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Agrosylvopastoral : la gestion des sociétés coopératives au menu d’un atelier de formation de femmes et jeunes du Centre-sud et Centre-est

Agrosylvopastoral : la gestion des sociétés coopératives au menu d’un atelier de formation de femmes et jeunes du Centre-sud et Centre-est

Manga, 23 juil. 2024 (AIB) – L’Union internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) en collaboration avec Sol Vert et ASUDEC ont démarré, mardi, un atelier de formation de quatre jours sur la gestion des sociétés coopératives de l’agrosylvopastoral au profit d’une quarantaine de femmes et de jeunes des régions du Centre-sud et du Centre-est et de membres d’association de développement du monde rural.

Durant quatre jours, soit du 23 au 26 juillet 2024, les participants vont approfondir leurs connaissances, entre autres, sur les généralités sur la coopérative, les problèmes rencontrés dans la gestion d’une coopérative, les outils de gestion d’une coopérative de production et la connexion d’une coopérative de production au marché, a indiqué Christophe Banaon, un des animateurs de la session pour le compte de Sol Vert.

Le chef de programme de l’UICN au Burkina Faso, Jacques Somda (milieu), a expliqué que la formation vise à combler les lacunes liées au manque d’outils de gestion dans les coopératives.                                                                              Pour le chef de programme de l’UICN au Burkina Faso, Jacques Somda, l’ensemble des thématiques qui seront abordées devront permettre aux responsables des sociétés coopératives bénéficiaires de la formation « d’être plus performants dans la gestion de leurs structures et des opportunités offertes.

Il a souligné qu’après trois années de collaboration avec ces différentes sociétés dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Terres d’opportunités au Sahel » (LOGMe) dans les régions du Centre-sud et du Centre-est, il a été constaté qu’elles peinent à être plus efficientes à cause de l’absence d’outils de gestion.

L’animateur de la session Christophe Banaon a noté que plusieurs modules en lien avec la gestion des coopératives seront revisités.

« Apporter ces outils, pour nous, était un élément qui manquait dans le dispositif et que nous pensons qu’il faut combler ces lacunes en permettant aux différents responsables des sociétés de coopératives de savoir maitriser leur rôle au sein de ces coopératives pour motiver davantage leurs membres à être actifs et permettre à la société de générer des revenus », a soutenu Jacques Somda.

Une quarantaine de femmes et jeunes de sociétés coopératives bénéficient de la formation

Il a noté également que les outils et les connaissances approfondies dont seront dotés les participants devront également permettre d’assurer la continuité de fonctionnement et la rentabilité des réalisations du projet LOGMe.

A ce sujet, le chef de programme de l’UICN au Burkina Faso a précisé que le projet LOGMe a conduit diverses activités dans la poursuite de son objectif global qui est « d’apporter une contribution significative et durable à la restauration des paysages au Sahel tout en créant des activités génératrices de revenus pour les communautés locales ».

Au titre de ces investissements, il a cité, entre autres, la réalisation d’infrastructures agrosylvopastorales comme des jardins maraichers et des unités de transformation de produits, l’appui en matériels de production de miel et de beurre de karité et l’assistance technique par la formation des acteurs.

La représentante de la coopérative apicole Gnoanitoua-miel de Tiébélé, Martine Koutiangba a trouvé la formation opportune

Pour sa part, la représentante de la coopérative apicole Gnoanitoua-miel de Tiébélé, Martine Koutiangba, a soutenu que la formation est opportune.

« Parfois dans nos coopératives on travaille comme on peut et comme on veut. Et je crois que cette formation va nous permettre de renforcer nos capacités et pouvoir mieux les gérer », a-t-elle soutenu.

A l’écouter, c’est également une occasion pour les participants de partager les connaissances acquises avec les membres de leurs structures, une fois de retour dans leurs localités, pour plus d’efficacité et aussi pour « assurer une bonne relève et un lendemain meilleur ».

Dans les régions du Centre-Est et du Centre-sud, sept communes, au total, bénéficient des réalisations du projet LOGMe au Burkina Faso qui est mis en œuvre grâce de l’appui financier du Ministère italien de l’Environnement et de la sécurité énergétique via le Mécanisme mondial de la Convention des Nations Unies sur la Lutte contre la Désertification.

Il s’agit des communes de Bittou, Zabré et Zoaga pour la région du Centre-est et de Gogo, Gon-Boussougou, Tiébélé et Ziou pour la région du centre-sud. Outre le Burkina Faso, le projet LOMGe s’exécute au Ghana et au Niger.

Agence d’Information du Burkina
Mamady ZANGO

 

Burkina: L’armée recherche des présumés soldats auteurs de mutilations

Burkina: L’armée recherche des présumés soldats auteurs de mutilations

Ouagadougou, 23 juil. 2024(AIB)-L’armée burkinabè a assuré mercredi, avoir pris des dispositions pour identifier des présumées Forces combattantes qui auraient mutilé un corps humain, selon une vidéo virale.
Agence d’information du Burkina
Lire le communiqué en intégralité
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« Depuis quelques jours, des images insoutenables et d’une rare cruauté sont
véhiculées sur les réseaux sociaux.

Dans lesdites images, des personnes supposées appartenir aux Forces de Défense et de Sécurité (FDS) et aux Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP), se donnent en spectacle en mutilant un corps humain.

L’Etat-Major Général des Armées condamne avec la plus grande fermeté ces agissements macabres aux antipodes des valeurs militaires et morales, et contraires aux règles d’engagement des combattants dans la lutte contre le terrorisme.

Il se démarque de ces pratiques inhumaines de nature à jeter le discrédit sur la lutte héroïque des forces combattantes burkinabè engagées
sur le front de la reconquête du territoire national.

En tout état de cause, l’Etat-Major Général des Armées rassure que des dispositions sont prises pour identifier de façon formelle l’origine de ces images ainsi que leurs auteurs. »
#AIB
ATTENTION : photo d’archive et d’illustration

Coopération : Le Maroc et le Burkina Faso signe un accord de coopération dans le domaine militaire

Burkina-Maroc-Armée-Coopération

Coopération : Le Maroc et le Burkina Faso signe un accord de coopération dans le domaine militaire

Ouagadougou, 24 juil. 2024 (AIB)-Les ministres en charge de la Défense du Maroc Abdeltif Loudyi et du Burkina Faso, le Général Kassoum Coulibaly ont signé ce mercredi à Rabat, au Maroc, un accord de coopération dans le domaine militaire.

En exécution des Très Hautes Instructions Royales, M. Abdeltif Loudyi, ministre délégué auprès du Chef du gouvernement, chargé de l’Administration de la Défense nationale, a reçu mercredi au siège de cette Administration, le Général Kassoum Coulibaly, ministre d’Etat, ministre de la Défense et des Anciens combattants du Burkina Faso, en visite de travail au Royaume, accompagné d’une importante délégation et de l’Ambassadeur du Burkina Faso accrédité à Rabat.

Cette visite, qui s’inscrit dans le cadre de la consolidation et de la diversification de la coopération bilatérale entre les deux pays, a été marquée par la signature de l’Accord de coopération dans le domaine militaire entre le Maroc et le Burkina Faso, et ce, en présence du Général de Corps d’Armée Mohammed Berrid, Inspecteur Général des FAR et Commandant la Zone Sud.

Ledit Accord de coopération concerne notamment les domaines de la formation, des entrainements et exercices, du soutien technique et d’échange d’expertise, de la santé militaire, ainsi que divers domaines d’intérêts communs.

M. Loudyi a mis en exergue l’Initiative Royale visant à transformer la façade atlantique de l’Afrique en un pôle d’intégration économique, un espace de paix, de stabilité et de prospérité partagées, incluant tous les pays de la bande atlantique du Continent, et facilitant également l’accès des pays enclavés du Sahel à l’océan atlantique.

M. Coulibaly a souligné le caractère hautement prioritaire du partenariat avec le Maroc, et a saisi cette occasion pour exprimer son admiration pour les diverses initiatives de coopération Sud-Sud et de portée régionale au profit de l’Afrique, lancées sous le Leadership de Sa Majesté Le Roi, faisant du Maroc un acteur dynamique de stabilité, de progrès et de paix pour son voisinage, notamment africain.

Au terme de cette rencontre, les deux responsables ont manifesté l’ambition et la volonté communes de consolider, à l’avenir, leurs relations à travers la mise en œuvre des dispositions de l’Accord de coopération dans le domaine militaire signé ce jour, reflet des relations d’amitié et de respect mutuel qui lient les deux pays.

Agence d’information du Burkina
En partenariat avec MAP

Burkina : le gouvernement crée une Commission de régulation des dysfonctionnements

Fonctionnement de l’administration

Burkina : le gouvernement crée une Commission de régulation des dysfonctionnements

(Ouagadougou, 24 juillet 2024). Le Président du Faso, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a présidé, ce mercredi, le Conseil des ministres. Selon le ministre en charge de la jeunesse Aboubakar SAVADOGO assurant l’intérim du Porte-parole du gouvernement, le Conseil a examiné plusieurs rapports et pris d’importantes décisions pour la bonne marche de la Nation.

Au titre de la Présidence du Faso, le Conseil des ministres a adopté deux décrets. Le premier décret porte création, organisation, attributions, composition et fonctionnement d’une Commission de régulation des dysfonctionnements (CRD). Cette commission rattachée au cabinet du Chef de l’Etat aura pour mission de faire corriger ou de corriger par elle-même tout dysfonctionnement dans l’administration publique et ses démembrements.
Selon le ministre Aboubakar SAVADOGO, la Commission aura compétence sur toutes les structures centrales et déconcentrées des administrations civiles, paramilitaires et militaires, des collectivités territoriales, des sociétés d’Etat, des établissements publics de l’Etat et les associations reconnues d’utilité publique.

La CRD sera chargée concrètement de requérir l’application des sanctions à l’encontre d’un agent fautif et du supérieur hiérarchique qui ne requiert pas la sanction, de veiller à l’application des recommandations non mises en œuvre des rapports d’audits et de contrôle des structures et des corps de contrôles publics.
Elle travaillera aussi à suivre l’exécution des sanctions judiciaires et administratives et à veiller à la mise en œuvre de leur implication, à assurer le traitement des dénonciations non poursuivies relativement aux faits traités par l’administration.

La Commission de régulation des dysfonctionnements dispose d’un conseil d’orientation chargé d’apprécier l’opportunité d’action et peut être saisi par le Président du Faso, le Premier ministre, le Président de l’Assemblée législative de Transition et le Président du Conseil supérieur de la magistrature. Il peut aussi s’auto saisir, selon le ministre Aboubakar SAVADOGO.
« L’adoption de ce décret permettra d’insuffler une nouvelle dynamique dans le fonctionnement des institutions publiques par le renforcement de la bonne gouvernance et la délivrance d’un service public de qualité », a indiqué le Porte-parole par intérim du gouvernement.

Le deuxième décret adopté au titre de la Présidence du Faso institue l’Initiative présidentielle pour la production agricole et l’autosuffisance alimentaire 2024-2029. Cette initiative proposée à la suite de celle de 2023-2024 prévoit un dispositif de pilotage et intègre désormais l’agriculture climato-intelligente qui optimise l’efficacité des investissements destinés à lutter contre les changements climatiques et favorise la production de certaines spéculations et la production piscicole à grande échelle.
Cette Initiative sera logée au Bureau national des grands projets du Burkina Faso, structure rattachée à la Présidence du Faso. Sa mise en œuvre nécessitera la mobilisation de plus de 120 milliards FCFA sur les cinq ans.

Au titre du ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, le Conseil a adopté un rapport autorisant le recrutement, à titre exceptionnel, de 300 Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) en complément d’effectif du recrutement de 975 assistants des eaux et forêts pour la session 2024. Ce recrutement s’inscrit dans la volonté du gouvernement de réserver un pourcentage aux VDP dans le processus de recrutement au profit de certains corps militaires et paramilitaires.
Selon le ministre d’Etat, ministre en charge de la Fonction publique, Bassolma BAZIE, il s’agit d’encourager ceux qui ont choisi de défendre volontairement la patrie et qui remplissent les conditions de participation aux différents concours de la Fonction publique.

Au titre du ministère de la Transition digitale, des Postes et des Communications électroniques, le Conseil a adopté un avant-projet de loi portant sur l’Identifiant unique électronique de la personne au Burkina Faso.

Pour la ministre en charge de la Transition digitale, Aminata ZERBO/SABANE, cet identifiant unique permettra d’identifier de façon unique toute personne vivant au Burkina Faso grâce aux données biométriques et biographiques sans pour autant remplacer les documents d’identification.

« Cet identifiant unique viendra renforcer le système d’identification, permettra la maîtrise des données sur les populations, la délivrance plus facile des services, l’assainissement des bases de données d’identification au niveau sectoriel », a indiqué la ministre Aminata ZERBO/SABANE.

Au titre du ministère de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement, le Conseil a adopté un décret portant mesure de protection des travailleurs, des patients du public et de l’environnement contre les dangers des rayonnements ionisants au Burkina Faso.

Son adoption, qui consacre la relecture du décret de 2019 portant sur les principes généraux de protection, permet d’améliorer l’environnement des procédures pour la production de l’énergie nucléaire, selon le ministre en charge de l’Environnement, Roger BARO.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Coopération parlementaire : Le président du Parlement malien en visite officielle à Ouagadougou

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Coopération parlementaire : Le président du Parlement malien en visite officielle à Ouagadougou

Ouagadougou, 24 juil. 2024 (AIB)-Le président du Conseil national de la Transition (CNT) du Mali, Malick Diaw, et une délégation de parlementaires maliens, sont arrivés à Ouagadougou le mercredi 24 juillet 2024, pour une visite officielle de 72 heures.

Malick Diaw a été accueilli à sa descente d’avion par son homologue burkinabè, Dr Ousmane Bougouma, accompagné des membres de son bureau.

Cette visite officielle est l’occasion pour les deux parlements frères de dynamiser leurs cadres de coopération en réponse aux priorités actuelles, notamment les perspectives de création des sessions confédérales des parlements des pays membres de la Confédération de l’Alliance des États du Sahel (AES).

Le président du CNT malien prendra part à la séance plénière du jeudi 25 juillet 2024 où il aura une adresse au peuple burkinabè à travers sa représentation nationale.

Outre cela, au cours de cette visite, le chef du Parlement malien va parrainer la cérémonie de sortie de la 12e promotion de la formation initiale d’officiers sapeurs-pompiers de l’Institut supérieure d’études de protection civile.

Agence d’information du Burkina
en partenariat avec l’ALT

Burkina/Reproduction : Une association partage ses expériences sur l’interruption sécurisée de la grossesse

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Interruption sécurisée de la grossesse selon la loi : Une communauté de pratique partage ses connaissances avec les différents intervenants 

Ouagadougou, 24 juil. 2024 (AIB) – SOS Jeunesse et Défis a organisé mercredi, une session de communauté de pratique sur l’interruption sécurisée de la grossesse selon la loi pour partager des connaissances avec ses membres qui sont essentiellement les organisations de la société civile (OSC) y compris les ONG nationales et internationales. https://sosjd.org

« Notre rencontre vise à partager les nouvelles dynamiques en termes de connaissances et d’expériences sur l’accès de l’interruption sécurisée de la grossesse selon la loi au Burkina Faso», a déclaré le Directeur Exécutif de l’association SOS Jeunesse et Défis, Harouna Ouédraogo.

Cette communauté de pratique, qui regroupe les organisations de la société civile (OSC),  les structures de recherche et les partenaires techniques et financiers, va contribuer à vulgariser les textes, les défis et les perspectives de l’interruption sécurisée de la grossesse, selon la loi.

M. Ouédraogo, qui s’exprimait mercredi à Ouagadougou lors d’une rencontre, a précisé que l’accès à l’interruption sécurisée de la grossesse selon la loi respecte quatre conditions au Burkina Faso. Par principe, elle est interdite sauf les quatre conditions inscrites dans le code pénal de 2018. Il faut par conséquent sensibiliser les Burkinabè sur la santé de la mère et de l’enfant et les conséquences des interruptions non sécurisées et clandestines.

À l’en croire, l’interruption sécurisée de grossesse selon de la loi est autorisée en cas de viol, d’inceste, de malformation fœtale ou pour sauver la vie de la mère.

« Actuellement, nous pouvons dire qu’il y a beaucoup d’avancées sur la question, au regard des multiples conventions internationales et de la législation nationale qui permettent aux femmes d’accéder à l’interruption sécurisée de grossesse selon de la loi, en fonction des conditions prévues par la loi du pays », a-t-il poursuivi.

Le premier responsable de l’association a expliqué qu’il existe, entre autres, le protocole de Maputo, la loi sur la santé de la reproduction, le code de la santé publique et le code pénal qui encadrent cette pratique.

Le Directeur Exécutif de l’association SOS Jeunesse et Défis a invité les autorités et les associations sœurs à travailler pour promouvoir les textes sur l’interruption sécurisée de la grossesse selon la loi, dans l’optique de préserver la vie des femmes.

Le représentant de la Directrice de la santé de la famille (DSF), Dr Mathieu Bougma, a salué l’implication de tous les acteurs dans la mise en œuvre de cette stratégie, à travers la plateforme Share-Net Burkina qui fait de l’accès équitable des femmes à la SSR sa principale priorité. https://share-net-burkinafaso.org

De son avis, Share-Net Burkina Faso est financé par le Ministère des Affaires étrangères des Pays-Bas à Royal Kit Institute. Cette plateforme assure la gestion des connaissances sur la santé sexuelle et reproductive (SSR). Elle est présente dans 7 pays du monde, dont le Burkina Faso depuis avril 2021.

« Il s’agit lors des échanges, de s’imprégner sur les pratiques et comportements favorables à promouvoir la SSR dans notre pays », a ajouté Dr Bougma.

Créée en novembre 2002, l’association SOS Jeunesse et Défis est une ONG burkinabé qui agit pour la promotion de la santé sexuelle et reproductive au profit des jeunes.

Agence d’information du Burkina

No/yos/ata

Arabie saoudite : Lancement de la 56ème édition des Olympiades Internationales de Chimie à Riyad avec la participation de 90 pays

Arabie-Saoudite-Olympiades-Lancement

Arabie saoudite : Lancement de la 56ème édition des Olympiades Internationales de Chimie à Riyad avec la participation de 90 pays

Ouagadougou, 24 juil. 2024 (AIB)-Les activités de la 56e édition des Olympiades internationales de chimie 2024 ont débuté hier à Riyad, avec la participation de 333 hommes et femmes talentueux de 90 pays, sous la supervision de 260 spécialistes internationaux dans le domaine de la chimie.

Son Excellence Dr. Amal Al-Hazza, Secrétaire générale de Mawhiba, a déclaré que les événements de cette année iront au-delà de la compétition académique pour inclure un programme diversifié qui permettra aux participants d’interagir avec leurs pairs du monde entier et de s’immerger dans le riche patrimoine culturel du Royaume d’Arabie saoudite.

Le Dr Amal Al-Hazza a également souligné que l’accueil des Olympiades internationales de chimie à Riyad, en Arabie saoudite, en arabe, reflète l’engagement du Royaume à améliorer les connaissances scientifiques, à soutenir les jeunes talents et à renforcer la coopération internationale, conformément aux objectifs de la Vision saoudienne 2030.

«Cette Olympiade rassemble des équipes de 90 pays, créant ainsi un melting-pot dynamique d’idées et de cultures. Ce rassemblement est essentiel pour résoudre les défis mondiaux, de l’énergie durable aux percées médicales, grâce à l’action collective.

Le secrétaire général a salué la coopération fructueuse entre les partenaires stratégiques de cet événement distingué, dirigé par le ministère de l’Éducation, qui a uni ses efforts avec les esprits les plus brillants pour créer une culture d’excellence et de créativité, l’Université du Roi Saoud, dont la vision de développer une société fondée sur le savoir est conforme aux objectifs des Jeux olympiques, et SABIC, qui a rendu cet événement possible grâce à son parrainage exclusif.

Il a relevé les réalisations des équipes saoudiennes, qui ont remporté 43 prix en chimie et 653 prix aux Olympiades des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques, soulignant que ces réalisations mettent en évidence le potentiel des étudiants du Royaume à apporter des contributions significatives à la communauté scientifique internationale.

Il a souligné que l’établissement de relations transfrontalières joue un rôle important dans le soutien du Comité directeur international, qui coordonne les efforts et soutient les organisateurs locaux pour assurer le bon déroulement et les normes élevées de l’Olympiade.

Le président du Comité directeur international, J.L. Chiapez, a fait l’éloge de l’organisation distinguée et de l’hospitalité de l’Arabie saoudite, en déclarant : « La 56e édition de l’Olympiade internationale de chimie établira le record de l’Olympiade la plus chaude, mais nous avons déjà constaté qu’il fait plus chaud que le temps, ce qui est l’hospitalité en Arabie saoudite. »

L’Olympiade est la plus grande compétition internationale de chimie pour les lycéens et se tient chaque année dans un pays différent depuis sa création en 1968 à Prague, la capitale de la Tchécoslovaquie. L’édition actuelle est sous le parrainage exclusif de la Saudi Basic Industries Corporation (SABIC).

La participation du Royaume à l’Olympiade internationale de chimie a commencé en 2011, et depuis lors, le Royaume a remporté de nombreux prix grâce à ses étudiants talentueux, ce qui lui a valu une reconnaissance mondiale et une invitation à accueillir l’édition actuelle.

L’événement est placé sous le patronage de Son Excellence le ministre de l’Éducation, M. Yusuf Al-Benyan, et en présence de Son Excellence le Secrétaire général de la Fondation «Mawhiba», Dr Amal Al-Hazza, et de Son Excellence le Ministre adjoint de l’éducation pour le développement, M. Marhaf Al-Madani.

L’Olympiade, organisée par la Fondation du Roi Abdulaziz et ses compagnons pour la douance et la créativité «Mawhiba» sous le slogan «Construire des liens ensemble», se poursuivra jusqu’au 30 juillet, en partenariat stratégique avec le ministère de l’Éducation et l’Université du Roi Saoud, où les résultats finaux seront annoncés le 28 juillet.
Agence d’information du Burkina
WIS/ATA

La FBF suspend jusqu’à nouvel ordre l’élection de la ligue du Nord

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La FBF suspend jusqu’à nouvel ordre l’élection de la ligue du Nord

Ouahigouya, 24 juil. 2024 (AIB)-La commission des recours de la Fédération Burkinabè de Football (FBF) a instruit la Ligue régionale de football du Nord (LRFN) de suspendre le processus électoral qui devait aboutir à la mise en place mercredi, d’un nouveau bureau de la Ligue du Nord.
Par note adressée à tous présidents de clubs affiliés, la LRFN a informé de la suspension de la tenue de l’Assemblée générale élective qui devait mettre en place ce mercredi 24 juillet 2024, d’un nouveau bureau de l’instance dirigeante du football régional.

Cet arrêt du processus électoral fait suite à un recours de l’ancien Etalon Saïdou Mady Panandétiguiri, candidat à la présidence de la LRFN.

En effet, Saïdou Mady Panandétiguiri candidat à la présidence de la ligue du Nord de football joint au téléphone a confirmé le dépôt de son recours à la FBF en indiquant que son action est liée au processus de réception des dossiers de candidatures. Ce processus n’a pas été fait dans les règles.

Panandétiguiri proteste également sur la qualité de celui qui a réceptionné les dossiers. Celui-ci serait membre du bureau de la Ligue du Nord de football et est aussi membre de la commission électorale.
En attendant le dénouement de cette affaire, les amoureux du ballon rond dans la cité de Naaba Kango accordent un grand intérêt à cette élection de la ligue afin que le sport-roi sorte de sa léthargie actuelle.

Agence d’information du Burkina
PN/AS/ATA

PN/As/Ata

L’Afrique du Sud en tête des pays d’Afrique ayant le taux de criminalité le plus élevé

SÉCURITÉ: AFRIQUE-PAYS-CRIMINALITÉ-STATISTIQUE
L’Afrique du Sud en tête des pays d’Afrique ayant le taux de criminalité le plus élevé

PRETORIA, 24 juillet. /TASS/. L’Afrique du Sud est en tête du classement des États africains ayant les taux de criminalité les plus élevés, tandis que le pays africain le plus sûr est le Rwanda. Le classement a été établi et publié par Numbeo, un service spécialisé dans l’analyse de grandes bases de données.

Les trois pays d’Afrique ayant les taux de criminalité les plus élevés sont, avec l’Afrique du Sud, le Nigeria et l’Angola. Viennent ensuite, par ordre décroissant, la Somalie, le Cameroun, la Namibie, le Mozambique, le Zimbabwe et la Côte d’Ivoire. Le Kenya complète le top 10. Dans le même temps, six mégapoles d’Afrique du Sud sont en tête du classement des villes africaines en termes de taux de criminalité

Les trois pays les plus sûrs d’Afrique en termes de criminalité sont, avec le Rwanda, la Tunisie et le Ghana.

Avev TASS

Burkina : l’AES veut signer un accord d’interconnexion douanière avec le Togo

Burkina : l’AES veut signer un accord d’interconnexion douanière avec le Togo

Ouagadougou, 24 juillet 2024 (AIB) – Les directeurs généraux des douanes des États membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) ont pris hier mardi à Niamey, au Niger, une décision portant sur le libre choix de signer un protocole d’accord et une instruction-cadre pour l’interconnexion des systèmes douaniers des pays de l’AES avec le Togo.

Les directeurs généraux des douanes du Burkina Faso, du Mali et du Niger se sont retrouvés dans la capitale nigérienne pour adopter des décisions en matière de sécurisation du transit à travers une interconnexion entre les différents États de l’AES et le Togo, a appris l’AIB.
Les patrons des Douanes ont instruit leurs équipes techniques à tout mettre en œuvre pour faire de l’AES un espace douanier interconnecté.

Au cours de la même rencontre où le Tchad et le Togo sont invités d’honneur, des dispositions réglementaires seront prises avec d’autres pays comme la Côte d’Ivoire.
Des experts échangeront sur les implications douanières de la sortie de leurs pays respectifs de la CEDEAO avant que les directeurs généraux des douanes des pays de l’AES envisagent les perspectives et les mesures alternatives pour faire face à cette situation.
La réunion a porté sur le thème « Renforcement de l’interconnexion informatique et promotion socioéconomique à travers la libre circulation des personnes et des biens et services ».
Agence d’information du Burkina
YOS/ata

Le Burkina va utiliser les nouvelles technologies pour réduire les coûts de collecte des données statistiques

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Le Burkina va utiliser les nouvelles technologies pour réduire les coûts de collecte des données statistiques

Ouagadougou, 24 juil. 2024 (AIB) – Le Burkina compte utiliser les nouvelles technologies telles que l’intelligence artificielle pour réduire les coûts liés à la collecte des données statistiques et résoudre l’inaccessibilité de certaines zones du fait de l’insécurité.

« La production de données (statistiques) est coûteuse et nécessite une meilleure appropriation des outils, un renforcement constant des capacités, mais aussi l’intégration des innovations en matière de collecte de données », a indiqué Dr Larba Issa Kobyagda, mercredi 24 juillet à Ouagadougou.

Le Directeur général de l’Economie et de la Planification, Dr Larba Issa Kobyagda, s’exprimait lors de la 4e édition des 24 heures de débats sur la démographie, une activité organisée par la direction des politiques des populations.

Selon lui, la particularité dans le principe de la collecte des données, c’est qu’elles servent à nourrir une politique spécifique ou générale pour ce qui concerne l’ensemble des acteurs, à la fois publics et privés.

Bien que les données statistiques soient indispensables pour asseoir toute action politique et de planification, Dr Larba Issa Kobyagda a relevé les coûts exorbitants qu’engendre leurs collecte.

C’est pourquoi son département a préconisé la prise en compte des nouvelles technologies pour minimiser les dépenses.
« Il y a les big data, qui vont être mobilisées, il y a l’intelligence artificielle qui doit être mobilisée pour la collecte des données », a-t-il précisé.
L’autre motif d’intégration des innovations dans le processus de collecte de données statistiques est, selon le directeur général, l’inaccessibilité de certaines localités du fait de la crise sécuritaire.
« Lorsqu’on considère le contexte de certains pays comme le nôtre, où la question sécuritaire fait que certains endroits ne sont pas souvent accessibles, il faut travailler à intégrer les technologies dans la compilation des données dans ces localités », a confié Dr Larba Issa Kobyagda.
La mobilisation de la technologie nécessite la protection des données personnelles.
À cet effet, le directeur général chargé de la planification a assuré qu’au cours de la journée des débats seront menés en vue de mieux protéger les données à caractère personnel pour qu’elles servent d’outil d’aide à la décision à la fois dans le public et le privé.

Il faut noter que la 4e édition des 24 heures de débats sur la démographie se tient sous le thème : « L’innovation dans la collecte et le traitement des données au service du développement du Burkina Faso ».

La communication inaugurale, présentée par le Directeur des politiques de population, Issa Zongo, a porté sur le rôle des données statistiques innovantes et inclusives dans la planification et l’évaluation des politiques publiques.

Agence d’information du Burkina
ZO/ata

Namissiguima à Kaya : Un bel exemple de résilience en attendant le retour au ‘’bercail’’

Namissiguima à Kaya : Un bel exemple de résilience en attendant le retour au ‘’bercail’’

Kaya, 20 juil. 2024 (AIB)- Les populations de la commune rurale de Namissiguima, contraintes à l’exil à cause de l’insécurité, ont trouvé une terre d’accueil hospitalière à Kaya, à 80 km plus loin. Organisées autour de leur délégation spéciale, ces résilientes populations mènent de petites activités pour s’en sortir, tout en plaçant leur confiance dans les Forces combattantes pour un retour au bercail dans les meilleurs délais.

Namissiguima, la belle commune rurale située dans la province du Sanmatenga, région du Centre-Nord, est située à environ 80 kilomètres de la ville de Kaya. Elle reste une localité des plus résilientes dans ce contexte de crise sécuritaire et humanitaire. Près de 16 000 âmes issues de la commune ont été obligées de quitter leur terre pour se retrouver à Kaya et dans les environs. Avec leur Préfet et Président de la Délégation Spéciale, Alpha Ouattara, le sacrifice de servir les populations déplacées internes et hôtes avec le minimum se fait avec enthousiasme et patriotisme.

Jeudi 11 juillet 2024, jour de la tenue de la 2ème session ordinaire de la délégation spéciale de la commune de Namissiguima. La salle exiguë servant de secrétariat est transformée en salle de réunion. Une vingtaine de chaises sont disposées. Dès 8h30, quelques membres de la délégation spéciale arrivent. L’ambiance avant la session est empreinte de convivialité. « J’espère que tout va bien », demande un membre au représentant de la chefferie coutumière et traditionnelle, qui répond par l’affirmative. À 9h, la session débute avec les mots de bienvenue du Président de la Délégation Spéciale, Alpha Ouattara. Puis la vérification du quorum. Le quorum ayant été atteint, le Président présente l’ordre du jour, qui fut adopté par les délégués.

L’ordre du jour s’articulait autour des points suivants : lecture et amendement de la précédente session consacrée à l’examen et à l’adoption du premier budget rectificatif, le vote de deux présidents de commission et les divers. Les échanges sont interactifs et participatifs. À l’unanimité, les présidents des commissions sont votés.

La contribution à l’effort de paix a constitué un point de débat. « Je vous invite vivement à interpeller les filles et les fils de Namissiguima afin qu’ils contribuent à l’effort de paix et à la cohésion sociale, socle d’une paix durable. En 2 ans, nous avons encaissé la somme de 20 000 F. C’est un vieux de près de 70 ans du village qui, l’année dernière, avait donné 10 000 F et, cette année encore, à notre grand étonnement, est revenu avec le même montant pour soutenir la commune. Je voudrais, vu ses efforts, et en votre nom, lui donner une attestation de reconnaissance de la commune », informe le Président de la Délégation Spéciale.

L’établissement des actes d’état civil, principale source de recettes

La dernière attaque terroriste de juillet 2022 a contraint l’ensemble des populations de la commune de Namissiguima à fuir leurs terres. Nommé en conseil des ministres le 3 août 2022, puis installé officiellement le 19 du même mois, le Président de la Délégation Spéciale a entrepris des démarches pour obtenir un bâtiment dans la ville de Kaya servant de bureau pour les services de la mairie en attendant un retour incessant dans sa localité sous emprise terroriste. Avec ses agents, il travaille d’arrache-pied pour offrir les services sociaux de base aux populations déplacées de Namissiguima à Kaya. Le budget est toutefois faible. De 81 millions comme budget annuel, la commune se retrouve aujourd’hui avec moins de 30 millions de FCFA de recettes propres. Ces recettes sont constituées essentiellement des valeurs inactives (timbres) utilisées dans l’établissement des actes d’état civil (actes de naissance, de mariage, de décès, actes divers…).

« En matière de recouvrement, ce n’est pas de la magie, mais ce n’est pas simple. Les recettes propres de la commune de Namissiguima s’établissaient sur les droits de marché, les taxes d’abattage, les agrégats, les charrettes, l’état civil », rappelle Mamadou Ouédraogo, receveur de la commune de Namissiguima. L’État dispose, certes, des fonds pour le fonctionnement des communes, mais Namissiguima espère se réinstaller au plus vite pour davantage contribuer au rayonnement des collectivités.

Une population résiliente, des femmes qui s’activent avec des activités génératrices de revenus

Mamounata Sawadogo est arrivée en août 2022 à Kaya avec ses 7 enfants. Très vite, elle s’intègre dans la communauté et commence la vente de « zoom koom ». Ses principales clientes : les populations de Namissiguima. Chaque jour, elle se rend à la mairie pour proposer ses jus. L’idée d’encourager les femmes en activité vient du Président de la délégation spéciale. « Nous essayons d’être les premiers clients et consommateurs de ce que proposent ces femmes. Que ce soit le zoom koom, le soumbala, les arachides, nous achetons avec elles et invitons d’autres à le faire », indique Alpha Ouattara.

Solange Ouédraogo, présidente de la société coopérative simplifiée Neb La Taaba, ne cesse de saluer le Préfet pour cette initiative. « Le Préfet là, nous-mêmes, on ne sait pas comment on va le remercier. Il est très humain. Que ce soit dans l’encouragement de nos activités ou encore dans le partage des vivres, il n’oublie personne », témoigne-t-elle. Au secteur 5 de Kaya, où elle travaille avec une dizaine de femmes, elles produisent du soumbala, du moringa et des pâtes d’arachide.

Le respect des leaders coutumiers est aussi une valeur promue par le premier responsable de la commune de Namissiguima. Membre de la Délégation Spéciale, Naaba Balbou exprime sa reconnaissance pour la résilience et l’engagement du Préfet à fédérer les populations. « Nous ne savons pas quand est-ce que nous allons retourner chez nous, mais avec le Préfet et les autres autorités, nous nous sentons aussi chez nous à Kaya. Nous sommes considérés et pris en compte dans la gestion des collectivités », renchérit-il.

Quelques villages réinstallés, de moins en moins d’alertes, l’espoir se dessine

« Une lueur d’espoir », note avec satisfaction le Président de la délégation spéciale de la commune de Namissiguima. De moins en moins d’alertes d’attaques terroristes dans la zone, quelques villages ont été réinstallés. Pour l’heure à Kaya, Alpha Ouattara dit être toujours proche de sa population. « On ne peut pas dire que tout est rose, mais la population reste résiliente. Les femmes sont dans des activités génératrices de revenus et les jeunes sont pour la plupart dans de petites organisations qui leur permettent de survivre au quotidien. On essaie de mener des activités de mobilisation comme le sport (football) », informe-t-il.

Pour ce qui concerne l’éducation, l’ensemble des élèves de Namissiguima et leurs enseignants ont été redéployés dans des établissements de Kaya. « L’année dernière, nous avions initié des cours d’appui et de remédiation à certains élèves pendant les vacances et pour la rentrée scolaire, nous espérons, avec l’autorisation des premiers responsables de l’éducation de Kaya, ouvrir un site avec quelques classes pour nos élèves qui n’auront pas de place dans les établissements, en attendant que notre réinstallation soit effective », espère le Préfet. Toutefois, sur le plan sanitaire, les moyens restent limités. Les seules actions sont la prise en charge intégrée des maladies des enfants et quelques sensibilisations et causeries éducatives.

L’entraide entre communes : Namissiguima, Dablo, Pissila, Pibaoré, Kaya, Boussouma et autres, des exemples de patriotisme

Dans le cadre de l’aide humanitaire, à travers le partage des vivres ou encore certaines affaires administratives, les communes déplacées et hôtes se soutiennent mutuellement. En 2023, rappelle le Préfet Alpha Ouattara, la commune de Piboaré avait bénéficié de vivres SONAGESS. « Le PDS a pensé à la commune de Namissiguima en offrant une dizaine de tonnes de vivres à mettre à la disposition de notre population. Il en est de même pour la commune de Dablo qui pense à nous également », informe-t-il.

Bien qu’étant une commune déplacée, Namissiguima apporte sa contribution au développement des collectivités à travers notamment la facilitation de l’établissement des actes d’état civil. « Beaucoup de citoyens, qu’ils soient de Namissiguima centre ou des villages de la commune de Namissiguima, fréquentent la mairie pour bénéficier des services de l’État », précise l’agent du service de l’action sociale.

Namissiguima a espoir et Namissiguima a foi

La crise sécuritaire et humanitaire reste une réalité, reconnaît le Préfet Alpha Ouattara, qui ne perd toutefois pas espoir. « Nous avons foi en nos autorités, nos forces de défense et de sécurité, et les volontaires pour la défense de la patrie qui travaillent pour les réinstallations et le maintien des populations sur place. Progressivement, quelques villages sont en train d’être réinstallés. Nous espérons que d’ici là, le tour de Namissiguima arrive », espère le Président de la Délégation Spéciale.

Notre souhait, poursuit-il, est la fin totale de cette guerre. L’espoir et la foi y sont selon Alpha Ouattara qui salue la vision et l’engagement du Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim Traoré, pour la souveraineté totale du Burkina et la reconquête entière de nos terres.
AIB avec MoussoNews

Ganzourgou : Le district sanitaire de Zorgho lance une campagne pour collecter 1000 poches de sang

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Ganzourgou : Le district sanitaire de Zorgho lance une campagne pour collecter 1000 poches de sang

Zorgho, (AIB)- Le Médecin chef du district sanitaire (MCD) de Zorgho, Dr Delphin Kaboré, a lancé une campagne de collecte de sang, le 22 juillet 2024 au Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) de Boudry. Cette initiative, soutenue par la Société des mines de Sanbrado (SOMISA), vise à collecter 1000 poches de sang pendant la saison hivernale afin de répondre aux besoins urgents en produits sanguins, exacerbés par les cas de paludisme, de dengue et les accouchements compliqués.

Selon le Médecin chef du district sanitaire (MCD) de Zorgho, Dr Delphin Kaboré, depuis trois ans, l’hôpital de Zorgho évacue quotidiennement trois à quatre patients vers des structures sanitaires supérieures. A l’en croire, 75 à 80 % de ces évacuations sont dues à un manque de produits sanguins labiles.

Pour y remédier, le district sanitaire de Zorgho organise des collectes de sang ponctuelles dans des lieux de rassemblement comme les mosquées, les églises et les écoles. « Les élèves, principaux pourvoyeurs de sang, étant actuellement en vacances, la situation devient de plus en plus difficile à gérer», explique Dr Kaboré. De plus, selon lui, le district peine à supporter le coût de la collation offert aux donneurs, après le prélèvement du sang.
Pour surmonter ces défis, Dr Kaboré s’est tourné vers la Société des mines de Sanbrado (SOMISA) pour obtenir un soutien.

« SOMISA a répondu favorablement à notre appel en acceptant prendre en charge la collation de 1000 donneurs de sang pour cette saison hivernale », a-t-il expliqué.
Grâce à ce soutien crucial, il espère réduire considérablement le nombre d’évacuations et mieux gérer les cas graves de paludisme et les accouchements compliqués.
Le directeur des relations communautaires de SOMISA, Assane Ouédraogo, a souligné l’engagement de la société minière envers les initiatives de santé communautaire.

« Nous avons répondu favorablement à la demande du MCD de Zorgho car nous comprenons l’urgence de la situation, surtout en cette saison pluvieuse propice au paludisme… Au moment opportun, nous demanderons la collaboration du district sanitaire pour une opération de collecte de sang au sein de la mine », a-t-il indiqué.
Lors du lancement, M. Ouédraogo et des agents du département des relations communautaires de la mine se sont joints à la population pour donner leur sang. Ainsi, 43 poches de sang ont alors été collectées.

Une donneuse de sang issue de la communauté, Latifatou Kaboré, a partagé sa motivation : « J’ai donné mon sang pour sauver des vies, particulièrement celles des femmes en accouchement et des enfants anémiés par le paludisme».
Elle s’est engagée à sensibiliser les autres femmes à faire de même.

La campagne de collecte de sang s’étendra dans les prochaines semaines à d’autres zones telles que Boéna, Wayalgui, Nédogo, Mogtédo, Méguet et Zorgho.
Compte tenu de la durée de vie du sang prélevé, Dr Kaboré envisage une collecte progressive des 1000 poches pour traverser la saison hivernale.

Il a appelé alors à une mobilisation massive de la population apte à donner le sang et a rappelé l’importance des moyens de prévention du paludisme, notamment l’utilisation de moustiquaires imprégnées et la prise des médicaments lors de la campagne de chimiothérapie saisonnière qui débutera bientôt.

Agence d’information du Burkina
MS/dnk/ata

Les syndicats américains exigent d’arrêter les ventes d’armes à Israël

POLITIQUE: ÉTATSUNIS-ISRAËL-SYNDICATS

Les syndicats américains exigent d’arrêter les ventes d’armes à Israël

WASHINGTON, 24 juillet. /TASS/. Sept grands syndicats américains ont exigé que le président américain Joe Biden refuse tout soutien militaire supplémentaire à l’armée israélienne, à cause de laquelle « un très grand nombre de civils palestiniens, dont de nombreux enfants, continuent de mourir sous les bombes américaines » dans la bande de Gaza. C’est ce qu’indique une lettre adressée au dirigeant américain.

« Monsieur le président, le moment est venu de prendre des mesures décisives pour mettre fin à cette guerre. Mettre fin à l’assistance militaire américaine à Israël est le moyen le plus rapide et le plus fiable d’y parvenir », indique le texte.

Les syndicalistes estiment « qu’il est nécessaire de cesser immédiatement le transfert de l’assistance militaire américaine au gouvernement israélien pour régler pacifiquement ce conflit », et que « les tensions croissantes dans la région menacent d’impliquer encore plus de civils innocents dans la guerre à grande échelle, la crise humanitaire s’aggrave chaque jour: famine, déplacements massifs [de la population], destruction des infrastructures critiques, notamment des écoles et des hôpitaux ».

La lettre à M. Biden souligne que ni Israël ni le mouvement palestinien radical Hamas n’ont accepté l’accord de cessez-le-feu, proposé en mai par l’actuelle administration de Washington, dans l’enclave palestinienne, et que le premier ministre de l’État hébreu Benyamin Netanyahou et les membres de son gouvernement « ont publiquement rejeté les éléments clés de l’accord ».

 

Le conflit israélo-palestinien et les détails du plan de cessez-le-feu américain à Gaza

 

La situation au Moyen-Orient s’est fortement aggravée après l’infiltration de combattants armés du mouvement radical palestinien Hamas depuis la bande de Gaza vers le territoire israélien le 7 octobre 2023, accompagnée du meurtre d’habitants des localités frontalières et de la prise de plus de 240 otages. Israël a annoncé un blocus complet de la bande de Gaza et a commencé à la frapper, ainsi que certaines zones du Liban et de la Syrie, après quoi il a lancé une opération terrestre dans l’enclave, suite à laquelle à l’heure actuelle 39.000 Palestiniens sont décédés et 90.100 ont été blessés. 70% d’entre eux sont des femmes et des enfants.

Le 31 mai, le président des États-Unis Joe Biden a annoncé les conditions d’un nouveau projet d’accord de paix en trois étapes, conçu pour six semaines et prévoyant un cessez-le-feu complet, le retrait des troupes israéliennes des zones civiles de Gaza et la libération des otages détenus par le mouvement Hamas en échange de la libération de centaines de prisonniers palestiniens.

Benyamin Netanyahou avait déclaré qu’il soutenait ce plan et que tous les obstacles à la conclusion d’un accord, selon lui, étaient créés par le Hamas. Dans le même temps, le premier ministre avait souligné à plusieurs reprises qu’Israël poursuivrait ses pressions militaires sur les radicaux palestiniens dans la bande de Gaza, car, selon lui, cela rapprocherait la conclusion d’un accord sur la libération des otages.

Avec TASS

Les quotidiens burkinabè parlent de diplomatie et du séjour du président du CNT malien

Burkina-Presse-Revue

Les quotidiens burkinabè parlent de diplomatie et du séjour du président du CNT malien

Ouagadougou, 24 juillet 2024 (AIB)- Les journaux burkinabè de ce mercredi font écho, de la coopération internationale du pays avec l’ONU d’une part et du séjour du président du Conseil national de la transition (CNT) du Mali, le colonel Malick Diaw, au Burkina Faso.

« Coopération parlementaire : le président du Conseil national de la transition du Mali au Burkina Faso », titre le doyen des quotidien privée, L’Observateur Paalga.
Le journal informe que l’Assemblée législative de Transition du Burkina reçoit du 24 au 26 juillet 2024, le chef du parlement malien, le colonel Malick Diaw pour un séjour officiel.

Le confrère précise qu’au cours de ce séjour le colonel Malick Diaw et son homologue burkinabè, Dr Ousmane Bougouma vont passer en revue la coopération parlementaire bilatérale, le rôle et la position de leurs pays respectifs dans les instances parlementaires et de la perspective de la création des sessions fédérales des parlements des pays de l’AES.

Sur le même sujet le quotidien privé Le Pays indique, dans sa rubrique « vie des institutions », que cette visite entre dans le cadre de la coopération de la consolidation des rapports de bonnes ententes entre les parlements burkinabè et maliens.
Le journal ajoute par ailleurs que le président du CNT du Mali va parrainer la sortie de la 12e promotion de l’Institut supérieur d’études de protection civile (OSEPC).

Dans le registre de la diplomatique, les parutions commentent la rencontre des personnalités burkinabè avec des présidents d’institutions du Nicaragua
Selon le journal Le Pays, c’est en marge de la commémoration du 45e anniversaire de la révolution « Sandinistes » que la délégation burkinabè conduite par le président du Conseil constitutionnel, Me Barthélemy Kéré, a effectué des visites dans l’institution du pays.

Dans la même veine, Le Pays évoque la visite de travail de la vice-secrétaire des Nations unies au Burkina. Selon le confrère, la vice-secrétaire, Amina Mohamed a été accueilli hier mardi par le ministre burkinabè en charge de la coopération, Karamoko Jean-Marie Traoré.

Pour le quotidien d’Etat Sidwaya, l’ONU veut à travers cette visite de son mandataire au Burkina Faso, s’imprégner véritablement de la situation du pays, afin d’apporter son soutien et aide au peuple burkinabè.
Agence d’information du Burkina
YOS/no/ata

La directrice du Secret Service, très critiquée depuis les tirs contre Trump, démissionne

La directrice du Secret Service, très critiquée depuis les tirs contre Trump, démissionne

Washington, États-Unis

La directrice du Secret Service, sous le feu des critiques depuis la tentative d’assassinat contre Donald Trump le 13 juillet, a démissionné mardi au lendemain d’une audition parlementaire tendue au cours de laquelle elle a reconnu un échec majeur.Kimberly Cheatle, la patronne de ce service d’élite chargé de la protection de hautes personnalités américaines, faisait depuis les tirs ayant légèrement blessé le candidat de la droite l’objet de nombreux appels à démissionner, de la part d’élus républicains comme démocrates.

« C’est le coeur lourd que j’ai pris la difficile décision de démissionner », a-t-elle écrit dans une lettre envoyée à son personnel, citée par le Washington Post.

Le chef républicain de la Chambre des représentants, Mike Johnson, s’en est aussitôt félicité.

« Cela n’a que trop tardé, elle aurait dû le faire il y a au moins une semaine », a-t-il dit à la presse.

« Nous devons maintenant recoller les morceaux, reconstruire la confiance du peuple américain dans le Secret Service », a-t-il ajouté.

Dans un communiqué, le président démocrate Joe Biden a dit sa reconnaissance à Mme Cheatle « pour ses décennies de service ».

« Tout au long de sa carrière au sein du Secret Service, elle s’est dévouée sans compter et a risqué sa vie pour protéger notre nation », a-t-il ajouté.

Le président a toutefois tenu à mentionner l’enquête « indépendante » qui doit passer en revue les événements du 13 juillet et déterminer comment un tireur a pu se retrouver aussi près de Donald Trump.

« J’attends avec impatience d’évaluer ses conclusions », a dit M. Biden, précisant qu’il comptait nommer un nouveau directeur ou une nouvelle directrice « bientôt ». « Nous savons tous que ce qui s’est passé ce jour-là ne doit jamais se reproduire ».

– « Au nom de la démocratie » –

 

Pendant une audition devant le Congrès lundi, Kimberly Cheatle avait reconnu des défaillances.

« La mission solennelle du Secret Service est de protéger les dirigeants de notre nation (…). Le 13 juillet, nous avons échoué », a-t-elle dit.

« En tant que directrice, j’assume la pleine responsabilité de toute faille de sécurité », avait-elle ajouté, qualifiant les événements du 13 juillet de « plus important échec opérationnel du Secret Service depuis des décennies ».

Mais elle avait écarté les appels à sa démission: « je pense que suis la meilleure personne pour diriger le Secret Service à l’heure actuelle », avait-elle affirmé.

Elle avait aussi refusé de répondre à de nombreuses questions précises des parlementaires au sujet de l’attaque, arguant que plusieurs enquêtes étaient en cours.

Donald Trump, 78 ans, a été blessé à l’oreille lors des tirs. Les photos de lui avec du sang coulant sur le visage, le poing levé, ont fait le tour du monde. Un spectateur a été tué et deux autres grièvement blessés.

Le tireur, Thomas Matthew Crooks, 20 ans, a été abattu par le Secret Service.

L’administration Biden « ne m’a pas correctement protégé, et j’ai été obligé de prendre une balle au nom de la démocratie », a réagi mardi Donald Trump sur sa plateforme Truth Social.

Avec AFP

Examens de fin d’année : Le Nahouri satisfait des résultats

BURKINA-NAHOURI-EDUCATION-EXAMEN-BILAN

Examens de fin d’année : Le Nahouri satisfait des résultats

Pô, (AIB)-Le taux des résultats des examens de fin d’année, est jugé satisfaisant dans son ensemble dans la province du Nahouri.

Les résultats des examens du BAC, BEPC et du CEP session de 2024, ont été proclamés dans la province du Nahouri à l’instar des autres localités du Burkina.
Pour cette session, les acteurs de l’éducation du Nahouri se frottent les mains avec un taux de succès respectivement de 63,52 % pour le BAC, 48,75 % pour le BEPC et 89,09% pour le CEP.
Pour le BAC toute série confondue, les résultats des cinq (05) jurys sont de 1 079 candidats présentés avec 758 admis dont 407 garçons et 351 filles pour un taux de réussite de 63, 52 % contre 55,82 % en 2023.

Les meilleures moyennes ont été obtenues en série D par Poyga Doungassè Alias Guy du lycée départemental de Tiébélé, avec 15,19/20, la série A avec 15,76 /20, obtenue par Nébié Salimata du lycée départemental de Guiaro et le BAC G2 par Oudjebou Awèdoba Samuel du lycée technicien comptable avec 14,40/20.
La province a enregistré sa première promotion en BAC G2 avec 26 candidats admis sur 30, soit 87,50% de taux de succès, tous issus du lycée le technicien comptable.

Les résultats des dix (10) jurys ont donné les statistiques suivants au BEPC, sur 2 609 candidats présentés dont 1 249 filles et 1 182 garçons, 1 272 candidats ont décroché leur parchemin dont 609 filles et 663 soit 48,75 % contre 37, 76 en 2023.
Les meilleures moyennes ont été obtenues par Inabou Hindou avec 17, 70/20, suivie de Anédam B. R. Alphonse avec 17, 69/20 et Akoamdabou Apèwé Prisca 17,62 /20 tous du lycée provincial de Pô.

Au niveau du primaire, le taux de réussite est de 89,09% contre 78,62% en 2023.
Pour 4 794 candidats présentés, 4 271 ont été déclarés admis dont 2 236 filles et 2 035 garçons.

Les trois meilleures moyennes reviennent aux élèves Ange Bénédicte Aouédaga Kaboré, avec 158,5 points soit 9,32 /10 de l’école Pô, du secteur N°2, Kayasse Lougoulem Eugénie de l’école Boungou classique avec 153,5 soit 9,30/10 et Semanyo Rodrigues de Dakola B avec 157 soit 9,24/10.

La directrice provinciale en charge de l’Enseignement post primaire du Nahouri, Noélie Yonli/Tasopba, et celui en charge de l’Education primaire du Nahouri, Noaga Damiba, mettent ces résultats obtenus à l’actif de tous les acteurs de l’éducation qui n’ont ménagé aucun effort durant l’année scolaire.

Ils les ont invités ainsi que les parents d’élèves à maintenir le cap, car ces résultats placent la province du Nahouri premier au niveau régional pour le BAC, deuxième pour le BEPC et le CEP.
Agence d’information du Burkina

HKO/hb/bz

Quarantenaire du SND : un cross populaire pour inviter les jeunes à pratiquer le sport

Quarantenaire du SND : un cross populaire pour inviter les jeunes à pratiquer le sport

Ouagadougou, 23 juil.2024(AIB)-À l’occasion de la célébration de ses 40 années d’existence, le Service national pour le développement (SND) a organisé mardi, à Ouagadougou un cross populaire pour, selon son premier responsable le Colonel-Major Mathieu Benao, inviter la jeunesse à la pratique du sport.

Partis de la place de la Nation de Ouagadougou, les participants ont effectué un circuit de 4 km, en passant devant le lycée Marien N’Gouabi, le rond-point de la bataille du rail, la cour du Mogho Naaba, et la BCEAO pour rejoindre le point de départ.

« À travers cette activité, nous invitons la jeunesse burkinabè à la pratique du sport et aux activités saines de façon générale », a déclaré le directeur général du Service national pour le développement, le Colonel-Major Mathieu Benao.

À en croire le directeur général, pour réussir sur tous les fronts, il faut des hommes ayant des capacités physiques, prêts à répondre à toutes les épreuves. « C’est pourquoi, a-t-il poursuivi, nous marquons notre quarantenaire avec ce cross populaire. »

M. Benao a par ailleurs promis que la pratique du sport va se poursuivre avec le personnel du SND pour lui permettre d’avoir un esprit sain dans un corps sain.

En rappel, le Service national pour le développement est un établissement public de l’État à caractère administratif, qui a pour mission, entre autres, de lutter contre l’incivisme grandissant, l’effritement de l’autorité de l’État, l’extrémisme violent, le chômage des jeunes, et de renforcer la citoyenneté.

Agence d’information du Burkina

YOS/ata

L’armée malienne neutralise de nombreux terroristes

L’armée malienne neutralise de nombreux terroristes

Ouagadougou, (AIB)-Les Forces armées maliennes (FAMa) ont neutralisé, du 14 au jeudi 18 juillet, plusieurs combattants terroristes et détruit d’importantes quantités de leurs matériels militaires dans certaines localités du pays.

Il s’agit d’une réplique vigoureuse des Forces de défense contre une attaque terroriste perpétrée jeudi dernier contre le poste de sécurité de Sandaré, dans la Région de Nioro du Sahel.

Cette prouesse a été précédée de combats remportés par les FAMa contre les ennemis de la paix suite à une reconnaissance offensive dans la localité de Waramata, Cercle de Yorosso, ayant permis le démantèlement d’une base terroriste.

L’information a été donnée jeudi dernier par la Direction de l’information et des relations publiques des armées (Dirpa) à travers un communiqué.

« Le chef d’état-major général des Armées informe l’opinion nationale que, ce 18 juillet 2024 aux environs de 03 heures 30 minutes, le poste de sécurité de Sandaré a vigoureusement repoussé une attaque terroriste perpétrée par des individus armés non identifiés évoluant sur une vingtaine de motos et en support à deux véhicules », précise le document.

Selon la Dirpa, cette attaque n’a pas fait de victimes humaines, mais a causé des dégâts au niveau de la brigade de gendarmerie, incendiée avec deux véhicules FAMa.

Ainsi, le renfort qui a quitté Diéma a surpris l’ennemi en cours de route, qui a fui en abandonnant des corps sur place ainsi que des motos après d’intenses accrochages.

La haute hiérarchie militaire rassure que la situation est sous contrôle et que le ratissage se poursuit normalement.

Par ailleurs, poursuit la même source sécuritaire, le 14 juillet aux environs de 17 heures 30 minutes, une mission de reconnaissance offensive des FAMa dans la localité de Waramata, Cercle de Yorosso, a démantelé une base terroriste et récupéré des matériels sur place dont une radio talkie-walkie, un téléphone, deux paires de chaussures militaires rangers, deux chargeurs de radio talkie-walkie, des munitions de 7,62 mm, des médicaments et des vivres.

En outre, le 17 juillet dernier, les militaires ont mené une reconnaissance offensive dans la localité de Daouna, à 45 km à l’ouest de Niono. Plusieurs terroristes ont été neutralisés et des matériels récupérés.

Il s’agit de cinq motos, un talkie-walkie de type TYT, deux chargeurs de radio, deux téléphones portables, trois pistolets-mitrailleurs, six chargeurs de pistolets-mitrailleurs et deux maillons de PKM garnis, indique le communiqué.

Le chef d’état-major général des Armées rassure la population de la détermination des FAMa à traquer l’ennemi où qu’il se trouve.
AIB avec journal l’Essor

Le Niger disponible à trouver des solutions avec le Togo contre le terrorisme

Le Niger disponible à trouver des solutions avec le Togo contre le terrorisme

Ouagadougou, 23 juil. 2024(AIB)-Le Niger a affiché sa compassion au Togo, après une attaque terroriste samedi dernier et a montré sa disponibilité à trouver des solutions avec lui contre le fléau.

Le président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’État, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, a présenté, le lundi 22 juillet 2024, au gouvernement et au peuple togolais ses condoléances les plus attristées suite à l’attaque terroriste ayant occasionné des pertes en vies humaines et d’importants dégâts matériels le 20 juillet 2024.

En ces moments particulièrement pénibles, le Chef de l’Etat, présente, au nom du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), du Gouvernement, du peuple nigérien, et en son nom propre, « au peuple togolais et aux familles endeuillées, ses condoléances les plus attristées et sa profonde compassion, ainsi que son souhait d’un prompt rétablissement aux blessés ».

« Je voudrais vous assurer du soutien total et indéfectible des Autorités et du peuple nigérien à l’endroit des Autorités et du peuple togolais frère dans cette dure épreuve » écrit le Chef de l’Etat nigérien.

Il souligne que « les Autorités et le peuple nigérien, sensibles et reconnaissants du soutien que vous leur avez apporté dans les moments difficiles qu’ils traversent depuis les évènements du 26 juillet 2023, se tiennent entièrement à votre disposition pour œœuvrer ensemble à la recherche de solutions aux défis communs auxquels nous sommes confrontés » conclut le Chef de l’Etat nigérien, le général Abdourahamane Tiani.

Agence d’information du Burkina avec Agence nigérienne de presse

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