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Burkina/PCRSS : Des bénéficiaires satisfaits des réalisations dans la commune urbaine de Kaya

Burkina/PCRSS : Des bénéficiaires satisfaits des réalisations dans la commune urbaine de Kaya

Kaya, 17 février 2025 (AIB) – Des personnes déplacées internes (PDI) et des populations hôtes vulnérables ont exprimé, ce lundi à Kaya, leur satisfaction à l’égard du Projet communautaire de relèvement et de stabilisation du Sahel du Burkina Faso (PCRSS-BF) pour ses nombreuses réalisations favorisant leur épanouissement social et économique.

La première étape de la visite des infrastructures réalisées dans le cadre du PCRSS-BF a conduit la délégation à la Maison de la femme de Kaya, un espace dédié à la promotion économique des femmes.

Sarata Ouédraogo, trésorière de la Maison de la femme, s’est réjouie des investissements du PCRSS-BF et de son principal bailleur, la Banque mondiale.
Selon elle, le centre, qui regroupe plus d’une centaine de femmes, dont des PDI et des populations hôtes vulnérables, a bénéficié de métiers à tisser, de matériel de coiffure, de saponification et d’ustensiles pour développer des activités génératrices de revenus (AGR).

Sarata Ouédraogo a plaidé pour un appui en kits d’installation aux femmes en fin de formation et pour la construction d’un hangar afin de leur permettre de travailler en saison des pluies.

D’un coût de près de 20 millions FCFA, l’investissement du PCRSS-BF dans ce centre vise à améliorer les conditions de vie des personnes vulnérables en contexte de crise sécuritaire et humanitaire.

Après la Maison de la femme, la délégation a visité un radier construit par le PCRSS-BF au secteur 1 de Kaya. Les autorités régionales ont salué cette infrastructure qui facilite désormais la circulation des riverains et des usagers, notamment en saison des pluies, où le passage était souvent impraticable.

Le gouverneur de la région du Centre-Nord, le colonel-major Zoewendmanego Blaise Ouédraogo, et la présidente de la délégation spéciale de Kaya, Solange Kima/Minougou, ont encouragé les habitants à entretenir ce nouvel ouvrage pour en garantir la durabilité.

La visite s’est poursuivie à l’école F de Wemtenga, actuellement en construction grâce au PCRSS-BF. Habibou Sawadogo/Kiemdé, directrice de l’école Wemtenga B, a exprimé son soulagement face à cette infrastructure qui viendra désengorger les salles de classe.

« Actuellement, nous avons 611 élèves, soit environ 100 élèves par classe, ce qui ne favorise pas un apprentissage de qualité », a-t-elle expliqué. Le nouveau bâtiment comprendra trois salles de classe, un bureau et un magasin, contribuant ainsi à améliorer les conditions d’enseignement.

Le PCRSS-BF repose sur un principe de recensement des besoins à la base, permettant aux populations de définir les projets prioritaires à réaliser.
Depuis les années 2000, le Burkina Faso, le Mali et le Niger, particulièrement dans la région du Liptako-Gourma, font face à une escalade de la violence et à des destructions de biens publics et privés. Conçu pour répondre aux défis de cette crise, le PCRSS-BF vise à soutenir financièrement les activités des populations vulnérables et à renforcer leur résilience.

Agence d’information du Burkina
NO/ATA

Kénédougou/Journée  »Faso couleurs  » : Des élèves sensibilisés sur les symboles de l’Etat à N’dorola

BURKINA-KENEDOUGOU-EDUCATION-CIVISME

Kénédougou/Journée  »Faso couleurs  » : Des élèves sensibilisés sur les symboles de l’Etat à N’dorola

Orodara, 17 fév. 2025  (AIB)-La jeunesse de la commune de N’dorola, au Nord de la province du Kénédougou en collaboration avec la Coordination communale de la veille Citoyenne (CCVC), a organisé, le  samedi 14 février 2025 dans l’enceinte de l’Ecole B de ladite commune, une journée dénommée  »Faso couleurs  » au profit des élèves pour promouvoir le civisme à l’école.

La journée dénommée ‘’Faso Couleurs’’, a eu lieu le  samedi 14 février 2025 dans l’enceinte de l’Ecole B de la commune de N’Dorola, au profit des élèves pour promouvoir le civisme à l’école.

Aux dires des organisateurs, l’objectif principal recherché à travers cette journée est d’inviter les élèves de N’dorola à magnifier davantage les symboles de l’Etat et de manifester leur amour et leur appartenance à la mère patrie.

Elle a été marquée entre autres, par une montée des couleurs, une conférence publique et un cross populaire.

La conférence animée par le premier vice-président de la délégation spéciale  de N’dorola, Amadou Traoré, a porté sur le civisme dans toutes ces facettes.

Au cours de sa communication, M. Traoré  a invité  les uns  et les autres particulièrement les élèves à respecter le drapeau  national.

Le secrétaire  général de la Coordination communale de la veille citoyenne (CCVC) de N’dorola, Dieudonné Ouédraogo, a remis à l’Association des parents d’élèves (APE) de l’école B, des bouilloires et des latrines, qu’elle a réalisées avec l’aide de ses  partenaires, pour  les élèves et le corps enseignant de ladite école.

La journée s’est achevée par le lancement des activités de la 2e édition du festival culturel  »Faso Couleurs », ponctuées de prestations artistiques  inter-établissements scolaires de la ville de N’dorola.

Agence d’information du Burkina

AK/hb/yo

Namentenga : Les ouvrages de réhabilitation de l’école Boulsa ‘’A’’ réceptionnés provisoirement

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Namentenga : Les ouvrages de réhabilitation de l’école Boulsa ‘’A’’ réceptionnés provisoirement

Boulsa, le 10 fév. 2025 (AIB)-Une mission de la Direction générale de la coopération (DGCOOP), conduite par Mahamadi Kagoné, de l’Association Nayinéré pour le développement du Namentenga,  (ANDN), des deux entrepreneurs adjudicataires et du comité local de suivi des travaux, ont réceptionné provisoirement, le vendredi 7 février 2025, les ouvrages de réhabilitation de l’école Boulsa ‘’A’’, financés par l’ambassade du Japon.

Une équipe technique s’est rendue, le vendredi 7 février 2025, pour la réception provisoire des ouvrages de réhabilitation de l’école Boulsa ‘’A’’.

« Les travaux sont effectués  conformément au cahier de charge », a indiqué le représentant du bureau de contrôle Best/GC, Frédéric   Singbéogo.

La réception  du  1er lot  consacré à la construction du mur de clôture,   attribué à l’entreprise ETAF  d’un coût de 27 245 780 F CFA, le 2e lot consacré à la réfection de 6 classes, de l’équipement et des fournitures diverses, attribué à l’entreprise EZI d’un montant de 22 719 224  F CFA, ont été les différentes étapes de la visite.

Le chef coutumier et traditionnel de Boulsa, Naaba Sonré, le Haut-commissaire de la province du Namentenga, Adama Conseiga et les corps constitués, ont marqué leur  intérêt pour la réhabilitation, lors de la remise du chantier le 23 août 2024.

La DGCOOP a  félicité l’ANDN pour son dynamisme dans le respect des exigences du bailleur et les entreprises pour le respect du contenu du cahier de charge.

Le haut-commissaire a remercié le chef de Boulsa pour sa présence,  félicité la DGCOOP, l’ANDN et les entreprises avant de donner rendez-vous aux uns et aux autres dans un an pour la réception définitive

« La réception définitive aura lieu  dans un an», a fait savoir le bureau de contrôle représenté par Frédéric Singbéogo.

« On retiendra également que l’obtention de ce  financement du Japon,  est l’aboutissement heureux  des efforts conjugués entre l’ANDN et la DGCOOP », a  soutenu le président de l’ANDN Fulbert Bembamba.

Agence d’information du Burkina

JBD/hb/yo

Niger/Assises nationales : La sous-commission « Économie et Développement Durable » œuvre pour une gestion efficace des ressources (responsable)

Niger/Assises nationales : La sous-commission « Économie et Développement Durable » œuvre pour une gestion efficace des ressources (responsable)

Niamey, 17 février 2025 (AIB) – La sous-commission « Économie et Développement Durable » travaille, depuis l’ouverture des assises nationales du Niger, à une gestion rationnelle et efficace des ressources du pays, a confié lundi son président, Salha Haladou, au micro de l’envoyé spécial de l’AIB.

Après l’ouverture officielle des assises nationales, le samedi 15 février 2025, par le président du Conseil national pour la sauvegarde de la Patrie (CNSP), le général de brigade Abdourahamane Tiani, les travaux se poursuivent en sous-commissions.

La sous-commission « Économie et Développement Durable » réfléchit à une gestion optimisée du potentiel économique du Niger, tout en veillant à préserver les opportunités et les ressources pour les générations futures, a expliqué Salha Haladou.

« Nous devons analyser les limites de notre développement économique et proposer des mesures correctives afin d’instaurer une gouvernance responsable dans notre pays à court terme », a-t-il affirmé.

Pour cela, il appelle à un changement d’état d’esprit des Nigériens :

« Nous devons façonner un Nigérien nouveau, soucieux de l’intérêt général, respectueux du code du travail qui le lie à la Nation. Nous avons besoin d’un Nigérien qui contribue de manière constructive à l’édification de ce Niger nouveau, souverain dans la maîtrise et la gestion de ses ressources. »

Les travaux de la sous-commission, démarrés dimanche avec ceux des autres groupes, devraient s’achever ce lundi après-midi, laissant place à l’élaboration d’un projet de rapport destiné à la commission nationale.

La sous-commission bénéficie de la participation d’un représentant du Mali, pays membre de l’Alliance des États du Sahel (AES).

« Nous voulons nous inspirer des résultats et des méthodologies de leurs assises nationales afin que notre processus soit en cohérence avec les priorités et orientations définies au niveau de l’AES, comme l’a demandé le chef de l’État », a indiqué Salha Haladou.

De son côté, Seybou Douma, membre de la sous-commission pour le compte de la Diaspora Amérique, a souligné la volonté des Nigériens de l’étranger d’accompagner cette transformation :

« Bien que nous vivions dans la diaspora, nous sommes soucieux du développement socio-économique de notre pays et, surtout, de l’avenir de nos enfants. Nous voulons que, dans 25 ans, le Niger soit au rendez-vous de l’histoire. »

Adamou Moussa, secrétaire général de l’Union des Syndicats Libres des Auxiliaires du Niger, a, quant à lui, plaidé pour un renforcement des liens entre les trois pays de l’AES et pour une souveraineté économique accrue.

« Nous souhaitons que nos trois pays, désormais unis, grandissent et continuent à lutter pour les mêmes causes. Nous espérons que l’AES adoptera sa propre monnaie afin de parachever notre indépendance. »

Agence d’information du Burkina
WUROTEDA Ibrahima SANOU
Envoyé spécial à Niamey

125 ans d’évangélisation célébrés au Sanctuaire Notre Dame de Yagma

Burkina-Religion-Célébration

125 ans d’évangélisation célébrés au Sanctuaire Notre Dame de Yagma

Ouagadougou, 16 fév. 2025 (AIB)- L’église catholique a clôturé la commémoration du jubilé des 125 ans d’évangélisation au Burkina Faso. La célébration eucharistique ce dimanche au sanctuaire Notre Dame de Yagma, présidée par le Cardinal Pietro PAROLIN, Secrétaire d’Etat du Pape François a vu la participation de membres du gouvernement et des milliers de fidèles catholiques.

« Célébrer 125 ans d’évangélisation, c’est un moment de mémoire reconnaissante envers les missionnaires de toutes les congrégations religieuses et les sociétés de vie apostolique qui ont foulé le sol burkinabè pour annoncer Jésus Christ » déclare le Cardinal Pietro PAROLIN, Secrétaire d’Etat du Pape François. Pour lui, cette célébration dans le contexte actuel est un acte de joyeuse espérance. Le Cardinal Pietro PAROLIN s’exprimait ce dimanche à l’occasion de la clôture de la célébration des 125 ans d’évangélisation au Burkina Faso.

Une messe d’action de grâces présidée par le Secrétaire d’Etat du Pape François a été dite au sanctuaire marial Notre Dame de Yagma.Une délégation gouvernementale conduite par le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, Chef du gouvernement a assisté à cette célébration eucharistique.

« Nous souhaitons que toutes les prières qui ont été formulées à l’occasion de cette grande célébration puissent avoir grâce aux yeux du Seigneur pour le retour de la paix au Sahel, et surtout pour l’épanouissement des populations » a affirmé le Chef du gouvernement. Jean Emmanuel Ouédraogo a exprimé sa gratitude à l’Eglise catholique pour ses actions dans divers domaines en faveur du développement au Burkina Faso.Des milliers de fidèles catholiques venus de divers horizons ont également prié pour la paix.« Cette célébration nous a édifiés et fortifiés. Cela nous donne encore de l’élan pour aller de l’avant dans notre marche religieuse » relève Pélagie Kaboré, pèlerine.« L’église en plus de nous apprendre à prier nous montre que nous devons être serviables aux autres.

A travers ses structures sanitaires et les écoles, c’est une manière pour elle d’apporter sa pierre à l’édification de la nation burkinabè » ajoute Mme Kaboré. Franck Sampébgo s’est réjoui des actions de l’Eglise catholique depuis son implantation au Burkina Faso. Il a suggéré une densification des actions d’évangélisation au pays des Hommes intègres.En rappel, c’est en 1900 que les missionnaires de l’église catholiques sont arrivés pour la première fois au Burkina Faso plus précisément dans la ville de Koupéla.

Agence d’information du Burkina

Burkina/Thèse : Dr Serge Denis Donon NAME analyse la gestion de la faute sociale à travers les juridictions coutumières Moaaga.

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Burkina/Thèse : Dr Serge Denis Donon NAME analyse la gestion de la faute sociale à travers les juridictions coutumières Moaaga.

Ouagadougou, 14 fév. 2025 (AIB)-Pour l’obtention de son diplôme de docteur en sociologie, l’impétrant Serge Denis Donon NAME a défendu avec brio, vendredi 14 Février 2025 à l’université Joseph Ki-Zerbo, sa thèse de doctorat unique dont les travaux ont porté sur la gestion de la faute sociale par les juridictions coutumières moaaga.
« Fautes sociales et juridictions coutumières au Burkina Faso : Analyse de la gestion de la faute à Manga dans la province du Zoundwéogo ». C’est ce thème qu’a défendu Serge Dénis Donon NAME, le vendredi 14 février 2025 à Ouagadougou, pour l’obtention du diplôme de doctorat en sociologie.
A travers ce thème, il s’est agi pour l’impétrant d’étayer l’organisation et le fonctionnement de la justice coutumière moaaga ainsi que les mécanismes mis en place pour gérer la faute sociale en société moaaga, notamment à Manga dans un contexte de pluralité socioculturel et ethnique.
« L’exécution de la justice coutumière à Manga dans le Zoundwéogo se fait à travers les doyens de familles au sein des groupes sociaux, et les conseils mis en place dans chaque village et au niveau central dans le canton de Manga, conseil regroupant des chefs coutumiers, et des « sages », a indiqué l’impétrant, qui a eu le titre de Docteur avec la mention très honorable.
Selon lui, si un membre de la société venait à commettre une faute, elle est réglée, en fonction de sa gravité et suivant l’ordre protocolaire de la justice coutumière qui va de la famille au chef de canton en passant par le niveau quartier et village.
« La gestion de la faute sociale prend en compte non seulement le jugement, mais aussi le côté social pour la réparation de la faute afin d’apaiser les cœurs », a-t-il renseigné.
La justice coutumière bien qu’intolérante face à la faute sociale, a la particularité, d’être une justice réparatrice et non seulement répressive, a expliqué, Dr NAME précisant que cette justice peut servir à côté de la justice moderne pour désengorger les prisons.
Pour rendre davantage le mécanisme de la justice coutumière compréhensif et heuristique, Dr NAME a proposé une théorie endogène de la justice coutumière afin de permettre à d’autres chercheurs de mener la réflexion sur la question.
En tant que sociologue, le nouveau Dr a également l’intention d’écrire un ouvrage sur la sorcellerie dans l’optique de soutenir la justice moderne à mieux appréhender les dossiers y relatifs.
Selon son directeur de thèse, le Pr titulaire en sociologie, Bouma Fernand BATIONO, la justice coutumière, explore dans toutes les dimensions la question de la faute, de sorte que le coupable et la victime trouvent leur compte.
Pour cela, il a préconisé que la justice coutumière s’occupe de certains dossiers gérés par la justice moderne, notamment les dossiers de délits et autres infractions mineures pour apurer le passif dans les tribunaux.
Le Pr Bationo pour conclure, à appeler, la justice moderne à s’inspirer de ces pratiques endogènes afin d’humaniser les prisons.
Agence d’information du Burkina
ZO/ata

Burkina/Initiative communautaire : La veille citoyenne de l’arrondissement 12 assainit son cadre de vie

Burkina/Initiative communautaire : La veille citoyenne de l’arrondissement 12 assainit son cadre de vie

Ouagadougou, 17 février 2025 (AIB) – Les membres de la veille citoyenne de l’arrondissement 12 de la commune de Ouagadougou ont retroussé leurs manches dimanche, munis de pelles et de râteaux, pour nettoyer les abords des voies et assainir leur cadre de vie.

La coordination des associations de veille citoyenne de l’arrondissement 12 a organisé une journée de salubrité, marquant ainsi le lancement officiel de ses activités pour l’année 2025 dans le quartier Balkuy.

Selon le secrétaire général de la coordination des associations de veille citoyenne de l’arrondissement 12, Larga Yaméogo, cette action vise à accompagner l’initiative présidentielle pour le développement communautaire.

M. Yaméogo a saisi l’occasion pour inviter la jeunesse à s’engager afin que le développement communautaire, cher au président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, devienne une réalité.

En 2025, plusieurs activités seront menées, notamment le curage des caniveaux, le bouchage des nids-de-poule sur les voies publiques, la destruction des gîtes larvaires et des campagnes de sensibilisation, a-t-il indiqué.

Tous les quatre quartiers de l’arrondissement seront concernés par ces actions de salubrité.

La présidente de la délégation spéciale (PDS) de l’arrondissement 12, Zalissa Paré/Salambéré, présente lors de l’activité, a encouragé les acteurs de l’initiative. Elle a également exhorté l’ensemble des habitants de l’arrondissement à jouer leur partition pour assainir leur cadre de vie et prévenir certaines maladies.

Pour la PDS, cette « action citoyenne » s’inscrit dans la composante 2 de l’initiative présidentielle pour le développement communautaire, qui porte sur l’amélioration du cadre de vie et la préservation de l’environnement.

Agence d’information du Burkina
YOS/ata

Boulgou : Lancement de la 9ᵉ édition du concours de débat oratoire KARN’DA BISSI

Boulgou : Lancement de la 9ᵉ édition du concours de débat oratoire KARN’DA BISSI

Zabré, 17 février 2025 (AIB) – La 9ᵉ édition du concours de débat oratoire inter-établissements post-primaires et secondaires, KARN’DA BISSI, a été officiellement lancée le samedi 15 février 2025 à Zabré. Cette compétition, qui oppose des élèves des communes de Zabré et Zoaga, se déroule sous le thème : « La culture de l’intégrité pour un Burkina Faso plus résilient ».

Le concours KARN’DA BISSI offre aux jeunes un cadre d’expression où ils débattent de thématiques cruciales liées à leur quotidien et aux enjeux nationaux.

L’objectif est de promouvoir chez eux l’art oratoire, l’esprit critique et les valeurs citoyennes.

Cette année, 40 équipes issues de 22 établissements s’affronteront sur la scène de la Maison des jeunes de Zabré.

La cérémonie de lancement a été marquée par la projection du reportage « Mission commando au bout du risque » de Liradan Philippe Ada, un documentaire de 52 minutes portant sur l’actualité sécuritaire au Burkina Faso.

L’événement a également enregistré la présence du secrétaire général de « 2h pour Kamita », Lassina Konaté, et du web activiste Bationo de Kyon, conférenciers invités pour l’occasion.

L’édition 2025 de KARN’DA BISSI innove avec l’introduction de ballets culturels composés par les établissements participants. Cette initiative vise à allier l’utile à l’agréable, en mêlant débats intellectuels et expressions artistiques, afin de renforcer l’ancrage culturel de l’événement.

En attendant le début des joutes oratoires, le promoteur G. Julien Habré se dit confiant quant à la qualité des débats à venir.

> « KARN’DA BISSI s’affirme comme une véritable tribune d’éveil intellectuel et de promotion des valeurs auprès de la jeunesse burkinabè », a-t-il souligné.

Agence d’information du Burkina
JPB/ata

Tapoa: les mérites de l’AIB reconnus par la Coordination provinciale de la veille citoyenne

Burkina-Medias-Reconnaissances

Tapoa: les mérites de l’AIB reconnus par la Coordination provinciale de la veille citoyenne

Diapaga, 15 fév. 2025 (AIB) – Les mérites de l’Agence d’information du Burkina (AIB) ont été reconnus le samedi 15 février à Diapaga par la Coordination provinciale de la veille citoyenne, a-t-on constaté sur place.

Pour son engagement, l’esprit de résilience et son sens élevé de patriotisme au service de la Nation de façon générale et de la province de la Tapoa, de façon particulière, l’Agence d’information du Burkina (AIB) a reçu un certificat de reconnaissance.
L’initiative est de la Coordination provinciale de la veille citoyenne de la Tapoa. Des personnes et des structures ont également reçu des attestations de reconnaissance.

La cérémonie de remise des attestations s’est déroulée, le samedi 15 février 2015 à la mairie de Diapaga, en présence d’autorités administratives, coutumières et religieuses, ainsi que des bénéficiaires.
Pour le coordonnateur provincial de la veille citoyenne de la Tapoa, Arnauld Gnoula, « ces attestations viennent reconnaître les efforts que vous fournissiez dans les domaines économique, social et humanitaire dans une province résiliente marquée par une crise sécuritaire à laquelle elle fait face depuis 2019 ».

« C’est fort de ce constat que nous avons voulu galvaniser les acteurs qui œuvrent au quotidien dans l’humanitaire et ceux qui accompagnent au mieux les personnes déplacées internes à travers les campagnes de sensibilisation, ceux qui mènent des actions vitales dans plusieurs domaines tels que l’éducation, la santé, la lutte contre la pauvreté, tout en améliorant les conditions de vie des populations vulnérables tout en privilégiant les approches sur la solidarité, la cohésion sociale, le vivre ensemble et le respect de la dignité humaine », a-t-il ajouté.

M. Gnoula a insisté que « pour ce qui est de l’AIB, c’est surtout le relais des informations vraies et en temps réel, la maîtrise de la communication en temps de guerre et les conditions difficiles dans la collecte, le traitement et la diffusion de l’information qui ont prévalu à son choix ».
Le correspondant de l’AIB dans la Tapoa a montré toute sa satisfaction en recevant cette attestation. Il a fait savoir que c’est une invite à mieux faire.

« Nous allons œuvrer avec humilité et détermination dans l’accomplissement de notre mission qui est d’éduquer, de sensibiliser et d’informer le public. Je voudrais dédier cette reconnaissance à tous les collaborateurs des 45 provinces, à la Directrice générale de l’AIB, au Rédacteur en chef et à son équipe qui font beaucoup avec peu de moyens pour faire de l’agence un grossiste de l’information au Burkina », a-t-il dit.

Agence d’information du Burkina
lKB/ata/as

Réalisation d’infrastructure : les populations de Koumbranga et de Guibou s’offrent un pont de franchissement

Burkina-Yatenga-Séguénéga-Infrastructures-développement-Pont

Réalisation d’infrastructure : les populations de Koumbranga et de Guibou s’offrent un pont de franchissement

Ouahigouya, 14 fév. 2025 (AIB)- Les populations des villages de Koumbranga et de Guibou de la commune de Séguénéga dans la province du Yatenga ont pris l’initiative de construire un pont de franchissement qui leur permettra d’avoir un accès facile à la route nationale N°15 et rallier par la même occasion, les deux villages environnants, a constaté l’AIB.

L’engagement patriotique des populations des deux localités permettra un désenclavement des villages de Koumbranga et de Guibou. Le montant initial d’investissement des travaux est estimé à plus de 8 000 000 FCFA. Cet effort des populations à la base a été positivement apprécié par les responsables de la délégation spéciale de Séguénéga.

Le Président de la délégation spéciale (PDS), Ali Camara, avec des membres de son équipe, ont fait le déplacement sur les lieux des travaux ce mercredi 13 février 2025 pour encourager les populations pour cet patriotique et constater l’état d’avancement des travaux.

Sur les lieux, les différents responsables des Comités villageois de développement (CVD) de Koumbranga et de Guibou, ont dans leurs propos indiqué que cette visite des autorités témoigne de leur disponibilité à accompagner les populations dans leurs initiatives locales de développement. Ils ont dit à travers leurs interventions que lesdits travaux ont été suscités au regard des réalités d’enclavement que vivent les deux villages voisins pendant la saison hivernale.

Pour le PDS Ali Camara, « cette infrastructure sociale permet de lier la théorie à la pratique par le fait que cette réalisation va consolider le vivre-ensemble et le développement endogène. Je voudrais remercier les personnes de ressources des deux villages, pour avoir accepté d’accompagner cet élan populaire qui rentre en droite ligne avec la politique du développent endogène prôné par le gouvernement ».

Très ravi de la résilience des populations, l’autorité n’a pas manqué l’occasion de manifester sa joie à l’endroit de tous ceux qui ont   contribué techniquement et financièrement à la réalisation du pont de franchissement. « Que ce bel exemple d’engagement patriotique pour la construction et le désenclavement de la commune soit suivi par les autres villages » a souhaité le PDS aux termes de la visite d’encouragement.
Agence d’Information du Burkina
pn/as/ata

Coopération Burkina Faso – Saint-Siège : le Chef de la diplomatie burkinabè reçoit le Secrétaire d’Etat du Vatican le Cardinal Pietro PAROLIN

Coopération Burkina Faso – Saint-Siège : le Chef de la diplomatie burkinabè reçoit le Secrétaire d’Etat du Vatican le Cardinal Pietro PAROLIN

Ouagadougou, le 17 février 2025

Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur a reçu dans la matinée de ce 17 février, le Secrétaire d’Etat du Vatican le Cardinal Pietro PAROLIN.

La coopération bilatérale entre le Burkina Faso et le Saint-Siège a été passé en revue au cours de cette audience, qui a également servi de cadre pour SEM Karamoko Jean Marie TRAORE de présenter à l’hôte du jour, la situation réelle qui prévaut au Burkina Faso et dans les pays de l’AES.

Les causes de la crise sécuritaire dans le Sahel, les motifs et le bienfondé de la création de l’AES, ainsi que les acquis engrangés sur les plans sécuritaire, humanitaire et de développement, ont été expliqués à l’émissaire du Pape François.

« Cette visite est pour le Saint Siège une manière de dire au monde que le Burkina Faso existe et qu’il a besoin d’amis ‘’désintéressés‘’ ; nous soutenons les efforts visant à rétablir la dignité des populations », a laissé entendre le Cardinal PAROLIN pendant les échanges, tout en reconnaissant que l’Afrique est le futur du monde et qu’on doit soutenir le développement de ce continent.

Le ministre des Affaires étrangères a exprimé sa reconnaissance au Saint-Siège pour le soutien au Burkina Faso en termes de prières et d’actions de développement socio-économique.

Il a formulé ses vœux de santé pour les premiers responsables de l’Eglise catholique dans leur mission car dit-il « le monde est malade et il faut le guérir, et l’église catholique à un grand rôle à jouer ».

Il faut noter que le Cardinal Pietro PAROLIN est en visite au Burkina Faso dans le cadre de la célébration du jubilé marquant les 125 ans d’évangélisation au Burkina Faso.

DCRP/MAECR-BE

Reconquête du territoire national : le Président du Faso reçoit les bénédictions du Saint-Siège

Reconquête du territoire national : le Président du Faso reçoit les bénédictions du Saint-Siège

(Ouagadougou, 17 février 2025). Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, s’est entretenu ce lundi matin avec le Secrétaire d’État du Saint-Siège, le Cardinal Pietro PAROLIN.

A l’issue de son audience, le N°2 du Vatican a confié à la presse, avoir transmis les salutations du Pape François au Président du Faso ainsi qu’à l’ensemble du peuple burkinabè.
Le représentant du Souverain pontife dit également avoir échangé avec le Chef de l’État, sur des questions de paix et de lutte contre le terrorisme. Il a apprécié la volonté du gouvernement de reprendre le contrôle de tout le territoire national et d’assurer les conditions de paix et de développement pour les populations. « Mettre ensemble d’un côté l’action militaire et de l’autre côté les actions de développement, parce que c’est important que les gens puissent jouir de ces droits fondamentaux à l’alimentation, à l’éducation, à la santé, à tout ce qui rend la vie possible et digne », déclare le Cardinal Pietro PAROLIN.

Au chapitre de la coopération strictement bilatérale, le Cardinal PAROLIN salue les relations exemplaires entre les deux États et exprime la disponibilité du Saint-Siège à accompagner le pays des Hommes intègres. « Les actions du Saint-Siège avec le Burkina Faso, c’est de créer des conditions qui permettent de dialoguer et de collaborer pour un monde meilleur », dit-il.

Le Burkina Faso et le Vatican ont établi formellement des relations diplomatiques le 14 juin 1973. Sur le plan de la coopération, le Saint-Siège intervient dans le développement socioéconomique du Burkina Faso, notamment dans les domaines de la santé, de l’éducation et de l’action sociale.

Le Cardinal PAROLIN est présent à Ouagadougou dans le cadre de la célébration du jubilé des 125 ans d’évangélisation de l’Église catholique au Burkina Faso.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Kossi : La coordination provinciale de veille citoyenne assainit la ville de Nouna

Les femmes balayeuses

BURKINA-KOSSI-ASSOCIATIONS-ASSAINISSEMENT

Kossi : La coordination provinciale de veille citoyenne assainit la ville de Nouna

Nouna, 15 fév 2025 (AIB)-La Coordination provinciale des associations de veille citoyenne (CPAVC), a initié, ce samedi 15 février 2025 à Nouna, en partenariat avec les femmes balayeuses et les dozos, le curage des caniveaux sur les principales artères de la ville.

Les femmes balayeuses sont arrivées tôt ce matin du samedi 15 février 2025 à Nouna, munis de balais, de râteaux et de pioches pour s’attaquer aux ordures entassées le long de la voie du rond-point Ouezzin Coulibaly jusqu’à la boulangerie sur la route de Koussiri.

Les dozos ont pris le relais en défrichant les caniveaux situés entre le Centre d’apprentissage et de promotion artisanale (CAPA) et l’agence de l’ONEA.

Le coordonnateur de la Coordination provinciale des associations de veille citoyenne (CPAVC), Adama Dao, a remercié l’ensemble des participants pour leur engagement en faveur de la ville en particulier et de l’ensemble de la province de la Kossi.

Le président de la délégation spéciale de Nouna, Souleymane Tiono, a pour sa part réitéré les encouragements de la population à l’endroit de la coordination et à l’endroit des associations de veille citoyenne de la commune.

Il a salué les dozos pour leur engagement pour le bien être de la population et les travaux effectués sur la route nationale 14 sont à leur honneur.

Agence d’information du Burkina

AC/hb/yo

Nahouri : La commune de Pô se débarrasse des chiens errants à travers une opération d’abattage

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Nahouri : La commune de Pô se débarrasse des chiens errants à travers une opération d’abattage

Pô, 15 février 2025 (AIB)-La police municipale de Pô, dans la province du Nahouri, a organisé, ce samedi 15 février 2025, une opération  d’abattage de chiens errants dans la ville de Pô et le village de Dakola. Pour cette première opération, une vingtaine de chiens ont été abattus.

Débarrasser la ville de Pô et le village de Dakola des animaux en divagation notamment les chiens et chats errants, c’est l’objectif fixé par les autorités communales en organisant cette première opération.

Pour la première sortie ce samedi 15 février 2025, la police municipale appuyée par quelques Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), ont éliminé une vingtaine de chiens errants dans la  ville de Pô et le village de  Dakola.

Le directeur  de la police municipale, Léon Naguiabou, a indiqué que plusieurs accidents de la circulation dont certains mortels ont été causés par ces animaux.

« Nous allons poursuivre ces genres d’opérations pour débarrasser la ville de Pô  et le village de Dakola de ces animaux en divagation », a précisé le directeur de la police municipale.

Cette opération d’abattage fait suite à un communiqué du président de la délégation spéciale, Ilassa Dianda, invitant les populations de la ville de Pô et du village de Dakola à garder leurs animaux à domicile.

A la fin de la mission, M. Dianda, a félicité les éléments pour cette mission réussie.

« Je vous encourage à poursuivre ces genres de missions afin que notre ville soit débarrassée de ces animaux qui causent d’énormes désagréments », a-t-il ajouté.

Agence d’information du Burkina

HKO/hb/yo

 

Lutte contre la cybercriminalité : un faux vendeur en ligne interpellé par la BCLCC

Lutte contre la cybercriminalité : un faux vendeur en ligne interpellé par la BCLCC

La Brigade Centrale de Lutte Contre la Cybercriminalité (BCLCC) a mis fin aux activités d’un présumé cyber-escroc se faisant passer pour un vendeur en ligne dans le but d’extorquer de l’argent à ses victimes. Il s’agit de Y.C, un Burkinabè de 23 ans, employé de commerce et résidant à Ouagadougou, spécialisé dans l’escroquerie via les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC).

Y.C ciblait principalement des femmes intéressées par l’achat de perruques en ligne en intégrant des groupes WhatsApp à l’aide de plusieurs numéros de téléphone dont certains identifiés au nom d’autres personnes. Il choisissait ses potentielles victimes, membres desdits groupes et leur proposait des perruques et d’autres articles. Il publiait également de fausses annonces sur son compte ou statut WhatsApp et demandait à ses amis de les partager afin d’élargir son audience et attirer davantage de nouvelles clientes.

Une fois le contact établi et l’achat convenu, il invitait ses victimes à effectuer des paiements partiels ou complets. Pour certaines, il promettait d’expédier les marchandises via des compagnies de transport, tandis que pour d’autres, il se faisait passer pour un livreur et fixait de faux rendez-vous. Une fois les fonds reçus, il interrompait toute communication avec ses victimes.

Interpellé et auditionné par la BCLCC, il a reconnu avoir escroqué une dizaine de victimes. Il a été déféré devant le Procureur du Faso près le Tribunal de Grande Instance Ouaga I pour répondre de ses actes.

La BCLCC rappelle à la population l’importance de la vigilance lors des achats en ligne. Il est essentiel de vérifier l’identité des vendeurs et d’éviter tout paiement anticipé sans garantie de livraison.

Restez prudents et ne tombez pas dans le piège des arnaqueurs !

Signalez toute tentative d’escroquerie via les canaux officiels de la BCLCC.

#BCLCC
#Cybercriminalité
#Interpellation

Votre sécurité numérique, notre mission !

Gourma/Education : Des acteurs du préscolaire renforcent leurs capacités sur les séances d’animations pédagogiques 

BURKINA-GOURMA-EDUCATION-FORMATION CONTINUE

Gourma/Education : Des acteurs du préscolaire renforcent leurs capacités sur les séances d’animations pédagogiques

Fada N’Gourma, 15 fév. 2025 (AIB)-Le directeur provincial en charge de l’Education primaire du Gourma, Kamimana Singbeogo, a lancé officiellement, le vendredi 14 février 2025 à Fada N’Gourma, des séances d’animations pédagogiques de cette année scolaire au profit des acteurs du préscolaire des deux Circonscriptions d’éducation de Base (CEB) de ladite ville.

Donner une éducation de qualité aux praticiens, tel est le leitmotiv des encadreurs pédagogiques et des autorités éducatives du Gourma.

C’est ainsi que le directeur provincial en charge de l’Education primaire du Gourma, Kamimana Singbeogo, a lancé, le vendredi 14 février 2025 à Fada N’Gourma, les séances d’animations pédagogiques de l’année 2024-2025 au profit des acteurs du préscolaire.

Selon le chef de service de l’éducation préscolaire de la circonscription d’éducation de Base de Fada N’Gourma 1, Labidi Dahani, ces animations pédagogiques sont d’une grande importance pour les éducateurs.

Il a indiqué qu’elles s’inscrivent dans l’ordre de la formation continue des praticiens.

«Ces cadres permettent aux encadreurs pédagogiques d’accompagner les éducateurs, les stagiaires et les animatrices des centres d’éveil et d’éducation préscolaire à améliorer leurs compétences quotidiennes », a-t-il ajouté.

M. Dahani, a affirmé que les animations pédagogiques résolvent certaines difficultés des praticiens.

Le coordonnateur du groupe d’animation pédagogique, Edouard Ouédraogo, a précisé que les activités visent à renforcer leurs capacités et à harmoniser leurs pratiques professionnelles pour le bonheur des enfants dont ils ont la charge.

« Pour cette année scolaire, leur groupe a prévu quatre (04) thématiques à traiter », a relevé M. Ouédraogo.

Chaque thématique est suivie de travaux de recherches en groupe, de restitution en plénière, de simulations et des échanges, a souligné le coordonnateur.

Quant à la directrice du centre d’éveil du secteur 1 de Fada N’Gourma, Bénédicte Ouédraogo, ces animations pédagogiques constituent des cadres d’échanges enrichissants.

« Elles leur permettent de revisiter leurs pratiques professionnelles et constituent également des cadres par excellence de formation aux concours professionnels », a-t-elle soutenu.

26 éducateurs et 21 stagiaires vont animer les séances d’animation pédagogique au cours de cette année scolaire.

Agence d’information du Burkina

KAC/hb/yo

Burkina: Bénédiction du complexe hôtelier Filg-Yiri 

Burkina: Bénédiction du complexe hôtelier Filg-Yiri

Ouahigouya, 13 février 2025 (AIB)- Les infrastructures du complexe hôtelier Filg-Yiri et son personnel ont reçu, dans la soirée du jeudi 13 février 2025, les bénédictions du curé de la cathédrale Christ Roi de l’Univers, l’abbé Paulin Sawadogo.

Cette cérémonie de bénédiction, qui intervient quelques semaines après celle organisée par la communauté musulmane de Ouahigouya, s’est déroulée en présence du promoteur de l’hôtel, El Hadj Adama Ouédraogo, PDG du groupe STAF, ainsi que de nombreux invités.

Le représentant de l’Église-Famille de Dieu de Ouahigouya a prié pour la prospérité de l’entreprise et du personnel.

Il a exprimé le vœu que ce joyau, accessible à tous sans discrimination, contribue au développement de la cité de Naaba Kango, de la région du Nord, et du Burkina Faso, tout en servant à la gloire de Dieu.

En attendant l’inauguration officielle par les autorités dans les prochains jours, les populations sont invitées à découvrir Filg-Yiri, un cadre d’accueil idéal pour diverses activités.

Agence d’Information du Burkina

Pn/AS/ATA

Burkina/Cyclisme : Soumaïla Ilboudo (AJCK) remporte la 1re édition du Grand prix RTB

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Burkina/Cyclisme : Soumaïla Ilboudo (AJCK) remporte la 1re édition du Grand prix RTB

Ouagadougou, 16 fév. 2025 (AIB) – Le coureur de l’Association des jeunes cyclistes de Koudougou (AJCK) Soumaïla Ilboudo a remporté en solitaire dimanche, sur l’Avenue Thomas Sankara à Ouagadougou, la 1re édition du « Grand prix RTB », a constaté l’AIB.

Le rouleur de la formation de Koudougou Soumaïla Ilboudo, s’est armé de courage pour venir à bout de ses concurrents. Sorti du peloton pour une échappée qui va par la suite lui offrir le graal, le coureur de l’AJCK a parcouru les 127,5 km en 3h13mn55sec, soit une vitesse moyenne de 39,449km/h. L’écart entre lui et ses poursuivants était près de 50 secondes.

Les coéquipiers de Soumaïla Ilboudo ont véritablement « bosser » dure pour son sacre. Avant son échappée victorieuse, son coéquipier Souleymane Tall avait également tenté sa chance qui va par la suite s’avérer infructueuse. Il avait été repris par le peloton malgré les 41 secondes qui le séparaient du peloton. C’est ce travail de baroudeur qui a permis à Ilboudo de damner le pion aux autres coureurs.

Le vainqueur du jour qui a empoché la coquette somme de 1 250 000 FCFA, le maillot jaune et le trophée, a reconnu que « la course était dure mais grâce à Dieu j’ai gagné. J’ai toujours dit que pour gagner une course il faut t’entrainer. Mes coéquipiers ont bien travaillé pour moi. C’est ma première grande course. J’étais entre temps fatigué et je ne savais que faire si ce n’est fournir plus d’efforts. Je suis vraiment très content ».

La course n’a pas été seulement masculine. Les dames étaient également invitées de la partie et ont parcouru 30,60km. Une course évidemment remportée par l’incontournable Awa Bamogo qui est repartie avec la somme de 1 500 000FCFA, le maillot jaune et le trophée.

La petite rêne pour renforcer la cohésion sociale

Ce Grand prix selon le directeur général de la Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB) Galip Somé a été organisé « du fait que la RTB, depuis que le pays traverse des moments difficiles, essaie de développer pas mal d’initiatives pour renforcer la cohésion sociale et le vivre-ensemble. On s’est dit que le sport est vraiment un facteur fédérateur ». La Chaine au cœur des grands événements a également voulu du même coup, « contribuer à la formation des acteurs du cyclisme. La RTB fait de la promotion du sport, l’une de ses principales priorités ».

Pour un coup d’essai cela a été un coup de maître et le DG RTB l’a exprimé. « Je suis entièrement satisfait au regard de la forte mobilisation populaire sur l’Avenue Thomas Sankara. Tout ce public qui était sur cette Avenue est mobilisé derrière la RTB et le sport. Je suis également satisfait au regard de la combativité des athlètes que nous avons suivi de bout en bout ».

La RTB a mis les petits plats dans les grands pour sa première. Pour son DG Somé, « toutes les conditions étaient réunies pour que tout se passe bien et nous sortons véritablement réconfortés quant à notre choix d’organiser un grand prix cycliste. Ça nous donne envie de rebeloter l’année prochaine ». Il a d’ailleurs ajouté s’être engagé avec la Fédération burkinabè de cyclisme sur 4 ans, car « ensemble nous avons célébré la résilience et l’unité ».

C’est le ministre en charge de la communication Gilbert Ouédraogo qui a représenté le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, patron de la cérémonie. Il dit avoir « eu droit à une compétition de très haut niveau. Nous avons d’abord vu les dames qui ont parcouru environ 30km avec une performance digne d’une compétition internationale. Après elles c’était les hommes qui nous ont gratifiés d’une performance égalée d’une compétition du tour du Faso et même des compétitions internationales ».

Le ministre Ouédraogo s’est donc dit « pleinement satisfait parce que le thème sous lequel cette édition a été organisé qui est « ensemble pédaler pour une nation unie et solidaire, nous avons, tout le long, vécu toutes ces valeurs. Certes, il y avait l’enjeu mais cet enjeu n’a pas tué le jeu parce qu’ils sont restés fair-play. Je voudrais là, féliciter la RTB qui donne là une grande leçon de résilience, de rénovation parce que les médias, c’est pas seulement le traitement et la diffusion de l’information ».

Cette compétition première du genre, marquait également le lancement de la saison au niveau de la Fédération burkinabè de cyclisme.
Agence d’information du Burkina
as/ata

FESPACO « Hors des murs » 2025 : Le ministre Pingdwendé Gilbert Ouédraogo donne le top départ à Yako

FESPACO « Hors des murs » 2025 : Le ministre Pingdwendé Gilbert Ouédraogo donne le top départ à Yako

Yako, 15 février 2025 (AIB) – Le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo, a présidé, ce samedi 15 février 2025 à Yako, la cérémonie officielle de lancement du FESPACO « Hors des murs ». À cette occasion, il a invité tous les Burkinabè à se mobiliser massivement pour soutenir cette initiative.

La commune de Yako, chef-lieu de la province du Passoré, a accueilli les activités marquant le lancement officiel de cette 2e édition du FESPACO « Hors des murs ».

Organisée par le ministère en charge de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, en collaboration avec l’Association Passoré Solidarité, avec l’appui technique du FESPACO et de l’UNICEF, la cérémonie a enregistré une forte mobilisation des ressortissants du Passoré, des autorités provinciales, coutumières et religieuses.

Des interventions, des prestations artistiques et une projection de film en lien avec la situation sécuritaire du pays ont marqué l’événement.

Présent à la cérémonie, le délégué général du FESPACO, Moussa Alex Sawadogo, a rappelé que le FESPACO « Hors des murs » est une initiative préalable au festival principal, visant à partager des émotions positives avec les enfants et les populations déplacées, en leur offrant des moments de divertissement, d’éducation et de réflexion.

Selon le ministre Pingdwendé Gilbert Ouédraogo, cette initiative est avant tout un symbole de la résilience du peuple burkinabè.

« Le FESPACO ‘Hors des murs’ permet de rendre le cinéma accessible à tous, de créer des passerelles entre les peuples et d’encourager l’émergence des nouvelles générations. »

Il a souligné l’importance du cinéma et de la culture dans le renforcement de la cohésion sociale, la promotion du vivre-ensemble et la transmission de messages de paix.

Le ministre a précisé que cette initiative est le fruit d’une collaboration réussie entre le FESPACO, le Cinéma Numérique Ambulant (CNA) et l’UNICEF.

« Organiser cet événement en dehors des grandes villes est un pas supplémentaire vers l’inclusion et la décentralisation de la culture. »

Le ministre a insisté sur la nécessité de rendre le cinéma accessible à toutes les couches sociales :

« Le cinéma ne doit pas être un luxe réservé aux grandes capitales. Il doit être un patrimoine partagé par tous, dans nos villages, nos quartiers et nos communautés. »

Il a donc appelé tous les Burkinabè à se mobiliser massivement pour soutenir cette initiative.

Le porte-parole de l’Association Passoré Solidarité (APS), Abdoulaye Dianda, par ailleurs responsable de la communication de l’APS, a salué l’initiative, qu’il juge très salutaire pour les habitants de Yako et du Passoré.

« Ce redéploiement du cinéma hors des grandes villes est une véritable bouffée d’oxygène pour les ressortissants du Passoré. Il amène non seulement le cinéma vers les populations, mais permet aussi de casser les codes. »

Il a ajouté avec enthousiasme :

« Habituellement, c’est le cinéphile qui rejoint le FESPACO. Pour une fois, c’est le FESPACO qui nous rejoint. »

Il a exprimé sa gratitude envers le Cinéma Numérique Ambulant et les initiateurs de ce FESPACO décentralisé, qui permettront désormais aux habitants de suivre des projections de films et de rompre avec le silence des nuits.

Agence d’information du Burkina
ZES/ata

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