Coupe du monde Qatar 2022: les pays africains connaissent leurs adversaires
Ouagadougou, 1er avr. 2022 (AIB) – Le tirage au sort de la Coupe du monde de football de la FIFA a été effectué vendredi à Doha (Qatar) et les 5 représentants africains connaissent désormais leurs adversaires.
Le Sénégal champion d’Afrique est logé dans le groupe A avec le pays hôte le Qatar, l’Equateur et les Pays-Bas pendant que la Tunisie devra batailler dur dans le groupe D avec la championne en titre la France, le Danemark et soit le Pérou, l’Australie et les Emirats (qui doivent encore disputer des matchs de barrage).
Voici les 8 groupes du mondial Qatar 2022
Le Cameroun dans le groupe G, a hérité d’une des poules les plus difficiles du tournoi. Il sera en compagnie du Brésil, de la Serbie et de la Suisse. Le Ghana hérite du Portugal de Cristiano Ronaldo, de l’Uruguay et de la Corée du sud.
Le tirage au sort s’est effectué en présence de nombreuses stars du football mondial comme le Nigérian Jay-Jay Okocha, de l’Algérien Rabah Madjer, de l’Allemand Lothar Matthäus ou encore du Brésilien Cafu.
Le président de la Fédération burkinabè de football Lazare Bassé et quelques membres fédéraux ont également effectué le déplacement de Doha.
Le Mondial 2022 est prévu pour se jouer du 21 novembre au 18 décembre prochain au Qatar. Agence d’information du Burkina
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Burkina : Un parti politique lance une pétition pour la gratuité des mandats des députés et des ministres
Ouagadougou, 1er avril 2022 (AIB)- Le parti politique la Nouvelle vision (NOVI), a affirmé vendredi, avoir lancé une pétition pour obtenir la gratuité des mandats des députés et des ministres de la Transition, tout en recommandant que ces derniers se contentent de leurs salaires d’avant.
« Au regard de la situation du Burkina Faso qui est dans le besoin absolu, notre parti, la Nouvelle Vision (…) lance une pétition pour demander la gratuité des mandats des députés à l’Assemblée législative de Transition (ALT) et des ministres de la Transition », a déclaré vendredi, son président Abdoudramane Sawadogo, lors d’une conférence de presse.
Selon M. Sawadogo, les ministres doivent se contenter de leurs anciens salaires et les députés de leurs salaires d’avant ainsi que des indemnités de session.
Suite au coup d’Etat du 24 janvier 2022, un gouvernement de Transition de 26 membres et une l’Assemblée législative de Transition de 71 membres pour un mandat de trois ans, ont été mis en place.
D’après Abdoudramane Sawadogo, la gratuité des mandats des députés sur trois ans, permettra d’économiser près de 2,5 milliards de FCFA.
Cette somme, a-t-il poursuivi, pourrait servir à armer les volontaires pour la défense de la patrie face aux terroristes qui attaquent le Burkina Faso depuis six ans, et à construire des écoles, des hôpitaux et des forages.
« Nous lançons un appel à toute la population burkinabè (…) à s’allier à la NOVI pour la promotion de cette pétition afin qu’elle recueille le maximum de signatures », a souhaité Abdoudramane Sawadogo.
Il a précisé que la pétition est disponible en ligne sur change.org.
Créée en décembre 2021, la NOVI défend l’identité nationale et panafricaine et le refus des influences étrangères pour un mieux-être des populations, selon son président.
« Sous la barbe du diable », Un réquisitoire contre les pratiques barbares des chefs de familles sur les enfants adultérins
CRITIQUE LITTERAIRE DE WUROTEDA Ibrahima SANOU-Journaliste-agencier
Le journaliste-écrivain Adama Bayala a dédicacé ce vendredi 1er avril 2022, à Ouagadougou, dans une salle de conférence du Conseil régional du centre, plein à craquer, son troisième roman intitulé « Sous la barbe du diable ».
De l’avis de l’auteur, ce roman est « un réquisitoire contre les pratiques barbares, les abus des chefs de familles sur les enfants adultérins, les batards, les enfants placés, les enfants adoptés, les neveux, les nièces, les filles de ménages qui souffrent dans nos foyers entre les quatre murs ».
Pour le journaliste-écrivain Adama Bayala, « cet ouvrage est sa modeste contribution en vue de la prise en compte du respect des droits des orphelins; des enfants issus des relations extraconjugales ».
« Sous la barbe du diable », est la troisième œuvre littéraire d’Adama Bayala après « Les bénédictions d’une mère » et la « République Bana Bana ».
Après lecture et analyse de l’ouvrage, nous constatons que sous la barbe du diable, sous le regard du diable, sous le nez du diable, devant l’indifférence du diable, beaucoup d’injustices, de méchancetés sont commis dans notre société burkinabè et africaine.
Ce diable s’exprime en chacun de nous à chaque fois que nous gardons le silence, détournons le regard, bouchons les oreilles face à des brimades, des souffrances qui se passent autour de nous.
Avec « Sous la barbe du diable », Adama Bayala peint de façon éclatante, les maltraitances, les violences et les meurtres subis par les enfants adultérins, orphelins et contraints à élire domicile dans la rue.
Avec « Sous la barbe du diable », Adama Bayala peint de façon éclatante, les maltraitances, les violences et les meurtres subis par les enfants adultérins, orphelins et qui sont contraints à élire domicile dans la rue
« Sous la barbe du diable », c’est l’histoire d’un enfant Piripa 9 ans et de sa sœur Anick, 7 ans contraints de vivre sous le toit de leur oncle suite à la disparition tragique de leurs parents causée justement par cet oncle, frère ainé de leur papa.
Ces deux orphelins et leur gouvernante Amsétou passent alors du paradis à l’enfer, où « Sous la barbe du diable », ils seront « traités de toutes les insanités », allant jusqu’à se faire « brocarder » par leur oncle et « leur belle mère acariâtre sans vergogne ».
Cet extrait de l’œuvre fait cas de cette maltraitance. « Petit morveux, petit grincheux, t’as eu la ch’ce, ce que j’llais te montrer aujourd’hui-là ? C’st Dieu seul qui c’nnaît. Fripon, petit sorcier, c’est l’âme de mon enfant t’veux manger ? T’ peux compter sur moi. Les rebuts de ton espèce, je sais comment les traiter. T’ ne paies pas pour voir ».
A travers sa plume, Adama Bayala ne se contente pas seulement, et fort heureusement, de peintre les conditions peu enviables des enfants adultérins sous nos cieux, l’auteur donne aussi l’espoir, la justice et l’avenir aux innocentes victimes. Cette espérance est portée dans l’œuvre par la gouvernante Amsétou, avec ses conseils avisés aux deux orphelins Anick et Piripa.
Amsétou conseille dans l’œuvre, les deux orphelins qui ont connu des jours heureux avec leurs parents, à accepter aujourd’hui d’être des « souffre-douleurs, pas seulement, (mais) des esclaves de case, sinon même des robots, s’ignorant, programmés pour servir les intérêts des autres qui, eux-mêmes, s’ignorent. Chacun de vous, dit-elle, doit étouffer son orgueil pour ne pas compliquer davantage la situation plus qu’elle ne l’est ».
Cependant, elle a invité les orphelins à l’union et à la solidarité et à « se carapacer de courage pour surmonter les difficultés ». Car sa foi : « L’avenir d’un enfant est intimement lié à sa capacité à se plier aux exigences de son environnement et de son temps ». Amsétou, l’espoir de ces orphelins, leur carapace, leur protectrice ne sera pas épargné par les coups de l’oncle et de sa femme qui la traiteront de tous les noms jusqu’à la pousser à s’en aller.
Livrés à eux-mêmes et à la portée de leur oncle, l’on découvre que le Dieu de justice existe pour les enfants adultérins. En tout cas, la justice est bien présente dans l’œuvre d’Adama Bayala confirmant l’assertion qui dit « que Dieu ne porte sur la tête d’une personne donnée, qu’un fardeau qu’elle peut supporter ».
L’orphelin Piripa va s’en sortir de toutes les tentatives d’assassinat de son oncle et arriver à s’intégrer dans l’armée nationale et prendre le dessus sur son oncle. Mais le pauvre garçon va perdre sa petite sœur Anick, violée et assassinée.
Le roman prend fin plusieurs années après, par une image du jeune officier Piripa débout pointant une arme sur son bourreau de oncle couché, désarmé et diminué implorant la clémence de son neveu. « Mon fils, pardon. Pardonne-moi. Fais-en sorte de ne pas marcher dans mes pas. Surtout que le malheur qui me guette et m’arrivera assurément ne passe pas par tes mains ».
En ces instants précis, l’esprit du jeune officier est « disputé par sa soif démentielle de vengeance et son inclinaison naturelle pour le respect des droits humains et la justice, il ne savait plus quoi faire ».
L’auteur Adama Bayala nous relate que le jeune Piripa « ne voulait pas être à l’origine de la déchéance d’un être humain, aussi insignifiant soit-il. Surtout, il en avait assez du drame familial, perlé par les décès en cascades ».
Captivant l’attention de ces lecteurs, pressé de savoir comment l’histoire se termine, Adama Bayala signe l’épilogue de son roman par ces mots « Réduit à cet exercice, débout au milieu de la pièce, le jeune officier semblait ankylosé, telle une momie (…) ».
Adama Bayala refuse sans doute, de salir les mains de son personnage héroïque, du sang de son oncle et bourreau, faisant sienne cette assertion qui veut que l’on ne soit pas la personne par qui la déchéance et la mort même de notre ennemi, soit actée.
Par cette fin, Adama Bayala élève son personnage principal Piripa, symbole de tous les enfants adultérins, orphelins et enfants de la rue, au rang d’homme de grand cœur sachant pardonner et se confirme lui-même dans le panthéon des grands écrivains humanistes.
Par cet épilogue, Adama Bayala invite les Burkinabè et les Africains à ne pas tirer sur des hommes déjà à terre, fussent-ils nos bourreaux ou ennemis mais à panser plutôt les plaies des victimes de ces derniers.
Burkina/Littérature : Le journaliste-écrivain Adama Bayala dédicace son troisième roman « Sous la barbe du diable »
Ouagadougou, 1er avril 2022 (AIB)-Le journaliste-écrivain Adama Bayala a dédicacé ce vendredi, à Ouagadougou, son troisième roman « Sous la barbe du diable » qui vise à dénoncer la maltraitance et le meurtre des enfants adultérins.
« Cet ouvrage est ma modeste contribution en vue de la prise en compte du respect des droits des orphelins; des enfants issus des relations extraconjugales », a indiqué ce vendredi après-midi, l’auteur de l’œuvre « Sous la barbe du diable », Adama Bayala.
Le journaliste écrivain s’exprimait au cours d’une conférence de presse de dédicace de son troisième œuvre après « Les bénédictions d’une mère » et « la République bana bana ».
Selon l’auteur Adama Bayala, ce nouveau ouvrage » Sous la barbe du diable » est » un réquisitoire contre les pratiques barbares, les abus des chefs de familles sur les enfants adultérins.
Selon l’auteur Adama Bayala, ce nouveau ouvrage « Sous la barbe du diable » est « un réquisitoire contre les pratiques barbares, les abus des chefs de familles sur les enfants adultérins, les batards, les enfants placés, les enfants adoptés, les neveux, les nièces, les filles de ménages qui souffrent dans nos foyers entre les quatre murs ».
La cérémonie de dédicace était placée sous le marrainage de l’ancienne ministre de la Culture, des arts et du tourisme Dr Elise Foniyama Thiombiano/Ilboudo.
Selon cette dernière, ce roman met en exergue des implications socio-économiques, culturelles, religieuses liées à la mort des parents de manière prématurée.
Selon la marraine de la dédicace, l’ancienne ministre de la Culture, des arts et du tourisme Dr Elise Foniyama Thiombiano Ilboudo, l’auteur pose la problématique de la sorcellerie, du fétichisme, des idées préconçues de la poisse portée par les orphelins et de la maltraitance qui en découle
Elle a indiqué que l’auteur aborde dans son ouvrage, la vie, la mort, les difficultés vécues par les orphelins, la méchanceté des familles d’accueils parfois directement liées aux orphelins.
Selon Dr Elise Foniyama Thiombiano/Ilboudo, l’auteur pose la problématique de la sorcellerie, du fétichisme, des idées préconçues de la poisse portée par les orphelins et de la maltraitance qui en découle. Elle a félicité Adama Bayala de la qualité du travail qui découle de la narration de l’histoire.
La dédicace s’est déroulée dans une salle de conférence du Conseil régional du centre bondé de monde
« Sous la barbe du diable », c’est l’histoire d’un enfant adultérin Piripa 9 ans et de sa sœur Anick, 7 ans contraints de vivre sous le toit de leur oncle suite à la disparition tragique de leurs parents causée justement par cet oncle, frère ainé de leur papa.
Ces deux orphelins passent alors du paradis à l’enfer, où « Sous la barbe du diable », ils seront traités « de toutes les insanités », allant jusqu’à se faire « brocarder » par leur oncle et « leur belle mère acariâtre sans vergogne ».
Mais avec la protection divine, Piripa va s’en sortir de toutes les tentatives d’assassinat de son oncle et arriver à s’intégrer dans l’armée nationale et prendre le dessus sur son oncle.
» Sous la barbe du diable « , c’est l’histoire d’un enfant Piripa 9 ans et de sa sœur Anick, 7 ans contraints de vivre sous le toit de leur oncle suite à la disparition tragique de leurs parents et qui vont vivre toute sorte d’humiliations et plusieurs tentatives d’assassinat mais qui survivront grâce à la providence divine
L’auteur de « Sous la barbe du diable », était jusqu’à une date récente, directeur de la Communication et de la presse ministérielle (DCPM) de l’ex ministère de la Culture, des arts et du tourisme.
Il a servi comme chef du service de Communication et des relations publiques du Conseil régional du centre de juin 2017 à juin 2019.
Il a aussi servi à la présidence du Faso, en qualité d’attaché de presse (2014-2015) et fut avant cela, analyste politique aux Editions Sidwaya.
Né le 28 juillet 1980 à Divo, en Côte d’Ivoire, Adama Bayala est titulaire d’un Master II en Communication et marketing, d’un Master professionnel en journalisme et d’une Maitrise en histoire.
Burkina/Terrorisme lutte: Un mouvement veut que l’on accorde du temps aux nouvelles autorités
Ouagadougou, 1er avril 2022 (AIB)- Le Mouvement citoyens populaires (MCP), une Organisation de la société civile (OSC) a demandé vendredi aux Burkinabè, au cours d’un point de presse, d’accorder du temps aux nouvelles autorités dans la lutte contre le terrorisme, après leur prise du pouvoir le 24 janvier dernier, par un coup d’Etat.
Selon le porte-parole du Mouvement citoyens populaires (MCP), Issaka Poubéré, la lutte contre le terrorisme ne peut se faire seulement en deux mois.
M. Poubéré qui était vendredi à Ouagadougou devant les journalistes, a demandé au peuple burkinabè, d’accorder du temps au Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) dans la lutte contre « les forces du mal » dans le pays.
Le 24 Janvier dernier, le MPSR à sa tête, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba renversait l’ancien président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré par un coup d’Etat, en lui reprochant son incapacité, à faire face aux attaques terroristes.
Depuis 2015, le pays est en proie à des attaques terroristes qui ont causé la mort de 2 mille personnes, de plus d’un million et demi de personnes déplacées et la fermeture de nombreuses écoles sur toute l’étendue du territoire national.
De l’avis de Issaka Poubéré, l’avènement du MPSR est un ouf de soulagement d’un peuple « martyrisé, muselé » dans un système de gouvernance non vertueuse.
« Il faudrait reconnaitre qu’il nous faudra du temps et des moyens pour venir à bout de cette crise multidimensionnelle que connait notre pays », a-t-il soutenu.
Le porte-parole du MCP a dénoncé la gouvernance de Roch Kaboré qui a été caractérisée par la corruption et le détournement de fonds publics et autres.
Il a également traduit le soutien de son mouvement aux nouvelles autorités du pays, du fait qu’il partage les mêmes objectifs.
Comme objectifs, M. Poubéré a fait cas entre autres, de la lutte contre l’insécurité, de la restauration d’une gouvernance vertueuse, du soutien des Forces de défense et de sécurité (FDS) et des Volontaires de défense pour la patrie (VDP) dans la guerre asymétrique.
« Nous soutenons le MPSR, au cas où, il déraille de sa trajectoire, il nous verra sur son chemin », a-t-il poursuivi.
A ses dires, avec les nouvelles autorités, certaines zones récupérées par les terroristes sont en train d’être libérées et des personnes déplacées retournent dans leurs localités d’origines.
Pour lui, le MPSR ne communique pas ces différents actes sur le front et a souligné que c’est une manière pour le président du Faso, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba de travailler sur le terrain.
En rappel, le MCP est une OSC constitué de jeunes patriotiques, convaincus et déterminés dans la défense de l’intérêt général qui a vu le jour après la chute du régime Kaboré.
Passoré: Arrivée d’une trentaine de déplacés en provenance de Seguenega
Yako, 1er avril 2022 (AIB)- Une trentaine de personnes sont arrivées dans la nuit de jeudi à vendredi à Yako (Passoré), en provenance de Seguenega (Yatenga) où des hommes armés les ont contraintes à la fuite.
Un camion transportant au moins une trentaine de personnes est arrivé dans la nuit du jeudi 31 mars au vendredi 1er avril 2022, aux environs de 23 heures, à la gare routière de Yako .
Selon l’un des déplacés, Hamadou Tall, c’est à la suite d’un ultimatum de 72h donné par des hommes armés, qu’ils ont quitté Bassanga dans la commune de Seguenega (Yatenga) pour Yako (Passoré).
Assis à même le sol avec leurs enfants et à la recherche d’un site d’hébergement, ils demandent aux autorités en charge de l’Action humanitaire de se pencher sur leur sort.
L’intérimaire du Directeur provincial en charge de l’Action humanitaire du Passoré, Sibiri Gansonré a indiqué que son service est à pied-œuvre pour leur trouver un site d’accueil.
M. Gansonré dit, par ailleurs, avoir réceptionné dans la matinée du vendredi 1er avril 2022, une quantité de vivres de l’association ‘’Semer la joie’’ pour les déplacés internes.
Les affiches de la 23e journée de la Ligue 1 LONAB
Ouagadougou, 1er avr. 2022 (AIB)– La 23e journée du championnat national de football première division dénommé Ligue 1 LONAB se disputera le week-end du 2 au 3 avril prochain sur plusieurs terrains du Burkina Faso.
Le samedi 2 avril au stade municipal Issoufou Joseph Conombo de Ouagadougou, l’AS Douanes sera face au KIKO FC à 16h, pendant que l’AS Police en découdra avec le Majestic SC à partir de 18h15.
L’ASEC de Koudougou reçoit le Rail club du Kadiogo à 16h pendant qu’à Bobo-Dioulasso l’ASFB reçoit la lanterne rouge Salitas FC. L’AS Kourittenga qui a bien entamé la phase retour du championnat, joue l’USFA.
Le dimanche 3 avril au stade municipal Issoufou Joseph Conombo le leader l’ASFA-Y croise les crampons avec le Royal FC à 16h pendant que l’Etoile filante de Ouagadougou s’expliquera avec Vitesse FC de Bobo à 18h15.
Burkina : Une coalition d’associations réaffirme son soutien aux nouvelles autorités
Ouagadougou, 1er avril 2022 (AIB)-La Coalition pour la refondation de la Patrie (CRP), a réaffirmé vendredi, lors d’une conférence de presse, son soutien aux nouvelles autorités du pays et à la Transition.
« La Coalition voudrait réaffirmer son soutiens sans faille aux nouvelles autorités et à la transition toute entière pour cette noble mission de refondation et de restauration de la Nation », a déclaré le porte-parole de la Coalition pour la refondation de la Patrie (CRP), Bitiou Séni.
La Coalition a appelé les filles et fils du Burkina à un sursaut patriotique sans exclusion, à l’union pour bâtir une Nation forte avec des institutions dépolitisées. « Nul ne peut en deux mois éradiquer un fléau qui n’a pu l’être en six ans. Il faut donc croire à la transition et l’accompagner car ensemble on y arrivera », a indiqué M. Séni.
Il a aussi appelé les nouvelles autorités de prendre en main la réconciliation nationale et de trouver un mécanisme rassurant pour permettre tous les exilés de regagner la mère patrie. Le porte-parole a invité la CEDEAO à retirer ses injonctions et de respecter la volonté du peuple souverain du Burkina Faso, au regard des impératifs sécuritaires auxquels le pays fait face.
La coalition a aussi proposé aux pays de la CEDEAO non touchés par les attaques terroristes, de marquer leur solidarité avec les pays en difficulté avec des aéronefs posés sur leur sol.
Car selon elle (CRP), la CEDEAO doit repenser les fondements de son existence pour quitter dans le confort d’une CEDEAO des chefs d’Etats pour arriver à une CEDEAO des peuples. Quant à la libération de l’ancien chef de l’Etat Roch Marc Christian Kaboré, la CRP a rassuré qu’il n’est pas en prison et qu’il bénéficie des traitements dignes de son rang d’ancien chef d’Etat.
Burkina/Douane : Adama Nana prend le bâton de commandement
Ouagadougou 1er avril 2022 (AIB)-Le nouveau directeur général de la douane, Adama Nana, a été installé dans ses fonctions, ce vendredi, au cours d’une cérémonie de prise de commandement.
« Je suis animé d’un profond sentiment d’humilité face à cette lourde responsabilité que les plus hautes autorités de notre pays m’ont fait l’honneur de me confier », a déclaré le nouveau directeur général de la douane burkinabè, Adama Nana.
« Je tiens à les remercier et les assurer de mon engagement ferme à honorer cette confiance par chaque acte que je vais poser pour l’atteinte de la vision de l’administration des douanes : la Douane, une administration rénovée, équitable, performante et résiliente pour un Burkina meilleur », a-t-il poursuivi. Adama Nana s’exprimait vendredi à l’occasion de sa prise de commandement à la tête de la Douane burkinabè.
Nommé en Conseil des ministres le 18 mars dernier, l’Inspecteur divisionnaire des douanes, Adama Nana, remplace à ce poste Elie Kalkoumdo qui y a totalisé 2 ans de service.
M. Nana a invité ses collaborateurs à privilégier, dans l’exercice de leurs fonctions, l’intérêt général au détriment de celui personnel.
« L’intérêt personnel ne peut pas exister s’il n’y a pas l’intérêt général donc si on priorise l’intérêt général les choses vont bien marcher et l’administration générale des douanes pourra recouvrer efficacement les recettes », a-t-il dit.
Il a déclaré être confiant de pouvoir mobiliser les 772 milliards 400 millions de francs CFA, qui leur a été fixé comme prévisions de recette, malgré le contexte sécuritaire du pays. « Nous avons fait près de 600 milliards nonobstant le contexte et je me dis que malgré cette situation la douane peut jouer sa partition », a laissé entendre le nouveau DG.
Concernant les grandes actions à entreprendre pour donner une nouvelle dynamique à la douane burkinabè, M. Nana a mentionné l’adoption d’un document stratégique de l’administration des douanes décliné en 4 grands axes d’activités dont l’adoption du Code de la douane au niveau de l’hémicycle.
Adama Nana a promis de promouvoir la bonne gouvernance au sein de la douane en renforçant le cadre légal qui régit le fonctionnement de l’institution et aussi faisant respecter le Code de conduite de déontologie des douaniers.
Par ailleurs, il a annoncé la mise en place d’un cadre formel de dialogue et de concertation qui se chargera de régler les incompréhensions entre les acteurs du secteur privé et ceux de la douane car dit-il, « la douane et le secteur privé ne doivent pas se regarder en chien de faïence ».
Adama Nana totalise à ce jour 25 ans de service dans l’administration burkinabè. Il a occupé entre autre postes, ceux d’inspecteur technique des Douanes, de directeur de la législation et de la règlementation de la douane, de directeur des douanes des régions du Centre-Est (2012-2014) et du Centre (2014-2015).
Il est expert accrédité de l’Organisation mondiale des douanes (OMD) en Système harmonisé (SH) et y est également chargé d’assurer la coordination du programme Anti-corruption et promotion de l’intégrité.
M. Nana est aussi le chef d’équipe chargée de l’élaboration du plan stratégique 2022-2026 de la douane. Agé de 54 ans, Adama Nana est marié et père de trois enfants.
Les médias saoudiens célèbrent le centenaire du journal Umm Al-Qura
Ouagadougou, 1er avril 2022 (AIB)-Au nom du Gardien des Deux Saintes Mosquées, le Roi Salman bin Abdulaziz Al Saud, le Prince Khalid Al-Faisal, Conseiller du Gardien des Deux Saintes Mosquées, Gouverneur de la région de Makkah Al-Mukarramah, a parrainé jeudi, la cérémonie du ministère de l’Information à l’occasion du 100e anniversaire Hijri de la publication du journal Umm Al-Qura.
En présence de Leurs Altesses les Princes, des Honorables Ministres et d’un groupe d’intellectuels, d’hommes de la littérature et des médias ; C’est à la Chambre des expositions et au centre d’événements de La Mecque dans la Sainte Capitale.
Après cela, le ministre saoudien de l’Information, le Dr Majid bin Abdullah Al-Qasabi, a prononcé un discours dans lequel il a exprimé ses sincères remerciements et sa grande gratitude au Serviteur des Deux Saintes Mosquées, le Roi Salman bin Abdulaziz Al Saud pour son généreux parrainage de la célébration du 100e anniversaire de la fondation du journal Umm Al-Qura. Le journal est un grand édifice médiatique, qui se dresse comme un témoin de la marche du don et de l’accomplissement.
Le ministre a déclaré : « Je suis heureux de vous rencontrer depuis le quartier de la Maison Sacrée de Dieu et j’ai le plaisir de vous féliciter à l’approche du mois béni de Ramadan, que Dieu nous le ramène, vous et notre pays avec bonté et bénédictions, et nous nous tenons aujourd’hui devant une histoire de 100 ans au cours de laquelle le journal Umm Al-Qura a vécu le voyage de construction et de développement de notre chère patrie en poursuivant son chemin depuis l’ère du fondateur le roi Abdulaziz – Que Dieu accorde la paix à son âme – jusqu’à cette époque faste pour confirmer la profondeur du lien de ce pays avec sa presse et son intérêt pour ses médias « .
La célébration à l’occasion du 100e anniversaire de la fondation d’Umm Al-Qura a été considérée comme un événement important et une occasion d’appréciation et de fidélité à ce journal, qui n’a cessé de faire parler de lui depuis la parution de son premier numéro le vendredi 15 Jumada al -Ula 1343 AH pour former la mémoire de la nation. Elle porte son histoire et est une référence fiable pour la marche régulière et légale de ce pays.
Al-Qasabi a déclaré : « Dans notre célébration du centenaire d’Umm Al-Qura aujourd’hui, nous nous souvenons de la génération de pionniers qui ont servi leur pays, y compris leurs excellences, les ministres de l’information, les fonctionnaires, les rédacteurs en chef, techniciens et tous ceux qui ont servi ce journal de premier plan et qui ont eu des empreintes claires dans les mouvements historiques dont ce journal a été témoin, et nous prions pour la miséricorde. Pour ceux d’entre eux, Dieu est décédé, et la santé et le bien-être de ceux qui sont parmi nous aujourd’hui « .
Il a ajouté : « Le Royaume connaît aujourd’hui un mouvement sans précédent dans tous les secteurs, y compris les médias, et plus de cinq ans après le lancement de Vision 2030, les espoirs sont grands pour une industrie médiatique influente capable de véhiculer le message du Royaume de l’Arabie saoudite au monde, et je travaillerai avec mes collègues du système médiatique pour atteindre ce noble objectif, nous demandons à Dieu Tout-Puissant d’accorder le succès « .
Et le Dr Al-Qasabi a ajouté : » Et en confirmation de l’intérêt et de l’attention de l’État, l’approbation suprême a été délivrée pour transférer le journal Umm Al-Qura à l’agence de presse saoudienne, pour assister, si Dieu le veut, à une nouvelle étape et à un changement majeur dans tous les aspects du travail médiatique et de la transformation numérique « .
Dans le cadre de son discours, le ministre de l’Information a annoncé cinq initiatives ambitieuses pour faire avancer et développer l’industrie des médias dans le Royaume, qui comprennent « la création des Archives nationales du Centre des médias saoudien pour archiver toutes les photos et tous les documents, la création d’un musée saoudien des médias pour préserver et perpétuer le patrimoine journalistique national, et la mise en place du forum » Umm Al-Qura Media » qui se tiendra, si Dieu le veut tous les deux ans « .
Il a aussi évoqué le lancement de » Mediathon » en partenariat avec STC, vers des idées innovantes pour les futurs médias, et la deuxième phase du programme visant à soutenir et à autonomiser les institutions de presse saoudiennes pour la transformation numérique. Ensuite, l’émir de la région de La Mecque a inauguré le numéro du centenaire du journal Umm Al-Qura. Un poème poétique intitulé » Le poème d’Umm Al-Qura » a également été récité par le Dr Abdulaziz bin Abdul-Maqsoud Khoja.
Après cela, le prince Khaled Al-Faisal a rendu hommage aux pionniers et aux historiens du journal Umm Al-Qura, ainsi qu’aux anciens ministres de l’information, puis des photos commémoratives du prince Khaled Al-Faisal ont été prises avec les lauréats.
Le prince Khaled Al-Faisal, à son arrivée à la cérémonie, a visité l’exposition interactive qui l’accompagne qui raconte la marche d’un siècle pour le journal Umm Al-Qura. Il comprenait » six » écrans numériques interactifs, pour afficher cent pages racontant l’histoire d’un siècle de médias, sélectionnées dans les archives » Umm Al-Qura « .
KIEV – L’armée russe est en train de se regrouper en vue de nouvelles attaques en Ukraine, ont estimé Kiev et l’Otan jeudi, alors que Moscou menace de couper l’approvisionnement en gaz aux pays « inamicaux » qui refuseraient de payer en roubles.
– Le président Vladimir Poutine est fourvoyé par ses conseillers qui « ont peur de lui dire la vérité » sur sa stratégie de guerre « défaillante » en Ukraine où des troupes russes sabotent des équipements et abattent accidentellement leur propre avion, ont fait valoir les renseignements britanniques et américains.
JERUSALEM – Deux Palestiniens ont été tués jeudi lors d’une opération israélienne et un troisième dans un bus après avoir poignardé un passager en Cisjordanie, dernières violences meurtrières en date en neuf jours dans ce territoire occupé et en Israël, laissant craindre une escalade.
LONDRES – Les Nations unies ont mobilisé jeudi 2,44 milliards de dollars d’aide pour l’Afghanistan lors d’une conférence des donateurs, bien en deçà des fonds espérés pour « mettre fin à la spirale de la mort » dans le pays en proie à une dramatique crise humanitaire à la suite de l’arrivée au pouvoir des talibans.
VIENNE – Les pays producteurs de pétrole de l’Opep+ ont convenu jeudi d’une nouvelle ouverture modeste de leurs vannes d’or noir, ignorant les appels à alléger la pression sur les prix, induite par la guerre en Ukraine.
WASHINGTON – Le président américain Joe Biden, confronté à une inflation record minant sa popularité, a promis jeudi de « soulager les ménages » qui payent toujours plus à la pompe, en puisant massivement dans les réserves du pays.
SHANGHAI – « Des préparatifs insuffisants »: un haut responsable de Shanghai a concédé jeudi que la capitale économique chinoise n’était pas totalement prête à affronter l’actuelle flambée de Covid, qui force la ville à confiner ses 25 millions d’habitants.
NATIONS UNIES (Etats-Unis) – Le Conseil de sécurité de l’ONU a voté jeudi à l’unanimité la création en Somalie d’une nouvelle force de maintien de la paix conduite par l’Union africaine, avec pour mission de lutter jusqu’à fin 2024 contre les jihadistes des shebab.
CARACAS – La Cour pénale internationale va ouvrir un bureau au Venezuela dans le cadre de son enquête sur de possibles violations des droits de l’Homme lors de la répression des manifestations anti-pouvoir de 2017 qui avait fait une centaine de morts.
PAKISTAN – Le Premier ministre pakistanais, Imran Khan, sous la menace d’une motion de censure, a accusé jeudi les Etats-Unis d’ingérence dans les affaires du pays, alors que l’ouverture des débats sur la motion a été reportée à dimanche.
ATHENES – Le gouvernement grec a appelé au « calme » jeudi après des manifestations de colère contre une mère de famille soupçonnée d’avoir tué sa fille de 9 ans en l’empoisonnant et la mort jugée « suspecte » de ses deux autres fillettes.
NAIROBI – La Cour suprême du Kenya a invalidé jeudi un processus de révision constitutionnelle initié par le président Uhuru Kenyatta, mettant un coup d’arrêt à ses projets à quatre mois d’élections présidentielle et législatives à forts enjeux.
EREVAN – Le Premier ministre arménien Nikol Pachinian a indiqué jeudi qu’il doit rencontrer le président azerbaïdjanais le 6 avril, sous médiation européenne, pour s’entendre sur le lancement de pourparlers de paix sur le conflit au Nagorny Karabakh.
LIBREVILLE – Cinq employés tchadien, sénégalais, franco-ivoirien et camerounais de Médecins sans frontières (MSF) ont été libérés au Nigeria un mois après avoir été enlevés par des hommes armés dans le nord du Cameroun où sévissent des jihadistes.
ISTANBUL – La Turquie, qui cherche à renouer avec Ryad dont elle a besoin pour soutenir son économie en difficulté, a décidé d’en finir avec l’affaire Jamal Khashoggi, journaliste saoudien assassiné et démembré en 2018 à Istanbul. Le procureur du tribunal d’Istanbul a demandé jeudi à « clore » le dossier et à le transférer à l’Arabie saoudite.
PEKIN – Elle risque la perpétuité. Cheng Lei, une journaliste australienne, a comparu jeudi devant la justice chinoise pour « divulgation de secrets d’Etat à l’étranger », un sort inattendu pour cette ex-présentatrice d’un organe de propagande de Pékin.
HONIARA – Les Iles Salomon ont annoncé jeudi avoir signé avec Pékin un accord de sécurité, suscitant l’inquiétude de ses alliés occidentaux qui redoutent qu’il n’ouvre la voie à une présence militaire chinoise dans le Pacifique Sud.
LAS VEGAS (Etats-Unis) – Trois courses américaines seront l’an prochain au calendrier de la F1: avec l’arrivée du Grand Prix de Las Vegas en 2023, la catégorie reine du sport auto poursuit sa route aux Etats-Unis, donnant un peu plus l’accent américain au championnat.
DOHA – Gianni Infantino en rassembleur: devant une planète football divisée, le président de la Fifa a annoncé jeudi à Doha briguer sa réélection en 2023, reculant sur l’inflammable projet de Mondial biennal et plaidant les « progrès » du Qatar sur les droits humains en vue du Mondial-2022.
STOCKHOLM – Au couchant de sa brillante carrière au service du droit, une juge de la Cour suprême suédoise a été condamnée pour le vol à l’étalage d’un jambon de Noël et de boulettes de viande, a indiqué jeudi le parquet.
Transition et fraude dominent la Une des journaux burkinabè
Ouagadougou, 1er av. 2022 (AIB)- Les quotidiens burkinabè de ce vendredi, commentent la lutte contre la fraude dans le pays, sans oublier la durée de la Transition au Burkina.
« Durée de la Transition : Nous ne courons pas derrière les délais », rapporte à sa manchette, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso qui reprend ainsi, les propos du porte-porte du gouvernement, Lionel Bilgo.
Selon le ministre en charge de l’Education nationale, Lionel Bilgo qui avait à ses côtés sa collègue des Affaires étrangères, de la Coopération régionale, Olivia Rouamba a animé hier jeudi à Ouagadougou, un point de presse sur la durée de la Transition.
D’après M. Bilgo, par ailleurs porte-parole du gouvernement, la préoccupation de l’Etat consiste à assainir le territoire, à œuvrer au retour de la paix, afin que le jeu démocratique puisse se mener dans de bonnes conditions.
Le journal privé Le Pays, pour sa part, soutient que les nouvelles autorités du pays disent prendre acte de l’analyse de la situation sociopolitique faite par la CEDEAO, lors de sa dernière session extraordinaire du vendredi 25 mars dernier à Accra.
Concernant la libération de l’ancien président, Roch Marc Christian Kaboré, le ministre en charge de l’Education nationale soutient que le gouvernement est conscient du rang qu’occupe l’ex-patron de Kosyam.
Pour lui, une attention particulière et une sécurité adaptée seront accordée à l’ancien chef d’Etat du Burkina Faso.
Dans la même dynamique, le journal public Sidwaya souligne que selon Lionel Bilgo, la grande préoccupation des autorités de la Transition demeure la sécurisation du pays et une réponse efficace et urgence à la crise sécuritaire.
Le quotidien privé L’Express du Faso, édité à Bobo-Dioulasso, abonde dans le même sens tout en soutenant que le gouvernement entend renforcer la gouvernance dans le pays.
Sous un autre volet, le quotidien national Sidwaya affiche à sa Une : « Lutte contre la fraude : Un arsenal d’explosifs saisi ».
Le journal public renseigne que la Coordination nationale de lutte contre la fraude (CNLF) a présenté hier jeudi, à Ouagadougou, à la presse, une saisie de matières explosives, d’amphétamines, de produits pharmaceutiques, d’équipements et de consommables médicaux de contrebande.
A en croire le confrère, la CNLF a ouvert une enquête sur la question pour situer les responsabilités.
L’Observateur Paalga, quant à lui, rèvele que cette saisie fait suite à une information reçue le 1er mars 2022 avec l’envoi des agents de la CNLF sur le terrain.
Il fait remarquer qu’après les investigations, des perquisitions et des fouilles ont été effectuées dans les locaux supposés contenir les produits prohibés
Transition : Le représentant du Pape disposé à accompagner le Burkina Faso
Ouagadougou, 31 mars 2022 (AIB)-Au sortir d’une audience avec le Premier ministre, Albert Ouédraogo ce jeudi, le Nonce apostolique au Burkina Faso et au Niger, Mgr Michael F. Crotty, s’est dit disposé à accompagner le Burkina Faso, rapporte la direction de la communication de la Primature.
Le Nonce apostolique au Burkina Faso et au Niger, Mgr Michael F. Crotty est allé se présenter ce jeudi, au chef du gouvernement, en sa qualité de représentant du Saint-Père au Burkina Faso, a appris l’AIB auprès de la direction de la communication de la Primature.
Il a aussi félicité le Premier ministre pour sa nomination à la tête du gouvernement burkinabè et rassuré les autorités de la disponibilité de l’Eglise catholique à travailler pour le bien-être des Burkinabè.
Pour Mgr Michael F. Crotty, la situation sécuritaire que vit le Burkina Faso ne laisse pas le Saint-Siège indifférent.
En effet, le Pape François et toute la communauté catholique du Burkina, a-t-il déclaré, portent ce pays dans leurs prières.
Selon Mgr Michael F. Crotty, la situation sécuritaire que vit le Burkina Faso ne laisse pas le Saint-Siège indifférent
Selon lui, le Vatican reste persuadé de la nécessité que tous les Burkinabè sans distinction d’ethnie et de religion, parlent le même langage, pour le retour de la paix et de la sécurité dans le pays.
Pour l’homme d’église, les relations entre le Saint-Siège et le Burkina Faso sont au beau fixe. Il dit être disposé à œuvrer pour la consolidation de ce bon rapport avec le gouvernement et le peuple burkinabè.
Pour le représentant du Pape François, le Vatican demeure un partenaire du Burkina Faso, qui traverse depuis 2015 une crise sécuritaire sans précédent.
Burkina : La commission électorale discute des prochaines élections avec le Premier ministre Albert Ouédraogo
Ouagadougou, 31 mars 2022 (AIB)-Le chef du gouvernement, Albert Ouédraogo, s’est entretenu ce jeudi, avec la Commission électorale nationale indépendante (CENI), sur l’organisation des prochaines élections, en vue d’un retour à une vie constitutionnelle normale, rapporte la direction de la communication de la Primature.
« Nous avons eu des assurances de la part du chef du gouvernement, sur l’accompagnement de notre institution, en ce qui concerne l’organisation des élections », a déclaré jeudi, le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Elysée Ouédraogo, rapporte la direction de la communication de la Primature.
Selon lui, « il était important pour eux d’avoir ces assurances, pour travailler et se mettre à la tâche, tout de suite, pour préparer toutes ces échéances qui s’ouvrent, dans le cadre de cette Transition ».
De son avis, il y a plusieurs mandats qui doivent être renouvelés dans notre pays à la fin de la Transition et il est également prévu le passage à une nouvelle République.
Selon le président de la CENI, Elysée Ouédraogo, il était important pour eux d’avoir les assurances du Premier ministre, pour se mettre à la tâche pour préparer les futures élections
Tout cela, a souligné Elysée Ouédraogo, induit l’organisation de consultations électorales et référendaires.
Elysée Ouédraogo a indiqué que « la CENI est en charge de l’organisation concrète des élections, les autres aspects liés à la fixation du calendrier et la mobilisation des ressources, sont du ressort du gouvernement ».
« Sur ce volet, le Premier ministre nous a traduit son engagement à nous accompagner, pour que nous puissions accomplir cette mission importante de la Transition, qui est d’organiser le retour à une vie constitutionnelle normale », s’est-il réjoui.
Il a par ailleurs estimé que cette période de transition offre l’opportunité d’aller en profondeur sur la relecture du code électoral (révisé en décembre 2021), « pour l’améliorer substantiellement, et prendre en compte certaines réformes importantes qui étaient souhaitées par la classe politique ».
Burkina: La ville de Titao vit difficilement le manque d’électricité depuis trois semaines
Ouagadougou, 31 mars 2021(AIB)- Privée d’électricité depuis le 7 mars, suite à un acte de sabotage par des hommes armés, la ville de Titao affronte durement les conséquences du manque d’énergie, en cette période de forte canicule.
Les populations de Titao sont dans le noir depuis bientôt un mois. La ville tourne au ralenti. Les activités socio-économiques sont quasiment à l’arrêt.
»Nous sommes en période de grande chaleur. Avec le Ramadan qui s’annonce, ça pourrait se compliquer davantage car la canicule est déjà forte. Le gens seront dans un grand besoin en eau glacée et autres jus », s’inquiète un habitant de la ville.
Le secteur des moulins est aussi durement impacté par la crise. Les moulins électriques ne fonctionnent plus. L’affluence au niveau des moulins à gazoil a créé des ruptures de carburant.
‘’Les femmes sont obligées actuellement de piler le mil ou de faire recourir à des meuniers traditionnels pour ceux qui savent le faire », se plaint un usager qui a requis l’anonymat.
Et d’ajouter, » Nous sommes obligés d’apporter nous-mêmes du gazoil au meunier pour prétendre avoir de la farine. »
Selon des sources locales, la situation impacte également le fonctionnement du Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) urbain, seule formation sanitaire encore en activité de la ville.
La rupture de la chaîne de conservation provoque des dommages au niveau des produits pharmaceutiques. Le manque d’électricité ne favorise pas le travail dans la nuit.
En rappel, le 7 mars 2022 l’alimentation en électricité de la ville a été interrompue suite à un acte de sabotage de la ligne par des hommes armés.
Depuis lors la ville est plongée dans le noir avec des conséquences socioéconomiques énormes.
Du côté de la coopérative d’électricité, des responsables annoncent des initiatives pour alimenter la ville.
Burkina : Des habitants des non-lotis demandent de mettre fin aux litiges fonciers
Ouagadougou, 31 mars 2022 (AIB)- Le Regroupement des associations qui lutte pour le droit aux logements (RALPDL) a recommandé jeudi, un apurement du passif foncier afin de régler définitivement les litiges dans les zones dites non-loties au Burkina Faso.
Les populations des zones non-loties rencontrent de nombreux problèmes, a déclaré jeudi le porte-parole du Regroupement des associations qui lutte pour le droit aux logements (RALPDL), Oumar Sabo.
Entre autres problèmes, M. Sabo a cité ceux liés aux attributions de terrains où des personnes avec le statut d’autochtone se sont vues être obligées de céder leurs terrains à des fins de lotissements avec une promesse non tenue d’octroi de parcelles.
Le non-respect des procédures de lotissements a aussi conduit à des déguerpissements de certaines personnes de leurs domiciles sans pour autant être dédommagées, a-t-il poursuivi.
« Nous demandons aux nouvelles autorités de faire un apurement sur le foncier pour que ce problème finisse pour une bonne fois. On souffrent depuis 2012, l’année à laquelle l’Etat burkinabè a décidé de la suspension du processus de lotissement dans les villes de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso», a invité Oumar Sabo.
Aussi, il a pointé également du doigt la justice qui, selon lui, « donne le verdict sans avoir toutes les informations nécessaires ; ce qui va à chaque fois en faveur des riches ».
Selon lui ces litiges fonciers touchent les zones non-loties des arrondissements 3, 4, 6, 7, 8, 9, 10 et 11 de la ville de Ouagadougou.
En cas de plainte en justice, M. Sabo a souhaité que les hommes de loi effectuent de sorties sur le terrain, chercher à savoir réellement le problème.
« Il n’est pas facile que quelqu’un qui est installé sur un terrain au moins 30 ans à 40 ans, se voit exproprier de ce terrain parce qu’un autre plus nanti est venu avec des documents attestant son achat et que la justice lui demande de quitter les lieux », a-t-il fait savoir.
« Dans certains arrondissements notamment le n° 6 et le N° 11 de Ouagadougou on déguerpit les gens et ils ne savent pas où aller comme si ce n’était pas des Burkinabè », a déploré le porte-parole du groupement.
Concernant certains griefs dans ces zones avec les sociétés immobilières, Oumar Sabo dit ne pas en vouloir à celles-ci car la faute revient au gouvernement.
« Si l’immobilier a la force de travailler c’est notamment avec la complicité du gouvernement donc nous demandons aux autorités de voir avec certaines sociétés immobilières qui ne font pas leur travail d’essayer de résoudre la situation car nous sommes fatigués », a déclaré M. Sabo.
Il soutient que l’apurement sur le foncier et le retrait des parcelles litigieuses mettra fin à tous ce ‘’vacarme’’ dans ces zones.
Bam : Le village de Kourpelé visité par des hommes armés
Kongoussi, 31 mars 2022, (AIB)- Deux débits de boisson et des installations d’une téléphonie mobile ont été incendiés mercredi soir dans le village de Kourpelé, à 15 km de Kongoussi, par des hommes armés, a appris l’AIB auprès de témoins.
Entre 10 et 20 hommes armés sont arrivés dans le village de Kourpelé relevant de la commune de Kongoussi autour de 19 heures le 30 mars 2022 en provenance de la direction de Djibo (RN22).
« Quand ils sont arrivés, ils se sont dirigés dans les deux débits de boisson. Ils ont maîtrisé les habitants et procédé à l’incendie des lieux. Après ce forfait, ils se sont déportés sur le site de l’antenne téléphonique. Là bas également, ils ont mis le feu aux installations. Jusqu’à présent (11 heures TU), le matériel se consume toujours et les explosions des batteries font peur aux habitants », a relaté un témoin.
Toutefois, a relevé notre source, ils n’ont rien revendiqué ni pillé quoi que se soit. « Avec la panique, les gens ont fui laisser leurs engins. Mais après leur départ, les gens sont répartis chercher leurs montures », a confié un habitant du village à l’AIB.
Avec cet incident, la population de Kourpelé a commencé à se déplacer vers Kongoussi
Kourpelé est situé avant le village Yalka, qui est persécuté ces derniers mois par des hommes armés occasionnant un déplacement massif de la population à Kongoussi.
Le 28 mars dernier, le chef du gouvernement burkinabè Albert Ouédraogo était à Kongoussi avec quatre ministres pour évaluer l’ampleur de la situation sécuritaire dans la zone.
Selon les statistiques de la direction provinciale en charge de l’Action humanitaire du Bam en date du 29 mars 2022, la province enregistre 118 000 déplacés internes à cause de l’insécurité.
Burkina/Insécurité : Le président du Parlement interpellé sur les cas de femmes et d’enfants mourant de faim
Kaya, 31 mars 2022(AIB)- Le président de l’Assemblée législative de Transition (ALT), Aboubacar Toguyéni, a été interpellé jeudi, sur les cas de femmes et d’enfants mourant de faim et de soif, dans le Nord du Burkina, à cause dit-on, des blocus imposés par des groupes armés.
« Aidez-nous à repartir chez-nous. Parce que, malgré vos soutiens énormes, les populations continuent toujours de vider les villages », a déclaré jeudi à Kaya, le porte-parole des Personnes déplacées internes (PDI), Adama Zango.
M. Zango s’adressait au président de l’Assemblée législative de Transition (ALT), Aboubacar Toguyéni, en visite dans le chef-lieu de la région du Centre-nord, concentrant soit 35,94% des 1 million 814 mille 283 PDI, recensées à la date du 28 février 2022.
Très ému, Adama Zango a aussi imploré le chef du Parlement à trouver particulièrement, une solution rapide à la situation humanitaire «critique» des populations de Foubé et de Kelbo (Nord), assiégées selon lui, par des terroristes.
e porte-parole des Personnes déplacées internes (PDI) Adama Zango.
« Les enfants et les femmes meurent chaque jour de faim, de soif et de maladie à Foubé et Kelbo. Aidez-les à sortir dans cette jungle. Les femmes utilisent des noix de rôniers mélangés au sésame pour la préparation de la bouillie pour les enfants. Il n’y a plus de grains de céréale dans ces localités », a-t-il expliqué, la voix nouée.
En rappel, le Burkina Faso essuie, depuis janvier 2016, de régulières attaques terroristes qui ont coûté la vie à de nombreuses personnes et la fermeture de près de 3000 écoles.
Le président de l’Assemblée législative de Transition, Aboubacar Toguyéni.
Le président de l’Assemblée législative de Transition, Aboubacar Toguyéni, a assuré que la victoire du peuple burkinabè sur les « forces du mal », est au bout du tunnel.
« Nous sommes venus aujourd’hui pour dire aux PDI que nous sommes tous des frères et sœurs. Nous sommes ensemble et ce combat contre les forces obscurantistes nous allons le réussir ensemble », a promis M. Toguyéni.
La délégation ministérielle et législative, en plus du président de l’ALT, était constituée de trois députés à l’ALT et de trois ministres dont celui en charge de la Solidarité nationale, Lazare Zoungrana et ses collègues en charge de la Santé et de l’Environnement, respectivement Robert Kargougou et Aminata Traoré/Coulibaly.
Burkina : L’ancien président Kaboré sera en résidence avec une sécurité adaptée au rang qu’il a occupé (ministre)
Ouagadougou, 31 mars 2022 (AIB)- L’ancien président du Faso Roch Marc Christian Kaboré, renversé le 24 janvier dernier, sera en résidence avec une sécurité adaptée au rang qu’il a occupé, a soutenu ce jeudi, le ministre porte-parole du gouvernement, Lionel Bilgo.
Selon le ministre en charge de l’Education nationale, Lionel Bilgo, deux résidences familiales sont actuellement en aménagement dont l’une va accueillir l’ancien président Kaboré.
La première résidence familiale est située à Ouaga 2000 et dispose déjà de dispositifs sécuritaires dues au rang du président Kaboré et la seconde résidence se trouve au quartier Patte d’oie.
» Il est normal d’assurer la sécurité du président Kaboré, d’assurer son intégrité physique, psychologique « , a indiqué le ministre Lionel Bilgo.
Prendre des mesures draconiennes contre le Burkina Faso, va nous pousser dans une situation de survie (ministre)
Ouagadougou, 31 mars 2022 (AIB)- » Prendre des mesures draconiennes contre le Burkina Faso, va nous pousser dans une situation de survie « , a indiqué ce jeudi après-midi, la ministre en charge des Affaires étrangères, Olivia Rouamba à l’endroit de la CEDEAO qui a demandé au pays de réduire la durée de sa Transition actuellement fixée à trois ans, conformément à la charte constitutionnelle.
Selon la cheffe de la diplomatie burkinabè, Olivia Rouamba, la durée de trois ans de Transition a été fixée par les Assises nationales de façon raisonnable en tenant compte du contexte sécuritaire.
Quant à la demande de la CEDEAO de réduire la durée de la Transition exprimée lors de son sommet extraordinaire du vendredi dernier, la ministre Rouamba a révélé que lors des échanges avec la CEDEAO, l’institution ne leur a jamais proposé un délai précis.