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Centre-Ouest : les responsables de l’éducation à Villy pour le suivi des réformes du système éducatif

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Centre-Ouest : les responsables de l’éducation à Villy pour le suivi des réformes du système éducatif

Koudougou, 20 fév. 2025 (AIB)- Le directeur régional de l’enseignement de base du Centre-Ouest, Abylaicé Rouamba, accompagné du directeur provincial du Boulkiemdé, Boureima Ouédraogo, a effectué, jeudi, une sortie-terrain à l’école de Nongtaaba à Villy, un village de la commune de Koudougou dans le cadre de la supervision des activités pédagogiques des écoles primaires de la région.

La matinée a commencé par une immersion dans la classe de CE1, où l’équipe de supervision a assisté à une leçon d’anglais. La leçon du jour a porté sur les prépositions de lieu notamment les notions « dedans »,   » sous »,  » sur », que les élèves ont abordées à travers des exercices interactifs et des jeux pédagogiques.

Ces notions fondamentales ont été intégrées de manière ludique et participative, facilitant ainsi leur appropriation par les élèves.

Mais il n’y avait pas que la leçon d’anglais. En effet, les visiteurs du jour ont ensuite été conduits dans la cour de récréation pour assister à la confection de tissus « Koko Donda », un label de savoir-faire traditionnel bien ancré dans la culture nationale depuis un certain temps.

La scène a donné à voir des élèves des classes de CP2 au CM2 activement impliqués dans la conception de ces tissus, sous l’œil attentif des mères éducatrices et des enseignants. Les différentes étapes de fabrication du Koko Donda ont été expliquées par les élèves eux-mêmes. Ceux-ci ont démontré qu’ils maîtrisent le processus, de la préparation du tissu en coton jusqu’à la teinture.

Selon les explications du directeur de l’école de Nongtaaba, les produits obtenus sont destinés à habiller les élèves de l’école. A l’en croire, cette activité permet non seulement de préserver et valoriser le patrimoine culturel de la région, mais aussi d’encourager les élèves à s’impliquer et à s’approprier la production de vêtements traditionnels, toute chose qui contribue à renforcer leur sentiment d’appartenance à leur communauté.

A l’issue de la visite, les responsables en charge de l’éducation ont exprimé leur satisfaction quant à la qualité de l’enseignement et de l’apprentissage des métiers auxquels les enfants s’adonnent à cœur joie.

Tout en soulignant l’importance de de cette dynamique, le directeur régional, Abylaicé Rouamba, a signifié que de telles initiatives permettent de lier l’éducation aux valeurs endogènes, favorisant ainsi un apprentissage global et enrichissant pour les élèves.

« Nous sommes très satisfaits de ce que nous avons vu aujourd’hui c’est-à-dire l’enseignement de l’anglais dans les classes primaires de manière ludique, une approche innovante, tout comme l’intégration des activités culturelles dans le cursus scolaire », a-t-il ajouté.

Il s’est donc réjoui du fait que c’est un  » excellent moyen de préserver nos traditions tout en apportant un apprentissage pratique aux élèves ».

Il a donc plus aux autorités éducatives de féliciter les enseignants et les élèves pour leur engagement et leur créativité. Il a même encouragé la duplication de telles initiatives dans les autres écoles de la région.

Cette sortie-terrain à l’école Nongtaaba a montré toute l’importance de combiner apprentissages livresques et valorisation des savoirs traditionnels. Du reste, elle illustre l’effort des écoles engagées dans la nouvelle dynamique impulsée par la vision du chef de l’État, laquelle, veut offrir une formation complète qui inclut compétences culturelles et compétences intellectuelles.

Les premiers responsables de l’éducation de la région comptent poursuivre cette tournée dans la plupart des écoles, question d’encourager l’appropriation des réformes par tous.
Agence d’information du Burkina
PB/FGB/AS/ATA

Préparatifs CAN U17 : le Burkina bat le Mali en match amical international (2-0)

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Préparatifs CAN U17 : le Burkina bat le Mali en match amical international (2-0)

Ouagadougou, 21 fév. 2025 (AIB) – Les Etalons cadets du Burkina Faso ont battu vendredi soir à Bamako, leurs homologues, les Aiglons du Mali par le score de 2 buts à 0, dans le cadre d’un match amical international comptant pour les préparatifs de la CAN U17 Maroc 2025.

Arrivés hier jeudi à Bamako depuis Bobo-Dioulasso pour préparer la CAN de leur catégorie, les Etalons cadets ont livré ce vendredi, un match amical contre les Aiglons (U17) du Mali au stade du 26 Mars. Les buts burkinabè ont été marqués par Kobana Ouattara (43e) et Mohamed Kaboré (90+4). L’équipe burkinabè livrera un 2e match amical avant de regagner Ouagadougou pour aller à la CAN.

Le Burkina Faso est logé dans le groupe B en compagnie de l’Egypte, de l’Afrique du Sud et d’un représentant de l’UNIFFAC (Union des fédérations de football de l’Afrique Centrale).

La CAN U17 Maroc 2025 se déroulera du 30 mars au 19 avril 2025.
Agence d’information du Burkina
as/ata

FESPACO : Focus sur ‘‘Tilaï’’ et ‘‘Buud Yam’’, deux films burkinabè exceptionnel

FESPACO : Focus sur ‘‘Tilaï’’ et ‘‘Buud Yam’’, deux films burkinabè exceptionnel

Ouagadougou, 21 février 2025 (AIB) – Les films ‘‘Tilaï’’ d’Idrissa Ouédraogo et ‘‘Buud Yam’’ de Gaston Kaboré sont d’excellentes réalisations cinématographiques qui ont permis au Burkina Faso de décrocher l’Étalon d’or de Yennenga au FESPACO 1991 et 1997.

Focus sur ces deux productions cinématographiques exceptionnelles à la veille de l’ouverture de l’édition 2025 de la biennale.Alors que la 29e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) s’ouvre demain 22 février, l’AIB revient sur deux œuvres légendaires de cinéma burkinabè.

La première œuvre, « Tilaï », du réalisateur feu Idrissa Ouédraogo, a offert au Pays des Hommes intègres son premier Etalon de Yennega en 1991.

Le film raconte l’histoire de Saaga, un jeune homme qui, après une longue absence, découvre que son père a pris sa fiancée comme épouse.

Malgré l’interdit, Saaga et son amour interdit poursuivent leur relation en cachette, jusqu’à ce qu’ils soient découverts.

Saaga est alors condamné à mort, et son propre frère est désigné pour exécuter la sentence.

Le film explore des thèmes universels tels que l’honneur, la tradition, l’amour interdit et le poids des règles sociales.

Après « Tilaï », c’est Gaston Kaboré qui a offert au Burkina son deuxième trophée au FESPACO 1997 avec son film « Buud Yam ».

L’histoire met en scène Wend Kuuni, un orphelin recueilli par une famille d’adoption après l’exécution de sa mère, accusée de sorcellerie par les anciens du village.

Mais lorsque sa sœur adoptive Pougnéré tombe gravement malade, Wend Kuuni est à son tour soupçonné d’en être la cause. Pour laver son honneur et sauver sa sœur, il entreprend un long voyage à la recherche d’un guérisseur. Ce périple lui ouvre une fenêtre sur son identité et sur d’autres facettes du monde.Après ces deux consécrations, le Burkina Faso court toujours après un nouvel Étalon d’or de Yennenga.

Le pays s’en est approché en 2023 avec le film « Sira » d’Apolline Traoré, qui a terminé à la deuxième place.Pour le cinéaste Aly Ben Ouédraogo, remporter l’Étalon d’or n’est pas une question de volonté, mais de capacité.« Il faut être à la hauteur techniquement et artistiquement : scénario, décor, qualité des images, distribution des rôles, jeu des acteurs… »,a-t-il déclaré.Selon lui, il est impératif d’avoir un budget conséquent pour rivaliser avec les meilleures productions.

«On ne prend pas moins d’un milliard de FCFA pour aller chercher l’Étalon d’or de Yennenga », a-t-il affirmé.Le scénariste et réalisateur Ismaël Géni Massa Tall abonde dans le même sens.« Les films en compétition disposent tous d’un budget de production d’au moins un milliard de FCFA. Peu importe la qualité du scénario, du réalisateur ou de l’équipe technique… si l’accompagnement financier n’est pas à la hauteur du projet, il ne faut pas espérer rivaliser avec les productions maghrébines », a-t-il expliqué.Toutefois, il met en garde contre la course effrénée aux financements, qui pourrait détourner les cinéastes de leur mission première : produire des films pour les Burkinabè et pour la postérité.

Agence d’information du Burkina

ATA/ck/ak

Cascades : Le Lieutenant-Colonel, Issouf Traoré à la tête de la direction régionale des Eaux et Forêts

Burkina/Cascades-Banfora-Eaux-Foret

Cascades : Le Lieutenant-Colonel, Issouf Traoré à la tête de la direction régionale des Eaux et Forêts

Banfora, 20 fév. 2025 (AIB) – Le gouverneur de la région des Cascades, Florent Badabouè Bazié a officiellement installé le nouveau directeur régional des Eaux et forêts des Cascades, Issouf Traoré, le mardi 18 février 2025 à Banfora.

La direction régionale des Eaux et forêts des Cascades a refusé du monde à l’occasion de la cérémonie de passation de service entre les directeurs régionaux entrés et sortis des Eaux et forêts des Cascades.

Cette cérémonie de passation a également été une occasion pour le gouverneur de la région des Cascades, Florent Badabouè Bazié de procédé à l’installation du nouveau directeur régional de l’Energie, des Mines et des Carrières des Cascades, Ahmed Diarra, et la nouvelle directrice régionale de l’Eau, de l’Assainissement et de l’environnement, Alizatou Dabiré/Wandaogo.

Le Lieutenant-Colonel, des eaux et forêts, Issouf Traoré a été nommé à la tête de la direction régionale des eaux et forêts, en conseil des ministres en sa séance ordinaire du mercredi 29 janvier 2025.

En effet, la région des Cascades abrite 13 forêts classées avec une superficie d’environ 294 804 ha soit environ 15% de la superficie du territoire régional. Cependant, elles sont confrontées à diverses formes de dégradation.

Le Lieutenant-Colonel, des eaux et forêts, Issouf Traoré, après son installation il a traduit toute sa reconnaissance et sa gratitude aux plus hautes autorités du pays et plus particulièrement au ministre de l’environnement, de l’eau et de l’assainissement pour cette marque de confiance renouvelée et placée à sa modeste personne en le nommant à la tête de la direction régionale des eaux et forêts des Cascades.

« C’est avec beaucoup de respect que j’entame cette mission car je suis convaincu de l’importance cruciale de la gestion intégrée des ressources forestières et fauniques dans la région des Cascades. Ces lourds défis de gestion des ressources forestières, fauniques et environnementales sont donc à relever au sein de la direction régionale des eaux et forêts des Cascades dans un contexte particulier de crise sécuritaire », a-t-il rassuré.

« Je mesure avec humilité l’ampleur de la charge qui m’est assignée et je voudrais solliciter la munificence du Gouverneur de rassurer le Ministre de mon ferme engagement, dévouement et le sens élevé du service public à travailler à vos côtés pour relever les défis communs », a-t-il ajouté.

M. Traoré a pris l’engagement de tout mettre en œuvre pour imprimer à la suite de son prédécesseur une valeur ajouté dans la gestion des ressources naturelles, le management du personnel, l’organisation du travail et tout cela dans la discipline au sein de la direction régionale des Eaux et Forêts des Cascades. Il a également lancé un appel à l’ensemble du personnel de la dite direction, les corps constitués et les acteurs du monde rural, judiciaire et les organisations de la société civile à une synergie d’action car la gestion des ressources forestières et environnementales n’est pas une tache isolée mais un défis collectif à relever.

Le nouveau responsable de la direction régionale des eaux et forêts a remercié le Directeur régional des Eaux et Forêts sorti pour le travail abattu depuis son arrivée à la tête de cette direction. Il a aussi félicité pour sa nomination comme Directeur régional des Eaux et Forêts des Hauts Bassins.

Le directeur régional des eaux et forêts sorti, Hassim Rabo, a adressé ses sincères remerciements à sa hiérarchie pour toute la confiance placée en lui et qui l’a permis d’apporter sa contribution à la gestion durable des ressources naturelles et participer à la reconquête du territoire national.

Il a également exprimé sa profonde et sincère gratitude à toute la chaine de l’administration publique déconcentré et décentralisée de la région des Cascades dont l’l’accompagnement, l’engagement, le soutien et les orientations éclairées l’ont permis d’atteindre les objectifs.

M. Rabo a rassuré son successeur pour son entière disponibilité en cas de besoin.
Le Gouverneur de la région des Cascades, Florent Badabouè Bazié, a rendu un hommage mérité à Hassim Rabo, directeur régional sorti qui a su, durant presque 02 ans exécuter ses missions avec professionnalisme et dévouement, ce qui a permis d’engranger des résultats forts appréciables.

Il a invité Hassim Rabo à être disponible pour le nouveau Directeur régional toutes les fois, qu’il viendrait à avoir recours à lui.

Le premier responsable de la région des Cascades, a souhaité bon vent à la nouvelle directrice de l’eau, de l’assainissement et de l’environnement des Cascades et les nouveaux directeurs régionaux. Il les a invités à se mettre au travail pour ne pas vendanger la confiance placée en eux.

M. Bazié a adressé ses vives félicitations aux nouveaux directeurs régionaux et les a adressés ses vœux de pleine réussite dans leurs missions.

Agence d’information du Burkina
JPY/dnk/ata

𝐋é𝐠𝐢𝐬𝐥𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐨𝐮𝐚𝐧𝐢è𝐫𝐞 𝐛𝐮𝐫𝐤𝐢𝐧𝐚𝐛è : 𝐥𝐚 𝐂𝐎𝐌𝐅𝐈𝐁 𝐨𝐩𝐭𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐮𝐧 𝐧𝐨𝐮𝐯𝐞𝐚𝐮 𝐂𝐨𝐝𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐝𝐨𝐮𝐚𝐧𝐞𝐬 𝐚𝐩𝐫è𝐬 𝐚𝐮𝐝𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐠𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭

𝐋é𝐠𝐢𝐬𝐥𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐨𝐮𝐚𝐧𝐢è𝐫𝐞 𝐛𝐮𝐫𝐤𝐢𝐧𝐚𝐛è : 𝐥𝐚 𝐂𝐎𝐌𝐅𝐈𝐁 𝐨𝐩𝐭𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐮𝐧 𝐧𝐨𝐮𝐯𝐞𝐚𝐮 𝐂𝐨𝐝𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐝𝐨𝐮𝐚𝐧𝐞𝐬 𝐚𝐩𝐫è𝐬 𝐚𝐮𝐝𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐠𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭

(Ouagadougou, le 21 février 2025). Après l’examen de l’avant-projet de loi portant Code des douanes au Burkina Faso, présenté aux députés de la Commission des Finances et du Budget (COMFIB) par le ministre de l’Economie et des Finances, Dr Aboubakar NACANABO, en compagnie du ministre délégué chargé du Budget, Fatoumata BAKO/TRAORE, le lundi 17 janvier 2025, les deux parties ont adopté, ce vendredi 21 janvier 2025, le projet de rapport y relatif.

Ledit rapport sera soumis à l’appréciation des députés de l’Assemblée législative de Transition. Une fois adopté, le nouveau Code des douanes permettra l’alignement de la législation douanière burkinabè sur les dispositions des standards internationaux pertinents qui régissent désormais le commerce ainsi que les régimes et les pratiques douaniers à l’échelle mondiale. Il renforcera également, au niveau des prohibitions, l’action des services douaniers dans la protection du droit de propriété intellectuelle, la lutte contre la contrefaçon et rendra plus efficace le contrôle du commerce extérieur.

Ce code comporte plusieurs innovations qui permettront à l’Administration des douanes d’être plus performante en matière de mobilisation des recettes douanières et en phase avec la modernisation entreprise en son sein, mais aussi permettra au Burkina Faso de respecter ses engagements internationaux.

L’élaboration du projet de loi portant Code des douanes fait suite à l’adhésion du Burkina Faso à l’Accord sur la facilitation des échanges (AFE) de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), le 21 septembre 2018 et à la Convention de Kyoto révisée (CKR) de l’Organisation mondiale des douanes (OMD), le 8 juillet 2017.

𝐃𝐂𝐑𝐏/𝐌𝐄𝐅

𝗦é𝗰𝘂𝗿𝗶𝘁é 𝗿𝗼𝘂𝘁𝗶è𝗿𝗲 : 𝗨𝗻𝗲 𝗱élé𝗴𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹’𝗔𝗘𝗘𝗠𝗕 𝗰𝗵𝗲𝘇 𝗹𝗲 𝗠𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗦é𝗰𝘂𝗿𝗶𝘁é

𝗦é𝗰𝘂𝗿𝗶𝘁é 𝗿𝗼𝘂𝘁𝗶è𝗿𝗲 : 𝗨𝗻𝗲 𝗱élé𝗴𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹’𝗔𝗘𝗘𝗠𝗕 𝗰𝗵𝗲𝘇 𝗹𝗲 𝗠𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗦é𝗰𝘂𝗿𝗶𝘁é

Le Ministre de la Sécurité, Mahamadou SANA, a reçu en audience, le jeudi 20 février 2025 à Ouagadougou, une délégation de l’Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina Faso (#AEEMB).

Conduite par le président de l’association, Sada KABORÉ, la délégation est venue solliciter l’accompagnement du ministère en charge de la Sécurité pour l’organisation d’un séminaire provincial de formation islamique sur la sécurité routière, prévu du 22 au 26 mars 2025 dans toutes les provinces.

Placée sous le thème « Sécurité routière : quelle responsabilité du jeune musulman ? », cette formation, selon le président de l’AEEMB, vise à renforcer les valeurs islamiques liées à la responsabilité individuelle, à la préservation de la vie et au respect des normes sociales, notamment en matière de sécurité routière.

Les participants seront ainsi outillés sur les comportements sûrs et responsables à adopter sur la route, ainsi que sur les règles de sécurité applicables aux piétons, cyclistes et conducteurs.

Le Ministre de la Sécurité, Mahamadou SANA, a salué cette initiative des premiers responsables de l’AEEMB, qui s’inscrit en droite ligne des objectifs de son département en matière de sécurité routière. Il a marqué son accord pour patronner cette formation islamique et a instruit ses services techniques d’accompagner l’AEEMB pour la mise en œuvre effective de ladite activité.

#DCRP_MSECU

Cadre régional de dialogue du Nord : Le plan d’action 2025 ambitionne mobiliser 23 milliards CFA

Burkina/Nord-Concertation-Développement

Cadre régional de dialogue du Nord : Le plan d’action 2025 ambitionne mobiliser 23 milliards CFA

Ouahigouya 20 fév. 2025 (AIB)- le plan d’action 2025 du Cadre régional de dialogue (CRD) compte mobiliser 23 milliards F CFA pour la région du Nord, à l’issue de la première session présidée par le gouverneur de la région Thomas Yampa, a constaté l’AIB.

Le Gouverneur de la région du Nord Thomas Yampa a présidé la première session 2025 du Cadre régional de dialogue (CRD) ce mercredi 19 février à Ouahigouya. L’examen et l’adoption du rapport régional de performance annuelle 2024 du Plan national de développement (PND) et le Plan d’action de Stabilisation et de développement(PA-SD) régional 2025-2027 ont été au centre des échanges des membres statutaires du cadre.

Le Gouvernement a adopté en janvier 2023 le Plan d’action pour la stabilisation et le développement (PA-SD) dont le répondant au niveau régional est le PA-SD régional. Son dispositif prévoit ainsi la tenue de deux (02) revues régionales, à savoir la revue annuelle et la revue à mi-parcours.

Le Cadre régional de dialogue (CRD) est l’organe chargé du suivi à l’échelle régionale. C’est dans ce sens que le gouverneur de la région du Nord par ailleurs Président de la délégation spéciale régionale a présidé la première session de cadre régional de dialogue ce 19 février à Ouahigouya.

Pour le gouverneur de la région du Nord, Thomas Yampa « notre session du jour a pour objectif globale d’examiner et d’adopter le rapport régional de performance annuelle 2024 de la PND et le PA-SD régional 2025-2027, et de recueillir la contribution des acteurs régionaux à la formulation du nouveau référentiel national de développement d’une part, et d’autres parts d’examiner et d’adopter le rapport sur la contribution des acteurs régionaux à la formulation du nouveau référentiel national de développement 2026-2030 ».

L’examen du rapport de performance annuelle 2024 du Nord produit et présenté au cours de la session par Polycarpe Naré et son équipe de la Direction régionale de l’économie et de la planification (DREP/N) a donné des résultats satisfaisants. Il ressort que sur 131 produits attendus, 55 sont entièrement réalisés, 56 sont partiellement réalisés et 20 n’ont pas connu de début de réalisation.

Le taux d’exécution physique global est de 73%. En ce qui concerne la performance financière, sur une prévision de 19 940 027 807 FCFA au total, 12 054 182 427 FCFA ont été dépensés, soit un taux d’exécution financière de 60%.

A la suite des échanges sur le document les participants ont procédé à l’adoption du rapport de performance 2024 et du plan d’action régional 2025. Le plan d’action en 2025 ambitionne mobiliser plus 23 milliards de nos francs au profit de la région du Nord.

Les membres statutaires du cadre ont ensuite passé en revue le rapport du référentiel national de développement 2026-2030.Ces propositions ainsi adoptées contribueront à l’élaboration du nouveau référentiel de développement.

L’autorité régionale aux termes des travaux, a félicité l’ensemble des acteurs pour les résultats engrangés. « Je vous invite à redoubler d’efforts, à faire don de soi pour que la vision des plus hautes autorités du pays qui est la souveraineté sur tous les plans, soit une réalité pour le bonheur des populations de notre région », a soutenu le gouverneur Thomas Yampa.
Agence d’information du Burkina
Pn/as/ata

Gourma/Eaux et forêts de l’Est : Le lieutenant-Colonel Nikiéma prend les rênes de la direction régionale

BURKINA-GOURMA-ENVIRONNEMENT-DIRECTION-PASSATION

Gourma/Eaux et forêts de l’Est : Le lieutenant-Colonel Nikiéma prend les rênes de la direction régionale

Fada N’Gourma, 21 fév. 2025 (AIB)-Le secrétaire général de la région de l’Est, Siaka Ouattara, a officiellement installé, le mardi 18 février 2025 à Fada N’Gourma, le lieutenant-colonel Romuald Nikiéma, dans ses nouvelles fonctions de directeur régional des Eaux et Forêts de l’Est.

Le Directeur régional (DR) des Eaux et forêts de l’Est, le lieutenant-colonel des Eaux et forêts Romuald Nikiéma, a été officiellement installé, le mardi 18 février 2025 à Fada N’Gourma, par le secrétaire général de la région de l’Est, Siaka Ouattara.

Au regard du contexte actuel marqué par des attaques terroristes et le grand banditisme, le tout premier directeur régional, a promis de se joindre aux autres Forces de défense et de sécurité (FDS), pour libérer et consolider la sécurité dans les forêts occupées par les forces du mal.

Selon le lieutenant-colonel des Eaux et forêts Romuald Nikiéma, d’autres actions de développement comme la production des produits forestiers non ligneux vont se dérouler par son équipe afin de permettre aux Personnes déplacées internes (PDI), à avoir des revenus qui vont les aider à subvenir à leurs besoins vitaux.

Le directeur régional, a indiqué que des séances de sensibilisation pour contrecarrer la destruction des reliques forestières autour des villes à cause de l’arrivée des PDI, seront initiées.

Le secrétaire général de la région de l’Est, a félicité le nouveau DR et l’a invité à travailler à avoir davantage la confiance des plus hautes autorités du pays.

Avant sa nomination, le lieutenant-colonel des Eaux et forêts Romuald Nikiéma, avait occupé la fonction de directeur régional en charge de l’Environnement de l’Est pendant près de 24 mois.

Agence d’information du Burkina

KAC/hb/yo

 

 

45 tonnes d’herbicides non homologués dans les filets de la Brigade d’enquête de l’Ouest

45 tonnes d’herbicides non homologués dans les filets de la Brigade d’enquête de l’Ouest

Bobo-Dioulasso, (AIB)-La Brigade d’enquête et de recherche de l’Ouest de la Coordination nationale de Lutte contre la Fraude a saisi un important lot d’herbicides non homologués. La saisie estimée à une valeur d’environ 163 million de F CFA a été présentée à la presse dans la matinée du vendredi 21 février 2025 à Bobo-Dioulasso

La Coordination nationale de lutte contre la fraude (CNLF) veille au grain face aux fraudeurs qui plombent l’économie nationale par des pratiques illicites. En effet, dans la nuit du 16 au 17 février 2025, entre Dano et Pa (Ndlr : sur l’axe Gaoua-Ouagadougou), l’équipe de la Brigade d’enquête et de recherche de l’Ouest a mis la main sur deux véhicules transportant des produits non homologués sur le territoire burkinabè.
Cette importante saisie a fait l’objet d’une conférence de presse animée par le coordonnateur national de lutte contre la fraude, Dr Yves Kafando, et ses collaborateurs de la brigade de l’Ouest.

Ces produits prohibés, selon les conférenciers, sont des pesticides en provenance d’un pays voisin. Ce sont 45 tonnes de marchandises, soit 3 159 cartons, qui ont été saisies.

« Il s’agit d’herbicides importés qui ne répondent à aucune exigence technique des services nationaux compétents en la matière », a affirmé Dr Yves Kafando.

La valeur de la saisie, selon le coordonnateur, est estimée à 163 128 000 F CFA. Ces produits ont été extirpés du circuit commercial frauduleux grâce à la collaboration des populations et à la vigilance des équipes de la brigade, a fait remarquer M. Kafando.

La fraude, a-t-il souligné, n’épargne aucun secteur d’activité. C’est pourquoi, a-t-il poursuivi, la CNLF multiplie les appels à la prise de conscience collective pour réduire la fraude à sa plus simple expression.

« Nous devons maintenir le cap en ayant pour alliés nos concitoyens sur tout le territoire national », a déclaré Yves Kafando.

Il a insisté sur le fait que la lutte contre la fraude est une bataille de longue haleine, où les fraudeurs développent de nouvelles stratégies et adaptent constamment leurs méthodes.

« C’est un assainissement qui se veut permanent, sans considération d’aucune nature », a-t-il martelé.

Qu’à cela ne tienne, la CNLF ne relâchera pas la pression, a assuré son coordonnateur. Selon lui, l’économie nationale a besoin d’une concurrence loyale, les populations ont droit à des produits sains et homologués, et l’État doit pouvoir bénéficier de pratiques orthodoxes pour financer ses politiques publiques.

Dr Yves Kafando a assuré que les auteurs de ce trafic subiront la rigueur de la loi, ce qui peut inclure des amendes pécuniaires et des pénalités.

Quant aux produits saisis, leur destruction ne sera plus systématique, comme cela était le cas auparavant, a précisé le conférencier principal.

« Une requête pour confiscation sera d’abord adressée au tribunal,
puis des études seront menées pour voir s’il existe des possibilités
de transformer ces produits en substances utilisables », a-t-il expliqué.
Agence d’information du Burkina
ASB/ata

Projet incubateur de technologie : le Pr Adjima THIOMBIANO félicite les incubés de SARIA

Projet incubateur de technologie : le Pr Adjima THIOMBIANO félicite les incubés de SARIA

Le Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a effectué, ce jeudi 20 février 2025, une visite de terrain sur les parcelles de productions agricoles des étudiants incubés dans le cadre du projet incubateur de technologie au profit des étudiants en fin de cycle dans le domaine agro-sylvo-pastoral placés dans la station de recherche de l’INERA-Saria dans le Centre-Ouest. Le Pr Adjima THIOMBIANO y est allé toucher du doigt les différentes productions des incubés et s’assurer que tout se passe bien en termes de formation.

Sur place, le ministre a visité les différentes parcelles expérimentales des spéculations que les étudiants incubés ont produites avec succès. Il s’agit notamment des variétés de tomates telles que le cobra et le Rio Grande, de la variété d’oignons violets de Galmi, des choux, de la laitue, du blé et de la banane.

La production de la tomate a particulièrement retenu l’attention du ministre qui a participé à la récolte du jour avec sa délégation. « La production de tomates est très satisfaisante. Je tiens à féliciter les étudiants. Cette réussite est le fruit d’une formation de qualité, mais aussi de leur engagement personnel », a indiqué le Pr Adjima THIOMBIANO.

Non loin de là, les incubés ont expérimenté le blé. Pour un coup d‘essai, ce fut un coup de maître. Le champs qui n’attend que la récolte, force l’admiration de tous.Le ministre a, donc exprimé sa fierté de constater que les étudiants maîtrisent désormais cette culture encore peu développée dans notre pays. « La maîtrise de la production du blé est un véritable atout pour le Burkina Faso. Cela pourrait contribuer à diversifier notre production agricole et à renforcer notre autosuffisance alimentaire », a-t-il souligné.

A l’issue de la visite, le premier responsable de la recherche dit être entièrement satisfait de l’engagement de ces jeunes dans le travail et les résultats engrangés en 05 mois de formation. « Nous avons été émerveillés de constater que l’ensemble des incubés sont non seulement très engagés, mais aussi qu’ils maîtrisent parfaitement les paquets technologiques qu’ils utilisent. Ils sont conscients de l’importance de leur rôle et de l’impact que leurs travaux peuvent avoir sur l’agriculture burkinabè », a-t-il laissé entendre.

Pour lui, au-delà de la formation technique des étudiants, le projet d’incubateur présente des enjeux stratégiques pour le développement agricole du Burkina Faso. Il reste convaincu que la réussite de ces jeunes dans le domaine de la production agricole est essentielle non seulement pour renforcer la sécurité alimentaire du pays, mais aussi pour garantir la matière première nécessaire aux industries de transformation en plein développement, notamment les usines de transformation de la tomate. « Ces étudiants sont positionnés pour devenir des producteurs clés de matières premières destinées à nos usines.C’est pour cela que ce programme d’incubation est fondamental », a souligné le Pr Adjima THIOMBIANO.

Il a également félicité les encadreurs avec à leur tête, le Dr Lassina SANOU, Directeur Régional de l’INERA-SARIA pour le travail remarquable abattu et surtout pour avoir su adapter les méthodes de formation aux réalités de terrain en apportant une véritable dose d’initiative et de créativité.

Le ministre a réaffirmé l’engagement du gouvernement à soutenir de telles initiatives qui contribueront à garantir l’autosuffisance et la souveraineté alimentaires de notre pays.« La bataille continue, et ensemble, nous allons faire avancer notre pays », a-t-il indiqué.

DCRP/MESRI

Coopération Burkina Faso- Royaume du Maroc : le Chef de la diplomatie burkinabè et l’Ambassadeur Youssef SLAOUI échangent sur le programme de partenariat

Coopération Burkina Faso- Royaume du Maroc : le Chef de la diplomatie burkinabè et l’Ambassadeur Youssef SLAOUI échangent sur le programme de partenariat

(Ouagadougou le 21 février 2025)

Le ministre des Affaires étrangères de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur SEM Karamoko Jean Marie TRAORE, a reçu le jeudi 20 février, l’ambassadeur du Maroc au Burkina Faso, SEM Youssef SLAOUI.

Cette visite avait pour objectif de dresser le bilan des actions de coopération, et de fixer l’agenda 2025 en vue de dynamiser davantage l’axe Ouagadougou- Rabat.

A l’occasion, les deux personnalités ont passé en revue les actions réalisées après la commission mixte de coopération tenue en juin 2023 au Maroc, et apprécié l’état de mise en œuvre des instruments juridiques signés à cet effet.

Elle ont également engagé des discussions, en vue de l’organisation de la prochaine commission mixte de coopération en 2025, année qui marque le 60e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre le Burkina Faso et le Royaume chérifien.

SEM Karamoko Jean Marie TRAORE et l’Ambassadeur Youssef SLAOUI ont aussi examiné les autres axes de coopération dont le volet défense et sécurité, la coopération académique, la coopération décentralisée, le partenariat dans le secteur de l’agriculture, de la culture, du tourisme, du sport entre autres, tout en saluant le dynamisme des échanges de délégations entre les deux pays.

« Notre programme de coopération se caractérise par sa richesse et sa densité, et ça englobe tous les domaines de coopération et de stratégies multidimensionnelles entre les deux pays », a indiqué l’ambassadeur marocain à l’issue de l’audience.

SEM Karamoko Jean Marie TRAORE a salué l’élan et la qualité de la coopération entre le Burkina Faso et le Royaume du Maroc.

Il a dit son engagement et celui de ses collaborateurs, à œuvrer pour la tenue effective de la commission mixte de coopération et la célébration du 60e anniversaire de l’établissement des relations d’amitié et de coopération entre les deux pays.

DCRP/MAECR-BE

Burkina/PCRSS : Les bénéficiaires du projet apprécient la qualité des réalisations et des équipements à Ouahigouya

Burkina/PCRSS : Les bénéficiaires du projet apprécient la qualité des réalisations et des équipements à Ouahigouya

Ouahigouya, 20 fév. 2025 (AIB) – Les bénéficiaires du Projet communautaire de relèvement et de stabilité du Sahel (PCRSS) ont salué la qualité des infrastructures et des dotations qui leur sont livrées dans la commune de Ouahigouya (Nord), tout en sollicitant davantage de soutien pour leur épanouissement.

Après la région du Centre-Nord, le Projet communautaire de relèvement et de stabilité du Sahel (PCRSS) a mis le cap sur la région du Nord pour constater ses différentes réalisations au profit des personnes déplacées internes (PDI) et des populations hôtes vulnérables.

Les bénéficiaires du projet ont saisi l’occasion pour exprimer leur gratitude et apprécier la qualité des réalisations qui améliorent leur bien-être au sein de la communauté.

Dans la commune urbaine de Ouahigouya, les acteurs du projet et les autorités régionales ont visité, ce jeudi 20 février 2025, un poste d’eau autonome (PEA) d’un débit de 3 mètres cubes par heure, situé au secteur 7 de la ville, qui bénéficiera à 1 384 ménages.

Ils ont également inspecté quatre magasins de stockage des produits agricoles à Ouffré, d’une capacité de 100 tonnes chacun.

Le forage agricole de Somiaga, destiné au groupement Nebnooma des producteurs, composé de 33 membres dont 12 PDI, ainsi que le groupement des femmes PDI de Ouindigui, relocalisées au secteur 1 de la commune de Ouahigouya, ont également été visités.

Ces dernières, originaires de la commune du Loroum, qui compte 19 villages et 32 855 habitants, dont 5 121 ménages, fabriquent des pagnes traditionnels, de l’eau de Javel et de la poudre de savon, entre autres produits.

L’assistant en infrastructures du PCRSS à l’antenne régionale du Nord, Ousséni Fadoum Thombiano, a indiqué que la borne fontaine a été financée par le projet et réalisée par la commune de Ouahigouya.

D’après M. Thombiano, l’ouvrage est composé, entre autres, d’un forage, d’un château d’eau et d’un champ solaire, le tout couronné par une fontaine.

« Le forage alimente le château d’eau à travers une pompe solaire. À partir du château, des conduites de refoulement alimentent la borne fontaine, qui constitue le point d’accès pour les bénéficiaires », a-t-il expliqué.

Selon Minata Nabasaga, résidente du secteur 7 de la ville de Ouahigouya, la réalisation de la borne fontaine par le PCRSS dans son quartier est une véritable avancée.

Elle a souligné que le problème d’eau, qui se posait avec acuité dans leur secteur, est désormais un souvenir grâce à cette nouvelle infrastructure hydraulique.

« Nous avons enfin accès à de l’eau potable grâce au projet, et nous en sommes très contentes », a-t-elle confié.

Quant à Oumou Koulsouma Niampa, bénéficiaire du groupement de femmes de Ouindigui, elle a salué le soutien du projet à son centre de formation, notamment en matériel de tissage, en équipements pour la fabrication de savon liquide et en bassines.

Mme Niampa a apprécié la qualité des équipements fournis par le PCRSS, qui leur permettent de subvenir à leurs besoins et de scolariser leurs enfants.

« Je demande également au projet de nous soutenir davantage avec du coton, des teintures, de l’eau et un hangar, entre autres, pour le développement de nos activités », a-t-elle plaidé.

Il convient de noter que, grâce au soutien de la Banque mondiale, le PCRSS recense les besoins les plus urgents des populations à la base afin d’y apporter une réponse adéquate.

Agence d’information du Burkina
NO/ata

Difficultés de l’US Yatenga : l’Association Yaateng-koamb-nekre veut contribuer à relever les défis

Burkina-Yatenga-Sport-USY-Association-Soutien

Difficultés de l’US Yatenga : l’Association Yaateng-koamb-nekre veut contribuer à relever les défis

Ouahigouya, 19 fév. 2025 (AIB)- L’Association Yaateng-Koamb-Nekre a rencontré le mardi 18 février au stade municipal Noufou Ouédraogo de Ouahigouya, les premiers responsables de l’Union Sportive du Yatenga (USY), club de football évoluant en Ligue 2, dans l’objectif de contribuer éventuellement à relever les difficultés qui minent l’équipe en cette fin de saison.

Evoluant dans le championnat national de Ligue 2 burkinabè, l’équipe provinciale du Yatenga vit des moments difficiles à cause du manque de moyens financiers. Tout récemment le club a renoncé à son déplacement à Boromo pour jouer son match des 32ème de finale de la coupe du Faso par manque de moyens.

Une situation qui a suscité l’alerte des supporters et des fils de la localité. Pour mieux comprendre ce qui se passe au sein du club, l’Association Yaateng-Koamb-Nekre, sur instruction de son coordonnateur le député à l’ALT Youssouf Ouédraogo a échangé avec les dirigeants de l’équipe.

Devant ses hôtes, le président de l’USY, Boukari Barry dit « Godré », a fait l’état des lieux d’une situation qu’il juge « suffisamment alarmante ». Parmi les difficultés, la direction du club a énuméré des points clés dont la résolution demeure problématique. Il s’agit entre autres, à l’en croire, des salaires des joueurs, des primes de matchs et l’organisation des rencontres.

Barry a invité les populations à suivre l’exemple de l’association Yaateng-Koamb-Nekre en venant à la source pour chercher les vraies informations au lieu de « vilipender les dirigeants sur une prétendue mauvaise gestion car la vraie réalité est que l’USY est orpheline et a besoin du soutien de tous pour son émergence ».

L’Association Yaateng-Koamb-Nekre qui a prêté une oreille attentive aux différentes préoccupations soulevées, a promis de s’engager afin de trouver d’éventuelles solutions pour résoudre cette situation. L’association à travers son porte-parole Boukary Porgo a adhéré aux préoccupations du président du club pour inviter les filles et fils de la cité de Naaba Kango, les opérateurs économiques en particulier, les supporters et tous les amoureux du ballon rond à s’investir selon leurs moyens, pour accompagner l’équipe et sauver par la même occasion l’honneur du Yatenga.
Agence d’Information du Burkina
pn/as/ata

Kossi/Commune de Nouna : Des leaders communautaires outillés sur l’agriculture biologique 

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Kossi/Commune de Nouna : Des leaders communautaires outillés sur l’agriculture biologique

Nouna 20 fév. 2025 (AIB)-La commune de Nouna, a formé, le jeudi 20 février 2025, des leaders communautaires, sur la pratique de l’agriculture biologique pour une sécurité́ alimentaire durable.

La session de formation des leaders communautaires, tenue le jeudi 20 février 2025 à Nouna, à pour but de leur offrir des informations sur la pratique de l’agriculture biologique, les principes, les itinéraires techniques et les étapes de la certification biologique.

Le directeur provincial en charge de l’Agriculture, Hamadoum Tamboura, a, dans sa communication, présenté les avantages de la pratique de l’agriculture biologique sur la nature et sur l’homme.

Selon lui, l’agriculture biologique est un système de production qui maintient et améliore la santé des sols, les écosystèmes et les personnes.

M. Tamboura, a précisé que l’agriculture biologique allie tradition, innovations et sciences au bénéfice de l’environnement commun et promet des relations justes et une bonne qualité́ de vie pour tous ceux qui y sont impliqués.

L’avantage de la pratique de l’agriculture biologique est la qualité des produits définis suivant des normes biologiques et économiquement rentable.

Le paysan peut vendre ses produits à bon prix faisant référence à la certification.

Les étapes de la certification biologique suivent cinq critères dont une demande, une formulation du contrat d’engagement, une évaluation initiale, une revue du dossier et une surveillance de l’activité́.

Les organismes de certification au Burkina Faso sont au nombre de cinq, chacun avec ses références et son code d’accréditation.

De nos jours, il y a une forte demande des consommateurs qui sont de plus en plus exigeants quant à la qualité des produits qui leur sont vendus affirme le communicateur du jour.

Agence d’information du Burkina

AC/hb/yo

Programme national de volontariat : Plus de 18 milliards de F CFA pour financer 7 projets

BURKINA-VOLONTARIAT-RENCONTRE-PTF-FINANCES-MOBILISATION

Programme national de volontariat : Plus de 18 milliards de F CFA pour financer 7 projets

Ouagadougou, 20 fév. 2025 (AIB)-Le Groupement d’intérêt public-programme national de volontariat au Burkina Faso (GIP-PNVB), a échangé, jeudi, avec les partenaires techniques et financiers, afin de de susciter leur adhésion pour le financement de 7 projets à hauteur de 18 829 000 000 F CFA, en vue du renforcement de la résilience communautaire.

«Ce portefeuille-projet constitue un tremplin pour les jeunes volontaires leur offrant ainsi une première expérience significative et un cadre de formation et d’accompagnement vers l’insertion socio-professionnelle et l’autonomisation», a indiqué le directeur de cabinet, représentant le ministre en charge de l’Emploi, Evariste Dabiré.Il a invité les partenaires techniques et financiers, à s’engager pour renforcer, consolider, à une synergie d’action pour optimiser l’impact des interventions.

Le directeur de cabinet a également rappelé que la réussite du programme repose sur une collaboration étroite avec eux.Evariste Dabiré, s’exprimait jeudi, lors de la rencontre d’échanges avec les partenaires techniques et financiers sur le « Portefeuille-projet structurant de mobilisation de volontaires en appui aux initiatives présidentielles pour le renforcement de la résilience communautaire au Burkina Faso (PS-MVIPR) »

.«Ensemble, nous avons l’opportunité de faire du volontariat un véritable moteur de transformation sociale et économique, un instrument puissant au service du développement durable et de la résilience communautaire au Burkina Faso », a-t-il ajouté.

Le chargé de mission du ministre en charge des Affaires étrangères, Francis Hien, a précisé que le portefeuille-projet s’inscrit dans une dynamique qui met le volontariat au service du développement.Pour lui, il constitue un levier puissant qui améliore les conditions de vie des populations vulnérables tout en offrant aux jeunes des opportunités d’apprentissage et d’autonomisation.

Le Directeur général (DG) du Programme national de volontariat au Burkina (PNVB), Djourmité Nestor Noufé, a souligné qu’à travers le portefeuille-projet, l’objectif est de structurer et de renforcer cette dynamique en mettant les volontaires au service des initiatives présidentielles dans des secteurs porteurs tels que l’agriculture, l’environnement, la santé, l’éducation et la cohésion sociale.

«En intégrant pleinement le volontariat dans ces secteurs stratégiques, nous voudrions répondre aux besoins urgents des communautés vulnérables, tout en offrant aux jeunes burkinabè une opportunité unique de renforcement de capacités, d’engagement citoyen et d’amélioration de leur employabilité à l’insertion socioprofessionnelle », a-t-il dit.Selon M. Noufé, de 2008 à 2024, plus de 122 000 volontaires nationaux ont été mobilisés sur des chantiers de développement.

Il a expliqué, que la mise en œuvre efficace de ce portefeuille-projet requiert une synergie d’actions et un engagement fort de toutes les parties prenantes. « Votre appui technique, votre expertise et votre soutien financier seront déterminants pour renforcer l’impact de ce portefeuille-projets et assurer sa durabilité. Ensemble, nous pouvons faire du volontariat un pilier essentiel du développement au Burkina Faso », a exhorté le DG.

Le « Portefeuille-projets structurants de mobilisation de volontaires en appui aux initiatives présidentielles pour le renforcement de la résilience communautaire au Burkina Faso (PS-MVIPR) », regroupe 7 projets et repose sur une approche structurée autour de trois axes stratégiques.

Il s’agit du renforcement des capacités des communautés à la résilience, l’insertion socioprofessionnelle des volontaires et post-volontaires et la coordination et la gestion du portefeuille-projets. Ce programme ambitionne de transformer l’expérience de volontariat en une véritable passerelle vers l’emploi et l’autonomisation, à travers des formations adaptées et un accompagnement à l’entrepreneuriat.

Agence d’information du Burkina

HB/yos/bz

Burkina : Le Haut-commissaire de la Komondjari donne des cours de mathématiques à des élèves

Burkina : Le Haut-commissaire de la Komondjari donne des cours de mathématiques à des élèves

Gayéri, le 20 fév. 2025 (AIB)-Le Haut-Commissaire de la province de la Komondjari, Valentin Gnanou, fort de son passé d’enseignant vacataire, a dispensé ce jeudi un cours de mathématiques aux élèves de 3ᵉ du lycée provincial de Gayéri.

Ce matin du jeudi 20 février 2025, le Haut-Commissaire de la province de la Komondjari, Valentin Gnanou, a exprimé son plaisir de transmettre son savoir aux élèves en dispensant un cours de mathématiques en classe de 3ᵉ au lycée provincial de Gayéri.

Selon le Haut-Commissaire, l’enseignement est sa passion, car il fut d’abord professeur vacataire en mathématiques et sciences de la vie et de la terre (Maths-SVT) pendant quatre ans, avant d’obtenir son concours d’administrateur civil.

Il s’agit aussi pour lui de réaliser une promesse faite aux élèves lors de ses visites administratives dans les différents lycées, le 9 janvier dernier.

Cette initiative vise également à montrer aux élèves qu’on peut être une autorité et continuer à enseigner.

«C’est une promesse que je tenais à réaliser ce matin. C’est aussi pour leur montrer qu’on peut être une autorité et avoir d’autres cordes à son arc », a expliqué l’autorité.

Le Haut-Commissaire a félicité et encouragé les enseignants du primaire et du secondaire qui ont consenti des sacrifices pour rejoindre Gayéri et commencer à dispenser les cours après un trimestre de retard.

Il a exprimé sa confiance en eux, convaincu qu’ils ont les compétences nécessaires pour rattraper ce retard.

Il a également félicité tous les fonctionnaires qui ont pu regagner Gayéri avec le dernier convoi. Selon lui, leur présence permet le bon fonctionnement des différents services administratifs.

Il a également saisi cette occasion pour rassurer ceux qui hésitent encore à revenir, affirmant que Gayéri est vivable.

« Toutes mes félicitations à ces fonctionnaires qui se battent pour que les populations et les usagers bénéficient de leurs prestations», a conclu Valentin Gnanou.
Agence d’information du Burkina

Le Haut-commissaire de la Komondjari donne des cours de mathématiques à des élèves

Le Haut-commissaire de la Komondjari donne des cours de mathématiques à des élèves
Gayéri, le 20 fév. 2025 (AIB)-Le Haut-Commissaire de la province de la Komondjari, Valentin Gnanou, fort de son passé d’enseignant vacataire, a dispensé ce jeudi un cours de mathématiques aux élèves de 3ᵉ du lycée provincial de Gayéri.
Ce matin du jeudi 20 février 2025, le Haut-Commissaire de la province de la Komondjari, Valentin Gnanou, a exprimé son plaisir de transmettre son savoir aux élèves en dispensant un cours de mathématiques en classe de 3ᵉ au lycée provincial de Gayéri.
Selon le Haut-Commissaire, l’enseignement est sa passion, car il fut d’abord professeur vacataire en mathématiques et sciences de la vie et de la terre (Maths-SVT) pendant quatre ans, avant d’obtenir son concours d’administrateur civil.
Il s’agit aussi pour lui de réaliser une promesse faite aux élèves lors de ses visites administratives dans les différents lycées, le 9 janvier dernier.
Cette initiative vise également à montrer aux élèves qu’on peut être une autorité et continuer à enseigner.
«C’est une promesse que je tenais à réaliser ce matin. C’est aussi pour leur montrer qu’on peut être une autorité et avoir d’autres cordes à son arc », a expliqué l’autorité.
Le Haut-Commissaire a félicité et encouragé les enseignants du primaire et du secondaire qui ont consenti des sacrifices pour rejoindre Gayéri et commencer à dispenser les cours après un trimestre de retard.
Il a exprimé sa confiance en eux, convaincu qu’ils ont les compétences nécessaires pour rattraper ce retard.
Il a également félicité tous les fonctionnaires qui ont pu regagner Gayéri avec le dernier convoi. Selon lui, leur présence permet le bon fonctionnement des différents services administratifs.
Il a également saisi cette occasion pour rassurer ceux qui hésitent encore à revenir, affirmant que Gayéri est vivable.
« Toutes mes félicitations à ces fonctionnaires qui se battent pour que les populations et les usagers bénéficient de leurs prestations», a conclu Valentin Gnanou.
Agence d’information du Burkina

Le Chef de Bataillon BADO Patrick Anicet prend les rênes du prestigieux CNEC

Le Chef de Bataillon BADO Patrick Anicet prend les rênes du prestigieux CNEC

Le 19 février 2025, le Chef de Bataillon BADO Patrick Anicet a officiellement pris le commandement du Centre National d’Entraînement Commando (CNEC), lors d’une cérémonie présidée par le Chef d’État-Major de l’Armée de Terre.

Haut lieu de l’excellence militaire, le CNEC forge les soldats aux exigences du combat commando. Conscient des défis sécuritaires actuels, le Commandant BADO s’est engagé non seulement à perpétuer l’excellence en matière de formation, mais aussi à renforcer l’implication du Centre dans la sécurisation du Centre-Sud et du territoire national.

Sous son commandement, le CNEC entend demeurer une force d’action incontournable, à la hauteur de sa réputation de creuset d’élites au service de la patrie.

Armée

Visite de travaux au GIP/PNVB : le Ministre Roland SOMDA félicite le DG Nestor NOUFFE et son équipe pour les résultats engrangés

Visite de travaux au GIP/PNVB : le Ministre Roland SOMDA félicite le DG Nestor NOUFFE et son équipe pour les résultats engrangés

Le Ministre des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi, M. Roland SOMDA, a effectué ce mercredi 19 février 2025, une visite de travail au Groupement d’Intérêt Public Programme National de Volontariat au Burkina Faso (GIP/PNVB). Cette visite a été l’occasion pour l’autorité d’apprécier les conditions de travail du personnel, d’évaluer les réalisations de l’année écoulée et d’échanger avec l’ensemble des acteurs en vue d’une amélioration continue des performances.

Impressionné par l’engagement et la motivation des volontaires, Monsieur le Ministre a salué leur contribution inestimable au développement national, affirmant que « le volontariat est un pilier essentiel pour bâtir un Burkina Faso résilient et prospère ». Il a réitéré son soutien indéfectible aux projets du GIP/PNVB, qui sont en parfaite adéquation avec les ambitions présidentielles portées par Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE.

Lors des échanges, les représentants du personnel ont exprimé leurs attentes et doléances, auxquelles le Ministre a prêté une oreille attentive. Convaincu de la nécessité d’un accompagnement renforcé, il a encouragé les volontaires à persévérer dans leur engagement, soulignant que « le développement d’une nation repose sur la mobilisation et l’abnégation de sa jeunesse ».

Cette visite a renforcé l’élan de motivation et d’engagement du Directeur Général du GIP/PNVB, Monsieur Nestor NOUFFE et de son équipe. Elle est aussi une reconnaissance du rôle stratégique du GIP/PNVB dans la construction d’un Burkina Faso solidaire et dynamique.

DCRP MSJE

Fespaco 2025 : « La fête sera à la hauteur des attentes », comité national d’organisation

Burkina-Cinéma-Festival

Fespaco 2025 : « La fête sera à la hauteur des attentes », comité national d’organisation

Ouagadougou, 17 fév. 2025 (AIB) – A quelques jours du début de la 29e  édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), le président du comité national d’organisation, Bètamou Fidèle Aymar Tamini  rassure que toutes les dispositions ont été prises pour que la fête soit à la hauteur des attentes.

Agence d’information du Burkina (AIB) : La 29e édition du Fespaco se tient sous le thème « Cinémas d’Afrique et identités culturelles ». Pourquoi, le choix de ce thème ?

Bètamou Fidèle Aymar Tamini :  Ce thème est en phase avec le contexte africain et burkinabè. Nous sommes au Burkina dans une situation de crise sécuritaire qui nous a été injustement imposé. Organiser le Fespaco dans ce contexte, c’est vraiment faire preuve de résilience.  A travers le thème « Cinémas d’Afrique et identités culturelles », nous voulons évoquer la question de la diversité culturelle, de la diversité des traditions, des langues et du récit africain dans les œuvres cinématographiques. C’est pour nous, l’occasion d’inviter l’ensemble des acteurs du secteur du cinéma, notamment les réalisateurs, les producteurs, à prendre en compte la réalité de nos pays africains et faire ressortir dans les productions, les attentes de nos populations qui sont en lien avec la cohésion et le respect de nos valeurs.

En choisissant ce thème, c’est aussi l’occasion pour nous de tracer les sillons pour un développement de nos pays par le cinéma et aussi positionner notre pays à l’international car vous savez que le Fespaco mobilise du monde. Donc, c’est une bonne opportunité pour le rayonnement du pays à l’international. Parlant de rayonnement, les statistiques sont parlantes, nous avons un fort engouement des acteurs du cinéma pour ce Festival avec plus de 1300 films enregistrés cette année, autour de 230 œuvres retenus pour la compétition. C’est une grande performance qui mérite d’être saluée. Cela ne fait que nous conforter dans la dynamique actuelle.

 

Quels sont les défis qui se présentent à vous dans l’organisation du Fespaco 2025 ?

Le principal défi, c’est le nerf de la guerre. Le Fespaco est un évènement qui mobilise au plan national et international, c’est un évènement qui a des exigences et des besoins d’ordre financier. Dans le contexte du pays, l’État a mobilisé assez de ressources pour accompagner l’organisation du Fespaco, il faut le reconnaitre et le saluer. Cependant, les ressources demeurent insuffisantes, il faut aller vers d’autres sources, cela demeure une préoccupation. Nous saluons au passage la contribution de certains acteurs du secteur privé et espérons toujours que les bonnes volontés, les amoureux du cinéma accompagnent la dynamique du Fespaco et la dynamique d’affirmation de notre souveraineté par le cinéma. Il reste que les réalités d’il y a quatre ou six ans, ne sont plus celles d’aujourd’hui. Le contexte a beaucoup évolué mais nous restons résilients. Nous pensons que nous pourrons tenir l’édition sans heurts majeurs, mais nous en appelons toujours à l’action de toutes les parties prenantes afin que nous continuions de faire du secteur du cinéma, un secteur essentiel, un secteur utile à la cause actuelle du pays et à la cause du continent de façon générale.

Combien de festivaliers sont attendus à cette biennale du 7e  art africain ?

 

Il serait hasardeux à ce stade de l’évaluer mais ce qu’il faut retenir, c’est qu’il y a un réel engouement pour cette édition si nous considérons déjà le nombre de pays concernés par la sélection officielle à savoir 48 pays. Ça c’est sans compter avec les autres amoureux du cinéma qui viendront de par le monde. Il faut se dire que c’est du monde que nous allons mobiliser. A ce jour, nous avons pu émettre 1000 lettres d’invitations. Cela vous donne une idée du monde qui pourra venir de l’extérieur et au plan national, c’est toute la population qui est mobilisée. On est rassuré et on pense que la fête sera à la hauteur des attentes.

 

Quel est l’accueil qui sera réservé au pays invité d’honneur qu’est le Tchad et quelle sont vos attentes vis-à-vis de ce pays ?  

Le pays invité d’honneur, le Tchad est un pays frère et ami. Il faut reconnaitre que ce pays est un pays de cinéma, un pays qui a de grands noms du cinéma, un pays qui a de grands réalisateurs comme Mahamat Saleh Haroun qui a été lauréat dans la catégorie argent et bronze au Fespaco. (Mahamat Saleh Haroun a remporté l’Étalon de bronze en 2007 avec son film « Daratt » et l’Étalon d’argent en 2011 avec « Un homme qui crie »). On a des personnalités comme Édouard Sailly (réalisateur tchadien) et Issa Serge Coelo (Producteur et réalisateur tchadien).

 

Il faut savoir que le Tchad a des accords de coopération culturelle avec le Burkina Faso. Des accords qui datent de plusieurs années. C’est pour nous l’opportunité de renforcer notre collaboration et notre coopération avec ce pays. Une coopération qui s’est jusqu’ici traduite par la formation des techniciens du Tchad. L’Institut Supérieur de l’Image et du Son/Studio-École (ISIS-SE) reçoit beaucoup de Tchadiens et au titre de cette coopération, nous avons plusieurs Burkinabè qui interviennent au Tchad.

 

Sans me tromper, je dirais que la plupart des films tchadiens sont plus ou moins techniquement conduits par des techniciens burkinabè. Tout cela mis ensemble, nous conforte dans notre choix de les avoir à nos côtés pour cette édition du Fespaco.

 

Le Fespaco nous a habitués à de beaux spectacles aux cérémonies d’ouverture et de clôture. Quel sera la particularité de la cérémonie d’ouverture de cette édition ?

Comme à nos habitudes, le Fespaco 2025 prévoit un spectacle d’ouverture et de clôture à la hauteur des attentes. Les deux spectacles sont préparés par notre concitoyen Aristide Tarnagda qui est bien connu de la place avec son initiative les Récréâtrales. Il a déjà intervenu sur des spectacles de par le passé. Pour ce que nous avons déjà vu concernant le contenu, on peut être rassuré que le spectacle ne sera pas en deçà de ce qui a été jusqu’ici proposé mais nous réservons le contenu à toute la population que nous invitons à venir à ces différentes cérémonies.

Malgré le contexte sécuritaire du pays, le Burkina Faso a démontré sa capacité à organiser de grandes manifestations culturelles. Quel message avez-vous pour les festivaliers pour les rassurer sur la tenue du Fespaco dans de meilleures conditions de sécurité ?

Vous l’avez si bien dit, le Burkina en matière d’organisation de grands évènements, à l’expertise qu’il faut. Le Burkina a l’habitude des grands évènements. Avec le Fespaco, nous sommes à la 29e  édition, c’est plus de 50 ans d’existence pour cet évènement. Nous avons des hommes et des femmes d’expériences, des hommes et des femmes intègres et engagés pour la cause de la nation. Ce sont ces femmes et ces hommes qui ont préparés de bout en bout cette édition. Tous les risques ont été identifiés et des solutions ont été proposées. Nous sommes dans la phase opérationnelle et cette phase prévoit la prise en charge des questions sécuritaires et d’éventuels problèmes sanitaires.  Je peux rassurer l’ensemble de la population que tout va bien se passer si elle reste disciplinée, si elle obéit aux instructions que le comité viendrait à donner.

Le Fespaco, c’est le festival des films. Pour cette édition, quelles sont les salles qui sont identifiées pour les projections ? 

Les salles identifiées, sont les mêmes salles à l’exception de l’Institut français pour des raisons que vous savez. Les grands points de projection sont le ciné Burkina, le ciné Neerwaya, les deux salles de canal Olympia. C’est également d’autres espaces qui offrent toutes les commodités dans la ville de Ouagadougou. Nous avons identifié neuf espaces de projections. Les choses devraient pouvoir bien se passer dans les meilleures conditions.

L’une des innovations de la précédente édition du Fespaco, était le Fespaco hors des murs qui a permis des projections dans les espaces ouvertes hors de Ouagadougou. Est-ce que cela sera reconduit cette année ?

Le Fespaco hors des murs, c’est la projection des films au profit de cette cible qui n’a pas accès aux quatre murs des salles de ciné et c’est une initiative qui a été très appréciée aux précédentes éditions. Nous avons maintenu l’initiative cette année avec une augmentation du nombre de sites à neuf, notamment Saaba, Koubri. Il y a des sites identifiés dans les environs de Ouagadougou, pour accueillir ses projections. La projection d’ouverture du Fespaco hors des murs est intervenue à Yako le 15 février 2025 au profit des couches vulnérables, notamment les enfants, les personnes déplacées internes. En région, il y a des initiatives privées et locales que nous essayons d’accompagner. Nous aurons après, le Fespaco à Bobo-Dioulasso. Il s’agit d’acteurs culturels qui ont manifesté le besoin de disposer du nécessaire pour la projection. Nous avons apprécié et l’accompagnement qu’il faut leur sera accordé.

Quelles sont les innovations de cette édition du Fespaco ?

La principale innovation de cette année, c’est le Prix officiel décerné par le président du Faso. Il s’agit du prix Thomas Sankara pour le panafricanisme qui va récompenser la meilleure œuvre qui traitera de ladite thématique en lien avec le panafricanisme, les questions de souveraineté et autres. Après le Fespaco, nous prévoyons de diffuser les films primés au Tchad, pays invité d’honneur pour permettre à la population de ce pays frère et ami, de découvrir lesdits films qui ont été primés. L’autre innovation, c’est le retour du Grand prix du public. Ce prix est porté cette année par la RTB. Nous saluons cette innovation et nous appelons à la contribution de tous les acteurs capables d’accompagner les acteurs du cinéma. La dernière innovation, c’est la prise en charge de la question des flux au niveau des salles de projections. Vous avez constaté avec nous que lors des précédentes éditions du Fespaco, les salles de cinéma se retrouvent pleines. Cette année, nous avons voulu anticiper en invitant le numérique dans l’organisation pour dire que les gens pourront par anticipation, acheter leurs tickets en ligne, acquérir des badges en ligne et même réserver des places dans les salles de ciné en ligne. Cela va permettre de mieux prendre en charge cette question de la foule que nous avons au niveau des salles et du trop-plein de monde qu’on a souvent à l’intérieur des salles de ciné. Cela devrait aussi permettre, une meilleure fréquentation des salles de cinéma, un meilleur accès aux films.

 

Quelles sont cette année, les chances du Burkina Faso d’obtenir l’Étalon d’or de Yennenga après l’Étalon d’argent en 2023 et l’Étalon d’or de 1997 ?

Je ne parlerai pas forcement des chances du Burkina Faso, mais des chances de tous les acteurs en compétition. C’est un jury professionnel qui est proposé et qui va examiner les œuvres sur la base de critères pertinents qui au soir du 1er mars, nous dira qui est le lauréat de l’Étalon d’Or de Yennenga. C’est un jury en qui nous faisons entièrement confiance et qui au de-là de toute considération, va de façon souveraine dire qui est l’Étalon d’Or de Yennenga. C’est pour nous l’occasion de souhaiter bonne chance à tous les acteurs et encourager également, les acteurs à plus de professionnalisme, à renforcer leurs capacités, à tirer leçon des différentes éditions du Fespaco. Si cela est fait la chance pourrait sourire à tout le monde.

Un appel aux autorités et au public burkinabè ?

Mon message aux plus hautes autorités est un message de reconnaissance pour cette grande attention pour le secteur de la culture, du cinéma africain. Aujourd’hui, si le Fespaco se tient, c’est grâce à la volonté des autorités et nous tenons à leur exprimer la reconnaissance des acteurs de la culture. Mon appel au public burkinabè, c’est de rester discipliné car le Burkina Faso, est un pays hospitalier, le Burkinabè est très respectueux des règles. Des mesures sécuritaires et sanitaires seront proposées, nous demandons aux gens de respecter ces différentes consignes. Si cela est fait, la fête sera belle et le pays gagnerait encore en notoriété.

Agence d’information du Burkina

Interview réalisée par WUROTÈDA Ibrahima SANOU

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