Burkina : Diplomatie et culture au menu des quotidiens burkinabè
Ouagadougou 13 avril 2023 (AIB)-Les quotidiens de ce jeudi font écho de la présentation des nominés du kundé d’or 2023 et de la visite de l’ambassadeur de la Russie au Burkina Faso.
« Lutte contre l’insécurité au Burkina : L’ambassadeur Alexey Saltykov promet le soutien de la Russie », titre à sa Une le quotidien public Sidwaya.
Le journal informe que le président de l’assemblée législative de transition (ALT), Ousmane Bougouma a reçu en audience, mercredi, l’ambassadeur de la Russie au Burkina Faso, Alexey Saltykov.
Le doyen des quotidiens burkinabè indique que Alexey Saltykov a estimé que le défi sécuritaire est une préoccupation majeure pour la vie de certains pays de la région et il a exprimé l’engagement de son pays à aider à développer la coopération avec le Burkina Faso.
« Nous essayons de développer les domaines de la coopération où la Russie peut donner ses compétences, ses technologies et son savoir-faire » a-t-il ajouté.
Sur le même sujet, le quotidien privé Le Pays fait cas de la visite de l’ambassadeur de la Russie au Burkina Faso, Alexey Saltykov à la ministre des affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur, Olivia Rouamba, le 10 avril 2023.
Le Pays renseigne que l’ambassadeur de la Russie au Burkina Faso, Alexey Saltykov a réaffirmé le souhait de Moscou d’intensifier la collaboration notamment la sécurité, l’agriculture, la culture, le commerce, la recherche scientifique, la formation professionnel avec l’augmentation du quota de bourses d’études.
Sous un autre angle, Le Pays affiche à sa manchette « Kundé d’or 2023 : 5 nominés en lice ».
Le journal informe que la cérémonie de remise des kundé d’or 2023 aura lieu le 12 mai dans la salle des banquets de Ouaga 2000, les artiste nominés pour la catégorie d’or sont au nombre de cinq dont Alif Naaba, Floby, Greg Burkimbila, Smarty et Tanya.
Sidwaya indique que 75 artistes du Burkina Faso et de l’étranger sont nominés dans 15 différentes catégories et 10 prix principaux et 5 prix spéciaux seront décernés.
« Reconquête du territoire national : Plusieurs bases terroristes détruites dans la Kossi », titre a sa Une le doyen des quotidiens privé L’Observateur Paalga.
L’Observateur Paalga renseigne que confrontée aux multiples exactions des groupe armés depuis le début de l’année 2023, la Kossi peut pousser un ouf de soulagement grâce aux succès des différentes opérations menées par les Forces de défense et de sécurité (FDS) et les Volontaires pour la patrie (VDP).
Sidwaya titre a sa Une « les nouvelles du front : Des pickups et des V8 des terroristes bombardés ».
Burkina : Des pickups et des V8 bombardés à Nassoumbou
Ouagadougou, 12 avril 2023(AIB)-L’armée burkinabè a pulvérisé une base terroriste enfouie aux profondeurs de la forêt de Nassoumbou (Soum, Nord), détruisant des pickups, des V8 et des munitions, a appris l’AIB mercredi auprès de sources sécuritaires.
La bataille de Nassoumbou se poursuit. Face aux prouesses des Forces combattantes, l’ennemi cherche des abris plus sûrs. Mais peine perdue.
Grâce aux fins limiers des services de renseignement, une base terroriste, située dans les profondeurs de la forêt de Nassoumbou, a été découverte.
Les frappes de précision effectuées par les vecteurs aériens, ont permis de détruire des dépôts de carburant, plusieurs véhicules dont des pickups et des V8.
Selon nos sources, les V8 servaient à transporter les cadres et chefs terroristes.
Notons aussi que des munitions et autres matériels ont été pulvérisés par les bombardements.
Des opérations de grande envergure se poursuivent également dans plusieurs localités du Burkina Faso pour reconquérir l’intégrité territoriale et rétablir la paix.
Les autorités militaires demandent aux égarés qui ont rejoint les groupes armés terroristes et qui souhaitent sauver leurs vies, de déposer les armes.
Pour ce faire, ils sont invités à joindre le Centre national des appels (CNA) par appel au 199 et par WhatsApp aux numéros +226 71 20 33 33 et +226 68 24 44 44.
Burkina : Le ministre Jean Emmanuel Ouédraogo reçoit les organisateurs de la 7e édition de la Nuit du Faso Dan Fani
Ouagadougou, 12 avril 2023 (AIB)-Le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Jean Emmanuel Ouédraogo a reçu en audience, mardi, les organisateurs de la Nuit du Faso Dan Fani.
Selon le porte-parole de la délégation, Alain Christophe Traoré alias Alino Faso, cette visite a pour but d’informer le chef du département en charge de la Culture
de la tenue de la 7e édition de la Nuit du Faso Dan Fani prévu se tenir le 03 juin 2023 à Paris et l’invité par la même occasion.
A en croire le porte-parole de la délégation, cette année plusieurs acteurs de la mode effectueront le déplacement de Paris afin de participer à cet événement considéré comme l’une des plus belles vitrines qui met en exergue le tissu traditionnel.
Le Ministre Jean Emmanuel Ouédraogo les a encouragés et leur a prodigué des conseils pour la réussite de cette activité qui permettra de donner plus de visibilité à la culture burkinabè.
Burkina : « Un enseignant qui n’a pas d’autorité ne peut pas produire de résultats », professeur
Ouagadougou, 12 avril 2023 (AIB)-Un enseignant qui n’a pas d’autorité, ne peut pas produire de résultats, a indiqué le vendredi dernier au micro de l’AIB, l’enseignant chercheur en sociologie de l’éducation à l’université Joseph Ki Zerbo, Dr Zakaria Soré, qui vient de sortir son nouvel ouvrage intitulé « Le petit traité ».
« En terme de conseil c’est comment construire l’autorité dans la classe. Tout tourne autour de cet aspect, parce qu’un enseignant qui n’a pas d’autorité est un enseignant qui ne peut pas produire de résultats », a relevé l’enseignant chercheur en sociologie de l’éducation à l’université Joseph Ki Zerbo, Dr Zakaria Soré.
Pour lui, la question d’autorité doit être adaptée au contexte actuel qui proscrit l’utilisation du fouet qui, de par le passé, était utilisé pour imprimer son pouvoir sur l’élève.
« On a eu des enseignants trainés devant des tribunaux. Là-bas, l’approche c’était de montrer à l’enseignent comment on construit son autorité sans avoir recours à la violence », a-t-il poursuivi.
Dr Soré s’exprimait le vendredi dernier au cours d’une interview accordée à un journaliste de l’AIB, sur la sortie de sa nouvelle œuvre intitulée « Le petit traité » qui prône des recommandations pour des enseignements de qualité.
A cet effet, il a montré que le contenu de son ouvrage peut aider à transformer les pratiques pédagogiques des enseignants.
Selon lui, l’enseignant doit avoir, au niveau social et pédagogique, de bonnes relations avec son environnement et les parents d’élèves et être toujours un modèle pour la société.
L’enseignant chercheur a aussi rappelé que de par le passé, des acteurs du monde éducatif se comportaient comme étant « des personnes vivant dans une certaine misère ».
Il a par ailleurs conseillé aux enseignants du primaire à dépasser cette conception du métier, à s’élever et à porter leur métier avec dignité.
L’œuvre « Petit traité », selon l’auteur, est un ouvrage d’une centaine de page mais qui contient un certain nombre de recommandation et d’orientation en matière de pratique enseignante.
« L’idée de cet ouvrage vient de fait, de l’observation de ce qui se passe dans les classes, des relations que le monde enseignant entretient avec les parents d’élèves, les structures faitières mais également des rapports avec les supérieurs hiérarchiques », a-t-il précisé.
Burkina/Dématérialisation des procédures administratives : Accélérer le processus pour une administration plus efficace
Ouagadougou, 12 avril 2023 (AIB)-Le président de la Transition, chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré, a présidé mardi matin, la cérémonie d’ouverture des Assises nationales sur la dématérialisation des procédures administratives.
La dématérialisation des procédures administratives est un instrument au cœur de la réforme de l’Etat, un axe majeur de l’action du chef de l’Etat dont la présence à cette cérémonie témoigne du prix qu’il attache à la transformation digitale. Elle est inscrite à l’axe 2 du Plan d’action de la Transition.
Le président de la Transition, chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré
Selon, la ministre de la Transition digitale, des Postes et des communications électroniques, Aminata Zerbo/Sabané, qui a lu le discours d’ouverture au nom du président de la Transition, la lutte engagée est aussi menée contre l’incivisme, la mauvaise gouvernance économique et financière.
« Notre lutte vise une réforme globale de l’Etat qui passe nécessairement par une réforme profonde de l’administration publique afin d’en faire une administration moderne, performante et qui répond efficacement et de façon diligente aux aspirations de nos concitoyens », a soutenu la ministre.
La ministre de la Transition digitale, des Postes et des communications électroniques, Aminata Zerbo/Sabané
A travers ces assises, le gouvernement de la Transition compte exploiter l’énorme potentiel qu’offre le numérique pour moderniser l’administration et faciliter l’accès à des services publics de qualité aux populations.
Cette rencontre a pour ambition de formuler des recommandations dans le sens d’accélérer le processus pour une administration plus active, qualitative, accessible, efficace et réactive.
Les présentes assises se tiennent du 11 au 13 avril 2023 sous le très haut patronage du président de la Transition autour du thème « Transition politique-Transition digitale : remettre la dématérialisation des procédures administratives au cœur de la réforme de l’Etat au profit des citoyens burkinabè ».
Agence d’information du Burkina
Source : Direction de la Communication de la Présidence du Faso
Burkina : Conseil constitutionnel et dématérialisation des procédures administratives au menu des quotidiens burkinabè
Ouagadougou 12 avril 2023 (AIB)-Les quotidiens de ce mercredi évoquent la prestation de serment du président du conseil constitutionnel et la digitalisation de l’administration publique.
« Digitalisation de l’administration publique : Une feuille de route pour dématérialiser les procédures », titre à sa Une Sidwaya.
Sur le même sujet, le quotidien privé Le Pays informe que le ministère de la transition digitale, des postes et des communications électroniques organise, du 11 au 13 Avril, les assises nationales sur la dématérialisation sous le haut patronage du président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré.
Le Pays indique que l’objectif des assises est de permettre une réflexion collective des parties prenantes sur les enjeux de la dématérialisation au Burkina Faso, assorti d’une feuille de route.
L’Observateur Paalga renseigne que le thème des assises est « Transition politique-Transition digitale : remettre la dématérialisation des procédures administratives au cœur de la réforme de l’Etat et au profit des citoyens burkinabè ».
Le journal renseigne que sur les 492 procédures administratives identifiées pour être dématérialisées, il ressort une faible proportion de procédures effectivement dématérialisées au sein des ministères et institutions, soit moins de 30%, 5 ans après.
Sous un autre angle, le quotidien public affiche « Présidence du conseil constitutionnel : Me Barthélémy Kéré a prêté serment ».
Le quotidien bobolais L’Express du Faso titre à sa manchette « Conseil constitutionnel : Je jure d’exercer mes fonctions en toute impartialité ».
Le journal relate que nommé par décret présidentiel le 24 février 2023, Me Barthélémy Kéré a été officiellement installé dans ses nouvelles fonctions de président du Conseil constitutionnel, le 11 avril 2023 à la salle des banquets de Ouaga 2000.
Je jure de « bien et fidèlement remplir ses fonctions et les exercer en toute impartialité dans le respect de la constitution, de garder le secret des délibérations et des votes , de ne prendre aucune position publique et de ne donner aucune consultation sur les questions relevant de la compétences du conseil constitutionnel ».
Le quotidien public Sidwaya écrit qu’après avoir reçu le serment et donné acte, le président du Faso le capitaine Ibrahim Traoré a renvoyé le nouveau président du Conseil constitutionnel à l’exercice de ses fonctions.
« Dossiers Inata, détournement de 400 millions FCFA, surfacturation : le procureur militaire rassure qu’ils ne seront pas enterrés », titre à sa Une le journal privé bobolais L’Express du Faso.
Tandis que, le journal Le Quotidien titre à sa manchette « Dossiers Inata, de présumés détournements d’argents des VDP : Les clarifications du procureur militaire ».
Le journal indique qu’il s’agit de présomption sur des surfacturations dans l’acquisition de motos de types ALOBA au profit des Forces armées nationales.
« Une enquête judiciaire a été ouverte le 12 Janvier 2023 et le juge d’instruction a été saisi en vue d’élucider les faits et déterminer les responsabilités » selon le parquet militaire.
Le journal poursuit que le parquet militaire rassure des suites idoines qui seront donnés à ces dossiers judiciaires.
Burkina : Un Imam exhorte les terroristes à déposer les armes
Ouagadougou, 12 avril 2023 (AIB)- L’Imam Cheick Ismael Demé, professeur en sagesse islamique et en philosophie occidentale, à exhorté ceux qui ont pris les armes contre le Burkina Faso de les déposer, car ils sont sur le mauvais chemin.
«Je suis content de l‘évolution de l’armée et demande aux forces combattantes d’être soudées pour mieux défendre le Burkina Faso. Je demande également à ceux qui ont pris les armes contre le pays de les déposer », a appelé l’Imam Cheick Ismael Demé, dans une interview publiée mercredi par le quotidien public Sidwaya.
Pour lui, on ne mène pas une guerre sainte pour aller tuer quelqu’un, mais pour se défendre.
Car, « Le djihadisme est une guerre sainte en arabe. Ce qu’ils font n’est pas une guerre sainte ».
Imam Cheick Ismael Demé a indiqué que ce sont les militaires qui font une guerre sainte.
D’où, il a invité les journalistes à éviter d’employer le terme djihadistes pour qualifier ces terroristes.
« Je demande à la jeunesse d’être patiente et aux autorités religieuses de faire des bénédictions afin que les gouvernants soient sur le bon chemin », a exhorté le leader religieux.
Selon l’homme de Dieu, il est de leur devoir de faire des bénédictions pour la jeunesse et pour la société entière pour que la paix règne au Burkina Faso.
« Que tous les Burkinabè se respectent quelles que soient leurs religions», a recommandé l’Imam.
Il a ajouté que si Dieu donne le pouvoir à un homme sage pour gouverner,le pays va s’en sortir. Mais si le pouvoir est dans les mains de quelqu’un qui défend ses propres intérêts, tout le monde va souffrir, a estimé l’Imam
Cheick Ismael Demé a demandé de prier pour que la paix règne au Burkina Faso, que la pauvreté finisse et qu’après la fin de la guerre on puisse bien fêter.
« Cette guerre nous est imposée, mais avec l’aide de Dieu, nous allons vaincre grâce à la bénédiction des croyants et le courage des combatants», a-t-il conclu.
CAN U17 : Les Etalons cadets reçoivent les encouragements du ministre des sports
Ouagadougou, 12 avr. 2023 (AIB) – Le ministre en charge des sports Boubakar Savadogo a reçu mercredi à Ouagadougou les Etalons cadets qui s’apprêtent à rallier Alger (Algérie) ce soir, pour prendre part à la Coupe d’Afrique des nations de leur catégorie
Le ministre Savadogo en compagnie de ses collègues de la communication, de la culture, des arts et du tourisme (Jean Emmanuel Ouédraogo) et celui de l’urbanisme des affaires foncières et de l’habitat (Mikaîlou Sidibé), ont encouragé l’équipe burkinabè à bien défendre les couleurs du pays.
Le capitaine des Etalons Chabane Camara promet un bon parcours de l’équipe
Les cadets burkinabè étaient conduits par le président de la Fédération burkinabè de football, Lazare Banssé. Celui-ci a remercié le ministre pour sa contribution en faveur des jeunes joueurs à travers l’organisation de plusieurs stages.
« Je tiens à vous témoigner ici, de façon solennelle notre reconnaissance pour votre investissement dans la préparation de l’équipe », a-t-il dit, ajoutant que « en trois mois déjà à la tête du département des sports, vous avez fait bouger les lignes dans le sport en général et le football en particulier. Et cela est remarquable ».
Il a été demandé aux poulains de Brahima Traoré de « donner de la joie au public burkinabè » et faire valoir les valeurs d’intégrité de notre peuple.
L’objectif du staff technique en allant à cette compétition est de jouer les demi-finales de cette CAN U17, synonyme de qualification à la coupe du monde et de remporter le trophée pour le bonheur des populations burkinabè.
Le capitaine de l’équipe, Cheick Chabane Camara et ses coéquipiers rêvent ainsi du trophée de cette 15e édition, pour aussi dire « Merci » pour la confiance placée en eux.
12 ans après le sacre de la génération de Bertrand Traoré au Rwanda (2011) les Etalons cadets veulent rééditer l’exploit. Le Burkina Faso est logé dans la poule C avec le Cameroun, le Mali et le Soudan du sud.
La délégation burkinabè quitte Ouagadougou ce mercredi en fin de soirée pour Alger où ils entameront un stage à travers deux matchs amicaux contre les U17 du pays hôte avant de rallier Annaba leur quartier général.
La compétition se déroulera du 29 avril au 19 mai 2023. L’équipe burkinabè entre en lice le 1er mai 2023 face au Mali. Agence d’information du Burkina
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BALE : Les fidèles chrétiens invités à toujours prier pour le pays
Boromo, 12 avril 2023 (AIB)-Le haut-commissaire de la province des Balé, BOLY Ibrahim, a invité la communauté chrétienne à continuer de prier pour les autorités et le pays entier au-delà de la période de Pâques. C’était au cours de la veillée pascale à la paroisse Saint Pierre des Clés de Boromo, dans la nuit du 8 au 9 avril 2023.
Une délégation des autorités administratives de la province des Balé a témoigné la solidarité du gouverneur de la région de la Boucle du Mouhoun et du gouvernement à la communauté chrétienne dans le cadre des festivités de la Pâques. La délégation présidée par le haut-commissaire, BOLY Ibrahim, a participé au programme de la veillée pascale.
Après les activités liturgiques, M. Boly, a félicité les chrétiens pour les quarante jours de jeûne et leur a souhaité une bonne fête de Pâques tout en demandant de porter sans cesse le pays dans leurs prières.
Selon lui, la délégation est venue présenter à la communauté chrétienne la solidarité des plus hautes autorités du pays.
Dans ce sens, a-t-il poursuivi, leur présence doit être vue comme un acte de gratitude à l’endroit des chrétiens pour les prières durant la période de Paques.
« Nous sommes venus au nom du gouverneur de la région de la Boucle du Mouhoun et du gouvernement du Burkina Faso pour vous dire merci pour les multiples efforts et prières à l’endroit des autorités, des forces de défense et de sécurité pour le retour de la paix et de la sécurité », a-t-il indiqué.
Le haut-commissaire a également invité les populations à plus de solidarité entre communauté religieuses et ethniques malgré leurs diversités.
« Nous devons vivre ensemble à l’image de cette église où on y trouve toutes les ethnies et cultures. Le respect de la diversité ethnique, culturelle et religieuse sont des éléments importants favorables à la cohésion sociale et au vivre ensemble », a exhorté le premier responsable de la province des Balé.
Les autorités religieuses et les fidèles chrétiens ont salué cette visite des autorités provinciales.
Pour le président du conseil paroissial des laïcs de Boromo, Hubert Drabo, cette visite est un honneur et une joie. « La fraternité est un plier de la cohésion sociale et si l’autorité s’y intéresse cela prouve cela nous réconfort », s’est-il réjoui.
L’abbé DAKYO Evariste a invité les fidèles à une union sacrée autour des autorités.
Dans son homélie, il a souhaité que les Burkinabés saisissent cette période pascale pour devenir de nouvelles personnes en se débarrassant de leurs péchés et à privilégier la vie de foi. « Si nous avons la foi, nous allons triompher face aux difficultés que traverse notre pays », a-t-il conclu.
Macron interpellé par des manifestants lors d’une visite aux Pays-Bas
Par Valérie LEROUX
LA HAYE, 12 avr 2023- Le président français Emmanuel Macron a été rattrapé par les manifestations contre sa réforme des retraites lors d’une visite d’Etat mardi aux Pays-Bas alors qu’il prenait la parole sur l’avenir de l’Europe devant des étudiants.
« Où est la démocratie française ? », ont hurlé de jeunes protestataires depuis la tribune du théâtre où il entamait son discours à La Haye, déroulant une banderole sur laquelle était écrit en anglais « Président de la violence et de l’hypocrisie ».
« Vous avez des millions de manifestants dans les rues », ont-ils lancé, alors que le gouvernement français est confronté depuis le début de l’année à une forte contestation de sa réforme visant à reporter de 62 à 64 ans l’âge de départ à la retraite.
« Ceci est une démocratie et une démocratie est exactement un endroit où l’on peut manifester », a répliqué le chef de l’Etat lorsqu’il a pu reprendre la parole après une minute d’interruption.
Mais « le jour où vous vous dites +quand je suis en désaccord avec la loi qui a été adoptée ou les personnes qui ont été élues, je peux faire ce que je veux car je décide moi-même de la légitimité de ce que je fais+, vous mettez la démocratie en danger », a-t-il lancé.
Sa décision de recourir à la procédure du « 49.3 », soit une adoption du texte sans vote en engageant la responsabilité de son gouvernement, a enflammé la contestation en France, avec des manifestations émaillées de violences.
– « Pas si simple » –
Le président était aussi attendu à la sortie par une trentaine de jeunes Français qui ont scandé : « Macron on est là pour l’honneur des travailleurs et pour un monde meilleur ! »
« Réformer ce n’est pas simple », a relevé le roi Willem-Alexander lors d’un dîner d’Etat en l’honneur de son hôte.
« Pour nous, pour l’Europe et pour le monde entier, il est capital que la France soit forte, prospère et confiante », a-t-il insisté, en saluant la « vision et l’énergie » du président français pour l’avenir de l’UE.
Durant son discours d’une trentaine de minutes, le chef de l’Etat, tout juste revenu de Pékin, a plaidé pour une plus grande autonomie économique de l’Europe mais n’est pas revenu sur ses propos controversés sur la Chine et Taïwan.
Son appel aux Européens, lors d’interviews en Chine, à ne pas être « suivistes » sur Taïwan à l’égard de Pékin ou Washington ainsi qu’à « moins dépendre des Américains » en matière de défense a déclenché un tollé.
Des propos interprétés comme une prise de distance sur Taïwan alors que les Etats-Unis sont eux-mêmes très engagés en Ukraine, et qui ont suscité de vives réactions chez des parlementaires américains de premier plan.
« Macron, qui est un ami, est avec la Chine en train de lui lécher le cul », a pour sa part commenté l’ancien président Donald Trump lors d’une interview à la chaîne Fox News, faisant allusion au dirigeant chinois.
– Faste royal –
Les Européens de l’Est, longtemps sous le joug de Moscou, restent aussi très attachés à l’Otan et à la protection américaine, a fortiori depuis la guerre en Ukraine, et regardent avec suspicion la défense européenne prônée par la France.
Dans une forme de mise au point, la présidence française a souligné que M. Macron n’avait jamais appelé l’Europe à se tenir à « équidistance » des États-Unis et de la Chine. « Les États-Unis sont nos alliés, nous partageons des valeurs communes », a-t-elle insisté.
Emmanuel Macron et son épouse Brigitte ont été accueillis avec les honneurs militaires dans la matinée au Palais Royal d’Amsterdam par le roi Willem-Alexander et son épouse Maxima, pour cette première visite d’Etat d’un président français aux Pays-Bas depuis 2000.
Dans la soirée, le faste royal a été déployé pour le dîner d’Etat, avec serveurs en livrée, porcelaine aux motifs naturalistes et imposantes compositions florales.
Au menu : perles de caviar impérial, velouté d’asperges aux crevettes, tournedos et dessert au café, accompagnés de grands crus français, Chassagne-Montrachet et Margaux.
Lors de l’échange des toasts, le président Macron a de son côté salué la « puissance conjuguée du travail et de la liberté » aux Pays-Bas, « la signature morale de votre peuple ».
Le directeur du Tour de France Christian Prudhomme figurait parmi les invités d’honneur, les deux pays partageant la même passion pour le cyclisme et la Grande boucle.
Cette visite d’Etat consacre le rapprochement entre les deux pays depuis le Brexit en 2016. Mercredi, les deux gouvernements signeront un « pacte pour l’innovation » dans les semi-conducteurs et la physique quantique.
Brigitte Macron et la reine visiteront de leur côté la Maison Anne Frank.
Le couple présidentiel, accompagné du roi et de la reine, se rendra aussi à l’exposition Vermeer au Rijksmuseum d’Amsterdam dans la soirée avant de rentrer à Paris.
La Russie procède à un tir d’essai d’un ICBM « avancé »
MOSCOU, 12 avr 2023 – La Russie a procédé mardi au lancement d’essai d’un missile balistique intercontinental « avancé », quelques semaines après avoir annoncé la suspension de sa participation au traité de désarmement nucléaire qui la lie aux Américains.
Une unité « de combat a lancé avec succès un missile balistique intercontinental (ICBM) » depuis le site d’essai Kapustin Yar, a déclaré le ministère russe de la Défense dans un communiqué.
« L’ogive d’entraînement du missile a touché une cible fictive sur le terrain d’entraînement de Sary Shagan (République du Kazakhstan) », ajoute le communiqué, sans préciser le type d’ICBM utilisé.
Le ministère a néanmoins précisé que l’exercice avait pour but « de tester des équipements avancés de combat ».
« Ce lancement a permis de confirmer l’exactitude de la conception des circuits et des solutions techniques utilisées dans le développement de nouveaux systèmes de missiles stratégiques », a précisé la même source.
Depuis le début du conflit en Ukraine en février 2022, le président Vladimir Poutine a laissé entendre à maintes reprises que l’usage d’armes nucléaires n’était pas exclu si la Russie se voyait menacée.
Dernier exemple en date, le 25 mars, lorsqu’il a annoncé que Moscou allait déployer des armes nucléaires « tactiques » au Bélarus, son allié dans le conflit, suscitant l’inquiétude à Kiev et en Occident.
Fin février, les deux chambres du Parlement russe ont par ailleurs acté la suspension du traité de désarmement nucléaire New Start, signé en 2010. Il s’agit du dernier accord bilatéral de désarmement nucléaire liant Russes et Américains où les parties s’étaient accordées pour limiter leurs stocks nucléaires et se plier à des inspections mutuelles.
Ces deux décisions ont été vivement condamnées par l’Otan.
Vladimir Poutine avait promis fin février la mise en service cette année du dernier-né des missiles balistiques intercontinentaux, le Sarmat, décrit comme une arme capable de « déjouer tous les système anti-aériens » et qui « fera réfléchir à deux fois ceux qui essayent de menacer » la Russie.
Yatenga : L’ONG EDUCO ouvre ses portes aux bénéficiaires
Ouahigouya, (AIB)-L’ONG EDUCO a organisé le 06 avril 2023, sa 8ème édition des Journées Portes Ouvertes (JPO) à Ouahigouya.
Cette activité selon les initiateurs, vise entre autres à présenter aux décideurs et bénéficiaires des différents projets mis en œuvre au Burkina Faso, la cartographie, les objectifs, les activités, les résultats et les cibles de ces projets.
Cette huitième édition des journées portes ouvertes de l’ONG EDUCO s’est tenue sous le thème : « Contribution de l’ONG EDUCO à la continuité éducative des Enfants déplacés internes : réalités et perspectives ».
Pour le directeur pays Burkina-Niger de EDUCO, Ollo Oscar Palé, le choix de ce thème vise à susciter la réflexion sur la place des enfants en temps de conflit.
« Les discussions et propositions de l’édition précédente ont contribué à réorienter les projets actuels, d’où l’importance de ces journée portes ouvertes », a-t-il rappelé, avant d’exhorter les participants à des échanges francs.
Le Secrétaire général de la région du Nord, K. Albert Zongo, a remercié l’ONG EDUCO pour « cet exercice de redevabilité et son engagement dans les actions de développement dans la région du Nord ».
« Cette Journée Porte Ouverte est un moment de rétrospection, d’introspection, de prospection et d’écoute », a-t-il soutenu.
Pour l’année 2022, l’ONG EDUCO a mis en œuvre 19 projets pour un coût total de 2 milliards et demi de FCFA.
Les domaines prioritaires d’intervention de EDUCO sont l’éducation, la protection, l’autonomisation et la capacité d’agir des jeunes.
Huit des 19 projets sont consacrés au secteur de l’éducation qui occupe une place de choix dans les interventions de l’ONG.
De nos jours, l’ONG EDUCO couvre 12 régions et 38 provinces.
Elle intervient à partir de 3 bases qui sont Ouahigouya, Kaya et Ouaga.
Selon les responsables de l’ONG, d’autres zones sont en cours de prospection, pour plus de maillage du territoire national.
Le taux d’exécution physique des activités 2022 est de 81% et de 79% pour l’exécution financière.
Pour 2023, EDUCO mettra en œuvre 18 projets pour plus de 3 milliards et demi.
M. Sadate Bikienga (à gauche) remettant les clés des toilettes au président de l’APE de l’école Pissy « C ».
L’association AGV offre des latrines et des mâts à des écoles primaires de Pouytenga et de Koupéla
Zorgho, (AIB)- Le Directeur exécutif de l’association Agissons pour nos villages (AGV), Sadate Bikienga était en tournée humanitaire à Pouytenga, Koupéla (Kouritenga) et Rapadama (Ganzourgou) le 11 avril 2023. Objectif : remettre des ouvrages réalisés et constater l’état d’avancement d’autres chantiers dans ces localités.
La tournée du directeur exécutif de l’association Agissons pour nos villages, Sadate Bikienga s’est effectuée au pas de course le 11 avril 2023. Dès 7h30mn, sa délégation et lui étaient dans l’enceinte de l’école Pissy « C » dans le secteur N°2 de Pouytenga, pour prendre part à la traditionnelle montée du drapeau avec l’équipe enseignante et les élèves.
Après ce cérémonial prestement exécuté, il a procédé à la remise de latrines à deux postes flambant-neuves à l’école. Ce joyau, à en croire M. Bikienga, est le fruit de la cotisation des anciens élèves de l’école de Pissy. D’un coût de 2 millions 500 mille francs CFA, il vient accroitre les capacités de l’école à offrir un cadre hygiénique aux élèves.
La directrice de l’école, Mme Awa Tassembédo/ Kaboré s’en est réjoui.
Selon elle, les écoles Pissy, avec un effectif de plus de mille élèves et des latrines en nombre insuffisant et en état de délabrement, voyaient leurs élèves faire leurs besoins dans la cour de l’école et derrière les bâtiments. «Ces latrines sont un plus pour nous. Ça va améliorer la santé des enfants», a-t-elle dit. Elle a remercié les donateurs et promis en faire bon usage.
Fièrement, les élèves de l’école Pissy « C » ont monté les couleurs sur le mât offert par Sadate Bikienga.
Après l’école Pissy « C », cap a été mis sur l’école Zooré « A ». Là, M. Bikienga et sa délégation ont pu toucher du doigt l’état d’avancement du projet de construction d’une latrine à deux postes au profit de l’établissement.
Cette réalisation financée par l’ONG Belge AISA International à hauteur de 2 millions 500 mille francs CFA vient soulager les élèves de cette école qui n’en disposaient pas.
Au regard de l’état d’avancement actuel du chantier, l’entreprise promet livrer l’ouvrage dans un mois. Ce sera donc un ouf de soulagement pour les enseignants et les parents d’élèves qui, d’ailleurs n’ont pas tari d’éloges pour M. Bikienga et ses partenaires.
A l’école Silminabin, ce fut une cuisine et des latrines à 6 postes entièrement rénovées, des lave-mains, des bouilloires et des chaises qui ont été remis. Cette réalisation estimée à un million de francs CFA est encore financée par l’ONG AISA International.
Cette table d’accouchement offerte à la maternité de Rapadama va soulager les souffrances des mamans.
Le directeur de l’école, Oumarou Minougou a remercié l’AGV et son partenaire pour cet accompagnement. Pour lui, l’hygiène est un facteur déterminant dans l’éducation des élèves et son absence constitue une porte d’entrée pour toutes les maladies.
Il a indiqué que ce don fait à l’école va permettre de rendre réelles les notions d’hygiène inculquées aux enfants.
La suite du parcours a conduit M. Bikienga et sa délégation à l’école Nord de Koupéla et enfin au Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) de Rapadama dans la province du Ganzourgou.
A l’école Nord de Koupéla, M. Bikienga a constaté la réalisation d’un mât pour le drapeau de l’établissement. Ce mât est l’un des trois que M. Bikienga a réalisé dans des écoles de Pouytenga et de Koupéla.
D’un coût global d’un million de FCFA, ces réalisations constituent sa contribution à « inculquer aux futurs leaders du Faso l’esprit civique et patriotique à travers la montée et descente du drapeau national ». Il entend à long terme, « doter plusieurs centaines d’écoles du Burkina de mâts pour susciter l’esprit patriotique chez les plus jeunes ».
Au CSPS de Rapadama, c’est une table d’accouchement que Sadate Bikienga a offert à la maternité.
: M. Sadate Bikienga promet d’autres actions pour les écoles.
Il y a également constaté l’état d’avancement des travaux de rénovation de la façade du CSPS qu’il a financée. Il a promis apporter un éclairage solaire à la salle d’accouchement et à toute la maternité pour alléger la souffrance des mamans.
Partout où M. Bikienga est passé, c’est la joie des bénéficiaires, mais aussi des doléances. Ce sont entre autres, la réfection de salles de classe, la réalisation de tableaux muraux, l’éclairage de classes. M. Bikienga a pris note et a promis apporter des réponses à la hauteur de ses moyens. Il a toutefois appelé les uns et les autres à œuvrer dans l’humanitaire et ne pas tout attendre des partenaires.
Burkina: Le nouveau président du Conseil constitutionnel interpelle les institutions judiciaires à jouer pleinement leur rôle
Ouagadougou,11 avril 2023 (AIB)- Le nouveau président du Conseil constitutionnel, Me Barthélémy Kéré a interpellé mardi, les institutions judiciaires à jouer pleinement leur rôle pour le renforcement de l’Etat de droit, dans un contexte de crise sécuritaire et humanitaire.
«J’interpelle en conséquence les institutions judiciaires à jouer pleinement les rôles qui sont les leurs en particulier à cette étape cruciale de la vie de notre nation, menacée de disparition par la grave crise sécuritaire et humanitaire qui la secoue depuis 2016», a déclaré le nouveau président du Conseil constitutionnel, Me Barthélémy Kéré.
Le nouveau président du Conseil constitutionnel, Me Barthélémy Kéré félicité par le président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré
Me Kéré a, par ailleurs, appelé ses collègues membres du Conseil constitutionnel à incarner les valeurs de sagesse, d’indépendance, d’impartialité et d’intégrité qui gouvernent la fonction du juge constitutionnel.
Il a également traduit sa disponibilité à plaider pour le renforcement des moyens d’actions des institutions en général et des juridictions en particulier.
Le nouveau président du Conseil constitutionnel s’exprimait mardi à Ouagadougou, au cours de sa prestation de serment, présidée par le chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré.
« En me renvoyant à l’exercice de mes fonctions, vous engagez le Conseil constitutionnel sous mon leadership à garantir la constitutionnalité des lois, la conformité des traités et accords internationaux avec la Constitution, à veiller à la régularité des consultations nationales, au bon fonctionnement des institutions et à protéger les droits fondamentaux des citoyens », a-t-il confié.
Selon lui, une décision prise en 2015 donne droit à la saisine directe du Conseil constitutionnel au citoyen, toute chose qui permet un meilleur encrage de la démocratie au Burkina Faso.
Me Barthélémy Kéré a précisé que dans ces moments difficiles du pays, la démocratie doit rimer avec les intérêts du grand nombre des citoyens.
Nommé le 24 février dernier par le président de la Transition, Me Barthélémy Kéré a, tour à tour, occupé les postes de bâtonnier de l’ordre des avocats du Burkina, de président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et de ministre en charge de la Justice.
Les participants repartent très satisfaits de la formation.
Ganzourgou : La Société des mines de Sandbrado forme ses fournisseurs locaux
Zorgho, (AIB)- La Société des mines de Sanbrado a organisé une série de formations à l’intention de ses fournisseurs locaux entre le 10 et le 31 mars 2023 à Boudry. Objectif : donner des compétences aux entrepreneurs locaux pour une meilleure gestion de leurs entreprises.
Dans le cadre de son programme « achat local » visant à accroitre la part de marchés des entreprises locales, la Société des mines de Sanbrado (SOMISA) a initié une série de formations de ses fournisseurs locaux.
Ainsi, du 10 au 15 mars 2023 une quarantaine de jeunes entrepreneurs ont d’abord bénéficié de renforcement de leurs capacités en informatique, en fiscalité d’entreprise, en montage de dossiers d’appel à concurrence et de communications sur les opportunités de la zone. Enfin, du 27 au 31 mars 2023, ils ont bénéficié de la formation sur la méthodologie internationale «Gérer mieux votre entreprise » (GERME).
Ces formation visent à rendre plus compétitives les entreprises issues des communautés riveraines de la mine (parfois jeunes et inexpérimentées) sur le marché national d’une manière générale et ainsi accroitre leurs opportunités au niveau de la mine pour l’acquisition de biens et de services.
Pour le directeur des affaires corporatives de SOMISA, Christian Ouédraogo, il est nécessaire que les entrepreneurs qui œuvrent dans la localité aient tous les rudiments nécessaires pour améliorer leurs prestations afin que tous ce qu’ils entreprennent leur soient bénéfiques.
A travers la formation en informatique, en trois jours (du 10 au 12 mars) M. Ben Ismaël Nombré a amené les participants à savoir créer un compte mail professionnel, envoyer et réceptionner des mails, créer et modifier un tableau, enregistrer un document sur ordinateur, scanner un document…
A sa suite, dans la journée du 13 mars, le formateur Amidou Sawadogo a fait aux participants une communication sur la fiscalité d’entreprise. Il a fait ressortir entre autres les généralités sur l’impôt, les différents types d’impôt, l’importance du numéro IFU, le régime fiscale, la retenue à la source, les obligations déclaratives, la facture normalisée, les obligations fiscales de SOMISA et de ses prestataires.
« Comment postuler et réussir un appel à concurrence ? » C’est le thème que le formateur Daouda Traoré, spécialiste en passation des marchés, a abordé avec les participants le 14 mars. A cet effet, il leur a donné des définitions de la commande publique, le cadre juridique et institutionnel qui régit la commande publique, les principes fondamentaux et les différentes parties d’un dossier d’appel à concurrence. Des documents modèles ont été présentés aux participants.
Au regard de l’intérêt que les participants ont accordé à ce module, M. Traoré a reconnu l’engagement des participants à prospérer dans le domaine de la commande publique. Il les a invités à continuer à se former et a dit sa disponibilité à toujours les accompagner.
Le directeur des affaires corporatives de SOMISA remettant une attestation à une participante.
Des participants satisfaits
Cette première phase de la formation s’est achevée avec la communication sur les opportunités de la zone de la mine. Quelques participants ont dit leur satisfaction.
Pour le participant, Mahamoudou Kaboré, la formation a été bénéfique.
Pour lui, les jeunes entrepreneures manquent de formations et le comble est qu’ils ne savent pas où avoir les informations utiles. Il a remercié SOMISA et souhaité d’autres formations.
« Avant cette formation, on n’était pas outillé pour postuler aux marchés publics. On ne connaissait pas l’importance du numéro IFU, de la déclaration des employés à la caisse, et les documents à fournir pour postuler à un marché public.» a témoigné la participante Mme Berthe Bélem/ Bélem. Elle a alors remercié SOMISA et les formateurs qu’elle a jugés à la hauteur des thèmes traités. Elle s’est dite désormais apte à soumissionner aux marchés publics.
Le participant Wendpouiré Fildèle Kaboré a dit avoir découvert beaucoup de notions sur l’entrepreneuriat à travers cette formation.
Il a apprécié particulièrement les modules sur l’informatique et sur la passation des marchés qui, dit-il, lui ont ouvert l’esprit et lui permettent désormais de savoir comment s’y prendre avec les services des impôts.
Les formateurs Stéphane Yaméogo (débout) et Basile Yaméogo en plein activité.
La méthodologie GERME, une chance pour les fournisseurs locaux de SOMISA
La dernière phase de la formation tenue du 27 au 31 mars 2023, a porté sur la gestion d’entreprise selon la méthodologie GERME. A travers des travaux de groupes, des plénières et des jeux de mise en situation, les formateurs Stéphane Yaméogo et Basile Yaméogo ont amené les participants à faire la différence entre la famille et l’entreprise. Ils ont abordé les thèmes relatifs au marketing, à l’approvisionnement, au calcul des coûts et la fixation des prix, à la gestion des stocks, la planification, le personnel et la productivité.
Stéphane Yaméogo a invité tous les entrepreneurs à intégrer la méthodologie internationale GERME pour plus de résultats.
Le participant Paul Sayouga a apprécié les différents modules déroulés au cours de la formation. « C’est une formation complète. » a-t-il résumé. Et à la participante, Edith Kaboré de renchérir : « Grâce à cette formation on pourra bien gérer notre entreprise sans difficultés. »
Pour Bark-wendé Abraham Ouédraogo, c’est une chance pour les participants car selon lui, beaucoup de personnes se sont lancés dans l’entrepreneuriat sans bénéficier de la formation GERME. Il a remercié SOMISA et les formateurs et a pris l’engagement comme les autres participants de mettre en application les connaissances acquises.
La clôture de la session été consacrée à la remise des attestations aux participants. Elle a connu la présence du Directeur des affaires corporatives de SOMISA, Christian Ouédraogo, du représentant du Président de la délégation spéciale de Boudry, Hamidou Maïga et du gérant du cabinet NOVA groupe international, Ousmane Zoringré.
M. Christian Ouédraogo a salué la disponibilité des participants « à accepter apprendre » et les a encouragés à persévérer dans leurs activités. Il a remercié les formateurs et a promis d’autres actions similaires. « On a commencé, on va poursuivre ensemble jusqu’à être certains qu’ils sont en mesure de se développer même si la mine n’est pas là demain. » a-t-il dit.
Le représentant du PDS a remercié SOMISA pour sa volonté d’accompagner ses partenaires à travers le renforcement de leurs capacités. Il a aussi salué l’assiduité des participants au cours de la formation, preuve pour lui qu’ils ont la volonté de mener leurs activités avec professionnalisme.
Moïse SAMANDOULGOU
FS2 : Le directeur des affaires corporatives de SOMISA remettant une attestation à une participante.
FS4 : Les formateurs Stéphane Yaméogo (débout) et Basile Yaméogo en plein activité.
(FILES) This file photo taken on September 26, 2022 shows fighters loyal to Yemen's Saudi-backed government taking part in a military parade marking the 56th anniversary of the 1962 revolution which established the Yemeni republic, in the country's northeastern province of Marib. - Saudi Arabia and Iran's surprise rapprochement is no "magic wand" for Yemen, analysts say, warning there are no easy solutions for the complex conflict in the Arab world's poorest country. (Photo by AFP)
YÉMEN-CONFLIT-PRISONNIERS-ARABIE
Yémen: un échange de prisonniers prévu dès jeudi sur fond d’espoirs de paix
DUBAÏ, 11 avr 2023- Un échange de prisonniers concernant des centaines de détenus de la guerre au Yémen débutera jeudi, a affirmé mardi un responsable du gouvernement yéménite, dans un contexte d’espoirs de paix grandissants dans ce conflit qui dure depuis plus de huit ans.
Près de 900 prisonniers, dont la plupart combattaient avec les rebelles Houthis soutenus par l’Iran chiite, seront transférés entre le Yémen et l’Arabie saoudite, pays sunnite qui dirige une coalition militaire appuyant depuis 2015 les forces gouvernementales yéménites, a ajouté ce responsable.
Cet échange de prisonniers, le plus important depuis octobre 2020, durera trois jours, a déclaré Majid Fadael, porte-parole officiel de la délégation gouvernementale chargée de négocier l’échange.
Les Houthis vont libérer 181 prisonniers parmi lesquels des Saoudiens et des Soudanais, en échange de 706 personnes détenues par les forces gouvernementales, conformément à un accord annoncé le 20 mars en Suisse.
– Le CICR sur place –
« Toutes les dispositions ont été prises pour mettre en oeuvre le processus d’échange convenu », a tweeté M. Fadael.
Des vols aller-retour « auront lieu le premier jour du processus d’échange », a-t-il précisé, entre Sanaa, la capitale du Yémen aux mains des rebelles Houthis, et Aden, la ville du sud du pays dont le gouvernement a fait sa capitale provisoire.
Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) n’a cependant pas été en mesure de confirmer que l’échange aurait bien lieu jeudi.
« Nous espérons que la prochaine opération de libération des détenus au Yémen aura lieu ces prochains jours. Mais, vu la complexité d’une telle opération, nous ne sommes pas en mesure de confirmer une date particulière », a déclaré Jessica Moussan, conseillère en relations avec les médias au CICR.
« Nos équipes sont sur le terrain en vue de faciliter le transfert et le rapatriement sûrs des détenus et fourniront plus d’informations » dès qu’elles pourront, a-t-elle dit à l’AFP.
L’accord d’échange a été conclu quelques jours après l’annonce du rapprochement entre l’Arabie saoudite et l’Iran, deux pays rivaux du Moyen-Orient qui entendent rétablir leurs relations diplomatiques après une interruption de sept ans.
La trêve de six mois au Yémen, conclue sous l’égide de l’ONU et qui a officiellement pris fin en octobre, tient encore largement, offrant un répit à une population de quelque 30 millions d’habitants qui dépend essentiellement de l’aide.
– « Solution politique » –
Cette semaine, une délégation saoudienne s’est entretenue avec les dirigeants Houthis à Sanaa dans l’espoir de « stabiliser » la trêve et de rechercher un dialogue inter-yéménite en vue d’une « solution politique globale », selon l’ambassadeur saoudien Mohammed Al-Jaber.
Selon des analystes, l’Arabie saoudite cherche un moyen de sortir de la guerre au Yémen pour se concentrer sur des projets nationaux visant à diversifier son économie dépendante du pétrole, dont elle est le premier producteur mondial.
Après les vols de jeudi entre Sanaa et Aden, les prisonniers seront transférés vendredi et samedi entre Ryad et Abha, en Arabie saoudite, et les villes de Sanaa, Mocha et Marib, au Yémen, a encore dit M. Fadael.
D’après les Houthis, 13 prisonniers sont déjà arrivés à l’aéroport international de Sanaa samedi, en échange d’un prisonnier saoudien libéré plus tôt.
« Plus de 1.050 » prisonniers ont été libérés lors du dernier important échange, en octobre 2020, selon le CICR.
Mohammed al-Bukhaïti, membre du conseil politique des Houthis, a déclaré à l’AFP que les discussions avec la délégation saoudienne portaient désormais sur « la levée totale du blocus, le retrait de toutes les forces étrangères du Yémen et la libération de tous les prisonniers ».
La coalition dirigée par l’Arabie saoudite contrôle tout l’espace aérien et maritime du Yémen, y compris les zones tenues par les rebelles, les Houthis dénonçant un « blocus ».
« Ce qui nous importe maintenant, c’est de parvenir à une paix globale », a ajouté M. Bukhaïti. Mais dans un tweet, il a également mis en garde contre « le retour de la guerre… d’une manière plus acharnée » si les négociations échouent.
Les 25 Etalons cadets de Brahima Traoré pour la CAN, dévoilés
Ouagadougou, 11 avr. 2023 (AIB)- Le coach des Etalons cadets, Brahima Traoré a dévoilé, mardi à Ouagadougou, lors d’une conférence de presse, la liste des 25 joueurs qui prendront part à la Coupe d’Afrique des nations des moins de 17 ans (CAN U17) qui se tiendra du 29 avril au 19 mai 2023 en Algérie.
C’est à l’issue du test IRM (Imagerie par résonance magnétique) que le coach Traoré a pu sélectionner les 25 Etalons cadets pour défendre les couleurs du Burkina Faso à la CAN de leur catégorie.
44 joueurs présélectionnés ont été soumis au test par les médecins de la CAF le 4 avril et 19 ont été recalés dont 7 qui étaient de l’expédition marocaine pour le stage.
Dans cet effectif de Brahima Traoré, il y a 4 gardiens de but, 7 défenseurs, 9 milieux de terrain et 5 attaquants. Avec cet effectif l’entraineur dit avoir une équipe solide pouvant ramener le trophée au pays.
Brahima Traoré a révélé aux hommes de médias qu’il va à cette compétition avec deux objectifs à savoir « être parmi les 4 demi-finalistes pour décrocher son ticket pour la coupe du monde et remporter cette CAN U 17 pour la 2e fois pour le peuple burkinabè ».
Les Etalons cadets quittent Ouagadougou demain 12 avril pour Alger (Algérie) où ils effectueront un stage ponctué de deux matchs amicaux contre les U17 algériens avant le début de la CAN U17.
Le Burkina Faso est logé dans la poule C avec le Cameroun, le Mali et le Soudan du sud.
Les Etalons cadets lors de leur qualification à Cape-Coast au Ghana
L’équipe burkinabè s’était qualifiée pour cette CAN de leur catégorie lors du tournoi de l’UFOA-B qui s’est déroulé en juin denier à Cape-Coast au Ghana. Lors de cette compétition qualificative, le Burkina a perdu en finale face au Nigeria.
Voici la liste des 25 Etalons U17 de Brahima Traoré
Burkina : Un collectif dément avoir reçu 18 millions FCFA des autorités
Ouagadougou,11 avril 2023 (AIB)- Le Collectif des leaders panafricains (CLP) a démenti formellement, mardi, avoir reçu la somme de 18 millions FCFA de la part des autorités de la Transition, dans le cadre de la tenue de leurs différentes activités, en soutien au président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré.
«Le collectif des leaders panafricains (CLP) dément et condamne formellement les accusations infondées qui stipulent qu’un des leurs aurait reçu la somme de 18 millions FCFA des autorités de la Transition, dans le cadre de tenue des différentes activités de la structure», a déclaré mardi, un de ses porte-paroles Moussa Sanfo, lors d’une conférence de presse.
Depuis un certain temps, les réseaux sociaux font cas de divisions au sein du CLP, parce que l’un de ses leaders, Mohamed Sinon, aurait détourné 12 millions de FCFA, sur un montant total de 18 millions de FCFA.
D’après Moussa Sanfo, ces «propos diffamatoires» visent à saper les efforts consentis par la Transition en passant par les leaders des Organisations de la société civile (OSC) qui la soutiennent.
Il a souligné qu’aucun des leaders du CLP n’a été contacté par qui que ce soit, tout en rassurant qu’il règne toujours un bon climat au sein du collectif.
Moussa Sanfo a également fait savoir qu’une plainte sera portée contre X pour diffamation.
«Depuis le départ de l’armée française, beaucoup de gens se sont retournés contre les OSC qui ont favorisé le départ de cette force française du Burkina mais aussi contre les soutiens de la Transition », a-t-il fait remarquer.
A en croire M. Sanfo, malgré «les actions de sabotage», le CLP reste solidaire aux autorités de la Transition, engagées pour la reconquête de l’intégrité territoriale.
Le collectif des leaders panafricains, jugé proche de la Transition, a participé aux nombreuses manifestations des acteurs de la société civile qui ont obtenu le départ de l’armée française du Burkina Faso.
Bam : Un opérateur économique de Kongoussi offre un forage aux déplacés internes
Kongoussi, (AIB)-Un opérateur économique de Kongoussi a offert le mercredi 05 avril 2023 à Kongoussi, un forage équipé d’une valeur de 9 millions 500 mille F CFA à la commune de Kongoussi pour les déplacés internes de ladite ville.
L’opérateur économique, Samuel Ouédraogo dit “Samuel Super Marché’’ a fait don d’un forage équipé d’un château d’eau de 10 000 litres et de deux bornes fontaines à la mairie de Kongoussi pour les personnes déplacées internes de ladite ville.
Le forage a été remis au premier vice président de la délégation spéciale, Etienne Sawadogo, pour la commune de Kongoussi.
« Au nom de la délégation spéciale de Kongoussi, je dis merci au donateur. Ce forage vient nous soulager parce que les bénéficiaires en avaient besoin », a-t-il indiqué.
Il les a invité à mettre un comité de gestion en place pour gérer les petites pannes.
« Je souhaite que leur utilisation soit de courte durée parce qu’on souhaite qu’ils retournent chez eux » a-t-il précisé.
Pour le donateur Samuel Ouédraogo, son geste vise à soulager les déplacés internes des corvés d’eau.
« Chaque année, nous essayons de voir comment faire pour aider les populations de Kongoussi. C’est ainsi que cette année, nous avons approché la mairie qui nous a identifié le site de Lioudougou pour la réalisation du forage. On a eu un débit de 6 m³/ heure et le laboratoire d’analyse a certifié la qualité de l’eau. C’est notre modeste contribution pour soulager les PDI et c’est par l’entremise de mon entreprise Wendesso forage construction ( WFC) que nous l’avons réalisé » a expliqué Samuel Ouédraogo.
Le représentant des PDI a laissé entendre qu’ils avaient un sérieux problème d’eau.
« On avait un problème d’eau. Cela a été ressolu avec ce soutien de taille. Ce Forage contribuera à soulager des PDIs venues des communes de Nasséré, Zimtanga Namsiguian et Sabcé. Vraiment nous disons merci à la mairie et à Samuel Ouédraogo » a-t-il réagi.
La population de Kongoussi s’est agrandi ces 2 dernières années suite à la crise sécuritaire et fonde l’espoir de retouner cultiver cette année.
Houet : Un concours d’art oratoire pour sensibiliser les jeunes sur la santé sexuelle et reproductive
Bobo-Dioulasso, (AIB)-L’Association des jeunes acteurs pour la santé sexuelle et reproductive des adolescents et jeunes a lancé le samedi 8 avril 2023 à Bobo-Dioulasso, la première édition du concours d’art oratoire « Sans tabou », pour sensibiliser les jeunes et les adolescents sur leur santé sexuelle et reproductive.
La première édition du concours d’art oratoire « Sans tabou », une compétition inter-établissement de la ville de Bobo-Dioulasso consacrée à la Santé sexuelle et reproductive (SSR) des adolescents et des jeunes, a débuté le samedi 8 avril 2023 à Bobo-Dioulasso.
La compétition a mis en lice dix établissements de Bobo-Dioulasso et prendra fin le samedi 6 mai 2023.
Le concours a débuté avec un débat qui a opposé l’équipe « sans tabou » et à celle de l’« ABBEF » sous le thème : « De nos jours, les parents ont démissionné quant à l’éducation sexuelle de leurs enfants ».
Selon le Promoteur du concours, Franc Kagoné, l’idée d’organiser cette compétition est partie du constat d’un faible engouement des jeunes lors des activités éducatives.
« Si nous avions décidé d’organiser des conférences publiques, des formations, il n’aurait pas eu d’engouement des élèves », s’est-il justifié.
A l’en croire, le concours « sans tabou » vise à créer une plateforme d’échanges où les adolescents et jeunes pourront non seulement s’initier à l’art oratoire mais aussi et surtout à avoir la bonne information en matière de santé sexuelle et reproductive.
M. Kagoné a ajouté qu’il vise à donner la bonne information à une minorité de jeunes à travers la formation afin qu’ils soient des relais auprès de la majorité et à forger des ambassadeurs des bonnes pratiques en matière de SSR.
Le représentant du parrain, Zakaria Zagré, s’est félicité de l’organisation de ce concours qui, de son point de vue, est un moyen de briser les barrières sur la sexualité entre parents et enfants.
« Toute chose qui peut contribuer à éviter les dangers à cette sexualité », a-t-il indiqué.
Pour sa part, la représentante de l’Association burkinabè pour le bien-être familial (ABBEF) de Bobo-Dioulasso, Monique Da, a encouragé les organisateurs de l’activité et les élèves qui prendront part au concours.
Elle les a exhortés à continuer sur cette lancée car la compétition contribue à leur formation.