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Journée de l’excellence scolaire à Koukouldi : 143 élèves méritants reçoivent des prix

Journée de l’excellence scolaire à Koukouldi : 143 élèves méritants reçoivent des prix

Koukouldi, 29 juil.2024 (AIB)- Les meilleurs élèves des écoles de Koukouldi, dans la commune de Ténado, province du Sanguié, ont été récompensés samedi 27 juillet dernier, au cours d’une cérémonie présidée par le ministre d’État, Bassolma Bazié.

L »association Djé Gnini de Koukouldi a organisé le 27 juillet 2024 la 5e journée de l’excellence à l’école.

Cette année, ce sont 143 élèves du primaire et du post-primaire qui ont reçu des prix allant des kits scolaires pour certains à des vélos pour d’autres, en passant par des bourses d’études pour les lycéens.

À cette occasion, les enseignants n’étaient pas en reste. En effet, ceux qui ont consenti de nombreux efforts au cours de l’année scolaire ont également été encouragés avec des attestations de reconnaissance et des sommes d’argent.

Dans la foulée, les efforts de Nebilma Bado, natif de la localité et entrepreneur, qui depuis 2002 n’a de cesse d’accompagner les élèves les plus démunis avec des kits scolaires, ont également été reconnus.

Selon le président de l’association Djé Gnini, Jules Bationo, cette journée de l’excellence vise au développement harmonieux du village à travers l’éducation, car c’est par l’éducation qu’une nation se construit. D’où l’organisation de cette journée de l’excellence pour encourager aussi bien les élèves que les enseignants méritants.

Le ministre en charge de la Fonction publique, Bassolma Bazié, qui était de la partie, s’est adressé à la jeune génération en ces termes :

« Comportez-vous en hommes exemplaires, faites en sorte d’avoir l’excellence sociale en vous. Autrement dit, vous devez incarner à l’avenir des valeurs de gouvernance vertueuse ».
Agence d’information du Burkina
PB/ata

Namentenga/Excellence scolaire : Une cinquantaine de lauréats récompensée

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Namentenga/Excellence scolaire : Une cinquantaine de lauréats récompensée

Boulsa le 27 juil. 2024 (AIB)- La direction provinciale de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle (DPEPPNF) du Namentenga a célébré le samedi 27 juillet 2024 à Boulsa, la journée de l’excellence scolaire, au cours de laquelle une cinquantaine de lauréats a été récompensée. La cérémonie sous le thème « Education, résilience et engagement des acteurs » a été sous la présidence du haut-commissaire, Adama Conseiga et le parrainage du Théodore Kafando.

La direction provinciale de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle (DPEPPNF) du Namentenga a magnifié le samedi 27 juillet 2024 à Boulsa, dans région du Centre-Nord, les lauréats du secteur éducatif, au titre de l’année 2024.
Les diverses contributions de l’Etat et des autres partenaires de l’éducation notamment le projet Cathwel relief service(CRS) ont permis de récompenser une cinquantaine de lauréats.

Les élèves, Abdoul Halim Ayatoullah Kafando de l’école Boulsa 2 et Dabilgou Honorine de l’école Boulsa 1, respectivement meilleur élève garçon et meilleure élève fille ont enregistré respectivement 154 et 148 points sur 170 à l’examen du Certificat d’études primaires (CEP). Ils ont reçu des kits scolaires et des vélos.

L’enseignante, Marie Cécile Koné de l’école Boulsa «B» a enregistré 112 admis sur 114 candidats présentés au CEP tandis que sa collègue de l’école Boulsa «D» Mme Dermé /Ouédraogo Zonabo a réalisé 100% avec ses 69 candidats présentés.
Ces meilleures enseignantes de la province dans la catégorie « Meilleurs enseignants de la province » ont reçu chacune, une somme de 25 000 FCFA, un foyer « faitout » et des gadgets de la caisse populaire. Les meilleurs centres en alphabétisation ont reçu aussi des vélos.
Les prix de CRS ont permis de récompenser les meilleurs centres Bisongo avec des vélos et les meilleurs enseignants du cours préparatoires 1ère année (CP1) au cours élémentaire 1ère année (CE1) dans leurs performances en écriture-lecture.
Ces derniers reçu chacun, un ordinaire ou une tablette. Retenons que CRS entend également doter 4 écoles d’équipements solaires.
Le président de la cérémonie a remercié le DPEPNF, Ouiraogo Bernard Kaboré, l’ensemble de son équipe, les encadreurs pédagogiques, les enseignants et les différents partenaires pour les résultats atteints malgré le contexte difficile.
M. Kaboré a félicité le parrain pour son accompagnement et les lauréats pour leurs résultats.
Le haut-commissaire de la province du Namentenga, Adama Conseiga a souhaité que l’année scolaire 2024-2025 enregistre également de meilleures performances.
Notons que la province du Namentenga est classée au premier rang dans la région du Centre-Nord avec 88,83% au CEP de la session de 2024, une performance qui a été saluée à sa juste valeur par l’ensemble des partenaires.
Agence d’information du Burkina
JBD/no/ata

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Jean-Baptiste DAMIBA

Le Royaume-Uni a cédé sa place à la Russie dans le top-10 des pays industrialisés

ÉCONOMIE: ROYAUMEUNI-PRODUCTION-CLASSEMENT

Le Royaume-Uni a cédé sa place à la Russie dans le top-10 des pays industrialisés

LONDRES, 29 juillet. /TASS/. Le Royaume-Uni a quitté le classement des dix premiers pays en termes de production industrielle, en se retrouvant derrière la Russie. C’est ce qu’a rapporté le journal Times, en citant l’organisation Make UK, qui regroupe des entreprises du secteur industriel du Royaume-Uni.

D’après ses informations, dans le dernier classement de 2022, le Royaume-Uni a chuté à la douzième place. C’est quatre positions de moins que dans le précédent classement publié un a plus tôt.

Comme le note l’article, le Royaume-Uni est derrière le Mexique et la Russie dans la nouvelle liste, qui occupent respectivement les septième et huitième places. Selon le journal, la raison de l’avancée dans le premier cas est la croissance des investissements chinois dans le pays d’Amérique latine, et dans le second cas, une augmentation des dépenses de défense russe.

La Chine occupe la première place du classement, suivie par les États-Unis.

Comme l’indique le Times, la production du secteur industriel britannique représente 217 milliards de livres sterling (282 milliards de dollars), le secteur emploie 2,6 millions de personnes. Pourtant, comme l’a noté Make UK, le pays a besoin d’une « stratégie industrielle à long terme », car d’après l’organisation, le Royaume-Uni n’en dispose tout simplement pas, contrairement à d’autres pays industrialisés.

Avec TASS

Sissili : 150 plants mis en terre lors de la 6e édition journée nationale de l’arbre

Burkina-Sissili-Célébration-Journée- Arbre

Sissili : 150 plants mis en terre lors de la 6e édition journée nationale de l’arbre

Léo, (AIB)-  La province de la Sissili, dans la région du Centre-Ouest a célébré en différé le vendredi 26 juillet 2024 à Léo, la 6e édition de la  Journée nationale de l’arbre (JNA) au cours de laquelle, 150 plants mis en terre.

Cette 6e édition de la Journée nationale de l’arbre (JNA) a été également marquée par le lancement de la campagne provinciale de restauration du couvert végétal sous le thème « Arbre, capital de résilience pour un développement endogène ».

Selon le directeur provincial en charge de l’Environnement, Karim Yéyé, 150 plants de plusieurs espèces ont été mis en terre dans deux ronds- points et sur une distance de 1 km dans la ville de Léo.

  1. Yéyé a par ailleurs précisé que la province de la Sissili prévoit la mise en terre d’environ77450 plants de diverses espèces et le semis de 50 Kg de graines de détarium au cours de cette campagne de reforestation.

A ses dires, le Burkina Faso fait face à une dégradation accélérée des ressources  forestières.

 

« Selon une étude menée par le secrétariat permanent pour la réduction des émissions des gaz à effet de serre due de la déforestation et de la dégradation des forêts (Sp/ Reed+)  a montré que la superficie forestières du Burkina Faso a diminué de façon drastique entre 2000 et 2022 passant de 6 956 631 à 5 177 777 hectares », a-t-il relevé.

Pour Karim Yéyé,  pour inverser cette tendance, le pays doit récupérer  par an 296 104 hectares de terres dégradées.

Le président de la délégation spéciale de la commune de Léo, Kassoum Koalaga a salué la forte mobilisation autour de cet événement.

  1. Koalga a ensuite remercié les organisateurs pour le choix porté sur sa commune pour abriter la célébration en différé de la JNA tout en soulignant que l’importance de l’arbre dans la vie n’est plus à démontrer.

Il a au nom de l’instance dirigeante communale et de la population pris l’engagement de faire de cette campagne provinciale de reforestation, une réussite dans la commune urbaine de Léo.

 

Le haut- commissaire de la Sissili, Tewindé Isaac Sia  a interpellé  les leaders d’opinions, les responsables à tous les niveaux et l’ensemble de la population de la province sur la nécessité de restaurer et de sauvegarder les ressources naturelles, gage d’un développement durable.M Sia a invité en particulier, les présidents des délégations spéciales à s’investir davantage dans la restauration et la préservation des ressources forestières, en intégrant ces actions dans leurs plans de développement.

Agence d’information du Burkina

OAN/no/at

Sissili : 45 femmes  déplacées et formées en techniques de saponification recoivent des kits d’installation

Burkina- Sissili-Association-Don

Sissili : 45 femmes  déplacées et formées en techniques de saponification recoivent des kits d’installation

Léo, (AIB)- L’Association des jeunes entrepreneurs de la région du Centre- Ouest (AJECO) a offert le vendredi 26 juillet 2024 à Léo, des kits d’installation à 45 femmes déplacées internes de la province de la Sissili formées en techniques de saponification, sous la présidence du haut- commissaire, Tewindé Isaac Sia.

Selon le président de l’Association des jeunes entrepreneurs de la région du Centre- Ouest (AJECO), Alexis Zongo, cette remise fait suite à la formation de ces 45 femmes déplacées internes de la Sissili  formées techniques de saponification, tenue du 24 au 28 juin 2024 à Léo.

Ces kits d’installation sont, entre autres, composés de marmites, bassines en plastiques,  des seaux,  des spatules,  des tamis, des gobelets et des moules.

Ce matériel, permettra aux 45 femmes déplacées formées d’être plus opérationnelles dans la production de savon en boule et liquide.

«  Les efforts de paix lancés par le gouvernement à l’effet faciliter le retour des PDI dans leurs localités respectives nous a interpellé », a indiqué le président de l’ AJECO .

À en croire M. Zongo, c’est dans cette dynamique que son association a initié un projet dénommé «  Projet d’accompagnement et de résilience de 500 PDI dans la région du Centre-Ouest ».

Il a par ailleurs soutenu que l’accompagnement des partenaires et des bonnes volontés ont permis non seulement de former les femmes déplacées internes en techniques de saponification ,mais aussi de leur doter de matériel de production de savon, de vivres et des effets d’habillement.

L’association va regrouper dans chaque province les femmes déplacées internes déjà formées et opérationnelles en coopérative et qui sera un relais auprès des autorités locales.

Le haut- commissaire de la Sissili,Tewendé  Isaac Sia, a saisi l’occasion pour remercier au nom des bénéficiaires, l’association et ses partenaires pour toutes les actions déployées au profit des femmes déplacées.

  1. Sia a invité les femmes formées en saponification à se mettre en association pour faciliter l’écoulement de leurs produits.

Il les a rassuré de sa disponibilité à toujours les accompagner dans la réalisation de leurs Activités génératrices de revenus (AGR).

La remise officielle des kits d’installation, des vivres et non vivres au profit des PDI de la région du Centre-Ouest a eu lieu le jeudi 18 juillet 2024 à Koudougou, en présence du ministre d’Etat, Bassolma Bazié et des autorités régionales.

Agence d’information du Burkina

OAN/no/osa/ata

 

 

 

 

Burkina : La journaliste des Editions Sidwaya Nadège Yaméogo remporte le Prix d’excellence en journalisme

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Burkina : La journaliste des Editions Sidwaya Nadège Yaméogo remporte le Prix d’excellence en journalisme

Ouagadougou, 29 juil. 2024 (AIB)-La journaliste des Editions Sidwaya Nadège Yaméogo a remporté le samedi 27 juillet 2024, à Cotonou, le deuxième prix en catégorie presse écrite du concours International «Prix indépendance médiatique 2024».

Agence d’information du Burkina

Lutte contre le terrorisme : Titao, une ville résiliente

Lutte contre le terrorisme : Titao, une ville résiliente

Malgré tout, cela fut possible. A 230 kms de Ouagadougou, un nom, une ville. Titao. Elle plie mais ne rompt pas. Dans cette ville située à la lisière du Sahel des hommes et des femmes se battent pour la survie. Zoom sur la résiliente «cité du phacochère» où des noms d’emprunt remplacent les identités réelles au regard de la situation sécuritaire. Reportage.
Il est 4h30mn à Titao ce mercredi 6 mars 2024.

Des voix de muezzins retentissent. La ville se réveille. Des bruits de balais par-ci. Des bruits de marmites par-là. Les femmes reprennent le ménage dans les cours. Dans les ruelles, des hommes se dirigent vers la mosquée pour la prière du matin. A l’avant des fidèles, dans la mosquée, l’imam. Les jambes croisées, il psalmodie quelques versets coraniques. Quelques minutes plus tard, il termine en remerciant le Tout Puissant pour une nuit encore gagnée. Ici, les nuits se succèdent, mais ne se ressemblent pas du fait du terrorisme.

 

En effet, l’ennemi terroriste n’est jamais loin. Les forces de sécurité veillent au grain. Peu à peu, la lueur chasse la pénombre. Les rues reprennent leur animation habituelle.
Site de Aka. Un quartier populaire au sud de la ville. Les classes grouillent de monde. La plupart des effectifs sont pléthoriques, au-delà de la centaine. Tout a pourtant commencé timidement, se rappelle Isaac, lauréat de l’excellence nationale 2023. Il fait partie des pionniers de l’initiative «Sauver l’école au Loroum». En rappel, décembre 2021 a été marqué par une épidémie de fermeture des écoles dans le pays. C’est alors qu’une initiative vit le jour : «Sauver l’école au Loroum». Des enseignants bravent la menace terroriste. Ils restent. L’initiative prend de l’ampleur. Le comité de crise de Titao accompagne l’idée. Des fils et filles de la localité la soutiennent. Des ONG humanitaires mettent les leurs.

Les autorités locales «apportent du sel» à la sauce pour «Sauver l’école au Loroum». On recrute des enseignants communautaires. Les initiateurs réaménagent les écoles et les classes existantes en des sites d’éducation. Février 2022, les cours débutent mais timidement. L’initiative permet aux élèves du CM2 de se présenter à l’examen du CEP. Taux de réussite : 68,18% en 2022 et 94,38% en 2023, 99,10% en 2024.
Aka ou maintenir la flamme allumée d’une éducation


Aka, quartier d’Isaac et de ses collègues. De jeunes enseignants volontaires. Ils ont la tâche de conduire plus d’un millier d’élèves. Malgré les difficultés rencontrées, ils portent la mission. «Nous avons décidé de rester après le départ de l’Administration pour appuyer nos frères et sœurs abandonnés à leur propre sort», dit Isaac. Un combat. Les chiffres édifient. 1505 élèves. 5 classes de CP1. 3 classes de CP2. Les besoins sont loin d’être satisfaits.

 

«Des parents continuent de nous envoyer des enfants », souligne-t-il. La difficulté ? «Nous avons la volonté, mais nous sommes confrontés à des problèmes de tables-bancs et de salles de classe», affirme le volontaire. Conséquence ? «Les enfants sont assis à 3 ou à 4 voire à 5 pour les tout-petits.» Cette donne semble être une adrénaline pour lui. Sourire aux lèvres, il rassure : «C’est intéressant et encourageant à la fois car, à peine quatre jours de classe que les élèves de CP1 savent se tenir debout et dire «Bonjour Monsieur». Passion et courage. «Nous sommes déterminés à donner le meilleur de nous-mêmes», lance-t-il. Une expérience enrichissante.

La preuve ? De bons résultats aux sessions des examens du Certificat d’Etudes Primaires de 2022 et 2023. La Circonscription d’Education de Base de Titao I, délocalisée à Ouahigouya, compte poursuivre les ouvertures de sites. Objectif : satisfaire la demande dans la ville. En plus des 5 sites déjà ouverts, 3 autres sont au programme si l’évolution de la situation sécuritaire le permet.

Autre lieu, même ambiance studieuse. Le Lycée provincial. Seul site de regroupement des élèves du secondaire. Des étudiants en fin de cycle viennent à la rescousse de l’éducation dans leur province natale. Une initiative endogène. En cette matinée, le soleil poursuit inexorablement son ascension dans le ciel. Quelques coups de vent sec annoncent le retour de l’Harmattan. Des groupuscules d’élèves dans la cour.

 

La majeure partie en classe. Des voix d’enseignants-volontaires retentissent, entrecoupées souvent de celles d’élèves. Les cours ont bien débuté. Ismaël, un autre lauréat du prix d’excellence 2023. Il fait le tour des classes. A l’appel de l’initiative « Sauver l’école au Loroum », Ismaël, professeur certifié des lycées et collèges, retourne à Titao. Comme Isaac, il décide de coordonner l’action des jeunes étudiants volontaires. Son management permet d’engranger de bons résultats scolaires à l’examen du brevet d’études du premier cycle, session 2023. Taux de réussite : 66,52%, largement au-dessus de la moyenne nationale.

 

Ce qui lui a valu les reconnaissances de la Nation à la journée de l’excellence nationale à Ouagadougou. A la tête des 24 enseignants volontaires, Ismaël rebelotte. Il est conscient des défis à relever malgré les difficultés logistiques et techniques. «Nous manquons énormément de rames de papier. Les professeurs sont obligés de recopier souvent les devoirs et les exercices au tableau.», explique-t-il. Son appel : «Nous souhaitons qu’on puisse nous doter de ces fournitures nécessaires au bon fonctionnement de l’établissement». Les yeux pétillants malgré la charge, il salue les initiatives sporadiques de personnes de bonne volonté.

 

A travers des cotisations, elles donnent des coups de pouce. «Mais c’est insignifiant, car avec un effectif de 1178 élèves, les besoins sont énormes», souligne l’éducateur. Cri du cœur entendu. La municipalité et la Croix Rouge font don d’une lampe solaire et d’un kit scolaire à chaque élève. Joie immense.
Du côté des agriculteurs …

 


Le soleil est au zénith. La forte canicule s’installe. Les habitants se mettent à l’ombre des rares arbres et des hangars de fortune. De petites jarres d’eau trônent soigneusement au pied des arbres.

 

Les réfrigérateurs se sont arrêtés depuis le blocage de la route nationale desservant la localité. La rareté et la cherté du carburant et l’insécurité conduisent au rationnement. Pour avoir le moindre litre, il faut montrer patte blanche. Présenter sa carte nationale d’identité. Le sabotage de la ligne électrique par les groupes armés terroristes depuis mars 2022 rend la situation délicate. Pas d’électricité. Une fois la nuit tombée, ce sont les torches des téléphones portables qui prennent le relais ou tout simplement, on fait avec l’obscurité. Certains moulins tournent.

 

D’autres mettent la clé sous le paillasson. A la Maison de la femme de Titao, des groupements de femme gèrent un moulin. Il offre l’opportunité aux plus nantis de moudre le grain. Les autres utilisent la meule ou le pilon. Faute de moyens financiers.

Côté nord de la ville. Une fraicheur particulière. Sur les berges du barrage de Titao, des femmes et des hommes s’activent dans le maraîchage. Des repiquages par-ci, des arrosages par là. La campagne sèche est en marche, malgré la situation sécuritaire. Une binette dans la main droite, l’herbe dans l’autre, Moussa, un jeune producteur maraîcher nettoie une planche d’oignon.

 

Il se rappelle de cette date douloureuse. 23 décembre 2021. Tout a basculé. Les producteurs dans l’impasse. Le vaillant combattant Ladji Yôrô venait de tomber dans une embuscade tendue par les terroristes. Il est mort. «Ce jour-là, je ne pouvais pas m’imaginer que la ville allait survivre. Quand la nouvelle est tombée le lendemain, la ville a commencé à se vider. Car notre protecteur, Ladji Yôrô est tombé», rappelle-t-il. Il écrase une larme, soupire. «Mais petit à petit nous avons pu nous relever. Aujourd’hui, nous arrivons à poursuivre nos activités de production grâce à la veille des Forces de Défense et de Sécurité.» Espoir. Cependant, des préoccupations demeurent.

L’écoulement des produits issus du maraîchage. «Nous n’arrivons pas à écouler les produits, car nous ne parvenons pas à les acheminer à Ouahigouya. L’année passée, la pomme de terre et l’oignon ont pourri dans nos mains.» Sa proposition ? «Il faut organiser des convois spéciaux pour enlever les productions. Sinon, il sera difficile pour les producteurs de tenir encore longtemps», explique Moussa. Autre problème : «Outre cette situation, l’approvisionnement à temps en semences pose également problème. Il faut attendre les convois, et souvent le délai de mettre les semences en terre est largement dépassé et le niveau de remplissage du barrage, faible».
La crise exacerbe des goulots existants
Les problèmes de ravitaillement et d’écoulement constituent les véritables goulots d’étranglement pour les initiatives socio-économiques. Coopérative Somdouya de Titao.

Une dizaine de femmes attelées sur des machines tissent des étoffes. A côté, des pagnes Faso-danfani empilés dans une armoire. «Même si ça ne marche pas, je ne peux pas abandonner et m’asseoir», confie Zourata, une artisane, la trentaine trempée. « Avant, je pouvais faire une recette de 100 à 150 mille francs le mois, mais maintenant, comme les étrangers ne viennent plus, je me débrouille pour juste assurer la pitance». Son vœu le plus absolu, «c’est l’ouverture de la route et la reprise du trafic.» Non loin de là, un atelier de soudure.

L’un des rares encore fonctionnels dans la ville. Ici, on fait de la soudure. Le gestionnaire profite faire de la glace. Il met aussi au frais de la boisson avec l’énergie du groupe électrogène. Selon Alassane, c’est une technique de résilience. Il n’y a pas assez de marché de soudure.

Les chantiers de construction sont en berne. «Nous ne travaillons pas tous les jours. Lorsque nous démarrons le groupe pour souder, nous mettons l’énergie à profit pour faire fonctionner le congélateur afin d’amoindrir les coûts de production », explique-t-il. Résultat : «Cela nous permet d’avoir de l’eau glacée et des boissons fraiches à vendre et, faire la soudure à la fois. C’est cette combinaison d’activités qui nous permet de tenir.» Avant de tourner dos, il lance : «Il faut tenir la ville coûte que coûte».

18h. Soirée ordinaire. Affluence minime, contrairement aux grandes affluences d’antan. Avant la crise, le commerce aux abords des voies battait son plein à la même heure. La rue se vide. Quelques retardataires, qui à pied, qui à bicyclette, se hâtent de rejoindre le domicile. 18h30mn. Les rues sont déjà désertes. Sûrement mais lentement, la pénombre, aidée par les angoisses du couvre-feu, finit par faire taire les voix des enfants. Les coups de pilons des ménages s’écrasent les uns après les autres. La ville tombe dans un calme plat. Silence de cimetière.

Ainsi survit l’emblématique ville de Titao. Cité des activités d’envergure nationale, il y a quelques années. Fête de la pomme de terre, Semaine de l’école, Semaine de l’excellence scolaire… Ces moments de beaux souvenirs ont cédé le pas à la résilience. Titao se bat et refuse de mourir. Malgré les multiples difficultés, la ville reste debout. Elle plie mais ne rompt pas.

Abdoul Salam OUARMA
Email : atl_room2000@yahoo.fr

Burkina : Les Forces combattantes infligent des pertes aux terroristes sur plusieurs fronts

Burkina : Les Forces combattantes infligent des pertes aux terroristes sur plusieurs fronts

Ouagadougou, 28 juil. 2024 (AIB) – Les Forces combattantes ont infligé ces derniers jours, d’importantes pertes aux terroristes qui ont attaqué certaines de leurs positions. Du matériel en quantité a également été saisi par les soldats.

Dans la Boucle du Mouhoun, plus précisément à Sanaba, les Forces combattantes ont écrasé l’ennemi qui a dû fuir, abandonnant cadavres et matériel de guerre.

À l’Est, dans la zone de Bogandé, le BIR 19 a détruit plusieurs bases, neutralisé des dizaines de criminels et récupéré du matériel de guerre.

Dans la ville de Djibo, les terroristes ont tenté par deux fois des incursions majeures.

Plusieurs terroristes ont été neutralisés grâce aux avions de chasse pendant que les drones de combat poursuivaient d’autres jusqu’à leurs derniers retranchements.

À Sibè, au nord de Djibo, un violent missile a réglé le compte des assassins cachés dans des maisons abandonnées.

À Bouro, toujours au nord de Djibo, un gros missile s’est abattu sur les maisons où s’étaient réfugiés des criminels.

D’autres criminels ont réussi à atteindre leur base dans les bois de Bouro. Pendant qu’ils faisaient le bilan de leurs méfaits, les combattants du ciel ont visé un grand groupe et l’ont réduit en cendres.

D’autres vecteurs aériens sont entrés en action et ont pris le relais dans la traque des rescapés.

Un groupe ayant pu atteindre Nassoumbou se croyait tiré d’affaires. Sauf qu’un missile a fendu le ciel et s’est écrasé sous le grand hangar qui faisait office de leur poste de commandement.

Selon nos informations, les opérations sont loin d’être terminées car les soldats sont en alerte à tous les niveaux.

Agence d’information du Burkina

L’auteur de la chaîne Telegram Grey Zone a été tué au Mali

INCIDENTS: MALI-BLOGUEUR-MORT

L’auteur de la chaîne Telegram Grey Zone a été tué au Mali

MOSCOU, 28 juillet. /TASS/. L’administrateur et auteur de la chaîne Telegram Grey Zone, le blogueur Nikita Fedianine, a été tué au Mali lors d’une attaque de rebelles.

« L’administrateur de la chaîne Grey Zone, alias Le Blanc, était un camarade, voire un ami. Il a séjourné quelque temps en Centrafrique, avant de partir pour le Mali pour réaliser une série de reportages sur l’armée malienne […] Malheureusement, il n’est plus », a indiqué à TASS un membre de l’entourage de Nikita Fedianine.

Il était toujours en première ligne, dans le centre des évènements, a-t-il poursuivi. « Il était à la fois courageux, intelligent et créatif. Je sais qu’il voulait aller sur le front au Mali et à partir du mois d’août, trier et traiter les images qu’il avait accumulées en grand nombre. »

Des rebelles armés ont attaqué le 26 juillet une patrouille des troupes gouvernementales dans la région de Tinzawaten (nord-est du Mali, à la frontière avec l’Algérie). Selon les autorités maliennes, deux militaires de l’armée ont été tués et dix autres blessés. Les forces de sécurité ont réussi pour leur part à éliminer une vingtaine de terroristes avec véhicules et équipements.

Le conflit armé entre les autorités maliennes et les groupes extrémistes et séparatistes a débuté en 2012. Depuis, le pays traverse une crise, tant sécuritaire que sociale et économique.

Avec TASS

Conseil régional de la jeunesse du Nord : 50 jeunes formés sur les métiers porteurs

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Conseil régional de la jeunesse du Nord : 50 jeunes formés sur les métiers porteurs

Ouahigouya, 28 juil. 2024 (AIB)-Le Conseil régional de la jeunesse du Nord (CRJ-N) en partenariat avec la Cellule d’appui à la décentralisation et la participation citoyenne (CADEPAC) a organisé du 23 au 27 juillet 2024, une session de formation afin de renforcer les capacités de 50 jeunes entrepreneurs évoluant dans les métiers porteurs.

C’est au total une cinquantaine d’hommes et de femmes venus des quatre provinces de la région du Nord, qui ont été formés sur plusieurs modules en lien avec l’entreprenariat. Pendant cinq jours de travaux pratiques, le directeur régional de l’entreprenariat des jeunes du Nord et chargé de la formation Moussa Tassembédo a renforcé les capacités des jeunes sur les métiers porteurs.

Pour les organisateurs de cette activité, l’objectif de cette formation, est d’outiller les jeunes sur des métiers porteurs afin de faciliter leur insertion socio-professionnelle.

Effet au cours des 5 jours, les jeunes et leur formateur ont échangé d’une part sur ce que c’est qu’une entreprise, comment la créer et la gérer, élaborer un plan d’affaires. D’autre part les jeunes ont eu des pistes où trouver de l’argent pour entreprendre puis, ont échangé sur l’entreprenariat digital, le marketing et le développement commercial.

Pour M. Tassembédo, il était utile de former les jeunes les encourager et leur donner les rudiments essentiels pour une bonne gestion de leurs entreprises. «Nous interpellons les jeunes à aller véritablement vers l’entreprenariat. Nous attendons d’eux une fréquentation régulière de la direction régionale en charge de l’entreprenariat. C’est en cela que nous pouvons renforcer leurs capacités, leur octroyer des crédits, faire des suivis appuis-conseils et les accompagner dans le montage des plans d’affaires », a laissé entendre Moussa Tassembédo.

Kadidiatou Nongma Ouédraogo, présidente du Conseil régional de la jeunesse du Nord, a exprimé sa satisfaction pour le renforcement des capacités de cinquante jeunes sur les métiers porteurs.

«Je suis très ravie de la tenue de cette formation qui est l’aboutissement d’un plaidoyer que nous avons fait auprès de notre partenaire technique et financier qu’est la CADEPAC, que nous remercions au passage. J’invite les jeunes à tirer le meilleur profit et de mettre en pratique les acquis des cinq jours de formation » a soutenu la première responsable de la jeunesse du Nord.

Bibata Bélèm, venue de la province du Loroum, au nom des participants, à loué l’initiative à l’égard des jeunes de la région du Nord. «Nous remercions le Conseil régional de la jeunesse ainsi que son partenaire pour avoir initié cette précieuse formation. Nous avons la volonté mais souvent nous peinons à mettre en œuvre nos projets par faute de moyens financiers et par manque de formation adéquate », a-t-elle indiqué.
Agence d’Information du Burkina
pn/as/ata

Mouhoun : Le centre médical diocésain se dote d’une nouvelle maternité de 317 millions de FCFA

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Mouhoun : Le centre médical diocésain se dote d’une nouvelle maternité de 317 millions de FCFA

Dédougou, (AIB)- Le centre médical diocésain Monseigneur Zéphyrin Toé de Dédougou, a inauguré le samedi 27 juillet 2024, une nouvelle maternité équipée d’un bloc opératoire.

L’inauguration de ces infrastructures qui a eu lieu le samedi 27 juillet 2024, a permis l’accréditation de l’établissement de santé en Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA).

Elle vise un meilleur accès et une plus grande utilisation de service de santé de qualité pour la population de la ville de Dédougou.

Au-delà de la construction d’un nouveau bâtiment qui permettra sur le long terme la prise en charge des femmes et des enfants, cette initiative s’inscrit parfaitement dans les politiques de santé publique du Burkina Faso en ce sens les activités viennent renforcer l’action du district sanitaire de Dédougou en matière d’offre qualitative de soins dans tous les aspects surtout pour les femmes et les enfants.

Pour le directeur du centre, Ab Jean Zougouri, le centre médical diocésain place la communauté au cœur des activités en les amenant à fréquenter un nouveau cadre, et en facilitant la prise en charge de leurs problèmes de santé.

« L’élévation du niveau du centre médical Zéphirin Toé en CMA ainsi que la construction d’une nouvelle maternité ne constituent pas une finalité mais le point de départ d’un projet plus global d’amélioration de la qualité des soins pour un renforcement de la santé des populations surtout celle maternelle, néonatale et infantile en particulier », a-t-il expliqué.

Dans la même veine, le Médecin chef du district (MCD) sanitaire de Dédougou, Nathalie Ouadeba, a affirmé qu’à travers cette extension du centre médical, le diocèse de Dédougou vient renforcer le système de santé de soins de santé de notre pays en contribuant ainsi à l’amélioration de la santé de la population.

« Dans ce CMA, des enfants, des femmes et des hommes, en plus du paquet minimum d’activités dont ils bénéficient déjà, auront accès à un paquet complémentaire de soins répondant à leurs divers besoins », s’est-elle exprimée.

Le Spécialiste en gynécologie obstétrique, le Professeur titulaire Hyacinthe Zamané, a salué l’initiative en présentant la maternité comme un lieu de joie.

« A la maternité, nous attendons les cris des bébés qui viennent remplacer les cris de douleur des femmes en travail. Lorsque l’enfant apparait, le cercle de la famille s’agrandi et la joie est toute légitime », a-t-il dit.

Professeur Zamané a félicité les responsables du CMA pour la maternité qui entre en droite ligne dans la lutte contre la mortalité maternelle dans notre pays.

De l’avis de la secrétaire générale de la région de la Boucle du Mouhoun, Adjara Ouédraogo, par ailleurs marraine, la santé maternelle néonatale et infantile est une problématique importante dans le monde et le Burkina Faso n’est pas en reste.

« Au Burkina Faso, le niveau de mortalité maternelle est toujours élevé et cette situation préoccupante mérite que tous les efforts soient déployés pour offrir non seulement des soins de qualité mais également des infrastructures adaptées pour minimiser la situation.

Pour elle, le gouvernement du Burkina Faso fait des efforts certes mais l’enjeux est tel que l’apport des partenaires privés est salutaire.

«Le centre médical diocésain s’est inscrit dans cette dynamique et a fait de son ambition d’apporter son expertise dans le renforcement de l’offre de soins de santé de qualité une réalité par la réalisation d’une maternité et l’obtention de son accréditation en CMA», a-t-elle décrit.

Adjara Ouédraogo, a traduit sa reconnaissance au premier responsable du diocèse de Dédougou et au responsable du centre médical pour cette vision qui vient en complément aux efforts des plus hautes autorités du pays.

L’Evêque de Dédougou, Mgr Prosper Bonaventure KY, a traduit la fierté de l’Eglise famille de Dieu à Dédougou qui, dans sa vision, met à la disposition des populations une infrastructure pour une prise en charge adéquate de la santé de la population.

« Cette infrastructure est l’accomplissement d’un rêve porté par la communauté catholique et nourrit par les valeurs chrétiennes de solidarité et d’amour du prochain. Aujourd’hui, nous voyons se concrétiser un projet qui réunit les principes de la foi catholique et les besoins vitaux de notre communauté. Cette tradition de soins et de miséricorde se perpétue avec l’agrandissement du centre médical, symbole de notre engagement indéfectible à servir les autres avec amour et respect », a dit l’Evêque de Dédougou.

Avant la cérémonie officielle d’inauguration, une messe d’action de grâce a été célébrée suivie de la bénédiction des locaux par le père de la famille diocésaine de Dédougou.

A l’issue de la cérémonie, plus de trois personnes déplacées internes ont reçu des kits composés de couverture et de moustiquaire.

La nouvelle maternité est composée d’une maternité équipée de matériel de pointe, de salles d’hospitalisation, de salles de couches et d’un bloc opératoire entièrement équipé.

Le centre médical diocésain Monseigneur Zéphyrin Toé de Dédougou, ouvert en décembre 2015, est né de la volonté de l’église catholique.

Il est l’outil du diocèse de Dédougou pour la mise en œuvre de la pastorale de la santé.
Agence d’information du Burkina

SB/hb/bz

L’association russo-burkinabè « African Initiative » crée une école de football à Ouagadougou

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L’association russo-burkinabè « African Initiative » crée une école de football à Ouagadougou

Ouagadougou, 28 juil. 2024 (AIB) – L’association russo-burkinabè « African Initiative » a posé hier samedi la première pierre de la transformation de l’académie Football Club de Saaba en un centre de formation, afin de faire rayonner le football burkinabè à l’international.

La cérémonie de lancement de la 3e édition du « camp vacances foot réveil » de l’académie Football Club de Saaba a eu lieu le samedi 27 juillet 2024.

Cette cérémonie a été entièrement financée par l’association russo-burkinabè African Initiative, qui a saisi l’occasion pour annoncer une importante décision.

Selon Alexandre Sansan Konkov d’African Initiative, l’académie Football Club de Saaba est désormais un centre de formation.

D’après lui, la création de ce club offre un tremplin pour les pensionnaires de l’académie, futurs professionnels burkinabè du sport roi.

« En créant ce club, African Initiative espère que des talents naîtront et feront rayonner le football burkinabè à l’international », a ajouté M. Konkov.

Alexandre Sansan Konkov a remercié les encadreurs, les parents et aussi les enfants pour la confiance placée en African Initiative.

« Si aujourd’hui, nous sommes sur ce terrain, c’est grâce à Alexandre qui voit très loin. Il pense que dans quelques années, nous pourrons trouver des pépites ici pour les envoyer en Russie et ailleurs », a laissé entendre Ayo Soumaïla, président de l’association russo-burkinabè African Initiative.

Environ 130 enfants dans les catégories minime et benjamin prennent part à ce camp vacances foot.

Les responsables de l’académie ont salué ce partenariat naissant avec l’association russo-burkinabè African Initiative.

« Nous remercions nos amis russes qui nous ont offert un important lot de matériel et d’équipement sportif », a expliqué Jacques Kontogom, représentant de l’académie Football Club de Saaba.

Pour marquer les fondements de cette école de football, African Initiative démarre avec deux grands poteaux mobiles de football, 60 chasubles, 30 coupelles, 30 plots, 20 ballons, 120 t-shirts et une boîte à pharmacie. African Initiative a entièrement financé cette activité.

Agence d’information du Burkina

AS/ata

Burkina : L’association JAM soutient les PDI de Laye avec des vivres et des vêtements

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Burkina : L’association JAM soutient les PDI de Laye avec des vivres et des vêtements

Ouagadougou, 28 juil. 2024 (AIB)- L’Association JAM Burkina a offert samedi, des vivres et des vêtements aux Personnes déplacées internes (PDI) installées dans la commune de Laye de la province du Kourwéogo.

L’association JAM Burkina et ses partenaires ont apporté le samedi 26 juillet 2024, une aide humanitaire aux PDI installées dans la commune de Laye, de la province du Kourwéogo.
Le don est composé, entre autres, de sacs de maïs et de riz et de plusieurs lots de vêtements pour femmes, hommes et enfants.

Cette cérémonie de remise du don s’est déroulée en présence du Président de la délégation spéciale (PDS) de la commune, du personnel et d’un représentant de l’Action sociale.

« Nous sommes venus aujourd’hui pour rendre visite à nos frères et sœurs burkinabé déplacés à cause de la situation sécuritaire et leur apporter du soutien moral et des vivres», a expliqué la présidente de l’association, Mme Ilboudo/Cissé Aïssata.

Selon Mme Ilboudo, malgré leur situation de déplacé, ils doivent rester dignes et ce qui justifie le don de sa structure au profit des personnes vulnérables.

Le PDS de la commune de la commune de Laye, Saïdou Milogo, a pour sa part, remercié l’association JAM Burkina et ses membres pour son geste qui va soulager les souffrances des familles démunies.
Le représentant des PDI, Saïdou Sigué s’est dit satisfait du soutien de l’association et a souhaité que l’initiative se renouvelle à leur égard. « Nous sommes très heureux de cette assistance et nous appelons aussi d’autres bonnes volontés de nous venir en aide », a exhorté M. Sigue, le PDI de Barama.

Il a par ailleurs fait remarquer que depuis six mois, il n’ont reçu aucun soutien d’une structure et a profité de l’occasion pour souhaiter à l’association JAM Burkina.
L’association n’est pas à sa première action, elle a aussi offert un champ de 10 ha aux PDI de Gamtoré, des semences et du fumier organique pour des activités agricoles en vue de prendre en charge leur famille

Créée e 2020, l’association Jam Burkina est une structure humanitaire qui intervient auprès du gouvernement du Burkina Faso pour apporter du réconfort aux personnes vulnérables.

Agence d’information du Burkina
NO/yos/ata

 

 

Kourwéogo/Journée nationale de l’arbre : 1 050 plants de renfort pour la forêt villageoise de Barama

BURKINA-KOURWEOGO-ARBRE-JOURNEE-CELEBRATION

Kourwéogo/Journée nationale de l’arbre :
1 050 plants de renfort pour la forêt villageoise de Barama

Boussé, (AIB)-Les forces vives de la province du Kourwéogo ont célébré, le 25 juillet 2024, la Journée nationale de l’arbre, dans la commune de Laye. Placée sous le parrainage du président du conseil d’administration de la SOTRACO, El hadj Amado Sawadogo, l’activité a permis de renforcer la densité du couvert végétal de la foret villageoise de Barama avec la plantation de 1 050 arbres d’espèces endogènes.

Organisée avec l’appui de la grande muraille verte, l’édition 2024 de la Journée nationale de l’arbre au Kourwéogo, s’est déroulée dans la forêt sacrée de Barama.

Autorités administratives, coutumières, religieuses, responsables associatifs, et services techniques de la province, ont participé à l’opération de reforestation.

Les plantes choisies pour cette année sont composées de baobab, de tamarinier, de Zamné et de lianes.

«Des essences locales adaptées aux conditions climatiques de la région, retenues également pour leurs utilités tant alimentaires qu’économique», a indiqué le directeur provincial en charge de l’Environnement, Tasséré Ouédraogo.

Pour le site, il a relevé que la forêt de Barama qui occupe environ 89 hectares, présente un bon état de conservation.

Cependant, a dit Tasséré Ouédraogo, des clairières perceptibles par endroit, demandent à être comblées.

Le haut-commissaire de la province du Kourweogo, Siaka Barro, a expliqué que l’objectif de l’activité vise à sensibiliser et à susciter davantage d’engouement des populations en faveur de la préservation et la restauration du couvert végétal sur le territoire national en commençant par l’environnement immédiat de chacun.

«La forte pression humaine exercée sur les ressources forestières dans la province et les conséquences qui en découlent en terme de baisse de la fertilité des sols, de dérèglement climatique et partant de la paupérisation des populations, commande la mobilisation de tous les acteurs afin d’inverser cette tendance», a affirmé le haut commissaire.

Pour se faire, Siaka Barro, a interpelé les leaders d’opinion et les populations du Kourwéogo à redoubler d’efforts en vue du renforcement de l’existant et de récupération des écosystèmes dégradés par des actions aussi bien individuelles que collectives.

Dans le même sens, le parrain, Amado Sawadogo, a mis l’accent sur le devoir collectif de surveillance et d’entretien des plants mis enterre ce jour.

Il a félicité la communauté de Barama pour l’effort consenti dans la préservation de la forêt centenaire et les a invités à une meilleure organisation afin que ce couvert végétal soit un exemple de réussite dans la province.

La forêt villageoise de Barama a changé de statut et devient désormais une forêt communale, par la délégation spéciale de la commune de Laye le 24 juillet 2024.

Agence d’information du Burkina
DB/hb/bz

Musique : L’artiste Da Yeri présente son Kundé de l’espoir aux journalistes de Gaoua

Musique : L’artiste Da Yeri présente son Kundé de l’espoir aux journalistes de Gaoua

Gaoua, 27 juil.2024(AIB)-Lauréate du Kundé de l’espoir 2024, l’artiste Da Yeri a présenté son trophée aux journalistes de Gaoua, le lundi 22 juillet 2024, dans les locaux de la RTB/Sud-Ouest.

En séjour dans sa ville d’origine, Gaoua, l’artiste Da Yeri, lauréate du Kundé de l’espoir 2024, est passée dans les locaux de la RTB2/Sud-Ouest le lundi 22 juillet 2024 afin de présenter son trophée aux journalistes de Gaoua.

Elle a profité de l’occasion pour remercier toute la population pour les soutiens multiformes qui lui ont valu cette distinction au plan national.

« Je rends grâce à Dieu. Quand vous faites un travail qui est récompensé, cela fait plaisir et donne de la force. Je suis très heureuse », a-t-elle confié, tout en remerciant sa communauté et les journalistes pour leur soutien.

Pour maintenir la barre haute, Da Yeri, de son vrai nom Yeri Angèle Da, compte travailler dur et prévoit une tournée dans la région du Sud-Ouest pour se faire connaître davantage.

Le prix du Kundé de l’espoir est un défi majeur pour l’artiste qui espère, avec le soutien de ses mélomanes, gravir les échelons pour atteindre le sommet.

Pour s’imposer dans sa région d’origine puis à l’extérieur, son manager, Adama Cissé, prévoit des stratégies pour encadrer l’artiste afin de lui préparer un avenir meilleur.

« L’artiste est de la région, il est important de se faire connaître par les siens. Nous ne pouvons rien faire sans impliquer le Sud-Ouest », a-t-il indiqué.
Agence d’information du Burkina
BJMT/ata

Banwa : Journée de prières et de bénédictions pour une stabilité au Burkina Faso

Burkina-Banwa-Journée-Prière

Banwa : Journée de prières et de bénédictions pour une stabilité au Burkina Faso

Solenzo, (AIB)- Les fidèles musulmans « Soufi » de la ville de Solenzo ont fait des prières et des bénédictions à la mosquée du secteur 4 pour un retour de la paix au Burkina Faso, le samedi 27 juillet 2024 dans la matinée.

Pour l’occasion, les femmes et les enfants étaient habillés en blanc, « symbole de paix».

Les différentes couches sociales présentes et les représentants des autorités administratives ont pris la parole avant le début de la cérémonie pour exprimer leur soutien à cette journée de prières et de bénédictions organisée par le Cheick Abdoul Karim Tiama.
Avant sa prise de parole, le Cheikh Abdoul Karim Tiama, s’est agenouillé pour demander la permission à la délégation de Bobo et à l’ensemble des fidèles musulmans de Solenzo.

De son avis, cette journée est dédiée aux invocations et à la prière pour une véritable paix et de quiétude dans tout le pays.
Il a également fait des bénédictions aux Forces de défense et de sécurité (FDS) et des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) déployés sur le théâtre des opérations et aux autorités du pays.
La prière a duré près d’une heure et les organisateurs ont donné rendez-vous à leurs fidèles pour une prêche dans les prochains jours.

Agence d’information du Burkina
SO/dnk/ata

Ioba : Effort de paix / Plus de 2 millions de FCFA remis à l’issue de la marche de soutien à Dano

Burkina – Ioba – Soutien – Transition

Ioba : Effort de paix / Plus de 2 millions de FCFA remis à l’issue de la marche de soutien à Dano

Dano, 27 juillet 2024 (AIB) – La coordination provinciale de soutien à la transition du Ioba a remis la somme de 2 176 700 francs CFA au haut-commissaire de la province, Bernadette Adenyo/Sermé, pour le fonds de soutien patriotique, le samedi 27 juillet 2024 à l’issue d’une marche à Dano.

Cette marche/meeting de soutien à la transition, aux Forces de défense et de sécurité (FDS) et aux volontaires pour la défense de la patrie (VDP) est la deuxième du genre organisée par la coordination provinciale du Ioba à Dano.

Une fois encore, les populations sont sorties nombreuses pour réaffirmer leur engagement à soutenir la transition et le Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim Traoré.

Elles ont marché de la mairie de Dano pour rejoindre le haut-commissariat de Dano en passant par la gendarmerie.

Pancartes et drapeaux du Burkina, du Niger, du Mali et de la Russie en main, les marcheurs ont scandé des slogans d’encouragement à la transition, aux FDS et VDP pour leur détermination à ramener la paix partout au Faso.

Ils ont été reçus par le haut-commissaire de la province du Ioba, Bernadette Adenyo/Sermé, accompagnée du secrétaire général de la province, André Lankoandé, du préfet, PDS de la commune de Dano, Denis Zanré, et des FDS.

Les membres de la coordination ont remis à la première responsable de la province la somme de 2 176 700 francs CFA comme contribution au fonds de soutien patriotique.

À l’unisson, le public a entonné l’hymne national le Ditanyè, marquant le début des interventions.

Le coordinateur provincial de soutien à la transition, Aristide Youorikiè Dabiré, a salué la mobilisation constante des populations de Dano et leur solidarité en faveur des FDS et VDP.

« L’objectif de cette marche est de démontrer à nouveau le soutien indéfectible des populations du Ioba à la transition pour le leadership vertueux du Capitaine Ibrahim Traoré pour les cinq prochaines années », a déclaré Aristide Youorikiè Dabiré.

En plus, il ajoute que le rassemblement de ce jour permet d’exprimer leur fierté à l’égard des FDS et VDP pour les énormes sacrifices qu’ils consentent jour et nuit dans le cadre de la reconquête de l’intégralité du territoire national.

M. Dabiré demande une nouvelle constitution dans laquelle les aspirations du peuple seront prises en compte.

Le coordinateur provincial a affirmé leur soutien à la création de la confédération de l’Alliance des États du Sahel (AES).

Il a félicité les FDS et VDP de la province pour leur engagement à maintenir la sérénité et la paix dans le Ioba.

Aristide Dabiré a formulé une doléance pour l’ouverture de postes de police ou de gendarmerie dans certaines communes de la province du Ioba.

Il a remercié toutes les forces vives du Ioba pour leur solidarité et leur contribution à l’organisation de cette manifestation de soutien à la transition, aux FDS et VDP.

Le haut-commissaire a remercié les populations pour avoir donné la main d’association au gouvernement dans cette lutte qu’il mène contre l’hydre terroriste.

Dans ce combat, chaque Burkinabè a son rôle à jouer pour la reconquête du territoire national, a-t-elle déclaré.

« L’an passé, vous avez apporté votre soutien et cette année encore vous donnez cette contribution inestimable au retour de la paix et de la sécurité dans notre pays », a poursuivi Mme Adenyo.

Pour elle, la chaîne de soutien autour de la transition dont a parlé le Président du Faso ne doit jamais se rompre jusqu’à ce que l’hydre terroriste soit vaincu.

Elle exhorte les populations à faire en sorte que leurs actions ne soient pas des problèmes à résoudre par la transition, mais bien au contraire, qu’elles soient des solutions dans ce combat libérateur.

Elle a remercié les populations et les ressortissants de la province du Ioba pour avoir répondu à l’appel du Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim Traoré.

Cheikh Bassirou Guira indique que chaque citoyen doit être un combattant à sa manière. Le président du conseil provincial des personnes âgées du Ioba, Dindomè Albert Somé (bonnet), affirme que les personnes âgées soutiennent fermement le Capitaine Ibrahim Traoré et son équipe.

Une séance de don de sang est organisée par la coordination provinciale de soutien à la transition du Ioba, le dimanche 28 juillet 2024 au musée de la Femme de Dano.

Agence d’information du Burkina
Souleymane ZOURE
AIB / IOBA

Burkina : Plus de 300 plants mis en terre sur le site de production pénitentiaire de Sourgoubila

Burkina : Plus de 300 plants mis en terre sur le site de production pénitentiaire de Sourgoubila

Ouagadougou, 27 juillet 2024 (AIB) -Sous le parrainage de la Faîtière des caisses populaires du Burkina, les Forces de sécurité intérieure burkinabè ont planté samedi, plus de 300 pieds d’arbres sur le site du centre de production pénitentiaire de Sourgoubila, dans la province du Kourwéogo.

À l’occasion de la 10e édition de la journée de reboisement des Forces de sécurité intérieure, plus de 300 plantes pourvoyeuses de produits forestiers non ligneux ont été mises en terre par les corps paramilitaires, sur le centre de production pénitentiaire de Sourgoubila.

Selon le ministre en charge de la Justice, Edasso Rodrigue Bayala, ce reboisement organisé par les Forces de sécurité intérieure est « un symbole de cohésion et de fraternité entre les personnels et les Forces de défense et de sécurité ».

Il a également saisi l’occasion pour remercier tous les partenaires qui ont soutenu l’organisation de cette journée de reboisement avant de livrer les raisons de l’ouverture du site de production pénitentiaire.

À en croire le ministre, l’État ne veut plus détenir des bras valides à la charge de la société.

C’est pourquoi, a-t-il poursuivi, ce centre de production, qui se veut être une prison à ciel ouvert, a été initié afin que les personnes en conflit avec la loi participent elles-mêmes à leur propre prise en charge mais aussi à l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire.

La journée de reboisement a été coparrainée par la directrice générale de la faîtière des caisses populaires du Burkina, Azaratou Sondo/Nignan, représentée par son adjoint, Aryeonne Innocent Somé.

Selon M. Somé, le réseau des caisses populaires n’a pas hésité à accompagner cette activité, car elle entre en droite ligne de sa mission, qui est d’améliorer les conditions de vie de ses membres et de toutes les populations en général.

Pour lui, le changement climatique affectant les conditions de vie des populations, sa structure ne peut rester en marge de cette initiative de restauration du couvert végétal.

Agence d’information du Burkina
YOS/ata

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