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Bam : Kougsabla sacrée meilleure  «école environnementale» par  l’AJPEE

L’école de Kougsabla a reçu le premier prix des mains du Directeur provincial en charge de l'Environnement du Bam Abdou Ouédraogo.

Bam : Kougsabla sacrée meilleure  «école environnementale» par  l’AJPEE

Kongoussi (AIB)-L’Association des jeunes  pour la protection de l’environnement et l’élevage (AJPEE) de Kongoussi a primé les meilleures écoles qui se sont distinguées dans la promotion de l’environnement, le 19 juin 2021 à Kongoussi. La cérémonie a connu la présence du Directeur provincial de l’Environnement, de l’Economie verte et du Changement climatique du Bam Abdou Ouédraogo et du président de l’association Roch Nazaire Sawadogo.

Ce sont au total 10  écoles (classement annuel 2021) que sont : Kougsabla, Sorgho- Yarcé, Touka, Foulou, Ronghin, Darbity 2, Nakindougou, Lioudougou, Darigma et Boalin qui ont pris part à l’évaluation environnementale.

L’école de Kougsabla qui a occupé la  première place a obtenu  9,80 de moyenne  selon le classement établie par le jury. Elle a remporté une enveloppe d’encouragement de 50 000 FCFA et du matériel d’entretien des plants.

La deuxième école a reçu 40 000 FCFA, la 3e 30 000 et 25 000 FCFA pour  la 4e et la 5e  école.

Pour le président de  l’AJPEE Roch Nazaire Sawadogo, l’objectif poursuivi par son association est d’encourager l’éducation environnementale à la base.

«C’est un mini projet d’éducation environnementale que nous mettons dans les écoles en collaboration avec la Direction provinciale en charge de l’Education et la Direction provinciale de l’Environnement. Et l’objectif c’est d’accompagner les enfants pour qu’ils comprennent l’utilité de l’arbre et comment l’entretenir pour ensuite être des relais dans leur communauté» a-t-il expliqué.

1. Les responsables de l’Education et les acteurs de mise en œuvre du projet ont posé avec les officiels du jour.

Selon toujours les explications de Roch Nazaire Sawadogo, l’idée générale du projet est de travailler à doter toutes les écoles de bosquets.

«Nous exécutons le projet depuis 2008 et au fur et à mesure qu’une école arrive à avoir un bosquet qui répond aux normes,  nous procédons à son remplacement par une autre» a soutenu le président.

Le représentant du Directeur provincial de l’Education préscolaire primaire et non formelle du Bam Patrice Sawadogo a salué le partenariat entre sa direction et  L’AJPEE qui a permis de planter  450 arbres dans les écoles bénéficiaires cette année pour un taux de survie de 70%. Il a souhaité que le  projet se pérennise et s’étende à la majorité des écoles du Bam.

Le Directeur provincial en charge de l’Environnement Abdou Ouédraogo s’est réjoui de la mise en œuvre du projet qui, de son avis, a déjà permis de planter et d’entretenir plusieurs arbres dans la province du Bam.

En rappel, le projet est financé par l’ONG japonaise Action for greening Sahel ( AGS).

Agence d’information du Burkina

Asmado RABO

 

LE MONDE EN BREF DU LUNDI 21 JUIN 2021

ACTUALITÉ

LE MONDE EN BREF DU LUNDI 21 JUIN 2021

 

EREVAN – Le Premier ministre arménien Nikol Pachinian, largement en tête des législatives anticipées de dimanche d’après des résultats partiels, a revendiqué la victoire de son parti lors du scrutin, mais la formation de l’opposant arménien Robert Kotcharian a contesté ces résultats, dénonçant des « fraudes ».

 

PARIS – L’extrême droite française, le Rassemblement national (RN), a connu un revers inattendu dimanche au premier tour des élections régionales et départementales marqué par une abstention record d’au moins 66% et une prime aux élus sortants, à un an de la présidentielle.

 

PEKIN – La Chine a annoncé dimanche avoir administré un milliard de doses de vaccins, et est quasi-exempte de cas de Covid, bien loin du Brésil qui a franchi le seuil des 500.000 morts.

 

– Le gouvernement tunisien a annoncé avoir décrété un nouveau confinement général dans quatre régions où le taux de contamination dépasse les 0,4%, alors que les hôpitaux peinent à soigner les cas les plus graves dans certaines zones du pays.

 

– En Russie, les employés refusant la vaccination contre le Covid-19 dans les régions où elle est obligatoire pourront être mis en congé sans solde, a annoncé le ministre russe du Travail sur fond d’épidémie galopante et de campagne d’immunisation qui patine.

 

WASHINGTON – Les Etats-Unis « préparent » de nouvelles sanctions contre Moscou qu’ils accusent d’avoir empoisonné l’opposant russe Alexeï Navalny, a annoncé dimanche le conseiller de Joe Biden à la sécurité nationale, Jake Sullivan.

 

LONDRES – L’ancien président de la Chambre des communes britannique, John Bercow, a annoncé dimanche quitter le camp conservateur, en lançant une violente critique contre le Premier ministre Boris Johnson dont le parti est devenu selon lui « réactionnaire » et « xénophobe ».

 

WASHINGTON – Le président afghan Ashraf Ghani et le négociateur en chef du gouvernement dans les pourparlers avec les talibans, Abdullah Abdullah, seront reçus à la Maison Blanche le 25 juin, a annoncé dimanche la porte-parole de Joe Biden, Jen Psaki.

 

HONG KONG – Sept membres de la représentation commerciale taïwanaise à Hong Kong ont quitté dimanche le centre financier à la suite d’un ultimatum des autorités de la ville qui ont demandé à ces employés de reconnaître la souveraineté de la Chine sur l’île, a annoncé Taipei.

 

TEHERAN – La presse conservatrice de Téhéran a salué dimanche l’élection à la présidence d’Ebrahim Raïssi, qui va devoir s’atteler à la tâche de relever une économie nationale minée par les sanctions américaines.

 

MIAMI (Etats-Unis) – Neuf enfants, dont huit filles pensionnaires d’un foyer, sont morts dans un carambolage tragique dans l’Etat américain de l’Alabama, un drame qui a emporté dix personnes au total.

 

DILSEM-STOCKEM (Belgique) – Le militaire radicalisé d’extrême droite Jürgen Conings, recherché depuis plus d’un mois, a été retrouvé mort dimanche dans l’est de la Belgique, une affaire qui a secoué la défense en raison de failles dans la surveillance des éléments radicalisés au sein de l’armée.

 

WASHINGTON – Un homme a été tué et un autre blessé lorsque le conducteur d’une camionnette a heurté involontairement des personnes rassemblées pour un défilé de la fierté gay en Floride, un « accident tragique » ont estimé les autorités américaines dimanche.

 

ADDIS ABEBA – La commission électorale éthiopienne assure que les élections de lundi, repoussées à deux reprises à cause de la pandémie puis de problèmes sécuritaires et logistiques, seront crédibles, malgré les doutes exprimés par certains observateurs.

 

OUAGADOUGOU – L’opposition au Burkina Faso a réclamé la démission du Premier ministre Christophe Dabiré et du ministre de la Défense Chériff Sy, face à la montée des violences jihadistes de plus en plus meurtrières dans ce pays d’Afrique de l’Ouest.

 

WASHINGTON – L’astronaute français Thomas Pesquet a entamé dimanche une nouvelle sortie dans l’espace, afin de terminer l’installation avec son co-équipier américain Shane Kimbrough de nouveaux panneaux solaires, destinés à augmenter les capacités de production d’énergie de la Station spatiale internationale (ISS).

 

GENEVE – Une vente aux enchères de grands vins de Bourgogne a rapporté plus de six millions d’euros dimanche à Genève dont un lot d’exception du célèbre vigneron Henri Jayer qui a largement dépassé les estimations.

 

OSLO – On verra, peut-être, Erling Braut Haaland au Mondial-2022: le monde du football norvégien s’est prononcé dimanche contre un boycott de la prochaine Coupe du monde au Qatar réclamé par des clubs et des supporters en réaction aux conditions des travailleurs migrants dans l’émirat.

 

LA JOLLIA (Etats-Unis) – L’Espagnol Jon Rahm s’est adjugé l’US Open de golf, premier tournoi du Grand Chelem de sa carrière, dimanche à La Jolla (Californie), où il a devancé le Sud-Africain Louis Oosthuizen, grâce à deux birdies réussis sur ses deux derniers trous.

 

WELLINGTON – L’haltérophile néo-zélandaise Laurel Hubbard va devenir la première athlète ouvertement transgenre à participer aux Jeux Olympiques après avoir été confirmée lundi dans l’équipe de son pays par les autorités sportives.

 

CUIABA (Brésil) – La Fédération chilienne de football a reconnu dimanche avoir rompu la bulle sanitaire entourant sa sélection à la Copa America, en raison de la venue, sur le site où sont rassemblés les joueurs à Cuiaba (centre) d’un… coiffeur.

(afp)

 

Burkina :   L’ONI veut faciliter l’obtention des cartes d’identité aux déplacés

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Burkina :   L’ONI veut faciliter l’obtention des cartes d’identité aux déplacés

Ouagadougou, 18 juin 2021 (AIB)-L’Office national d’identification (ONI) travaille pour que les nombreuses personnes fuyant les exactions terroristes au Burkina Faso, puissent se procurer facilement des cartes d’identité, a appris l’AIB.

«Le  projet : une Carte d’identité nationale burkinabé pour une personne déplacée  interne est  né d’un constat qui est connu de tous : la situation sécuritaire de notre pays  dont la conséquence visible c’est le déplacement interne de populations», a expliqué vendredi le Directeur général de l’Office nationale d’identification (ONI) Aristide Kayaba Béré.

Selon M. Béré, ces personnes déplacées internes au-delà  des considérations nécessaires  aux actes de la vie, aux questions humanitaires  comme manger, boire,  sont confrontés à un problème liés même à leur existence juridique».

Il ajoute que ce problème existence juridique est constaté à travers  l’absence de documents d’Etat civil et subsidiairement  de la carte nationale d’identité.

En outre  Aristide Béré  confie que «le  problème qui se pose aussi  est que même lorsqu’elle dispose de  l’acte de naissance , l’absence de concertations entre les acteurs qui ont repris  certains actes de naissance conduit à un blocage dans le processus de délivrance de la Carte nationale d’identité».

Car de son avis «  le principe d’unité de l’individu  fait que lorsqu’une personne est déjà enregistrée dans la base de données  et elle revient avec des données différentes ,elle est automatiquement bloquée et privée justement du droit d’avoir la carte nationale d’identité pour pouvoir  mener les actes de la vie civile »

«C’est pour cela  pour entamer le processus, il est nécessaire  avec l’ensemble des autorités du Soum qui est particulièrement concernée par cette question des personnes déplacées internes  et des documents  de l’état civil, pour voir comment nous allons définir un processus»  a-t-il indiqué.

Ainsi pour  le premier responsable de l’ONI « ce procès consensuel  entre ceux qui sont chargés de délivrer les actes  de naissance  va permettre de délivrer   des actes d’Etat civil fiables  et ensuite des cartes d’identité fiables pour mener des actes de la vie civile»

Par ailleurs le directeur général déclare que «  Il est bon déjà au niveau étatique que le processus soit clairement définit entre les acteurs ».

Le Haut-commissaire de la province du Soum, Siaka Barro  pour sa part  a exprimé  sa satisfaction. Car depuis 2016 sa province est confrontée à des questions de documents d’état civil et de cartes d’identité pour les déplacés internes.

Agence d’information du Burkina

EY/ata/ak

 

 

 

 

 

Terrorisme au Sahel : La CEDEAO pour le renforcement de l’engagement de chaque pays

CEDEAO-Sommet-Terrorisme

Terrorisme au Sahel : La CEDEAO pour le renforcement de l’engagement de chaque pays

Ouagadougou, 20 juin 2021 (AIB) – Face à la menace terroriste grandissante dans la sous-région, le président en exercice de la CEDEAO, le Ghanéen Nana Akufo-Addo a souhaité samedi, le renforcement de l’engagement de chaque pays.

«Le Président en exercice de (la CEDEAO) a (…) insisté sur la menace terroriste et l’extrémisme violent dans la sous-région et appelé au renforcement de l’engagement de chaque pays car il s’agit, selon lui, d’une question de dignité et de sécurité pour tous» selon un communiqué de la présidence ivoirienne.

Dans la même veine, il a demandé une attention plus accrue sur la sécurité dans le golfe de guinée en ce qui concerne la piraterie maritime, précise le même communiqué.

Les dirigeants de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) dont le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, ont pris part samedi, au 59e  Sommet ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement.

Selon le communiqué, le président Nana Akufo-Addo a préconisé le respect de la date de l’élection présidentielle au Mali fixée au 22 février 2022 et salué les mesures prises au niveau de l’espace communautaire qui ont permis d’atténuer l’impact de la pandémie de Coronavirus et appelé ardemment à la mise au point des vaccins propres aux pays africains.

Au plan économique, il a souligné que la question de la monnaie unique est toujours d’actualité et a révélé la mise en place d’une nouvelle feuille de route pour accélérer le processus, relate le communiqué ivoirien.

Le président Kaboré a pris part au sommet en tant que champion de la libre circulation des personnes et des biens dans l’espace CEDEAO.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Source : présidence de la république de Côte d’Ivoire

Photo : présidence du Faso

Iran : L’ultraconservateur Ebrahim Raïssi remporte la présidentielle avec plus de 62% des voix

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Iran : L’ultraconservateur Ebrahim Raïssi remporte la présidentielle avec plus de 62% des voix

Ouagadougou, 20 juin 2021 (AIB) – Le candidat ultraconservateur Ebrahim Raïssi a remporté samedi, la présidentielle iranienne de la veille au premier tour avec 62,95 % des voix, selon des résultats officiels partiels.

Sur 28,6 millions de bulletins dépouillés, M. Raïssi a obtenu «plus de 17,8 millions» de voix, a déclaré Jamal Orf, président de la Commission nationale électorale, lors d’une conférence de presse à Téhéran.

Le corps électoral compte cette année plus de 59,3 millions d’Iraniens, âgés de 18 ans et plus.

Le président sortant, Hassan Rohani a réagi samedi à la victoire de Ebrahim Raïssi. «Je félicite le peuple pour son choix», a déclaré M. Rohani dans un discours télévisé.

«Mes félicitations officielles viendront plus tard, mais on sait qu’il a eu suffisamment de voix, lors de cette élection et qu’il est élu aujourd’hui par le peuple», a ajouté le chef du gouvernement, sans citer le nom du vainqueur.

Le président russe Vladimir Poutine a adressé samedi, un message de félicitations à son nouvel homologue iranien, Ebrahim Raïssi et espéré un renforcement des relations entre Moscou et Téhéran.

«J’espère que vos activités à ce poste élevé contribueront au développement ultérieur d’une coopération bilatérale constructive dans divers domaines de notre partenariat dans les affaires internationales», a indiqué Vladimir Poutine dans un télégramme cité par le Kremlin.

«Cela répond entièrement aux intérêts des peuples russe et iranien et va dans le sens d’un renforcement de la sécurité et de la stabilité régionale», a poursuivi le président russe.

Poutine a également rappelé que les relations entre les deux pays étaient «traditionnellement amicales et de bon voisinage».

 

Pour le ministre israélien des Affaires étrangères Yaïr Lapid, le président élu iranien est un extrémiste responsable de la mort de milliers de ses compatriotes.

Il est déterminé à mener à bien les ambitions nucléaires de son pays, ajoute le nouveau chef de la diplomatie israélienne.

Un porte-parole du département d’Etat américain a estimé que «les Iraniens ont été privés de leur droit à choisir leurs propres dirigeants à travers un processus électoral libre et honnête», mais ajouté que les Etats-Unis continueraient à participer aux négociations sur le nucléaire iranien.

Barbe grise, turban noir et long manteau de religieux, Ebrahim Raïssi est né il y a 60 ans dans la ville sainte de Macchad au Nord-est de l’Iran, et son destin est intimement lié à celui de la Révolution islamique.

C’est à 20 ans seulement qu’il devient procureur et il gravira ensuite tous les échelons du système judiciaire : procureur général de Téhéran de 1989 à 1994, chef adjoint de l’Autorité judiciaire de 2004 à 2014, puis procureur général du pays.

En 2019, le Guide suprême iranien, l’Ayatollah Ali Khamenei nomme Ebrahim Raïssi à la tête de l’Autorité judiciaire.

Parallèlement à ce parcours, Ebrahim Raïssi a dirigé la puissante fondation religieuse Astan-é Qods Razavi qui gère le mausolée de l’Imam-Réza à Machhad et pilote un immense patrimoine industriel et immobilier.

«Il a une très fine connaissance des institutions de la République islamique», explique Clément Therme, chercheur associé à l’Institut universitaire européen de Florence.

 

Ebrahim Raïssi est considéré comme proche du Guide suprême et même comme possible successeur au principal dirigeant de la République islamique.

 

Il est membre du bureau directeur de l’Assemblée des experts, l’instance chargée de nommer le Guide suprême.

 

«Cette élection à la présidence de la République marque la volonté de contrôler la succession, au cas où le guide actuel âgé de 82 ans viendrait à disparaître», analyse Clément Therme.

 

Candidat battu à la présidentielle de 2017, Ebrahim Raïssi partait largement favori cette année, après la disqualification de la plupart des candidats réformateurs et après l’abandon de plusieurs de ses adversaires dans les jours qui ont précédé le scrutin.

 

Ces dernières semaines, Ebrahim Raïssi a fait campagne sur une vision étatique de l’économie et a promis de lutter contre la pauvreté et la corruption.

 

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

 

Source : RFI, Figaro

Photo : RFI

 

 

L’ASFA-Yennenga remporte la 34e coupe du Faso, la 5e de son histoire

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L’ASFA-Yennenga remporte la 34e coupe du Faso, la 5e de son histoire

Ouagadougou, 20 juin 2021 (AIB) – L’Association sportive du Faso Yennenga (ASFA-Y) a remporté dimanche soir la 34e édition de la coupe du Faso, le 5e trophée du club de la capitale, en battant en finale au stade du 4 Août de Ouagadougou, les Fonctionnaires de Bobo-Dioulasso (ASFB) par la plus petite des marges (1-0). La cérémonie a été présidée par le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré.

Les Guerriers de la princesse Yennenga ont sauvé leur équipe en demi-teinte dans le Fasofoot. Et ce, grâce au but de Saidou Sawadogo. L’attaquant « asfasien » a hérité d’une passe millimétrée d’Ousmane Diané sur coup-franc, pour placer une tête gagnante dans les filets du gardien bobolais Ladji Sanou (23e), juste avant la pause rafraichissement.

Les « Jaune et vert » ont eu le mérite de prendre cet avantage parce qu’ils ont effectué une bonne entame de partie en pressant haut. L’équipe pouvait même s’offrir plutôt le chemin des si ses attaquants étaient adroits devant les buts.

C’est le président du Faso qui a donné le coup d’envoi de cette finale

L’ASFB, une équipe de coupe, qu’on a difficilement reconnu dans ce match a, au contraire joué pour les contres sans mordant à l’attaque. Le mauvais placement d’Issouf Sosso a offert une franche occasion à Damassi Konaté qui malheureusement, a trop écrasé sa frappe (42e).

Ousmane Siry, bien servi dans l’axe, envoie le ballon dans les nuages (45e). Les deux équipes sont allées à la pause sur cette légère avance de l’ASFA-Y. A la reprise plus de calcul pour les deux équipes qui se dominent tour à tour.

Ousmane Diané élu homme du match par les journalistes sportifs, lance l’attaquant ivoirien de l’ASFA-Y Cyrille N’Gessan qui se retrouve face à un seul défenseur de l’ASFB, mais sa frappe précipitée est contrée (57e).

A 20 minutes de la fin c’est l’ASFB qui a le contrôle du ballon mais n’arrive pas à scorer. Abdoul Abass Ripama bien décalé à droite frappe, mais le ballon frôle le montant gauche du gardien de l’ASFA-Y (75e).

La rencontre a été âprement disputée au milieu du terrain

La vieille dame tient son 5e titre de l’histoire et défendra les couleurs du Burkina Faso en coupe de la confédération CAF.

« On était plus galvanisé et on n’avait pas droit à l’erreur parce que nous avions pris une bonne dynamique depuis le début de cette compétition. C’était notre objectif pour sauver la saison », s’est exprimé le milieu de terrain de l’ASFA-Y, Mikailou Drabo.

Pour le coach Albert Bambara « on savait l’adversaire très fébrile, ce qui nous a amené à pousser pour marquer rapidement pour nous mettre à l’abri ».

Pour le coach de l’ASFB qui a essuyé des larmes à la fin du match, il faut maintenant se concentrer sur le championnat pour le maintien de l’équipe.

L’ASFA-Y classée 6e dans le Fasofoot, ne pouvait pas espérer mieux que la coupe du Faso pour sauver sa saison en demi-teinte. En plus du trophée elle empoche la somme de 10 millions de FCFA et la médaille d’or, laissant 7 500 000FCFA et la médaille d’argent à l’ASFB.

C’est l’AS Téma Bokin qui avait décroché la 3e place de cette coupe du Faso. Cette finale a été sifflée par un trio arbitral ivoirien comme chaque année. La FBF a invité deux fédérations sœurs à cette finale. Il s’agit du président de la fédération royale du Maroc et la présidente du comité de normalisation de la Fédération ivoirienne de football Mme Dao Gabala.
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/

 

Paul Daumont remporte le championnat burkinabè de cyclisme

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Paul Daumont remporte le championnat burkinabè de cyclisme

Ouagadougou, 20 juin 2021 (AIB) – Le cycliste burkinabè de l’AS Bessel Paul Daumont a remporté au sprint dimanche à Ouagadougou, le championnat national de cyclisme devant son concurrent Bachirou Nikiéma, a-t-on constaté.

Paul Daumont a bouclé les 158,500km en 3h56mn16sec, soit une vitesse moyenne de 40,250km/h. Il confirme tout le bien qu’on dit de lui après avoir remporté le Tour du Bénin et le maillot vert du Tour du Cameroun.

En attendant le Tour du Faso en fin octobre prochain, le natif de Bangui démontre encore qu’il est le meilleur cycliste burkinabè de la saison. 65 coureurs venus des clubs du Burkina étaient sur la ligne de départ pour ce championnat burkinabè de cyclisme.
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/

Burkina: Une coopérative veut faciliter l’accès à des logements décents et à moindre coût

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Burkina: Une coopérative veut faciliter l’accès à des logements décents et à moindre coût

Ouagadougou 18 juin 2021 (AIB)-L’Union nationale des coopératives d’habitat du Burkina Faso (UNACHA) lancée en mai 2021, compte faciliter aux Burkinabè,  l’accès à des logements décents et à moindre coût.

«L’Union nationale des coopératives d’habitat du Burkina Faso (UNACHA)  entend  travailler à faciliter l’accès à un logement décent et à moindre coût au Burkina Faso», a indiqué son président Fousséni Kindo.

M. Kindo s’exprimait vendredi devant les journalistes, lors du lancement des activités de l’UNACHA, regroupant cinq organisations dont la sienne ‘’La Société coopérative simplifiée d’habitation des journalistes et des communicateurs du Burkina Faso’’.

«Malgré les réalisations du gouvernement pour permettre à chaque Burkinabè d’avoir une maison, l’accès à un logement décent reste encore pour les populations à faible revenu, surtout les jeunes travailleurs du public et du privé, une préoccupation majeure», a affirmé le journaliste de la télévision nationale du Burkina.

Fousséni Kindo a notamment relevé l’insuffisance de financement du secteur, les prix exorbitants des parcelles, la spéculation foncière et l’explosion des habitats spontanés et quartiers précaires.

Pour résoudre ces difficultés, M. Kindo a proposé une refonte des textes liés u foncier, la mise en place d’un cadre de concertation et la dynamisation des coopératives d’Habitat et leur implication pour la réalisation des 40 mille logements (programme présidentiel) au profit des couches les plus démunies.

Agence d’information du Burkina

ao-mss/ata/ak

 

 

 

 

Le CCEB-BF plaide pour une éducation inclusive des enfants talibés

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Le CCEB-BF plaide pour une éducation inclusive des enfants talibés

Ouagadougou, 17 juin 2021 (AIB) – Le Cadre de concertation des ONG et associations actives en éducation de base du Burkina Faso (CCEB-BF) a organisé jeudi à Ouagadougou, un forum national de dialogue inclusif sur l’importance de l’insertion des enfants talibés dans le système scolaire et les dangers du radicalisme religieux, a constaté un journaliste de l’AIB.

Les organisateurs de ce forum ont fait le constat que la prise en compte des enfants talibés dans le processus de formation constitue une grande préoccupation pour le Burkina Faso et ses partenaires au développement.

Ce qui justifie la mise en place d’un projet d’amélioration de l’inclusion sociale des apprenants des foyers coraniques par l’éducation et le dialogue. Ce projet vise également à sensibiliser les acteurs locaux (parents, maîtres coraniques, religieux, autorités administratives) sur l’insertion des enfants talibés dans le système scolaire et le radicalisme religieux.

Pour le Secrétaire exécutif du CCEB-BF Assane Dramane Sankara « la vraie problématique c’est la situation confuse de ces foyers coraniques. Il y a 4 systèmes qui ne sont pas dans le formel, dans le non formel, dans l’éducation informelle et dans l’éducation spécialisée. Pourtant ce sont des enfants burkinabè. Ils sont ignorés (ils sont près de 100 000 enfants dans cette situation ».

Il se plaint que « c’est un pan de l’éducation qui est totalement oublié. Nous ne pouvons donc pas parler de l’éducation pour tous, d’ici 2030 ».

Plusieurs communications ont été données pour faire l’état des lieux afin de mettre en place une stratégie de plaidoyers auprès des autorités du système éducatif burkinabè. « Nous allons sensibiliser les communautés au niveau des leaders communautaires et porter le message au niveau national », a laissé entendre M. Sankara.

Selon l’Imam Nouhoun Bakayoko, chargé de projets, dialogue et changement social au niveau du Cercle d’étude, de recherche et de formation islamique (CERFI), un des communicateurs du jour, « on les (talibés : ndlr) a oubliés dans les réflexions depuis l’indépendance. Ils évoluent en parallèle avec le système d’éducation formelle. Pour l’atteinte de l’éducation pour tous, il est bon qu’on les prenne en compte dans notre système éducatif national. Si on ne les prend pas en compte on ne sera pas au rendez-vous des objectifs pour le développement durable ».

Ce forum est assorti de plusieurs recommandations dont la principale est la mise en place d’un comité de réflexion qui sera présidé par le CCEB. Il s’occupera d’organiser et d’identifier tous ceux qui peuvent contribuer à la reflexe sur la situation des talibés.

Le projet a été mis en œuvre par le CCEB avec l’appui de Diakonia et le financement de l’Union européenne.
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/

 

 

 

 

L’attaquant burkinabè Lassina Traoré au Shakhtar Donestsk (Ukraine)

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L’attaquant burkinabè Lassina Traoré au Shakhtar Donestsk (Ukraine)

Ouagadougou, 18 juin 2021 (AIB) – L’attaquant burkinabè Franck Lassina Traoré a signé un contrat de 5 ans avec le club ukrainien du Shakhtar Donestsk, a-t-on appris de sources médiatiques.

Le Burkinabè Franck Lassina Traoré quitte donc l’Ajax d’Amsterdam (Pays-Bas) où il  a passé trois saisons pour 31 matchs joués avec l’équipe première et 12 buts marqués (toutes compétitions confondues).

Avec l’arrivée de l’Ivoirien Sébastien Haller à la pointe de l’attaque de l’Ajax, le buteur burkinabè n’avait plus de temps de jeu.

L’international burkinabè, sans doute, a préféré rejoindre le Shakhtar Donestsk pour avoir plus de temps de jeu. C’est la première qu’un joueur burkinabè signe dans ce club ukrainien.
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/

 

 

Côte d’Ivoire : Le président Ouattara nomme des responsables de 12 nouveaux districts autonomes

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Côte d’Ivoire : Le président Ouattara nomme des responsables de 12 nouveaux districts autonomes

Ouagadougou, 18 juin 2021 (AIB) – Le président ivoirien, Alassane Ouattara a nommé ce vendredi, 12 ministres, gouverneurs à la tête de districts autonomes récemment crées.

Selon un communiqué de la présidence ivoirienne, le président Alassane Ouattara a nommé ce vendredi, par décret, des ministres, gouverneurs de 12 districts autonomes récemment crées.

Les 12 nouveaux Districts autonomes créés sont le Bas-Sassandra, la Comoé, le Denguélé, le Gôh-Djiboua, les Lacs, les Lagunes, les Montagnes, le Sassandra-Marahoué, les Savanes, la Vallée du Bandama, le Woroba et le Zanzan.

Les ministres gouverneurs sont respectivement Philippe Legré, Pascal Abinan Kouakou, Gaoussou Touré, Louis André Dacoury-Tabley, Raymonde Goudou Coffie, Vincent Lohoues, Albert Flindé, Mathieu Babaud Darret, Issa Coulibaly, Jean Claude Kouassi, Moussa Dosso, Souleymane Touré.

Le district est le premier niveau d’administration du découpage territorial. Ces 12 districts autonomes créés  le 9 juin dernier, viennent s’ajouter à deux districts autonomes déjà existants à savoir Abidjan et Yamoussoukro.

Ceux-ci sont dirigés respectivement par Robert Mambé Beugré et Augustin Abdoulaye Thiam Houphouët.

Le 9 juin dernier, le président Ouattara avait expliqué que ces créations visent à l’exécution de la politique de décentralisation et de développement local.

Agence d’information du Burkina

WIS/ata/ak

Photo : Yeclo.com

Une messe sera dite  samedi au Vatican pour la paix au Burkina Faso-AIB

Burkina-Vatican-Coopération-Paix

Une messe sera dite  samedi au Vatican pour la paix au Burkina Faso-AIB

Ouagadougou, 18 juin 2021 (AIB)-Une messe sera dite demain samedi au Vatican pour la paix en Afrique subsaharienne et en particulier au Burkina Faso, frappé le 04 juin dernier par une très violente attaque terroriste ayant causé la perte de plus de 130 personnes.

«Le cardinal Francis Arinze, préfet émérite de la Congrégation pour le Culte divin et la discipline des Sacrements, présidera ce samedi 19 juin à 10h à l’autel de la Chaire de la basilique Saint-Pierre une messe à l’intention des victimes du terrorisme, à la suite des récentes attaques survenues notamment à Solhan, au Burkina Faso, et plus largement, dans la région de l’Afrique subsaharienne», indique Vatican news.

Dans la nuit du 04 au 05 juin 2021, des terroristes ont massacré aveuglement dans leur sommeil, plus de 130 personnes, incendié leurs pays et emporté du bétail, à Solhan dans le Nord du Burkina Faso.

C’est le plus lourd bilan depuis le début de la crise sécuritaire en 2015.

Le cardinal Francis Arinze priera tout particulièrement pour la justice, la réconciliation et la paix au Burkina Faso et partout dans le monde, indique l’ambassade du Burkina Faso près le Saint-Siège dans un communiqué, cité par Vatican News.

Le 6 juin dernier, lors de la prière de l’Angélus, au lendemain du massacre de Solhan, le Pape François avait exprimé sa compassion pour la population du Burkina Faso, rappelle le site d’information.

Agence d’information du Burkina

ata/ak

Gnagna/JEA : Les Eglises évangéliques offrent des vivres aux déplacés

De gauche vers la droite : Le représentant des bénéficiaires, le haut commissaire de la Gnagna, le représentant du directeur provincial de la femme et le maire de la commune de Bogandé.

Gnagna/JEA : Les Eglises évangéliques offrent des vivres aux déplacés

 Bogandé, 16 juin 2021 (AIB)- Les Eglises et missions évangéliques ont offert mercredi, 50 sacs de riz, de l’huile végétale et du savon aux personnes et élèves déplacés internes de la Gnagna, en marge de  la journée de l’Enfant Africain.

Les Eglises et missions évangéliques en collaboration avec  la Direction provinciale en  charge de la Femme de la Gnagna ont organisé au profit des enfants de la dite province, la journée de l’Enfant Africain le mercredi 16 juin 2021, dans la cour de la mairie de Bogandé. Cette célébration a mobilisé les enfants des communes de Manni, de Piéla , de Bilanga  et Bogandé.

C’est la ville de Bogandé qui a abrité la cérémonie commémorative de la 30e  Journée de l’Enfant Africain dans la province de la Gnagna.

Au cours de la rencontre, les Eglises et missions évangéliques avec l’appui de ses partenaires ont offert 50 sacs de riz, de l’huile végétale et du savon aux personnes et aux élèves déplacés internes de la Gnagna.

Les enfants de la Gnagna étaient aux anges lors de la cérémonie commémorative de la JEA.

«30 ans après l’adoption de la charte: accélérons la mise en oeuvre de l’agenda 2040 pour une Afrique digne des enfants», c’est le thème choisi par le Comité Africain d’Experts sur les droits et le bien-être de l’enfant (CAEDBE) pour cette édition.

Pour le Haut-commissaire de la Gnagna Laurent Bado, le thème interpelle tous les acteurs sur la nécessité d’assurer une protection spéciale et d’accorder  des soins spéciaux aux enfants.

« Elle permet aussi de marquer une pause pour faire le point sur la mise en œuvre des droits de l’enfant au niveau africain et d’envisager des mesures appropriées en faveur de leur mieux-être » a-t-il indiqué.

L’autorité a par conséquent félicité les dirigeants des Eglises et missions évangéliques ainsi que leurs partenaires pour leurs multiples actions en faveur des enfants de la province de la Gnagna.

La promotion des droits des enfants, la santé, l’éducation, la protection de l’enfant, l’enregistrement des naissances  et la prise en compte de l’opinion de l’enfant… ce sont entre autres les aspirations profondes de l’agenda 2040.

Yehambri Mardochée Lankoandé, secrétaire général du Parlement des enfants de la Gnagna.

« Faites en sorte qu’aucun enfant ne souffre d’un mal manifestement causé  » lance le secrétaire général du Parlement des enfants. Yehambri Mardochée Lankoandé.

Face à la dégradation de la situation sécuritaire dans certaines localités de la Gnagna,  il a plaidé pour une meilleure protection des enfants et un accompagnement au profit des élèves déplacés internes.

Un cri de cœur entendu par le maire de la commune de Bogandé, Max Adolphe Lankoandé, par ailleurs parrain de l’édition qui s’est engagé à mobiliser l’ensemble des filles et fils de la commune autour des questions liées à l’enfance.

Agence d’information du Burkina

Oyé Ardjima Yempabou TINDANO

Présidentielle en Iran: 60 millions d’Iraniens choisissent ce vendredi leur prochain président

Iran-Présidentielle-Vote

Présidentielle en Iran: 60 millions d’Iraniens choisissent  ce vendredi leur prochain président

Ouagadougou, 18 juin 2021 (AIB) – Près de 60 millions d’Iraniens en âge de voter, se rendent aux urnes ce vendredi pour choisir parmi quatre candidats, leur prochain président qui aura comme priorité «le redressement de l’économie».

Le Guide suprême, Ali Khamenei a ouvert le scrutin en votant à côté de ses bureaux quelques minutes après 7 heures (4 h 30, heure de Paris).

L’ayatollah Khamenei a appelé ses compatriotes à accomplir leur «devoir» civique «le plus tôt» possible, insistant sur les «avantages sur la scène internationale» que le pays pourrait tirer, selon lui, d’une participation élevée.

Au cours des derniers mois, il a invité à plusieurs reprises ses compatriotes à participer au scrutin en masse, pour élire un «président puissant».

La présidentielle se déroule après trois semaines d’une campagne électorale terne, sur fond de ras-le-bol général à cause de la grave crise économique qui frappe l’Iran.

Les autorités ont décidé d’allonger la période d’ouverture des bureaux de vote, jusqu’à minuit (21 h 30, heure de Paris), avec une extension possible jusqu’à 2 heures du matin samedi.

La priorité du prochain président devrait être le redressement de l’économie. Sur ce point, tous les candidats s’accordent pour dire que cela doit nécessairement passer par la levée des sanctions américaines imposées sous la présidence Trump, objet des négociations en cours dans la capitale autrichienne pour sauver l’accord de Vienne en y réintégrant les Etats-Unis.

Quatre candidats sont en lice pour la présidentielle mais le favori est l’ultraconservateur Ebrahim Raïssi, chef de l’autorité judiciaire, âgé de 60 ans.

Il est opposé à un député peu connu, Amir-Hossein Ghazizadeh-Hachémi, un ancien commandant en chef des gardiens de la révolution, le général Mohsen Rézaï (qui avait obtenu moins de 11 % des suffrages en 2013), et à un technocrate, Abdolnasser Hemmati, ex-président de la Banque centrale.

En mai, le Conseil des gardiens de la Constitution, organe non élu chargé du contrôle de la présidentielle, avait autorisé sept hommes à se présenter, parmi près de 600 candidats.

Mais, trois candidats se sont désistés mercredi, et deux ont appelé à voter pour M. Raïssi. Celui-ci avait obtenu 38 % des voix il y a quatre ans.

Le président a des prérogatives limitées en Iran, où l’essentiel du pouvoir se trouve aux mains du Guide suprême.

Le président sortant, le modéré Hassan Rohani, ne peut se représenter cette année, après deux mandats consécutifs de quatre ans.

Son bilan est entaché par l’échec de sa politique d’ouverture, après le retrait des Etats-Unis en 2018 de l’accord sur le nucléaire iranien conclu trois ans plus tôt à Vienne.

Pour l’opposition en exil et les ONG, le favori de la présidentielle, M. Raïssi est l’incarnation de la répression, et son nom, associé aux exécutions massives de détenus de gauche en 1988, drame au sujet duquel il nie toute participation.

Agence d’information du Burkina

WIS/ata/ak

Source : Le Monde et AFP

Photo : Arte TV

Justice, nutrition et retour de Laurent Gbagbo,  en exergue dans les quotidiens burkinabè

Burkina-Revue-Presse

Justice, nutrition et retour de Laurent Gbagbo,  en exergue dans les quotidiens burkinabè 

Ouagadougou, 18 juin 2021 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce jeudi évoquent l’actualité nationale relative à la justice et à la nutrition, sans oublier l’international marqué par le retour, la veille, de l’ex-président ivoirien dans son pays.

Le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, L’Observateur Paalga informe que l’ancien président Laurent Gbagbo est arrivé hier 17 juin à Abidjan en milieu d’après-midi.

Selon le journal, l’ex-président est plus qu’un héros pour ses partisans qui le considèrent même comme un messie car «c’est un véritable miraculé des rudes adversités, voire animosités de la politique ivoirienne avec ses sinuosités dramatiques».

De son côté, le quotidien public Sidwaya indique qu’après 10 ans passés hors de son pays pour cause de procès à la Cours pénale internationale (CPI), l’ancien président ivoirien est rentré au bercail et paraissait un peu affaibli au regard de sa démarche nonchalante.

Le journal public a ajouté qu’il fut accueilli par l’ex-première dame Simone Gbagbo dans la passerelle et ont même fait l’accolade.

Le quotidien privé Le Pays a rapporté que Justin Koné Katina, ancien ministre chargé de la communication du comité d’accueil de Gbagbo a émis des inquiétudes pour la sécurité du président car des tirs se faisaient entendre aux alentours de l’aéroport et ne faisaient que s’accentuer.

A en croire journal privé, l’ancien ministre a déclaré qu’ils n’ont reçu aucun acte administratif interdisant sa venue et demande au gouvernement d’arrêter ces détonations afin que le président Gbagbo puisse rentrer sain et sauf.

«Le mérite revient à Alassane Ouattara qui, en dépit de tous a permis que le retour de Laurent Gbagbo soit effectif», s’exclame L’Expresse du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso.

Selon le journal privé, «si c’est un retour de l’ascenseur comme Laurent le lui avait fait en un moment donné, il faut bien le saluer, si en plus c’est dans le cadre de la réconciliation des Ivoiriens il faut l’applaudir».

Autre sujet évoqué par les quotidiens burkinabè dans leurs parutions du jour, l’affaire Seydou Zagré.

Le doyen des quotidiens L’Observateur Paalga indique dans sa rubrique ’’Une Lettre pour Laye’’ que le tribunal de grande instance de Ouagadougou a convoqué Seydou Zagré, directeur de cabinet du président du Faso, pour blanchiment decapitaux.

«Selon des sources concordantes, il devrait être entendu sur la base d’un signalement reçu par la cellule nationale des traitements des informations financières (CENTIF) », relate le journal.

A ce sujet, le quotidien privé Le Pays dans sa rubrique Pot-Pourri rapporte que depuis le 16 juin dernier, Seydou Zagré l’ancien maire de Koudougou et actuel chef de cabinet du président Kaboré a été convoqué pour être entendu par le doyen des juges le 18 juin.

Le directeur de cabinet s’est attaché le service d’un éminent avocat qui n’est d’autre que Mamadou Sawadogo, l’ancien bâtonnier, a ajouté le journal.

La question nutritionnelle est également un sujet sur lequel les quotidiens Burkinabè se sont appesanti.

A la manchette du doyen des quotidiens Burkinabé L’Observateur Paalga il est écrit: «lutte contre la malnutrition, un repas équilibré pour chaque enfant en âge scolaire»

A le lire, l’objectif de cette cérémonie tenue dans la commune de Zitenga à Ziniaré et présidée par le président Kaboré, est de contribuer à l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle des ménages ruraux vulnérables et des enfants d’âge scolaire au Burkina Faso.

«La malnutrition influe négativement sur l’assiduité et la réussite scolaire de nos enfants, compromettant ainsi la réalisation de nos objectifs en matière d’éducation», a déclaré dans les colonnes de Sidwaya Stanislas Ouaro ministre de l’Education nationale.

Agence d’Information du Burkina

MSS/OA/ak          

Burkina : Plus de 20 milliards de FCFA dépensés annuellement dans les cantines scolaires

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Burkina : Plus de 20 milliards de FCFA dépensés annuellement dans les cantines scolaires

Ouagadougou, 17 juin 2021 (AIB)-le ministre de l’Education nationale Stanislas Ouaro  a déclaré jeudi que «plus de 20 milliards FCFA sont alloués dans le budget de l’État chaque année aux cantines scolaires».

«Il est connu de tous que la malnutrition influe négativement sur l’assiduité et la réussite scolaires de nos enfants, compromettant ainsi la réalisation de nos objectifs en matière d’éducation», a indiqué le ministre de l’Education nationale  Stanislas Ouaro.

Selon lui, plus de 20 milliards de FCFA sont ainsi injectés dans les cantines scolaires chaque année afin que les enfants en âges scolaires puissent avoir accès à une alimentation et une nutrition améliorées.

M. Ouaro qui prononçait le discours de président du Faso Roch Marc Christian Kaboré s’exprimait jeudi, lors de la cérémonie de lancement officielle de l’initiative présidentielle « Assurer à chaque enfants en âge scolaire, au moins un repas équilibré par jour».

Il a indiqué que la résolution de cette malnutrition  s’est poursuivi sur le plan agricole, avec l’approvisionnement  des producteurs en intrant agricole à travers la création d’une ligne budgétaire d’un milliard en 2017 devant croître de 500 millions chaque année et la mise en valeur de 5 000 ha de basfonds aménagés.

«Les résultats de ces actions exécutées(…), nous ont permis d’obtenir en 2019, des taux de prévalence du retard de croissance (RC) ou malnutrition chronique de 25,4% et la malnutrition aigüe de 8,1% au niveau national», a affirmé Stanislas Ouaro.

Agence d’information du Burkina

mss/ata

Burkina : Le président Kaboré ouvre le dialogue politique majorité-opposition consacré à «la situation nationale»

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Burkina : Le président Kaboré ouvre le dialogue politique majorité-opposition consacré à «la situation nationale»

Ouagadougou, 17 juin 2021 (AIB) – Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a ouvert jeudi, à Ouagadougou, le dialogue politique entre la majorité et l’opposition qui sera consacré à «la situation nationale et les élections locales prévues en 2022».

«La présente session du dialogue doit permettre à la classe politique d’échanger sur la situation nationale et les élections locales prévues en 2022», a affirmé le président Kaboré, au cours de la cérémonie d’ouverture du dialogue politique majorité-opposition.

Pendant trois jours, les partis de l’Alliance des partis de la majorité présidentielle (APMP) et ceux affiliés au Chef de file de l’opposition politique (CFOP) vont échanger sur plusieurs sujets.

Notamment, «la situation sécuritaire, la révision à minima du code électoral pour la prise en compte des réformes nécessaires, les votes dans les zones à forts défis sécuritaires et celui des personnes déplacées internes», a précisé le chef de l’Etat.

Selon Roch Marc Christian Kaboré, «le dialogue politique obéit à la volonté commune des Burkinabè «de consolider en permanence un consensus national fort sur des questions politiques préoccupantes en vue de renforcer (leur…) cohésion (…)».

Il a appelé à «l’engagement total» de tous les acteurs «dans cette phase cruciale de la vie de la nation empreint de défis majeurs comme la lutte contre le terrorisme, la covid-19, la réconciliation nationale et la réponse aux fortes attentes sociales de nos laborieuses populations».

Le dialogue politique est «une belle opportunité qui s’offre à nous de contribuer ensemble et utilement à relever les défis (…) sur des questions essentielles qui consolident la démocratie et la paix dans notre pays», a affirmé le président Kaboré.

Il a souhaité  «des débats francs, ouverts et démocratiques (au cours du dialogue politique) afin que les fruits (des…) échanges permettent de couronner de succès (les…) travaux».

Il s’est engagé «à mettre en œuvre les conclusions consensuelles qui sortiront (des…) échanges» et a installé les deux co-présidents du dialogue politique. Il s’agit de Simon Compaoré pour la majorité et Eddie Komboïgo pour l’opposition.

Agence d’information du Burkina

WIS/ata/ak

Photo : présidence du Faso

 

En forte hausse, le nombre de cas de COVID-19 en Afrique s’approche du pic de la première vague

Patients are seen lying on hospital beds inside a temporary ward dedicated to the treatment of possible COVID-19 coronavirus patients at Steve Biko Academic Hospital in Pretoria on January 11, 2021. (Photo by Phill Magakoe / AFP)

En forte hausse, le nombre de cas de COVID-19 en Afrique s’approche du pic de la première vague

 Brazzaville, 17 juin 2021 – En Afrique, le nombre de cas de COVID-19 augmente de plus de 20 % d’une semaine sur l’autre, alors que la troisième vague s’accélère sur le continent et s’approche du pic de la première vague, qui a culminé à plus de 120 000 cas hebdomadaires enregistrés en juillet 2020, d’après de nouvelles données de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

 

Une hausse de plus de 116 500 cas de COVID-19 a été enregistrée la semaine se terminant le 13 juin, contre près 91 000 cas la semaine précédente. Ceci suit un mois de hausse progressive du nombre de cas qui a fait franchir au continent la barre des cinq millions de cas. Dans 22 pays africains – près de 40 % des 54 Nations d’Afrique – le nombre de cas a augmenté de plus de 20 % au cours de la semaine se terminant le 13 juin. Lors de cette même semaine, le nombre de décès a été en hausse de près de 15 %, pour passer à plus de 2200 dans 36 pays africains.

Le nombre de nouveaux cas enregistrés chaque semaine se situe désormais au-delà de la moitié du pic de la deuxième vague, qui était de plus de 224 000 cas hebdomadaires signalés début janvier 2021. La République démocratique du Congo, la Namibie et l’Ouganda ont enregistré leur plus haut nombre de cas hebdomadaires depuis le début de la pandémie.

«L’Afrique est au milieu d’une véritable troisième vague. La tendance à la hausse, qui donne à réfléchir, devrait pousser tout le monde à l’action. Nous avons vu en Inde et ailleurs la vitesse à laquelle la COVID-19 peut reprendre et submerger nos systèmes de santé. Les mesures de santé publique doivent être renforcées rapidement pour trouver, isoler et prendre en charge les patients, et promptement retrouver la trace de leurs contacts », a déclaré Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.

En plus d’autres facteurs, un manque d’adhésion aux mesures de prévention de la transmission du virus a alimenté la nouvelle forte hausse du nombre de cas, qui coïncide avec une météorologie saisonnière plus froide en Afrique australe et la propagation de variants plus contagieux. Le variant Delta a été signalé dans 14 pays africains et les variants Beta et Alpha ont été trouvés dans plus de 25 pays africains.

Le déploiement de la vaccination contre la COVID-19 en Afrique s’accélère, avec plus de 5 millions de doses administrées au cours des cinq derniers jours, en comparaison avec environ 3,5 millions de doses administrées hebdomadairement lors des trois dernières semaines. Près de 12 millions de personnes sont désormais entièrement vaccinées, mais cela représente moins de 1 % de la population en Afrique.

Vingt-trois pays africains ont utilisé moins de la moitié des doses qu’ils ont reçues jusqu’à présent, parmi lesquels quatre pays qui connaissent une résurgence des cas. En tout, 1,25 million de doses d’Oxford-AstraZeneca dans 18 pays doivent être utilisées d’ici la fin août pour éviter qu’elles n’expirent. Sept pays africains ont déjà utilisé 100 % des vaccins qu’ils ont reçus via le COVAX et sept autres pays ont administré plus de 80 % de leurs doses.

«L’augmentation du nombre de cas et de décès est un rappel urgent aux pays accusant du retard à rapidement développer les sites de vaccination pour atteindre les groupes prioritaires et à répondre aux préoccupations de la communauté. Un certain nombre de pays africains ont montré qu’ils pouvaient distribuer les vaccins rapidement, donc tout en accueillant positivement les récentes promesses internationales de dons de vaccins, l’Afrique a besoin de ces doses ici et maintenant pour endiguer la troisième vague », a déclaré Dr Moeti.

Près de 85 % des doses de vaccins dans le monde ont été administrées dans des pays à revenu élevé et à revenu intermédiaire de la tranche supérieure – avec une moyenne de 68 doses pour 100 personnes dans les pays à revenu élevé en comparaison avec près de 2 doses pour 100 personnes en Afrique. Le nombre de doses administrées dans le monde jusqu’à présent aurait suffit à couvrir l’ensemble du personnel de santé et les personnes âgées, si elles avaient été distribuées équitablement.

 

                                                   Soutien de l’OMS

L’OMS soutient les pays pour revoir et mettre en œuvre des plans de lutte contre la résurgence, jusqu’au niveau du district, et pré-positionne des fournitures afin d’être prête à les déployer vers les pays qui en ont besoin. L’OMS étend également l’accès à des tests de diagnostic antigénique rapide, et faciles à utiliser, au sein des communautés qui n’auraient pas eu un accès facile à des tests PCR pour la COVID-19.

À travers un réseau régional de laboratoires de référence pour la COVID-19 mené par l’OMS, l’organisation travaille avec les pays pour expédier des échantillons destinés au séquençage afin de mieux comprendre où et dans quelle mesure les variants circulent.

L’OMS est au cœur du déploiement de la vaccination contre la COVID-19 en Afrique, en s’efforçant de coordonner les efforts, en offrant des orientations stratégiques et techniques, ainsi qu’un soutien sur mesure aux pays africains avec un éventail de partenaires, y compris pour assister les pays dans l’accélération de leurs déploiements.

Avec ses partenaires, l’OMS travaille pour impliquer les communautés dans les pays Africains à travers leurs leaders et leurs associations, ainsi que les réseaux sociaux, afin de promouvoir l’adhésion aux mesures préventives, de contrer les rumeurs et la désinformation, et de vaincre les hésitations concernant les vaccins.

Dr Moeti s’est exprimée lors d’une conférence de presse virtuelle animée par APO Group. Elle a été rejointe par le Dr Jane Ruth Aceng Ocero, Ministre de la santé de l’Ouganda, et le médecin Général Rémy Lamah, Ministre de la santé de la Guinée. Étaient également présents pour répondre aux questions des journalistes, Étaient également présents pour répondre aux questions des journalistes, Dr Richard Mihigo, coordonnateur du programme Vaccination et mise au point des vaccins au Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, ainsi que Dr Thierno Balde, chef de l’équipe de partenariats opérationnels au Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique.

Agence d’information du Burkina

Source : communiqué de presse intégral de OMS Afrique.

Photo dans une unité Covid de l’hôpital Steve Biko, à Pretoria (Afrique du Sud), le 11 janvier 2021. PHILL MAGAKOE / AFP

Burkina : Le gouvernement encourage le suivi citoyen après l’effondrement de plusieurs infrastructures publiques

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Burkina : Le gouvernement encourage le suivi citoyen après l’effondrement de plusieurs infrastructures publiques

Ouagadougou, 17 juin 2021 (AIB)-Face aux condamnations tous azimuts de l’effondrement ces derniers mois, de plusieurs infrastructures publiques dont des écoles, le gouvernement burkinabè compte sur la généralisation du suivi citoyen et des investigations plus poussées pour situer les responsabilités.

«Il est envisagé la généralisation du suivi citoyen à travers l’implication des communautés locales bénéficiaires dans le suivi de la réalisation des infrastructures éducatives », a déclaré le ministre en charge de l’Education nationale Stanislas Ouaro.

M. Ouaro a ajouté que « Cette implémentation faite également par le Projet d’appui au programme de développement stratégique de l’éducation de base (PA/PDSEB) a montré des acquis importants dans la qualité des ouvrages livrés ».

Il s’exprimait jeudi lors d’une conférence de presse sur les cas de sinistres observés sur des équipements publics dans les régions du pays.

Près de 110 infrastructures éducatives ont subi des dommages entre avril et juin suite à des intempéries, provoquant des railleries et des condamnations tous azimuts.

Selon M. Ouaro, la plupart des infrastructures dégradées ont plus de 20 ans d’existence.

Pour Stanislas Ouaro, l’origine des dégradations des infrastructures est due entre autres au non-respect des normes de construction, le manque ou l’insuffisance du suivi contrôle lors des constructions et l’insuffisance de la supervision contrôle par le maître d’ouvrage.

« Des investigations plus poussées doivent être menées par les structures habilitées en vue de situer les responsabilités et de prendre des mesures nécessaires », a-t-il affirmé.

Stanislas Ouaro a ajouté que « Le respect de la règlementation, des normes de construction et des clauses contractuelles est indispensables pour disposer d’infrastructures éducatives de qualité ».

Pour lui, la mise à disposition de techniciens en bâtiment identifiés pour la supervision contrôle des travaux de construction au sein des structures déconcentrées, est nécessaire.

Agence d’information du Burkina

hb-ao/ata/ak

 

 

 

Burkina : Tuerie de Guenon en 2012, ouverture du procès ce jeudi à Manga

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Burkina : Tuerie de Guenon en 2012, ouverture du procès ce jeudi à Manga

Manga, 17 juin 2021 (AIB)-Le procès de ‘’Guenon’’, s’est ouvert jeudi à Manga, pour situer les responsabilités de la mort en 2012, d’une dizaine de personnes pour le contrôle de la chefferie dans ce village situé dans le Centre-sud du Burkina.

La chambre criminelle de la Cour d’appel de Ouagadougou a débuté, le jeudi 17 juin 2021, à Manga, ses assises criminelles délocalisées, consacrées à l’affaire «Guenon» du nom du dossier relatif à l’affrontement armé, en 2012, entre deux familles de la localité pour le contrôle de la chefferie.

39 accusés et une quarantaine de témoins sont appelés à ce jugement prévu durer, en principe, jusqu’au 6 juillet 2021.

Les accusés sont, entre autres, poursuivis pour fait d’assassinat, coups et blessures volontaires, vols, destruction volontaire de biens mobiliers et immobiliers, abattage d’animaux et séquestration.

Le 2 mars 2012 à Guenon, localité située dans la commune de Tiébélé à 49 km de Pô (Nahouri, Centre-sud), un conflit opposant deux familles à propos de la chefferie, a fait une dizaine de morts, des blessés et de nombreux dégâts matériels.

«Neuf ans après, ce n’est pas sûr que les plaies se soient cicatrisées, il y’a certainement des velléités mais nous appelons les uns et les autres au calme et au respect des procédures pour que l’audience se déroule dans un climat d’apaisement et qu’à l’issue de la session nous soyons tous satisfaits de son déroulement », a confié le substitut général près la Cour d’appel de Ouagadougou, Dieudonné Bonkoungou.

M. Bonkoungou, a appelé de ses vœux qu’aux termes des assises qui situeront les responsabilités des uns et des autres, le verdict soit un pas vers la réconciliation des filles et des fils de la localité.

Agence d’information du Burkina

mz/ata/ak

Photo Facebook: Archive et montage/lefaso.net

 

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