Accueil Blog Page 26

Balé : L’ancien président de l’assemblée nationale, Bongnéssan Arsène YE, honoré de grandes funérailles traditionnelles

Burkina/Balé-Funérailles-Ancien-Président-Assemblée-Nationale

Balé : L’ancien président de l’assemblée nationale, Bongnéssan Arsène YE, honoré de grandes funérailles traditionnelles

Boromo, le 16 mai 2025 (AIB) – Les grandes funérailles traditionnelles mettant fin à la période de deuil familial de l’ancien président de l’assemblée nationale, le médecin colonel major Arsène Bongnessan YE, se sont déroulées du 10 au 11 mai 2025 à Bagassi. Les célébrations ont été marquées par des rites funéraires, des danses traditionnelles de plusieurs communautés et des témoignages émouvants d’amis, d’anciens collaborateurs, de compagnons politiques et de la famille sur la vie du regretté.

Un an après le décès de l’ancien homme d’état et politique, Bongnéssan Arène YE, de grandes funérailles traditionnelles en son honneur ont rassemblé de nombreuses personnalités, des anciens collaborateurs, des communautés villageoises et la famille du défunt dans son village natal à Bagassi.

Selon les notables du village, la célébration des funérailles traditionnelles met fin à la période du deuil familial même si elles n’effacent pas la douleur de la famille.
Cependant, les funérailles donnent du repos au défunt et ouvrent la voie à rejoindre ses ancêtres. Les funérailles honorent le défunt et sa famille.
A cet effet, tous les rituels et sacrifices funéraires nécessaires ont été accomplis conformément aux us et coutumes et dans l’intimité familiale dans la cour du patriarche.

Des prestations de troupes et des témoignages ont célébré la mémoire du défunt et lui ont rendu de vivant hommage à son domicile privé ou il se repose désormais. Les différentes délégations venues de toutes les régions ont assisté à des prestations de masques de ses amis senoufos venue de Gnakoro dans la région des cascades.

Des troupes de Dozos, de danses traditionnelles et des masques des communautés locales ont également gratifiée de belles prestations.
Des représentants de plusieurs couches socio-culturelles et religieuses de la région de la Boucle du Mouhoun ont partagé des témoignages sur l’engagement de Dr Bongnessan YE pour sa région et sa disponibilité.

Dans son témoignage, le chef des Dozos du village de Nanou Inoussa Coulibaly a dit que Dr YE a été impliqué dans la réalisation de plusieurs infrastructures sanitaires, scolaires dans la région. Il a également porté très haut le nom de la région et marqué la vie politique du pays. La mobilisation des filles et fils de la région et des délégations étrangères est à ses funérailles sont la preuve de la dimension sociale et politique de l’homme, a-t-il ajouté.

Les anciens compagnons politiques et les leaders du congrès pour la démocratie et progrès (CDP) ont salué la mémoire d’un grand homme d’état, un conseiller et leader charismatique très instruit sur les questions politiques, un homme de principe et un grand travailleur, un rassembleur qui a consacré sa vie au service de la nation.
A cet effet une délégation du CDP conduit par son 1er vice-président Boubacar Sanon a livré le message du parti au nom du président Eddie Kombéogo. Ce fut un message de gratitude et de reconnaissance à son excellence Bongnessan Arsène YE pour sa contribution à la vie du parti politique.

Dans ce sens le vice-président du CDP Boubacar Sanon a affirmé qu’un an après, le parti est toujours confronté à la dure réalité de son absence, de ce fait tous les cadres, les militants et les sympathisants lui resteront redevables à jamais.

Les différents témoignages ont été accompagnés de prière pour le repos de l’âme du defunt, de recueillement sur la tombe et des présentations de condoléance à la famille.
Les autorités administratives nationales et locales ont été présentée la solidarité de la nation à la famille et à la communauté de Bagassi.

Le porte-parole de la famille, Henri YE, a remercié les personnes qui leur ont manifesté leur compassion et solidarité durant le temps de deuil et les funérailles coutumiers à travers des actions multiformes. Nous avons été touchés par votre marque d’affection et de solidarité, a-t-il dit.

En rappel le médecin colonel major Bongnessan Arsène YE est né le 10 octobre 1957. Il a tiré sa révérence le 30 janvier 2024.Il fut président de l’assemblée nationale, ministre d’état.

Agence d’information du Burkina
OM/dnk/ata

Nahouri/Parentée à plaisanterie : Le ministre en charge des Mines s’auto proclame roi des gourounsi

Burkina-Nahouri- Journée-Coutumes-Traditions-Parents-Plaisanterie

Nahouri/Parentée à plaisanterie : Le ministre en charge des Mines s’auto proclame roi des gourounsi

Pô, 17 mai 2025 (AIB)-La parenté à plaisanterie a été magnifiée ce jeudi 15 mai 2025 à Pô, dans la province du Nahouri, à l’occasion de la deuxième édition de la journée des coutumes et traditions. Le ministre en charge des Mines, Yacouba Zabré Gouba, s’est auto proclamé roi des gourounsi au cours de la cérémonie.

La deuxième édition de la journée des coutumes et traditions à Pô, a été célébrée le jeudi 15 mai 2025 en présence du ministre en charge des Mines, Yacouba Zabré Gouba, comme invité d’honneur.
Il a été fait guerrier gourounsi à la place Némaro de Pô par le chef coutumier de Kayoro (Ghana), aussi invité d’honneur.
Le ministre Gouba s’est auto proclamé roi des Gourounsi et a reçu l’arsenal de guerre et un panier d’arachide.

«J’invite tous les chefs coutumiers Gourounsi ici présents avec leurs populations à me faire allégeance à partir de cet instant faute de quoi, vos attributs de chef et bonnets seront retirés de gré ou de force», a lancé le ministre à l’endroit de la grande foule mobilisée à cet effet.
Pour le ministre en charge de l’Enseignement de base, Jacques Sosthène Dingara qui a conduit la délégation gouvernementale, la parenté à plaisanterie est une valeur qu’il faut promouvoir et préserver.
«La présence du ministre Gouba a contribué à agrémenter la journée et traduit également une autre richesse de notre pays. A travers cette valeur nous arrivons à résoudre nos problème», a soutenu le ministre Dingara.

Agence d’information du Burkina
HKO/hb/bz

Rencontre entre les premiers ministres burkinabè et sénégalais

Le Premier ministre burkinabè Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo et son homologue sénégalais Ousmane Sonko ont débuté samedi matin à Ouagadougou, une rencontre de haut niveau centrée sur le renforcement des liens de coopération entre les deux Nations, ont constaté des journalistes de l’AIB.
Agence d’information du Burkina

Tuy : Les populations de Pè célèbrent le 15-Mai dans la ferveur culturelle

Tuy : Les populations de Pè célèbrent le 15-Mai dans la ferveur culturelle

 

Houndé, (AIB)-Les populations de l’ancien village de Pè ont célébré, le jeudi 15 mai 2025, la deuxième édition de la Journée des coutumes et traditions à Bonsè, village de la commune de Koumbia dans la province du Tuy.

 

La journée du 15-Mai a rassemblé à Bonsè, les populations de l’ancien village de Pè à savoir Kamba, Lopohin, Pohin, Man et Bonsè. Ces communautés ont honoré leurs aencêtres par des sacrifices rituels et des cérémonies coutumières, renforçant ainsi les liens ancestraux et culturels qui les unissent.

Les festivités ont mis à l’honneur la culture bwa qui s’est exprimée à travers des symboles de l’identité locale telle que la danse Yényé des femmes, les masques en feuilles de Bonsè, les masques en feuilles de Pè-Kamba ainsi que les masques en fibres Honboba de Pohin.
La présence des filles et fils du village venus pour la circonstance, ainsi que celle des leaders des autres confessions religieuses, a apporté davantage d’éclat à la cérémonie.

Le chef de terre de Bonsè, Gnado Kambi, a soutenu que des sacrifices ont été faits pour invoquer et remercier les manes des ancêtres. Il a exprimé sa gratitude envers les autorités pour l’institution de cette journée et souhaité plein succès au Capitaine Ibrahim Traoré ainsi que le gouvernement dans leurs missions. Le président de l’Association pour le développement de la zone intégrée de Pè (ADZIP) Sori Ahmed Ouattara a souligné que tout développement qui ne se fonde pas sur la culture est voué à l’échec. Il s’est ainsi réjoui d’avoir accompagné les coutumiers à l’organisation de cette commémoration. Pour lui cette journée, en plus de magnifier les us et coutumes permet de renforcer de la cohésion sociale. Le président de la délégation spéciale communale de Koumbia, Boukari Zono, pour sa part, a exhorté les communautés à promouvoir la paix et la cohésion. Il a soutenu que cette journée est une occasion pour les jeunes générations de se ressourcer auprès des anciens pour comprendre nos coutumes et traditions et apprendre nos valeurs traditionnelles.

Agence d’Information du Burkina
BEB/ata

Ouagadougou : L’Association Cinéma Vision-Burkina Faso outille des jeunes au développement de projets cinématographiques

Burkina-Association-Cinéma-Formation

Ouagadougou : L’Association Cinéma Vision-Burkina Faso outille des jeunes au développement de projets cinématographiques

Ouagadougou, 16 mai 2025(AIB)- L’Association cinéma vision-Burkina Faso (ACV-BF) organise une résidence d’écriture, qui se tient du vendredi 16 au lundi 19 mai, à l’Institut supérieur de l’image et du son/Studio-École (ISIS/SE), pour outiller des jeunes apprenants au développement de leurs projets cinématographiques.

Cette formation vise à accompagner les jeunes cinéastes du développement jusqu’à la maturation de leurs projets.

Selon Orokia Barro, réalisatrice et membre de l’association, les résidents seront formés Durant 4 jours sur l’introduction au scénario, les procédés narratifs, les outils dramatiques, les séquenciers, la continuité dialoguée, la préproduction, le dépouillement du scénario ainsi qu’une formation en montage vidéo.

Elle ajoute que la formation est une combinaison d’astuces théoriques combinées à des échanges nourris aux cas pratiques avec des exemples de courts métrages afin de permettre aux lauréats de bien rédiger leurs séquenciers.
« Sur les 5 résidents, on retiendra le meilleur scénario qui sera réalisé entièrement avec l’appui technique de l’ISIS/SE », a-t-elle expliqué.

Pour le président de l’Association, Kassoum Coulibaly, le développement des projets cinématographiques est un maillon qui est un peu délaissé et le fait de réfléchir sur un projet, le travailler, le peaufiner est souvent ce qui manque dans les différents projets pour une maturation complète.

« C’est pourquoi, nous voulons travailler autant que faire se peut, pour faire avancer le cinéma Burkinabè et pouvoir contribuer à la construction de cette grande bâtisse cinématographique commune », a-t-il indiqué.

Le Directeur général de l’ISIS/SE, Dr Bangbi Frédéric Kaboré, a, pour sa part, soutenu que ce type d’activité devrait avoir lieu le plus souvent car les idées sont parfois plus fortes que les moyens.

« Quand les idées sont soutenues par une ferme volonté d’atteindre des objectifs, on finit par réussir les projets et une résidence d’écriture, c’est tout ce qui a manqué au Burkina depuis un certain temps », a-t-il soutenu.

L’une des résidents, Sergine Souwerma, encourage ce type d’initiatives, car pour elle, il est bien de toujours apprendre car beaucoup de personnes viennent au cinéma sans connaître les tenants et les aboutissants, les règles du métier.

« Ce genres d’initiatives permettent aux passionnés du cinéma de renforcer leurs capacités afin d’offrir au cinéma quelque chose d’exceptionnel et beaucoup plus structuré », a-t-elle affirmé.

L’ACV-BF est créée il y a trois ans et existe sous le récépissé N000001633301 du 21/09/2023.

Agence d’information du Burkina
BBP/ata

Le manuscrit du discours qui aurait pu éviter l’assassinat de Thomas Sankara remis aux autorités

Le manuscrit du discours qui aurait pu éviter l’assassinat de Thomas Sankara remis aux autorités

Ouagadougou, 16 mai 2025 (AIB) – Le professeur Jean Hubert Bazié a remis vendredi à Ouagadougou des archives de Thomas Sankara au ministère en charge de la Culture, parmi lesquelles figure le manuscrit du discours que le père de la Révolution devait prononcer le 15 octobre 1987. Selon lui, ce discours aurait pu empêcher son assassinat s’il avait pu être prononcé avant, a constaté l’AIB.

Plusieurs documents d’archives importants de Thomas Sankara ont été remis au conseiller technique du ministre en charge de la Culture, Dr Jean Noël Bonkoungou. Parmi eux, « il y a le document manuscrit du discours qu’il devait prononcer le 15 octobre 1987.

Je vous avoue que s’il avait réussi à le prononcer, il n’y aurait eu aucun prétexte officiel pour l’assassiner », a déclaré Jean Hubert Bazié.

En plus de ce manuscrit, Dr Bazié a remis au conseiller du ministre des artefacts, des porte-clés du journal L’Intrus, ainsi que la collection complète du journal, du numéro 00 jusqu’à quatre jours avant le coup d’État de 1987.

« J’ai remis des manuscrits importants rassemblés en un document unique qui relate les réactions de tous les présidents de la sous-région après le coup d’État de 1987. Ces réactions révèlent qu’il y avait déjà quelque chose de louche et de sous-jacent dans la nuit du 4 août », a-t-il ajouté.

Jean Hubert Bazié affirme que certains documents indiquent que « Blaise Compaoré (l’ancien président en exil en Côte d’Ivoire, ndlr) faisait acheminer des armes à Ziniaré, sans que l’on sache pourquoi ».

L’enseignant-écrivain précise également : « Sankara a pratiquement tout noté, notamment concernant la composition du gouvernement du CNR (Conseil national de la Révolution).

Les autorités verront que certains noms y figuraient avant d’être barrés. Cela permettra de comprendre ce qui a inspiré la création de ce gouvernement. Il y a aussi des photocopies de ses appréciations personnelles, de ses amitiés, et des problèmes qui alimentaient sa réflexion politique. »

Dans le lot d’archives remis au ministère figurent également le Plan de développement populaire, le document d’orientation des CDR (Comités de défense de la Révolution), entre autres.

Le conseiller du ministre, Jean Noël Bonkoungou, s’est réjoui de cette remise : « C’est un lot que nous allons rendre accessible, et qui sera utile aux étudiants et à la jeunesse du Burkina Faso, pour qu’ils puissent mieux comprendre la Révolution de 1983 à 1987. »

Il a souligné que « si l’on ne se remémore pas ce que contient notre histoire, il est très difficile de se projeter dans l’avenir. Ces artefacts seront une source d’inspiration pour la jeunesse du Burkina Faso ».

Le compagnon de Thomas Sankara a précisé qu’il n’a pas encore tout remis : « Il faut que je range, que les documents soient proprement emballés pour les autorités », a-t-il conclu.

Agence d’information du Burkina (AIB)

AS/ata

Nayala : Clôture des activités culturelles et sportives dans la CEB de Gassan

Burkina-Nayala-Éducation-Sport-Culture-

Nayala : Clôture des activités culturelles et sportives dans la CEB de Gassan

Toma, 10 mai 2025 (AIB)- La finale de l’Organisation du Sport, de la Culture et des Loisirs à l’École primaire (OSCLEP) de la Circonscription d’Éducation de Base (CEB) de Gassan s’est tenue ce samedi, à l’école Toma, au secteur N°7.

L’événement, placé sous le thème « Promotion du sport et de la culture en milieu scolaire, puissant vecteur de cohésion sociale et de résilience en temps de crise », a vu l’équipe de Gassan B battre celle de Moara Petit par un score de 4 buts à 3.

L’équipe victorieuse repart avec le trophée, un jeu de maillots, un ballon et une enveloppe et la malheureuse finaliste n’a pas déméritée et reçoit également un jeu de maillots et une enveloppe.

Les autorités administrative et coutumière de Gassan ont souhaité que la prochaine édition se joue dans leur localité.
Le parrain de la cérémonie, Antoine Zerbo a, à son tour, souligné l’importance du sport et de la culture dans l’éducation en encourageant les jeunes à continuer la promotion de ces valeurs.

Le directeur provincial de l’éducation, Garané Thomas, a salué les efforts de la CEB qui a su maintenir ses activités malgré les défis, félicité les Forces combattantes pour la restauration de la sécurité tout en remerciant les écoles qui ont accueilli des élèves de Gassan.

Cette journée mémorable a permis de célébrer le talent et la résilience des jeunes de la commune de Gassan.

Agence d’information du Burkina

Tuy : La Journée du 15-Mai célébrée à Houndé

Tuy : La Journée du 15-Mai célébrée à Houndé

Houndé, 16 mai 2025, (AIB)- Le Conseil communal des chefs coutumiers de Houndé a célébré le jeudi 15 mai 2025, la deuxième édition de la Journée des coutumes et traditions à Houndé dans la province du Tuy.

La célébration a rassemblé autorités locales, chefs coutumiers, anciens, jeunes, hommes et femmes devant le Centre populaire de Loisirs (CPL) de Houndé. La cérémonie a été marquée par des prestations de troupes traditionnelles venues des villages de la commune tels que les masques en feuilles de Siéni, les Homboba de Koré, Lamba Yoro de Dohoun, les pileuses de Bouahoun, etc. La célébration a par ailleurs, servi de cadre pour faire une sensibilisation sur le thème de la journée à savoir :<<Rôle et importance des chefs coutumiers pour le rétablissement de l’ordre et la discipline dans notre société >>. Cette communication a été assurée par l’ancien maire, Yazon Boué. Pour le président du comité d’organisation de cette 2e édition, Nazi Bani, l’objectif visé est d’arriver à restaurer les valeurs d’antan pour un développement durable de Houndé et partant du Burkina Faso. D’où selon M. Bani l’implication des communautés soeurs vivant à Houndé dans cette célébration.
Le Haut-commissaire de la province du Tuy, Issiaka Segda a salué les organisateurs de cette célébration à Houndé. Pour lui, cette journée constitue une occasion de renouer avec nos racines et de célébrer la diversité culturelle qui fonde notre vivre-ensemble>> a-t-il indiqué. Et de poursuivre << Elle nous rappelle que nos traditions sont des sources d’inspiration, de sagesse et de cohésion >> .
La célébration a également fait un point d’honneur à la gastronomie locale. Un espace dédié à la dégustation a permis aux participants de savourer des mets traditionnels bwaba.
En rappel, plus tôt dans la matinée, les chefs coutumiers ont adoré les fétiches pour prier et demander aux manes des ancêtres le retour de la paix et le mieux-vivre.

Agence d’Information du Burkina
BEB/ata

Nayala : Célébration de la Journée des Coutumes et Traditions : Le Haut-commissaire visite la rivière Nayala.

Burkina-Nayala-Commémoration- Journée-Coutumes-Traditions

Nayala : Célébration de la Journée des Coutumes et Traditions : Le Haut-commissaire visite la rivière Nayala.

Toma, 15 mai 2025 (AIB)- Le Haut-commissaire de la province du Nayala, accompagné des autorités administratives et des chefs de services provinciaux a visité, ce jeudi, la rivière Nayala, fleuve qui a donné son nom à la province.

Cette visite s’inscrit dans le cadre de la commémoration de l’AN II de la Journée des coutumes et traditions dans la province pour honorer le fleuve qui veille et protège les populations.

Le chef coutumier, Watanané Seydou, a exprimé sa joie de recevoir la délégation en cette journée mémorable en invoquant les ancêtres de Zouma de protéger les autorités œuvrant pour le bien du Nayala et du Burkina Faso.

La délégation s’est ensuite rendue chez le responsable de la rivière, Yado Toé, qui a souligné que la rivière protège depuis des temps immémoriaux toutes les personnes de bonnes intentions.

La visite des autorités provinciales s’est terminée dans les entrailles de la rivière pour célébrer la Journée des Coutumes et Traditions, marquée par les youyous des femmes de Zouma.

Cette journée a renforcé les liens culturels et célébré l’identité du Nayala, le retour aux sources afin que vivent en harmonie les populations.

Agence d’information du Burkina

Nayala: Les samedis sont désormais réservés au curage des caniveaux à Toma

Burkina-Nayala-Veille-Citoyenne-Curage-Caniveaux

Nayala: Les samedis sont désormais réservés au curage des caniveaux à Toma

Toma, 10 mai 2025 (AIB)- Le Mouvement Veille patriotique du Faso (MVPF) en collaboration avec le Collectif national pour la Refondation (CNR) a lancé ce samedi, une opération de curage des caniveaux dans la ville de Toma.

Le président du MVPF, Jean Noël Foro, a souligné l’importance de ce curage, qui vise à prévenir les dommages causés aux canalisations avant les premières pluies.

Cette mesure s’inscrit dans la logique des Journées nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne lancées par le capitaine Ibrahim Traoré, Président du Faso.

Armés de pelles, dabas et pioches, les populations ont nettoyé le côté droit du caniveau, évacuant les résidus à l’aide de tricycles.

Des personnes de bonne volonté ont salué l’initiative en apportant leur soutien financier pour soutenir la cause.
Le Président de la délégation spéciale de la ville, Oumar Barro, a annoncé que la mairie mettra à disposition des camions grues pour faciliter le nettoyage.

Les membres du MVPF se sont engagés à sensibiliser les populations sur l’importance de l’entretien des caniveaux pour la santé de la population et la salubrité de la ville.

Les militants se sont donnés rendez-vous pour une prochaine séance de nettoyage le samedi prochain à 6h00.

Agence d’information du Burkina

Inauguration du Mausolée Thomas Sankara demain à Ouagadougou

Burkina-Art-Mausolée-Sankara-Inauguration

Inauguration du Mausolée Thomas Sankara demain à Ouagadougou

Ouagadougou, 16 mai 2025 (AIB) – Le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, va inaugurer le Mausolée Thomas Sankara, héros national et père de la révolution d’Août 1983, le samedi 17 mai 2025 à Ouagadougou, en présence du Premier ministre Sénégalais, Ousmane Sonko.

Le mausolée qui contient les restes de Thomas Sankara et de ses 12 compagnons assassinés le 15 octobre 1987, est construit sur le lieu-même de leur assassinat, lieu désormais aménagé en un Mémorial portant le nom de Thomas Sankara.

Selon le ministre en charge de la Culture, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo, la date retenue pour cette inauguration est liée aux événements du 17 mai 1983 marquant le déclenchement de la Révolution démocratique et populaire (RDP) à la suite de l’arrestation de Thomas Sankara, à l’époque Premier ministre du Conseil du Salut du Peuple (CSP).

Le Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, présent à Ouagadougou pour une visite de travail de 48 heures, assistera à cette inauguration aux côtés du Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré.
Le programme de l’événement, étalé sur trois jours, prévoit une visite guidée du Mausolée par les pays invités, une conférence débat sur « L’Afrique dont nous rêvons selon Thomas Sankara » à l’ex-Conseil Économique et Social, des baptêmes de rues aux noms des 12 compagnons, le tout précédé d’une Soirée d’échanges sur le projet Mémorial Sankara et d’une conférence pédagogique, ce vendredi, sur la vie du Héros.
Le mausolée conçu par l’architecte Francis Kéré, précède d’autres réalisations infrastructurelles dont le Tour Thomas Sankara, prévues dans le cadre de l’aménagement global du Mémorial Sankara

AMK/ata/ak

Kourweogo/Journée des coutumes et traditions : Une célébration placée sous le signe du retour de la paix

BURKINA-KOURWEOGO-JOURNEE-COUTUMES-CELEBRATION

Kourweogo/Journée des coutumes et traditions : Une célébration placée sous le signe du retour de la paix

Boussé, 16 mai 2025 (AIB)-La journée des coutumes et traditions a été célébrée le 15 mai 2025 à Boussé dans la ferveur.

Entre libation et immolation d’animaux, les coutumiers ont imploré les mânes des ancêtres pour la victoire sur les forces hostiles à la reconquête de l’intégrité territoriale et le retour de la paix.

La 2e édition de la journée dédiée aux cultes des ancêtres a été marquée à Boussé le jeudi 15 mai 2025, par des rituelles sacrificielles, des dégustations de mets locaux et de prestations d’artistes traditionnels.

A Pouloupoukou comme à Sandogo, au secteur 2 et 3, les fidèles des cultes ancestraux ont suivi avec dévotion les différentes étapes des rituelles.

Assis à même le sol, les sacrificateurs ont procédé à plusieurs types offrandes aux ancêtres.

La mémoire des devanciers a été ainsi invoquée pour la paix, la protection des gouvernants et l’ensemble des populations pour une bonne saison pluvieuse.

Les ancêtres ont aussi été l’objet de sollicitation pour la résolution de préoccupations individuelles pour la santé et la prospérité, mais également de reconnaissance à leurs endroits pour les vœux exaucés.

Les chefs coutumiers et des citoyens ont exprimé leur gratitude à l’endroit des autorités pour l’institution de cette journée.

Le Tansoaba, a souligné l’importance de cette journée qui pour lui, permet de valoriser les aïeux.

« Le 15 mai est une occasion, en plus des rituelles ordinaires de début et de fin d’hivernage, de rendre hommage à nos devanciers pour les richesses culturelles qu’ils nous ont légué », a-t-il indiqué.

Dans nos prières, a poursuivi le Tansoaba, les coutumiers ont demandé aux mânes des ancêtres le retour rapide à la paix et une protection pour nos plus hautes autorités.

Benjamin Bagré, VDP de la commune et Jean-Baptiste Ouarma, notable du quartier Yipala, ont exprimé leur satisfaction et ont salué cette initiative des autorités qui permet de reconnecter avec leurs racines.

« Nous rendons hommage au Président du Faso et formulons des vœux pour que les sacrifices portent leurs fruits pour un Burkina Faso en paix et prospère », a soutenu M Bagré.

Martin Bamogo, artisan orpailleur venu de Banfora, a pour sa part, exprimé sa reconnaissance envers les ancêtres.

«Cette commémoration est pour moi un retour aux sources. Je suis venu rendre grâce à nos aïeux qui m’ont toujours accordé la santé et la protection de ma famille et moi et qui me soutiennent dans ma quête de prospérité », a-t-il dit.

Les différents sites ont reçu la visite d’une délégation de la mairie conduite par le Président de la délégation spéciale (PDS) de Boussé, Issaka Ganemtore.

Le PDS a souhaité une bonne célébration à la communauté et l’a exhorté à travailler davantage pour la consolidation de la cohésion sociale et le vivre ensemble dans la commune.

Agence d’information du Burkina

DB-SZ/hb/bz

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Kénédougou/Journée des coutumes et traditions : Les autorités coutumières appellent à un retour aux sources

BURKINA-KENEDOUGOU-JOURNEE-TRADITIONS

Kénédougou/Journée des coutumes et traditions : Les autorités coutumières appellent à un retour aux sources

Orodara, 16 mai 2025 (AIB)-A l’instar des autres villes du Burkina, la cité du verger a commémoré le jeudi 15 mai 2025 la deuxième édition de la journée des coutumes et traditions. Les autorités coutumières ont appelé à un retour aux sources et se rappeler de leurs fondements.

A Orodara, chef-lieu de la province du Kénédougou, la commémoration de la deuxième édition de la journée des coutumes et traditions s’est déroulée le jeudi 15 mai 2025 dans la cour du chef de canton et celle du chef de village de Orodara dans la pure tradition Sèmè.

Aux environs de 9h 30 mn, les notables et les coutumiers ont convergé vers la tombe du 1er chef de canton de Orodara (Orodara Sidiki), pour une visite suivie d’une demande de bénédictions avant la cérémonie.

Ils ont procédé à la libation, aux immolations d’animaux et de poulets.

Aux dires du chef de canton de orodara, Sa Majesté Boureima Traoré, cette journée dédiée aux coutumes et traditions est une occasion pour eux de rendre un hommage mérité au président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré pour l’avoir instituée.

Il a invité les uns et les autres à se ressourcer dans les valeurs traditionnelles.

«Nous allons aussi mettre à profit cette journée pour donner une éducation de base solide à nos enfants sur certaines bonnes pratiques», a-t-il déclaré.

A 15 h, le Cap est mis vers la cour du chef de village au secteur 4, pour la suite des activités commémoratives de cette journée, pour effectué le même e rituel.

Le chef du village de Orodara Sa Majesté Massa Traoré, s’est réjoui de la tenue de cette journée qui leur permet de faire un retour aux sources et de se rappeler de leurs fondements.

«Grâce à cette journée, nous retrouvons nos pratiques coutumières qui ont tendance à disparaître. Je prie pour le retour de la paix au pays et faire une mention spéciale aux FDS et VDP car c’est grâce à eux que nous dormons en paix», a-t-il indiqué.

L’un des temps forts de cette commémoration a été la présence très remarquée des leaders chrétiens.

Le curé de la paroisse Notre Dame d’Afrique de Orodara, l’Abbé Evariste Sawadogo, a souhaité une bonne fête aux adeptes de la religion traditionnelle et pour tous, la cohésion sociale, la paix et la joie entre nous.

Ensuite, il a invité les uns et les autres à faire de cette journée, un cadre de réflexion sur les valeurs Africaines car a-t-il dit, aucun peuple ne peut se développer lorsqu’il laisse de côté sa culture.

Le président de la Fédération des églises et mission évangéliques (FEME), section du Kénédougou, Pasteur Abbias Coulibaly, a salué l’initiative et a souhaité que dans nos cultures, l’on prenne toujours ce qui est bien et qui favorise la cohésion sociale et contribue à l’épanouissement de nos peuples.

Le Haut-commissaire de la province du Kénédougou, Saïdou Sakira, a rappelé que cette journée qui célèbre le retour aux sources a pour objectif de valoriser la culture riche et diverse au Burkina Faso.

Il a adressé aux notabilités coutumières, un message de résilience face au terrorisme.

Agence d’information du Burkina

AK/hb/bz

Le Capitaine Traoré est en train de devenir une icône mondiale, à l’image de Thomas Sankara, selon Nathalie Yamb

Burkina-Afrique-Mausolée-Inauguration

Le Capitaine Traoré est en train de devenir une icône mondiale, à l’image de Thomas Sankara, selon Nathalie Yamb

Ouagadougou, 16 mai 2025 (AIB)-« Thomas Sankara n’appartient plus au Faso, il appartient au monde, et le Capitaine Traoré est en train d’appartenir au monde », a déclaré vendredi à Ouagadougou la panafricaniste Nathalie Yamb, présente dans la capitale burkinabè pour l’inauguration, demain, du mausolée du père de la révolution burkinabè.

« Thomas Sankara n’appartient plus au Faso. Il appartient au monde, et le Capitaine Ibrahim Traoré est en train d’appartenir au monde. Vous allez faire de la polygamie forcée », a-t-elle lancé à l’issue de la restitution des archives du Capitaine Thomas Sankara par un de ses compagnons, le professeur Jean Hubert Bazié.

La militante pour la justice, la liberté et la souveraineté africaines a reconnu que le combat mené par le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, est « essentiel. C’est la concrétisation d’un combat que je porte depuis très longtemps », a-t-elle affirmé.

Nathalie Yamb (56 ans) a ajouté : « C’est très encourageant de voir que, dans la jeune génération, il y a des gens qui ont compris ce que nos devanciers avaient commencé et qu’ils n’ont pas pu terminer, parce qu’on les en a empêchés. C’est une flamme que nous avons ravivée, mais qui n’a pas été allumée par nous. Nous sommes en train d’acquérir notre souveraineté, mais il faut s’assurer que dans 30 ans, nous ne soyons pas à nouveau en train de dire que nous avions cru que nous allions réussir. »

La panafricaniste « encourage, félicite et soutient jusqu’au bout (…) le Capitaine Ibrahim Traoré et tous les autres, notamment ses homologues de l’AES (Niger et Mali), qui font notre fierté. On ne peut que construire nos pays. »

Pour elle, « même si vous n’êtes pas convaincus à 100 % par ce que font le Capitaine Traoré, le Général Tiani ou le Général d’armée Goïta, au moins, n’allez pas vous aligner avec les adversaires pour venir combattre ce qu’ils font. »

Nathalie Yamb fait partie du comité international pour le Mémorial Thomas Sankara. Elle s’est déjà rendue plusieurs fois à Ouagadougou pour travailler sur ce projet qu’elle considère comme une étape majeure. « Nous avons mené de nombreux combats pour faire avancer ce dossier depuis plusieurs années. C’est bien de voir qu’aujourd’hui, cela se concrétise, que cela avance plus vite et que cela prend forme », a-t-elle conclu.

L’inauguration du Mausolée Thomas Sankara est prévue pour demain samedi.

Agence d’Information du Burkina (AIB)
AS/ata

 

Ruines de Loropéni : un potentiel à la hauteur de la Muraille de Chine

PEKIN-TOURISME-MURAILLE DE CHINE-RUINES DE LOROPENI

Ruines de Loropéni : un potentiel à la hauteur de la Muraille de Chine

Pékin, 15 mai 2025(AIB)-En visite en Chine dans le cadre d’un séminaire international, des responsables de médias burkinabè ont eu l’occasion de découvrir la Grande Muraille de Chine, un monument emblématique dont la grandeur et la symbolique rappellent les Ruines de Loropéni, site historique situé dans la Région du Sud-Ouest du Burkina Faso.

Symbole de l’histoire et de la puissance impériale chinoise, la Grande Muraille impressionne par son envergure et sa résistance au temps. S’étendant sur plus de 20 000 kilomètres, elle a été consolidée entre 1368 et 1644 sous la dynastie Ming, avec des murs de pierre, des tours de guet, des bastions et des garnisons stratégiquement répartis. Classée au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1987, elle attire chaque année des millions de visiteurs.

La visite des journalistes burkinabè a permis d’apprécier cet ouvrage titanesque, conçu pour protéger l’Empire du Milieu contre les invasions. Sur place, l’effervescence touristique est constante : boutiques de souvenirs, restaurants et services d’hébergement affichent complet, tandis que navettes et bus assurent un flux ininterrompu de visiteurs.

Cette expérience a suscité un parallèle naturel avec les Ruines de Loropéni, classées patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2009. Situé dans la région du Sud-Ouest, ce site est l’un des plus anciens témoins architecturaux du Burkina Faso.

Il serait lié aux anciennes forteresses de la région lobi et daterait d’au moins mille ans. Les murs de latérite, qui atteignent jusqu’à six mètres de hauteur, témoignent du savoir-faire et de l’organisation de ses bâtisseurs.

Abandonnées entre le début et le milieu du XIXe siècle, les Ruines de Loropéni restent aujourd’hui l’un des sites les plus visités du pays.

Une meilleure mise en valeur du site, notamment à travers l’aménagement des voies d’accès et le développement d’infrastructures touristiques, pourrait accroître sa fréquentation et générer des retombées économiques significatives.
Agence d’Information du Burkina
SMS/ata

Passoré : Les garants des coutumes et des traditions célèbrent la parenté à plaisanterie et le vivre ensemble

Burkina-Passoré-Coutumes-Célébration-Journée

Passoré : Les garants des coutumes et des traditions célèbrent la parenté à plaisanterie et le vivre ensemble

Yako, 16 mai 2025 (AIB)- Les adeptes des coutumes et traditions de Yako se sont retrouvés le jeudi 15 mai 2025, au palais royal pour célébrer la deuxième édition de la journée dédiée à la culture et la tradition sous le signe de la parenté à plaisanterie et du vivre ensemble harmonieux, gage d’une paix durable entre les communautés.
En symbiose et dans la bonne ambiance, les communautés résidant dans la province du Passoré et les garants de la culture ont magnifié cette journée, à travers la parenté à plaisanterie entre Mossis et Samos.

Des séances de démonstration, des savoir-faire culturels des différentes communautés et des prières pour le retour de paix au Burkina Faso ont ponctué la journée.

Agence d’information du Burkina
ZES/NO/ATA

VISITE DU PREMIER MINISTRE SENEGALAIS A OUAGADOUGOU

VISITE DU PREMIER MINISTRE SENEGALAIS A OUAGADOUGOU

– Le Sénégal solidaire du Burkina Faso dans la situation sécuritaire
– Participer à la célébration de Thomas SANKARA, digne fils d’Afrique

(Ouagadougou, 16 mai 2025). Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, a accordé, ce vendredi en début d’après-midi, une audience au Premier ministre de la République du Sénégal, Ousmane SONKO, en visite de travail de 48 heures au Burkina Faso.

Accompagné de son homologue burkinabè, Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO, le Premier ministre sénégalais a eu des échanges fructueux avec le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ. Au cours de cette audience avec le Chef de l’État, le Premier ministre SONKO a exprimé la solidarité du Président sénégalais Bassirou Diomaye Diakhar FAYE et de son peuple au Burkina Faso face à la situation sécuritaire.

Il s’agit de « transmettre un message de soutien absolu au Président TRAORÉ, à tout son gouvernement, au peuple burkinabè dans leur lutte contre ce terrorisme qui leur a été imposée, et envisager toute possibilité de collaboration et de soutien face à cette épreuve », indique le Premier ministre Ousmane SONKO.

Pour lui, il est illusoire de penser que cette épreuve subie par le Burkina Faso, le Mali et le Niger restera simplement dans les frontières de ces pays. Aucun pays de la sous-région, selon lui, ne sera épargné par cette gangrène, si elle continue de s’étendre à travers l’Afrique de l’Ouest.

« C’est pourquoi, le Sénégal, au-delà de la manifestation de la solidarité n’exclura aucune forme de collaboration pour soutenir nos frères dans cette épreuve », affirme l’hôte du Président du Faso.

Célébrer Thomas SANKARA, digne fils de l’Afrique

Cette visite à Ouagadougou du Premier ministre SONKO s’inscrit dans le cadre de l’inauguration du Mausolée Thomas-SANKARA « pour participer à la célébration d’un grand et digne fils de l’Afrique, d’un leader qui illumine depuis quelques décennies tous les combats patriotiques, panafricanistes et souverainistes du continent ».

Ce séjour sera également une occasion pour lui et sa délégation d’avoir une séance de travail avec le gouvernement burkinabè sur un certain nombre de thématiques de coopération entre les deux pays. Dans le cadre bilatéral, le Sénégal envisage, selon son Premier ministre la poursuite et le renforcement de sa coopération avec le Burkina Faso, très riche d’une vingtaine d’accords.

« Le Président du Faso a réitéré son ouverture et celle du Burkina Faso à rester un facteur d’unité africaine, d’unité dans la sous-région, un facteur d’ouverture dans la collaboration à la fois économique et sécuritaire », soutient le Premier ministre de la République du Sénégal qui dit sortir satisfait et réconforté de cette audience avec le Chef de l’État.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Gourma/Mois du patrimoine : L’utilité de la calebasse dans la communauté gourmantché expliquée aux élèves-professeurs

BURKINA-GOURMA-COUTUMES-TRADITIONS

Gourma/Mois du patrimoine : L’utilité de la calebasse dans la communauté gourmantché expliquée aux élèves-professeurs

Fada N’Gourma, 16 mai 2025 (AIB)-Dans le cadre de la célébration du mois du patrimoine national, les élèves-professeurs se sont rendus au siège de l’Association vivre au village (VIVAVI), le 15 mai 2025 à Fada N’Gourma, où l’utilité de la calebasse dans la communauté gourmantché leur a été expliquée.

Un adage soutient que pour savoir où l’on va, il faut savoir d’où l’on vient.
Ainsi, pour s’approprier les coutumes et les cultures du Gulmu, les élèves-professeurs des écoles de l’Institut national de formation des personnels de l’éducation (INFPE) de l’Est (Ex-ENEP de Fada N’Gourma), ont découvert, le jeudi 15 mai 2025, l’utilité de la calebasse dans la communauté gourmantché.

Selon le guide touristique de l’Association VIVAVI, Issa Nassouri, la calebasse au-delà de la partie ustensile de cuisine est toute une vie pour le gourmantché.
Pour lui, il n’y a pas une partie de vie du gourmantché où la calebasse n’est pas utilisée.

M. Nassouri a expliqué que la vie du gourmantché est classée en trois parties que sont : l’avant-vie, la vie et la mort.
Le guide a soutenu qu’avant que le gourmantché ne vienne au monde, la calebasse est utilisée pour faire des sacrifices afin de normaliser sa vie.
«Dès sa naissance, la calebasse est utilisée pour le bain de l’enfant. Elle est aussi utilisée pour donner à boire et à manger à l’enfant. A la mort du gourmantché, le rôle de la calebasse est prépondérant dans les obsèques, a-t-il précisé. Les enfants du défunt sont identifiés par le port de la calebasse», a affirmé Issa Nassouri.
Il a ajouté que le gourmantché tire des revenus économiques de la calebasse.
« La calebasse sert de décoration. Elle est utilisée comme un instrument de musique », a-t-il déclaré.

Il a fait observer qu’au regard de son usage, il était difficile de voir une femme gourmantché hors de son domicile sans la calebasse.

«Elle utilise la calebasse pour la cuisine. Au cours d’un déplacement, elle utile la calebasse pour boire, et faire boire son enfant», a -t-il clamé.
Il a soutenu que la calebasse est au centre de la vie du gourmantché.

Agence d’information du Burkina
KAC/hb/bz

Passoré : Un lycée se mobilise pour des travaux d’intérêt commun

Burkina-Passoré-Travaux-Mobilisation

Passoré : Un lycée se mobilise pour des travaux d’intérêt commun

Yako, 9 mai 2025(AIB)-L’association Neer-Wata en collaboration avec le lycée Départemental de Pilimpikou ( LDP) dans le Passoré a organisé le vendredi 9 mai 2025 dans la cour du lycée et de ses environs, des travaux d’intérêt commun pour faire face aux dégâts causés par les eaux de ruissellement en période hivernale.
L’association Neer-Wata de Pilimpikou a mobilisé le vendredi 9 mai 2025, le personnel administratif, les enseignants, les élèves et parents d’élèves du lycée Départemental de Pilimpikou (LDP), en vue de faire face aux dégâts causés par les eaux de ruissellement en période hivernale.
Elle a consisté à boucher les trous causés par les eaux de ruissellement dans l’enceinte du lycée.

A travers, des sacs remplis de terre, des cordons pierreux la communauté du lycée s’est évertuée à bloquer les différents passages des eaux, dans son cadre de travail et d’apprentissage pour les élèves.
Le proviseur du lycée départemental de Pilimpikou, Socrate Bassolé s’est réjoui de la tenue de cette activité d’engagement patriotique et de participation citoyenne et surtout la forte mobilisation des acteurs du lycée et des membres de l’association.
M. Bassolé a salué l’initiative et a soutenu que l’opération va contribuer à prévenir les risques liés aux inondations dans le LDP.

Agence d’information du Burkina
ZES/NO/ATA

Livres autobiographiques du président Lamizana : miroir militaire et politique de la Haute Volta

Burkina-Histoire-Livres-

Livres autobiographiques du président Lamizana : miroir militaire et politique de la Haute Volta

Rabat, 16 mai 2025 (AIB) – Le général-président Aboubacar Sangoulé Lamizana a laissé à la postérité deux ouvrages autobiographiques « Sous les drapeaux » et « Sur la brèche, trente ans durant ». Plus qu’un récit de vie, ce sont en réalité, de véritables miroirs de l’histoire militaire et politique de la Haute Volta (aujourd’hui Burkina Faso).

Au soir de sa vie, Aboubacar Sangoulé Lamizana a publié deux ouvrages qui retracent sa vie depuis son village, son incorporation dans l’armée coloniale, sa promotion comme chef d’État-major général de l’armée voltaïque, sa propulsion comme président de la république, son renversement du pouvoir, son jugement et son acquittement sous la révolution.

Les deux ouvrages, « Sous les drapeaux » Tome 1 et « Sur la brèche, trente ans durant », tome 2 qui retracent la vie de l’ex président de la république de la Haute Volta (1966 – 1980) et ancien chef d’État-major général de l’Armée (1961 – 1966) ont fait mieux que cela.

Ces deux ouvrages replongent les lecteurs dans l’histoire de l’armée voltaïque, son origine, les conditions de sa création, ses premiers unités et hommes, ainsi que ses premiers pas dans une Haute Volta nouvellement indépendante.

Avec ces deux ouvrages, l’auteur fait également baigner le lecteur dans l’histoire politique de la Haute Volta avec ses acteurs, notamment le président Daniel Ouezzin Coulibaly qu’il a côtoyé entre 1956 et 1958 à Abidjan, alors qu’il était adjoint du chef de cabinet militaire.

Il parle ensuite du président Maurice Yaméogo qui lui a confié la mission de la création de l’armée voltaïque et qui lui a ensuite remis les reines comme chef d’État-major, du Gérard Kango Ouédraogo qui fut son Premier ministre et de son président de l’Assemblée nationale, Joseph Conombo et autres.

En racontant sa vie, Lamizana plonge le lecteur dans le Burkina Faso profond, pays d’agriculture. Activité qu’il a mené avec ses parents dans son village de Dianra (province du Sourou) avant de se voir contraindre d’abandonner la daba pour le fusil avec son intégration dans l’armée coloniale.

A travers les pages des livres, le lecteur découvre et vit les combats en Indochine et en Algérie et apprend beaucoup sur la participation des africains et des voltaïques.

Avec l’indépendance du pays le 5 août 1960, le jeune officier de l’armée coloniale qui s’apprêtait à jouir d’un congé, est convoqué par les nouvelles autorités voltaïques sans aucune autre précision.

Il se rend à Ouagadougou pensant que cela ne prendra qu’une journée, à la suite de laquelle, il pourra continuer tranquillement son programme établi. Il ne savait pas qu’il était embarqué dans une aventure qui lierait à jamais sa vie à celle de son pays.

Sur place, il reçoit l’ordre de constituer les premières unités de l’armée voltaïque. Aboubacar Sangoulé Lamizana s’acquitte rapidement de cette tâche et voulant s’en aller, se voit confier la lourde responsabilité de premier chef d’État général des Forces armées Voltaïques.

Lamizana fait vivre au lecteur tout le processus de la création de l’armée voltaïque, ses premiers pas ainsi que ces acteurs.
L’homme désintéressé, devenu fondateur et premier chef d’État-major de l’Armée malgré lui, se voit propulsé un après-midi du 3 janvier 1966, au poste de président de la république de la Haute Volta.

Une insurrection populaire conduite par les syndicats et appuyée par des politiques, a contraint le président Maurice Yaméogo à la démission. L’armée est appelée au pouvoir et son chef, prend les rênes du pays.

En décembre 1966, les militaires se donnent quatre ans de transition et annoncent le retour à l’ordre constitutionnelle en 1970 mais ne quitteront plus le pouvoir encouragés en cela par les querelles et les divisions des acteurs politiques.

Homme de parole, le général-président Lamizana fait adopter une nouvelle constitution en 1970, qui instaure un régime parlementaire et favorise l’organisation d’élections législatives.

L’Union démocratique voltaïque (UDV), section du Rassemblement démocratique africain (RDA), fondée en 1947 par Daniel Ouézzin Coulibaly, arrive en tête et son leader du moment Gérard Kango Ouédraogo devient Premier ministre. Un autre leader du même parti Joseph Ouédraogo devient président de l’Assemblée nationale.

La constitution de 1970, stipule que la présidence de la république est occupée par le militaire le plus ancien dans le grade le plus élevé pour les quatre prochaines années, le temps de s’assurer que les civils pourront assumer de façon responsable la direction du pays. Lamizana reste président.

Malheureusement, les inquiétudes des militaires vont s’avérer justes car entre 1973 et 1974, les Institutions du pays seront bloquées à cause d’une querelle personnelle entre le Premier ministre et le président de l’Assemblée nationale, le second qui exige la démission du premier avant le vote de tout projet de loi. Ce que refusa le Premier ministre plongeant le pays dans une crise.

Le général-président Aboubacar Lamizana qui jouait un rôle d’arbitre depuis 1970, suspend la constitution le 8 février 1974, dissous les deux Institutions et instaure un nouveau régime de Transition.

Homme de consensus, le président Lamizana qui voulait instaurer à partir de ce moment, un parti unique comme c’était le cas dans la plupart des pays de l’Afrique noire, revient sur sa décision face à l’opposition des syndicats et de la rue.

Il adopte une nouvelle constitution en 1977 et organise de nouvelles élections en 1978, qu’il remporte avec une courte majorité (56,27%) au second tour après avoir été mis en ballotage au premier tour.

La participation du père fondateur de l’Armée à cette élection au compte d’un parti politique a créé une fracture au sein de la grande muette, où des colonels ont officiellement dénoncé cette candidature.

Le général-président qui avait la possibilité d’arrêter ces officiers frondeurs, n’en fera rien et laissera les choses se faire jusqu’à son renversement en novembre 1980 par ses colonels, qu’il avait pourtant promu à d’importantes postes de responsabilités. Le colonel Saye Zerbo qui prend le pouvoir a été son ancien ministre des Affaires Étrangères.
Dans ses livres autobiographiques, on découvre comment l’homme qui n’avait pas demandé le pouvoir, ne fera rien pour le conserver et vivra sa présidence sobrement comme avant qu’il ne prenne les rênes du pays.

C’est donc, un homme intègre qui se défendra fièrement en 1984 devant les Tribunaux populaires de la révolution (TPR) et sera acquitté. Et cela sous la présidence du Capitaine Thomas Sankara, un autre jeune officier à qui, il avait permis de créer le Centre national d’entrainement commando (CNEC) de Pô en 1976.

Agence d’information du Burkina

WIS/ata/ak

Dernières publications