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Tenkodogo : 682 jeunes soldats officiellement engagés dans les rangs de l’armée

Tenkodogo : 682 jeunes soldats officiellement engagés dans les rangs de l’armée

Tenkodogo, 8 août 2025 (AIB)-La place d’armes du 61ᵉ Régiment d’Infanterie Commando (RIC) de Tenkodogo a servi de cadre, vendredi, à la cérémonie officielle de fin de formation de la 3ᵉ vague de jeunes soldats engagés de la promotion 2024. L’activité a été marquée par la remise des épaulettes, la présentation au drapeau national et les interventions d’autorités civiles et militaires.

La cérémonie de fin de formation des jeunes soldats a mobilisé les autorités régionales, les responsables militaires, les leaders coutumiers et religieux, ainsi que les familles des recrues. Malgré une pluie légère tombée au début de l’activité, le programme s’est déroulé conformément à l’ordre prévu.

Au total, 682 jeunes soldats ont été présentés au drapeau national, acte symbolique marquant leur intégration officielle dans les Forces armées nationales. Selon le chef de bataillon Aboubacar Dadjian, commandant de la 6ᵉ région militaire, la cérémonie de présentation au drapeau est une tradition dans les rangs de l’armée burkinabè.

Elle marque la fin d’un cycle de formation de base, mais aussi le début d’un engagement formel au service de la Nation. « La formation a été axée sur le développement des aptitudes physiques, l’acquisition de connaissances techniques et morales, afin de préparer les recrues aux exigences du terrain », a indiqué le commandant Dadjian.

Il a souligné que les recrues ont fait preuve de discipline et d’endurance durant toute la période de formation. Il a également rappelé que leur mission sera désormais de servir avec loyauté et responsabilité, dans un contexte sécuritaire exigeant.

Représentant l’autorité gouvernementale, le gouverneur de la région du Nakambé, le colonel Aboudou Karim Lamizana, a exprimé sa satisfaction face à la mobilisation de la jeunesse autour de la défense nationale. Il a salué la discipline des recrues et leur volonté d’accompagner les efforts de sécurisation du territoire.

« Vous êtes désormais le sang neuf injecté dans les veines de nos forces de défense et de sécurité. Votre engagement est un signal fort envoyé à l’ensemble des Burkinabè », a déclaré le gouverneur Lamizana.

Il a rappelé que plusieurs de ces recrues avaient déjà servi en tant que Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) dans leurs localités respectives. Ce parcours, selon lui, témoigne d’une conscience nationale croissante et d’une détermination à défendre les intérêts du pays.

Le gouverneur a invité les responsables coutumiers et religieux à accompagner cette jeunesse à travers des prières et bénédictions, afin que leur engagement se fasse dans la sérénité.

Au cours de la cérémonie, les participants ont assisté à des démonstrations de combat, des simulations d’attaque, des défilés militaires et à la remise des épaulettes aux nouvelles recrues. Les familles, les anciens combattants et les corps constitués ont suivi avec attention le déroulement de l’événement.

Cette sortie de promotion intervient dans un contexte où les Forces armées nationales et les forces de sécurité intérieure intensifient leurs opérations de reconquête du territoire face aux groupes armés non étatiques. Le recrutement massif de jeunes volontaires vise à renforcer les capacités opérationnelles sur le terrain.

D’après les autorités militaires, l’intégration successive de nouvelles recrues constitue un levier pour améliorer la couverture sécuritaire, réduire la pression sur les unités existantes et soutenir les efforts de stabilisation en cours dans plusieurs régions du pays.

La cérémonie du 61ᵉ RIC de Tenkodogo illustre ainsi la dynamique de montée en puissance de l’armée burkinabè, à travers un recrutement progressif, une formation de base renforcée et une préparation morale des soldats à leur future mission.

En somme, cette cérémonie consacre l’entrée de 682 jeunes soldats dans les rangs de l’armée burkinabè. Dans un contexte sécuritaire encore fragile, leur engagement représente un appui de taille pour les forces de défense et de sécurité. L’État et les communautés continuent de miser sur la jeunesse comme acteur clé du retour à la paix, de la restauration de l’autorité de l’État et de la préservation de la souveraineté nationale.

Agence d’Information du Burkina

SM/ata

Commune rurale de Namissiguima : La location de chaises, tables et tentes, une innovation pour améliorer les recettes

Commune rurale de Namissiguima : La location de chaises, tables et tentes, une innovation pour améliorer les recettes

Kaya, 08 août 2025 (AIB)-Le développement endogène est aussi en voie d’être une réalité à Namissiguima, commune rurale située dans la région du Centre-Nord.  Malgré les difficultés, la délégation spéciale sous le leadership de l’Adjugent-Chef Alpha Ouattara reste résiliente. Pour satisfaire les besoins administratifs de la population et du personnel, la commune s’est dotée de chaises, tables et tentes qu’elle donne en location. Les frais de location sont directement payer au Trésor Public. L’Agence d’Information du Burkina (AIB) est allée à la rencontre de l’autorité communale.

Agence d’information du Burkina (AIB) : Pouvez-vous nous décrire la situation actuelle de votre commune et les principaux défis auxquels vous êtes confronté en tant que président de la délégation spéciale dans un contexte de déplacements internes ?

Alpha Ouattara (AO) : En dépit des difficultés liées au déplacement, nous pouvons affirmer que notre situation s’améliore de plus en plus avec surtout les opérations d’envergure faites par les forces de défense et de sécurité, nous avons des localités voisines retournées. Nous avons donc espoir que dans un bref délai, ce sera le tour des villages de Namissiguima.

Malgré notre situation de délégation déplacée, la vie de la collectivité est bonne. Les sessions sont régulièrement tenues et à bonne date avec une participation satisfaisante. Les membres consentent d’énormes sacrifices pour cela.

AIB : Comment évaluez-vous l’impact de l’insécurité sur la vie quotidienne des populations déplacées et sur le fonctionnement de votre administration ?

AO : On ne parle plus aujourd’hui d’impacts mais de résilience. Nos populations sont déterminées à lutter contre toute forme d’insécurité. Il en est de même pour l’administration. Chaque jour, nous nous retrouvons pour travailler et se donner de grandes idées de construction lorsque nous serons de retour chez nous.

AIB : Quelles mesures ont été prises pour garantir l’accès des populations déplacées aux services sociaux de base ?

AO: Pour ce qui concerne l’éducation, nous avons pris l’initiative dès le début des déplacements en 2022, avec la disponibilité des acteurs de l’éducation, de regrouper les élèves pendant les vacances en vue de les occuper sainement par des cours d’appuis. Cela permet de les éloigner des vices sociaux des villes. Namissiguima ne dispose pas d’écoles délocalisées mais nous sommes dans la dynamique en vue de regrouper les élèves au regard de leur nombre. Nous avons déjà acquis du matériel didactique à cet effet pour anticiper sur la rentrée scolaire prochaine.

Avec l’accompagnement de partenaires et des agents de santé à base communautaire, nous arrivons à mobiliser les populations autour des questions de santé tels que les campagnes de vaccination et de distribution de produits et aussi pour des sensibilisations sur des thématiques de santé publique.

Grâce à l’accompagnement de l’Action humanitaire, nous n’enregistrons pas de plaintes en lien avec l’appui alimentaire aux PDI. Nous allons aussi vers d’autres partenaires en vue de renforcer les efforts de l’Action humanitaire.

AIB : Les services essentiels de la mairie, comme l’Etat civil, sont cruciaux pour les populations déplacées. Comment assurez-vous la continuité de ces services malgré les défis logistiques et financiers ?

AO: Je suis épaté par l’engagement et le courage du personnel malgré la situation et les conditions de travail. Administrativement, les services sont fonctionnels comme toute administration publique.

Le service de l’Etat civil se présente comme le service de base pour les usagers ; en témoigne le taux de fréquentation. Il fonctionne normalement et à temps plein nonobstant quelques difficultés mineures.

AIB  : La gestion des ressources financières dans un contexte de crise est cruciale. Quelles stratégies mettez-vous en place pour mobiliser des fonds et assurer le fonctionnement de la commune ?

AO : Dans les années précédentes nous ne comptions que sur les transferts de l’Etat. Avec la nouvelle dynamique impulsée par les plus hautes autorités, nous avons l’obligation de mobiliser des ressources propres. Nous en tant que commune déplacée, les recettes propres étaient constituées des valeurs inactives à savoir la vente des timbres. La délégation spéciale communale a initié un projet d’acquisition et de location de matériel notamment des tentes, des chaises et des tables pour les cérémonies. Une initiative qui a permis d’améliorer les recettes propres et qui a été bien appréciée par la commission technique régionale.  Nous comptons en acquérir davantage au regard de la forte demande des populations de Kaya.

Ce qui est surtout innovant et transparent dans la gestion de cette initiative est qu’on demande toujours aux clients de passer payer les frais de location au Trésor. Nous, on se charge seulement de récupérer la quittance de paiement pour classer afin de faire le point des sorties périodiquement avant de mettre à la disposition du client le matériel. Nous avons opté pour cela pour permettre une meilleure gestion dans la transparence.

AIB : Comment avez-vous adapter vos priorités budgétaires pour répondre aux besoins urgents des populations déplacées ?

AO : Nous sommes tenus de nous adapter à notre nouvelle situation. Ainsi nous nous focalisons sur les dépenses obligatoires à savoir tout ce qui rentre dans le fonctionnement de l’administration afin de répondre efficacement aux besoins des usagers.

AIB : Comment travaillez-vous avec les autres acteurs pour renforcer la résilience de la commune et soutenir les populations  ?

AO : Il y a une très bonne collaboration entre les acteurs de la commune et nous. A l’interne nous avons initié une rencontre trimestrielle avec toutes les couches socioprofessionnelles de la commune. Nous arrivons à échanger autour de nos réalités.

La bonne collaboration avec Kaya, la commune hôte nous a valu un bâtiment administratif d’emprunt en guise de siège. Il y a une synergie d’action avec les autres communes qui vivent les mêmes réalités que nous.  Il arrive que nous nous entraidions mutuellement avec des vivres ou du matériel.

Malheureusement du côté des partenaires au développement, Namissiguima n’en dispose pratiquement plus. Néanmoins, nous sommes conviés aux cadres d’échanges sur des thématiques de développement même si les réalisations ne nous concernent pas directement.

AIB : Les déplacés internes, malgré leurs difficultés, ont souvent une grande capacité à s’entraider. Avez-vous constaté des initiatives communautaires qui ont contribué à améliorer la situation dans la commune ?

AO : A leur arrivée, beaucoup ont été accueillis dans des familles. Nous avons initié des échanges communautaires. Chaque samedi matin, nous nous retrouvons dans un établissement de la place pour un sport de masse et des échanges entre administration et administrés.

En vue de soutenir l’effort de paix, les populations déplacées de Namissiguima ont pu mobiliser la somme de 250 mille francs.  Les filles et fils de la commune ont toujours apporté du réconfort moral à l’administration et souvent du matériel tel que des consommables de bureau. C’est la preuve qu’ils sont attentif à ce que leur commune vie comme difficultés.

AIB : Quelles sont vos priorités pour améliorer la vie des populations déplacées et renforcer la résilience de votre commune face aux défis futurs ?

AO : Nous nous préparons au retour très prochaine dans notre commune car nous avons foi. Nos priorités sont donc tournées vers les retrouvailles en famille. Nous avons hâte et nous demandons aux plus hautes autorités et à la hiérarchie militaire de voir ce qu’il y a lieu de faire pour nous permettre le retour dans un bref délai.

Nous avons en vue la promotion de l’agriculture endogène avec l’élevage et la mécanisation agricole. Pour cela nous comptons regrouper les agriculteurs et les éleveurs en coopératives afin de mieux les accompagner en moyens matériels et les orienter vers d’autres structures d’accompagnement.

AIB : Quels appels aux communautés, aux agents municipaux et aux partenaires ?

AO : Nous avons vraiment besoin de plus de soutien des populations et des partenaires au développement. Nous avons besoin d’être accompagnés dans la dynamique de SE le capitaine Ibrahim Traoré, Président du Faso notamment pour la réalisation de ses initiatives telles que Faso Meebo et autres initiatives présidentielles au profit des communautés.

Nous félicitons les fonctionnaires de la commune et nous les encourageons fortement à plus de résilience et de patriotisme. Malgré le contexte, il faut que nous tenions bon en pensant toujours à la mère patrie.

Nous demandons aux partenaires techniques et financiers de comprendre nos réalités et d’être flexibles face à notre situation. Qu’ils nous accompagnent dans notre conviction. J’estime que même si nous ne sommes pas sur notre territoire, les soutiens, les renforcements de capacités des populations peuvent être réadaptés car les populations ont besoin d’être renforcées en activités génératrices de revenus par exemple. Il y en a qui ont des terres qu’ils exploitent mais il leur faut un accompagnement.

Agence d’information du Burkina

Interview réalisée par Augustin Irwaya OUEDRAOGO

 

 

 

 

 

 

 

 

Bazèga/Reboisement : 595 plants d’espèces médicinales mis en terre pour renforcer le bosquet provincial

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Bazèga/Reboisement : 595 plants d’espèces médicinales mis en terre pour renforcer le bosquet provincial

Kombissiri 08 août 2025 (AIB) – Les Forces vives et les tradipraticiens de la province du Bazèga ont planté 595 espèces médicinales dans le bosquet provincial à la faveur de la journée nationale de l’arbre célébrée le jeudi 7 août 2025 à Zamsé dans la commune de Kombissiri.

Les Forces vives, les tradipraticiens et les populations locales sous l’impulsion de la direction provinciale des eaux et forêts du Bazèga ont mis en terre 595 plants de plusieurs espèces médicinales dans le bosquet provincial à Zamsé dans la commune de Kombissiri.

Cette activité s’inscrit dans le cadre de la journée nationale de l’arbre (JNA) édition de 2025 placée sous le thème : « Plantes médicinales : sources de résilience sanitaire et climatique des communautés ».

Pour le haut-commissaire de la province du Bazèga, Téné Justine Kientéga/Ilboudo, « cette journée dans son fondement permettra de susciter une mobilisation générale de toutes les couches socio-professionnelles de notre province pour la restauration des forêts et des terres dégradées de notre pays ». Aussi, a-t-elle indiqué, cette journée s’inscrit dans une dynamique nationale en réponse à l’appel du Président du Faso, Chef de l’État le Capitaine Ibrahim Traoré qui a instruit la mise en place de bosquet à plantes médicinales dans chacune des provinces du Burkina Faso.

Pour cette journée de reboisement, grâce à l’appui technique des agents des eaux et forêts avec à leur tête la directrice provinciale Sanata Domo, les forces vives, les tradipraticiens du Bazèga et les populations locales de Zamsé ont planté des espèces végétales locales, notamment le néré, le baobab, le tamarinier, le dattier sauvage, la gomme arabique et le prunier sauvage sur une superficie d’un hectare protégée par une clôture de grillage.

Le parrain de l’activité Bernard Bingo, Inspecteur technique des services au ministère en charge de l’environnement dit placer cette journée de reboisement sous le signe d’un acte patriotique et d’un engagement des forces vives et des populations de la province pour accompagner le Président du Faso dans la valorisation des plantes médicinales.
Présent également à la journée du reboisement, Lacina Yao Conseiller à la Présidence du Faso a invité les populations à accompagner les autorités de la province dans l’entretien des plantes pour que ce bosquet soit un franc succès.

Les populations locales de Zamsé premières bénéficiaires du bosquet médicinal, ont à travers le chef du village traduit leur reconnaissance aux autorités provinciales, en promettant de veiller à la sécurisation des espèces plantées.

Agence d’information du Burkina
TPT/dnk/ata

Burkina/Valorisation du riz burkinabè : Le Fonds Dumu Ka Fa finance une unité industrielle de transformation à 250 millions F CFA

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Burkina/Valorisation du riz burkinabè : Le Fonds Dumu Ka Fa finance une unité industrielle de transformation à 250 millions F CFA

Ouagadougou, 8 août 2025 (AIB)- Le fonds Dumu Ka Fa a accordé un financement de 250 millions de F CFA, à la Société industrielle de production agro-alimentaire (SIPA-BF), dont le siège est à Banfora, dans la région des Cascades, pour la construction d’une usine de transformation de riz.

« Le fonds est de 250 millions de F CFA, dont 158 millions pour la construction des infrastructures. Les 92 millions restants pour le fonds de roulement. Je pense que nous sommes aujourd’hui à un stade très avancé. Nous espérons qu’autour du 15 août, nous serons au niveau de la toiture », a indiqué le Président du conseil d’administration (PCA) de la Société industrielle de production agro-alimentaire (SIPA-BF), Zakaria Traoré.

Pour lui, ce financement a permis de réaliser ce chantier qui est à 80% en termes de réalisation, d’infrastructures et de construction.

« C’est un bon financement qui vient répondre à nos exigences et dans les exigences que nous aurions souhaitées. Un crédit qui est très simple et souple, à la hauteur de ce que nous voulons faire. Le taux d’intérêt est très abordable et le crédit a été facilité avec un bon suivi », a dit M. Traoré.

Le PCA de SIPA-BF, a précisé que l’usine emploiera 14 emplois fixes et 50 saisonniers.

« Nous trouvons que cette vision de l’Etat est une très bonne chose, en ce sens que cela aide le producteur à produire avec les projets financés pour la mise en place de différentes usines et des unités de transformation », a-t-il déclaré.

Pour Zakaria Traoré, à travers l’octroi d’engrais et les semences, c’est déjà un grand pas que l’Etat fait pour accompagner le monde agricole.

« En ajoutant la transformation, ça ne peut être que le complément qui manquait à la chaîne. Nous saluons vraiment cette belle initiative de l’Etat et nous espérons que cela ira crescendo pour le bonheur de tout le monde agricole », a-t-il poursuivi.

A l’en croire, Dumu Ka Fa est un bon partenaire financier et SIPA-BF entretient de bonnes relations avec le Fond qui l’accompagne à la hauteur de ses attentes.
Il a salué le professionnalisme du personnel de Dumu Ka Fa et a souhaité que ces initiatives se perpétuent car, cela galvanise les producteurs.

« Cela met en confiance de savoir que chaque saison, on peut avoir au moins un appui qui est déjà là, et que nous n’avons pas de difficultés pour amener nos productions aussi vers la transformation », a conclu le PCA.

La Société industrielle de production agro-alimentaire (SIPA-BF) est une nouvelle structure mise en place en 2024, sur fusion d’une ancienne structure appelée Dangboni Industrie, qui travaillait dans la production et la commercialisation des céréales depuis les années 2000-2022.

D’une capacité de production de 30 tonnes par jour dont 900 tonnes par mois, l’infrastructure se compose entre autres, d’un grand magasin, de bureaux, de guérite, de magasin et des boutiques.

Agence d’information du Burkina
HB/no/oo

Boulgou : Les acteurs de médias outillés sur les techniques d’information et de prévention des conflits

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Boulgou : Les acteurs de médias outillés sur les techniques d’information et de prévention des conflits

Tenkodogo, 07 Aout 2025 (AIB)-Dans le souci d’améliorer les techniques d’information et de prévention des conflits à l’échelle locale, la direction régionale en charge de la Communication du Nakambé, a initié, du 6 au 7 août 2025 à Tenkodogo, un atelier de renforcement des capacités professionnelles au profit des médias de la région. C’était sous la direction du directeur régional en charge de la Communication du Nakambé, Yacouba Diakité.

Des acteurs des médias de la région du Nakambé, se sont réunis du 6 au 7 août 2025 à Tenkodogo, pour prendre part à l’atelier initié par la direction régionale, dans le but de renforcer les techniques d’information et de prévention des conflits au niveau local.

Au cours de ces deux jours, les participants ont été formés sur l’importance de la collecte des données statistiques par les médias, les mécanismes de financement des médias privés en période de crise, ainsi que le rôle des médias dans la lutte contre la désinformation.

Une initiative saluée à sa juste valeur par les professionnels qui ont exprimé leur satisfaction quant à la pertinence et l’utilité des échanges.

Le directeur de la radio Flambo de Samangou, Mathias Segda, a exprimé sa reconnaissance à la direction régionale pour cette initiative qui vient renforcer leurs capacités à mieux jouer leur rôle, surtout en cette période de crise.

« Une information bien traitée permet de calmer les tensions et d’éclairer la population. Aujourd’hui, il est difficile pour les médias de fonctionner correctement, faute de moyens. Cet atelier nous donne les outils nécessaires pour élaborer des projets et solliciter des soutiens auprès du ministère ou des partenaires», a-t-il indiqué ?

Selon le directeur des affaires juridiques et du contentieux, Geoffroy Leman Sibidé, et par ailleurs l’un des formateurs de l’atelier, le Fonds d’appui à la presse privée (FAPP), constitue le bras armé de l’Etat pour accompagner les médias dans leur processus de développement.

« Nous sommes en période de crise et dans ce contexte, il faut se réinventer. Les sources traditionnelles de revenus des médias comme la publicité ou la vente d’exemplaires s’amenuisent, voire disparaissent. La question est donc : comment faire face et rester résilient ? Il existe aujourd’hui des mécanismes de financement, tant au niveau national qu’international », a dit M. Sidibé.

Pour lui, ils sont là pour informer et former leurs partenaires, les médias privés, sur la recherche de financements et le montage de dossiers, afin qu’ils puissent bénéficier du soutien des institutions qui appuient la presse.

« La région du Nakambé est confrontée à une crise sécuritaire, les partenaires techniques et financiers de la presse privée se retirent », a précisé la direction régionale en charge de la Communication du Nakambé.

Face à cette situation, il est crucial d’outiller les médias afin qu’ils sachent comment mobiliser des ressources pour continuer à fonctionner correctement.

Le directeur régional en charge de la Communication du Nakambé, Yacouba Diakité, a soutenu que les principaux partenaires des médias privés sont les ONG, mais dans la région du Nakambé, beaucoup ont déjà quitté le terrain.

« D’une part, il s’agit de former les médias à la recherche de mécanismes de financement, et d’autre part, de les accompagner sur la manière de traiter l’information en temps de crise », a-t-il dit.
M. Diakité a ajouté que dès 2026, chaque responsable devra savoir à quelles portes frapper pour obtenir des ressources, comment s’y prendre, ainsi que comment traiter et diffuser l’information dans cette période difficile qui affecte tout le monde.
« Chaque année, l’Etat accorde une subvention aux différentes presses, mais certains dossiers sont rejetés pour une simple pièce manquante, ce qui est incompréhensible. Il est essentiel que les acteurs maîtrisent les exigences en matière de pièces justificatives afin de bénéficier des subventions pour l’année suivante », a poursuivi Yacouba Diakité.

Le directeur régional en charge de la Communication du Nakambé, a soutenu que les participants transmettent les connaissances acquises à leur adjoint ou à leur responsable dès leur retour dans leur rédaction respective.

Dans le but de joindre l’utile à l’agréable, les participants se sont rendus à Bagré pour visiter le centre piscicole et la pêche sportive, l’unité de transformation du riz, ainsi que le centre écotouristique, avant de participer à une séance de sensibilisation sur le Bureau Burkinabè des droits d’auteurs (BBDA).

Agence d’information du Burkina
AWS/hb/oo

Le charisme et la vision du Président Traoré font rayonner le Burkina sur l’échiquier international, (Diplomate)

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Le charisme et la vision du Président Traoré font rayonner le Burkina sur l’échiquier international, (Diplomate)

Dar es Salaam, 8 août 2025 (AIB)-Le charisme et la vision du Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, font rayonner le Burkina Faso sur l’échiquier international, a déclaré la représentante permanente adjointe auprès de l’Office des Nations-Unies à Nairobi (Kenya), Myriam Aman Soulama/Wédraogo. Elle précise que le Chef de l’Etat est perçu dans les sept pays relevant de la juridiction diplomatique du Burkina Faso au Kenya, comme le président de l’Afrique.

« Ici, en Tanzanie, et plus largement dans les pays de la juridiction du Kenya, Son Excellence le Capitaine Ibrahim Traoré, Président du Faso, est considéré comme un leader africain à part entière », a affirmé Myriam Aman Soulama/Wédraogo.

La représentante permanente adjointe auprès de l’Office des Nations-Unies à Nairobi (Kenya), s’exprimait hier jeudi à Dar-es-Salaam (Tanzanie) lors d’une interview accordée à un envoyé spécial de l’AIB.

«Partout où nous nous rendons, le simple fait de se présenter comme Burkinabè suscite un capital de sympathie et de bienveillance. Lors de nos interactions avec nos frères d’autres nations, ils expriment une grande admiration, du respect et une vive considération pour Son Excellence le Capitaine Ibrahim Traoré, Président du Faso », a expliqué Mme Soulama.

Selon elle, « cela est sans doute lié à sa personnalité, à son charisme et surtout à sa vision, qui permet aujourd’hui au Burkina Faso de rayonner sur l’échiquier international ».

La juridiction diplomatique burkinabè pour cette partie de l’Afrique est basée à Nairobi, au Kenya, conformément à la volonté exprimée par les plus hautes autorités burkinabè de procéder à un découpage diplomatique du pays. Cette juridiction couvre sept pays : le Kenya, la Tanzanie, l’Ouganda, le Burundi, le Rwanda, l’Union des Comores et les Seychelles.

« Le représentant permanent adjoint seconde l’ambassadeur dans ses fonctions de représentation dans ces différents États. Pour la juridiction du Kenya, notre ambassade joue un rôle mixte, en assurant la représentation dans les pays de la zone, mais aussi auprès de l’Office des Nations unies basé à Nairobi, notamment via ONU-Habitat et le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) », a-t-elle précisé.

Depuis l’arrivée des Étalons A’ et de la délégation burkinabè à Dar es Salaam pour le CHAN, Mme Soulama/Wédraogo est aux côtés de l’équipe pour en faciliter la mission.

Jeudi, elle s’est rendue à l’hôtel des supporters et des journalistes pour leur adresser un message d’unité autour de l’équipe nationale, en vue d’une participation réussie à la compétition.

Le CHAN KETZUG 2024, reporté à 2025, se déroule du 2 au 30 août dans trois pays : le Kenya, la Tanzanie et l’Ouganda.

Agence d’Information du Burkina
Adama SALAMBERE, Envoyé spécial à Dar es Salaam

 

Tenkodogo : La diaspora burkinabè engagée pour libérer le pays par la souveraineté alimentaire

Tenkodogo : La diaspora burkinabè engagée pour libérer le pays par la souveraineté alimentaire

Tenkodogo, 7 août 2025 (AIB)- Le 3ᵉ Forum des entrepreneurs de la diaspora burkinabè s’est ouvert jeudi, sous le thème : « Contribution des Burkinabè de l’extérieur à la souveraineté alimentaire ». Ce rendez-vous traduit la volonté des participants de s’impliquer davantage dans le développement du Burkina Faso, dans les lignes tracées par les premières autorités.

Prenant la parole au nom du ministre des Affaires étrangères, Mme Bêbgnasgnan Stella Eldine KABRE/KABORE, ministre déléguée chargée de la Coopération régionale, a salué la forte mobilisation des délégations venues des quatre coins du monde. Elle a exprimé sa reconnaissance pour cet engagement, qu’elle considère comme un témoignage éloquent de l’attachement profond des Burkinabè de l’extérieur à la mère patrie.

« À travers ce déplacement, vous exprimez non seulement votre fidélité à nos valeurs, mais également votre volonté de contribuer concrètement au développement socioéconomique de notre pays », a déclaré la ministre, ajoutant que cette initiative répond directement aux défis actuels, notamment le changement climatique et l’insécurité alimentaire.

Le ministre des Infrastructures, Adama Luc Sorgho, a pour sa part exhorté la diaspora à devenir un acteur stratégique de la transformation agricole nationale, en apportant son expertise, ses technologies, ses compétences et des investissements responsables. Il a rappelé que le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a initié une offensive agropastorale et halieutique visant à jeter les bases solides d’une indépendance alimentaire durable.

Intervenant au nom des participants de la diaspora, Romuald Sawadogo, président du comité d’organisation, Burkinabè résident à Accra et délégué du Haut Conseil des Burkinabè de l’étranger, a tenu un discours mobilisateur. Il a rappelé que ce forum n’est pas une simple rencontre, mais un appel solennel lancé à tous les fils et filles du pays vivant à l’extérieur pour s’investir dans la construction nationale.

« Nous ne sommes pas venus donner des leçons, mais apporter notre pierre à l’édifice national. Ensemble, avec ceux qui sont ici, nous pouvons aller de l’avant », a-t-il affirmé, appelant à une solidarité active entre Burkinabè d’ici et d’ailleurs.

Il a salué la participation exceptionnelle de 25 descendants de Burkinabè déportés aux États-Unis pendant la traite négrière, aujourd’hui porteurs de projets économiques concrets. Il a également insisté sur la mise en place urgente d’un guichet unique pour faciliter les démarches administratives des investisseurs issus de la diaspora.

« L’histoire montre que les Burkinabè ont contribué à bâtir économiquement d’autres pays, comme la Côte d’Ivoire ou le Gabon. Pourquoi ne pas revenir construire notre propre pays avec l’accompagnement des autorités ? », s’est-il interrogé.

M. Sawadogo a également souligné la pertinence de ce cadre d’échange, qu’il considère comme un espace d’optimisation des expériences et des expertises de la diaspora au service des chaînes de valeur agricoles. Il a salué l’innovation majeure de cette édition : la présence d’entreprises de la diaspora venues exposer sur place leurs projets et ambitions.

De son côté, le ministre délégué chargé des Burkinabè de l’extérieur a rappelé que ce forum s’inscrit dans la continuité des éditions de 2023, en parfaite cohérence avec l’agenda présidentiel, qui prône une conjugaison des efforts des Burkinabè de l’intérieur et de l’extérieur.

La cérémonie d’ouverture a été honorée par la présence de conseillers spéciaux du Président du Faso, d’autorités administratives, religieuses et coutumières, ainsi que de nombreux acteurs de la société civile et du secteur agricole.

Ce 3ᵉ forum se présente comme un tournant décisif dans la redéfinition des relations entre la diaspora burkinabè et l’État. Portée par une vision claire, une mobilisation importante et une volonté politique affirmée, l’initiative vise à générer des synergies concrètes, durables et structurantes pour le secteur agricole.

La ministre déléguée chargée de la Coopération régionale a réaffirmé l’engagement du gouvernement à suivre attentivement les recommandations issues des travaux. Elle a ensuite déclaré ouvert le forum, lançant ainsi trois jours d’échanges, d’innovations et de construction de partenariats pour un Burkina souverain et nourricier.

Agence d’Information du Burkina

SM/ata

Bam : Le haut-commissaire exhorte à davantage d’engagement patriotique et de résilience

Bam : Le haut-commissaire exhorte à davantage d’engagement patriotique et de résilience

Kongoussi, 7 août 2025 (AIB) – Le haut-commissaire de la province du Bam, Karim Ouédraogo, a appelé, jeudi, à plus d’engagement patriotique, de solidarité et de résilience, à l’occasion de la montée mensuelle du drapeau national à la Brigade territoriale de gendarmerie de Kongoussi, commandée par l’adjudant-chef Achille Kouraogo.

Devant les corps constitués composés des autorités administratives, coutumières et religieuses, ainsi que des différentes composantes de la population, le haut-commissaire du Bam, Karim Ouédraogo, a salué la mobilisation générale autour de ce rituel républicain, symbole d’unité, de souveraineté et d’engagement commun.

« Le drapeau du Burkina Faso n’est pas un simple tissu agité par le vent. Il est la mémoire de nos luttes, le reflet de notre dignité et la preuve de notre indépendance chèrement acquise », a-t-il déclaré.

Dans un contexte de défis sécuritaires majeurs, ce moment solennel prend, selon lui, une portée particulière. Il devient un acte de résistance et de résilience, un message clair que le peuple burkinabè est debout, uni et déterminé à ne pas céder.

Karim Ouédraogo a rendu un hommage appuyé aux Forces de défense et de sécurité (FDS), aux Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) et aux populations résilientes du Bam. Il a souligné que malgré l’adversité, l’État reste présent dans la province.

« Chaque lever du drapeau national est désormais un acte de bravoure, un cri d’espoir et de souveraineté », a-t-il martelé.
Le haut-commissaire a également évoqué la Révolution Populaire Progressiste (RPP), proclamée le 1er avril 2025 par le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré. Il a salué cette dynamique de réappropriation de la souveraineté nationale, du travail et de l’unité.

« Le Burkina Faso parle aujourd’hui à l’Afrique et montre qu’un peuple éveillé et uni peut vaincre toutes les formes de domination », a-t-il déclaré.

Il a également exprimé sa gratitude au commandant de brigade Achille Kouraogo et à ses hommes pour les dispositions prises pour la réussite de cette cérémonie, tout en rendant un hommage appuyé aux anciens, qu’il a qualifiés de « boussole et source d’inspiration ».

« Que la révolution vive dans nos actes, nos choix, nos luttes ! Vive le Burkina Faso libre, souverain et debout ! », a-t-il conclu.

Agence d’information du Burkina
AR/ata

Burkina/Master : Issouf Kabore prévient de la nécessité de défendre et de conserver les sites naturels sacrés

Burkina-Soutenance-Master- Sociologie -UJKZ

Burkina/Master : Issouf Kabore prévient de la nécessité de défendre et de conserver les sites naturels sacrés

Ouagadougou, 2 Août 2025 (AIB) – L’étudiant Issouf Kaboré a soutenu, le jeudi 24 Juillet 2025, à l’Université Joseph KI-Zerbo (UJKZ), dans le département de Sociologie, un mémoire de Master portant sur la « Défense et conservation communautaires des sites naturels sacrés dans un contexte de projet minier : l’expérience du village de Kalwaka, commune de Soaw, Burkina Faso »

Le travail de recherche de l’impétrant met en lumière le succès de la communauté villageoise de Kalwaka dans la défense et la conservation des sites naturels sacrés qui repose sur une combinaison de ressources institutionnelles endogènes et exogènes au village.

Issouf Kaboré a souligné que les sites naturels sacrés de Kalwaka jouent un rôle central dans l’organisation spirituelle, culturelle et sociale et environnementales des populations. Il ajoute que les menaces auxquelles sont confrontés ces sites sont d’ordres internes et externes au village.

Pour lui, le succès de la communauté villageoise de Kalwaka dans la défense et la conservation de ses sites naturels sacrés repose sur l’autorité des institutions coutumières et leur capacité à mobiliser des soutiens hors du village.

Dans son analyse, l’étudiant a montré que les projets miniers dans la commune de Soaw ont suscité des tensions, en particulier lorsqu’ils s’implantent à proximité des sites traditionnels.

Toutefois, les populations de Kalwaka ont su développer des mécanismes endogènes de résistance, de négociation et de plaidoyer, afin de faire valoir leurs droits coutumiers et spirituels.

Il a conclu en affirmant dans les perspectives que les sites naturels sacrés ne doivent plus être vus comme des reliques de passé, mais comme des espaces vivants, à la fois symboliques, écologiques et politiques.

La soutenance a été saluée par le jury qui a félicité l’auteur pour la pertinence du sujet, dans un contexte national marqué par les conflits entre développement économique et préservation du patrimoine culturel.

Le Master a été sanctionné par la mention Bien, témoignant de la reconnaissance du jury pour la qualité du travail.

Agence de l’Information du Burkina
LN/BBP

Léraba : Une journée de montée des couleurs par semaine recommandée à chaque chef de service

BURKINA-LERABA-DRAPEAU-POPULATION-MONTEE

Léraba : Une journée de montée des couleurs par semaine recommandée à chaque chef de service

Sindou, 07 août 2025 (AIB)- Le Haut-commissaire de la province de la Léraba, Yacouba Sawadogo, a présidé le jeudi 07 août 2025 à Sindou, la 23e étape de la cérémonie tournante de montée des couleurs nationales. Il a recommandé chaque responsable de service à intégrer au niveau interne l’organisation d’une journée par semaine pour la montée des couleurs avec le personnel de son ressort.

C’est depuis le 09 juin 2022 qu’il est organisé la cérémonie tournante de montée des couleurs nationales dans les services et structures publics et parapublics dans la Léraba, deuxième province de la région de Tannounyan, ex région des Cascades.

La 23e étape a eu lieu le jeudi 07 août 2025 dans l’enceinte du trésor départemental de Sindou, sous la présidence du Haut-commissaire de la province de la Léraba, Yacouba Sawadogo.

Selon le Haut-commissaire de la Léraba, l’objectif visé est de consolider l’esprit de civisme et de patriotisme en chacun de nous et d’assurer l’encrage du respect systématique des symboles de l’Etat, singulièrement les couleurs nationales.

En tant que dernière étape de la 1ère programmation de la province, cette montée solennelle du jour se veut celui du bilan depuis son lancement il y a 03 ans.

Ainsi, il ressort que sur 17 services publics, 09 ont pu se doter d’un mât et acquérit un drapeau pour assurer cette présence de l’Etat.

Les 08 autres qui n’en disposent pas sont dû au fait qu’ils sont hébergés par d’autres services.

Yacouba Sawadogo s’est réjoui de ce résultat qui selon lui, montre l’évidence que le drapeau national flottera désormais dans chacune des services publics à l’intérieur de Sindou, chef-lieu de la province de la Léraba.

Tout en remerciant les leaders religieux, les directeurs ou chefs de service et leur personnel qui ont su sacrifié à chaque fois leur matinée pour cette activité, M. Sawadogo, a informé que la nouvelle programmation leur sera communiquée incessamment avec la prise en compte des départements et communes.

« C’est le lieu pour moi d’encourager chaque responsable de service à intégrer au niveau interne l’organisation d’une journée par semaine pour la montée solennelle des couleurs avec tout le personnel de leur ressort », a-t-il lance.

A l’issue de cette cérémonie, le trésorier départemental, Mathieu Sawadogo, a remis le flambeau au Haut-commissaire, en attendant la nouvelle programmation.

Agence d’information du Burkina

MK/hb/oo 

Zondoma/UNIC 2025 : Les participants invités à être des ambassadeurs auprès de leurs camarades

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Zondoma/UNIC 2025 : Les participants invités à être des ambassadeurs auprès de leurs camarades

Gourcy, 8 août 2025 (AIB) – La cérémonie de clôture des Universités citoyennes (UNIC) organisées par l’Association monde rural (AMR) a eu lieu ce samedi 3 aout 2025 au siège de ladite association à Gourcy. Elle a été placée sous la présidence du Secrétaire général de la province du Zondoma, Anatole Pengdwendé Kaboré.

Lancée le 7 aout 2025 sous le thème : « Jeunes leaders pour le changement : Renforcer le leadership communautaire pour la protection et le bien être au Faso », la VIIIème édition des Universités citoyennes (UNICs) a fermé ses portes, le samedi 2 aout 2025 à Gourcy.

Trente jours durant, les participants au nombre de trente et un ont été outillés sur diverses thématiques en lien, entre autres, avec le leadership, le civisme et la citoyenneté, l’hygiène, l’entrepreneuriat, mais aussi, sur des activités pratiques de productions comme la culture hors sol, la fabrication des détergents, des jus locaux , toute chose visant à faire d’eux des femmes et des hommes responsables, autonomes et aptes à apporter leurs contributions au développement de leur pays, le Burkina Faso.

Pour l’AMR, représentée par le coordonnateur national, Amadou Wangré, c’est un pari réussi pour l’organisation de cette édition qui s’est déroulée dans un contexte de rareté des ressources liées au départ de certains partenaires financiers.
« Nous sommes satisfait au regard de ce que les enfants nous ont montré ce matin », a indiqué M. Wangré, qui a saisi l’occasion pour remercier tous les acteurs qui ont contribué à la réussite de l’activité.

Dans son allocution, le Secrétaire général de la province du Zondoma, Anatole Pengdwendé Kaboré, président de la cérémonie a traduit toute sa reconnaissance à l’AMR pour l’organisation de cette activité qui contribue, selon lui, à l’éducation citoyenne des jeunes. « Soyez des ambassadeurs du civisme, de la responsabilité et du dialogue », a indiqué le Secrétaire général à l’adresse des participants car, a-t-il ajouté : « Un véritable leadership commence par des petits gestes au quotidien ».

Pour sa part, la représentante des leaders, Reine Hortense Zoungrana, tout en reconnaissant la qualité et l’importance des connaissances reçues a pris l’engagement au nom de ses pairs de les réinvestir et de travailler à être des modèles et des repères pour leurs camarades qui n’ont pas eu la chance de prendre part à cette session.
La cérémonie de clôture a été marquée également par la visite et la vente des produits fabriqués par les apprenants mais aussi et surtout la remise des prix aux universitaires qui se sont distingués au niveau des cours et des prestations artistiques à l’occasion de la nuit culturelle organisée à la fin de la formation.

En rappel, les Universités citoyennes (UNIC) sont organisées chaque deux ans par l’AMR dans le cadre de son programme gouvernance locale en vue de contribuer à la formation civique et à la citoyenneté responsable des jeunes issus de ses clubs de jeunes leaders mis en place dans les établissements d’enseignement secondaire de sa zone de couverture.

Agence d’Information du Burkina
AK/dnk/ata

Bougouriba / Travaux d’utilité publique : Les détenus de Diébougou au cœur d’une initiative à haute intensité de main-d’œuvre (HIMO)

Bougouriba / Travaux d’utilité publique : Les détenus de Diébougou au cœur d’une initiative à haute intensité de main-d’œuvre (HIMO)

Diébougou, 7 août 2025 (AIB)-Le lundi 4 août 2025 a eu lieu le lancement officiel d’une initiative d’appui aux travaux à haute intensité de main-d’œuvre, organisée par le ministère en charge des Infrastructures, en collaboration avec l’administration pénitentiaire de Diébougou. Cette activité, qui lie la réinsertion sociale des détenus à l’amélioration du cadre de vie des populations, s’est déroulée dans la cour de la mairie de Diébougou.

Elle est pilotée par le ministère des Infrastructures et du Désenclavement, à travers le Secrétariat technique des travaux routiers à haute intensité de main-d’œuvre (ST-TRHIMO).

L’objectif est de contribuer à la mise en œuvre des initiatives présidentielles pour le développement communautaire, dans un contexte de réduction du train de vie de l’État.

C’est pourquoi le ST-TRHIMO, en collaboration avec le ministère en charge de la Justice, pourrait jouer un rôle important dans l’application des textes en vigueur, notamment ceux relatifs aux travaux d’intérêt général (TIG).

L’activité du 4 août a consisté au lancement du projet à travers une opération de reboisement.

Les plants mis en terre sont essentiellement des arbres fruitiers. Selon les initiateurs, cette action vise à améliorer le cadre de vie de la population tout en offrant une opportunité de réinsertion sociale aux personnes incarcérées.

Les bénéficiaires, à savoir les détenus condamnés aux TIG, seront déployés dans diverses activités d’utilité publique pour une durée de six mois, allant du 1er juillet au 31 décembre. Ces activités incluent le curage de caniveaux, le ramassage de déchets ménagers, le débroussaillage du Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA), le reboisement le long de l’avenue Oumarou Kanazoé et de la voie d’accès à la station de traitement des boues de vidange. D’autres interventions sont également prévues dans les cours des écoles primaires publiques Diébougou C et Diébougou D.

Ce projet vise, à terme, à désengorger les établissements pénitentiaires tout en favorisant l’engagement civique des détenus à travers des activités utiles à la communauté.

Agence d’Information du Burkina

KJMC/ata

Burkina : Création d’une Coordination nationale des usagers et usagères des ressources naturelles du bassin de la Volta.

Burkina : Création d’une Coordination nationale des usagers et usagères des ressources naturelles du bassin de la Volta.

Koudougou, 7 août 2025 (AIB)-Dans le cadre du projet REWarD, le Burkina Faso a franchi une étape majeure pour la préservation de l’environnement en mettant sur pied, ce jeudi à Koudougou, une Coordination nationale des usagers et usagères des ressources naturelles (CNU) du bassin de la Volta.

Cet atelier a réuni 90 participants, incluant des représentants d’associations d’usagers, des autorités territoriales et des experts sectoriels, sous la tutelle du ministère de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement.

La création de cette coordination répond à l’article 121 de la Charte de l’eau du bassin de la Volta et s’inscrit dans une dynamique de gouvernance partagée et durable.

Cette initiative, fortement saluée par les différents acteurs, est perçue comme une réponse nécessaire face aux multiples défis qui pèsent sur ce bassin vital.

Le Burkina Faso devient la quatrième nation du bassin à se doter d’une telle organisation, après le Mali, le Bénin et la Côte d’Ivoire.

Les 12 régions du pays concernées par le bassin y étaient représentées, ce qui témoigne de l’importance de ce projet. L’objectif est d’impliquer directement les principaux utilisateurs des ressources naturelles dans leur gestion, afin de mieux organiser et préserver cet écosystème précieux.

Dans son allocution, Adjara Ouédraogo/Kientega, représentant le gouverneur de la région du Centre-Ouest, a souligné l’engagement des autorités à accompagner le processus de reconnaissance officielle de la CNU.

Elle a insisté sur l’importance de ce soutien administratif pour que la coordination puisse mener à bien sa mission, qui est d’assurer la gestion et la conservation des ressources partagées.

Pour le directeur exécutif adjoint de l’Autorité du bassin de la Volta (ABV), Dibi Millogo, l’enjeu est de taille.

Il a rappelé que la ressource en eau est confrontée à des problèmes de pollution, de pratiques agricoles inadaptées et de dégradation générale.

Selon lui, il est crucial d’impliquer les acteurs locaux, qui sont à la fois utilisateurs et gardiens de l’eau, pour qu’ils puissent adopter des pratiques plus respectueuses.

Le bassin de la Volta, qui possède un immense potentiel en hydroélectricité, en aquaculture et en agriculture, a besoin de cette mobilisation pour garantir sa pérennité.

De son côté, Flora Dubary/Bationo, coordinatrice de la structure focale nationale de l’ABV, a fait remarquer que le Burkina Faso dispose déjà de coordinations similaires pour d’autres bassins.

La création de celle-ci pour le bassin de la Volta, selon elle, était donc une nécessité afin d’intégrer les principes de participation et de subsidiarité dans la gestion intégrée des ressources en eau.

Elle a réaffirmé l’engagement de sa structure à accompagner le dynamisme de la CNU et la réalisation de ses activités.

Enfin, un participant, Amira David, a exprimé son enthousiasme face à cette initiative. Il a déclaré que cette coordination était une nécessité urgente pour mieux s’organiser face aux impacts du changement climatique et de l’action humaine sur les ressources naturelles.

Il a conclu en souhaitant que cette nouvelle structure bénéficie d’un accompagnement solide de la part des partenaires pour pouvoir accomplir sa mission.

L’atelier a permis de valider des résultats de cartographie, d’adopter des plans d’action et de renforcement des capacités, ainsi que d’élire le tout premier bureau exécutif de la CNU.

Ces avancées ouvrent la voie à une gestion plus collaborative des ressources naturelles au sein du bassin de la Volta, essentiel pour l’avenir de millions de personnes.

Agence d’information du Burkina

PB/ata

Burkina/Santé : L’UNFPA offre du matériel informatique d’une valeur de 51 557 000 FCFA pour renforcer les structures sanitaires

Burkina-Santé-Renforcement

Burkina/Santé : L’UNFPA offre du matériel informatique d’une valeur de 51 557 000 FCFA pour renforcer les structures sanitaires

Ouagadougou, 7 août 2025 (AIB)-Le ministère de la Santé publique a reçu, ce jeudi 7 août 2025, un important don de matériel informatique de la part du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), d’une valeur de 51 557 000 FCFA, destiné à renforcer les capacités des directions régionales de la santé.

La cérémonie officielle de remise s’est tenue en présence du Secrétaire général du ministère de la Santé, Dr Joël Arthur Kiendrebéogo, du représentant résident adjoint de l’UNFPA, Kenneth Ehouzou, et de Tina Guthrie, ambassadrice du Canada.

Composé d’équipements informatiques, péri-informatiques et de fournitures de bureau, ce don vise à améliorer la performance administrative des structures sanitaires, notamment dans le domaine de la santé reproductive et de la protection des femmes et des filles.

« Ce don vient renforcer notre collaboration et témoigne d’un engagement commun pour le renforcement de notre système de santé », a salué Dr Kiendrebéogo, soulignant l’importance de la digitalisation pour une meilleure planification, un suivi rigoureux et une évaluation efficace des activités sanitaires.

De son côté, le représentant de l’UNFPA a précisé que les outils offerts, tels que les ordinateurs et les systèmes de gestion de rendez-vous, permettront une amélioration significative de l’accueil des patients et de la gestion des données médicales.

L’ambassadrice du Canada a, pour sa part, rappelé que cette initiative s’inscrit dans le cadre du Projet PROSSEC, visant à renforcer l’accès aux services de santé reproductive, à l’état civil et à la cohésion sociale au Burkina Faso.

Ce geste s’inscrit dans une dynamique de partenariat stratégique entre l’UNFPA, le Canada et le ministère burkinabè de la Santé, en faveur d’un système de santé inclusif, performant et résilient.

Agence d’Information du Burkina
OS/ata
Source : DCRP Santé

Des détenus de Koudougou s’engagent dans des travaux d’intérêt général

Des détenus de Koudougou s’engagent dans des travaux d’intérêt général

Koudougou, 7 août 2025 (AIB)-Une nouvelle initiative gouvernementale a été lancée au Burkina Faso pour faciliter la réinsertion des détenus tout en contribuant au développement du pays.

Dans la cité du Cavalier rouge, le lancement a eu lieu mercredi, en présence du président de la délégation spéciale de la commune, Amédée Paré, du directeur de la MACK, ainsi que des directeurs provinciaux des Infrastructures et des Eaux et Forêts du Boulkiemdé.

Nommée Initiative d’appui aux travaux à haute intensité de main-d’œuvre en milieu carcéral, elle permet à des prisonniers de participer à des chantiers d’utilité publique.

Lancée le 6 août à Ziniaré, cette initiative est désormais opérationnelle dans toutes les maisons d’arrêt et de correction du pays. Mercredi dernier, la Maison d’arrêt et de correction de Koudougou (MACK) a officiellement déployé ses premiers détenus sur le terrain.

Pour cette première phase, 500 détenus de différents centres pénitentiaires ont été sélectionnés. Choisis en fonction de leur bon comportement et de la nature de leur peine, ils bénéficient d’une remise de peine en échange de leur participation à des travaux d’intérêt général.

Ils seront répartis dans 22 communes du pays.

À Koudougou, comme ailleurs, les détenus se verront confier diverses tâches : curage de caniveaux, évacuation des ordures, débroussaillage d’espaces publics et plantation d’arbres. Ces actions visent à améliorer le cadre de vie des habitants tout en offrant aux détenus une opportunité concrète de réinsertion sociale.

Selon le président de la délégation spéciale, Amédée Paré, cette initiative représente un atout majeur pour la communauté et les personnes condamnées, car elle combine l’amélioration du cadre de vie et la préparation des détenus à leur retour dans la société.

Agence d’information du Burkina
PB/ata

Guiriko : Le ministre de la Communication visite le CERAV

Guiriko : Le ministre de la Communication visite le CERAV

Bobo-Dioulasso, 7 août 2025 (AIB)-Le ministre de la Communication, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo, à la tête d’une forte délégation, a effectué une visite, ce jeudi 7 août 2025, au Centre Régional pour les Arts Vivants en Afrique (CERAV), afin d’encourager le personnel et de donner davantage de visibilité aux actions de l’institution.

Le CERAV, spécialisé dans la promotion des arts vivants en Afrique, accueille régulièrement des stagiaires issus de grandes universités du continent, signe de son rayonnement croissant. La visite du ministre s’inscrit dans une dynamique de reconnaissance et de valorisation du travail accompli par le centre.

« Ce n’est pas une fin en soi, et je sais que vous en êtes conscients. Il ne s’agit pas d’améliorer vos conditions de travail simplement parce qu’il s’agit du CERAV Afrique. C’est parce qu’il y a beaucoup d’attentes placées en vous. Notre venue, c’est aussi pour vous apporter cette visibilité qui vous fait encore défaut. Vous faites un travail très appréciable », a déclaré le ministre Pingdwendé Gilbert Ouédraogo.

Le ministre s’est réjoui d’apprendre que le centre accueille régulièrement des étudiants venus d’institutions universitaires africaines de renom. Selon lui, cela témoigne de l’intérêt que l’Afrique accorde aux activités du CERAV.

Il a également exhorté le personnel à faire preuve d’unité autour de leur délégué général. « Quand on est uni et solidaire, on est forcément plus productif et plus fort », a-t-il souligné.

Le délégué général du CERAV, M. Hermann Pouya, s’est dit honoré par cette visite. Il a salué les encouragements du ministre et promis de maintenir la dynamique de travail. « Nous allons redoubler d’efforts et entamer le dernier trimestre de l’année avec beaucoup d’enthousiasme », a-t-il indiqué.

Cette visite s’inscrit dans une série de rencontres du ministre avec les structures sous tutelle, afin de s’enquérir des réalités et d’encourager les acteurs du secteur de la communication et de la culture.

AIB Bobo/AB

Guiriko : Le ministre de la Communication visite le CERAV

Guiriko : Le ministre de la Communication visite le CERAV

Bobo-Dioulasso, 7 août 2025 (AIB)-Le ministre de la Communication, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo, à la tête d’une forte délégation, a effectué une visite, ce jeudi 7 août 2025, au Centre Régional pour les Arts Vivants en Afrique (CERAV), afin d’encourager le personnel et de donner davantage de visibilité aux actions de l’institution.

Le CERAV, spécialisé dans la promotion des arts vivants en Afrique, accueille régulièrement des stagiaires issus de grandes universités du continent, signe de son rayonnement croissant. La visite du ministre s’inscrit dans une dynamique de reconnaissance et de valorisation du travail accompli par le centre.

« Ce n’est pas une fin en soi, et je sais que vous en êtes conscients. Il ne s’agit pas d’améliorer vos conditions de travail simplement parce qu’il s’agit du CERAV Afrique. C’est parce qu’il y a beaucoup d’attentes placées en vous. Notre venue, c’est aussi pour vous apporter cette visibilité qui vous fait encore défaut. Vous faites un travail très appréciable », a déclaré le ministre Pingdwendé Gilbert Ouédraogo.

Le ministre s’est réjoui d’apprendre que le centre accueille régulièrement des étudiants venus d’institutions universitaires africaines de renom. Selon lui, cela témoigne de l’intérêt que l’Afrique accorde aux activités du CERAV.

Il a également exhorté le personnel à faire preuve d’unité autour de leur délégué général. « Quand on est uni et solidaire, on est forcément plus productif et plus fort », a-t-il souligné.

Le délégué général du CERAV, M. Hermann Pouya, s’est dit honoré par cette visite. Il a salué les encouragements du ministre et promis de maintenir la dynamique de travail. « Nous allons redoubler d’efforts et entamer le dernier trimestre de l’année avec beaucoup d’enthousiasme », a-t-il indiqué.

Cette visite s’inscrit dans une série de rencontres du ministre avec les structures sous tutelle, afin de s’enquérir des réalités et d’encourager les acteurs du secteur de la communication et de la culture.

Agence d’Information du Burkina 

AB/OO

Burkina/Grands projets : Tanga Kafando désigné coordonnateur provisoire d’un réseau de journalistes et communicateurs

BURKINA – BUREAU – DÉSIGNATION – COORDONNATEUR

Burkina/Grands projets : Tanga Kafando désigné coordonnateur provisoire d’un réseau de journalistes et communicateurs

Bobo-Dioulasso, 7 août 2025 (AIB) – Le journaliste de la télévision nationale, Tanga Kafando, a été désigné, jeudi dans la ville de Sya, coordonnateur national provisoire d’un réseau de journalistes, d’influenceurs et d’activistes, chargé de renforcer la visibilité des activités du Bureau national des grands projets du Burkina (BN-GPB) dans le cadre des différentes Initiatives présidentielles.

Les journalistes, influenceurs et activistes ont mis à profit leur séjour à Bobo-Dioulasso, ce jeudi 7 août 2025, dans le cadre d’un atelier de formation de 120 heures sur les Initiatives présidentielles (IP), pour désigner le journaliste de la télévision nationale, Tanga Kafando, comme coordonnateur national provisoire de leur réseau chargé d’assurer la communication sur les actions du BN-GPB.

Saisissant l’occasion, M. Kafando a remercié ses confrères pour la confiance placée en sa modeste personne pour piloter cette nouvelle structure, qui, selon lui, devra œuvrer, à travers des reportages, des émissions radiophoniques et télévisuelles, ainsi que des alertes médiatiques, à une meilleure appropriation par les Burkinabè des six Initiatives présidentielles, à savoir : le développement communautaire, la production agricole et l’autosuffisance alimentaire, la relève sportive, la santé, une éducation de qualité, et l’initiative Faso Mêbo.

Le nouveau coordonnateur national provisoire a indiqué que le bureau, composé de trois membres, a été mis en place pour accompagner la dynamique du BN-GPB en matière de communication sur les réformes engagées par le gouvernement.

« Nous ferons réellement de notre mieux pour accomplir notre mission avec le soutien du Bureau national des grands projets du Burkina et de nos collègues », a-t-il affirmé.

Tanga Kafando a également annoncé qu’il s’attelait à formaliser le réseau pour en assurer un bon fonctionnement.

Il faut noter que Hortense Tibna, rédactrice en chef de la Radio Munyu de Banfora, est la secrétaire générale du réseau, et que la créatrice de contenus, Delphine Sidbega, est chargée de l’information.

Agence d’information du Burkina

NO/ATA

Burkina/Agroécologie : L’Université Joseph Ki-Zerbo lance le projet régional RADiUS pour une agriculture durable

Burkina/Agroécologie : L’Université Joseph Ki-Zerbo lance le projet régional RADiUS pour une agriculture durable

Ouagadougou, 7 août 2025 (AIB) – L’Université Joseph Ki-Zerbo a procédé mardi au lancement officiel du projet Réseau en Agroécologie pour promouvoir la Durabilité des Systèmes alimentaires en Afrique de l’Ouest et du Centre (RADiUS) et assurer la souveraineté alimentaire.

L’initiative est financée par l’Union européenne à hauteur de 5 millions d’euros pour accompagner la transition agroécologique dans la région ouest et centre-africaine.

Sur les 5 millions d’euros alloués, environ 525 000 euros sont dédiés aux activités prévues au Burkina Faso sur la période 2025-2028.

Le projet vise notamment à assurer la sécurité et la souveraineté alimentaire, économique et nutritionnelle à travers la promotion des pratiques agroécologiques durables.

Selon le coordonnateur national du projet, Pr Antoine Sanon, l’agriculture actuelle menace l’équilibre des écosystèmes. Il a souligné l’importance d’une gestion plus durable des ressources naturelles pour préserver la viabilité des systèmes agricoles. Le projet entend capitaliser les bonnes pratiques existantes, renforcer les capacités des agriculteurs et partager les connaissances à grande échelle.

Pour le président de l’UJKZ, Pr Jean François Silas Kobiané, le projet RADiUS représente une vision d’avenir pour l’agriculture africaine, en intégrant la production agricole, la protection de l’environnement et le bien-être des communautés rurales.

Il a appelé tous les acteurs à soutenir le projet pour impulser une transformation qualitative de l’agriculture régionale.

Présent à la cérémonie, le directeur général du Fonds d’appui à la modernisation de l’exploitation rurale, Adama Boro, a salué la parfaite cohérence du projet avec la stratégie nationale de développement de l’agroécologie 2023-2027, portée par le ministère en charge de l’Agriculture.

RADiUS prévoit entre autres la mise en place d’une plateforme régionale de partage des connaissances, l’appui à la formation académique et continue, la promotion de l’entrepreneuriat communautaire, ainsi que le plaidoyer pour un cadre légal et institutionnel favorable à l’agroécologie.

Agence d’Information du Burkina

BBP/ata

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