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Burkina: L’Etat prévoit un centre national de transformation de coton à Bobo-Dioulasso

Ouagadougou, 8 avril 2022 (AIB)- Le ministère en charge du développement industriel a entamé vendredi, la validation d’une étude pour la création d’un Centre national de transformation de coton, à hauteur de trois milliards de FCFA qui sera implanté à Bobo-Dioulasso.

« Nous avons avec la coopération italienne un grand projet qui vise à mettre en place un Centre national d’appui à la transformation du coton (CNATAC) à Bobo-Dioulasso », a déclaré le coordinateur national du projet, Séraphin Boubié Badolo.

le coordinateur national du CNATAC, Séraphin Boubié Badolo

Selon lui, les acteurs de la filière vont valider une étude commanditée par le ministère en charge du développement industriel pour la mise en place d’un Centre national de transformation du coton dans la capitale économique du Burkina qui sera financé par l’Italie, à hauteur de trois milliards de FCFA.

M. Badolo, par ailleurs, Directeur général de l’artisanat s’exprimait vendredi à Ouagadougou, à l’occasion d’un atelier de validation des équipements du CNATAC.

Il a expliqué que la rencontre consiste à anticiper sur l’acquisition des équipements du Centre national de transformation du coton à Bobo-Dioulasso.

« Ces équipements permettent aux artisans d’avoir des outils pour une production de qualité afin de satisfaire la demande en matière de produit textile », a-t-il soutenu.

Le coordinateur national du projet, Séraphin Boubié Badolo a précisé que les démarches sont en cours pour la construction d’un centre de transformation de coton dont les travaux débuteront  cette année.

De son avis, le Burkina Faso est un grand producteur de coton mais la quasi-totalité la production est exportée à l’état brut et l’avènement de ce centre va résoudre ce problème.

« L’accompagnement des partenaires tels que l’Italie nous permettra de créer  une valeur ajoutée à notre coton et de favoriser l’amélioration des conditions de vie des femmes qui vivent du métier de tissage », a-t-il poursuivi.

Pour l’expert, Désiré Maurice Ouédraogo ayant restitué les résultats de l’étude, un catalogue a été rédigé concernant  les équipements du CNATAC.

A en croire le consultant, il s’agit, au cours des échanges,  de lister les équipements, de mettre les caractéristiques et les indications des prix.

M. Ouédraogo a souligné que les fonds sont déjà mobilisés et il reste maintenant la mise en œuvre du projet au grand bonheur des producteurs.

Il a fait cas de la transparence  du projet dont les normes de réalisation ont été consignées dans un document et soumis à un appel d’offre.

L’assistante du  projet CNATAC, Claudia Meloni a noté que le Burkina Faso est un grand producteur de coton et c’est ce qui justifie   l’accompagnement de l’Italie dans la filière.

D’après Claudia Mélonie, par ailleurs, représentante de l’Agence italienne pour la coopération au développement, son pays va financer ledit projet à hauteur de trois milliards de FCFA pour l’épanouissement des artisans.

Le 1er vice-président de la chambre des métiers et de l’artisanat du Burkina, Adama Traoré, a  affirmé  que sa structure est engagée  pleinement dans le processus depuis le début du projet.

« Le Burkina Faso est en bonne voie de transformation du coton. Il y a beaucoup d’exemples à ce niveau,  tels que le domaine de la teinture et  du tissage », a- mentionné M. Traoré.

Le Burkina Faso a produit environ  472 000 tonnes de coton durant la campagne cotonnière 2020-2021  mais seulement 1% de cette production est transformé au niveau national.

Agence d’information du Burkina

JO-NO/ak

 

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