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Gnagna : Dialogue fructueux entre la population et une société de transport

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Gnagna : Dialogue fructueux entre la population et une société de transport

Bogandé, 14 sept. 2025 (AIB) – Les membres de la veille citoyenne de Bogandé ont trouvé dimanche un accord avec une société de transport interurbain, aboutissant au maintien du tarif initial de 5 000 FCFA sur l’axe Bogandé-Ouagadougou.

Ladite société avait augmenté le prix du transport à 6000, ce que la veille citoyenne avait qualifié d’inopportune au regard des difficultés économiques des populations locales.

« Nous saluons l’esprit d’ouverture de la société qui a accepté de revenir sur la hausse. Le tarif reste donc à 5 000 francs CFA, et les activités peuvent reprendre normalement », a indiqué un membre du mouvement citoyen à l’issue des échanges.

Du côté de la société de transport, on reconnaît les difficultés de gestion liées à l’état dégradé des routes, qui avaient motivé l’augmentation des prix. Toutefois, face à la pression sociale et après médiation de plusieurs notabilités locales, la direction a décidé de surseoir à cette décision.

En attendant d’autres solutions plus durables, les anciens tarifs seront appliqués.

Les activités ont donc repris dans le calme, tandis que les deux parties appellent à un dialogue plus régulier et inclusif à l’avenir.

Agence d’information du Burkina

 

Sandbontenga/Tournoi Amical de Kaya : Olympic FC remporte le trophée de la deuxième édition

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Sandbontenga/Tournoi Amical de Kaya : Olympic FC remporte le trophée de la deuxième édition

Kaya, 14 sept. 2025 (AIB) – La 2e édition du Tournoi Amical de Kaya (TAK) s’est achevé le samedi 13 septembre 2025 à Kaya, par le match final qui a consacré l’équipe d’Olympic FC championne face à celle l’AS-Triomphe par le score d’1 but à 0. Placée sous la présidence du Haut-commissaire de la province de Sandbondtenga, le parrainage du directeur général de la Société nationale des substances précieuses (SONASP), le commandant, Wonrbêba Sougrinoma Basile Zongo, la cérémonie de clôture a mobilisé des personnalités du monde des amoureux du ballon rond au terrain du secteur n°4 de Kaya.

Débutée le 6 septembre 2025 avec huit équipes en lice, la deuxième édition du Tournoi Amical de Kaya (TAK) s’est achevée le samedi 13 septembre 2025 par un derby opposant l’Olympique FC, en maillots rouges, à l’AS-Triomphe, en vert.
Ces deux équipes, finalistes de la première édition ont joué la prudence offrant une rencontre tendue, marquée par une belle bataille tactique sans finalisation laissant les supporteurs dans le suspense jusqu’à la fin du temps règlementaire des deux fois 35 minutes.

Alors que l’on croyait que l’histoire du TAK se répétera avec l’épreuve fatidique des tirs aux buts comme à la première édition, une erreur de coordination dans la surface de réparation de l’AS-Triomphe suite à un corner, a permis au dossard 4 d’Olympique FC de faire trembler les filets.

Le buteur, Issouf Sawadogo ouvre ainsi le score à la 68ème minute. 1 but à 0. L’équipe détentrice du trophée de la première édition a vu son rêve de reconquérir le titre s’éloigner avec leurs vaines tentatives de percer la défense de l’équipe adverse jusqu’au coup de sifflet de la fin.

Olympic FC monte sur la plus haute marche, brandit le trophée de l’équipe championne et reçoit des médailles, un jeu de maillots, un ballon et 75 000 FCFA. Son challenger, AS-Triomphe reçoit des médailles, un jeu de maillots, un ballon et 50 000 FCFA.

L’AS Elite, troisième et Révélation de Saaba/Barsalogho quatrième du carré d’AS, reçoivent chacune un jeu de maillots, ballon et des numéraires. Des prix spéciaux ont été attribués aux équipes et joueurs les plus méritants, saluant ainsi l’engagement et le talent des participants.

Le secrétaire général de la province de Sandbondtenga, Pasnewendé Ouédraogo, représentant le Haut-commissaire a salué l’initiative du TAK qui entre en droite ligne des politiques publiques en ce sens qu’il participe à l’occupation saine de la jeunesse et contribue à la cohésion sociale.
Le directeur de la communication et des relations publiques de la Présidence du Faso, Sougrinoma Ibrahim Guigma et promoteur du tournoi, a exprimé sa gratitude envers les parrains, le président de l’édition et tous les donateurs qui ont contribué à la réussite de cette compétition sportive.

M. Guigma a également salué l’esprit de fair-play qui a régné tout au long de la compétition, preuve de l’appropriation des objectifs du tournoi par les joueurs et les supporters.

Le président du comité d’organisation, Didier Ouédraogo, a souligné que le TAK se distingue par le fait que les équipes engagées sont internées durant la compétition.

Pour lui, l’innovation a été la sélection des 11 joueurs types de l’édition, composée des meilleurs talents issus des équipes.
« Le talent de ces 11 joueurs est soumis à l’appréciation de la fédération nationale de football qui pourrait y puiser certains pour les sélections nationales », a précisé M. Ouédraogo.

Le rendez-vous a été donné pour la troisième édition en 2026 avec plus d’engouement.

Agence d’information du Burkina
AIO/NO/ATA

Ganzourgou /Rentrée administrative : La directrice provinciale en charge de l’Education primaire galvanise les enseignants

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Ganzourgou /Rentrée administrative : La directrice provinciale en charge de l’Education primaire galvanise les enseignants

Zorgho, 14 sept. 2025 (AIB)– La Directrice provinciale de l’Education préscolaire, primaire et non formelle du Ganzourgou (DPEPPNF), Mme Nobila Célestine Zagré/Zoungrana, a livré un message d’encouragement et de reconnaissance à l’endroit des enseignants, à la veille de la rentrée administrative prévue le lundi 15 septembre 2025.

Dans son message publié sur la page Facebook de la direction en charge de l’Education primaire, Mme Zagré/Zoungrana a salué « l’immense travail » abattu l’année écoulée par les Chefs de circonscription d’éducation de base (CCEB),les encadreurs pédagogiques, les enseignantes et enseignants, malgré les « vicissitudes » rencontrées.

Elle a exprimé sa reconnaissance au nom des enfants confiés à ces personnels et réaffirmé sa «confiance totale » en leur professionnalisme, leur ingéniosité et leur patriotisme pour l’année scolaire 2025-2026.

La directrice provinciale a invité les Chefs de circonscription d’éducation de base (CCEB) à poursuivre leur esprit de transparence, de leadership pour la mise en œuvre effective des réformes et du fonctionnement harmonieux des structures éducatives.

Elle a également souhaité une « bonne et heureuse année scolaire à toutes et à tous » et a imploré l’accompagnement divin pour l’ensemble des acteurs du système éducatif du Ganzourgou.

Pour rappel, selon les instructions officielles du ministère de l’éducation nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales (MENAPLN), la rentrée administrative marque le début de la période préparatoire à la rentrée pédagogique (arrivée des élèves dans les écoles et début des cours).

Pendant cette période, plusieurs activités doivent être menées telles que le recrutement, la vérification des effectifs d’élèves, la réception des manuels et fournitures scolaires et l’inventaire du matériel mobilier.

La préparation des locaux (nettoyage, réparation, aménagement des salles), l’élaboration des emplois du temps et des documents administratifs nécessaires et la tenue des instances de gestion des établissements sont également au menu des activités.

Agence d’information
MS/NO/ATA

Ziro : Les acteurs culturels renforcement leurs capacités sur les droits d’auteurs et le fonds de développement touristique

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Ziro : Les acteurs culturels renforcement leurs capacités sur les droits d’auteurs et le fonds de développement touristique

Sapouy, 14 sept. 2025 (AIB)- Les acteurs culturels et touristiques de la province du Ziro ont été outillés le jeudi 11 septembre 2025 à Sapouy, sur les droits d’auteurs, le Fonds de développement culturel et touristique (FDCT) et le Comité d’évaluation des requêtes de subvention (CERS). La rencontre a été présidée par le Directeur provincial de la communication, de la culture, des arts et du tourisme (DPCCAT), Abdoulaye Kagambega.

Le premier responsable provincial en charge de la culture du Ziro, Abdoulaye Kagambega, a salué la mobilisation des acteurs qui traduit un signe d’engagement, en faveur du développement culturel et touristique.

M. Kagambega a rappelé que cette session de formation s’inscrit dans le programme d’activités de la direction provinciale, conformément à sa mission d’appui-conseil et d’appui technique.

Il a également présenté le contexte et l’initiative tout en soulignant que le Burkina Faso a fait du secteur de la culture et du tourisme, un pilier stratégique pour son développement socio-économique et pour la valorisation de l’identité nationale.

Le Directeur provincial de la communication, de la culture, des arts et du tourisme (DPCCAT) a précisé que le domaine est confronté à des défis majeurs tels que la faiblesse du financement et des investissements.

Pour lui, le ministère en charge de la Culture a mis en place divers mécanismes pour faire face aux difficultés qui s’imposent au département.

Il s’agit, entre autres, du soutien à la création, du renforcement des capacités des acteurs et de l’éveil artistique et touristique des jeunes.

Le DPCCAT du Ziro a aussi insisté sur la nécessité de proposer des projets innovants et pertinents, réalistes, réalisables, respectueux de l’environnement et alignés sur les référentiels du ministère.
Les participants ont également découvert les canevas du Comité d’évaluation des requêtes de subvention (CERS), du Fonds de développement culturel et touristique (FDCT) et des fiches de demande de soutien du Bureau Burkinabé des droits d’auteurs (BBDA).

Des cas pratiques ont été exposés lors des échanges avec des réponses aux préoccupations des participants. Un accent particulier a été mis sur le volet touristique, jugé peu dynamique dans la province malgré un potentiel riche et varié.
Abdoulaye Kagambega a rassuré les participants de la disponibilité de la direction provinciale à les accompagner dans le montage de projets et du besoin d’appui-conseil ou technique.

«Nous repartons plus outillés et mieux préparés à concevoir des projets culturels et touristiques, mais aussi à remplir convenablement les canevas de demande de soutien », a confié l’actrice culturelle, Hazara Sawadogo.

Même son de cloche pour le responsable du centre de formation musicale Bangré Nooma de Sapouy, Isaac Koala qui s’est dit très satisfait de cette rencontre.
« Cette formation est la bienvenue. Nous étions dans le domaine, mais il y a certaines informations que nous n’avions pas notamment le financement des projets. Dans le secteur culturel et touristique, ce qui nous fatigue sont les finances », a-t-il signalé.

Et de conclure : «Mais à travers cette formation, on a appris les différentes possibilités d’avoir l’accompagnement du ministère. Cette formation va beaucoup nous aider dans nos projets ».

Agence d’information du Burkina AIB
AK/NO/ATA

Burkina : Les acteurs du médicament exhortés à s’investir dans la souveraineté sanitaire

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Burkina : Les acteurs du médicament exhortés à s’investir dans la souveraineté sanitaire

Ouagadougou, 13 sept. 2025(AIB)-Le représentant du ministre de la Santé, Dr Zacharia Yabré, a exhorté samedi, les étudiants et les jeunes acteurs du médicament à s’investir dans la production locale pour contribuer à l’atteinte de la souveraineté sanitaire prônée par les plus hautes autorités du Burkina Faso.

« Nous avons beaucoup de jeunes professionnels et d’étudiants et nous comptons sur eux en tant que viviers de ce secteur florissant pour assurer la souveraineté pharmaceutique au Burkina Faso », a déclaré Dr Zacharia Yabré.

Le représentant du ministre de la santé s’exprimait samedi à l’occasion d’une cérémonie marquant les 25 ans du laboratoire Gamet, œuvrant dans la production locale de médicaments.

« Le laboratoire Gamet s’inscrit en parfaite adéquation avec la vision prônée par les plus hautes autorités du Burkina qui est d’assurer une souveraineté pharmaceutique, de développer le tissu industriel pharmaceutique. Nous encourageons cela », a ajouté Dr Zacharia Yabré.

Dr Yabré souhaite que les échanges à travers les panels suscitent des vocations auprès d’autres acteurs du secteur de la santé pour la souveraineté sanitaire.
Le Directeur général du laboratoire Gamet Dr Anicet Sawadogo à assurer que sa structure ne ménagera aucun effort pour accompagner les autorités dans la poursuite et l’atteinte de la souveraineté sanitaire.

Selon lui, l’activité vise à permettre au public de découvrir les réalités du laboratoire et de s’imprégner des conditions de fabrication de produits pharmaceutiques made in Burkina.

Le parrain de la cérémonie, Pr Papa Madieye Gueye s’est dit réconforté, au regard du travail réalisé.

Selon lui, le DG Anicet Sawadogo a réussi à poursuivre l’œuvre de son défunt père, Dr Sawadogo qui a fondé l’entreprise en 2000.
« Le fondateur du laboratoire était déjà dans la souveraineté pharmaceutique. Je pense que l’Etat doit soutenir le DG Anicet Sawadogo pour le développement de l’industrie pharmaceutique locale », a-t-il confié.

En rappel, les 25 ans du laboratoire Gamet se tient sous le thème : « Contribution des unités pharmaceutiques locale pour une souveraineté sanitaire du Burkina Faso ».

Agence d’information du Burkina
NO/yos/ata

Boulkiemdé : Un tournoi de maracana pour soutenir les Forces de Défense et de sécurité à Koudougou

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Boulkiemdé : Un tournoi de maracana pour soutenir les Forces de Défense et de sécurité à Koudougou

Koudougou, 13 sept. 2025 (AIB) – L’enceinte des écoles Centre A et B à Koudougou a accueilli ce samedi, le lancement de la première édition du tournoi de maracana baptisé « des patriotes engagés ».

Organisé par l’association « Mon Faso d’abord », cet événement sportif vise à renforcer la cohésion sociale et la résilience, en rassemblant les Forces de défense et de sécurité (FDS), les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) et les populations civiles.

Selon le président de l’association, Alassane Zoubga, l’initiative est née de la volonté d’accompagner activement la vision du capitaine Ibrahim Traoré et son engagement pour la reconquête du territoire national.

« Nous estimons qu’il est de notre devoir, à nous VDP en ville, d’organiser des activités qui accompagnent cette initiative. C’est un devoir de soutenir les FDS et les VDP, car ils consentent tous les sacrifices pour défendre le pays », a-t-il déclaré, soulignant l’importance de magnifier et d’encourager ces combattants.

Le tournoi réunit huit équipes composées de militaires, de paramilitaires et de forces de sécurité, toutes issues de la province du Boulkiemdé.

Les matchs se joueront sur l’ensemble du weekend. Pour cette première phase, la compétition se déroule dans la province du Boulkiemdé, avec des rencontres prévues à Koudougou, Poa, Sabou, Thyou et Sourgou. Les organisateurs ont appelé les participants à faire preuve de fair-play et de joie pour que ce maracana soit un moment d’union et de partage.

La cérémonie d’ouverture a été marquée par le premier match, qui a vu s’affronter la Police municipale et la Police nationale. Après une rencontre serrée, c’est la Police nationale qui s’est imposée aux tirs au but, validant ainsi son ticket pour le tour suivant.

Les matchs de la soirée se sont poursuivis avec les éliminatoires opposant les Douanes aux Sapeurs pompiers, et les Militaires aux Eaux et Forêts.

À travers cette compétition, l’association « Mon Faso d’abord » offre une plateforme saine pour favoriser l’entente et la camaraderie, tout en réaffirmant le soutien indéfectible de la population à ses forces de défense dans la lutte contre le terrorisme.

Agence d’information du Burkina
PB/bbp

Sissili : 45 points de vente illicites de carburant fermés lors d’une opération conjointe à Léo et bourra

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Sissili : 45 points de vente illicites de carburant fermés lors d’une opération conjointe à Léo et bourra

Ouagadougou, 13 sept. 2025 (AIB)- Dans le cadre de la lutte contre la fraude et la contrebande de carburant, une opération de contrôle rigoureuse s’est déroulée du 11 au 13 septembre dans la ville de Léo et le village de Bourra, par la Direction régionale de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (DRICA) de la région de Nando, en étroite collaboration avec la Direction provinciale de la Police nationale de la Sissili et la Brigade Territoriale de Gendarmerie de Léo.

Cette opération avait pour objectif de faire respecter les dispositions du communiqué n°022-0021/MDICAPME/SG/BMCRF du 29 décembre 2022, qui interdit formellement la vente de carburant dans des contenants non homologués (bouteilles, bidons, fûts, barriques, etc.), sauf autorisation expresse des autorités compétentes.

Le bilan de l’opération est de 45 points de vente de carburant illégaux fermés, 35 personnes convoquées et sanctionnées et 14 930 litres de carburant saisis. Les Infractions alors relevées sont, entre autres, le nnon-respect des conditions réglementaires d’exercice de l’activité, l’absence de factures d’achat, ainsi que le sstockage clandestin dans des lieux non autorisés.

Le Directeur régional de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat a invité tous les acteurs du secteur commercial à se conformer strictement à la réglementation en vigueur.
Il a par ailleurs rappellé que ces mesures visent à garantir la sécurité des consommateurs et à préserver l’équilibre économique de la région.

Les citoyens sont également encouragés à signaler tout cas de fraude ou de pratiques commerciales illicites en appelant les numéros verts suivants : 80 00 11 84 / 80 00 11 85 / 80 00 11 86

Agence d’Information du Burkina
OO/bbp/bz
Source : DRICA NANDO

Boulgou : Les ressortissants de Ibogo en Italie offrent une ambulance et des produits de santé au profit du village

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Boulgou : Les ressortissants de Ibogo en Italie offrent une ambulance et des produits de santé au profit du village

Tenkodogo, 13 Septembre 2025(AIB) – Les ressortissants du village de Ibogo, dans la commune de Niaogho, vivant en Italie, ont remis Samedi, une ambulance neuve et des produits de santé au profit de leur village. La cérémonie, empreinte d’émotion et de reconnaissance, a rassemblé autorités, personnel soignant et populations.

Présidée par le haut-commissaire de la province du Boulgou, Domègbèguière Constantin Dabiré, la cérémonie a connu la présence du président de la délégation spéciale de la commune de Niaogho, Karim Sana, de l’Équipe cadre du district sanitaire de Garango, des agents de santé ainsi que de nombreux habitants de Ibogo.

Dans son allocution, le haut-commissaire a salué ce geste de solidarité qui, selon lui, témoigne de l’engagement des fils et filles de la localité à soutenir le développement communautaire. Il a exhorté la population à renforcer l’unité et la cohésion sociale, conditions indispensables pour relever les défis sanitaires et sociaux.

La nouvelle ambulance vient répondre à un besoin crucial en matière d’évacuation sanitaire dans ce village situé en milieu rural. Elle permettra de réduire les délais de transfert des patients vers les structures de référence et d’améliorer ainsi la prise en charge des malades.
En plus de l’ambulance, des lots de produits de santé ont été remis au Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) de la localité. Le personnel soignant, à travers l’Équipe cadre du district sanitaire de Garango, a exprimé sa gratitude aux donateurs et a pris l’engagement d’en faire bon usage au bénéfice des patients.

La remise de cette ambulance et des produits de santé par les ressortissants d’Ibogo vivant en Italie illustre l’importance de la solidarité et de l’auto-engagement communautaire dans l’amélioration des conditions de vie. Les autorités locales ont salué cette initiative, tout en invitant d’autres fils et filles de la province à s’inspirer de cet exemple pour soutenir le développement à la base.

Agence D’information du Burkina
SM/bbp/BZ

« L’État burkinabè a suffisamment souffert des chèques impayés », DG Trésor

« L’État burkinabè a suffisamment souffert des chèques impayés », DG Trésor

Ouagadougou, (AIB)-Le Directeur général du Trésor et de la Comptabilité publique, Bruno Raymond Bamouni, a accordé une interview le vendredi 12 septembre 2025 sur l’interdiction du chèque dans les paiements au profit de l’administration publique. Selon lui, la mesure vise à stopper la dissipation des ressources publiques, à disposer immédiatement d’une trésorerie et à promouvoir les moyens digitaux de paiement. Lisez.

 Agence d’information du Burkina (AIB) : L’Etat burkinabè a décidé d’interdire à compter du 1er octobre 2025, l’utilisation du chèque comme moyen de paiement dans les opérations financières de l’administration publique. De façon simplifiée, qu’est-ce qu’on devrait comprendre par opération financière de l’administration publique ?

 Bruno Raymond Bamouni (BRB) : Pour ce qui concerne l’esprit et la lettre de cette circulaire, c’est tout ce qui est opération d’encaissement en faveur de l’État. Il s’agit de tous ceux qui doivent à l’État sous forme d’impôts ou d’aides quelconques qu’ils doivent régler au profit du Trésor public. La circulaire, simplement, c’est pour rappeler que le chèque n’est pas reçu comme moyen par lequel les recettes doivent être encaissées. Ce qu’il faut entendre par opération financière de l’administration publique, c’est ça.

AIB : Qu’est-ce qui a motivé la prise de cette décision ?

BRB : On peut simplement résumer les objectifs à travers les trois points suivants. Le premier objectif, c’est de permettre au Trésor public de disposer d’une trésorerie immédiate et accroître notre trésorerie, la trésorerie de l’État. Le deuxième objectif, c’est de permettre d’éradiquer la délinquance au moyen du chèque. Le troisième objectif, c’est de faire la promotion des moyens de paiement digitaux.  Sur le volet qui concerne, par exemple, l’éradication de la délinquance, ce qu’il faut noter, c’est que le Trésor a été confronté pendant longtemps à ce phénomène que nous-mêmes avons appelé, depuis le début des années 2000, le fléau des chèques impayés.

Pour vous dire ce qu’il y a comme situation, c’est des faits, ce n’est pas de la spéculation. Nous avons aujourd’hui, au bas mot, ça peut se vérifier au niveau de l’agence judiciaire de l’État, près de 34 milliards de francs de chèques revenus impayés. Et ces montants sont, en notre sens, colossaux, au point où aujourd’hui, comme on le sait tous, au regard du contexte, si le Trésor disposait de cette trésorerie, de ces sommes, ça permettrait à l’État, de faire face à un certain nombre de besoins. Mais malheureusement, c’est un manque à gagner pour la trésorerie de l’État. Et le constat, c’est que nous avions observé qu’il y avait beaucoup d’acteurs économiques qui avaient pris goût à cela. Et le chèque était devenu un moyen par lequel beaucoup s’enrichissaient sur le dos de l’État. C’est pour cela que le ministre a pris cette circulaire, pour interdire le chèque. Tous ceux-là qui doivent à l’État, qui doivent payer quelque chose à l’État, ils peuvent explorer tous les autres moyens, sauf le chèque.

Donc, on a aujourd’hui, en matière de promotion de tout ce qui est moyen numérique de paiement, tout un ensemble de produits que nous avons mis à la disposition des Burkinabè. Les banques sont aujourd’hui fournies en termes de moyens digitaux. Donc, toutes les opérations peuvent se faire de façon sécurisée et avec un niveau de fiabilité qu’on ne peut pas contester.

Donc, c’est tous ces éléments-là qui nous permettent aujourd’hui de dire qu’il ne faut plus permettre, en tout cas, d’utiliser le chèque comme moyen de délinquance.

AIB : Qu’est-ce qu’une telle décision rapporte à l’Etat ?

 BRB : La question de la trésorerie, c’est notre cœur de métier. C’est faire en sorte que l’État dispose de moyens pour faire face à ses besoins. C’est aussi cela sens du trésor. L’’État gagne, je dirais, de façon substantielle en permettant, en tout cas, à ce que le chèque ne soit plus utilisé comme moyen pour dissiper ou retarder la disponibilité de la trésorerie. De ce point de vue, nous pensons que l’État gagne beaucoup. L’État gagne davantage en permettant également aux citoyens d’être plus sécurisés. Parce que l’interdiction dont nous parlons, ce n’est pas une interdiction du chèque au Burkina Faso. C’est la nuance qu’il faut qu’on apporte.

Parce qu’effectivement, à travers les réseaux sociaux, ça va dans tous les sens. Mais ce n’est pas une interdiction du chèque au Burkina Faso. Il ne s’agit pas de cela. Il s’agit des chèques émis pour honorer des obligations vis-à-vis de l’État. Donc, c’est des chèques que l’État devrait encaisser et que l’État n’arrive pas à encaisser. C’est de ça qu’il s’agit.

Parce que le chèque a été détourné de son utilisation noble pour devenir un moyen de délinquance pour gruger l’État.  Nous parlons du trésor public, où véritablement, comme je viens de le dire, il y a une déperdition de recettes, de ressources et de trésorerie que nous subissons. Et cela, personne ne peut en tout cas rester indifférent face à cette situation-là.

AIB : Est-ce que cette décision marque la fin du chèque trésor ?

BRB : Non. Là encore, il y a un amalgame qui est fait. Il ne s’agit pas du chèque trésor dont on parle. On parle du chèque émis au profit du trésor. Ce n’est pas le chèque du trésor en vue de faire des dépenses, des paiements au profit des autres usagers du trésor. Il ne s’agit pas de cela. Le chèque du trésor, c’est un chèque jusqu’à présent, on a tout mis en place pour garantir sa fiabilité et sa crédibilité. Donc le chèque trésor n’est pas concerné dans le cas d’espèces. Il ne s’agit pas du volet dépenses. C’est le chèque émis pour honorer des engagements vis-à-vis du trésor public. C’est ce chèque-là qui nous pose problème. Donc le chèque trésor ne pose pas de problème à qui que ce soit. La preuve, c’est que nous mettons un point d’honneur à en faire en tout cas un outil de paiement, un moyen de paiement crédible. Donc pour nous, ce n’est pas la fin du chèque trésor parce qu’effectivement, les gens sont allés un peu vite en besogne en créant des amalgames.  Il s’agit du chèque émis au niveau des comptes des autres banques pour payer soit des impôts et taxes et autres dettes des usagers vis-à-vis du trésor public. C’est donc de ce chèque-là qu’il s’agit, mais non du chèque trésor.

AIB : Votre mot de conclusion

 BRB : Je vous remercie par rapport à l’opportunité que vous nous donnez. C’est vrai qu’on parle de la mesure prise, la circulaire, pour être précis. Mais il y a nécessité d’insister sur les conséquences ou les dégâts que l’utilisation du chèque revenu impayé a causé ou continue de causer au trésor. Je vous l’ai dit tout de suite, nous avons au bas mot près de 34 milliards de francs CFA que le trésor public n’est pas arrivé à encaisser. À travers l’occasion que vous nous offrez, c’est un message que nous voulons aussi adresser à tous ceux qui doivent au Trésor public. Il est temps de commencer à honorer leurs obligations. Il est temps que, avant que toute la batterie de mesures que nous allons envisager, le Trésor public et l’Agence judiciaire de l’État pour permettre au Trésor de rentrer dans ses droits.

Tous ceux qui doivent au Trésor public pour des faits liés à des chèques revenus impayés, qu’ils prennent attache, que ce soit avec l’Agence judiciaire de l’État ou le Trésor public à travers nos différents postes, que ce soit au niveau central à Ouagadougou, à Bobo-Dioulasso ou dans les autres régions. Que chacun honore ses engagements et paye ce qu’il doit payer au Trésor public pour éviter que des mesures draconiennes s’engagent à son encontre. Nous allons procéder par tous les moyens que la loi nous offre pour que le Trésor rentre dans ses droits. Il est temps que les uns et les autres comprennent cela. Pour nous, un centime de l’État est toujours bon à récupérer parce que ça servira toujours pour le développement du pays, pour faire face au besoin du pays. Dans ce sens, nous ne sommes pas disposés à laisser des recettes continuer à dormir dans les poches des gens parce que, comme je l’ai dit, certains en ont fait un fonds de commerce. Imaginez que, lors de nos investigations, nous avons pu découvrir, par exemple, qu’une seule personne a émis près de 49 chèques en deux mois, 49 chèques revenus impayés. C’est la situation que nous avons découverte et, pour moi, il faut que cela s’arrête et que les Burkinabè reviennent à des fondamentaux d’honnêteté pour que le pays se porte mieux.

Sinon, on ne peut pas continuer à tolérer ces pratiques et tous les moyens, en tout cas, comme je l’ai dit, seront engagés. Nous avons donné le signal à travers cette mesure qui est prise. Déjà, c’est pour éviter de continuer à accumuler les chèques impayés. Et tout ce que nous avons accumulé jusque-là, le passif, le stock qui est là, en tout cas, toutes les mesures sont en train d’être envisagées pour arriver à l’apurer complètement. Donc, tous ceux-là qui ont pensé qu’ils ont posé des actes de délinquance et qu’ils peuvent dormir tranquille en exploitant l’État, ils l’apprendront à leur dépens parce que tout sera engagé contre eux pour permettre au Trésor public de rentrer dans ses droits. Dans le cadre des concertations que nous avons au niveau des Trésors publics africains, nous avons eu une grande réunion au cours du mois de mai. Et c’est à l’occasion que chacun a exposé son expérience. Donc chaque pays est allé avec ses propositions de solutions. Parce que ce que nous, nous vivons au Burkina, le phénomène des chèques revenus impayés, il y a beaucoup d’autres pays qui le vivent également. Et certains ont pris d’autres types de mesures. Mais nous, pour ce qui nous concerne, en tout cas pour le moment, nous sommes à l’aise avec tous les autres moyens de paiement. Mais malheureusement, le chèque a été dévoyé dans son utilisation pour devenir purement et simplement un moyen de délinquance. Et de ce point de vue-là, je pense qu’on ne peut pas continuer à tolérer cela. On est dans une situation où on n’est pas face à un problème de légalité. Il n’y a aucun souci dans ce sens. La mesure a été prise en toute connaissance de cause. Parce qu’il n’y a pas un problème d’illégalité, comme je l’ai aperçu dans certains commentaires, en voulant faire comprendre que le chèque est un moyen de paiement prévu par le texte. Oui. Mais quand il est dévoyé dans son utilisation, il faut se protéger. Donc c’est ce que cela aussi veut dire à travers la prise de cette circulaire qui vise à protéger l’État du Burkina Faso. S’il n’y avait pas les conséquences que je viens de relever, on pourrait continuer encore à apporter du crédit à ce chèque. Mais malheureusement, l’État a suffisamment souffert et il faut que des mesures soient prises pour atténuer ces effets négatifs.

Agence d’information du Burkina

Propos recueillis par Tilado Apollinaire ABGA

 

Bogandé : La veille citoyenne réhabilite un tronçon de la RN18 dégradé par les pluies

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Bogandé : La veille citoyenne réhabilite un tronçon de la RN18 dégradé par les pluies

Bogandé, 14 sept. 2025 (AIB) – Les membres de la veille citoyenne de Bogandé, appuyés par des commerçants riverains, ont entrepris le samedi 13 septembre 2025, des travaux de réhabilitation d’un tronçon de la Route nationale n°18 (RN18) situé entre les services de l’ONEA et de la CEB, a constaté l’AIB.

Fortement dégradée par les pluies, cette portion de route, qui dessert également le secteur 3 de la ville de Bogandé, représentait un danger pour les usagers de la circulation.

Munis de pelles, de brouettes, de sacs de gravier et à l’aide de tricycles, les hommes, les femmes et les jeunes se sont mobilisés le samedi 13 septembre 2025 pour colmater les nids-de-poule et renforcer la chaussée à l’aide de matériaux de remblai.

« Il était devenu difficile de circuler ici, surtout pour les engins à deux roues. Nous avons décidé de ne pas attendre une intervention extérieure », a expliqué un membre de la veille citoyenne.

L’initiative a été bien accueillie par les commerçants installés le long de la voie, qui ont apporté un soutien logistique et matériel à l’opération.

Plusieurs d’entre eux, ont salué cet élan de solidarité citoyenne et appelé à une prise de relais par les services techniques compétents pour une solution durable.
Le président du conseil communal de la veille citoyenne de Bogandé, Tinguier Lankoandé, a remercié l’ensemble des participants pour leur mobilisation. Il les a invités à continuer dans cette dynamique à l’occasion d’une série d’activités prévues dans les jours à venir.

Ce type d’initiative communautaire reste courant à Bogandé, dans un contexte où l’entretien des infrastructures routières demeure un défi pour de nombreuses collectivités.

Agence d’information du Burkina

Tuy : Inauguration du 23e escadron de gendarmerie mobile à Houndé

BURKINA-TUY-SÉCURITÉ-PARTENARIAT-ENDEAVOUR-INFRASTRUCTURE-CASERNE

Tuy : Inauguration du 23e escadron de gendarmerie mobile à Houndé

Houndé, 13 sept. 2025 (AIB)-Le 23e escadron de gendarmerie mobile a été officiellement inauguré ce samedi 13 septembre 2025 à Houndé, région du Guiriko, en présence du ministre de la Sécurité, le commissaire divisionnaire de police Mahamadou Sana. L’infrastructure est le fruit d’un partenariat entre l’État burkinabè et la société Endeavour Mining.

Réalisée sur une superficie de deux hectares, la caserne comprend notamment des dortoirs, une aire de sport, une infirmerie, une salle des opérations, des bureaux, un stand de tir et un forage.

D’un coût estimé à 1,49 milliard FCFA, l’ouvrage a été financé par Endeavour Mining. Selon son directeur pays, Souleymane Boly, cette réalisation est « un symbole fort de partenariat, de confiance et d’engagement entre l’État burkinabè et Endeavour Mining ».

« La continuité des activités minières d’Endeavour Mining au Burkina dépend en grande partie du travail acharné des forces de défense et de sécurité (FDS) qui veillent nuit et jour pour nous assurer un environnement stable et serein », a-t-il ajouté.

Reconnaissant envers les FDS, M. Boly a réaffirmé l’engagement de son groupe à continuer de les accompagner dans l’accomplissement de leurs missions.

Au nom des bénéficiaires, le commandant de la 2e légion de gendarmerie de Bobo-Dioulasso, le colonel Léonid Rakiswendé Diabri, a salué un « joyau très attendu ».

Il a remercié Endeavour Mining ainsi que sa filiale Houndé Gold Operation (HGO) pour « la bonne volonté et tous les efforts consentis ».

Le colonel a rassuré que ces infrastructures seront entretenues et utilisées à bon escient afin d’offrir aux populations de Houndé « la quiétude et le cadre sécuritaire indispensables aux activités socio-économiques et au développement de la région ».

Pour sa part, le ministre de la Sécurité, Mahamadou Sana, a exprimé sa satisfaction et félicité le partenariat avec Endeavour Mining. Il a qualifié cette réalisation d’« aboutissement d’un partenariat exemplaire entre l’État burkinabè et le secteur privé ».

« Elle illustre la volonté commune de conjuguer les efforts pour faire face aux défis sécuritaires actuels », a-t-il souligné.

Selon lui, ces équipements amélioreront les conditions de vie et de travail des gendarmes, tout en renforçant leur efficacité opérationnelle et leur capacité à protéger durablement les populations.

« Je suis convaincu que cette caserne contribuera significativement à la stabilité de la ville de Houndé ainsi qu’au renforcement de la sécurité dans toute la province du Tuy », a déclaré le ministre.

Il a exhorté les gendarmes du 23e escadron à se mettre « entièrement et résolument au service des populations » et à être exemplaires dans l’accomplissement de leurs missions. Il a également invité les habitants à coopérer avec les FDS pour « la coproduction d’une sécurité durable ».

« C’est ensemble, dans la confiance mutuelle, le dialogue et la collaboration, que nous bâtirons une communauté forte, plus sereine et plus résiliente face aux défis de l’heure », a-t-il conseillé.

M. Sana a enfin réitéré sa gratitude à Endeavour Mining pour son engagement en faveur de la protection du territoire, du bien-être des populations et de la consolidation de la paix.

La cérémonie a également été marquée par une remise de matériel au profit de l’escadron, composé d’outils informatiques, d’un kit de boxe, de vingt motocyclettes, de deux drones de surveillance et de trois véhicules de type Land Cruiser. Elle a pris fin par une visite des infrastructures suivie d’une plantation d’arbres dans l’enceinte de la caserne.

Agence d’Information du Burkina
BEB/ata

Sanguié/Centre pénitencier de Baporo : plus de 200 tonnes de céréales attendues grâce au Travail d’intérêt général

BURKINA-SANGUIE-CENTRE-PENITENTIAIRE-BAPORO-VISITE

Sanguié/Centre pénitencier de Baporo : plus de 200 tonnes de céréales attendues grâce au Travail d’intérêt général

Baporo, 12 sept. 2025 (AIB) – Le ministre de la Justice et des droits humains, chargé des Relations avec les institutions, garde des Sceaux, Me Edasso Rodrigue Bayala, a exprimé sa satisfaction, vendredi, lors d’une visite sur le site de production agricole de Baporo. Cette exploitation agricole est tenue par des détenus dans le cadre de la politique de Travail d’intérêt général (TIG). Il était accompagné pour l’occasion du ministre d’État, ministre en charge de l’Agriculture, le Commandant Ismaël Sombié.

Selon Me Bayala, cette initiative traduit la vision du Chef de l’État, le capitaine Ibrahim Traoré, qui a instruit le gouvernement de favoriser la réinsertion sociale des détenus par des activités utiles à la nation.

« Nous devons sanctionner en résocialisant, en permettant à des personnes qui ont fauté une fois dans leur vie de se rattraper », a-t-il souligné, rappelant que l’objectif est de transformer les centres de détention en centres de production.

Le site agricole de Baporo, créé dans les années 1980, connaît aujourd’hui un nouvel essor. Plus de 130 hectares y sont emblavés avec des spéculations variées telles que le riz, le maïs, le sorgho, le soja et le niébé. Pour la seule saison pluvieuse, environ 250 tonnes de céréales sont attendues.

Une production qui sera renforcée par la mise en valeur en saison sèche, grâce à un potentiel hydraulique disponible à proximité.

L’ambition affichée est de porter la superficie à 300 hectares d’ici 2026.

Le ministre d’État en charge de l’Agriculture, Commandant Ismaël Sombié, a salué l’engagement des détenus qui, selon lui, « contribuent avec abnégation à l’autosuffisance alimentaire de notre pays ». Il a encouragé les bénéficiaires du TIG à poursuivre leurs efforts pour faire du centre de Baporo un modèle de réussite en matière de réinsertion et de production agricole.

Me Edasso Rodrigue Bayala a, pour sa part, rendu hommage à l’ensemble des acteurs de la chaîne pénale et de l’administration pénitentiaire qui œuvrent à la mise en œuvre de cette politique. Il a aussi remercié les médias pour leur accompagnement, insistant sur l’importance de « démystifier la prison et montrer que le condamné reste une personne à réintégrer dans la société ».

Avec l’expérience de Baporo, le gouvernement burkinabè entend démontrer que le travail d’intérêt général est une voie crédible pour conjuguer sanction, réinsertion et développement économique.

Rappelons que la loi n°035-2024/ALT du 08 novembre 2024 portant administration du travail d’intérêt général au Burkina Faso a été adoptée en vue de faire des maisons d’arrêt et de correction non seulement une opportunité de formation qui permettra aux détenus, à leur sortie, d’amorcer une réinsertion sociale réussie, mais aussi une opportunité de production pour lutter contre l’insécurité alimentaire.

Agence d’information du Burkina 

FGB/bbp

Burkina : Assurance maladie universelle : Présentation et immatriculation dans le Sanguié

Burkina-Sanguié-Présentation-Assurance-Maladie-Universelle

Burkina : Assurance maladie universelle : Présentation et immatriculation dans le Sanguié

Réo, 11 sept. 2025 (AIB) – La direction régionale du travail et de la protection sociale de Nando, en collaboration avec l’Agence nationale de l’assurance maladie universelle (AMU), a animé une communication ce jeudi 11 septembre 2025 au haut-commissariat de Réo, en marge de la session du cadre de concertation provincial (CCP).

Le représentant de l’AMU, Lazare Kaboré, accompagné de Dieudonné Sawadogo, agent d’immatriculation à Koudougou, a expliqué aux participants les conditions et modalités d’adhésion à l’assurance maladie universelle (AMU).

Selon M. Kaboré, l’assurance maladie universelle découle de la loi 060-2015/CNT et sa mise en œuvre a débuté en novembre 2024. Elle concerne l’ensemble de la population vivant au Burkina Faso, sans distinction.

Pour les travailleurs du secteur privé comme du public, la cotisation est fixée à 5 % du salaire brut, partagée équitablement entre l’employeur et le travailleur (2,5 % chacun). Quant aux personnes non salariées et au secteur informel, elles contribuent à hauteur de 4 000 F CFA par mois.

La couverture concerne le travailleur immatriculé ainsi que ses ayants droit, notamment le conjoint légalement marié et les enfants à charge (propres enfants, enfants sous tutelle ou adoption légale). Toutes les pathologies prises en charge sur le territoire burkinabè sont couvertes, à l’exception de la lunetterie et des évacuations sanitaires à l’étranger.

Pour s’inscrire, les pièces exigées sont simples : une photocopie de la CNIB et de l’extrait de naissance pour l’assuré principal, l’acte de mariage pour le conjoint et les extraits de naissance ou actes légaux pour les enfants à charge.

Les personnes intéressées peuvent également se rapprocher de la mairie de Réo ou du site d’immatriculation installé à l’Inspection du travail de Koudougou.

M. Kaboré a invité les populations du Sanguié à s’approprier ce dispositif qui vise à garantir à tous l’accès aux soins de santé de qualité.

Agence d’information du Burkina 

FGB/bbp

Religion/ Manga : les fidèles des églises évangéliques prient pour la nation.

Burkina-Religion-Prière-paix-Cohésion

Religion/ Manga : les fidèles des églises évangéliques prient pour la nation.

Manga, 13 sept. 2025 (AIB)- Les fidèles des églises et missions évangéliques, réunis à l’église Apostolique Temple Emmanuel de Manga, du jeudi 11 au samedi 13 septembre 2025, à l’occasion de la 13ᵉ édition du programme de jeûne et prière, ont prié pour la nation, la cohésion sociale, la paix et l’édification du corps de Christ.

Ce rassemblement spirituel, placé sous le thème : « La puissance de la prière collective », a été marqué par des enseignements bibliques, des temps de prière intense et une forte mobilisation des fidèles.

Lors de l’ouverture officielle, le haut-commissaire du Zoundwéogo, Julien Ouédraogo, a transmis le message de salutation et de reconnaissance de la gouverneure de la région du Nazinon, Yvette Nacoulma, avant de saluer l’engagement des participants pour la cause de la nation.

Pour lui, c’est dans l’unité que les burkinabè pourront surmonter les difficultés que traverse le pays.

À l’occasion, une prière spéciale a été prononcée pour les autorités et la nation par le Dr Vincent Ilboudo, président des églises et missions évangéliques du Burkina Faso. Le pasteur principal de l’église, Emmanuel Kafando, s’est dit satisfait du bon déroulement du programme et a salué la mobilisation des fidèles.

Agence d’information du Burkina

BGB/bbp

Tuy : Inauguration du 23e Escadron de gendarmerie mobile

Tuy : Inauguration du 23e Escadron de gendarmerie mobile

Houndé , 13 sept. 2025(AIB)-Le ministre de la Sécurité, le Commissaire divisionnaire de police, Mahamadou Sana a inauguré samedi 13 septembre 2025 à Houndé, dans la région du Guiriko, le 23e Escadron de gendarmerie mobile.

D’ un coût estimé à 1 milliard 49 millions de FCFA, cette infrastructure «moderne» est le fruit de la collaboration entre l »Etat burkinabè et la société Endeavour Mining.

Agence d’information de Burkina

Dr Nestorine SANGARÉ instille l’intégrité aux campeurs 

CAMP VACANCES FASO MÊBO DE OUAGADOUGOU, PHASE 2

Dr Nestorine SANGARÉ instille l’intégrité aux campeurs 

(Ouagadougou, 12 septembre 2025). Dr Nestorine SANGARÉ, ancienne ministre de la Promotion de la Femme et du Genre, enseignant-chercheur à l’Université Joseph KI-ZERBO de Ouagadougou, a été la personnalité invitée, ce vendredi au camp vacances Faso Mêbo de Ouagadougou, 2e vague.

L’enseignant-chercheur, experte en genre a encouragé les campeurs et leur a enseignés les valeurs qui caractérisent le Burkinabè. Elle a indiqué aux campeurs que le Burkinabè est caractérisé principalement par l’intégrité.

« Une personne intègre ne doit pas voler, ne doit pas tricher, ne doit pas être malhonnête, ne doit pas dissimuler les choses. Elle doit dire la vérité », a soutenu Dr SANGARÉ.

Pour elle, un Burkinabè doit être un travailleur et non un paresseux, aimer son prochain, être humble et surtout cultiver l’amour de la Patrie. « Je suis fière d’être Burkinabè et j’aime mon pays », déclare la personnalité invitée aux campeurs. Elle a exhorté les participants au camp à apporter leur pierre à l’édification de la Nation.

« Restons dans notre pays, cultivons l’amour de notre Patrie, travaillons à construire notre pays! Vous êtes au camp vacances Faso Mêbo pour apprendre à construire ce pays », conseille Dr Nestorine SANGARÉ aux campeurs.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Agence d’Information du Burkina 

Agence burkinabè de l’Énergie atomique : le président Harouna SAWADOGO installé 

Agence burkinabè de l’Énergie atomique : le président Harouna SAWADOGO installé 

(Ouagadougou, 13 septembre 2025). Le Ministre Secrétaire général de la Présidence du Faso, Dr Zakaria SORÉ a procédé, le vendredi 12 septembre, à l’installation officielle du président de l’Agence burkinabè de l’Énergie atomique (ABEA), Harouna SAWADOGO.

Nommé président de l’Agence burkinabè de l’Énergie atomique par le Conseil des ministres du 4 septembre 2025, Harouna SAWADOGO est un consultant en management de la qualité, de la santé et sécurité au travail et de l’environnement.

Le Ministre Secrétaire général de la Présidence du Faso, Dr Zakaria SORÉ a, au nom du Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, procédé à son installation avant de lui remettre sa lettre de mission.

« Les attentes sont fortes, non seulement au niveau des autorités politiques, mais aussi au niveau des populations », souligne Dr Zakaria SORÉ. Tout en félicitant le président de l’ABEA, il l’a donc invité à prendre en compte l’intérêt supérieur des Burkinabè dans ses décisions.

Le président de l’ABEA, Harouna SAWADOGO a exprimé sa gratitude aux « plus hautes autorités avec à leur tête le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ » pour lui avoir confié cette mission. Il dit mesurer la charge et le challenge de la mission, mais reste confiant de relever le défi avec le concours de tous.

D’ores et déjà, il a annoncé la création d’un organe de consultation et de concertation technique et scientifique pour prendre en compte les contributions des compétences et les expertises des Burkinabè intervenant dans le domaine des technologies nucléaires.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Agence d’Information du Burkina 

Nahouri : La douane de Zecco remet 1150 litres d’alcool saisis à 6 formations sanitaires de Zecco et Ziou

BURKINA-NAHOURI-INSECURITE-SANTE-PUBLIQUE

Nahouri : La douane de Zecco remet 1150 litres d’alcool saisis à 6 formations sanitaires de Zecco et Ziou

Pô, 13 sept. 2025 (AIB)- Les services des douanes de Zecco, dans la province du Nahouri, ont remis, ce jeudi 11 septembre 2025 à Guelwongo, 1150 litres d’alcool saisis, à six formations sanitaires des communes de Zecco et Ziou. La directrice régionale des douanes du Nazinon, Andréa Bertille Derra/Kalmogho, a remis le don aux délégations spéciales représentées par les premiers vice-présidents desdites communes.

Le bureau des douanes de Zecco, dans la province du Nahouri, a remis ce jeudi 11 septembre 2025 à Guelwongo, 1150 litres d’alcool saisis, à six formations sanitaires représentées par les représentants des infirmiers chefs de poste de Guelwongo et de Zecco des communes de Zecco et de Ziou, dans la province du Nahouri.

Pour la directrice régionale des douanes du Nazinon, Andréa Bertille Derra/Kalmogho, c’est dans le cadre des activités quotidiennes de la douane que cette importante quantité d »alcool a été saisie.

Ayant pris l’avis des professionnels de santé, ces produits sont utilisés dans les formations sanitaires pour la prévention, le contrôle des infections et la réanimation des nouveaux nés.

« C’est pourquoi, nous avons décidé de les remettre aux CSPS en passant par les présidents des délégations spéciales car laisser ce produit à la consommation des populations va leur porter un préjudice sanitaire », a indiqué Mme Derra.

La directrice régionale des douanes du Nazinon, a félicité le personnel pour cet engagement sans faille sur le terrain et la bonne collaboration avec les autres services de sécurité sur le terrain.

Aux populations, Andréa Bertille Derra/Kalmogho, les a invités à collaborer franchement avec les forces de défense et de sécurité sur le terrain car leurs missions ont pour seul but de les sécuriser.

Pour le premier vice-président de la délégation spéciale de Ziou, Naaba Maaltenga, ce don vient enlever une grosse épine aux pieds des deux délégations spéciales.

Il a témoigné toute la gratitude et la reconnaissance des bénéficiaires au personnel de la douane de Zecco et à l’ensemble des Forces de défense et de sécurité (FDS), qui exercent leurs missions sur le terrain et de sécurisation de l’espace frontalier.

« Vous êtes les acteurs de première ligne et votre engagement et le sacrifice contribuent à améliorer les acquis sécuritaires dans les zones reculées », a indiqué le premier vice-président PDS de Ziou.

Les bénéficiaires ont promis utiliser le produit uniquement dans le cadre du service.

En rappel, les formations sanitaires de ces deux communes avaient bénéficié en décembre 2024 de 350 litres d’alcool.

Agence d’information du Burkina

HKO/hb/oo

Léraba/Conseil provincial de secours d’urgence : Les membres renforcent leurs capacités sur le vivre-ensemble

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Léraba/Conseil provincial de secours d’urgence : Les membres renforcent leurs capacités sur le vivre-ensemble

Sindou, 12 sept. 2025 (AIB)- Le Haut-commissaire de la province de la Léraba, Yacouba Sawadogo, a présidé, le vendredi 12 septembre 2025 à Sindou, la 2e session du Conseil provincial de secours d’urgence et de réhabilitation (COPROSUR) de la Léraba. Les membres ont renforcé leurs capacités sur le renforcement de la cohésion sociale et le vivre-ensemble. 

La COPROSUR dans ses objectifs de renforcer les capacités de ses membres afin qu’ils participent efficacement au renforcement de la cohésion sociale et le vivre ensemble, a organisé ce vendredi 12 septembre 2025 à Sindou, sa 2e session de l’année.

Cette session est organisée dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Renforcement de la résilience des communautés déplacées et hôtes ainsi que des capacités des autorités locales, par l’opérationnalisation conjointe du Nexus humanitaire -développement-paix (HDP) dans la région de Tannounyan ».

Il faut dire que cette session a été l’occasion pour les membres du conseil, de faire l’état des lieux des conflits communautaires dans la province et de recevoir dans ce cadre des rudiments susceptibles pour leurs contributions dans la promotion de la cohésion sociale et du vivre ensemble dans la Léraba.

Ainsi, les échanges autour de la promotion de la cohésion sociale et le vivre ensemble ont abouti aux formulations des recommandations pour une atteinte efficiente des objectifs.

Le Haut-commissaire de la province de la Léraba, Yacouba Sawadogo, par ailleurs président du COPROSUR, a remercié l’ONG CIAUD Canada pour son appui à l’organisation de cette session.

Il a exhorté les participants à faire siennes les informations qu’ils ont reçues dans le but de la réussite de leurs missions.

Agence d’information du Burkina

MK/hb/oo

Boulgou : L’Opération coup de balai volontaire mobilise populations et autorités

Burkina-Boulgou-Citoyenneté

Boulgou : L’Opération coup de balai volontaire mobilise populations et autorités

Tenkodogo, 13 sept. 2025 (AIB) – L’édition 2025 de l’ Opération coup de balai volontaire a été officiellement lancée ce samedi matin au marché du secteur 6 de Tenkodogo. Le haut-commissaire du Boulgou, représentant le gouverneur de la région du Centre-Est, Domegbèguière Constantin Dabiré, a donné le coup de machette symbolique marquant le top départ de cette vaste initiative citoyenne d’assainissement et de reboisement.

Dans son intervention, le haut-commissaire a salué l’initiative et l’engagement des populations. Selon lui, cette opération ne doit pas se limiter à une simple mobilisation ponctuelle, mais s’inscrire dans la durée. « Ce que nous attendons surtout, c’est un changement de comportement. Que toute la population adopte de bonnes pratiques, aussi bien dans son cadre de vie que dans son milieu de travail. C’est ce changement radical qui permettra d’impulser véritablement le développement économique », a-t-il insisté.

L’autorité a également encouragé les participants à servir de relais auprès de leurs communautés afin de susciter une adhésion encore plus forte dans les jours et éditions à venir.

Le chef d’antenne du volontariat dans la région du Nakambé, Pawalemdé Yaméogo, a rappelé que l’édition 2022, organisée notamment à Bobo-Dioulasso, Gaoua et Banfora, avait connu un franc succès, suscitant une forte demande de continuité. Cette année, la dynamique s’est élargie à l’ensemble des régions, dont celle du Nakambé.

« Ici à Tenkodogo, nous disposons d’un noyau dur de 200 volontaires déjà formés sur l’esprit du volontariat, de l’hygiène, l’assainissement et la Révolution démocratique et populaire. Ce noyau est chargé d’entraîner les autres pour assurer la pérennité de l’initiative », a-t-il expliqué.

Au programme des activités dans la ville figurent l’assainissement du marché du secteur 6, la plantation de 200 arbres et l’appui à des chantiers de travaux publics. Pour les autres provinces de la région, les activités seront intégrées progressivement dans les prochaines éditions, a précisé M. Yaméogo.

Pour sa part, le représentant du Bureau national des grands projets (BN-GPB), Sébgo Séverin, a réaffirmé l’appui de son institution à l’opération. « Nous soutenons le Programme national de volontariat, et cela s’inscrit dans le cadre de l’initiative présidentielle pour le développement communautaire », a-t-il déclaré. Il a remercié la population pour sa mobilisation et rappelé que l’assainissement du cadre de vie contribue directement à l’amélioration du bien-être des populations et au développement durable.

Le lancement de l’Opération coup de balai volontaire à Tenkodogo marque une étape importante dans la promotion de l’écocitoyenneté et de la solidarité communautaire. Si la mobilisation constatée ce samedi témoigne de l’engagement des populations, les initiateurs insistent sur la nécessité de prolonger ces gestes au quotidien, dans les familles et sur les lieux de travail, afin de bâtir un Burkina Faso plus propre, plus sain et plus prospère.

Agence d’information du Burkina

SM/yos

 

 

 

 

 

 

 

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