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Fonds d’assistance judiciaire : Des échanges pour renforcer l’efficience du mécanisme

Fonds d’assistance judiciaire : Des échanges pour renforcer l’efficience du mécanisme

Koudougou, (AIB)-Le ministère de la Justice et des droits humains, chargé des relations avec les institutions, a échangé les 13 et 14 juin 2024 à Koudougou, avec les Présidents des délégations spéciales (PDS), sur le mécanisme de l’assistance judiciaire et les potentielles contributions des collectivités, à la pérennité du système au Burkina Faso.

Trente-cinq Présidents des délégations spéciales (PDS), ont pris part à cette rencontre d’échange sur le Fonds d’assistance judiciaire (FAJ), les 13 et 14 juin 2024 dans la Cité du Cavalier rouge. Ils ont entre autres, été sensibilisés sur le mécanisme de l’assistance judiciaire, renforcé leurs connaissances sur l’organisation judiciaire et recueilli des suggestions pour une amélioration de l’offre de cette assistance au pays des ‘’Hommes intègres’’. Il est ressorti lors de cet atelier, que depuis l’opérationnalisation du FAJ en 2016, plus de 4 000 personnes ont pu porter leurs causes devant les juridictions, ou bénéficier du concours de professionnels, pour l’exécution de décisions de justice rendues à leur profit. Le représentant du ministre en charge de la Justice, Bépoadi Sinini, a détaillé que de 64 en 2016, le nombre des bénéficiaires est passé à 562 en 2021, 789 en 2022 et 1233 en 2023. Malheureusement, M. Sinini, a fait savoir qu’après huit ans d’existence, le mécanisme reste encore peu connu du grand public et mêmes des nouveaux responsables des collectivités territoriales. D’où la tenue de cette rencontre au profit des PDS, pour sa vulgarisation. « Le FAJ a jugé important de poursuivre la mise en œuvre de sa mission de vulgarisation du mécanisme de l’assistance judiciaire et de faire un plaidoyer auprès des collectivités, pour renforcer les capacités opérationnelles de la structure », a-t-il confié.

Eliminer les barrières psychologiques
Pour Bépoadi Sinini, l’accès à la justice comporte trois dimensions à savoir : géographique, psychologique et financière. Il a indiqué que pour la mise en œuvre effective des deux premières dimensions, l’Etat burkinabè a consenti des efforts pour réduire le rayon moyen d’accès à une juridiction, à travers la création de nouvelles juridictions sur toute l’étendue du territoire national et entrepris des actions de sensibilisation et d’information, à l’endroit des populations, afin d’éliminer les barrières psychologiques. Quant à la dimension financière qui génère souvent des coûts non supportables par bons nombre de personnes, le représentant du ministre, a souligné que l’Etat a mis en place, un mécanisme d’assistance judiciaire, géré par le FAJ, dont la mission est de contribuer à la prise en charge de toute personne, se trouvant dans l’impossibilité, en raison de sa vulnérabilité ou de l’insuffisance de ses ressources d’exercer ses droits en justice.
« L’assistance judiciaire est donc un mécanisme, auquel l’Etat apporte son concours pour faciliter l’accès à la justice aux personnes vulnérables, démunies ou dont les ressources sont insuffisantes et consiste à prendre en charge, tous les frais de justice que va occasionner une procédure judiciaire engagée par un bénéficiaire de l’assistance », a-t-il expliqué.
Le Président de la délégation spéciale (PDS) de Koudougou, Jonas Mané, a salué cette initiative du ministère, de rapprocher la justice des populations des villes et campagnes, à travers la construction des tribunaux et surtout l’accompagnement du Fonds d’assistance judiciaire dans leurs procédures.
« Il y a des justiciables, qui par manque de moyens financiers, n’arrivent pas à accéder à la justice, ni à obtenir justice, ni à l’exécution des décisions de justice rendues à leur profit. Avec le FAJ, les populations seront dorénavant éclairées et auront accès à la justice avec sans ressources financières », s’est-il réjoui.

Agence d’information du Burkina
Afsétou SAWADOGO

BEPC 2024 : La région du Sud-Ouest enregistre un taux de réussite de 48,88%

BEPC 2024 : La région du Sud-Ouest enregistre un taux de réussite de 48,88%

Gaoua, (AIB)-La région du Sud-Ouest enregistre un taux de réussite de 48,88% après les résultats du second tour, selon les résultats proclamés à l’AIB par la direction régionale des enseignements post-primaire du Sud-Ouest.

Les résultats du premier et du second tour du brevet d’étude du premier cycle (BEPC) sont connus dans la région Sud-Ouest.

A l’issue des deux tours, la région enregistre un taux de succès cumulé de 44,88%, selon les données de la direction régionale de l’éducation post-primaire et secondaire du Sud-Ouest.

Selon les statistiques, 3 719 candidats dont 2 110 garçons et 1 609 filles dans la région sont admis à la présente session du BEPC.

La province de la Bougouriba vient en tête au plan régional avec 47,06%. Elle est suivie de la province du Poni 44,61%.

La province du Ioba est classée troisième avec 44,27%.

La province du Noumbiel arrive en quatrième position avec soit 43,51%.

Pour rappel, 8 286 candidats ont pris aux épreuves de cette session du BEPC. Au premier tour, la région avait enregistré au premier tour 2 469 admis soit 29 ,80%.
Agence d’information du Burkina
B J-M T/ata

Caisses populaires : des résultats positifs engrangés en 2023

Caisses populaires : des résultats positifs engrangés en 2023

Ouagadougou, (AIB)-Les 35 caisses populaires du Réseau des caisses populaires du Burkina et la faitière ont tenu leurs assemblées générales consacrées aux bilans de l’exercice 2023, du 8 mai au 6 juin 2024. Celles de Dapoya, Gounghin et de Cissin ont sacrifié à cet exercice, le samedi 25 mai dernier, à Ouagadougou.

Conformément à leur statut de coopératives d’épargne et de crédit, les caisses populaires ont l’obligation chaque année de rendre compte de leur gestion de l’exercice précédent aux adhérents.

L’ensemble du Réseau des caisses populaires du Burkina (RCPB) a satisfait à cette exigence légale, du 8 mai au 6 juin 2024. Sidwaya s’est intéressé aux caisses populaires de Dapoya, de Gounghin et de Cissin qui ont tenu leurs 13e Assemblées générales ordinaires (AGO), le samedi 25 mai 2024, à Ouagadougou.

Examen et adoption des rapports du conseil d’administration, du comité de crédit, de surveillance, du commissariat au compte, du rapport d’activités des directions des caisses, états financiers au 31 décembre 2023, renouvellement des administrateurs, affectation du résultat 2023, approbation du plan d’actions et du budget de fonctionnement de l’exercice 2024 étaient au menu de ces AGO. Globalement, il est ressorti des indicateurs au vert pour leurs exercices 2023.

Avec 40 539, la caisse populaire de Dopaya a réalisé un encours d’épargne de 12,7 milliards F CFA en 2023 contre 12,3 milliards F CFA en 2022, soit une progression de 2,97 %. Son encours total de crédit s’élève à 8,7 milliards F CFA alors qu’il s’était établi à 8,4 milliards F CFA, soit une hausse 3,84 %. En matière de résultat net, la caisse de Dapoya a réalisé une performance de 413 millions F CFA contre 157 millions F CFA en 2022, soit un taux de progression de 162,19 %. En ce qui concerne ces fonds propres, ils se chiffrent à 4,5 milliards F CFA en 2023, alors qu’ils étaient de 4,1 milliards FCFA au cours de l’exercice précédent. Ce qui représente une augmentation de 9,92 %.

S’agissant de la caisse populaire de Gounghin, elle a réalisé un encours d’épargne de plus de 12 milliards F CFA en 2023 contre 11,9 milliards F CFA en 2022, soit une progression de 1,09% tandis que son encours total de crédit s’était établi à 6,8 milliards F CFA, alors qu’il s’était établi à 6,6 milliards F CFA, soit une marge de progression de 2,72%. Comparée à 2022, cette caisse a enregistré une baisse de 1,51% de son résultat net qui s’élève à plus de 312 millions F CFA en 2023, contre 317 millions F CFA pour l’exercice précédent. En fonds propres, elle a réalisé une hausse de 7,66%, soit 4,2 milliards F CFA contre 3,9 milliards F CFA en 2022.

Quant à la caisse populaire de Cissin, en 2023, son encours d’épargne se chiffre à 17,4 milliards F CFA contre 17,9 milliards F CFA, soit une baisse de 3% ; avec un encours total de crédit à 10,6 milliards F CFA en 2023 contre 10,09 milliards F CFA en 2022, soit une hausse de 5%.

Vers davantage de digitalisation
En résultat net, Cissin a réalisé une régression de 23%, soit 527,3 milliards en 2023 contre 684,9 milliards F CFA. Ses fonds propres se sont établis à 7,2 milliards F CFA contre 6,7 milliards F CFA, ce qui représente une progression de 8%.

La crise sécuritaire que traverse le Burkina a eu un impact sur les performances des caisses populaires, surtout en matière de recouvrement du crédit. Au 31 décembre 2023, le montant des crédits en souffrance de la caisse de Cissin se chiffrait à plus de 863 millions F CFA. Il était de 493 millions F CFA pour la caisse de Dapoya et 230 millions F CFA pour celle de Gounghin.

Tout compte fait, instances dirigeantes et coopérateurs sont satisfaits des résultats auxquels leurs caisses sont parvenues en 2023. « Nous avons un bilan excédentaire avec des comptes certifiés conformes.

Je tiens à féliciter les coopérateurs et les coopératrices. Car c’est leur épargne qui a permis à la caisse de distribuer du crédit. Je félicite également les travailleurs pour leur contribution à l’efficacité du réseau », a confié la Présidente du conseil d’administration (PCA) de la caisse populaire de Dapoya, Denise Nebié. Le PCA de la caisse de Gounghin, Yamba Didier Djiguemdé, a également traduit sa reconnaissance aux membres et aux travailleurs pour leur engagement malgré le contexte national difficile. « La crise sécuritaire a un impact sur nos résultats, mais malgré tout, ils sont restés résilients, ce qui nous a permis d’avoir ces résultats », a-t-il fait savoir.

Pour davantage améliorer les performances, le PCA de la caisse de Cissin, Rémy Taita, a appelé les coopérateurs et coopératrices à davantage s’impliquer pour un meilleur devenir de la caisse dont ils sont copropriétaires. L’enseignante et membre de la caisse populaire de Gounghin, Madeleine Yougbaré, s’est dit satisfaite de la tenue de ces AGO qui sont des cadres de redevabilité, d’exercice de gouvernance démocratique et de transparence.

Poursuivre la modernisation des services, à travers davantage de digitalisation, est l’une des recommandations issues de ces assemblées générales.
Mahamadi SEBOGO

BEPC 2024 : La  province de la Sissili enregistre un taux de réussite de 44,87%

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BEPC 2024 : La  province de la Sissili enregistre un taux de réussite de 44,87%

Léo, (AIB)- La province de la Sissili a obtenu le samedi 15 juin 2024, un taux réussite de 44,87% à l’issue de la proclamation des résultats du second tour du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) session de 2024.

Sur un total de 2 970 candidats inscrits, 2875 élèves soit 1195 garçons et 1680 filles ont effectivement pris part aux épreuves de l’examen du BEPC session de 2024 dans les 18 centres secondaires de composition avec 13 jurys.

À la proclamation des résultats du second tour, 1290 candidats ont été définitivement déclarés admis soit 599 garçons et 691 filles avec un taux de réussite provincial de 44,87% contre 36% en 2023.

Le taux de succès chez les garçons  est de 50,13% tandis que celui des filles est de 41,13%.

Agence d’information du Burkina

OAN/no/ata

 

 

 

 

 

 

Sissili/Effort de paix: Une mission évangélique fait don de vivres aux veuves et orphelins des FDS

Burkina-Sissili-Don-Vivres

Sissili/Effort de paix: Une mission évangélique fait don de vivres aux veuves et orphelins des FDS

Léo, (AIB)- Le haut- commissaire de la province de la Sissili Tewindé Isaac Sia a reçu le vendredi 14 juin 2024 à Léo, un don de 4 tonnes de maïs de la mission évangélique internationale pour le réveil au profit des veuves et orphelins des Forces de défense et de sécurité (FDS) et des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) de la province.

Selon les donateurs, 1,5 tonne  de vivres sera remise aux veuves et orphelins des FDS et des VDP de la province de la province de la Sissili, 1 tonne pour les personnes vulnérables et 1,5 tonne au Conseil provincial de secours d’urgences (COPROSUR).

Pour le représentant des donateurs, pasteur, Elie Valéa, c’est leur façon de contribuer à l’effort de paix et soutenir les personnes vulnérables.

« Nous prions pour nos FDD et VDP pour le travail remarquable qui abattent au quotidien sur les théâtres  des opérations pour la reconquête du territoire national », a- t- il soutenu.

Le pasteur Valéa a indiqué que c’est pourquoi sa structure a pensé aux veuves et orphelins des vaillants combattants tombés sur les champs de bataille.

« Nous implorons le seigneur de toujours bénir et d’accompagner nos forces combattantes dans toutes les actions qu’elles mènent pour le retour de la paix, qu’il donne la victoire à la nation et soulage les douleurs que nous compatissons au quotidien et que sa grâce soit donnée », a- t- il souhaité.

Le haut-commissaire de la Sissili,Tewindé Isaac Sia s’est réjoui du choix porté sur la Sissili par les donateurs pour ce don de vivres.

M.Tewindé a au nom des bénéficiaires et de toute la population traduit sa reconnaissance aux bienfaiteurs pour leur don.

Il a souligné que ce geste va contribuer à soulager une fois de plus la souffrance des populations  qui sont véritablement dans le besoin.

Le premier responsable de la province a rassuré toutes les personnes vulnérables de la disponibilité de l’administration a toujours les soutenir.

Le haut-commissaire a invité cependant les autres mouvements à suivre l’exemple de la mission évangélique internationale pour le réveil pour le bonheur des populations.

Le directeur provincial de l’Action humanitaire de la Sissili, Herman Gawega et le représentant des FDS, le lieutenant de gendarmerie, Traoré Khalifa ont respectivement salué la mission évangélique internationale pour le réveil qui œuvre pour le bien- être des personnes défavorisées.

Agence d’information du Burkina

OAN/no/ata

 

Sissili : 1124 candidats à la conquête du diplôme du Baccalauréat 

Burkina- Examen- Baccalauréat-Lancement

Sissili :  1124 candidats à la conquête du diplôme du Baccalauréat 

Léo, 18 juin 2024 (AIB)-Le haut- commissaire de la province de la Sissili, Tewindé Isaac Sia a donné, ce mardi 18 juin 2024, le top de départ des épreuves écrites de l’examen du Baccalauréat au lycée Bérekia de Léo.

Selon le directeur provincial en charge des enseignements secondaire de la Sissili, Mimtiri Oualbéogo pour cette session la province enregistre 1124 candidats toutes séries confondues.

Mr Oualbéogo a précisé que ces candidats sont répartis dans les jurys A et D.

Le haut- commissaire de la Sissili,Tewindé Isaac Sia qui a lancé l’examen, était accompagné par plusieurs personnalités, dont le secrétaire général de la province, Baowindsida Bingo, le président de la délégation spéciale de la commune de Léo, Kassoum Koalaga et le directeur provincial en charge des enseignements secondaires, Mimtiri Oualbéogo.

L’ouverture des enveloppes a concerné la série A4 et D que comprend le jury du lycée Bérekia.

Le premier magistrat de la province de la Sissili, Tewindé Isaac Sia a traduit toute sa reconnaissance au corps professoral à travers la direction provinciale des enseignements secondaires pour le travail abattu.

Mr Sia a par ailleurs encouragé et prodigué des conseils aux candidats avant de leur souhaiter une bonne chance.

« Restez concentrés, éviter de promener les regards de gauche à droite au risque de compromettre votre chance »,  s’est- il adressé aux candidats.

Agence d’information du Burkina

OAN/ZO/ata

 

 

Baccalauréat 2024 : Le haut-commissaire de la province donne le top départ dans le Sourou

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Baccalauréat 2024 : Le haut-commissaire de la province donne le top départ dans le Sourou

Tougan, (AIB)- Au total  724 candidats dont 380 garçons et 344 filles prennent part à l’examen du Baccalauréat de la session 2024, dans la province du Sourou, région de la Boucle du Mouhoun.

Le coup d’envoi du Baccalauréat session de 2024 a été donné ce mardi 18 juin à 7h30 à Tougan, dans la province du Sourou, par le premier responsable de la province, le haut-commissaire, Désiré Badolo.

Le premier responsable de la province a été accompagné par  préfet du département de Tougan, Ouiougou Tiendrébeogo et président de la délégation spéciale de Tougan, du Directeur provincial des enseignements post primaire et secondaire de la province, Pascal Padra Bancé et des Forces de défense et de sécurité.

Pour cette session du baccalauréat, sur un total de 737 candidats inscrits série D et A confondues, 724 sont présents soit 13 absents. Parmi les présents, on dénombre 380 garçons et 344 filles répartis dans 3 jurys.

C’est le jury 35 basé au second site du lycée provincial de Tougan qui a accueilli les autorités provinciales pour le lancement officiel du Baccalauréat dans la province du Sourou.

Le haut-commissaire Desiré Badolo, en ouvrant la première enveloppe contenant l’épreuve de philosophie a exhorté les élevés à évacuer le stress et à considérer l’examen comme les devoirs qu’ils ont l’habitude de composer en classe.

  1. Badolo s’est également réjouit d’avoir pu lancer le Baccalauréat dans un contexte comme celui de Tougan.

«Nous saluons la résilience de tous les acteurs, toute chose qui a permis, à l’instar des autres provinces du Burkina que l’examen du Baccalauréat se tienne malgré notre contexte particulier. Nous espérons qu’il n’y aura pas de problème dans la suite du processus et qu’à la fin, nous puissions avoir des résultats à la hauteur des sacrifices consentis par les différents acteurs »-t-il a affirmé.

Apres le lancement officiel au jury 35 logé au second site du lycée provincial de Tougan, la délégation a visité le jury 36 sur le même site, avant de se rendre au premier site du lycée où  est basé le jury 34 pour encourager les acteurs de ce jury.

Agence d’information du Burkina

SS/PD/no

 

CEP 2024 : La province de la Kossi réalise un taux de réussite de 72,45%.

BURKINA-KOSSI-BEPC-RESULTATS

CEP 2024 : La province de la Kossi réalise un taux de réussite de 72,45%.

Nouna, (AIB)- La province de la Kossi, dans la région de la Boucle du Mouhoun, a réalisé le mardi 18 juin 2024, un taux de réussite de 72,45%, à l’issue de la proclamation des résultats de l’examen du Certificat d’études primaires (CEP) session de 2024.

Sur 2 015 élèves inscrits, 1 935 ont pu composer avec 885 admis dont 437 filles 448 garçons, ce qui donne un taux de réussite de 72,45%.

Les résultats des Circonscriptions d’éducation de base se présentent comme suit, Bomborokuy 90,84%, Djibasso 71,28%, Madouba 50,86% et Nouna 72,45%.

Agence d’information du Burkina
AC/hb/bz

Burkina : Une nouvelle molécule pour prévenir l’hémorragie post-partum

Burkina : Une nouvelle molécule pour prévenir l’hémorragie post-partum

Ouagadougou, 15 juin 2024 (AIB)-La Société des gynécologues obstétriciens du Burkina (SOGOB), en partenariat avec les laboratoires Ferring, a initié samedi des échanges sur une nouvelle molécule appelée carbétocine thermostable, destinée à prévenir l’hémorragie post-partum et, par conséquent, à réduire la mortalité maternelle pendant l’accouchement.

L’hémorragie post-partum demeure la première cause de décès chez les femmes après l’accouchement. C’est un fléau qui nécessite une attention et une action urgente de la part des acteurs de la santé, notamment les gynécologues obstétriciens.

Pour l’éviter, la SOGOB a organisé une rencontre le samedi 15 juin 2024 à Ouagadougou, afin de renforcer les capacités de ses membres, tels que les sages-femmes et d’autres acteurs de la santé, sur l’introduction de la carbétocine thermostable dans le système sanitaire.

Le gynécologue Pr Jean Lankoandé, au cours d’un atelier national de restitution sur l’étude pilote de la prise en charge de l’hémorragie post-partum par la carbétocine thermostable au Burkina Faso, a précisé que les échanges porteraient sur les cas d’hémorragie post-partum.

« Aujourd’hui, nous nous sommes réunis pour un enseignement post-universitaire. Nous voulons introduire une nouvelle molécule appelée carbétocine qui a fait ses preuves au niveau mondial dans la prévention de l’hémorragie post-partum », a expliqué Pr Jean Lankoandé.

Selon lui, il s’agit d’outiller les gynécologues, les sages-femmes, les étudiants en gynécologie et les infirmiers à utiliser la carbétocine de façon pratique.

Dr Mousa Dadjoari, de la direction de la santé et de la famille, a noté que l’hémorragie post-partum est la première cause de la mortalité maternelle dans le monde et au Burkina Faso.

« Nous savons que la carbétocine est une molécule d’avenir pour notre pays », a-t-il soutenu.

Le gynécologue obstétricien et Pr agrégé Hyacinthe Zamané, en service à l’hôpital Yalgado Ouédraogo, a déclaré que la mise en œuvre de cette nouvelle molécule est en cours, d’où la nécessité de former les prestataires de santé sur son utilisation et sa manipulation.

D’après M. Zamané, il a été question de modifier et de revoir le protocole afin de pouvoir introduire la carbétocine au Burkina Faso.

« Il faut élaborer un ensemble de gestes pour gérer efficacement l’hémorragie. L’hémorragie ne prévient pas et, quand elle survient, elle n’attend pas. Il faut agir rapidement pour pouvoir la gérer », a-t-il fait remarquer.

Agence d’information du Burkina

NO/ata

Gourma/Baccalauréat 2024 : Le secrétaire général de la province salue la résilience des candidats

BURKINA-GOURMA-EXAMEN-BACCALAUREAT-LANCEMENT

Gourma/Baccalauréat 2024 : Le secrétaire général de la province salue la résilience des candidats

Fada N’Gourma, (AIB) – Le secrétaire général de la région de l’Est, Siaka Ouattara, a salué ce mardi 18 juin 2024 à Fada N’Gourma, la résilience des candidats, lors du lancement officiel des épreuves orales et écrites du baccalauréat de la session 2024. La région a enregistré 4 993 candidats à la recherche du premier diplôme universitaire.

C’est en tête d’une délégation que le secrétaire général de la région de l’Est, Siaka Ouattara, a donné le top de départ des épreuves orales et écrites du baccalauréat de la session de 2024 au lycée Yentéma

Il a souhaité bonne inspiration aux candidats avant de saluer la résilience des différents acteurs (élèves, parents d’élèves, enseignants et vaillants combattants du terrorisme), pour rendre possible la tenue de cet examen malgré l’adversité.
Siaka Ouattara a demandé de faire preuve de stoïcisme devant les épreuves car selon lui, les sujets qui leur seront proposés ne sortent pas de l’ordinaire.

Le directeur régional des enseignements post-primaire et secondaire de l’Est, Pascal Tiendrébéogo, a laissé entendre que pour cette session, 4 993 candidats dont 2 476 filles et 2 517 garçons sont inscrits toutes séries confondues et sont repartis dans 21 jurys.

La région de l’Est compte pour le baccalauréat cinq (05) centres de composition que sont Bogandé, Diapaga, Diabo, Fada N’Gourma et Pièla.
Pascal Tiendrébéogo a soutenu que tout est réuni pour que cette session se déroule dans les meilleures conditions.

Agence d’information du Burkina
KAC/hb/bz

Namentenga: 627 candidats en quête du baccalauréat session 2024

Burkina-Examen-Baccalauréat

Namentenga: 627 candidats en quête du baccalauréat session 2024

Boulsa, 18 juin 2024 AIB- Les épreuves écrites et orales du baccalauréat session 2024 ont été officiellement lancées mardi au lycée provinciale de Namentenga par le haut-commissaire de la province, Adama Conseiga.

Sur les 627 candidats que compte la province du Namentenga, 569 composent à Boulsa, le chef-lieu de la province
2 candidats vivant avec un handicap visuel composent à Ouagadougou et 56 candidats au Bac professionnel dont six (06) filles séjournent à Kaya chef-lieu de la région du centre-nord.
Agence d’information du Burkina
JBD/yos

 

Kossi : 834 candidats à l’assaut du baccalauréat 2024

BURKINA-KOSSI-EXAMEN-BACCALAUREAT-LANCEMENT

Kossi : 834 candidats à l’assaut du baccalauréat 2024

Nouna, (AIB)- Le haut-commissaire de la province de la Kossi, Noufo Dembelé, a procédé à l’ouverture de la première enveloppe des épreuves écrites du baccalauréat, ce mardi 18 juin 2024 à Nouna, en présence des autorités administratives, militaires, paramilitaires et encadreurs pédagogique.

834 candidats dont 389 filles et 445 garçons ont inscrits à l’épreuve écrite du baccalauréat, dans les centres de Nouna et de Djibasso, composent dans les séries D et A4.

Les 4 jurys sont respectivement logés dans le lycée départemental de Djibasso, au Collège Charles Lwanga de Nouna, au Collège privé Horoya et au lycée provincial de Nouna.

Le haut-commissaire de la province de la Kossi, Noufo Dembelé, a remercié les enseignants pour leur résilience et leur abnégation au travail.
Il a également formulé le vœu que la session de 2024 soit une réussite avec un taux de succès de 100%.

Le Directeur provincial en charge de l’Enseignement secondaire de la Kossi, Karfa Ferdinand Boni, a quant à lui remercié les autorités pour la réussite de la session et les Forces de défense et de sécurité (FDS) pour l’accompagnement.
Agence d’information du Burkina
AC/hb/bz

Nahouri/BAC 2024 : Les candidats de Tiébélé invités au respect des consignes

BURKINA-NAHOURI-EXAMEN-BACCALAUREAT-LANCEMENT

Nahouri/BAC 2024 : Les candidats de Tiébélé invités au respect des consignes

Pô, (AIB)-Le président de la délégation spéciale de la commune de Tiébélé, Aimé Gue, a officiellement lancé ce mardi 18 juin 2024 à Tiébélé, les épreuves du Baccalauréat, session 2024. Il a invité les candidats à respecter les consignes. La province a enregistré 1 102 candidats toute série confondue, à la conquête du premier diplôme Universitaire.

1 102 candidats dont 503 filles et 599 garçons de la province du Nahouri inscrits au baccalauréat, session de 2024, ont pris part au lancement officiel des épreuves écrites ce 18 juin 2024 dans les 5 jurys répartis dans deux centres de composition (Pô et Tiébélé).

Le top de départ des premières épreuves a été donné dans le centre de composition de Pô par le haut-commissaire de la province du Nahouri, Auguste Kinda, et à Tiebelé, par le président de la délégation spéciale (PDS) de la commune de Tiébélé, Aimé Gue, en compagnie des acteurs de l’Education.
Il a encouragé les candidats et les a invités à respecter les consignes.

Pour la directrice provinciale en charge des Enseignements post primaire et secondaire du Nahouri, Noélie Yonli/Tapsoba, joint par l’AIB, tout se déroule bien dans les deux centres de composition.

Quant au président du centre de composition de Tiebelé, Nicolas W. Baguiou, il a salué l’ouverture à Tiebelé d’un centre de composition en 2022, ce qui permet aux candidats des communes de Tiebelé, Zecco et Ziou, d’être proches de leur lieu de composition.
Agence d’information du Burkina
HKO/hb/bz

Baccalauréat: 799 candidats en lice au Sahel

Baccalauréat: 799 candidats en lice au Sahel

Dori, (AIB)-L’examen du baccalauréat session 2024 a débuté ce mardi 18 juin 2024, dans la région du Sahel avec 799 candidats des séries A, C, D et professionnelle, répartis dans 4 centres d’examen à Dori, Djibo et Gorom-Gorom.

Selon le directeur régional des enseignements post primaires et secondaires (DREPS) du Sahel, monsieur Salifou Porgo, la région compte 799 candidats dont 467 garçons et 332 filles.

À l’écouter, ces candidats sont répartis dans 4 centres de composition dont 2 à Dori, un centre à Djibo et un autre à Gorom-Gorom.

Et monsieur d’ajouter que pour cette session, la province du Séno compte 594 candidats dont 248 filles et 346 garçons.

Le Soum a 62 candidats dont 29 filles et 33 garçons et l’Oudalan dispose de 143 candidats dont 55 filles et 88 garçons.

Les séries de composition sont la série C avec 20 candidats, la série D avec 375 candidats, la série A4 avec 379 candidats, la série Énergie Solaire (ES) 13 candidats et celle de Transformation de Viande et Oeuf (TVO) avec 12 candidats.

Et monsieur Porgo de conclure que dans l’ensemble l’examen se déroule bien, même si le nombre de candidats est en baisse par rapport à celle de 2023 qui avait enregistré 861 candidats.

Le gouverneur de la région du Sahel, le lieutenant-colonel Fabien Rodolphe Sorgho a procédé à 7 h 30 minutes à ouverture symbolique de l’enveloppe contenant la première épreuve.

Il a encouragé les candidats et a salué tous les acteurs de l’éducation pour le travail acharné qu’ils abattent au quotidien et qui permet la continuité éducative dans la région du Sahel.
Agence d’information du Burkina
Ali Mamoudou Maiga
AIB/Dori
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Bam : 1036 candidats au baccalauréat dont 561 filles

Bam : 1036 candidats au baccalauréat dont 561 filles

Kongoussi,(AIB)- Le préfet Président de la délégation spéciale(PDS) de Kongoussi Abel Dayamba a lancé officiellement l’examen du baccalauréat session de 2024 au lycée privé Amitié de Kongoussi ce 18 juin avec une prédominance de candidatures féminines.

Le préfet PDS Abel Dayamba a representé le haut-commissaire de la province du Bam à l’ouverture de la première enveloppe de l’examen du Bac.

Cette année, le Bam enregistre 1036 candidats, composés de 561 filles et de 475 garçons.

Parmi ces candidats, 471 composent pour la série A4 contre 565 pour la série D.

le directeur provincial des Enseignements Post-primaire et secondaire du Bam Hamadé Tinto a indiqué que la session se déroule normalement “sans aucun bouleversement “.

En rappel, l’ensemble des candidats composent dans 4 jurys, logés respectivement au lycée municipal de Kongoussi, au lycée privé Amitié de Kongoussi, au lycée provincial de Kongoussi et au lycée départemental de Sabcé.
Agence d’information du Burkina
Asmado RABO

Baccalauréat 2024 : le Gouverneur du Centre invite les candidats à se concentrer sur leurs copies

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Baccalauréat 2024 : le Gouverneur du Centre invite les candidats à se concentrer sur leurs copies

Ouagadougou, 18 juin 2024 (AIB)- Le Gouverneur de la région du Centre, Abdoulaye Bassinga, a invité mardi, depuis les candidats de sa zone à être relaxes et à se concentrer sur leurs copies.

« Nous sommes venus vous transmettre les encouragements du gouvernement. Soyez relaxes, concentrez-vous sur vos copies, restez sereins car vous serez évalués sur la base de ce que vous avez appris durant les neuf mois », a déclaré le Gouverneur de la région, Abdoulaye Bassinga, mardi à des candidats du lycée municipal Venegré de Ouagadougou.

Selon les chiffres de la direction régionale en charge de l’enseignement secondaire, 40 642 candidats dont 22 930 filles, répartis en 158 jurys, prennent part à l’examen du Baccalauréat session 2024 dans la région du Centre.

Les candidats se disent sereins car s’étant préparés en conséquence pour affronter les épreuves.

Cependant, avouent-ils, «il y a le stress mais c’est naturel, nous devons pouvoir l’évacuer dès la première minute ».

Le directeur régional en charge de l’enseignement secondaire, Henri Prospère Paré, a rassuré que les observations des acteurs terrains seront prises en compte pour améliorer le logiciel de traitement des notes développé par le ministère.

Au plan national cette année, 120 767 candidats soit 57 745 garçons et 63 022 filles sont en quête diplômes du baccalauréat contre 137 461 en 2023.
Agence d’information du Burkina
YOS/ata

Yatenga : 3101 candidats à la conquête du Baccalauréat

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Yatenga : 3101 candidats à la conquête du Baccalauréat

Ouahigouya, 18 juin 2024 (AIB)-Les épreuves de l’examen du Baccalauréat session 2024 ont été lancées ce mardi 18 juin 2024 au lycée Professionnel Naaba Kango de Ouahigouya par le Secrétaire général de la région du Nord (SGR) Kuilga Albert Zongo en présence des responsables et acteurs de l’enseignement post-primaire et secondaire de la localité.
C’est au nom de Issouf Ouédraogo, Gouverneur de la région du Nord que le SGR a lancé les différentes épreuves écrites du baccalauréat session 2024. Ils sont au total 6878 dans toute la région du Nord dont 3101 dans la province du Yatenga à postuler pour le premier diplôme qui leur permettra d’avoir accès aux universités et grandes écoles afin de poursuivre les études.

Kuilga Albert Zongo, Secrétaire Général de la région du Nord avant l’ouverture du pli contenant la première épreuve écrite, a donné des conseils pratiques aux candidats avant de leur souhaiter bonne chance.

Au Yatenga ce sont seulement les villes de Ouahigouya, Séguénéga qui abritent les centres d’examen pour des raisons liées à la situation sécuritaire.

Agence d’Information du Burkina
PN/AS/ATA

La fête de la Tabaski et le Galian 2024, largement commentée par les médias burkinabè

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La fête de la Tabaski et le Galian 2024, largement commentée par les médias burkinabè

Ouagadougou, 2024 juin (AIB)-Les parutions de ce mardi, font cas du concours Galian 2024 et de la fête de la Tabaski 2024, célébrée dimanche.

Le quotidien d’Etat Sidwaya mentionne à sa Une, Tabaski 2024 « Le président du Faso invite les fidèles à porter le Burkina en prière ».

Le journal rapporte que dans un message publié sur son compte X, le président du Faso, Ibrahim Traoré, a souhaité une bonne fête de Tabaski aux musulmans.

A propos du message du président du Faso à l’occasion de la Tabaski, le quotidien bobolais, L’express du Faso affiche à sa Une « IB invite les fidèles musulmans à porter le Burkina en prière.

A en croire le journal, le capitaine Ibrahim Traoré qui a prié à l’université Joseph Ki-Zerbo, a invité l’ensemble des Burkinabè à une communion fraternelle, au partage et la solidarité pour bâtir ensemble la paix au Burkina Faso.

« Tabaski 2024 : Deux sources de fitna, selon l’man Abdallah Ouédraogo », note à sa Une le confrère, L’Observateur Paalga.

Selon le journal, l’imam a axé son sermon après la prière de la Tabaski, sur les comportements qui pourraient entamer le vivre-ensemble et la paix au Burkina Faso.

Le média précise que ces deux comportements, d’après l’imam Ouédraogo, sont les prêches haineux et la vente effrénée des terrains aux mépris des procédures adéquates ou plus généralement les conflits fonciers.

Le quotidien privé Le Pays au sujet de la tabaski, mentionne, à sa Une « Les Burkinabè invités à se donner la main ».

A entendre le confrère, à la grande prière qui s’est déroulée à la place de la nation à Ouagadougou, des membres du gouvernement, le moogho Naaba Baongo et d’autres confessions religieuses, aux côtés des fidèles musulmans ont prié pour le retour de la paix au pays et invité les Burkinabè à l’union et à la solidarité.

Dans un autre registre, Sidwaya revient sur les prix qu’ont gagnés ses reporters à l’occasion de la 27e nuit des Galian.

Selon le confère six journalistes du quotidien d’Etat ont rapporté des prix à cette édition du concours prix Galian.

Le doyen des quotidiens privés, L’Observateur Paalga, revient lui aussi, sur ses lauréats.

Selon l’organe de presse, trois de ses journalistes ont été primé lors du Galian 2024. Il s’agit de Hugues Sama, meilleur reportage en presse écrite, de Abdou Karim Sawadogo, prix spécial du PNUD et de Felix Kaboré, meilleure maquette.

Le journal Le Pays sur le Galian affiche à sa manchette « Pas de super Galian».

Selon ce média à cette édition du Galian, il n’y a eu de super-galian. Pour cause, selon le jury, aucune des productions présentées n’a obtenu une note d’au moins la note de 17/20, requise pour remporter ledit prix.
Agence d’information du Burkina
ZO/ata

La Russie est prête à former des Africains à l’extraction des eaux souterraines

ÉCONOMIE: RUSSIE-AFRIQUE-SPÉCIALISTES-FORMATION

La Russie est prête à former des Africains à l’extraction des eaux souterraines

Ouagadougou, 18 juin.(AIB /TASS)- L’Agence fédérale de l’exploitation du sous-sol (Rosnedra) russe est prête à aider les pays africains à former des spécialistes capables d’explorer et d’exploiter des gisements d’eau souterraine. C’est ce qu’a déclaré à TASS le chef de Rosnedra, Evgueni Petrov, à l’issue du Forum économique international de Saint-Pétersbourg (SPIEF).

Le responsable a rappelé que, dans le cadre de son travail au sein des commissions intergouvernementales, son agence était responsable de la coopération avec trois pays africains, à savoir le Ghana, le Mozambique et l’Éthiopie. Il a noté qu’en Afrique, l’eau était la ressource la plus précieuse et que la faible disponibilité d’eau potable contribuait à aggraver un certain nombre de problèmes sociaux. Compte tenu de la rareté des sources d’eau de surface telles que les rivières et les lacs, le problème d’approvisionnement en eau en Afrique pourrait être résolu par l’exploitation des eaux souterraines, a-t-il ajouté.

« Mais la recherche et l’exploitation des gisements d’eau souterraine requièrent un certain nombre de compétences uniques. Seuls quelques pays disposent de ces compétences et de ces technologies. Et notre pays en est l’un des leaders avec son école unique », a indiqué le chef de Rosnedra.

« Le plus gros problème qui se pose aujourd’hui concerne les cadres. Il faut des hydrogéologues capables de trouver des gisements dans des conditions climatiques et géologiques compliquées, et de personnel capable par la suite d’exploiter un gisement de manière compétente et correcte », a-t-il précisé.

Selon le responsable, la formation ne porte pas seulement sur les connaissances, mais aussi sur les technologies d’extraction des eaux souterraines. « Tout cela doit être enseigné à nos collègues afin qu’ils acquièrent leurs propres compétences et, surtout, se dotent de leur propre école d’hydrogéologie », a-t-il déclaré.

Il a souligné que le Ghana et l’Éthiopie avaient un très grand potentiel d’extraction des eaux souterraines et pourraient même éventuellement exporter de l’eau. Parallèlement, outre la formation des spécialistes, les pays africains devraient mettre en place un système performant de surveillance de l’utilisation des eaux souterraines et de l’impact anthropique, a-t-il souligné.

Agence d’Information du Burkina

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