Accueil Blog Page 307

Des acteurs veulent saisir les opportunités de l’IA pour le développement de l’Afrique

Des acteurs veulent saisir les opportunités de l’IA pour le développement de l’Afrique

Ouagadougou, 11 janv. 2025 (AIB) – Des acteurs du développement réunis au sein de l’ONG Wekre Innovation Burkina Faso (WIBF) ont organisé samedi la première édition du Forum sur l’Intelligence Artificielle de Ouagadougou (FIAO), pour réfléchir aux opportunités qu’offrent les nouvelles technologies pour le développement du continent africain.

La ministre en charge de la Transition digitale, représentée par son conseiller technique Tegwende Idriss Tinto, a ouvert samedi 11 janvier 2025 la première édition du Forum sur l’Intelligence Artificielle de Ouagadougou (FIAO), pour cerner les facilités que proposent les nouvelles technologies dans la transformation de l’Afrique.

« Ce forum se veut un cadre d’échange entre les professionnels, les étudiants, les enseignants-chercheurs et les décideurs, afin de développer des stratégies pour mieux profiter de l’IA dans notre développement », a déclaré le président du comité d’organisation, Limaba Lompo.

Au cours de cette rencontre de partage d’expérience, il s’agira également de trouver des voies et moyens pour une utilisation responsable de l’intelligence artificielle afin d’en éviter les aspects négatifs sur la société, a ajouté Limaba Lompo.

Placé sous le thème « Impact et opportunités de l’intelligence artificielle en Afrique », la rencontre sera ponctuée de conférences et d’ateliers pratiques sur des domaines bien précis de l’IA, notamment l’éducation et la gestion d’entreprises.

Selon le conseiller technique du ministère en charge de la Transition digitale, Tegwende Idriss Tinto, l’IA constitue un levier puissant pour améliorer les systèmes de santé, transformer l’agriculture et renforcer les systèmes éducatifs de l’Afrique et du Burkina Faso en particulier.

Pour lui, les progrès technologiques offrent une opportunité exceptionnelle de repenser les approches et de redéfinir les priorités de développement, dans un contexte de défis socio-économiques et sécuritaires importants.

C’est pourquoi, saluant la tenue de la première édition du FIAO, M. Tinto a réitéré l’engagement du gouvernement à créer un environnement favorable à l’innovation, en développant des politiques publiques adaptées, en investissant dans des infrastructures numériques modernes et en soutenant l’innovation locale et l’ingéniosité de la jeunesse.

Le conseiller technique a dit espérer que cette rencontre aboutisse à l’élaboration d’un référentiel national en matière d’intelligence artificielle au Burkina Faso.

« Ce forum prépare les acteurs à une bonne compréhension du sujet, afin qu’au moment de l’élaboration de la stratégie, ils puissent apporter des contributions constructives », a-t-il indiqué.

Agence d’information du Burkina

YOS/ata

 

Burkina : 38 personnes distinguées par les pompiers

Burkina : 38 personnes distinguées par les pompiers

Ouagadougou, 10 janvier 2024 (AIB) – La Brigade nationale des sapeurs-pompiers (BNSP) a reconnu vendredi le mérite de la ministre en charge de l’Économie numérique, Aminata Zerbo/Sabané, et de 37 soldats du feu pour leurs actions en faveur de la protection civile au Burkina Faso.

Trente-huit décorations, dont 2 dans l’Ordre du Mérite burkinabé, 3 médailles d’Honneur militaires, 18 médailles militaires, 12 médailles d’Honneur des Sapeurs-Pompiers, et une médaille de la Croix du Combattant ont été décernées par la BNSP à son personnel et à ses collaborateurs pour la qualité de leurs services, leur dévouement et leur professionnalisme.

Parmi les récipiendaires figure la ministre de l’Économie numérique, Aminata Zerbo/Sabané, décorée à titre exceptionnel, médaillée d’Honneur des Sapeurs-Pompiers avec étoile d’or.

Selon le commandant de la BNSP, le colonel Daba Nanon, il est de coutume que chaque année, les forces armées nationales reconnaissent les mérites des sapeurs-pompiers et de certains collaborateurs pour leur appui à la protection civile.

Il a saisi l’occasion pour inviter les récipiendaires à continuer de donner le meilleur d’eux-mêmes dans un esprit de patriotisme dans leurs missions quotidiennes.

L’adjudant-chef Marie Idogo, pour qui cette décoration est une invite à redoubler d’efforts, a dédié sa médaille à sa hiérarchie et à sa famille.

« Je suis honorée car cette distinction prouve que ma hiérarchie apprécie le travail que je fais », a déclaré l’adjudant-chef Idogo, qui est à sa 17e année de service.

Le sergent-chef Kombatanga Frédéric Régis a, pour sa part, accueilli sa décoration avec joie et fierté, indiquant que cette distinction, qui met en lumière son quotidien, est « hautement significative ».

À l’en croire, en 22 années de service, il a effectué plusieurs missions de protection civile et participé à des opérations de sécurisation du territoire.

Agence d’Information du Burkina
YOS/ata

Burkina-Justice : Un infirmier bientôt devant le juge pour un viol présumé

Burkina-Justice : Un infirmier bientôt devant le juge pour un viol présumé

Ouagadougou, 10 janvier 2025 (AIB) – Le procureur du Faso près le Tribunal de Grande Instance de Ouaga I, Blaise Bazié, a annoncé qu’un infirmier sera traduit en justice pour le viol présumé d’une femme qui assistait son mari à l’hôpital Yalgado Ouédraogo.

Selon le procureur Blaise Bazié, c’est le mardi 7 janvier 2025 que son parquet a été informé, par voie de presse en ligne « Libreinfo », d’un viol présumé commis dans l’enceinte du CHU Yalgado Ouédraogo.

Le même jour, il a instruit la Brigade Territoriale de Gendarmerie de Ouagadougou de vérifier les faits et de diligenter une enquête.

Lors des vérifications, il a été établi que la victime avait déjà saisi la Brigade Ville de Nongremassoum pour des présumés faits survenus dans la matinée du dimanche 5 janvier 2025, vers 10 heures, au bloc des urgences de l’hôpital, a-t-il précisé.

La victime, a-t-il ajouté, « assistait son époux hospitalisé qui, malheureusement, a succombé à sa maladie le même jour ».

De plus, « une réquisition à personne qualifiée effectuée par cette unité a permis à la victime d’être prise en charge par un gynécologue ».

« Le mis en cause a déjà été identifié et il s’agirait d’un infirmier en service à l’Unité des Urgences Médicales du CHU Yalgado Ouédraogo. L’enquête est en cours et, à son issue, il sera déféré pour répondre de ses actes », a-t-il affirmé.

Agence d’Information du Burkina
WIS/ata

Burkina-Justice : 53 personnes impliquées dans 12 dossiers jugés en novembre et décembre 2024

Burkina-Justice : 53 personnes impliquées dans 12 dossiers jugés en novembre et décembre 2024

Ouagadougou, 10 janvier 2025 (AIB) – Le procureur du Faso près le Tribunal de Grande Instance de Ouaga I (TGI), Blaise Bazié, a indiqué vendredi que 53 personnes impliquées dans 12 dossiers ont été jugées en novembre et décembre 2024 lors de deux sessions de jugement du pôle économique et financier de sa juridiction.

Selon le procureur Blaise Bazié, le pôle économique et financier du Tribunal de Grande Instance de Ouaga I a tenu deux sessions de jugement d’affaires relevant de sa compétence au cours des mois de novembre et décembre 2024, au cours desquelles 22 dossiers ont été inscrits au rôle, impliquant 117 prévenus.

À l’issue de ces sessions, il a informé que « le tribunal a pu juger 53 personnes impliquées dans 12 dossiers, pour des infractions de détournement de deniers publics, d’enrichissement illicite, de faux et usage de faux en écriture publique, de blanchiment de capitaux, et d’acceptation de cadeaux indus ».

Les autres infractions incluent « surfacturation, favoritisme, abus de fonction, corruption dans la commande publique, fraude douanière et fiscale, escroquerie, abus de confiance, et trafic de stupéfiants ». Les autres dossiers, a-t-il noté, ont été renvoyés pour divers motifs.

Les peines d’emprisonnement prononcées lors de ces sessions vont de 12 mois assortis de sursis à 15 ans fermes. Les amendes prononcées au profit du Trésor public s’élèvent à environ sept milliards de francs CFA, sans préjudice des dommages et intérêts accordés à l’État, a-t-il souligné.

Agence d’Information du Burkina
WIS/ata

Burkina : Macron refuse de rompre avec la Françafrique et le paternalisme, selon Imhotep Bayala

Afrique-France-Rupture-Réaction

Burkina : Macron refuse de rompre avec la Françafrique et le paternalisme, selon Imhotep Bayala

Ouagadougou, 10 janvier 2025 (AIB) – La déclaration du président français, Emmanuel Macron, sur la prétendue ingratitude des Africains envers l’effort des soldats français au Sahel montre le refus de la France de rompre avec la Françafrique et ses relations de domination envers les dirigeants africains, a confié l’activiste Imhotep Serges Bayala à l’AIB.

Devant ses ambassadeurs, le 6 janvier, le président Emmanuel Macron a déclaré que des dirigeants africains « ont oublié de dire merci » à la France, sans laquelle ils ne seraient pas à la tête de pays souverains.

Il a également estimé que l’armée française, qui aurait eu raison d’intervenir en Afrique, n’a pas été chassée de ce continent, mais que c’est par politesse que la France a laissé aux dirigeants africains l’initiative d’annoncer le retrait planifié des soldats français de leur territoire.

Pour l’activiste et analyste politique Imhotep S. Bayala, c’est plutôt la France qui doit songer à présenter des excuses à l’Afrique pour ses pratiques coloniales inhumaines et les pires formes de crimes qu’elle a commises en Afrique.

« Parler de cette manière à des dirigeants africains consacre, une fois de plus, le refus formel de la France de rompre les relations franco-africaines et de demeurer dans un rapport de domination, de colonisation, de condescendance et de paternalisme », a fustigé Serges Bayala.

Pour lui, cette sortie du président Macron justifie encore plus clairement les aspirations de souveraineté et d’émancipation des peuples africains vis-à-vis de la France, pour ne plus subir ce manque de respect et ce révisionnisme de l’histoire.

De l’avis de M. Bayala, la France doit non seulement des excuses publiques à toute l’Afrique pour la colonisation et les crimes liés, mais également pour sa complicité avérée dans les assassinats de leaders et de héros africains, pour les massacres et les génocides tels que celui au Rwanda et le massacre du camp de Thiaroye.

Comme la plupart des analystes, Bayala rappelle que c’est à la France d’être reconnaissante envers l’Afrique car, à deux reprises, pendant la Première Guerre mondiale (1914-1918) et la Seconde Guerre mondiale (1939-1945), les Africains l’ont sauvée des griffes nazies et lui ont permis d’exister en tant qu’État.

La France ne se contente pas de se moquer de la douleur des peuples africains. Elle demande que ses victimes lui disent « merci pour toutes les atrocités subies », s’est-il insurgé.

« Nous pensons qu’au carrefour de l’ingratitude et de la méchanceté, c’est la France qui répond présente dans ses rapports à l’Afrique », a-t-il ajouté.

Selon lui, le revers et l’échec de la diplomatie française sur le continent peuvent être expliqués par le recours aux mensonges de la part des autorités françaises, qui ne manquent pas d’occasion pour étaler de l’arrogance, irritées par le fait que l’armée française soit chassée de l’Afrique et non pas partie d’elle-même.

« Si la France est une nation civilisée, elle sera invitée à la table des intérêts équitables, à la table du respect mutuel. Et si elle continue de se comporter comme une nation qui peine à emprunter la voie de la civilisation et de l’humanisation achevée, elle sera laissée sur le carreau et abandonnée par tous », a-t-il conclu.

Les propos du président Macron ont réveillé le courroux des Africains, notamment celui des gouvernements sénégalais et tchadien, ainsi que celui du gouvernement ivoirien qui a exprimé une réponse désapprobatrice.

Agence d’Information du Burkina
DNK/ata

Burkina-Justice : Des audiences délocalisées prévues du pour évacuer près de 2 000 dossiers (procureur)

Burkina-Justice : Des audiences délocalisées prévues du pour évacuer près de 2 000 dossiers (procureur)

Ouagadougou, 10 janvier 2025 (AIB) – Près de 2 000 dossiers de citations directes ou de flagrants délits seront jugés lors d’une opération spéciale dénommée « Casiers vides », prévue du 20 au 30 janvier 2025.

Le procureur du Faso près le Tribunal de Grande Instance de Ouaga I, Blaise Bazié, a indiqué ce vendredi matin que près de 2 000 dossiers de citations directes ou de flagrants délits, certains datant de plus de 10 ans, attendent d’être jugés.

Afin de remédier à ce problème, « les acteurs judiciaires, en concertation avec le ministère en charge de la Justice, organisent une opération spéciale dénommée « Casiers vides » pour évacuer l’ensemble de ce passif », a-t-il informé.

« Des audiences délocalisées se tiendront du 20 au 30 janvier 2025. Elles se dérouleront à juge unique dans diverses salles des mairies d’arrondissement de notre ressort, au CES, ou dans des salles d’audience de certaines juridictions sœurs », a-t-il précisé.

Selon le procureur Bazié, « les populations (ceux qui ont des dossiers) sont donc invitées à consulter les listes qui seront affichées dans les différents arrondissements, au palais de justice, au ministère en charge de la Justice ou sur le site du ministère ».

Cette pratique, a-t-il promis, « se poursuivra par la suite pour épuiser le stock de dossiers en attente. La délocalisation a essentiellement pour but de rapprocher la justice du justiciable et de remplir sa fonction pédagogique ».

Le procureur du Faso a remercié le ministre en charge de la Justice, les différents présidents des délégations spéciales et les autres partenaires du ministère qui les ont accompagnés dans cette dynamique.

Il a renouvelé ses remerciements à tous « les acteurs de la chaîne pénale qui, malgré la modicité des moyens, s’efforcent de se donner au maximum pour atteindre les objectifs d’une justice efficace, rapide, juste et proche du peuple ».

Agence d’Information du Burkina
WIS/ata

L’institut « Pang Zaka » soutient les PDI de Zorgho et le FSP avec plus de 2 millions de FCFA

Burkina Faso – Ganzourgou-PDI-Soutien

L’institut « Pang Zaka » soutient les PDI de Zorgho et le FSP avec plus de 2 millions de FCFA

Zorgho, 9 janv. 2025 (AIB) – Le père spirituel de l’Institut supérieur des sciences parapsychologiques et paranormales « Pang-Zaka » de Tamasgo, Modeste Dalmeida, a fait don de vivres aux Personnes déplacées internes (PDI) et d’une somme de 500 000 FCFA versée au Trésor public pour soutenir le Fonds de soutien patriotique (FSP).

L’ensemble des dons, d’une valeur totale de 2 101 000 FCFA, a été réceptionné officiellement ce jeudi 9 janvier 2025 dans l’enceinte de la mairie de Zorgho par le Président de la délégation spéciale communale, Valentin Badolo et du premier vice-président, le Naba Yemdé de Bougré.

Les vivres, d’une valeur de 1 601 000 FCFA, comprennent 45 sacs de riz de 25 kg, 264 bidons d’huile de 0,45 litre chacun et 6 cartons de spaghettis. Ces dons ont été remis par des représentants du père spirituel de « Pang-zaka », conduits par Moussa Zabsoré.
Moussa Zabsoré a transmis les vœux du père spirituel aux Personnes déplacées internes (PDI) et à toute la population de Zorgho. « Nous sommes avec vous d’un seul cœur, d’un seul esprit, d’une seule pensée et d’une seule âme. », leur a-t-il lancé. Il a ensuite souhaité que la paix, la sécurité et la joie reviennent dans tout le Burkina Faso.

De son côté, le disciple du père spirituel de Pang-zaka, Prince Dalmeida, a exhorté les citoyens à emboîter le pas en ces termes : « Nous invitons d’autres personnes à soutenir la nation pour que Dieu nous accorde la paix. »

Le président de la délégation spéciale communale de Zorgho, Valentin Badolo, a exprimé sa gratitude : « C’est un honneur pour nous d’accueillir ces dons. Nous vous disons merci et prions que Dieu renforce vos sources afin que vous continuiez à venir en aide à ceux qui en ont besoin. » Il a rassuré les donateurs que les vivres parviendront aux destinataires.
L’Institut supérieur des sciences parapsychologiques et paranormales « Pang-Zaka », implanté à Tamasgo (une vingtaine de km à l’Est de Zorgho) depuis janvier 2015, mène des activités d’éveil de conscience et de retour aux sources africaines.

Agence d’information du Burkina
MS/dnk/ata

 Mouhoun : Le directeur régional en charge de l’Enseignement secondaire sollicite l’accompagnement des acteurs

BURKINA-MOUHOUN-ENSEIGNEMENT-RESPONSABLE-RENCONTRE

 Mouhoun : Le directeur régional en charge de l’Enseignement secondaire sollicite l’accompagnement des acteurs

 Dédougou, (AIB)-Le Directeur régional de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique de la Boucle du Mouhoun, Raoul Sanon, a organisé le vendredi 10 janvier 2025, une série de rencontre avec les acteurs de l’éducation de la région afin de faire leur connaissance et aussi solliciter leur accompagnement pour la réussite des actions communes.

A peine un mois de sa prise de service, le directeur régional de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique de la Boucle du Mouhoun, Raoul Sanon, a jugé nécessaire de rencontrer les acteurs de l’éducation pour faire leur connaissance et leur partager sa vision pour une bonne collaboration et l’atteinte des objectifs communs en matière d’éducation dans la région.

Pour ce faire, il a rencontré tour à tour les coordinations des associations des parents d’élèves du secondaire, celle des partenaires sociaux et enfin celles des faitières des promoteurs d’établissements privés.

A chacune des structures, le directeur régional les a invitées à une franche collaboration pour la mise en œuvre de certaines actions confiées par le ministère de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique.

Il a invité les acteurs à s’impliquer pour faire de l’effectivité de l’enseignement de l’éducation civique dans les établissements secondaires de la région une réussite.

La question de la tenue scolaire en faso dan fani a été abordée afin que la coordination des parents d’élèves soit informée et réfléchisse sur la stratégie à mettre en œuvre pour son effectivité dans les établissements de la région.

Raoul Sanon,  a en outre invité les différentes structures à se mettre à jour dans la tenue de leurs instances et le renouvellement de leurs structures.

Pour le directeur régional, il y a la nécessité de créer des cadres de rencontres périodiques pour échanger sur certaines préoccupations.

M. Sanon, s’est montré disponible et accessible à tous afin d’instaurer une bonne collaboration avec les différents acteurs pour l’atteinte des objectifs communs.

Chacun des acteurs rencontrés a loué l’initiative de la rencontre qui est une première du genre ce qui représente une main tendue pour conduire à bon port la barque de l’éducation dans la région de la Boucle du Mouhoun.

« Cette rencontre est une première du genre. Vous nous nous montrez que nous sommes incontournables et nous ne sommes pas rejetés. Nous comptons avec vous et sur vous pour ensemble relever les défis de l’éducation dans la région », a dit  Issa Ouédraogo, membre de l’Union national des établissements privés laïcs (UNEPEL).

De même, la coordination des syndicats de l’enseignement secondaire a souligné que la tenue de cette rencontre montre qu’il y a une assurance d’une bonne collaboration avec les partenaires sociaux.

« Les syndicats sont des partenaires et non des adversaires. Notre souhait est qu’il ait une collaboration parfaite avec les partenaires sociaux pour ensemble relever les défis communs », a souligné un des responsables syndicaux.

Agence d’information du Burkina

SB/hb/yo

 

 

Le Colonel Théophile Nikiema, nouveau commandant de la Brigade Spéciale et d’Intervention Rapide (BSIR)

Le Colonel Théophile Nikiema, nouveau commandant de la Brigade Spéciale et d’Intervention Rapide (BSIR)

Ce vendredi 10 Janvier 2025, une cérémonie de passation de commandement à la tête de la Brigade Spéciale et d’Intervention Rapide (BSIR) a eu lieu au carré d’armes du camp Naaba Koom II, succédant ainsi au Général de Brigade Moussa DIALLO.

En prenant les rênes du commandement, le colonel Théophile NIKIEMA s’inscrit dans les priorités stratégiques définies par le Chef d’Etat-major Général des Armées, à savoir l’intensification des opérations de reconquête du territoire national, l’amélioration des conditions de vie et de travail du personnel de la BSIR, le renforcement des liens entre les forces combattantes et la population, la modernisation et l’adaptation continue des unités.

Armées

Burkina/Justice : L’ancien président de l’Assemblée nationale Alassane Bala Sakandé poursuivi pour des faits de distribution injustifiée d’argent public

Burkina/Justice : L’ancien président de l’Assemblée nationale Alassane Bala Sakandé poursuivi pour des faits de distribution injustifiée d’argent public

Ouagadougou, 10 janv. 2025 (AIB) – L’ancien président de l’Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé, et cinq autres personnes sont poursuivis pour des faits de détournement de deniers publics, d’octroi d’avantages injustifiés et de blanchiment de capitaux, a annoncé ce vendredi matin, lors d’une conférence de presse à Ouagadougou, le procureur du Faso près le Tribunal de Grande Instance de Ouaga I, Blaise Bazié.

« Il leur est essentiellement reproché d’avoir, par des manœuvres, procédé à la conclusion de marchés publics par entente directe, sans respect de la mercuriale des prix, à des fins déguisées de détournements de deniers publics et d’enrichissement illicite », a affirmé le procureur du Faso.

« Il est également reproché à l’ancien président de l’Assemblée nationale des faits de distribution injustifiée d’argent à des tiers sur les fonds alloués à l’institution », a-t-il poursuivi.

Le procureur Bazié a souligné que le principal mis en cause, Alassane Bala Sakandé, « étant actuellement hors du territoire national pour des raisons prétendues de soins médicaux, les dispositions nécessaires sont en train d’être prises pour qu’il soit présenté au juge pour la suite de l’instruction ».

Il a précisé que « par commission rogatoire, une enquête de patrimoine est actuellement en cours, laquelle a permis l’identification et la saisie d’importants biens à Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Yako, Ouahigouya, Manga, Banfora et Koudougou ».

« C’est le lieu pour moi de réaffirmer que le pôle judiciaire ECOFI est activement engagé dans la lutte contre la délinquance économique et financière et entend, avec les moyens dont il dispose, intensifier la répression dans le strict respect des textes », a promis le procureur du Faso.

Agence d’Information du Burkina
WIS/ata

Burkina/Stade du 4 août » : Quatre personnes physiques et deux personnes morales mises en examen

Burkina/Stade du 4 août » : Quatre personnes physiques et deux personnes morales mises en examen

Ouagadougou, 10 janv. 2025 (AIB) – Le procureur du Faso près le Tribunal de Grande Instance de Ouaga I, Blaise Bazié, a indiqué ce vendredi matin à Ouagadougou, lors d’une conférence de presse, que quatre personnes physiques et deux personnes morales ont été mises en examen dans le cadre de l’affaire dite « stade du 4 août ».

« Quatre personnes physiques, à savoir Ouédraogo Abdoul Ajusso, Directeur des Marchés Publics (DMP) du ministère des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi au moment des faits, Traoré Gni Maimouna, gérante de la société AL-MOUNIA SARL, Kagambega Éric et Nana Dominique Marie André, ainsi que deux personnes morales ont été formellement mises en examen pour des faits de fraude à la commande publique, surfacturation, faux en écriture », a souligné le procureur Blaise Bazié.

« Ces personnes attendent d’être interrogées au fond et, au regard des déclarations déjà faites, d’autres personnes pourraient être impliquées judiciairement », a précisé le procureur Bazié, lors de la conférence de presse.

Il a informé les journalistes que c’est le 23 mars 2022 que son parquet a instruit le Groupement de Gendarmerie Départementale de Ouagadougou d’ouvrir une enquête pénale sur des suspicions de surfacturation, de conflit d’intérêt et d’autres infractions dans le cadre de l’attribution et de l’exécution du marché de réhabilitation du stade du 4 août de Ouagadougou.

Pour mener à bien l’enquête, une équipe a été constituée, et le concours d’experts et de certaines structures, telles que l’Autorité Supérieure de Contrôle d’État et de Lutte contre la Corruption (ASCE-LC), a été sollicité, a-t-il poursuivi.

Le procureur du Faso a affirmé que les investigations ont révélé des irrégularités dans la passation du marché relatif à la réhabilitation du Stade du 4 Août au profit du groupement SIFA SA, AL MOUNIA et TRUVA INSAAT.

« Au regard des résultats des investigations, une information a été ouverte et l’instruction est en cours au cabinet du doyen des juges d’instruction du pôle ECOFI du TGI Ouaga I », a-t-il assuré.

Agence d’Information du Burkina
WIS/ata

Affaire Tiegnan Amidou : la seconde partie du procès déférée au TGI Ouaga I (procureur)

Affaire Tiegnan Amidou : la seconde partie du procès déférée au TGI Ouaga I (procureur)

Ouagadougou, 10 janv. 2025 (AIB) – Le procureur du Faso près le Tribunal de Grande Instance de Ouaga I (TGI), Blaise Bazié, a indiqué ce vendredi matin à Ouagadougou que la première partie de l’affaire ministère public contre Tiegnan Amidou a été jugée, tandis que la deuxième partie des poursuites a été déférée au cabinet du doyen des juges d’instruction du pôle ECOFI du TGI Ouaga I.

Relativement au dossier de l’affaire ministère public contre Tiegnan Amidou et trois autres, le procureur du Faso a précisé que, compte tenu des éléments de l’enquête et de la nécessité d’allier célérité et exhaustivité, les poursuites ont été scindées en deux.

« C’est donc la première partie qui a été jugée suivant la procédure de flagrant délit, aboutissant à la condamnation de Tiegnan Amidou et de trois autres personnes, les peines ayant été rendues publiques », a-t-il déclaré.

Lors de la première partie du procès, tenue le mardi 24 décembre dernier, l’accusé principal, Amidou Tiegnan, a été condamné à 15 ans de prison et à une amende de 5 640 000 000 FCFA, le tout ferme. Salifou Ouédraogo a été condamné à 8 ans de prison et à une amende de 347 675 000 FCFA, le tout ferme, Philippe Bayoulou à 6 ans de prison et à une amende de 126 millions FCFA, le tout ferme, et Tarpaga Pétronille Ouédraogo à 11 ans de prison et à une amende de 286 080 000 FCFA, le tout ferme.

La deuxième partie des poursuites, selon le procureur du Faso, « a été déférée par un réquisitoire introductif en date du 21 novembre 2024 au cabinet du doyen des juges d’instruction du pôle ECOFI du TGI Ouaga I et concerne l’ensemble des faits qui n’ont pas été pris en compte dans le dossier de flagrant délit ».

Blaise Bazié a également souligné que « Yé Yaké Camille et toutes les autres personnes impliquées dans l’affaire, citées ou non au cours du procès, sont également visées par cette procédure déjà pendante devant le juge d’instruction ».

Agence d’Information du Burkina
WIS/ata

Burkina/Cinéma : 235 films retenus pour le Fespaco 2025

Burkina/Cinéma : 235 films retenus pour le Fespaco 2025

Ouagadougou, 10 jan. 2025 (AIB) – Le délégué général du Festival Panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou (FESPACO), Moussa Alex Sawadogo, a dévoilé vendredi la sélection officielle de la 29e édition du Fespaco, composée de 235 films, toutes catégories confondues, dont une trentaine de cinéastes burkinabè.

Selon lui, le comité d’organisation a enregistré un total de 1 351 films provenant de 48 nationalités, d’Afrique et des Caraïbes. Parmi ces œuvres cinématographiques, les cinéastes burkinabè ont soumis 48 films, a-t-il indiqué.

Dans la sélection des films de fiction longs métrages, 17 films ont retenu l’attention du jury, dont trois œuvres burkinabè.

« Katanga, la danse des scorpions de Dani Kouyaté, d’une durée de 113 minutes, et Les invertueuses de Chloé Aïcha Boro, d’une durée de 96 minutes, sont des œuvres de belle facture de nos compatriotes à suivre dans les salles de cinéma », a affirmé le délégué général.

Dans la catégorie documentaire long métrage, 15 films ont été sélectionnés, dont un burkinabè.

Au niveau de la sélection des films burkinabè (courts et longs métrages, fictions et documentaires), 19 œuvres cinématographiques, d’une durée allant de 12 à 120 minutes, seront projetées dans les salles de cinéma durant cette édition du Fespaco.

Selon Moussa Alex Sawadogo, la sélection officielle est composée de films qui reflètent la dynamique de la production du continent africain et l’esprit de créativité de nos réalisateurs.

La 29e édition du Fespaco se tiendra du 22 février au 1er mars 2025 à Ouagadougou.

Agence d’Information du Burkina
ZA/ata

Burkina : La commune de Bingo prévoit un investissement de plus 27 millions FCFA en 2025

Burkina-Commune-Bingo-Concertation

Burkina : La commune de Bingo prévoit un investissement de plus 27 millions FCFA en 2025

Ouagadougou, 10 janv. 2024 (AIB)- La commune de Bingo, dans la province du Boulkièmdé (Centre-Ouest) va réaliser plusieurs activités au titre de l’année 2025 avec un montant total de 27 millions 244 mille 236 francs CFA qui seront prélevés des fonds propres de la collectivité.

Dans le plan annuel d’investissement communal (PAIC) de 2025, la commune de Bingo entend réaliser plusieurs activités dont le coût prévisionnel s’élève à 27 millions 244 mille 236 francs CFA qui seront prélevés des fonds propres de la collectivité.

 L’information émane des échanges de la première session du Cadre de concertation communal (CCCO) de l’année 2024, tenue en différé le jeudi 9 janvier 2025 à Bingo.

Cette rencontre, sous le leadership du Président de la délégation spéciale (PDS) communale, Yacouba Gouem, s’est déroulée en présence des membres de la délégation spéciale, les services techniques, les délégués des conseils villageois de développement, les leaders religieux, coutumiers et des faitières de la commune.

Trois communications ont été faites et ont concerné l’arrêté portant création, attributions, composition et fonctionnement du CCCO de Bingo, le bilan de la mise en œuvre de l’exécution financière et physique du PAIC de 2024 et les prévisions portées par le PAIC de la nouvelle année 2025.

Pour l’occasion, il s’est agi de la communication sur le bilan de la mise en oeuvre de l’exécution financière et physique du PAIC de 2024.

Il est  ressorti que sur une prévision de 202 millions 596 mille 523 F CFA pour diverses activités dont des réalisations et de réhabilitations d’infrastructures scolaires, sanitaires et sociales, l’acquisition de matériels pour des établissements scolaires et des centres de santé 195 millions 389 mille 744 francs CFA ont été utilisés.

« En 2024, il y a eu beaucoup d’efforts qui ont faits par la délégation spéciale. Des chantiers ont été exécutés et réceptionnés. Au niveau du centre médical, nous avons bénéficié de la réfection du bâtiment devant abriter le laboratoire et reçu du matériel médico-technique », s’est réjoui le médecin responsable du centre médical de Bingo, Dr Boris Ouédraogo. ,

Il a  par ailleurs précisé que d’autres travaux ont été effectués dans les centres de santé et de promotion sociale (CSPS) des villages de la commune.

Malgré les efforts consentis, les acteurs ont soutenu  rencontrer quelques difficultés qui ralentissant la mise en œuvre des activités.

Parmi celles-ci, la Personne responsable des marchés (PRM) de la mairie de Bingo, Aimé Félix Drabo, a évoqué la lourdeur administrative dans la sélection des prestataires de marchés, la défaillance de certaines entreprises attributaires de marchés, l’incohérence entre la mercuriale des coûts des prestations et la réalité des prix sur le terrain.

Le membre du Conseil villageois de développement (CVD) du village de Bingo, Sacré Zongo s’est satisfait de la tenue du cadre de concertation qui  leur a permis de comprendre beaucoup de choses à travers les communications sur les différents points abordés.

« Nous avons pensé qu’il était important de parler de l’exécution de notre PAIC de l’année 2024 et étudier le PAIC de 2025, afin de voir comment le mettre en œuvre en tirant leçon des insuffisances passées.», a indiqué le président de la délégation spéciale, Yacouba Gouem.

M. Gouem a traduit sa satisfaction aux membres statutaires du cadre de concertation communal pour l’intérêt qu’ils ont accordé à la rencontre.

Il a également invité les populations de Bingo à adhérer aux initiatives et accompagner la dynamique de développement afin d’apporter de meilleures conditions pour l’ensemble de la population.

Agence d’information du Burkina

IK/NO/ATA

 

 

 

 

Namentenga/ USUBF  2024-2025 :  89 matchs seront joués à Boulsa, à l’issue du tirage au sort

Burkina-Sport-Lancement-USUBF

Namentenga/ USUBF  2024-2025 :  89 matchs seront joués à Boulsa, à l’issue du tirage au sort

Boulsa (AIB)- Le top de départ des préparatifs des compétions de l’Union des sports scolaire et universitaire (USUBF) 2024-2025  ont  débuté hier mercredi à Boulsa sous la supervision du haut-commissaire Adama Conseiga par une séance de tirage au sort. A l’issue de celui-ci, 89 matchs seront joués dans  la province du Namentenga.

Les  représentants des établissements engagés des compétions de l’union des sports scolaire et universitaire (USUBF) 2024-2025   ont procédé le mercredi 9 janvier 2025, au tirage au sort des équipes  pour les différentes oppositions sous la supervision du haut-commissaire de la province du Namentenga, Adama Conseiga.

Au total 89 matchs seront joués lors de cette rencontre sportive dans la province.  Pour l’occasion, le directeur provincial des sports et loisirs, Moussa Ilboudo a indiqué que le défi de l’édition 2024-2025  est de maintenir  ou dépasser les résultats  de 2023-2024.

30 matchs de football, 33 de handball et 23 de volleyball vont se dérouler tout au long de la compétition et concerne les équipes des filles et  garçons de moins de 15 à 20 ans,  issus de 7 établissements secondaires publics et privés de la province.

Le directeur provincial des sports et loisirs  a précisé que  les ressources financières pour le déroulement des phases provinciales proviennent du budget  de l’état Burkinabè et le top de départ des diverses compétitions est prévu  pour  le 18 janvier en football entre les U20 du lycée provincial contre le lycée départemental sur le terrain du lycée provincial pour prendre fin en mars au plus tard.

Selon  Moussa Ilboudo, la province  a remporté  15 trophées   au niveau régional à l’édition précédente et entend améliorer ses performances à cette édition. Pour ce faire, il a sollicité l’accompagnement des uns et des autres pour l’atteinte des objectifs escomptés.

Le haut-commissaire de la province de la province du Namentenga, Adama Conseiga a salué le bon déroulement de la séance de tirage au sort.

M. Conseiga également a souhaité que le même climat prévale tout au long des phases provinciales pour que la province puisse se hisser de nouveau  avec brio au plan régional et national.

Agence d’information du Burkina

JBD/NO/ATA   

CHR Koudougou : difficultés de prise en charge des malades : le SYNTSHA sonne l’alerte

BURKINA-CENTRE-OUEST-SANTE-INTERPELLATION

CHR Koudougou : difficultés de prise en charge des malades : le SYNTSHA sonne l’alerte

Koudougou, 10 janv. 2025 (AIB)- Le Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA) a, à travers sa sous-section CHR de Koudougou, tiré sur la sonnette d’alarme, vendredi, au sein du Centre hospitalier, sur les difficultés de prise en charge des malades, en remettant à la directrice générale de l’institution, une plateforme minimale revendicative issue de l’assemblée générale tenue la veille.

Il y a possibilité de la survenue d’une crise au CHR de Koudougou selon la sous-section du SYNTSHA de la localité. En ce sens que les travailleurs du CHR rencontrent d’énormes difficultés entravant considérablement la bonne prise en charge des malades, selon toujours la formation syndicale.

Les préoccupations soulevées à cet effet se résument à la rupture des consommables médicaux et des réactifs de laboratoire, l’insuffisance et la vétusté des équipements et du matériel médico technique, la rupture fréquente des fournitures de bureau, la maintenance et l’entretien des équipements et mobiliers, la saisie des données de la gratuité des soins, l’insuffisance de certains profils du personnel, le fonctionnement des annexes (caisse, GAP, pharmacie) de la pédiatrie.

Ces préoccupations, selon l’un des responsables de la sous-section, Daouda Yaméogo, constituent l’urgence du moment et une réponse appropriée pourrait améliorer les conditions de travail du personnel et surtout participer à la bonne prise en charge de la population.

Le syndicat dit attacher du prix à la résolution diligente des dites préoccupations. Autrement, il se réserve le droit d’engager des actions avec les moyens en sa possession pour leur satisfaction.
Agence d’information du Burkina
PB/FGB/AS/ATA

Tchad : la fermeté de Déby provoque la fureur de l’impérialisme

Tchad : la fermeté de Déby provoque la fureur de l’impérialisme

Ouagadougou, 10 janvier 2024 (AIB) – Le président tchadien, le Général Mahamat Idriss Déby Itno, a pris la décision historique de rompre avec un partenaire devenu embarrassant : l’ex-puissance coloniale, la France, dont les exigences ne correspondaient plus aux aspirations de son pays.

À la surprise générale, Déby fils a dénoncé, comme son père avant lui, les pratiques néocolonialistes et a déclaré caduc l’accord de défense avec la France, le 28 novembre dernier.

Cette décision s’inscrit dans un monde multipolaire et aligne le Tchad sur la trajectoire des pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES), en parfaite adéquation avec les aspirations du peuple tchadien et la défense de sa souveraineté.

Aurait-elle ravivé les velléités déstabilisatrices des forces impérialistes qui, comme à leur habitude, auraient activé leurs réseaux secrets et mobilisé leurs alliés et valets locaux pour des pratiques obsolètes, dans le but de contraindre le président à revenir sur sa décision.

Cela rappelle les événements de 2008, lorsque le palais présidentiel avait été encerclé, obligeant Déby père à solliciter l’aide de la France sous la contrainte.

Le maître d’hier semble avoir oublié que l’élève intelligent apprend et finit toujours par surclasser son enseignant.

Le commando qui a tenté de prendre d’assaut le palais présidentiel le 7 janvier 2024 l’a appris à ses dépens.

Grâce à une riposte immédiate, vigoureuse et décisive des forces de sécurité, les assaillants ont été totalement neutralisés. Cet échec cuisant illustre la résilience et la préparation du Tchad face à toutes les tentatives de déstabilisation.

Le président Mahamat Deby a dénoncé une tentative de le vitrifier et a salué le courage de ses hommes.

Contrairement aux narratifs qui attribuent à la France un rôle déterminant dans le renforcement de l’armée tchadienne ces dernières années, le gouvernement a souligné que la puissance militaire du pays est le fruit de la bravoure du peuple tchadien et des sacrifices consentis avec des moyens limités.

Il va plus loin en affirmant qu’en 60 ans de présence, marqués par des guerres civiles, des rébellions et une instabilité politique prolongée, la contribution française à l’armée tchadienne a été marginale et dictée par ses propres intérêts stratégiques.

La France, poursuit-il, n’a jamais doté l’armée tchadienne de manière significative ni contribué à son développement structurel.

Cette victoire, tant militaire que politique, confirme la détermination du Tchad à préserver son indépendance et sa souveraineté face à toutes les formes d’ingérence étrangère, à l’image des pays membres de l’AES.

Agence d’Information du Burkina

Tapoa : la Direction provinciale de l’action humanitaire offre des vivres aux épouses des VDP tombés sur le théâtre des opérations

Burkina-Est-Tapoa-Vivres-Veuves-Vdp

Tapoa : la Direction provinciale de l’action humanitaire offre des vivres aux épouses des VDP tombés sur le théâtre des opérations

Diapaga, 9 jan. 2025 (AIB)-La Direction provinciale de l’action humanitaire de la Tapoa a procédé jeudi dans ladite localité, a une distribution de vivres aux veuves des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) tombés sur le champ d’honneur, a constaté l’AIB sur place.

Elles sont 25 femmes à bénéficier de ce don composé essentiellement de riz. La cérémonie a eu lieu à la Maison de la femme de Diapaga, en présence  des parents des épouses et des autorités coutumières et religieuses.

Selon l’agent à la direction provinciale de la Tapoa, Clément Yonli, ce geste était prévu pour se dérouler en fin décembre mais les difficultés liées à l’acheminement des vivres à Diapaga ont bouleversé le programme. Ces vivres, toujours selon M. Yonli, visaient à permettre à ces femmes de passer d’agréables fêtes de fin d’année avec leurs progénitures. Ce qui a retardé cette manifestation de solidarité et de soutien à ces couches vulnérables.

Les bénéficiaires à travers leurs représentantes, Possibo Couldiati, ont tenu à exprimer leur reconnaissance au Ministère de l’action humanitaire et à la direction provinciale de la Tapoa par des remerciements et des bénédictions. Elles ont reconnu que ce geste qui arrive à un bon moment est un signal fort.

Cela les convainc que même si leurs époux ne sont plus de ce monde il y a encore des bonnes volontés qui comprennent leur situation. Et que leur sacrifice pour la survie de la Nation n’est pas vain.

Pour le 1er vice-président de la délégation spéciale de Diapaga, ce geste est à saluer à sa juste valeur car il arrive au moment où les denrées de premières nécessités sont inexistantes dans la cité.

Il a loué l’acte qu’il qualifie de patriotique avant d’inviter les fils et filles de la Tapoa à s’inscrire dans cet élan de solidarité à l’endroit de ces femmes qui se battent jour et nuit pour subvenir aux besoins de leurs enfants.

C’est avec des mains bien chargées que les bénéficiaires ont regagné leurs foyers respectifs.
Agence d’information du Burkina
lkb/as/ata

Lutte contre le terrorisme: Le Haut-Commissaire de la Komondjari sollicite le concours des responsables religieux de Gayéri

Lutte contre le terrorisme: Le Haut-Commissaire de la Komondjari sollicite le concours des responsables religieux de Gayéri
Fada N’Gourma, le 9 janvier 2025 (AIB) – Le Haut-Commissaire de la province de la Komondjari a rendu visite le 7 janvier 2025 aux responsables religieux de la ville de Gayéri pour leur exprimer la reconnaissance des plus hautes autorités du pays et les inviter à accompagner les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) ainsi que les Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) dans leur lutte pour la paix et la sécurité.
Après la visite de sa Majesté Laabidiéro, chef coutumier de Gayéri, le 6 janvier 2025, le Haut-Commissaire de la province de la Komondjari, Monsieur GNANOU Valentin, et sa délégation se sont rendus le 7 janvier 2025 à l’église SIM, à l’église évangélique, à la grande mosquée et à l’église catholique de Gayéri pour exprimer la reconnaissance des plus hautes autorités du pays à leur égard, les féliciter pour leur résilience et les encourager dans leur dynamisme.
Le Haut-Commissaire a également invité les responsables des différentes confessions religieuses à cultiver la cohésion sociale, la tolérance et à collaborer avec les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) ainsi que les Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP).
Les différents responsables religieux ont, quant à eux, salué la démarche du Haut-Commissaire et de sa délégation, et leur ont souhaité un bon séjour à travers des prières.
Il convient de noter qu’à chaque étape de sa visite, le Haut-Commissaire en a profité pour présenter ses vœux de santé, de prospérité, de succès et surtout de paix et de sécurité pour toute la province, et par extension pour tout le pays en cette nouvelle année 2025.
Agence d’Information du Burkina

Dernières publications