Accueil Blog Page 887

Eliminatoires coupe du monde 2022: match nul entre le Burkina Faso et le Niger (1-1)

FOOT-BFA-NIG-AFR-SPORT-CAF-FIFA-CM2022

Eliminatoires coupe du monde 2022: match nul entre le Burkina Faso et le Niger (1-1)

Ouagadougou, 12 nov. 2021 (AIB) – Les Etalons du Burkina Faso et le Mena du Niger ont fait jeu égal de 1 but partout vendredi au Grand stade de Marrakech (Marco), dans le cadre de la 5e journée des éliminatoires de la coupe du monde « Qatar 2022 » dans le groupe A.

C’est le Niger qui a ouvert le score sur penalty de Aliou Issouf (34e) en première période avant que les Etalons ne rétablissent la parité au score sur coup de pied de réparation également du capitaine Issoufou Dayo (55e).

Auteur d’une victoire sur le Djibouti (4-0), l’Algérie occupe la première place du groupe A avec 13 points et une différence de buts de +21, suivi du Burkina Faso (11 points+8), du Niger (4 points-8) et du Djibouti (0 point-20).

La 6e et dernière journée se jouera le mardi 16 novembre prochain et les Etalons du Burkina Faso effectueront le déplacement de Blida pour rencontrer les Fennecs d’Algérie. Le Mena du Niger recevra les Requins de la mer rouge de Djibouti.
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/

 

Burkina : sept policiers tués dans une attaque

Burkina : sept policiers tués dans une attaque
 
Ouagadougou, 12 nov. 2021(AIB)- Sept policiers burkinabè ont été tués et cinq autres blessés, vendredi matin sur l’axe Dori-Essakane(Nord), selon un communiqué de la police nationale.
 
Des opérations de ratissage sont en cours, précise le texte.
 
Malgré les opérations des forces armées, la situation sécuritaire du Burkina Faso dans plusieurs localités, s’est fortement dégradée ces dernières mois.
Agence d’information du Burkina

Bobo-Dioulasso : L’Association burkinabè des domaines internet adopte son programme de travail

Burkina-Numérique-Internet-Domaine

Bobo-Dioulasso : L’Association burkinabè des domaines internet adopte son programme de travail

Bobo-Dioulasso, 12 nov. 2021 (AIB)-Le conseil d’administration de l’Association burkinabè des domaines internet (ABDI) a adopté jeudi, le programme de travail et le budget de l’année 2022 lors de sa 3e session de l’année.

Au cours du conseil, il est ressorti que le nombre de noms de domaine « .bf » est passé à 1 850 noms.

« Le bilan physique en plus du traitement des 177 dossiers de demande de noms de domaine, la gestion administrative, technique et commerciale du registre des noms de domaine est désormais dévolue à ABDI depuis le 30 avril 2021 », a indiqué le président du conseil d’administration de ABDI, Emmanuel Guigma,

Le budget prévisionnel équilibré en recettes et en dépenses de l’année 2022 de l’ABDI s’élève à 504 111 2020 F CFA.

Les recettes propres de l’association sont estimées à 162 600 000 F CFA tandis que les subventions s’élèvent à 341 511 202 F CFA.

De ce budget, 353 360 302 FCFA sont prévus pour les dépenses d’exploitation et 150 750 900 F CFA pour les investissements.

Les administrateurs ont aussi approuvé le programme d’activités qui comporte 88 actions regroupées autour de cinq axes.

Ces axes sont entre autres le registre de noms de domaines « .bf », la souveraineté numérique, le pilotage et la gestion.

L’ABDI a mené en 2021, des activités comme les cadres de concertations statutaires et règlementaires, l’initiation des opérations de promotion et la participation aux évènements sur le numérique.

L’Association burkinabè des domaines Internet (ABDI) est une organisation à but non lucratif créée par les acteurs du secteur des technologies de l’information et de la communication du Burkina.

Elle a pour missions entre autres, la gestion des noms de domaine de premier niveau « .bf », la migration des adresses IPv4 vers IPv6, la promotion du contenu local sur Internet et la gestion du Fonds de soutien au développement de l’Internet au Burkina Faso.

 Agence d’information du Burkina

AD/hb/wis

Bobo-Dioulasso : Un Projet régional d’appui au pastoralisme dresse son bilan avec ses acteurs

Burkina-Elevage-Projet-Bilan

Bobo-Dioulasso : Un Projet régional d’appui au pastoralisme dresse son bilan avec ses acteurs

Bobo-Dioulasso, 12 nov. 2021 (AIB)-Le Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel-Burkina Faso (PRAPS-BF) a fait jeudi, le bilan de sa première phase arrivée à terme, lors d’une rencontre avec ses acteurs et parties prenantes de la région des Hauts-Bassins.

« Nous sommes soucieux de la transparence et nous sommes engagés à rendre des comptes à toutes les parties prenantes », a déclaré le ministre des Ressources animales et halieutiques, Dr Modeste Yerbanga.

Pour M. Yerbanga, l’impact du projet a contribué à développer durablement le secteur agro-Sylvo-pastoral, faunique et halieutique.

Le Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel a été créé à Nouakchott, en 2013 à l’issue d’une rencontre des chefs d’Etats des six pays sahélo-sahariens dont le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Tchad.

L’objectif, est de renforcer la résilience des sociétés pastorales sahélo-sahariennes.

Ce projet régional cible les populations dont les moyens de subsistance dépendent principalement des activités pastorales, en particulier les plus vulnérables, les jeunes et les femmes en premier lieu.

La première phase du Projet d’appui au pastoralisme au Sahel-Burkina Faso (PRAPS-BF) a débutée en 2016 et prend fin en 2021.

Pour cela, des rencontres-bilan ont été initiées à travers les régions d’intervention du projet que sont les Cascades, la Boucle du Mouhoun, les Hauts-Bassins, l’Est, le Nord et le Sahel.

Le ministre Yerbanga, s’est réjoui des investissements réalisés dans la région des Hauts-Bassins.

Le ministre des Ressources animales et halieutiques, Dr Modeste Yerbanga

 

« D’une façon générale, le projet a atteint un taux d’exécution de 94,4% », s’est félicité le ministre.

Pour le spécialiste du suivi-évaluation du PRAPS-BF, Bernard Konkobo, le Projet se déroule sur quatre composantes opérationnelles que sont l’amélioration de la santé animale, l’amélioration de la gestion des ressources naturelles, la facilitation de l’accès aux marchés et l’amélioration de la gestion des crises pastorales.

Une 5e composante va concerner la gestion et l’appui institutionnel. « Le bilan est positif parce que tous les indicateurs sont au vert », a indiqué M. Konkobo.

Le représentant des bénéficiaires de la région des Hauts-Bassins, Yaya Barry, a traduit leur fierté à l’endroit du projet.

M. Barry a aussi soumis quelques doléances telles que le besoin d’aires de pâturage, de pistes de bétail et de retenus d’eau.

En rappel, le financement de la phase 1 du projet est évalué à 15,9 milliards F CFA.

Les 94,33% sous forme de prêt de la Banque mondiale, la participation de l’Etat burkinabè à 5,6% et celle des bénéficiaires à 0,06%.

Le PRAPS-BF a bénéficié d’une deuxième phase qui doit commencer en janvier 2022 et couvrira 11 régions du pays.

Agence d’information du Burkina

ASB/hb/wis

Burkina : Inclusive Guarantee présente ses 10 ans d’actions au profit des agriculteurs

Burkina-Agriculture-Assurance-Bilan

Burkina : Inclusive Guarantee présente ses 10 ans d’actions au profit des agriculteurs

Ouagadougou, 12 nov. 2021 (AIB)-Le groupe Inclusive Guarantee a présenté vendredi, à Ouagadougou, ses actions en 10 ans d’existence dans le domaine de l’assurance indicielle agricole, au cours d’un atelier bilan.  

A sa création en 2011, le groupe Inclusive Guarantee assurait 300 producteurs et impactait à peu près 1800 personnes avec une moyenne de 5 personnes par famille.

Aujourd’hui en 2021, le groupe assure à peu près 70 000 producteurs et impacte un peu plus de 300 000 personnes.

Pour le président du groupe Inclusive Guarantee, Vance Abissa, son Institution a fait un bond en avant en 10 ans et entend consolider ses acquis.

« Il est important de consolider les acquis à partir d’une pause qu’est cet atelier pour réfléchir avec nos partenaires afin de mieux scruter l’horizon, définir les principaux axes de sorte à redresser la machine », a-t-il affirmé.

Pour le président du groupe Inclusive Guarantee, Vance Abissa, son Institution a fait un bond en avant en 10 ans et entend consolider ses acquis

Concernant les acquis enregistrés, il a cité l’élaboration d’un guide outil qui permet de décrire tout le processus en ce qui concerne l’assurance indicielle, toute la démarche en faisant une simple analogie avec le domaine médical.

Il a également évoqué la finalisation d’un outil de gestion très moderne qui permet de faciliter la gestion du programme d’assurance.

Cependant, il a fait cas de défis à relever en ce qui concerne la disponibilité des données de qualité, pour permettre aux spécialistes de la question de faire leur travail selon les règles de l’art, de mieux capter le risque de sorte à réduire le risque de base.

Autres défis, souligné par Vance Abissa, c’est la capacité de souscription des assureurs, la problématique liée à l’éducation, à la sensibilisation des populations et à la digitalisation.

Plus de 14 milliards de capitaux couverts au niveau de l’Afrique de l’Ouest

 Selon le directeur Pays au Sénégal de Inclusive Garantee, Moustapha MBengue, pendant ces 10 ans, l’Institution a proposé plus de 15 produits dans les différents pays d’interventions.

Inclusive Guarantee, c’est plus de 14 milliards de capitaux couverts et plus de 600 millions de primes collectées au niveau de l’Afrique de l’Ouest, a souligné, le directeur Pays au Sénégal de Inclusive Garantee, Moustapha MBengue

Il dispose aujourd’hui de plus de 100 partenaires comprenant les Institutions de financements, les coopératives, les réseaux de producteurs.

Inclusive Guarantee, c’est aussi plus de 14 milliards de capitaux couverts et plus de 600 millions de primes collectées au niveau de l’Afrique de l’Ouest.

Moustapha MBengue a indiqué que la mise en place d’une assurance agricole passe par sept phases : la conception, la formation et sensibilisation, la distribution, la gestion, le monitoring, la liquidation des sinistres et l’évaluation.

Au cours de l’atelier, le ministère de l’Agriculture, des aménagements hydro-agricoles et de la mécanisation a présenté son expérience en matière d’assurance agricole à travers son projet de gestion des risques agricoles et alimentaires.

Selon le directeur de cabinet du ministère Boukary de Nomba Ouédraogo, l’assurance agricole est une nécessité pour les pays en voie de développement car elle permet aux producteurs de minimiser les nombreux risques qu’ils encourent notamment la sécheresse dans les pays sahéliens.

Selon le directeur de cabinet du ministère de l’Agriculture Boukary de Nomba Ouédraogo, l’assurance agricole est une nécessité pour les pays en voie de développement

Elle vise selon lui, à permettre aux producteurs d’accroitre leurs revenus et aussi de favoriser l’investissement durable dans le secteur.

Il a souhaité que l’atelier produise des recommandations à même de permettre la promotion de l’assurance agricole dans les Etats afin de lutter contre l’insécurité alimentaire pour atteindre l’autosuffisance alimentaire et tout cela pour le bonheur des populations.

Les participants ont  réfléchi sur quatre thématiques qui sont « disponibilité et qualité des données », « Risques de bases : comment faire pour le minimiser », « les enjeux sur la digitalisation » et « la distribution pour une mise en échelle ».

Crée en 2011, le groupe Inclusive Guarantee est présent au Burkina Faso, au Mali, au Sénégal et en Côte d’Ivoire mais intervient également dans d’autres pays comme le Togo, le Benin, le Congo et le Burundi.

Il œuvre dans le développement et la distribution de solutions d’assurances indicielles agricoles.

Agence d’information du Burkina 

Wurotèda Ibrahima SANOU

www.sanou31@hotmail.fr

Sahel: Macron réunit les dirigeants burkinabé, tchadien et nigérien

Diplomatie-Conflit-Sahel-France-Rencontre-Dirigeants

 Sahel: Macron réunit les dirigeants burkinabé, tchadien et nigérien

Ouagadougou, 12 nov. 2021 (AIB) – Le président français Emmanuel Macron reçoit vendredi ses homologues burkinabé, Roch Marc Christian Kaboré, nigérien Mohamed Bazoum et le président du Conseil militaire de transition du Tchad, Mahamat Idriss Déby Itno, pour évoquer « la situation au Sahel », marquée par la recrudescence des attaques terroristes,  a annoncé jeudi l’Elysée.

Cette rencontre entre le président français, Emmanuel Macron et les dirigeants du Burkina Faso, du Niger et celui du Tchad, est organisée dans la matinée de ce vendredi 12 novembre 2021, en marge d’une conférence internationale pour la Libye et le Forum pour la paix, a appris l’Agence d’information du Burkina (AIB).

Elle portera « sur la dimension régionale de la crise libyenne », a précisé une source proche de la présidence, cité par l’AFP.

Elle intervient alors que les relations entre la France, ex-puissance coloniale et partenaire historique, et le Mali se sont dégradées, après un nouveau coup d’Etat à Bamako.

En effet, Paris a entrepris en juin dernier de réorganiser son dispositif militaire au Sahel, en quittant notamment ses trois bases les plus au nord du Mali pour le recentrer autour de Gao et Ménaka, aux confins du Niger et du Burkina Faso.

Ce plan prévoit une réduction des effectifs, de plus de 5.000 actuellement, 3.000 voire 2.500 d’ici 2023.

La tension est alors montée d’un cran en septembre quand le Premier ministre de transition malien Choguel Kokalla Maïga a accusé Paris d’un « abandon en plein vol » en raison de ce plan.

Des critiques censées justifier le possible recours par Bamako à la société paramilitaire privée russe Wagner, décrite comme proche du président russe, Vladimir Poutine.

Les chefs des diplomaties russes Sergueï Lavrov et malienne Abdoulaye Diop ont réaffirmé jeudi leur volonté de poursuivre le partenariat militaire entre les deux pays, arguant d’un risque terroriste renforcé par le retrait partiel des troupes françaises.

Agence d’information du Burkina

Source AFP

 

 

Burkina : Corruption, politique et faits de société, à la manchette des journaux

Burkina-Presse-Revue

Burkina : Corruption, politique et faits de société, à la manchette des journaux

Ouagadougou, 12 nov. 2021 (AIB)- Les quotidiens burkinabè du vendredi arborent à leurs unes, le procès Thomas Sankara, des faits de société et l’état de la corruption 2020 au Burkina Faso.

 

«État de la corruption 2020 au Burkina : la police municipale conserve le ‘’maillot jaune’’», titre le quotidien national Sidwaya qui informe que le réseau national de lutte anti-corruption (REN6LAC) a officiellement rendu public son rapport de la corruption en 2020 au Burkina Faso, hier jeudi, à Ouagadougou.

A ce sujet, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidien privés burkinabè affiche : «Corruption au Burkina : la police municipale fidèle à sa mauvaise réputation.

Il indique que la police municipale est de nouveau en tête dans le classement des services les plus corrompus au Burkina Faso en 2020 avec un taux de 75,23%, selon le REN-LAC.

Sous le titre : « Corruption au Burkina : la police municipale toujours en tête de peloton», Le Pays, un autre quotidien privé, rapporte que la police municipale reste ainsi en tête du classement pour une deuxième année consécutive.

De son côté, L’Express du Faso, un journal privé édité à Bobo-Dioulasso, s’exclame : «Corruption 2020 au Burkina : la police municipale encore championne!».

Sous un autre registre, L’observateur Paalga, titre : «Procès Thomas Sankara : je suis prêt à aller au front», reprenant les dires du Général Gilbert Diendéré, à propos de sa tenue léopard.

Le journal annonce que l’interrogatoire de l’accusé Gilbert Diendéré  dans le cadre du procès de l’assassinat de Thomas Sankara et ses douze compagnons a pris fin le jeudi 11 novembre 2021.

Le Pays arborant le même titre que L’observateur Paalga, fait observer que le général avoue avoir eu des pincements au cœur quand l’acte du 15 octobre s’est produit dans un lieu qui était à sa charge.

Le tribunal a suspendu le procès et a annoncé sa reprise avec le lundi 15 novembre prochain avec la comparution de deux autres accusés, Diakalia Démé et Pascal Sibiri Belemlilga, selon le journal.

C’est à juste titre que Sidwaya mentionne : « Procès Thomas Sankara : l’audition des témoins, ce lundi 15 novembre ».

A en croire le journal, malgré les multiples questionnements et observations du parquet militaire, l’accusé est resté serein et imperturbable, et clame toujours son innocence et affirme même être prêt pour aller au front.

Pour sa part, L’Express du Faso laisse lire : «Sankara avait aussi son côté démon…ne demandez pas de rendre justice à lui seul», reprenant les propos de Me Mamadou Sombié, avocat de la défense.

Par ailleurs, dans son éditorial, le journal met en garde des dérapages qu’il faut éviter dans ce procès.

«Le procès des présumés assassins de Thomas Sankara n’est pas l’occasion rêvée pour régler de vieux comptes entre des personnes qui ne se sont pas entendues à un moment donné de la vis de la nation», avertit le média.

Toujours en politique, Sidwaya affiche : «Situation nationale : Léonce Koné propose une rupture positive».

Il annonce que le mouvement Rupture positive/3R a été présenté par ses fondateurs au cours d’un point de presse, le jeudi 11 novembre 2021, à Ouagadougou.

Selon le journal, cette structure dirigée par Léonce Koné entend contribuer à la consolidation de la démocratie en impulsant une nouvelle de gouvernance au Burkina Faso.

Et Le Pays de  titrer :  « lutte contre le terrorisme au Burkina : le mouvement 3R pour la réintégration des éléments de l’ex-RSP », avant de souligner que le mouvement 3R Rupture positive n’est un parti politique.

En faits de société, L’Express du Faso, dans sa rubrique ‘’vrai ou faux’’, fait cas d’un maire d’arrondissement de la commune de Bobo-Dioulasso dont le sommeil est troublé.

Pour faits, il a été trainé devant la gendarmerie par des populations auxquelles il avait promis des parcelles d’un vieux lotissement mais aussi d’un nouveau lotissement qui n’est pas arrivé, rapporte le quotidien.

Agence d’information du Burkina

KR/ak

 

Burkina : Des journalistes stagiaires de l’ISTIC visitent l’Agence d’information du Burkina

Burkina-Média-AIB-Visite

Burkina : Des journalistes stagiaires de l’ISTIC visitent l’Agence d’information du Burkina

Ouagadougou, 12 nov. 2021 (AIB)-Des journalistes stagiaires de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC-école publique) ont visité, jeudi à Ouagadougou, l’Agence d’information du Burkina (AIB).

« Nous sommes à l’AIB aujourd’hui dans le cadre d’une visite pédagogique et cette visite nous a permis de comprendre beaucoup de choses sur les agenciers », a affirmé la journaliste stagiaire à l’ISTIC Aramatou Barro.

Selon Aramatou Barro, cette visite leur a permis d’améliorer leur niveau de compréhension concernant l’écriture de la dépêche et de « joindre la pratique à la théorie ».

« Grâce à l’AIB, l’on a des informations fiables et sûres à travers les 45 provinces du Burkina Faso », a indiqué l’étudiant de l’ISTIC, Archille Kaboré.

Ces étudiants stagiaires s’exprimaient jeudi au terme d’une visite de leur promotion dans les locaux de l’Agence d’information du Burkina (AIB).

Cette visite marque la fin de leur cours d’agence à l’ISTIC, cours administré par l’enseignant, Bénin Bilélé.

Bénin Bilélé est un ancien journaliste de l’AIB (1982-1992). Il a été rédacteur en chef de 1985 à 1987.

M. Bilélé a affirmé qu’il envoie chaque année, ses étudiants stagiaires à l’AIB, à la demande de ces derniers qui se posent très souvent la question de savoir ce qui se fait exactement dans une agence.

« Il y a des questions sur le fonctionnement et la rentabilité de l’AIB que moi je ne peux pas répondre (et c’est ce qui) nous amène à venir vous voir (afin de) repartir enrichis de la pratique sur le terrain », a laissé entendre Bénin Bilélé.

Aramatou Barro affirme être motivée, après cette visite, à venir à l’agence parce qu’on y apprend presque tout et cela permet d’être performant sur le terrain que ce soit à la presse écrite, à la télé ou à la radio.

En l’absence  du rédacteur en chef Tilado Apollinaire Abga, la promotion a été reçu par le rédacteur en chef par intérim Ibrahima Sanou.

Ce dernier a présenté l’AIB aux journalistes stagiaires notamment son historique, son fonctionnement, l’écriture de dépêche et les perspectives.

Le chef technique et multimédia Abraham Zongo a présenté le studio de l’AIB et la promotion a pu visualiser quelques productions sur la Web TV AIB.

Rappelons que l’Agence d’information du Burkina (AIB) a été créée en mai 1964 sous l’appellation d’Agence voltaïque de presse (AVP).

Depuis 1999, l’AIB est rattachée au quotidien Sidwaya et forme un Etablissement public de l’Etat (EPE).

Cependant, depuis 2018, un processus de décrochage est en cours.

En visite dans les locaux de l’AIB, le mercredi 20 octobre dernier, le ministre en charge de la communication Ousséni Tamboura a invité ses collaborateurs à œuvrer pour une clarification sur le statut de l’AIB d’ici la fin de l’année.

Agence d’information du Burkina

CYR-OSY/wis

Bobo-Dioulasso : Les travaux d’extension du port sec avancent très bien (Premier ministre)

Burkina-Infrastructures-Voiries

Bobo-Dioulasso : Les travaux d’extension du port sec avancent très bien (Premier ministre)

Bobo-Dioulasso, 11 nov. 2021 (AIB)-Le Premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré a déclaré mercredi, à l’issue de la visite des chantiers de réhabilitation, d’aménagement et de bitumage des travaux d’extension du port sec de Bobo-Dioulasso, que les travaux avancent très bien. 

« Pour ce qui concerne les infrastructures routières, tout avance bien. Il y a des chantiers qui sont déjà achevés. Et nous pensons que dans les prochains jours, d’autres chantiers le seront également. Au sujet des travaux d’extension du port sec, les travaux avancent très bien aussi », a déclaré le Premier ministre Christophe Dabiré.

Le chef du gouvernement a interpellé les différentes entreprises en charge des travaux à fournir des infrastructures de qualité à terme.

M. Dabiré s’exprimait à l’issue de la visite de chantiers des travaux de réhabilitation, d’aménagement et de bitumage en béton bitumineux des voies d’accès au port sec (Voies Nord et Est) et de l’Avenue Châlons-en-Champagne de Bobo-Dioulasso.

Selon le directeur général de l’agence des travaux d’infrastructures du Burkina (AGTIB), Mathieu Lompo, les travaux de réhabilitation de l’avenue Châlons-en-Champagne, longue de 2,5 kilomètres, sont à un niveau d’exécution de plus de 90%.

« Le reste des travaux concerne essentiellement les accotements pour élargir la voie et d’autres améliorations afin de fluidifier la circulation », a ajouté M. Lompo.

Il a indiqué que les travaux d’extension et de réhabilitation du port sec sont à environ 73% de taux d’exécution pour un délai consommé à environ 90%.

« Ce n’est pas aussi alarmant au regard du contexte dans lequel nous travaillons, mais nous pensons achever tous les travaux dans les délais », a rassuré M. Lompo.

Agence d’information du Burkina

KF/hb/wis

ACTUALITÉ : LE MONDE EN BREF DU VENDREDI 12 NOVEMBRE 2021

ACTUALITÉ

LE MONDE EN BREF DU VENDREDI 12 NOVEMBRE 2021

 

GLASGOW (Royaume-Uni) – Dans la dernière ligne droite de la cruciale conférence sur le climat de Glasgow, le secrétaire général de l’ONU a dénoncé jeudi les promesses « qui sonnent creux » dans un monde toujours dépendant des énergies fossiles, malgré quelques signes encourageants.

 

NATIONS UNIES (Etats-Unis) – Les Occidentaux ont condamné jeudi à l’ONU une « instrumentalisation orchestrée d’êtres humains » par le Belarus à la frontière avec la Pologne afin de « déstabiliser la frontière extérieure de l’Union européenne », et appelé à une « réaction internationale forte » en dépit de l’appel au dialogue lancé plus tôt par le président russe Vladimir Poutine.

 

WELLIGNTON (Nouvelle-Zélande) – Le président chinois Xi Jinping a mis en garde contre un contexte digne de la « guerre froide », au sein de la région Asie-Pacifique lors d’une conférence virtuelle en marge du sommet du Forum de Coopération économique Asie-Pacifique (Apec), au moment où Taïwan est au coeur de tensions grandissantes.

 

A l’approche du sommet virtuel avec le président américain Joe Biden, qui doit se tenir lundi, selon des médias américains, Xi Jinping a affirmé que tous les pays de la région devaient oeuvrer de concert pour faire face aux défis communs, de la pandémie de Covid-19 au commerce, en passant par le changement climatique.

 

BERLIN – Plus de contaminations et plus de malades à l’hôpital: l’épidémie de Covid-19 s’emballe en Allemagne, où la barre des 50.000 nouvelles infections quotidiennes a été franchie, forçant le futur chancelier Olaf Scholz à sortir de sa réserve.

 

JOHANNESBURG (Afrique du Sud) – Dernier président blanc d’Afrique du Sud et libérateur de Nelson Mandela, Frederik de Klerk, qui a mis fin au régime raciste de l’apartheid mais dont les déclarations publiques ces dernières années ont terni l’image auprès des Sud-Africains, est mort jeudi à 85 ans.

 

PARIS – La vice-présidente américaine Kamala Harris a promis jeudi lors de l’ouverture de la quatrième édition du Forum de Paris sur la Paix à Paris, l’engagement de son pays dans le combat mondial contre la pauvreté, actant après Joe Biden le retour des Etats-Unis au coeur de la communauté internationale.

 

KHARTOUM (Soudan) – Le général Abdel Fattah al-Burhane, auteur d’un putsch au Soudan fin octobre, a nommé jeudi un nouveau Conseil de souveraineté, dont ont été exclus les représentants du bloc réclamant un transfert du pouvoir aux civils.

 

ADDIS ABEBA – Le gouvernement éthiopien a rappelé jeudi ses conditions à d’éventuelles discussions avec les rebelles tigréens, après plusieurs jours d’intenses tractations diplomatiques pour empêcher une nouvelle recrudescence des combats, débutés il y un an dans le nord du pays.

 

PARIS – La France a commémoré l’Armistice de 1918 et rendu hommage au dernier combattant français de la Deuxième Guerre mondiale, mort à l’âge de 101 ans il y a un mois. Hubert Germain a été inhumé jeudi dans un haut lieu de la mémoire de la Résistance, en présence d’Emmanuel Macron.

 

SHANGHAI (Chine)- Les géants chinois du e-commerce, Alibaba en tête, ont organisé jeudi une « Fête des célibataires » bien plus discrète qu’à l’accoutumée. L’opération de soldes monstres qui éclipse en volume de ventes le « Black Friday » américain, s’est vue affectée par un tour de vis réglementaire du gouvernement chinois.

 

PEKIN (Chine) – Le Parti communiste chinois (PCC) a adopté jeudi un texte dithyrambique sur ses 100 ans d’histoire, qui a encore élevé la stature du président Xi Jinping parmi les icônes du régime. Le communiqué final publié par l’agence Chine nouvelle affirme que le PCC, qui gouverne le pays d’une main de fer depuis 72 ans, a écrit « l’épopée la plus magnifique de l’histoire de la nation chinoise sur des millénaires ».

 

WASHINGTON – Un tribunal américain a accédé jeudi à la requête de l’ancien président américain Donald Trump de suspendre temporairement la publication de documents de la Maison Blanche qui pourraient l’impliquer dans l’attaque du 6 janvier contre le Capitole.

 

JERUSALEM – Le futur PDG du géant israélien de la cybersécurité NSO, concepteur du logiciel espion Pegasus, a claqué la porte du groupe jeudi, moins de deux semaines après sa nomination et des difficultés aux Etats-Unis.

 

BRUXELLES – L’économie européenne s’est bien redressée après la récession historique provoquée l’an dernier par la pandémie de Covid et l’expansion se poursuivra l’an prochain, malgré la vague actuelle de contaminations, a estimé jeudi la Commission.

 

LA HAVANE – L’opposition cubaine a maintenu jeudi sa manifestation prévue le 15 novembre, malgré l’interdiction des autorités et la décision de Yunior Garcia, le principal organisateur, de défiler seul, la veille, sur une avenue de la Havane pour éviter toute violence.

 

STOCKHOLM (Suède)- Deux dirigeants de la compagnie pétrolière suédoise Lundin Energy ont été inculpés jeudi en Suède pour « complicité de crimes de guerre » avec le régime soudanais d’Omar el-Béchir entre 1999 et 2003, annonçant un rare procès pour ce type de dossiers.

 

WASHINGTON – Une capsule SpaceX transportant quatre astronautes s’est amarrée jeudi soir à la station spatiale internationale, où ce nouvel équipage, Crew-3, effectuera une mission de six mois en orbite.

 

burx-alc/adc/am

Bobo-Dioulasso : Une journée de réflexion sur les enjeux et défis de la transformation digitale

Burkina-Numérique-Journée

Bobo-Dioulasso : Une journée de réflexion sur les enjeux et défis de la transformation digitale

Bobo-Dioulasso, 12 nov. 2021 (AIB)-Dans le cadre de la Semaine numérique en cours à Bobo-Dioulasso, la journée du  mercredi, a été consacré à la réflexion sur le thème « Enjeu et défis de la transformation digitale ».

« La journée du thème est un cadre de réflexion qui regroupe une diversité d’acteurs du domaine, en vue d’une meilleure compréhension du thème retenu à travers les échanges », a déclaré le représentant de la ministre en charge de l’Economie Numérique, Saïdou Yanogo.

La journée du thème a été placée sous le thème « Enjeu et défis de la transformation digitale ».

Selon M. Yanogo, le numérique constitue un important levier de développement socio-économique du Burkina Faso.

Il a ajouté qu’il constitue une alternative digne d’intérêt au regard des défis auxquels le monde et partant le Burkina Faso fait face.

« Pour réussir la transformation digitale, le pays des Hommes Intègres doit actionner ce levier », a-t-il ajouté.

Le panel a été modéré par l’ancien ministre en charge de l’Economie numérique, Dr Nébila Amadou Yaro.

« Le message recherché à travers cette journée est de montrer l’évolution que connait le domaine des technologies de l’information et de la communication et d’amener les populations à avoir confiance et à s’adapter aux technologies », a dit M. Yaro.

Il a affirmé que depuis les années 2000, des efforts sont faits dans le domaine numérique pour mettre au diapason le dispositif institutionnel et juridique pour éviter un retour en arrière.

Plusieurs communications ont été à l’ordre du jour avec des interventions d’experts en présentiel et par vidéoconférence.

Agence d’information du Burkina

ASB/hb/wis

La CEDEAO et l’UEMOA en conclave à Ouagadougou pour améliorer le climat des affaires dans l’espace sous-régional

BFA-POLITIQUE-AFR-EUR-CEDEAO-UEMOA-WACOMP

La CEDEAO et l’UEMOA en conclave à Ouagadougou pour améliorer le climat des affaires dans l’espace sous-régional

Ouagadougou, 11 nov. 2021 (AIB) – Les Comités de pilotage du programme de compétitivité de l’Afrique de l’Ouest (WACOMP) de la CEDEAO et de l’UEMOA se sont réunis jeudi à Ouagadougou pour trouver des voies et moyens pour «améliorer la performance, la croissance et la contribution à l’industrie, au commerce régional et aux exportations de chaînes de valeur sélectionnées».

Deux jours durant (du 11 au 12 novembre) les experts de ces deux institutions vont faire le point sur l’état de mise en œuvre du WACOMP et fournir des orientations sur la voie à suivre.

Ces différentes réunions visent précisément à « examiner le niveau de mise en œuvre des différentes activités de la composante régionale du WACOMP, le niveau d’exécution des 16 composantes nationales du WACOMP et fournir des orientations pour poursuivre et améliorer la mise en œuvre du programme ».

La rencontre de Ouagadougou permettra également de relever le défi de la coordination et répondre aux exigences en matière de rapports et préparer une évaluation interne à mi-parcours du WACOMP.

Le commissaire chargé du département des politiques économiques et de la fiscalité de l’UEMOA Mahamadou Gado a rassuré que l’institution ne ménagera aucun effort pour continuer à jouer sa partition dans la mise en œuvre efficiente de ce programme.

« D’ailleurs notre souhait est que les présentes assises nous permettent de réfléchir sur les nouvelles orientations à donner au programme dans le contexte actuel pour contribuer à atténuer les effets néfastes de la crise sanitaire sur le secteur privé de l’Afrique de l’Ouest », a-t-il dit.

Pour le secrétaire général du ministère burkinabè de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat Boubacar Traoré qui a ouvert les travaux au nom de son ministre, « le Burkina Faso a toujours œuvré aux côtés de la CEDEAO pour la mise en œuvre effective des politiques, programme et initiatives régionaux visant à renforcer la compétitivité de nos économies et l’intégration régionale ».

Le WACOMP a été adopté dans le cadre du 11e programme indicatif régional du Fonds de développement de l’Union européenne (FED) pour un montant de 120 millions d’euros. Le programme est géré et suivi par la commission de la CEDEAO.

Le WACOMP couvre une composante régionale mise en œuvre avec le soutien technique du centre du commerce international (ITC) et de l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI), ainsi que 16 composantes nationales dans la région.
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/ata

 

Conservation des vaccins et des médicaments : cinquante réfrigérateurs solaires offerts  par le Luxembourg au Burkina

Conservation des vaccins et des médicaments : cinquante réfrigérateurs solaires offerts  par le Luxembourg au Burkina

Ouagadougou, 11 nov. 2021(AIB)- Le Grand-Duché de Luxembourg a offert mercredi, cinquante réfrigérateurs solaires au Burkina Faso, afin de renforcer ses capacités de conservation des vaccins, des médicaments et des équipements biomédicaux, a appris l’AIB.

Le Grand-Duché de Luxembourg, membre de la #TeamEurope Burkina Faso, a offert, le 10 novembre 2021, cinquante réfrigérateurs solaires au ministère de la Santé du Burkina Faso, indique un communiqué de presse transmis jeudi à l’AIB.

Le texte précise que ces équipements seront très utiles dans la conservation de tous les vaccins, y compris ceux contre la Covid-19.

«Ces réfrigérateurs fonctionnant à l’énergie solaire sont adaptés au climat du pays, complètement autonomes en termes d’approvisionnement et, étant facilement transportables, ils peuvent être utilisés dans toutes les localités du pays», lit-on toujours dans le communiqué.

En rappel, ce don est la réponse à une demande d’assistance des autorités burkinabè via le mécanisme du Centre de coordination de la réaction d’urgence (ERCC) de l’Union européenne.

Agence d’information du Burkina

 

 

 

 

 

 

 

 

Burkina : Justice, port sec de Bobo, faits de société, à la une des journaux

Burkina-Presse-Revue

Burkina : Justice, port sec de Bobo, faits de société, à la une des journaux

Ouagadougou, 11 nov. 2021 (AIB)-Les quotidiens burkinabè de ce jeudi arborent l’extension du port sec de Bobo, des faits de société et le procès de Thomas Sankara,  à leur une.

« Procès Thomas Sankara : échanges musclés entre Gilbert Diendéré et les parties civiles », titre le journal national, Sidwaya.

Le quotidien rapporte que le procès de l’assassinat de Thomas Sankara et ses douze compagnons s’est poursuivi mercredi, à Ouagadougou, au Tribunal militaire délocalisé à Ouaga 2000.

Inculpé pour quatre chefs d’accusation, le général Gilbert Diendéré a continué à plaider non coupable dans l’affaire Sankara en répondant aux questions des parties civiles, informe le journal.

« Procès Thomas Sankara : dialogue de sourds entre le ‘’bouché’’ Farama et le ‘’taré’’ Diendéré », affiche L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens burkinabè.

Le média indique que Diendéré était à la merci des avocats de la partie civile, qui l’ont bombardé de questions toute la journée.

Le journal dit qu’il s’agissait de démontrer l’implication de celui qui était lieutenant lors du coup d’Etat qui a couté la vie au père de la révolution burkinabè.

Refusant visiblement de revenir sur des réponses qu’il avait données la veille, Diendéré a qualifié Me Farama de ‘’bouché’’ sans vouloir l’insulter.

« Si je suis bouché, c’est que vous êtes taré », a répliqué l’homme en robe noire, rapporte le journal.

Le Pays, un autre quotidien privé, titre « procès de l’assassinat de Thomas Sankara : je ne vais pas assumer quelque chose que je n’ai pas fait ».

Selon le journal, après avoir plaidé non coupable, le général montre qu’il n’y est pour rien dans la mort du président Thomas Sankara et ses 12 camarades d’infortune.

De son côté, L’Express du Faso, un journal privé édité à Bobo-Dioulasso, titre « procès de l’assassinat de Thomas Sankara : je n’étais pas au courant du complot de 20 heures », citant les propos du présumé accusé, Gilbert Diendéré.

Le quotidien rapporte qu’au deuxième jour de sa comparution, l’accusé parle des forces en présence au moment des faits, de la réunion le matin du 15 octobre 1987, des relations entre les deux camps.

« L’extension du port sec de Bobo : ‘’les travaux avancent très bien’’, selon le Premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré », rapporte Sidwaya dans un autre registre.

Le journal informe que le Premier ministre a visité mercredi, les chantiers de réhabilitation, de réaménagement et de bitumage en béton bitumineux des voies d’accès au port sec et de l’avenue Châlons-en-Champagne à Bobo-Dioulasso. Il a également visité les travaux de l’extension du port sec dans la même ville.

Le quotidien de Bobo  titre : « voies d’accès au port sec et à l’avenue Châlons-en-Champagne : les infrastructures seront réceptionnées dans deux mois ».

Il indique que l’objectif de la visite du Premier ministre est de s’enquérir du niveau d’avancement des travaux de ces deux chantiers.

En fait de société, Sidwaya fait cas de la marche dans la ville de Fada N’Gourma en titrant : « ville morte à Fada N’Gourma : la grogne de la population continue ».

Les populations de l’Est, sorties à l’appel du mouvement ‘’U Gulmu Fi’’, ont observé une journée ville morte, sur toute l’étendue du territoire régional pour exiger, entre autres, la sécurité, la réhabilitation des routes et du Centre hospitalier régional de Fada N’Gourma, renseigne le média.

Sur le même sujet, L’Observateur Paalga affiche, « U Gulmu Fi : ville morte pour ne pas mourir ».

Selon le journal, le mouvement U Gulmu Fi a organisé sa 3e manifestation hier mercredi pour exiger la satisfaction de sa plate-forme.

Il a indiqué par ailleurs qu’après les marches d’avril et d’août 2021, le mouvement a changé de stratégie de lutte et c’est le ‘’Gulmu mort’’ qui a été initié.

De son côté, Le Pays, évoque « insécurité à l’Est : ville morte sur fond de forte mobilisation à Fada ».

Après deux marches meeting de protestation sans succès, le mouvement ‘’U Gulmu Fi’’ a organisé une journée ville morte dans toutes les localités de la région de l’Est, informe le journal tout en indiquant que dans le chef-lieu de la région, Fada N’gourma, les rues étaient désertes.

Toujours en fait de société, Sidwaya fait cas de l’ouverture de la 9e édition du Festival international de la liberté d’expression et de la presse (FILEP) en titrant « FILEP 2021 : construire des médias résilients ».

Le Centre national de presse Norbert Zongo organise du 10 au 13 novembre 2021 à Ouagadougou, la 9e édition du FILEP sous le thème « au carrefour des crises sanitaire et sécuritaire, politique et des mutations technologies, construisons des médias résilients au service des citoyens africains », indique le journal.

Pour sa part, Le Pays, arbore : « 9e édition du FILEP : la résilience des médias face aux crises sécuritaire et sanitaire ».

Le quotidien informe que cette édition du FILEP qui se tient dans un contexte de crise sanitaire et sécuritaire va poser la problématique de la survie, de la résilience des médias face à ces crises.

Agence d’information du Burkina

KR/wis

 

 

 

ACTUALITÉ : LE MONDE EN BREF DU JEUDI 11 NOVEMBRE 2021

ACTUALITÉ

LE MONDE EN BREF DU JEUDI 11 NOVEMBRE 2021

 

GLASGOW (Royaume-Uni) – La Chine et les Etats-Unis, premiers émetteurs mondiaux de gaz à effet de serre, ont annoncé mercredi à la COP26 un accord surprise, relançant les espoirs à deux jours de la fin de cette conférence cruciale sur le climat.

 

Pékin et Washington ont annoncé une « déclaration conjointe sur le renforcement de l’action climatique », s’engageant à « prendre des mesures renforcées pour relever les ambitions pendant les années 2020 » et réaffirmant leur attachement aux objectifs de l’accord de Paris.

 

PARIS – Le président français Emmanuel Macron et la vice-présidente des Etats-Unis Kamala Harris donnent le coup d’envoi ce jeudi du Forum de Paris sur la Paix, consacré cette année à la réduction des fractures mondiales, avec un gros volet numérique.

 

Une trentaine de chefs d’Etat et de gouvernement sont attendus à ce quatrième rendez-vous annuel, qui se tiendra jusqu’à samedi.

 

SOKOLKA (Pologne) – La Pologne a alerté sur une recrudescence des tentatives de passage illégal de sa frontière et repousse les migrants vers le Bélarus, taxant ce pays de « terrorisme d’État » à la source d’une nouvelle crise des migrants en Europe. L’inquiétude grandit autour du sort de plus de 2.000 migrants, principalement des Kurdes irakiens, bloqués à la frontière.

 

ADDIS-ABEBA – L’ONU a affirmé mercredi que l’Ethiopie retenait 72 chauffeurs du Programme alimentaire mondial (PAM) dans une ldn surville du nord du pays située sur la seule route permettant l’acheminement d’aide humanitaire au Tigré, région ravagée par la guerre et la famine.

 

BALTIMORE (Etats-Unis) – Joe Biden se retrouve pris au piège d’une forte poussée de l’inflation aux Etats-Unis, qui met à mal son argumentaire de président proche des préoccupations de la classe moyenne, et assombrit ses grands projets d’investissements, qu’ils soient déjà votés ou encore en négociation.

 

DAKAR – Les tensions préélectorales ont gagné mercredi la capitale sénégalaise Dakar, théâtre entre partisans de l’opposition et forces de l’ordre de heurts ravivant le spectre des émeutes de mars à deux mois et demi de scrtins locaux.

 

GLASGOW (Royaume-Uni) – Empêtré dans un scandale de lobbying mettant en cause des élus de sa majorité, le Premier ministre britannique Boris Johnson a affirmé mercredi que les députés « qui enfreignent les règles » devaient « être punis » et assuré se plier lui-même aux règlements.

 

STOCKHOLM – A moins d’un an des élections législatives en Suède, le Premier ministre social-démocrate Stefan Löfven a démissionné mercredi, un départ prévu enclenchant le processus de succession qui doit voir la ministre des Finances Magdalena Andersson le remplacer.

 

AGAREB (Tunisie) – « Droit à une vie digne, droit à un air pur ». Des milliers de Tunisiens ont manifesté et participé à une grève générale mercredi dans la région de Sfax, au lendemain du décès d’un manifestant lors d’un rassemblement contre la réouverture d’une décharge d’ordures.

 

WASHINGTON – Trois astronautes américains et un Allemand se sont envolés mercredi soir pour une mission de six mois en orbite dans la Station spatiale internationale, un décollage plusieurs fois repoussé qui devait initialement avoir lieu il y a dix jours.

 

Ils doivent remplacer l’équipage qui vient de quitter l’ISS, dont faisait partie le Français Thomas Pesquet, rentré sur Terre dans la nuit de lundi à mardi.

 

RANGOUN (Birmanie) – Un journaliste américain, Danny Fenster, détenu depuis plusieurs mois par la junte en Birmanie a été inculpé de terrorisme et de sédition, a annoncé mercredi son avocat à l’AFP, et risque la prison à vie s’il est condamné.

 

PARIS – L’auteur du meurtre à caractère antisémite d’une vieille dame tuée de onze coups de couteau avant d’être brûlée à Paris, une affaire qui avait causé une vive émotion en France et à l’étranger, a été condamné mercredi à la prison à vie.

 

PARIS – La section féminine du Paris SG est plongée dans la stupeur après l’agression la semaine dernière de Kheira Hamraoui, internationale française victime d’un violent guet-apens, une trouble affaire dans laquelle sa coéquipière Aminata Diallo a été interpellée mercredi.

 

LUXEMBOURG – La justice européenne a confirmé mercredi l’amende de 2,4 milliards d’euros infligée par Bruxelles à Google pour pratiques anticoncurrentielles sur le marché des comparateurs de prix.

 

LONDRES – Google a en revanche obtenu gain de cause au Royaume-Uni dans une plainte en nom collectif qui l’accusait d’utilisation illégale de données personnelles prélevées sur des iPhone et demandait jusqu’à trois milliards de livres (environ 3,5 milliards d’euros) de dommages et intérêts.

 

NEW YORK – YouTube a annoncé mercredi que le nombre de « Je n’aime pas » sous les vidéos diffusées sur sa plateforme serait désormais masqué, afin de protéger les créateurs du harcèlement et des attaques ciblées.

 

BOMBAY (Inde) – L’unique licorne indienne dirigée par une femme, Nykaa, a fait ses débuts à la Bourse de Bombay mercredi, triplant la fortune de sa fondatrice Falguni Nayar qui, à 58 ans, devient la septième femme milliardaire d’Inde.

 

COTONOU (Bénin) – « Emus aux larmes », les Béninois ont accueilli mercredi le retour de 26 oeuvres des trésors royaux d’Abomey, pillées par les troupes coloniales françaises au XIXe siècle et restituées la veille par Paris.

 

GENEVE – Des joyaux ayant appartenu à la grande-duchesse Maria Pavlovna de Russie, la tante du tsar Nicolas II, sortis de Russie au moment de la Révolution dans des circonstances dignes d’un roman, ont été adjugés près de 900.000 dollars mercredi aux enchères à Genève, a annoncé la maison Sotheby’s.

(afp)

 

 

Burkina : Journée ville morte à Fada N’Gourma

Burkina-Fada-Protestation

Burkina : Journée ville morte à Fada N’Gourma

Fada N’Gourma, 11 nov. 2021 (AIB)-Suite à l’appel du mouvement U Gulmu-fi, la ville de Fada N’Gourma a observé ce mercredi, une journée ville morte.  

Mercredi, le grand marché de Fada N’Gourma, les établissements scolaires, les sociétés de transport, les services administratifs, les débits de boisson et les restaurants ont rabattu leurs portes pour répondre à l’appel du mouvement U Gulmu-fi qui exigeait de nouveau, l’amélioration des conditions de vie des populations de la région de l’Est.

Le secrétaire du mouvement U Gulmu-fi Bouama Michel Ouoba, a indiqué que leur organisation a quatre points de revendications dont l’un porte sur le réseau routier de la région qui est le plus défectueux du pays, selon lui.

Il a aussi évoqué la recrudescence de l’insécurité dans la région. Selon Bouama Michel Ouoba, les 2/3 de la région de l’Est sont injoignables à cause de l’insécurité.

En outre ; il  a dépeint la situation de la santé qui est très précaire surtout au CHR de Fada où le bâtiment est vétuste, le matériel médical-technique criard et le personnel médical insuffisant.

Enfin, il a trouvé injuste que leur localité qui produit du phosphate depuis quarante ans, ne puisse pas bénéficier de retombées malgré l’existence de la responsabilité sociétale.

Le secrétaire régional du Syndicat national de la Santé humaine et animal (SYNTSHA) de l’Est Moussa Ouédraogo a peint en noire la situation sanitaire dans la région.

« Faites un tour au service de la maternité du Centre hospitalier régional de Fada ; vous verriez des femmes à même le sol. Le CHR est dans un dénuement criard de plateau médical-technique au point où les médecins spécialistes affectés se sont vus dans l’obligation de replier. Un chantier de construction d’infrastructure au CHR est en souffrance depuis cinq ans », a-t-il soutenu.

Le président des commerçants du Grand marché et des Yaar de Fada N’Gourma Kader Thiombiano, a salué l’organisation de cette journée de ville morte.

Selon lui, la ville de Yendabili était déjà morte. « Nous perdons au front presqu’à tout moment nos frères qui sont supplétifs de sécurité. L’insécurité connait une recrudescence exponentielle autour de Fada N’Gourma » a indiqué Kader Thiombiano.

Emmanuel Ouoba a demandé aux autorités d’avoir pitié des populations qui souffrent. « Nous les interpellons parce que nous sommes des Burkinabé et nous avons des droits. Ces droits nous n’allons pas les négocier parce que ce sont leurs devoirs ».

Il a également interpellé les filles et fils de la région à avoir un regard sur le développement du Gulmu.

« Cette région, si nous l’abandonnons, nous n’allons rien léguer à nos fils. Si nous ne léguons rien à nos fils, c’est nous qui avons échoué », a-t-il souligné.

Agence d’information du Burkina

AKC/wis

Dori : Le Club Sahel verdure sensibilise les élèves à travers un reboisement

Burkina-Environnement-Reboisement

Dori : Le Club Sahel verdure sensibilise les élèves à travers un reboisement

Dori, 10 nov. 2021 (AIB)-Le Club Sahel verdure (CSV) a organisé samedi, une marche verte à Dori, en compagnie des élèves de l’école de l’ex-Centre d’éducation de base non formel (CEBNF) ponctuée par une plantation d’espèces ombrageuses dans le bosquet de l’établissement.

« C’est une occasion de sensibilisation et d’interpellation des élèves, des enseignants et des parents sur la nécessité de la protection de l’environnement à travers le slogan ‘’un arbre, une vie, beaucoup de bien’’ », a déclaré le président du Club Sahel Verdure (CSV) Mohamed Ouédraogo.

Selon M. Ouédraogo, cette activité a permis d’initier les enfants à la protection de l’environnement grâce à des exercices pratiques de plantation et protection d’arbres.

La marche verte a été placée sous le thème : « La participation du monde scolaire à la protection de l’environnement ».

Une démonstration de plantation symbolique d’arbres a été faite à travers la mise en terre de 33 plants, composés essentiellement d’espèces ombrageuses, dans le bosquet de l’école.

Afin de prolonger l’activité à domicile, chaque élève a bénéficié d’un plant. « Il ne s’agit plus de planter les arbres à l’air libre et de les abandonner à la merci des animaux » a indiqué le directeur régional de l’environnement, de l’économie verte et du changement climatique du Sahel, Bernard Bingo.

A le croire, ses services ont offert à l’école du matériel de protection composé de rouleaux de grillage, de piquets et de fil de fer.

Il a exhorté les élèves à entretenir les plants mis en terre dans le bosquet de l’école.

Les bénéficiaires se sont engagés à entretenir les arbres plantés dans leur bosquet et tout comme ceux qu’ils vont aller planter à domicile.

Cette édition est la troisième du genre et a concerné outre l’école de l’ex-CEBNF de Dori, les écoles de Kamsonguin A, B et C, celles de Dassasgo A, E et F à Ouagadougou.

La première édition s’était déroulée à l’école Petit Paris de Dori et la seconde à l’école D de Dori et dans les écoles de Karpala A, B et C.

Agence d’information du Burkina

AMM/hb/wis

Procès Thomas Sankara : On ne pensait pas être jugé un jour (Gilbert Diendéré)

Burkina-Justice-Procès-Sankara

Procès Thomas Sankara : On ne pensait pas être jugé un jour (Gilbert Diendéré)

Ouagadougou 10 nov. 2021 (AIB)-L’ancien  chef d’état-major particulier de l’ex-président, Blaise Compaoré, le général Gilbert Diendéré a indiqué mercredi, devant le tribunal militaire qu’il « ne pensait pas être jugé un jour » dans l’affaire Thomas Sankara.

L’accusé Gilbert Diendéré a été auditionné mercredi pour la deuxième journée  concernant l’assassinat du capitaine Thomas Sankara et de ses compagnons d’infortunes.

Selon l’ancien chef d’état-major particulier de l’ex-président Blaise Compaoré « il ne pensait pas être jugé un jour » dans le dossier Thomas Sankara.

De l’avis du général Gilbert Diendéré, il ne fait que restituer les faits qu’il a vécus le jour des évènements au conseil de l’Entente.

L’ancien commandant en chef adjoint du Centre national d’entrainement commando (CNEC) de Pô est poursuivi pour « complicité d’attentat à la sureté de l’Etat, complicité d’assassinat et de recel de cadavres ».

A l’entendre, il a sollicité un renfort pour sécuriser le conseil de l’Entente, le jour des événements.

Le prévenu a précisé avoir vu des corps qui baignaient dans le sang  le jour des événements du 15 octobre 1987 mais n’a pas pris l’initiative de les approcher.

Les avocats de la partie civile, Me Guy Hervé Kam et Me Prosper Farama ont noté que l’inculpé Diendéré utilise la même stratégie que celle du procès du coup d’Etat manqué du 15 septembre 2015 mené par l’ex-régiment de sécurité présidentiel (RSP).

D’après eux,  l’accusé fait croire que ce sont les éléments de sécurité qui sont toujours impliqués dans les affaires et pas lui.

Selon un autre avocat de la famille Sankara, Me Séraphin Somé, le prévenu Gilbert Diendéré ne fait que citer dans son interrogatoire les noms des personnes décédées et absentes.

Notamment Gaspard Somé, Azouma Ouédraogo dit OTIS, commandant Hyacinthe Kafando, Blaise Compaoré, tous absents du procès historique.

Pour l’un des avocats de la défense, Me Paul Kéré, le général Gilbert Diendéré s’est prêté aux questions des avocats de la partie civile lors de son interrogatoire.

Me Kéré a souligné que son client s’est bien défendu en relatant « parfaitement » les faits qui se sont passés le 15 octobre 1987 au conseil de l’Entente.

« Je pense quand on dit la vérité on n’a pas besoin de se tromper », a-t-il  confié à la presse.

Me Paul Kéré a rappelé que le général Diendéré n’a jamais ôté la vie de quelqu’un dans l’affaire Thomas Sankara et compagnons.

« Les avocats de la partie civile sont dans leur droit de poser leurs questions. Tout ce qu’ils font c’est d’aller rechercher le général dans son dernier retranchement pour essayer de comprendre les faits », a-t-il fait savoir.

En rappel, le général Gilbert Diendéré a été condamné à 20 ans de prison dans l’affaire du putsch manqué du RSP contre la Transition en septembre 2015.

Agence d’information du Burkina

NO/wis   

Bénin : la France restitue une partie des objets culturels volés au Dahomey

Bénin-France-Biens- Pillages-Restitution

Bénin : la France restitue une partie des objets culturels volés au Dahomey

Ouagadougou, 10 nov. 2021 (AIB)-26 biens culturels, pillés dans les palais d’Abomey par les troupes françaises, sont arrivées mercredi au Bénin après la signature la veille de l’acte de restitution en présence des présidents béninois Patrice Talon, et français Emmanuel Macron.

La cérémonie s’est déroulée dans l’enceinte du palais présidentiel de la Marina. Le retour des 26 œuvres a été célébré par tout un ensemble de prestations artistiques, des danses effectuées par des troupes venues d’Abomey, de Porto-Novo et du nord du Bénin. Avant cela, l’hymne national avait été interprété par le chœur des enfants du Bénin.

Le président s’est exprimé longuement. « Je suis dévasté par l’émotion », a confié Patrice Talon, avant de parler de la « symbolique du retour au Bénin de notre âme, de notre identité ».

Le chef de l’État a également salué la « clairvoyance » du président français. « Je voudrais à nouveau sur la terre béninoise lui exprimer notre gratitude », a-t-il dit.

La cérémonie s’est déroulée devant un parterre de personnalités. Autour du président Talon, il y avait là des ministres, des rois et reines de plusieurs royaumes du pays, ainsi que le président du Haut Conseil des rois.

Les anciens présidents Nicéphore Soglo et Thomas Boni Yayi, qui avaient été conviés, ne sont en revanche pas venus. Le second était empêché par des problèmes médicaux.

Premier temps fort de cette cérémonie : l’arrivée des 26 œuvres dans trois camions. La caisse contenant le trône du roi Ghezo a été très précautionneusement sortie et placée sur le tapis rouge qui faisait face aux invités.

Signe de l’importance de l’évènement, cette cérémonie était retransmise en direct par la télévision nationale.

À l’extérieur du palais, des dizaines de béninois se sont massés dès le début d’après-midi sur le parcours qui menait les œuvres de l’aéroport à la Marina. Les pièces ont atterri ici à Cotonou comme prévu sur les coups de 15 heures.

Ces œuvres d’arts ne seront pas visibles tout de suite. Elles vont d’abord passer deux mois dans leur boîte, le temps de s’acclimater au changement de température et d’humidité, avant d’être exposées à la présidence pendant trois mois.

Mais en attendant, « il y a des instants dans l’histoire d’une nation qui changent le cours des choses. Cet instant-là que nous vivons, c’est un instant qui restera gravé, c’est un instant important », a déclaré sur le tarmac de l’aéroport, après l’arrivée de ce trésor, le ministre des Affaires étrangères Aurélien Agbénonci.

Mardi, le chef de l’Etat béninois Patrice Talon était présent à Paris aux côtés de son homologue français Emmanuel Macron pour la dernière étape de ce processus inédit de restitution, la signature de l’acte de transfert de propriété de ces œuvres au Bénin.

Après la signature du document par les ministres de la Culture des deux pays, la française Roselyne Bachelot et le béninois Jean-Michel Abimbola, les deux présidents ont fait une déclaration conjointe.

« C’est un moment symbolique, émouvant et historique, qui était tant attendu et inespéré » s’est félicité le président français Emmanuel Macron, qui s’était engagé en 2017 à Ouagadougou au Burkina Faso, à procéder à des restitutions du patrimoine africain en France.

Agence d’information du Burkina

KR/wis

Source :  RFI

Burkina: Les médias ont besoin d’un souffle nouveau et d’un accompagnement soutenu des Etats (autorité)

Burkina-Presse-Festival

Burkina: Les médias ont besoin d’un souffle nouveau et d’un accompagnement soutenu des Etats (autorité)

Ouagadougou, 10 nov. 2021 (AIB)- Le représentant du Parlement burkinabè, Dramane Nignan a déclaré mercredi, à l’ouverture de la 9e  édition du Festival international de la liberté d’expression et de presse (FILEP), que les médias ont besoin d’un souffle nouveau et d’un accompagnement soutenu des Etats.

« A la fois acteurs et facteurs de résilience pour nos Etats fragiles et nos peuples en proie aux aléas d’un monde en perpétuelles mutations, les médias africains sont plus que jamais sur la sellette. Ils ont besoin d’un souffle nouveau et d’un accompagnement plus soutenu des Etats », a déclaré Dramane Nignan.

M. Nignan s’exprimait mercredi, à l’ouverture de la 9e édition du Festival international de la liberté d’expression et de la presse (FILEP) qui se tient du 10 au 13 novembre 2021 à Ouagadougou.

« Le législateur a le devoir de protéger les droits de chaque individu des risques et autres abus auxquels se livrent allègrement certains internautes », a-t-il ajouté.

Plus de vingt pays avec au total deux cents personnes vont participer à la 9e édition du FILEP avec pour thème « Des médias résilients au service des citoyens africains ».

Présent à l’ouverture, le ministre en charge de la communication Ousseini Tamboura, a dit être venu soutenir les journalistes et marquer l’attachement du gouvernement à la liberté de la presse.

Le ministre Tamboura a également marqué son « attachement à la responsabilité sociale des journalistes » en précisant que le contexte actuel exige que l’information soit traitée « sans fragiliser les dispositions sécuritaires, sanitaires et sans exposer la population ».

Il a aussi ajouté que le gouvernement a décidé de subventionner le FILEP.

Selon le président du comité d’organisation, Sidiki Dramé, le FILEP de cette année est tenue dans un contexte où les tenants du pouvoir économique entendent définir les contenus médiatiques à la place des professionnels.

Pour lui, « il est inadmissible que 30 ans après la déclaration de Windhoek qui consacrait l’indépendance, la liberté, le pluralisme dans les médias, que l’on continue à harceler, à intimider et à violer allègrement les droits les plus élémentaires des journalistes ».

Il a appelé les médias à faire preuve de solidarité et d’union pour affronter l’adversité face aux multiples défis auxquels ils sont confrontés.

Le programme de la 9e édition du FILEP prévoit, entre autres, des colloques, des concours et expositions photos, des projections de films sur la situation des journalistes en exil.

Une soirée de gala est prévue pour la remise des prix Norbert Zongo du journalisme d’investigation et du concours en photos et en caricatures.

Le prix Norbert Zongo du journalisme d’investigation a changé de nom et s’appellera désormais Prix africain du journalisme d’investigation Norbert Zongo (PAJI-NZ).

Le FILEP, rendez-vous biennal, a été initié en 2000 en marge de la commémoration du deuxième anniversaire de l’assassinat du journaliste Norbert Zongo.

Il a été initié par trois structures: Media foundation for west Africa basé à Accra, le Centre national de presse Norbert Zongo (CNP-NZ) et le Mouvement burkinabé des droits de l’homme et des peuples (MBDHP).

Norbert Zongo est un journaliste burkinabè qui a été assassiné le 13 décembre 1998, alors qu’il enquêtait sur la mort suspecte du chauffeur de François Compaoré, frère cadet de l’ex-président Blaise Compaoré.

Agence d’information du Burkina

HB/wis/ak

Dernières publications