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Le ministre Rimtalba Ouédraogo se réjoui de la réussite du Fespaco 2023

Le ministre Rimtalba Ouédraogo se réjoui de la réussite du Fespaco 2023

Ouagadougou, 6 mars 2023(AIB)-37 mille cinéphiles, 2400 professionnels, 10 mille festivaliers venus d’une cinquantaine de pays…  le ministre en charge de la culture, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a tiré un grand motif de satisfaction de la 28e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision du Burkina (Fespaco).

 «Nous avons de grand motif de satisfaction. On peut retenir quelques chiffres à savoir plus de 37 mille cinéphiles, plus de 10 mille festivaliers accrédités venus d’une cinquantaine de pays du monde., 1.328 journalistes, 2.400 professionnels et 507 stands au marché international du cinéma africain(MICA) et les autres rues marchandes », a déclaré le ministre en charge de la Culture, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, dimanche soir sur la télévision publique.

Le ministre en charge de la culture, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a aussi salué « la chaleur de l’accueil réservé par tous les Burkinabés aux festivaliers d’Afrique et du monde ».

« Il convient également de saluer notre pays d’honneur le Mali  qui a honoré de la plus belle des manières cette invitation avec la présence à l’ouverture du Fespaco du Premier ministre, Chogel Kokala Maïga, accompagné de plusieurs membres de son gouvernement et  près de 300 festivaliers », a-t-il noté.

Il a également félicité le comité d’organisation du Fespaco, en particulier, Serge Aimé Coulibaly, concepteur du           spectacle de l’ouverture et de la clôture intitulé, « I have the dream », qui selon lui, a émerveillé tous les Burkinabés et au-delà.

Pour le ministre, ce spectacle a permis de rendre hommage à tous les Forces de défense et de sécurité (FDS) et les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) et à « nos populations éprouvées aujourd’hui par le terrorisme ».

« Nous rendons un  hommage à tous nos partenaires  qui sont restés mobiliser au tour de ce festival.  C’est grâce à cette mobilisation qu’on peut tirer un motif de satisfaction » a-t-il conclu.

Agence d’information du Burkina

FT-ATA/ak

Photo: Kulture Kibaré

Passoré : Des manifestants exigent le remplacement de la Coopérative d’électricité de Bokin

Passoré : Des manifestants exigent le remplacement de la Coopérative d’électricité

Yako, 6 mars 2023 (AIB)-Des abonnés de la Coopérative d’électricité (COOPEL) de Bokin dénonçant des factures élevées, ont manifesté lundi, pour son remplacement par la Société nationale  d’électricité du Burkina(SONABEL).

« COOPEL, dégage », « Non à la COOPEL », « On veut la SONABEL »… Ce sont entres les écriteaux  que l’on pouvait lire sur les pancartes des manifestants composés des abonnés de la Coopérative d’électricité( COOPEL) de Bokin et  soutenus par l’association des jeunes commerçants de la localité.

Partis de la place de « l’Homme » située au Nord-Ouest du marché de Bokin, les manifestants sont allé remettre une copie de leur déclaration au président de la délégation spéciale(PDS) communale de Bokin, Yicinbala Wenceslas Fernand N’do.

 

Dans la déclaration signée du représentant des  abonnés de la COOPEL de la localité, Youssouf Ouédraogo, par ailleurs président de l’association des jeunes commerçants de Bokin,  les manifestants  dénoncent le coût jugé trop élevé de l’électricité  servie dans la commune de Bokin.

Ceux-ci considèrent  que la gestion de l’électricité par la COOPEL freine aussi le développement de leur localité.

« En effet, le coût élevé de l’électricité empêche la réalisation de plusieurs projets d’investissement pourvoyeurs d’emploi pour les populations. », ont-ils expliqué dans la note adressée au PDS.

Pour ces plaignants, les populations de Bokin peinent à supporter les facturations actuelles de l’électricité dont la gestion est assurée par cette structure privée de gestion de l’électricité dans la commune depuis 2010.

C’est pourquoi, ont-ils demandé dans leur déclaration,  à ce que la gestion soit dorénavant confiée à la SONABEL, cela  pour, disent-ils  « Faciliter l’accès de tous à l’électricité, permettre à la commune de bénéficier des mêmes tarifs appliqués sur le plan national puis favoriser les investissements au sein de la commune. »

Le président de la délégation spéciale  communale de Bokin, Yicinbala Wenceslas Fernand N’do  qui a reçu la déclaration leur a promis de  la faire parvenir   à qui de droit.

A noter que la commune rurale de Bokin, est l’une des 9 communes que compte la province du Passoré, située environ à 55 kilomètres de Yako.

Agence d’information du Burkina

ZES/ata

 

 

Le FESPACO, un instrument de diplomatie culturelle pour l’Afrique et le monde, (Ancien Délégué général Fillipe Savadogo)

Le FESPACO, un instrument de diplomatie culturelle pour l’Afrique et le monde, (Ancien Délégué général Fillipe Savadogo)

Ouagadougou, 6 mars 2023(AIB)-«Il est de bon ton de rêver en noir et blanc sur des films venus d’ailleurs, mais il est aussi intéressant d’être bercé par des sujets de films concernant son propre environnement, sa propre culture». Cet extrait est tiré d’une réflexion, pleine d’enseignements, de l’ancien Délégué général du Fespaco Filippe Savadogo que nous vous (re)proposons, alors que la 28e édition vient de s’achever le samedi 4 mars 2023.

«Je voudrais partager avec vous, quelques réflexions tirées de mon expérience personnelle et professionnelle. Elles ont été, en grande partie, consacrées à la culture et à la diplomatie, à l’échelle continentale, bilatérale et multilatérale internationale, en tant que Représentant Permanent de la Francophonie auprès des Nations Unies.

Mon parcours a commencé dans un petit village, de la savane africaine au Burkina Faso, pays dont l’histoire n’est pas toujours bien connue de tous. Permettez-moi, de m’y attarder quelques instants, non par chauvinisme, mais pour illustrer à bien d’égards, le thème qui nous réunit ici.

À l’origine de l’empire Mossi d’où le Burkina Faso tire en partie ses origines, était une belle histoire d’amour : celle d’une belle et brave princesse, une amazone du nom de Yennenga qui tombât amoureuse d’un intrépide chasseur.

Malgré l’opposition de son père, le roi de GAMBAGA, elle convolera en justes noces. De leur union naquit un fils baptisé Wédraogo (cheval mâle) en souvenir de l’étalon qui fut à la base de leur idylle.

L’histoire telle qu’elle nous a été contée, 2 autour de feux de bois dans la nuit fraîche de la savane africaine, est pétrie de courage, du sens du sacrifice et du triomphe de l’amour, rivalisant avec toutes les belles histoires d’amour telles qu’on nous les raconte dans les films de Hollywood, Bollywood, ou Nollywood.

Cette histoire est tout aussi pleine d’enseignements et pourrait émerveiller les adolescents d’Afrique, d’Asie, d’Europe ou d’Amérique.

Évidemment, cela aurait été le cas, si l’histoire leur était contée, par le biais surtout du cinéma. J’ai vu mon premier film à l’âge de sept (7) ans avec les célèbres acteurs de cinéma muet Charly Chaplin (Charlot), puis le duo Laurel et Hardy.

Ce fut un choc culturel qui allait influencer ma vocation, car le cinéma a toujours été magique pour un enfant. Ces films qui m’ont fasciné étaient projetés dans l’enceinte d’une mission catholique où tous les enfants se retrouvaient sans distinction de race ni de religion dans une atmosphère joviale extraordinaire. Inconsciemment, nous étions en plein dialogue interculturel et inter-religieux comme monsieur Jourdain faisait de la prose, sans aussi le savoir.

Ce souvenir d’enfance m’a toujours accompagné dans la vie, car je fus vite persuadé qu’« une image vaut 1.000 mots » selon le dicton indien.

En outre, l’autre question qui me préoccupa fut celle-ci : pourquoi n’y avait-il pas d’africains devant et derrière les caméras pour porter nos rêves à l’écran et partager nos belles histoires, pleines d’enseignements, comme celle de la Princesse Yennenga ?

En effet, il est de bon ton de rêver en noir et blanc sur des films venus d’ailleurs, mais il est aussi intéressant d’être bercé par des sujets de films concernant son propre environnement, sa propre culture.

Le sage philosophe, écrivain et cinéaste africain Ousmane SEMBENE a choisi d’être cinéaste pour toutes ces raisons ; il répétait souvent que le cinéma devait être l’école du soir pour accélérer l’éducation.

Comme le soulignait Madame Mickaëlle Jean, « l’éducation est une arme de construction massive ».

L’Afrique et les africains devraient avoir leur histoire racontée aussi par les africains eux-mêmes et nous devrions vite nous mettre à l’apprentissage et à la promotion du 7ème Art.

Ce questionnement trouvera sa réponse à travers l’UNESCO qui fonda en 1976 INAFEC (l’Instit Africain d’Éducation Cinématographique), une école pilote de cinéma à l’Université Joseph KI-ZEBO où je fus admis comme étudiant de la première promotion.

La création de cette école du Cinéma à Ouagadougou venait renforcer l’assise du FESPACO, né dans ce pays du Sahel au cœur de l’Afrique de l’Ouest en 1969, et qui allait devenir le plus grand festival du continent.

Le Festival Panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou (FESPACO) a célébré son 50ème anniversaire au mois de février 2019 à Ouagadougou et peut être caractérisé comme l’un des meilleurs temples de la diplomatie culturelle en Afrique.

 

 Depuis 1969, le FESPACO n’a pris aucune ride, bien au contraire, il est devenu le rendez-vous incontournable du 7ème art africain, mais aussi de ceux qui étudient l’exemple réussi d’une industrie culturelle à l’échelle de tout un continent.

Lorsque j’ai pris la Direction du FESPACO au milieu des années 80, j’ai vite été persuadé que la survie du festival passait par une promotion vigoureuse qui devait le hisser comme un festival de son temps, un vecteur essentiel de la diplomatie culturelle.

Il fallait donc : – Renforcer sa dimension continentale et son attractivité ; – Présenter les meilleurs films africains et de la diaspora ; – Consolider le rayonnement du cinéma africain sur toutes les places cinématographiques du monde en faisant entendre la voix d’un continent aux énormes potentialités.

Ainsi en 1989 au lendemain des grandes émeutes de Los-Angeles, le FESPACO avec des Hommes de culture africains-américains entama l’idée d’une rétrospective du cinéma africain à Los-Angeles aux États-Unis (Hollywood) ; celle-ci allait donner naissance au Panafrican Film Festival of Los-Angeles (PANAFF), dont le lancement en 1992 au Magic Johnson Theater, connu un énorme succès en présence de l’actrice Whoopi Golbert.

Au 20ème anniversaire du PANAFF en 2012, j’ai reçu le grand prix du « Visionary Award », des mains de Danny Gloover, le célèbre acteur de Hollywood qui était également l’un des membres fondateurs et précurseur de ce festival.

Si les trois priorités du continent restent le triptyque : Santé, Agriculture, Éducation, d’autres domaines en l’occurrence la culture ont un éminent rôle à jouer …

« La culture est au début et à la fin du développement » disait Léopold Sédar Senghor au sortir du 1er Festival des Arts Nègres de Dakar, organisé en 1966 et dont les retombées sont encore présentes dans la mémoire collective de l’humanité.

Le FESPACO venait en droite ligne de l’esprit du Festival des Arts Nègres de Dakar, car l’aspiration profonde des fondateurs était de donner une place à l’Afrique dans le concert du cinéma mondial.

Pour ma part, il fallait donc poursuivre la croisade du cinéma africain dans le concert des nations, tout en renforçant les acquis. Le FESPACO a toujours eu son siège permanent à Ouagadougou depuis plusieurs décennies, ce qui lui a permis d’être le réceptacle incontournable du 7ème Art en Afrique ; son acronyme l’explicite amplement.

Les objectifs de notre mission, furent de faire connaître le FESPACO à travers le monde. La bataille pour l’institutionnalisation d’un Festival ne se gagne pas en restant dans un bureau !

À l’instar des diplomates, j’ai pris mon bâton de pèlerin pour faire connaître le FESPACO avec un leitmotiv : « Entre deux FESPACO, il faut prépare le prochain » ! C’était une réponse à ceux qui ne voyaient pas l’intérêt de voyager, de parcourir le monde pour plaider la cause d’un festival qui avait lieu tous les deux ans.

L’attractivité du Festival est née de cette dynamique qui a définitivement établi Ouagadougou comme la capitale du cinéma africain.

La Fédération Panafricaine des Cinéastes (FEPACI) a bénéficié du plein soutien du FESPACO et par la suite, établi son Siège à Ouagadougou, tirant ainsi avantage de sa proximité avec le FESPACO.

Depuis plus de cinq décennies, le FESPACO a accompagné les hommes et les femmes de la profession, en leur offrant des espaces d’échanges et de promotion inégalés.

À cet égard, je voudrais évoquer le marché international du cinéma africain (MICA) mais aussi la cinémathèque africaine de Ouagadougou qui ont tous deux, démontré leur contribution à la connaissance du continent.

Le Festival et le marché du film se sont attachés au fil des éditions, à combler les attentes des producteurs et des distributeurs, ainsi que des cinéphiles.

Ces efforts ont contribué à l’éclosion de nouveaux talents, à une meilleure visibilité de l’Afrique, à la diversification des supports de communication et d’expressions cinématographiques.

Le patrimoine culturel de l’Afrique reste une inépuisable source d’inspiration pour la création cinématographique universelle. Le cinéaste africain a joué un rôle prépondérant dans la préservation de la diversité des expressions culturelles du continent et œuvré à une meilleure promotion des valeurs africaines.

Autant de préoccupations qui, au fil des éditions, grâce aux colloques, ateliers et séminaires inscrits au programme, ont donné une visibilité à l’Afrique et forgé son image de berceau de l’humanité.

Ousmane SEMBENE, « l’Aîné des anciens », l’un des pères fondateurs du FESPACO, disait toujours : « ma participation au FESPACO est un devoir » ! Dans cette aventure, les Médias ont toujours accompagné le FESPACO sans discontinuer depuis les premiers instants et contribué à la visibilité de cet outil de promotion de l’image de l’Afrique, de ses réalités mais aussi de ses rêves à travers le monde.

Grâce au FESPACO, l’hospitalité des burkinabè s’est renforcée et les burkinabè ont toujours eu une oreille attentive pour aider à trouver une solution, même partielle, aux préoccupations des festivaliers.

Malgré le contexte sanitaire (Covid-19) et sécuritaire difficile, le FESPACO a enregistré en 2021, la participation de plus de 150.000 festivaliers venus de 64 pays qui ont pu voir 500 œuvres cinématographiques et renoué avec le cinéma africain.

Événement culturel par excellence, le FESPACO a contribué au brassage d’idées entre acteurs du développement de toutes les origines : politique, sociale, économique et culturelle.

L’impact de la culture sur le développement est aujourd’hui une réalité palpable grâce au FESPACO qui a su montrer que «si le cinéma est un art, c’est aussi une industrie ».

Il a surtout le mérite d’être une industrie culturelle, facteur de Paix et de Cohésion sociale, montrant au passage que la route du développement passe aussi par le développement de la culture.

Aujourd’hui, le cinéma est la deuxième plus grande industrie de production après le pétrole au Nigéria ; celle-ci est estimée à plusieurs milliards de dollars.

Le rayonnement international du FESPACO est la résultante d’une coopération culturelle entretenue soigneusement par tous les acteurs en premier lieu, l’Etat du Burkina qui n’a ménagé aucun effort depuis plus de cinquante ans pour accompagner avec diligence le Festival.

Le cinéma africain a ainsi une plateforme solide de promotion, car « une culture sans base matérielle n’est que vent qui passe » selon l’historien africain, Joseph KI-ZERBO (Extrait de « À quand l’Afrique ? »).

Le FESPACO, grâce à ses espaces de communication et de promotion de l’offre, est devenu un festival très fréquenté et qui, grâce à sa dimension multiculturelle, est devenu un stimulateur du développement.

Même la mémoire de la belle princesse Yennenga est préservée par le FESPACO qui a donné ce nom à son trophée le plus prisé du festival : « l’Étalon d’Or de Yennenga », qui sanctionne la meilleure œuvre du festival.

Au regard de toutes ces considérations, nous pouvons conclure que la culture est un facteur de développement du fait de sa capacité de mobilisation sociale, de promotion des valeurs de référence, d’inventivité et de cohésion sociale, d’impulsion de dynamiques économiques endogènes et de valorisation de l’image de nos pays.

Par conséquent, elle contribue au développement social, économique et politique du monde et pourrait l’être davantage si elle bénéficiait d’un environnement adéquat.

Les biens et services culturels sont des denrées renouvelables ; en les intégrant dans les stratégies de développement, nous contribuerons fortement à l’émergence d’une économie forte et prospère et à un développement durable et harmonieux.

 

La communauté internationale, en adoptant sous l’égide de l’UNESCO (2005) la convention internationale pour la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles, met en exergue le rôle prépondérant de la diplomatie culturelle dans le concert des nations.

Pour conclure, plusieurs sagesses africaines dignes d’intérêt et qui pourraient être portée à l’écran nous enseignent que : – « Lorsque vous prenez la parole, il faut avoir pitié de celui qui vous écoute » (Proverbe bantou) ; – Quant à ma grand-mère, elle ne cessait de me dire que si l’on veut aller vite il faut marcher seul, mais si l’on veut aller loin il faut cheminer avec des compagnons de route. – En Occident, tout le monde porte une montre, mais personne n’a le temps ; les Africains ne portent pas de montre, mais ils ont le temps : le temps du dialogue. – En Afrique, il y’a trois vérité : Ma vérité, Ta vérité et La vérité. La culture de la paix est un processus permanent dont nous devons nous appropriée, car la PAIX EST L’AUTRE NOM DU DEVELPPMENT.

Ambassadeur Filippe SAVADOGO Ancien Délégué Général du FESPACO, Ancien ministre de la culture, Ancien Représentant de l’OIF auprès des Nations Unies, Ouagadougou, novembre 2O21.

Agence d’information du Burkina

Fespaco : L’Etalon d’or à un Tunisien est une leçon pour les haineux, ministre Rimtalba Ouédraogo

Fespaco : L’Etalon d’or à un Tunisien est une leçon pour les haineux, ministre Rimtalba Ouédraogo

Ouagadougou, 6 mars 2023(AIB)-L’attribution, par le Fespaco, de l’Etalon d’or de Yennenga, au réalisateur tunisien Youssef Chebbi, est une très belle leçon pour ceux qui cultivent la haine dans ce pays contre les Subsahariens, a affirmé le ministre burkinabZè en charge de la Culture, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo.

«L’Etalon d’or de Yennenga à un réalisateur tunisien, de notre point de vue, est un très beau pied de nez à tous ceux qui font l’apologie de la haine en Tunisie», a déclaré dimanche, le ministre burkinabè en charge de la Culture, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo.

M. Ouédraogo fait allusion au premier prix remporté samedi par le réalisateur tunisien Youssef Chebbi, au 28e Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco).

Ce sacre a eu lieu au moment où des milliers de Subsahariens continuent de fuir les violences racistes en cours en Tunisie.

«Je pense et j’espère que ça va leur donné à réfléchir pour comprendre que ceux qu’ils appellent des Africains subsahariens  ne sont pas des ennemis des Tunisiens et que les Tunisiens ne sont pas les ennemis de ceux qu’ils appellent des Africains subsahariens.

Tous ensemble,  nous devons travailler à ce qu’il en soit ainsi car l’apologie de la haine ne fera le bonheur de personne», a ajouté Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo.

Le ministre faisait dimanche soir, le bilan du Fespaco sur la Radiodiffusion télévision du Burkina.

Agence d’information du Burkina

FT-ATA/aka

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Fespaco : En plus des armes, la Culture peut triompher du terrorisme, ministre Rimtalba Ouédraogo

Fespaco : En plus des armes, la Culture peut triompher du terrorisme, ministre Rimtalba Ouédraogo

 

Ouagadougou, 6 mars 2023(AIB)-La victoire contre le terrorisme ne peut être obtenue uniquement par les armes ; mais également par la Culture, a assuré le ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, en rapport avec les images positives véhiculées par le Fespaco sur un Burkina en guerre.

 

«Nous avons la conviction au plus haut niveau de l’Etat, que cette guerre, nous ne pouvons pas la gagner seulement par les armes ; nous devons également la gagner par la culture», a affirmé dimanche Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo.

 

Le ministre en charge de la Culture se félicitait sur la télévision nationale, de la réussite de la 28e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) qui a eu lieu, alors que le Burkina fait face à des groupes armés terroristes.

 

«La réussite de ce Fespaco vient donner des motifs d’espoir à l’ensemble de la population et vient également donner une autre image du Burkina Faso parce que les medias internationaux distillent au quotidien, des informations négatives sur notre pays», a expliqué M. Ouédraogo.

 

Le ministre a salué la décision du chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré, et celle du Premier ministre Apollinaire Kyelem, d’approuver la tenue de cette 28e édition du Fespaco qui a eu lieu du 25 février au 4 mars 2023.

Agence d’information du Burkina

FT-ATA/ak

Houet : 83 couples unis par les liens du mariage

BURKINA-HOUET-MARIAGE-COLLECTIF

Houet : 83 couples unis par les liens du mariage

Bobo-Dioulasso, (AIB)-La Délégation spéciale communale de Bobo-Dioulasso a célébré le samedi 4 mars 2023 à l’hôtel de ville de Bobo-Dioulasso, un mariage collectif de 83 couples, dans le cadre de la commémoration l’édition 2023 du 8-Mars, la Journée internationale de la femme.

 

« Au nom de la loi je vous déclare unis par les liens du mariage ».

C’est par ces mots que le Président de la délégation spéciale (PDS) communale de Bobo-Dioulasso, Adama Bidiga, a uni 83 couples au cours du mariage collectif, ce samedi 4 mars 2023, à Bobo-Dioulasso.

Avant de les unir, il a demandé le consentement de chaque marié et leur a rappelé les textes régissant le mariage civil au Burkina Faso.

Selon le Président de la délégation spéciale, la célébration de ces mariages entre dans le cadre de la commémoration l’édition 2023 du 8-Mars, la Journée internationale de la femme.

Pour lui, c’est une occasion pour ces couples de régulariser leurs situations.

« La mairie leur offre cette occasion pour avoir les papiers et de pouvoir profiter de certains avantages de la vie civile », a-t-il ajouté.

A l’en croire, l’objectif était d’organiser ensemble leur mariage, pour leur permettre d’éviter certaines dépenses en célébrant individuellement.

« Quand nous avions lancé l’initiative, les couples ne se sont pas fait attendre. Mais au regard de nos moyens, nous nous sommes limités à 83 couples pour faciliter l’organisation », a laissé entendre l’officier de l’Etat civil.

A l’occasion, certains couples ont été récompensés.

Il s’agit du plus vieux couple, du plus jeune, d’un couple polygame (3 personnes) et d’un couple vivant avec un handicap visuel.

Chaque couple est également reparti avec un plant.

Osseni Konkorgo, 70 ans, est heureux d’avoir pu régulariser sa situation matrimoniale avec son épouse.

« Je voudrais saluer d’abord la Délégation spéciale de Bobo-Dioulasso et la remercier pour cette initiative, car c’est vraiment un grand jour pour nous », a-t-il affirmé.

Cette joie se lit également sur le visage du couple Ouédraogo, plus jeune couple de ce mariage collectif.

Pour Raoul Ouédraogo, âgé seulement de 26 ans, ce mariage est un grand pas dans sa vie parce qu’il va permettre à son couple d’éviter certaines difficultés.

Agence d’information du Burkina

NN/hb/bz

Houet : « Osons ! », un nouveau festival pour les femmes

BURKINA-HOUET-CULTURE

Houet : « Osons ! », un nouveau festival pour les femmes

Bobo-Dioulasso, (AIB)-L’Association « d’Elle art compagnie » a organisé du 2 au 4 mars 2023 à Bobo-Dioulasso, la première édition des rencontres artistiques et professionnelles au féminin dénommée « Osons ! ». Cet évènement culturel se veut une tribune pour l’affirmation de la femme.

Le nouvel évènement culturel de rencontres artistiques et professionnelles au féminin dénommé « Osons ! », a tenu sa première édition du 2 au 4 mars 2023 à Bobo-Dioulasso.

La cérémonie d’ouverture a eu lieu dans la soirée du jeudi 3 mars 2023.

Au programme de ces rencontres, il y a eu des spectacles de danse et de théâtre, des ateliers de poterie et des débats.

Pour la promotrice de l’évènement, Rasmata Kouraogo, par ailleurs comédienne, artiste, danseuse et chorégraphe, l’objectif de ces rencontres est de réunir les femmes et leur donner un espace d’expression.

« Les débats pourront éveiller les femmes et leurs permettre de se réaliser », a affirmé Rasmata Kouraogo.

A l’écouter, « Osons !» est un évènement culturel dédié aux femmes.

« J’ai remarqué que de tous les festivals qui se passent, aucun n’est dédié aux femmes », a-t-elle justifié.

Le 1er vice-président de la délégation spéciale de l’arrondissement 7 de Bobo-Dioulasso qui abrite les rencontres, Youssouf Salou, est venu accompagner l’initiative de Mme Koraogo.

Pour M. Salou, ce festival au féminin est un défi à relever pour les organisateurs et les a rassuré du soutien de son arrondissement.

Agence d’information du Burkina

ASB/hb/bz

Houet : 500 femmes sensibilisées sur les cancers féminins

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Houet : 500 femmes sensibilisées sur les cancers féminins

Bobo-Dioulasso, (AIB)-Le collectif « Femme et solidarité » en collaboration avec la délégation spéciale communale de Bobo-Dioulasso et le centre Muraz, a organisé le vendredi 3 mars 2023 à Bobo-Dioulasso, une conférence de sensibilisation de près de 500 femmes sur le cancer du col de l’utérus et du sein.

 

Le Collectif « Femme et solidarité » veut fournir de plus amples informations aux femmes de la région des Hauts-Bassins sur les cancers du col de l’utérus et du sein.

Pour ce faire, il a initié une conférence de sensibilisation le vendredi 3 mars 2023 à leur profit, sous le thème : « Les cancers du col de l’utérus et de sein : facteurs de risques et mesures de prévention ».

Ladite conférence a été organisée en collaboration avec la délégation spéciale de Bobo-Dioulasso et parrainée par le Centre Muraz.

Selon la Présidente du Collectif, Mariam Konaté, cette séance de sensibilisation, tenue dans le cadre de la célébration du 8-Mars, entend lever non seulement les craintes et les préjugés liés à ces cancers, mais aussi favoriser l’adhésion des femmes au dépistage.

« Nous avons décidé de sensibiliser nos mamans, nos sœurs et filles sur ces maladies et leur apporter plus d’informations pour qu’elles puissent se faire dépister et pouvoir bénéficier de prise en charge », a laissé entendre Mme Konaté.

La conférence a été suivie d’une séance de dépistage au profit des participantes.

Pour le Président de la délégation spéciale communale de Bobo-Dioulasso, Adama Bidiga, les cancers du col de l’utérus et du sein prennent une proportion de plus en plus inquiétante au Burkina Faso.

C’est dans le but d’empêcher sa propension que se tient cette conférence de sensibilisation et de dépistage au profit de près de 500 femmes.

A l’en croire, les mesures de prévention primaire des cancers féminins sont peu connues et l’accès au dépistage est très limité.

« C’est pourquoi, nous nous réjouissons de l’organisation de cette activité qui permettra aux femmes de Bobo-Dioulasso d’avoir des informations justes à travers les techniciens de la santé et leur offrir l’occasion de se faire dépister », a-t-il ajouté.

Selon le médecin gynécologue, Hermann Ouattara, le dépistage des cancers féminins est très important, car il permet de détecter très tôt la maladie avant qu’elle n’atteigne le stade de la manifestation qui est difficile à soigner.

« Quand ils (ndlr, les cancers du col de l’utérus et du sein) commencent à se manifester, le traitement devient difficile et la mortalité atteint 70% », a-t-il affirmé.

Agence d’information du Burkina

NN/hb/bz

Tuy : La 3e édition de la foire régionale « Mussow Akili » lancée

 

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Tuy : La 3e édition de la foire régionale « Mussow Akili » lancée

Houndé, (AIB)-Le Collectif des associations féminines pour des Actions citoyennes des Hauts-Bassins (CAFAC-HBS) a organisé du 3 au 8 mars 2023, la 3e édition de sa foire régionale dénommée « Mussow Akili » à Houndé, à la faveur de la 166e journée dédiée à la femme. La cérémonie officielle d’ouverture a eu lieu le samedi 4 mars 2023.

 

Pour la 3e fois consécutive, et ce, en faveur de la Journée internationale de la femme, le Collectif des associations féminines pour des actions citoyennes des Hauts-Bassins (CAFAC-HBS) tient sa foire régionale dénommée « Mussow Akili ».

L’ouverture officielle de cette foire prévue de dérouler du 3 au 8 mars 2023, est dédiée à l’autre moitié du ciel est intervenue ce samedi 4 mars 2023 à Houndé, sous le thème : « Valorisation de l’autonomisation financière des femmes : facteur de paix et de sécurité ».

Pour la Présidente du CAFAC-HBS, Angèle Zida, la foire va permettre aux femmes de valoriser leurs produits locaux, promouvoir leurs unités de transformation et développer leurs capacités en leadership.

En marge de ces journées de commercialisation, une cinquantaine de femmes des provinces de la région des Hauts-Bassins (Houet, Kénédougou et Tuy) ont été formées en entrepreneuriat.

Le Président de la délégation spéciale communale de Houndé, Souleymane Dianda, a exhorté les femmes à saisir cette opportunité pour développer leurs activités afin de mieux contribuer à l’essor économique de la commune.

« Mussow Akili », selon la marraine, Sy Assetou Barry, par ailleurs, ancienne Haut-Commissaire du Tuy et actuelle gouverneur du Plateau central, est une foire de la résilience eu égard aux contextes sécuritaire et sanitaire du Burkina Faso.

Pour cette raison, elle a salué la formation des femmes en entrepreneuriat associée à l’activité.

La cérémonie a aussi été consacrée la remise de prix « Mussow Akili » de la femme battante dont le premier prix a été décerné à Anne Lamien.

Elle s’est achevée par la visite des stands au cours de laquelle les visiteurs du jour ont pu découvrir la diversité des produits et mets locaux exposés.

Agence d’information du Burkina

BEB/hb/bz

CAN 2023: retour de Lassina Traoré avec les Etalons pour jouer le Togo

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CAN 2023: retour de Lassina Traoré avec les Etalons pour jouer le Togo

Ouagadougou, 6 mars 2023 (AIB)– L’entraineur des Etalons du Burkina Faso Hubert Velud a dévoilé lundi à Bobo-Dioulasso, sa liste des joueurs avec le retour de Lassina Traoré (Chakhtar Donetsk) pour la double confrontation avec les Eperviers du Togo, dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2023 en Côte d’Ivoire.

Le coach Velud a attendu bien longtemps avant de rappeler l’attaquant des Etalons Franck Lassina Traoré. Après une longue absence de 11 mois pour cause de blessure, le technicien français ne voulait pas « brûler les étapes avec lui, surtout médicalement ».

Franck Lassina Traoré avait fait son retour sur les terrains avec son club le Chakhtar Donetsk (Ukraine) en match amical contre le club saoudien d’El Fateh, mais n’avait pas pu prendre part aux éliminatoires de la coupe du monde Qatar 2022 avec les Etalons. Cette fois le buteur de l’équipe burkinabè sera bien présent pour la double confrontation avec les Eperviers du Togo.

Dans la liste de coach Velud, figurent également deux joueurs locaux. Il s’agit du milieu de terrain du Rail club du Kadiogo (RCK) Dramane Kambou et du latéral gauche de l’AS Douanes Valentin Nouma.

On retrouve également tous les cadres de l’équipe dans cette liste de 24 Etalons du technicien français. Le gardien de but Hervé Koffi, les défenseurs axiaux du Bayer Leverkusen (Allemagne) Edmond Tapsoba et Issoufou Dayo de Berkane (Maroc), l’attaquant d’Aston Villa (Angleterre) Bertrand Traoré, Dango Ouattara de Bournemouth et bien d’autres y figurent en bonne place.

Les Etalons du Burkina Faso croisent les Eperviers du Togo en aller et retour les 24 et 28 mars à Marrakech (19h GMT) et à Lomé (19h GMT), respectivement, dans le cadre des 3e et 4e journées des éliminatoires de la CAN 2023.

Le groupe Etalons se rendront à Marrakech autour du 20 mars pour un stage de préparation avant le match, le 24 mars.

Le Burkina Faso est leader dans le groupe B avec 6 points (+4), suivi du Cap-Vert (3 points, +0). L’Eswatini et le Togo ferment la marge avec 1 point chacun et un goal avérage de moins 2.

Listes des joueurs convoqués

Gardien de but : Hervé Koffi, Kilian Nikiéma, Hillel Konaté

Défenseurs : Edmond Tapsoba, Issa Kaboré, Steeve Yago, Issoufou Dayo, Adamo Nagalo, Abdoul Guiébré, Nassim Innocenti, Valentin Nouma

Milieux : Adama Guira, Trova Boni, Blati Touré, Gustavo Sangaré, Cédric Badolo, Stéphane Ky, Dramane Kambou

Attaquants : Bertrand Traoré, Lassina Traoré, Dango Ouattara, Mamady Bangré, Abdoul Tapsoba, Cyrille Bayala

Coach : Hubert Velud

Agence d’information du Burkina
AS/ata/ak

 

 

Burkina : FESPACO 2023, Terrorisme et Mendicité au menu des quotidiens  burkinabè

Burkina-Presse-Revue

Burkina : FESPACO 2023, Terrorisme et Mendicité au menu des quotidiens  burkinabè

Ouagadougou 6 mars 2023 (AIB)- Les quotidiens burkinabè de ce lundi évoquent à leur Une, le lauréat de l’Etalon d’or de Yennenga à la 28e édition du FESPACO, le terrorisme et la lutte contre la mendicité.

« Réinsertion socio-économique des déplacés : 500 personnes à extirper de la mendicité », titre à sa Une le journal public Sidwaya.

Le quotidien public informe que « la ministre de la solidarité, de l’Action humanitaire, de la Réconciliation nationale, du genre et de la famille, Nandy Somé, a officiellement lancé, le samedi 4 mars 2023, à Ouagadougou, l’operation de retrait et de réinsertion socio-économique des femmes, enfants, jeunes et autres personnes vulnérables dans la commune de Ouagadougou ».

Sur le même sujet, le journal privé Le Pays titre à sa Une : « lutte contre la mendicité, 144 travailleurs sociaux mobilisés ».

Le journal relate que pour mener à bien cette opération, 144 travailleurs sociaux ont été mobilisés, formés et divisés en 10 équipes qui vont quadriller la ville de Ouagadougou.

Le quotidien privé ajoute que ces équipes se chargeront d’aller vers ces personnes en situation de mendicité pour les entretenir de façon approfondie pour que chacun puisse dire ce qu’il sait faire.

Et à partir de la connaissance de ces besoins spécifiques, les interventions dans des cadres organisés pourront se faire.

Sous un autre angle, « 28e FESPACO : Ashkal chevauche ‘’l’Etalon d’or’’ », titre à sa manchette le doyen des quotidiens privés L’Observateur Paalga.

Le journal indique que pour la 28e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO),  L’Etalon d’or de Yennenga prend la direction de la Tunisie.

L’Observateur Paalga rapporte la cérémonie de clôture de la 28è édition du FESPACO qui s’est déroulée dans l’après-midi du samedi 4 mars 2023 au Palais des Sport de Ouaga2000 et qui a sacré, le film « Ashkal » du réalisateur Youssef Chebbi.

C’est dans cette même lancée que le quotidien privé Le Pays titre à sa Une : « 28e édition du FESPACO : L’or pour la Tunisie et l’argent pour le Burkina ».

Le journal renseigne que le réalisateur tunisien Youssef Chebbi, succède au somalien Khadar, réalisateur du film «  La femme du fossoyeur », en remportant l’Etalon d’or du Yennenga avec son film «  Ashkal ».

Absent à la cérémonie, son répresentant a reçu le trophée des mains du président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré. L’Etalon d’or reçoit la somme de 20 millions de FCFA.

Sous un autre volet, L’observateur Paalga titre à sa manchette « Insécurité au centre Nord : Le Namentenga demande une base militaire ».

Le quotidien bobolais informe que Namentenga dans la région du centre Nord vit en ce moment des heures sombres. Incursions et attaques terroristes, déplacement massif des populations sont devenu le quotidien des habitants de cette province.

Le journal ajoute que la base militaire la plus proche est celle de Kaya à 80 km de Boulsa et que les forces vives du Namentenga appellent à une présence permanente des militaires dans le chef-lieu de la province afin d’épauler les VDP qui essaient tant bien que mal de contenir l’avancée terroriste.

Agence d’information du Burkina

AO/wis

LE MONDE EN BREF DU LUNDI 6 MARS 2023

LE MONDE EN BREF DU LUNDI 6 MARS 2023

 

KIEV – Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a rendu hommage dimanche à la « bravoure » des soldats qui combattent l’armée russe avec acharnement dans l’est du pays, au moment où ils pourraient être contraints d’abandonner la ville de Bakhmout, devenue l’épicentre d’une guerre totale, et menacée d’encerclement.

 

ATHENES – Des heurts violents ont opposé dimanche policiers et manifestants à Athènes en marge d’un rassemblement après la catastrophe ferroviaire qui a fait 57 morts mardi, suscitant une vague d’indignation dans tout le pays malgré le mea culpa du Premier ministre.

 

SEOUL – La Corée du Sud a annoncé lundi un plan pour indemniser les victimes du travail forcé pendant la guerre au Japon, avec lequel Séoul veut renforcer ses liens face aux tensions avec Pyongyang.

 

TALLINN – Le Parti de la réforme de la Première ministre de centre-droit Kaja Kallas a remporté les élections législatives de dimanche en Estonie, qui se sont déroulées avec la guerre en Ukraine et la crise économique en toile de fond.

 

SELAM (Etats-Unis) – Joe Biden a insisté dimanche sur l’importance de connaître l’histoire américaine dans son intégralité, « le bien comme le mal », en commémorant la répression brutale il y a 58 ans d’une marche pour les droits civiques.

 

VARSOVIE – Le cardinal Karol Wojtyla était au courant d’affaires de pédophilie dans l’Eglise polonaise avant qu’il ne soit élu pape Jean-Paul II en 1978, selon une enquête journalistique présentée dimanche, témoignages à l’appui, par la télévision privée polonaise TVN.

 

EREVAN – Des échanges de tirs ont fait au moins cinq morts dimanche dans le Nagorny Karabakh, le long de la frontière entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, a-t-on appris auprès des autorités des deux parties.

 

DOHA – Les dirigeants des pays les plus pauvres du monde étaient réunis dimanche à Doha sous l’égide de l’ONU, réclamant des « actions concrètes » contre l’extrême pauvreté, tout en portant parfois un regard désabusé sur l’économie mondiale.

 

LAHORE (Pakistan) – La police a annoncé avoir tenté d’arrêter dimanche à son domicile l’ancien Premier ministre pakistanais Imran Khan, aux prises avec plusieurs affaires judiciaires et qui fait pression sur le gouvernement pour obtenir des élections anticipées. Les agents n’ont toutefois pas réussi à le trouver.

 

LA HAVANE – Un avion a atterri d’urgence à La Havane dimanche et les passagers l’ont évacué par les toboggans après une collision avec des oiseaux et l’apparition de fumée dans la cabine, ont annoncé les autorités cubaines et la compagnie aérienne.

 

TUNIS – La Tunisie a annoncé dimanche des mesures en faveur des étudiants et migrants originaires d’Afrique subsaharienne après des agressions et des manifestations d’hostilité à leur encontre suscitées par un discours virulent du président Kais Saied dénonçant l’immigration clandestine.

 

PARIS – Le recours de certains Etats africains à un groupe paramilitaire comme le russe Wagner n’est « pas condamnable sur le principe » sauf si sa mission n’est pas « purement sécuritaire », a estimé dimanche le président du Bénin, Patrice Talon, sur la chaîne française LCI.

 

LIMA – Un soldat s’est noyé et cinq autres ont disparu dimanche, emportés par une rivière alors qu’ils tentaient de fuir des manifestants antigouvernementaux qui les menaçaient dans la région de Puno, dans le sud du Pérou, a annoncé l’armée.

 

ABIDJAN – Quinze personnes sont mortes samedi dans un accident entre un minibus et un camion dans le centre de la Côte d’Ivoire, a annoncé dimanche le ministre des Transports, Amadou Koné.

 

MILAN – Après moult tergiversations, la Caisse des dépôts italienne (CDP) a fini par lancer dimanche une offre pour acquérir 100% du réseau fixe de Telecom Italia, que le gouvernement nationaliste de Giorgia Meloni veut faire passer sous contrôle public.

 

DAMAS – Damas a condamné dimanche la visite surprise du plus haut gradé de l’armée américaine sur une base militaire dans le nord-est de la Syrie tenu par les forces kurdes, la qualifiant d' »illégale », selon les médias d’Etat.

 

NATIONAL HARBOR (Etats-Unis) – A l’approche de l’élection présidentielle de 2024, Donald Trump a averti samedi qu’il était le seul candidat capable de sauver les Etats-Unis des démocrates « bellicistes » ainsi que des « fanatiques et imbéciles » du parti républicain, lors de la grand-messe annuelle des conservateurs américains réunis à Washington.

 

LOS ANGELES – Le N.1 mondial de tennis Novak Djokovic a déclaré forfait pour le Masters 1000 d’Indian Wells, empêché d’entrer aux Etats-Unis du fait qu’il n’est pas vacciné contre le Covid, ont annoncé les organisateurs du tournoi californien dimanche.

 

MANASSAS (Etats-Unis) – Gainés dans des queues de poisson chatoyantes, des centaines de femmes et d’hommes ont ondulé dans des bassins ce week-end, près de Washington, lors d’une des principales rencontres mondiales de sirènes.

 

LOS ANGELES – Un an après avoir été giflé par Will Smith devant un public mondial, l’humoriste américain Chris Rock a enfin riposté samedi, lâchant ses coups dans un numéro de stand-up diffusé sur la plateforme Netflix.

 

LONDRES – Le prince Harry et Meghan Markle ont été invités à assister au couronnement du roi Charles III, a indiqué dimanche un porte-parole du couple mais les « Sussex », partis avec fracas vivre aux Etats-Unis en 2020, n’ont pas encore fait savoir s’ils feraient le déplacement.

Avec l’AFP

Burkina : Plus de 92 millions de FCFA récoltés au troisième mois de l’effort de guerre

Burkina-Terrorisme-Mobilisation

Burkina : Plus de 92 millions de FCFA récoltés au troisième mois de l’effort de guerre

Ouagadougou, 5 mars 2023 (AIB)- 92 millions 547 mille 978 FCFA ont été mobilisés en février, au troisième mois de l’effort de guerre, lancé le 18 novembre 2022 par le président Ibrahim Traoré.

Le solde disponible depuis le début de l’opération est 432 millions 960 mille 113FCFA, selon un bilan rendu public dimanche.

Par ailleurs, plus de 550 tonnes de vivres, 1336 motos et 10 pickups ont été reçus par la commission pluridisciplinaire mise en place le 27 octobre 2022, selon une compilation de Faso7.

Une partie de ces dons ont été reversées aux populations et aux structures dans le besoin.

Une coordination est en cours entre cette commission et le Fonds de soutien patriotique rattaché au ministère en charge des Finances.

Mais en attendant, la collecte des dons en espèces se poursuit au *144*10*7480092*montant# (orange money) et *555*2*1*52616161*montant# ( Moov money).

Pour les dons en nature et autres informations, bien vouloir joindre les numéros suivants : +226 70 00 88 75, +226 65 08 32 10 et +226 70 52 59 49.

Agence d’information du Burkina

ATA/ak

Gourma : Des activités pour le renforcement de la cohésion entre civils et militaires Fada N’Gourma

Gourma : Des activités pour le renforcement de la cohésion entre civils et militaires

Fada N’Gourma, 5 mars 2023 (AIB)-L’ OCADES Caritas Burkina de Fada N’Gourma organisé une série d’activités hier samedi pour le renforcement de la cohésion entre civils et militaires.

 

Dans le cadre de l’exécution du projet d’appui à la promotion des droits humains et de la cohésion sociale, de l’OCADES Caritas Burkina, section de Fada N’Gourma, a organisé une série d’activités ludiques (séance d’aérobie, pétanque, football) qui a réuni les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) , les populations civiles , les populations hôtes et les personnes déplacées internes.

Selon le secrétaire exécutif de l’OCADES Caritas Burkina de Fada N’Gourma, abbé Landry Yadgo, ces activités visent à rapprocher les civils et les militaires afin que ces couches sociales dans une complicité positive puissent travailler à l’apaisement dans la région et partout au Burkina Faso qui est en proie à des attaques terroristes depuis plusieurs années.

 

Ce rapprochement peut être rendu possible grâce au sport qui est un facteur de paix et de cohésion sociale, a déclaré l’abbé Landry.

Le directeur du cabinet du gouvernorat de l’Est, Karim Ismaël Thiombiano a loué les initiatives de l’OCADES car selon lui, ces activités sportives permettent de renforcer la cohésion sociale et la paix au sein des populations de la région de l’Est en particulier et dans tout le Burkina Faso en général.

 

 

«Nous avons assisté à de belles compétitions sportives entre femmes hôtes et femmes déplacées, entre agents humanitaires et FDS dans une ambiance fair-play. Nous pensons que tout cela a profité aux différents acteurs et a permis de les décompresser » a laissé entendre M.Thiombiano.

La déplacée interne, Thérèse Ouoba s’est réjouie de ces activités auxquelles elle a pris part.

Ainsi, elle a déclaré : « Nous les femmes PDI, nous sommes très contentes d’être associées dans l’organisation de ces activités ludiques qui nous a permis de nous frotter avec les femmes hôtes. Par cet acte, nous ne nous sentons pas isolées. »

En rappel, ces activités ont été financées par DANIDA et Paricip.

Agence d’Information du Burkina (AIB)

Kanliéyama Aboubakar COMBARY

 

 

 

 

 

 

Bogandé : un atelier de menuiserie ravagé par un incendie à proximité du grand marché.

Bogandé : un atelier de menuiserie ravagé par un incendie à proximité du grand marché. 

Bogandé, 05 mars 2023(AIB)-Un incendie a ravagé dans la nuit du samedi 4 mars au dimanche 5 mars, un atelier de menuiserie puis d’autres commerces dans les encablures marché de Bogandé, a constaté un journaliste de l’AIB.

Selon les victimes, les dégâts matériels sont importants. Fort heureusement on ne déplore aucun blessé encore moins une perte en vie humaine.

Pour l’instant, l’origine de l’incendie n’est pas connue. C’est avec l’aide des populations riveraines qu’il a été circonscrit.

Agence d’information du Burkina

OAY/ata

Situation sécuritaire: le sanmatenga sous couvre-feu 

Situation sécuritaire: le sanmatenga sous couvre-feu 

Kaya, 05 mars 2023(AIB)-Dans un communiqué en date du 05 mars 2023, le Haut-Commissaire de la province du Sanmatenga a instauré un couvre-feu de 22 heures à 5 heures du matin pour compter du dimanche 05 au lundi 20 mars 2023 sur toute l’étendue du territoire provincial.

Évoquant des raisons sécuritaires, Abraham Yiyé Somdo recommande aux citoyens « d’éviter tout déplacement non impératif aux heures et dates ci-dessus indiquées. »

« Des contrôles seront effectués par les forces de défense et de sécurité (FDS), et les contrevenants subiront toute la rigueur de la loi. », a averti l’autorité provinciale dans son communiqué.

Agence d’information du Burkina

AIO/ata

Burkina : Couvre-feu dans le Bam du 5 au 20 mars 2023

 

Burkina : Couvre-feu dans le Bam du 5 au 20 mars 2023

Kongoussi, 5 mars 2023 (AIB)- Le Haut-commissaire de la province du Bam, Adama Jean Yves Béré a décrété un couvre-feu allant du 5 au 20 mars 2023 pour des raisons sécuritaires.

Les horaires vont de 22h à 5 heures du matin.

Agence d’information du Burkina

AR/ata

Comoé: Il trouve la mort dans un kiosque d’alcool frelaté

Comoé: Il trouve la mort dans un kiosque d’alcool frelaté

Banfora, (AIB)-Un homme âgé de plus d’une cinquantaine d’années a rendu l’âme, le samedi 04 mars 2023 aux environs de 17 heures dans un kiosque de vente d’alcool frelaté de Banfora.

Selon des témoignes concordants, le défunt était un habitué des lieux. Ce samedi 04 mars 2023, il s’était rendu dans ce kiosque comme il en avait l’habitude, mais cette fois-ci, ce n’était pas pour prendre sa dose habituelle, car il était souffrant depuis quelques temps.

D’ailleurs, il serait l’un des fidèles de ce bistrot et y passait la majeure partie de son temps.

Sans trop comprendre comment les événements se sont déroulés, monsieur A.L. a donc trouvé la mort dans ce débit de boisson du secteur 8 de Banfora situé aux abords de la route de Nafona 2.

La dépouille a été enlevée par ses parents après les constations faites par les autorités compétentes.

Agence d’information du Burkina

JPY-MY/kf/ata

Fespaco : La présidente du jury Etalon d’or profondément attristée par les violences racistes en Tunisie 

Fespaco : La présidente du jury Etalon d’or profondément attristée par les violences racistes en Tunisie 

Ouagadougou, 4 mars 2023(AIB)-La présidente du jury Etalon d’or de la 28e édition du Fespaco, la Tunisienne Dora Bouchacha, s’est dite samedi, «profondément attristée» par les violences racistes que subissent présentement des Subsahariens dans son pays.

«Je ne peux m’adresser à vous ce soir sans parler de ce qui se passe en ce moment même dans mon pays et qui m’attriste profondément.

 

Pour exprimer ce que je ressens, je citerai Frantz Fanon : «La délivrance des complexes de haine ne sera obtenu que si l’humanité sait renoncer au complexe de boucs émissaires», a déclaré samedi, Dora Bouchacha, lors de la clôture de la 28e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco).

 

La présidente du jury long métrage (Etalon d’or de Yennenga) fait allusion aux violences racistes en cours en Tunisie, obligeant des pays d’Afrique subsaharienne à rapatrier leurs ressortissants.

 

«Je suis aujourd’hui honorée par le Burkina Faso qui a reconnu mon engagement auprès du Fespaco depuis des années.

 

Je leur réitère aujourd’hui cet engagement car comme le disait Thomas Sankara : ‘’Nous ne pouvons laisser à nos ennemis d’hier et d’aujourd’hui, le monopole de la pensée, de l’imagination et de la créativité’’», a ajouté Dora Bouchacha.

Notons que le premier prix du Fespaco 2023 a été remporté par son compatriote Youssef Chebbi pour son film « Ashkal ».

Agence d’information du Burkina

ATA/ak

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