Burkina-Gouvernement-Déclaration

 Terrorisme : Le Burkina prévient la CEDEAO sur le risque de contagion

Ouagadougou, 08 avril 2022 (AIB)-Le Burkina Faso qui risque des sanctions de la CEDEAO si le chronogramme de la Transition n’est pas revu, a invité l’institution à le soutenir, au risque de voir le terrorisme contaminer les pays du littoral.

« Le Burkina Faso est un verrou. Si le Burkina Faso tombe, aucun pays du littoral ne pourra échapper à la foudre des terroristes », a indiqué le porte-parole du gouvernement burkinabè Lionel Bilgo, dans un message audio transmis jeudi soir à l’AIB par le service d’information du gouvernement (SIG).

M. Bilgo expliquait la nécessité pour la CEDEAO de tenir compte de la situation particulière de son pays et de l’accompagner sur les plans sécuritaire et humanitaire.

La CEDEAO a donné au Burkina Faso jusqu’au 25 avril pour revoir le chronogramme de sa Transition (2022-2025), sous peine de sanctions.

«Nous avons toujours montré à la CEDEAO la situation dans laquelle notre pays se trouve et l’avons interpellé afin qu’elle puisse contextualiser les réalités de notre pays pour qu’elle apporte son aide sur les plans sécuritaire et humanitaire », a déclaré Lionel Bilgo.

Le Burkina Faso subit depuis 2016, des régulières attaques terroristes qui ont tué plus de 2000 personnes, entrainé le déplacement de 1,8 millions d’autres et la fermeture de milliers d’écoles.

Cette situation a justifié le 24 janvier 2022 la prise du pouvoir des mains de Roch Kaboré par le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba.

«C’est une nécessité que cette CEDEAO des peuples s’intéresse également à sauver des vies humaines menacées par des crises humanitaires sans précédents au Burkina Faso, au Mali et au Niger »,  indiqué Lionel Bilgo.

M. Bilgo a assuré que le gouvernement Burkinabè est sur la voie du dialogue avec la CEDEAO pour trouver une solution qui va permettre au Burina Faso de faire face au défi sécuritaire.

Agence d’information du Burkina

HB/ata/ak

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