugés «satisfaisants» selon le comité d’organisation

Ouagadougou, 06 avr 2024 (AIB) – Le ministre d’Etat, ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Jean Emmanuel Ouédraogo, a été rassuré de la bonne progression des préparatifs de la 21e édition de la Semaine nationale de la culture (SNS), ce samedi à Bobo Dioulasso, auprès du Comité national d’organisation de la biennale 2024.

Les présidents et vice-présidents de commissions, réunis par le président du comité national d’organisation de la 21e édition de la SNC, Bétamou Fidèle Aymar Tamince, ce samedi à la Maison de la culture de Bobo-Dioulasso, ont jugés «très satisfaisants » devant le ministre Jean Emmanuel Ouédraogo, les préparatifs de cet important événement culturel.

Le Secrétaire Général de la Semaine Nationale de la Culture, Kohoun Moïse est passé en revue sur l’état d’avancement des préparatifs de chaque commission. Dans l’ensemble, le bilan est jugé satisfaisant au vu des résultats des différentes commissions.

Cet engagement des différents acteurs sur le terrain pour la réussite de l’événement a été salué par le ministre d’Etat Jean Emmanuel Ouédraogo qui a traduit ses vives félicitations et ses encouragements à toutes les commissions pour le travail abattu jusqu’à ce jour. Il les a également invités à prendre en compte tous les détails liés à l’organisation de l’édition tout en les exhortant à «redoubler d’efforts pour que l’organisation de la 21e édition reste dans les annales de l’histoire de la Semaine nationale de la culture», a-t-il indiqué.

En marge de la rencontre avec les membres du Comité National d’organisation, le chef du département en charge de la Culture et son collègue des Sports, Dr Boubakar Savadogo, ont visité le stade Aboubacar Sangoulé Lamizana où aura lieu la cérémonie officielle d’ouverture de la 21e édition de la SNC.

A l’issue de la visite, les deux personnalités ont pu constater que la piste d’athlétisme qui doit accueillir les défilés des troupes des régions et les parades connait quelques difficultés, mais le ministre Savadogo, promet parer ces difficultés afin que la cérémonie d’ouverture soit une véritablement réussite pour le bonheur des festivaliers.

Agence d’Information du Burkina
Avec DCRP/SNC

Le CSC partage son quotidien avec les étudiants en communication de l’Université Aube nouvelle

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Le CSC partage son quotidien avec les étudiants en communication de l’Université Aube nouvelle

Ouagadougou, 06 avf 2024 (AIB) – Le Conseil supérieur de la communication (CSC) a échangé avec les membres du Club de Communication de l’Université Aube Nouvelle (U-Auben), le 5 avril 2024 à Ouagadougou.

L’objectif de cette visite est de mieux faire connaissance avec l’instance de régulation de la communication au public du Burkina Faso, selon la Présidente de ce Club, Madina Tapsoba.

Au cours de cette visite, explique le service de communication du CSC, les étudiants ont d’abord été accueillis dans la salle de monitoring par la Chef de service du monitoring, Clémence Congo et son équipe. Ce premier arrêt a permis aux visiteurs du jour de découvrir de près le processus de surveillance et de suivi des médias par le CSC. Après cette étape, les étudiants ont été conduits dans la salle de conférence où Évelyne Myrianne Millogo, Directrice du monitoring des médias, a pris la parole pour présenter le CSC. Au cours de cette présentation, elle a partagé des informations détaillées sur les missions, les responsabilités et le fonctionnement de l’institution. Elle a également abordé les principaux défis auxquels l’institution est confrontée dans l’exercice de ses fonctions de régulation et de promotion des médias.
A la suite de cette présentation, à travers les questions et réponses, les étudiants ont pu comprendre davantage le rôle crucial que joue le CSC dans l’application de la législation et de la réglementation relative à la communication au public au Burkina Faso. Pour finir, le directeur de la communication et des relations publiques du CSC, Ghildas Ouédraogo, a salué cette visite et leur a remis un lot de documents qui va certainement enrichir leur bibliothèque et profiter à tous les étudiants.

Agence d’Information du Burkina
Avec DCRP/CSC

Burkina : Un salon VIP de l’aéroport de Ouagadougou réhabilité pour plus de confort

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Burkina : Un salon VIP de l’aéroport de Ouagadougou réhabilité pour plus de confort

Ouagadougou, 6 avr. 2024 (AIB) –La Régie administrative chargée de la gestion de l’assistance en escale (RACGAE) a réaménagé son salon pour mieux accueillir sa clientèle dans l’espace embarquement de l’aéroport international de Ouagadougou.

La réfection de son salon VIP s’inscrit dans la dynamique d’aider les passagers à passer un moment de détente en attendant leur vol, indique les services de communication du ministère en charge des Transports.

Selon la même source, le salon est ouvert à tous les passagers en business et première classe et à tous ceux qui achètent leurs billets d’avion auprès de la billetterie de l’agence RACGAE.

Le salon propose des commodités d’attente notamment un espaces de détente ou de travail, le Wi-Fi, des repas et boissons chaudes ou fraîches.

Agence d’information du Burkina
DNK/no

Le Premier ministre , Me Apollinaire Kyelem de Tambèla: «Les valets locaux sont toujours là, plus nombreux que jamais ; prêts à se servir de n’importe quel moyen pour traduire leur fidélité à leurs maîtres impérialistes»

Le Premier ministre , Me Apollinaire Kyelem de Tambèla: «Les valets locaux sont toujours là, plus nombreux que jamais ; prêts à se servir de n’importe quel moyen pour traduire leur fidélité à leurs maîtres impérialistes»

Nigeria : La CEDEAO amoindrie installe officiellement la 6e législature de son Parlement

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Nigeria : La CEDEAO amoindrie installe officiellement la 6e législature de son Parlement

Ouagadougou, 06 avr (AIB) – La 6e législature du Parlement de la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) a été officiellement installée, le 4 avril 2024 dernier à Abuja au Nigéria, siège de l’institution, sans le Burkina, le Mali et le Niger.

Placée sous la présidence du président de la république fédérale du Nigéria, président en exercice de la CEDEAO, Bola Ahmed Tinubu, cette session inaugurale de la sixième législature du Parlement marque officiellement le début des travaux de l’Assemblée législative dont la première séance a été marquée par la prestation de serment des représentants élus des différentes Assemblées Nationales des États membres qui ont affirmé à cette occasion leur engagement à servir les intérêts des peuples de la sous-région.

En présidant cette séance d’inauguration, le président nigérian Bola Ahmed Tinubu est revenu sur ce qui a constitué un véritable challenge pour la précédente législature, il s’agit de l’élection au suffrage universel direct des députés de la communauté.

«La pratique consistant à élire directement les parlementaires est conforme aux principes démocratiques, principes que le Nigeria défend », a déclaré Tinubu, cité par l’Agence nigérienne de pesse.

Quant au Ministre nigérian des affaires étrangères, Yusuf Tuggar, il s’est appesanti sur l’importance du rôle du Parlement de la CEDEAO dans la promotion de la stabilité régionale tout en encourageant les nouveaux membres à « travailler en étroite collaboration avec la Commission de la CEDEAO et d’autres institutions pour garantir une mise en œuvre efficace des politiques régionales ».

L’ancien président du Parlement, l’honorable Sidie Mohamed Tunis, a également salué les réalisations de la législature précédente, mettant en avant leur engagement envers les droits de l’homme, la démocratie et la transparence.
Cette 6è législature sera présidée par le Togo dont c’est le tour conformément à l’Acte additionnel relatif au renforcement des prérogatives du Parlement de la CEDEAO qui dispose que « le poste de président est attribué aux Etats membres par la Conférence en fonction d’un système de rotation établi par ordre alphabétique des Etats».

Exaspérés par des sanctions communautaires dures incompréhensibles à leur encontre et non soutenus dans la lutte contre le terroriste, le Burkina Faso, le Mali et le Niger se sont retirés «sans délai» de la CEDEAO), le 28 janvier 2024.

Agence d’Information du Burkina
Avec l’Agence nigérienne de presse

Fasofoot : les clubs frondeurs de Ligue 1 et Ligue 2 décident de reprendre les activités

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Fasofoot : les clubs frondeurs de Ligue 1 et Ligue 2 décident de reprendre les activités

Ouagadougou, 6 avr. 2024 (AIB) – Les clubs frondeurs de Ligue 1 et de Ligue 2 burkinabè ont décidé de suspendre leur boycott des activités de la Fédération burkinabè de football (FBF), dans un communiqué parvenu à l’AIB.

« Nous avons pris la décision de mettre fin à notre boycott des activités de la FBF et de reprendre notre participation aux compétitions à compter de ce jour 5 avril 2024 », a annoncé le communiqué des clubs de L1 et L2, signé de leur porte-parole Koudougou David Yaméogo, par ailleurs président de Faso athlétique club (FAC, L2).

Les clubs frondeurs justifient cet acte du fait que « il nous est apparu nécessaire de prendre des mesures fortes pour sauver la saison sportive et notre football du spectre d’une année blanche dont les conséquences seraient incalculables ».

C’est à l’issue d’une réunion tenue simultanément à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso le 2 avril dernier que ce communiqué a été produit. Ces clubs souhaitent qu’un « temps raisonnable soit accordé aux joueurs afin qu’ils reprennent la compétition avec le moins de risque de blessure ».

Un bras de fer s’était engagé entre la Fédération burkinabè de football et certains clubs de Ligue 1 et de Ligue 2. Les clubs réclamaient le remboursement des 140 millions que la faîtière du football burkinabè avait coupé (l’année surpassée) avec l’accord du ministère des sports et les clubs, pour l’organiser des championnats de petites catégories. L’organisation de ces championnats ayant connu un retard, les clubs ont demandé à ce qu’on leur reverse cet argent. La FBF ayant refusé, a mentionné qu’elle pourra tenir ces compétitions.

Les compétitions qui avaient été suspendues s’étaient bloquées à la 19e journée de Ligue 1, à la 11e journée de Ligue 2 et aux 32e de finale de la Coupe du Faso.
Agence d’information du Burkina
as/ata

Province de la Tapoa: Kantchari réclame « son BIR » et un ravitaillement

Province de la Tapoa: Kantchari réclame « son BIR » et un ravitaillement

Fada N’Gourma, (AIB)-La population de Kantchari a battu le pavé, ce jour 6 avril 2024, en début de matinée, pour demander le ravitaillement en toute urgence de leur localité et l’installation d’un Bataillon d’intervention rapide (BIR) dans ce terroir, situé à 156 kilomètres (km) de Fada N’Gourma et à 20 km environ de la frontière du Niger.

La population a estimé que l’opérationnalisation de cette unité, créé en janvier 2024, permettra de chasser les terroristes qui rôdent tout autour, mais aussi de libérer les principaux axes routiers.

« Là le trafic pourra reprendre et on aura plus besoin de convois pour ravitailler la ville », a dit un manifestant.

Mais en attendant, au regard de la crise humanitaire qui y prévaut, les manifestants ont lancé un cri du cœur à la Transition à ravitailler Kantchari, dans l’urgence.

Enfin, ils ont souhaité, de vives voix, le rétablissement de l’électricité et des réseaux de téléphonie mobile.
Agence d’information du Burkina
Photo: gulmu.info

Burkina/Monté des températures : Le gouvernement veut réduire la morbidité et la mortalité

Burkina/Monté des températures : Le gouvernement veut réduire la morbidité et la mortalité

Ouagadougou, 6 avrils 2024 (AIB)- Le ministère de la Santé a engagé des actions afin de réduire la morbidité et la mortalité que pourraient provoquer les fortes températures de ces dernières semaines, a appris l’AIB samedi.

« Au regard des conséquences que pourraient engendrer les vagues de chaleur, les autorités sanitaires éprises de la santé et du bien-être des populations, ont estimé qu’il y a lieu de se mobiliser afin d’indiquer aux populations la conduite à tenir et de parer à toute éventualité », renseigne un document du département en charge de la Santé publié sur sa page Facebook.

Selon le Secrétaire général (SG) dudit ministre, Dr Issa Ouédraogo, la maîtrise de la situation dans les différentes formations sanitaires passe par une anticipation, un meilleur diagnostic et une prise en charge rapide des cas, afin de réduire la morbidité et la mortalité.

A en croire Dr Ouédraogo, il est urgent de faire le point dans les centres sanitaires du pays face à cette montée cruciale des températures.

« Au regard de la situation, les acteurs ont été immédiatement instruits pour travailler d’arrache-pied, afin de rendre disponibles les données dont l’analyse permettra de gérer efficacement les cas », a-t-il soutenu.

Le SG du ministère en charge de la Santé a précisé que les conditions actuelles d’accueil des patients, de travail du personnel soignant, les stratégies de gestion de cas pendant cette période de forte chaleur ont été, entre autres, abordés lors des échanges d’hier avec ses collaborateurs.

En attendant des précisions détaillées sur la situation, le département en charge de la Santé a exhorté les populations à prendre des précautions, notamment boire régulièrement de l’eau et de veiller sur les personnes âgées tout en les invitant à consulter dans le centre de santé le plus proche devant tout symptôme.

Une visite a été effectuée séance tenante, dans les services d’urgences médicales du Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo (CHU-YO) qui a permis de constater de visu les conditions de travail des agents ainsi que l’état actuel des patients reçus.
Agence dinformation du Burkina
NO/ata

Burkina: L’usage des motocyclettes de type Aloba, Sanili, fortune et des tricycles interdit, au-delà de la ville de Fada N’Gourma

Burkina: L’usage des motocyclettes de type Aloba, Sanili, fortune et des tricycles interdit, au-delà de la ville de Fada N’Gourma

Fada N’Gourma, 6 avril 2024(AIB)-Dans un communiqué en date du 5 avril 2024 , le gouverneur de la région de l’Est, Ram Joseph Kafando, informe l’opinion publique que l’usage des motocyclettes de type Aloba, Sanili, Fortune ainsi que des tricycles est « strictement interdit de jour comme de nuit sur l’ensemble du territoire régional, à l’exception de la ville de Fada N’Gourma, dans ses limites urbaines », à compter du lundi 8 avril au samedi 5 octobre 2024.

Toutefois, le même communiqué précise que seuls les Forces de défense et de sécurité (FDS), les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) et toute autre personne munie d’une autorisation délivrée par une autorité compétente sont exemptés de la mesure.

Laquelle mesure pourrait être reconduite en cas de nécessité, ajoute le communiqué. Aussi, a-t-il prévenu, tout contrevenant à ladite mesure s’expose aux risques liées aux opérations sécuritaires.

Depuis plusieurs semaines, la circulation des tricycles dans les zones « sous emprise terroriste » à l’Est fait couler beaucoup d’ancre et de salive.
Agence d’information du Burkina
AC/JS/ata
Photo d’archives : minute.bf

Projet MODHEM +/DDC : Des résultats très encourageants enregistrés à mi-chemin

Projet MODHEM +/DDC : Des résultats très encourageants enregistrés à mi-chemin

Ouagadougou, (AIB) – Le Projet d’amélioration de la mobilité du bétail et des revenus des agropasteurs par l’utilisation de la téléphonie mobile et de l’imagerie satellitaire / composante infrastructures (MODHEM+/DDC) a organisé les 4 et 5 avril 2024 un atelier bilan sur la mise en œuvre de l’année 2023 et sur les actions à mener et à capitaliser à quelques mois de la clôture.

Les acteurs impliqués dans la mise en œuvre du Projet d’amélioration de la mobilité du bétail et des revenus des agropasteurs par l’utilisation de la téléphonie mobile et de l’imagerie satellitaire / composante infrastructure (MODHEM+/DDC), à savoir l’équipe technique et les collectivités territoriales, ont tenu un atelier les 4 et 5 avril 2024 à Ouagadougou.

La session a réuni près de 80 personnes, notamment des présidents de délégations spéciales, leurs secrétaires et comptables, ainsi que les points focaux du projet, issus de 20 communes relevant de quatre régions du Burkina Faso (Centre-sud, Centre-ouest, Sud-ouest et Cascades).

Le coordonnateur du MODHEM+DDC, Kassoum Ouédraogo, a exhorté les participants à être assidus aux différents modules.

Selon le coordonnateur du projet MODHEM+/DDC, Kassoum Ouédraogo, la session avait pour objectifs de présenter les acquis engrangés en 2023, de relever les insuffisances afin de se concentrer sur les aspects de renforcement de capacités en vue d’une meilleure projection pour 2024.

L’atelier a également été une occasion de renforcer les capacités des partenaires communaux sur les aspects financiers, étant donné que les collectivités territoriales acquièrent de plus en plus d’autonomie dans la mise en œuvre des activités.

Abdoulaye Coulibaly a remercié SNV et ses partenaires pour les actions de développement réalisées.

Ainsi, les facilitateurs ont instruit les participants sur les principes fondamentaux d’un rapport financier et les outils y afférents, ainsi que sur l’élaboration d’un bon rapport technique suivant la vision du projet.

Kassoum Ouédraogo a souligné les réalisations du MODHEM+/DDC, qui se résument à l’aménagement de 7 210 hectares d’espaces pastoraux, la production de plus de 450 tonnes de fourrage, et l’aménagement de 217 kilomètres de pistes et de 257 hectares d’aires de repos.

D’autres réalisations notables incluent la construction de 6 systèmes d’Adduction d’Eau Potable Simplifiés (AEPS), de 14 forages pastoraux, de 10 parcs de vaccination, et de 2 postes vétérinaires.

De plus, 80 biodigesteurs ont été construits, 853 hectares ont été restaurés et régénérés, 2 aires d’abattage ont été rénovées, et 20 accords de partenariat ont été signés avec les délégations spéciales des communes partenaires.

Le représentant du ministère en charge de l’Administration territoriale, Abdoulaye Coulibaly, a exprimé la profonde gratitude du gouvernement envers la coopération Suisse, l’Organisation Néerlandaise de Développement SNV et leurs partenaires pour leur soutien au développement socioéconomique du Burkina Faso.

Adama Boro a exhorté les collectivités territoriales à maintenir le cap.

Il a exhorté l’ensemble des communes partenaires à « faire un usage judicieux, efficace et efficient des budgets concédés par le projet pour la mise en œuvre des activités ».

Le Directeur Général du Foncier, de la Formation et de l’Organisation du Monde Rural, Adama Boro, qui préside le comité de pilotage dudit projet a salué les résultats très encourageants déjà obtenus grâce à l’abnégation des différents acteurs, et les a encouragés à poursuivre dans cet élan.

Salifou Saré a apprécié la stratégie de mise en œuvre adoptée par SNV et ses partenaires.

Le représentant de la coopération Suisse au Burkina (DDC), Salifou Saré, a salué la pertinence de la stratégie de mise en œuvre des activités du MODHEM+/DDC qui s’appuient sur les collectivités territoriales et les acteurs de développement à la base.

Il a énuméré des exemples tels que le marché à bétail de Fada N’Gourma, ainsi que les gares routières de Koudougou et de Fada N’Gourma, qui génèrent des ressources et contribuent au développement local.

Le projet MODHEM+DDC, est mis en œuvre par l’Organisation Néerlandaise de Développement SNV avec le financement de la Coopération Suisse au Burkina Faso depuis le 1er janvier 2021 et court jusqu’au 31 décembre 2024.

Il vise à améliorer la productivité, les revenus, la résilience et la sécurité alimentaire des populations pastorales et agropastorales dans un contexte de changement climatique et de crises sécuritaires.

Selon son coordonnateur Kassoum Ouédraogo, le plus gros volume d’activités a été exécuté en 2023. Il prévoit de boucler les activités d’ici la fin du premier semestre 2024 afin de se pencher sur la capitalisation des acquis.

« C’est cette capitalisation qui va nous permettre de diffuser les bonnes pratiques qui ont été développées dans le cadre du projet et éventuellement de nous pencher sur une seconde phase », a-t-il conclu.

Agence d’information du Burkina

NO/ata

Un séisme avant l’éclipse? Des Américains y voient la main de Dieu

 

USA-SÉISME-INSOLITE-RELIGION-ASTRONOMIE-POLITIQUE

Un séisme avant l’éclipse? Des Américains y voient la main de Dieu

New York, États-Unis

Dieu serait-il irrité? Est-ce un message du Ciel? Il a suffi qu’un rare séisme ébranle vendredi New York, trois jours avant une éclipse de soleil aux Etats-Unis, pour que certains voient un présage funeste dans cette concomitance.

« Dieu envoie à l’Amérique des signes forts pour nous dire de nous repentir. Des séismes et des éclipses qui annoncent d’autres choses », a écrit l’élue du Congrès Marjorie Taylor Greene.

« Je prie pour que notre pays entende », a ajouté cette républicaine radicale, qui se fait souvent le relais de théories du complot.

A l’autre extrémité de l’échiquier politique, des observateurs ont relevé que le séisme de magnitude 4,8 avait son épicentre situé non loin d’un club de golf propriété de Donald Trump, celui de Bedminster dans l’Etat du New Jersey.

Le MeidasTouch group, un comité d’action politique anti-Trump, a publié sur X une carte du New Jersey liée à une image de « Dark Brandon », un super héros fictif représentant Joe Biden avec un regard laser.

D’autres ont raillé les prophètes de malheur qui se sont exprimés sur la coïncidence de ces deux événements naturels, bien éloignés des fléaux de l’Apocalypse ou des Dix plaies d’Egypte.

« Selon certaines sources, les New-Yorkais doivent s’attendre à des nuées de sauterelles », a ironisé Rebecca Lewis, une journaliste de New York

Avec AFP

Sénégal : Ousmane Sonko forme un « gouvernement de rassemblement »

 

Sénégal : Ousmane Sonko forme un « gouvernement de rassemblement »

Dakar, 5 avr (APS) – Un gouvernement composé de 25 ministres et 5 secrétaire d’Etat a été formé vendredi, a annoncé le Secrétaire général de la Présidence de la République, Oumar Samba Ba.

Le gouvernement est marqué par la présence d’officiers supérieurs dans des postes clés à l’image de l’ancien chef d’Etat-major général des armées, le général Birame Diop au poste de ministre des Forces armées et de l’ancien haut commandant de la gendarmerie et directeur de la justice militaire, Jean Baptiste Tine, qui va occuper le poste de ministre de l’Intérieur.

Le magistrat Ousmane Diagne, jusque-là procureur général à la Cour Suprême hérite du poste de Garde des Sceaux, ministre de la Justice.

Yacine Fall, une figure importante de l’entourage politique du chef de l’Etat et du Premier ministre va diriger le ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères. Elle fait partie des quatre femmes de l’attelage gouvernemental.

Il s’agit de Fatou Diouf en charge des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires, Maimouna Dieye, du département de la Famille et des Solidarités et Khady Diéne Gaye, la ministre de la Jeunesse des Sports et de la Culture.

Abdourahmane Sarr devient ministère de l’Economie, du Plan et de la coopération tandis que Cheikh Diba hérite du secteur des Finances et du Budget.

Des acteurs politiques davantage connus font également leur entrée dans le gouvernement, à l’image Moustapha Guirassy, directeur de campagne de Bassirou Diomaye Faye lors de la présidentielle et d’Abdourakhmane Diouf au poste de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

Il en est également ainsi de Cheikh Tidiane Dièye, le candidat à l’élection présidentielle qui s’était désisté au profit du vainqueur du scrutin présidentiel. Il a été nommé à la tête du ministère l‘Hydraulique et de l’Assainissement.

Birame Souley Diop, jusque-là président du groupe parlementaire de Yewwi Askan-wi va diriger le poste clé du ministère de l’Énergie, du Pétrole et des Mines.

AKS/OID

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