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Soum/Djibo : Les autorités relancent la lutte contre le paludisme chez les enfants

Soum/Djibo : Les autorités relancent la lutte contre le paludisme chez les enfants

Djibo, 24 juillet 2025 (AIB) – Le Haut-Commissaire de la province du Soum a lancé ce jeudi la campagne de Chimio-prévention du Paludisme Saisonnier (CPS) à Djibo. Couplée au dépistage de la malnutrition chez les enfants de moins de 5 ans, cette initiative vise à renforcer la protection sanitaire des plus jeunes en pleine saison des pluies.

C’est dans l’enceinte du Centre Médical Urbain (CMU) de Djibo qu’a eu lieu la cérémonie officielle de lancement de la campagne de lutte contre le paludisme dans la province du Soum. La Chimio-prévention du Paludisme Saisonnier (CPS), une stratégie préventive largement reconnue, cible les enfants âgés de 6 à 59 mois, particulièrement vulnérables à cette maladie pendant la saison pluvieuse.

Dans son allocution, le Haut-Commissaire a salué cette opération sanitaire d’envergure, qui s’inscrit dans les priorités de santé publique de la province. Il a rappelé que le paludisme reste l’une des premières causes de décès chez les enfants de moins de cinq ans au Burkina Faso. Il a ainsi exhorté les parents à coopérer pleinement avec les agents de santé, que ce soit lors des visites à domicile ou dans les structures sanitaires.

La campagne repose sur une approche mixte : des équipes mobiles effectueront des visites de porte à porte, tandis que des équipes fixes seront installées dans les formations sanitaires et les sites de regroupement communautaire. Cette double stratégie vise à atteindre un maximum d’enfants et à garantir une couverture efficace.

En plus de la distribution des médicaments antipaludiques, un dépistage de la malnutrition sera effectué en parallèle. Cette synergie d’intervention permettra de détecter précocement les cas de malnutrition infantile et d’orienter les enfants vers une prise en charge appropriée.

Le Haut-Commissaire n’a pas manqué de féliciter les agents de santé pour leur professionnalisme et leur engagement, malgré les défis sécuritaires que connaît la province. Il a réaffirmé le soutien des autorités à toutes les initiatives visant à améliorer la santé des populations, particulièrement celle des enfants.

Les acteurs de la santé et les partenaires espèrent qu’avec la mobilisation communautaire et l’engagement des autorités locales, cette campagne sera un succès et contribuera à sauver de nombreuses vies dans le Soum.

Agence d’information du Burkina
AG/ata

Burkina : Le ministère de la Sécurité renforce sa collaboration avec les ONG partenaires

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Burkina : Le ministère de la Sécurité renforce sa collaboration avec les ONG partenaires

Ouagadougou, 24 juil. 2025 (AIB)-Le ministère de la sécurité a tenu mercredi à Ouagadougou, sa revue sectorielle annuelle avec les Organisations non gouvernementales (ONG), associations de développement et fondations partenaires dans l’objectif d’évaluer la mise en œuvre des programmes d’investissement pour l’année 2024, a constaté l’AIB.

Présidée par le Secrétaire général (SG) du ministère, le commandant Ahmed Ouédraogo, représentant le ministre de la Sécurité, la cérémonie d’ouverture a permis de rappeler l’importance de ce cadre de concertation, de consolider le partenariat entre l’État et les structures intervenant dans le domaine de la sécurité.

« Il s’agit ici de faire le bilan, de présenter le rapport consolidé issu des ONG, et de formuler des recommandations pour mieux orienter les actions futures », a indiqué le SG du ministère.

Selon lui, cette revue sectorielle permet également d’assurer un suivi-évaluation efficace des interventions des ONG et de garantir une meilleure synergie dans la mise en œuvre des programmes.

A la date du 31 janvier 2024, plus d’une dizaine d’ONG et associations étaient identifiées comme actives dans le secteur sécuritaire. Toutefois, seulement six d’entre elles ont transmis leur rapport annuel, ce qui a servi de base à l’élaboration du rapport consolidé.

Le commandant a également souligné que malgré cet état de fait, les résultats sont jugés satisfaisants : « 78% de taux d’exécution physique, 113% de taux d’exécution financière et un taux d’absorption de 100% », a-t-il précisé, saluant l’engagement de ces structures partenaires.

Le directeur général des études et des statistiques sectorielles, Lassana Bargo, a pour sa part souligné que ces ONG contribuent non seulement à sécuriser les installations et les villes, mais aussi à améliorer le bien-être des populations à travers des actions conjuguées sur le terrain.

Le ministère entend encourager davantage les structures partenaires à respecter les délais de transmission des rapports afin de disposer de données plus complètes pour une évaluation plus exhaustive de leurs actions. La rencontre a été aussi l’occasion de dégager de nouvelles perspectives pour renforcer l’efficacité des interventions sur le terrain.
Agence d’Information du Burkina
OS/AS/ATA

Burkina/ Culture de la paix : Une conférence publique organisée pour promouvoir le civisme et le patriotisme

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Burkina/ Culture de la paix : Une conférence publique organisée pour promouvoir le civisme et le patriotisme

Ouagadougou, 24 juil. 2025 (AIB)- La cérémonie de lancement officiel de la Conférence publique d’engagement patriotique, de la citoyenneté, de la culture, de la paix et de la cohésion sociale en lien avec la révolution progressive populaire a été organisée ce jeudi, au pavillon du soleil levant du SIAO, en vue de promouvoir le civisme et le patriotisme, véritables leviers de la culture de la paix et de la cohésion sociale.

Cette conférence publique organisée par l’Initiative présidentielle pour le développement communautaire et en collaboration du Bureau national des Grands projets du Burkina (BN-GPB), vise à renforcer les capacités des communautés à promouvoir le civisme et le patriotisme à travers tout le pays.

L’activité est placée sous le patronage du Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré représenté par directeur de Cabinet, le capitaine Céleste Anderson Medah.

« Mesdames et messieurs, votre présence à cette cérémonie traduit tout le bien que confère la question de l’éducation aux valeurs du patriotisme, du civisme et de la paix, qui sont chères à notre pays, particulièrement à cette période où notre peuple est résolument engagé dans une lutte sans concession contre l’hydre terroriste et l’impérialisme encore ambiant du fait de la complicité de quelques valets locaux », a déclaré le Président du Faso, Chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré.

Il a félicité le travail des organisateurs de cette conférence publique, à savoir l’initiative présidentielle pour le développement communautaire, qui s’inscrit dans la vision du gouvernement d’instaurer une citoyenneté moderne, bâtie sur les valeurs sociales que sont le patriotisme, l’intégrité, le civisme et la solidarité.

« Dans la quête de sécurité et de cohésion, plusieurs défis sont à relever pour un retour à la paix. C’est pourquoi, nous comptons bâtir une nation résiliente et nous réinventer en nous fondant sur un engagement patriotique et sur la grande tradition des valeurs de paix, du vivre ensemble, de cohésion sociale qui ont toujours caractérisé le peuple burkinabè », a indiqué le Président du Faso.

Pour un avenir radieux construit sur des fondements solides, il a invité les participants à préparer la jeunesse burkinabè à acquérir le savoir vivre et le savoir être, mais aussi et surtout qu’elle s’approprie les valeurs cardinales et les interner au quotidien, en tous lieu et en toute circonstance.

La conférence publique à Ouagadougou s’est déroulée autour de trois thèmes, à savoir, civisme et citoyenneté, patriotisme et participation citoyenne et culture de la paix et cohésion sociale.
Les conférences dans les autres régions se dérouleront jusqu’au mois de septembre et la clôture aura lieu à Bobo Dioulasso.

Agence d’information du Burkina
BBP/LN/YOS

Burkina : Le nouveau Code minier expliqué aux exploitants de carrières

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Burkina : Le nouveau Code minier expliqué aux exploitants de carrières

Ouagadougou, 24 juillet 2025 (AIB)-Le ministère de l’Énergie, des Mines et des Carrières a lancé une conférence de vulgarisation du nouveau Code minier adopté en 2024. Destinée aux exploitants de substances de carrières, cette rencontre vise à renforcer leurs connaissances sur les droits, devoirs et innovations introduites par la réforme, en vue d’une exploitation plus responsable et durable.

Organisée par le ministère de l’Énergie, des Mines et des Carrières (MEMC), cette session s’inscrit dans la dynamique de mise en œuvre effective du nouveau Code minier. Elle vise à renforcer les capacités des exploitants de substances de carrières sur leurs droits, leurs obligations, ainsi que sur les innovations introduites par cette réforme.

« Cette conférence vise à vous informer de manière claire et accessible sur vos droits, vos obligations, les opportunités offertes par le nouveau code, mais aussi sur les sanctions encourues en cas de non-conformité », a précisé M. Yaméogo, représentant du Secrétaire général du MEMC.

Parmi les innovations majeures figure une volonté affichée de promouvoir la participation accrue du secteur privé national dans l’exploitation des substances de carrières. « Le nouveau code fait la part belle aux nationaux, en leur accordant une priorité dans l’octroi des permis d’exploitation », a-t-il souligné.

Plusieurs entités ont pris part à la rencontre, notamment la Brigade nationale anti-fraude, l’Inspection technique des mines, la Direction des affaires juridiques et du contentieux, entre autres. Une diversité d’acteurs qui a permis des échanges francs et constructifs.

« Au regard de la qualité des participants et de l’expertise mobilisée, je suis convaincu que les discussions seront porteuses de résultats et de propositions concrètes », a affirmé le directeur général des Carrières, M. Touobèkourè Stanislas A. D. Méda.

La conférence a été ponctuée par des communications thématiques, suivies de débats interactifs entre les participants et les techniciens du ministère.

Agence d’Information du Burkina (AIB)

MZ/ata

Burkina : Un pays qui ne parle pas sa langue, verra sa souveraineté réduite de 50 %, selon Benoit Illy

Burkina : Un pays qui ne parle pas sa langue, verra sa souveraineté réduite de 50 %, selon Benoit Illy

Ouagadougou, le 24 juillet 2025 (AIB) – Le président de l’Union nationale des établissements privés d’enseignement laïc (UNEPEL), Benoit Illy, a déclaré, lors de la cérémonie d’ouverture du 16e congrès de l’Union, que « un pays qui ne parle pas sa langue, sa souveraineté est réduite de 50 % ». Le congrès a débuté ce jeudi 24 juillet 2025 à Ouagadougou, sous le thème : « Enseignement et souveraineté au Burkina Faso : contribution du privé ».

« La langue est le premier pilier de la souveraineté. Lorsqu’un pays ne parle pas sa langue, sa souveraineté est réduite de 50 % », a affirmé Benoit Illy.

Selon lui, le choix du thème vise à répondre aux aspirations profondes du Burkina Faso dans son élan historique pour redéfinir les piliers de son développement.

Benoit Illy a souligné que « le système d’éducation doit être réorienté dans le sens des valeurs culturelles, lesquelles constitueront le socle d’une jeunesse compétente et patriote, fondement de toute souveraineté véritable ».

« Ce congrès est une halte pour nous permettre d’établir un bilan des actions menées ces trois dernières années, d’adapter nos textes fondateurs pour une meilleure gouvernance et plus d’efficacité, et de renouveler nos instances dirigeantes dans un esprit démocratique », a-t-il précisé.

M. Illy a indiqué que, « malgré le contexte de guerre, notre union a bénéficié de plus de 90 % des arriérés de frais de scolarité des élèves affectés entre 2014 et 2024, en l’espace de trois ans. Le nombre de nos membres est passé de 1 411 à 1 500 ».

« Nous notons également une amélioration de la prise en compte du privé lors des examens, ainsi qu’une évolution du mode d’affectation des élèves dans le privé. Par ailleurs, l’UNEPEL a contribué à hauteur de 400 millions de francs CFA à l’effort de paix », a-t-il ajouté.

Benoit Illy s’exprimait ce jeudi 24 juillet à Ouagadougou, à l’occasion du 16e congrès de l’UNEPEL qui se tiendra du 24 au 26 juillet 2025, sous le thème : « Enseignement et souveraineté nationale au Burkina : contribution du privé ». Ce congrès réunit des organisations patronales venues du Bénin, du Mali, du Niger, du Congo et de la Russie.

Pour le chargé de mission du ministère en charge de l’enseignement, Luc Yé, « l’UNEPEL est la toute première faîtière de l’éducation au Burkina Faso. En cela, elle contribue de façon quantitative et qualitative à l’offre éducative ».

« Durant 53 ans, l’UNEPEL a rendu un service à la nation. Sa mission est un service public, bien que l’État soit le garant de l’éducation », a-t-il ajouté.

L’Union nationale des établissements privés d’enseignement laïc (UNEPEL) a été créée en 1972 et regroupe l’ensemble des promoteurs d’établissements privés du Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina
NO/ata

15 villages et les départements de Tagaye et Zogoré paraphent « Les engagements du Yatenga » 

Burkina/Yatenga-Cohésion sociale-Engagement

15 villages et les départements de Tagaye et Zogoré paraphent « Les engagements du Yatenga » 

Ouahigouya le 23 juillet 2025, (AIB)- Le Gouverneur de la Région de Yaadga, Thomas Yampa, a présidé, la cérémonie de signature de l’accord d’adhésion de 15 villages de Ouahigouya et des communes de Tangaye et Zogoré aux engagements de Ouahigouya, une initiative en faveur de la paix et de la cohésion sociale entre communautés.

L’accord, désigné sous l’appellation « Les engagements du Yatenga », marque une étape importante dans le processus de consolidation du vivre-ensemble harmonieux. L’événement s’est tenu le mardi 22 juillet 2025 à Ouahigouya.

Prenant la parole, le gouverneur Thomas Yampa a salué une démarche exemplaire qui s’inscrit dans la promotion durable de la paix et du vivre-ensemble. Il a félicité les acteurs ayant contribué à cette avancée, notamment le Centre de dialogue humanitaire et le Haut-commissaire du Yatenga, Tasséré Nacoulma .

L’ initiative a été conduite de manière inclusive, avec l’implication des autorités administratives, coutumières, religieuses et des forces de défense et de sécurité, ainsi que des représentants des communautés villageoises concernées.

Dans son allocution, le chef du bureau du CDH au Burkina Faso, Moussa Tall, a rappelé que les premiers engagements avaient été signés le 19 juillet 2024 à Ouahigouya, avec la mise en place d’un comité de suivi chargé d’en assurer la mise en œuvre.

À l’issue d’une phase d’évaluation, plusieurs communautés ont manifesté leur volonté d’adhérer à l’initiative.

Le président du comité de suivi, Boukari Barry, a souligné que depuis un an et trois jours, les engagements ont donné lieu à des actions concrètes : visites de courtoisie, réunions mensuelles, prières collectives et rencontres élargies ont permis une diffusion progressive des engagements auprès des populations. Ces efforts ont contribué à apaiser le climat social à Ouahigouya, ouvrant la voie à l’adhésion de 15 villages ainsi que des communes de Zogoré et Tangaye.

Le Gouverneur Thomas Yampa a relevé des ameliorations notables sur le terrain avec un climat social plus propice aux activités quotidienne.

« Notre souhait, est que ces engagements puissent servir d’exemple dans toute la région de Yaadga. Les communautés doivent œuvrer à aplanir tout ce qui est difficultés en lien avec la cohabitation », a t-il declaré.

Poursuivant dans son intervention l’autorité régionale a insisté sur l’importance des mécanismes de gestion des différends.

« Cela permet de réduire les tensions. Ces engagements ne veulent pas dire qu’il n’y aura plus d’incompréhensions mais la valeur ajoutée, c’est qu’à partir de maintenant s’il y a des manquements, il faut se référer au comité de suivi qui est le cadre approprié. Ces engagements constituent pour nous un nouveau départ avec la bénédiction des autorités coutumières, religieuses et administratives et l’ensemble des FDS qui ont pris part à tout le processus ».

Le comité de suivi s’est engagé fermement à accompagner la mise en œuvre des engagements du Yatenga avec l’appui des nouveaux membres.

Agence d’Information du Burkina

Pn/as/ata

Passoré/ : Le nouveau directeur en charge de la Jeunesse s’engage à relever les défis

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Passoré/ : Le nouveau directeur en charge de la Jeunesse s’engage à relever les défis

Yako, 24 juil.2025(AIB) – La Secrétaire générale la province (SGP) du Passoré, Noélie Berehoumdougou/Kaboré a officiellement installé le mercredi 23 juillet 2025 à Yako, le nouveau directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi du Passoré, Augustin Sama dans ses nouvelles fonctions. Il a promis d’etre disponible et déterminé à relever les défis auxquels est confrontée la jeunesse dans la province.

Le nouveau directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi du Passoré Augustin Sama, a pris fonction le mercredi 3 juillet 2025 à Yako,en présence des corps constitués, des amis et futurs collaborateurs .

Sama a traduit sa disponibilité d’être aux côtés de la population pour recueillir leurs attentes et les orienter vers des solutions concrètes.

Il a remercié les plus hautes autorités du pays pour la confiance placée à sa modeste personne pour piloter la direction provinciale en charge de la Jeunesse du Passoré.

Le nouveau DP qui remplace le DP Sortant,Windingoudi Augustin Ouédraogo , a félicité son prédécesseur pour le sacrifice consenti durant les 8 ans à la tête de la direction provinciale.

Ouédraogo dit quitter la province du Passoré avec le sentiment d’un travail bien fait, en dépit de quelques difficultés.
En matière de bilan, le DP sortant, a fait cas, entre autres, de la formation de plus 4 000 jeunes et femmes en entreprenariat,… 1200 sur l’éducation financière, 5 000 jeunes sensibilisés sur le civisme et la citoyenneté.
La SGP du Passoré,Noélie.

Berehoumdougou/Kaboré a félicité au nom du Haut-commissaire du Passoré, Windingoudi Augustin Ouédraogo pour le travail abattu et les performances réalisées malgré les difficultés rencontrées.
Mme Berehoumdougou a rassuré le nouveau DP de la disponibilité et de l’accompagnement de l’ensemble des corps constitués de la province à le soutenir dans l’atteinte de ses missions, à savoir la promotion de l’entreprenariat des jeunes, la formation professionnelle et l’emploi.

En rappel, Augustin Sama a été nommé en Conseil des ministres du mercredi 28 mai 2025 comme le nouveau DP de la jeunesse et de l’emploi du Passoré.

Agence d’information du Burkina
ZES/NO/ATA

‎Burkina/Soutenance de thèse : Sawadogo Zakaridja valorise le Corchorus, ou « Boulvanka » en langue nationale mooré

Burkina-Soutenance-thèse-Doctorat

‎Burkina/Soutenance de thèse : Sawadogo Zakaridja valorise le Corchorus, ou « Boulvanka » en langue nationale mooré

‎Ouagadougou, 23 juil. 2025 (AIB)- L’étudiant, Sawadogo Zakaridja, a obtenu mercredi, le grade de docteur de l’Université Joseph Ki-Zerbo avec la mention « Très honorable », en défendant avec brio sa thèse unique de doctorat en sciences de la vie et de la terre (SVT) sur le thème : « Connaissances endogènes et diversité génétique des espèces du genre Corchorus au Burkina Faso ».

Dr Sawadogo Zakaridja a mis en lumière le potentiel nutritionnel et agronomique de plusieurs espèces du Corchorus (Carotte potagère, encore appelé « Boulvanka en langue mooré) souvent négligées, mais riches en éléments nutritifs.

Pour lui, l’objectif était de valoriser des espèces locales souvent négligées au profit d’une seule, largement consommée.

« Dans un contexte où l’on encourage la consommation locale, il était important de démontrer la richesse nutritionnelle des autres espèces de Corchorus », a soutenu Dr Sawadogo.

‎ Il a ajouté que ces espèces, très riches en sels minéraux, pourraient jouer un rôle majeur dans l’amélioration de l’alimentation, notamment en milieu urbain où les aliments transformés dominent.

‎Connue localement sous le nom de Boulvanka en langue nationale mooré, la plante du genre Corchorus, encore appelée carotte potagère, pourrait ainsi devenir un levier stratégique pour la sécurité alimentaire au Burkina Faso, à condition que les résultats de cette recherche soient vulgarisés et soutenus par les décideurs publics et les acteurs agricoles, a-t-il noté.

Les travaux de recherche dirigés par Pr Pauline Bationo/Kando, ont été salués par l’ensemble des membres du jury pour la qualité du travail abattu et la rigueur scientifique contenu dans le document.

Le président du jury, Pr Mahamadou Sawadogo, a exprimé sa satisfaction à l’issue de la soutenance. « L’impétrant a répondu avec brio aux questions. Ses résultats peuvent servir à valoriser des espèces locales et contribuer à l’atteinte de l’autosuffisance nutritionnelle », a relevé Pr Sawadogo.

‎ Il a souligné que quatre espèces ont été étudiées, dont une seule est actuellement largement cultivée, alors que les autres, encore sauvages, offrent un potentiel considérable.

‎Le jury comprenait également deux rapporteurs extérieurs : Pr Dansi Anagonou Alexandre de l’Université nationale des Sciences, Technologies, Ingénierie et Mathématiques (UNSTIM) du Bénin, et Pr Harouna Issa Amadou de l’Université Abdou Moumouni de Niamey (Niger). Tous deux ont salué la rigueur scientifique et la pertinence des résultats obtenus.

‎Dr Nanema Kiswendsida Romaric, enseignant-chercheur à l’Université Joseph KI-Zerbo était rapporteur et koussao Somé, maître de recherche au Centre national de la Recherche Scientifique et Technologique (CNRST) était examinateur. Ils ont unanimement reconnu la pertinence socio-économique du sujet traité.

‎Selon la directrice de thèse, Pr Bationo/Kando Pauline, l’ampleur du travail réalisé était exceptionnelle : « Il a collecté 200 échantillons. En raison des contraintes de temps, il a dû en retenir 100, testés à trois reprises, soit un total de 300 évaluations. »

‎Elle a également précisé que les coûts élevés des analyses biochimiques ont conduit à se concentrer sur quatre espèces et un nombre réduit d’accessions.

‎La thèse a été sanctionnée par la mention très honorable, témoignant de la reconnaissance de l’ensemble du jury pour ce travail de grande qualité.

‎Agence d’information du Burkina
‎OS/BBP/Dnk/ata

Dori : La DREPPNF du Sahel évalue ses performances et trace les perspectives de 2025

Burkina – Sahel – Éducation – Conseil – Résultats – Planification

Dori : La DREPPNF du Sahel évalue ses performances et trace les perspectives de 2025

Dori, 24 juillet 2025 (AIB) – La Direction régionale de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle (DREPPNF) du Sahel a tenu du 23 au 24 juillet 2025 à Dori son premier conseil de direction de l’année.

Présidée par le directeur régional Elhadji Boubacar, cette rencontre a permis de faire le bilan des activités de l’année écoulée et d’examiner le plan d’action 2025 dans un contexte sécuritaire toujours préoccupant.
Malgré les défis sécuritaires persistants dans la région du Sahel, les services de la DREPPNF ont pu mener des activités pédagogiques et administratives dans les quatre provinces : Oudalan, Séno, Soum et Yagha. Les équipes techniques ont établi des actes administratifs, traîté des dossiers d’affectation et de concours. Le directeur régional a salué cette résilience des acteurs éducatifs, qui ont maintenu le fonctionnement du système scolaire malgré les contraintes.

L’une des activités saillantes menées au cours de l’année est de ce conseil a été l’examen du Certificat d’études primaires (CEP), organisé dans des conditions jugées satisfaisantes. Pour la session 2025, sur 3 405 candidats inscrits, 3 288 ont effectivement pris part aux épreuves. Au total, 2 836 élèves ont été déclarés admis, soit un taux de réussite de 86,25 %. Ce résultat marque une progression de 2,76 points par rapport à 2024, où le taux était de 83,49 %. Ces chiffres témoignent des efforts conjoints des enseignants, encadreurs pédagogiques et responsables administratifs.

En dehors des examens, des activités d’encadrement pédagogique ont été menées tout au long de l’année scolaire. Le suivi des centres d’alphabétisation a été effectif dans plusieurs localités. Par ailleurs, les CEB ont également organisé des activités culturelles et sportives, contribuant au bien-être et à l’épanouissement des élèves. Ces initiatives participent à renforcer l’attachement à l’école dans un environnement parfois marqué par les déplacements forcés et l’insécurité.

Les travaux ont permis d’examiner en profondeur le plan d’action et le programme d’activités de la DREPPNF pour l’année 2025. L’accent sera mis sur la consolidation des acquis, le renforcement du suivi pédagogique, l’élargissement de la couverture éducative dans la région. Le directeur régional, M. Elhadji Boubacar, a exhorté les acteurs à poursuivre leur engagement, à innover et à rester solidaires pour relever les défis à venir.

Au terme des deux jours de travaux, les participants se sont engagés à maintenir la dynamique actuelle. Dans une région éprouvée par l’insécurité, les résultats obtenus sont porteurs d’espoir et traduisent la volonté de faire de l’éducation un pilier de résilience et de développement durable au Sahel.

Ali Mamoudou Maiga
Aib Séno

Tenkodogo : l’opèrateur économique, El Hadj Boukaré Yamneda soutient Faso Mêbo

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Tenkodogo : l’opèrateur économique, El Hadj Boukaré Yamneda soutient Faso Mêbo

Tenkodogo, 23 juillet 2025 (AIB) – L’initiative présidentielle Faso Mêbo a reçu, le mercredi, un appui matériel de la part de l’opérateur économique, El Hadj Boukaré Yamneda.

Le don, composé de 100 litres de gaz oil, de deux sacs de sekalite et de 50 sachets d’eau, a été remis sur le site de l’initiative situé au secteur n°6 de Tenkodogo, en présence du commandant de la brigade régionale de Faso Mêbo pour le Nakambé, le lieutenant Abdoul Fataf Sawadogo.

Selon El Hadj Boukaré Yamneda, président directeur général d’une société de production d’eau minérale, ce geste vise à accompagner les travaux en cours. Il a annoncé son intention de soutenir l’approvisionnement régulier en eau minérale pendant toute la durée des travaux.

Le lieutenant Abdoul Fataf Sawadogo a salué l’initiative et affirmé : « Je salue le geste utile de El Hadj Boukaré Yamneda pour le bon déroulement des activités. L’accès à l’eau sur les chantiers représentait un défi majeur. J’invite les autres opérateurs économiques et les personnes de bonne volonté à s’inspirer de cette démarche pour appuyer les efforts de développement local. »

À cette occasion, le donateur a lancé un appel aux ressortissants de la Région du Nakambé ainsi qu’aux Burkinabè vivant à l’étranger, à contribuer aux actions de développement engagées à l’échelle nationale.

Agence d’Information du Burkina
SM/ata

Burkina/ Baisse des prix des soins : Des journalistes vérifient l’effectivité sur le terrain

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Burkina/ Baisse des prix des soins : Des journalistes vérifient l’effectivité sur le terrain

Ouagadougou, 22 juil. 2025 (AIB)- Le ministère de la santé a organisé du mardi 22 au samedi 26 juillet 2025, une caravane de presse dans les hôpitaux publics des régions du Centre, du Centre-ouest, des Hauts-Bassins et des Cascades, afin d’apprécier l’effectivité de la réduction des prix des examens médicaux et mesurer son impact sur l’offre de soins des populations.

Dans le cadre de l’amélioration de l’accessibilité financière aux soins de santé au Burkina Faso, une caravane de presse a été organisée par le ministère de la Santé, dans les hôpitaux publics, afin de constater l’effectivité de cette mesure sur le terrain.

Au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Bogodogo, les hommes de média ont d’abord visité la pharmacie hospitalière.

A ce niveau,le chef de service de la pharmacie hospitalière, Dr Zacharie W. Kafando, a expliqué que l’application des mesures sur la réduction du coût des examens et des médicaments est effective.

« Il y a déjà la réduction du coût du traitement pour les patients, ce qui est à saluer. Il y a également la réduction des dépenses de l’hôpital  », a-t-il noté.

Kafando a souligné qu’une enquête a été menée et révèle une satisfaction globale des usagers par rapport à la baisse du prix des consommables.

« Tous les produits de santé nécessaires à la réalisation des examens de scanner, IRM sont disponibles au CHU de Bogodogo. Nous n’avons pas couru de rupture de produits de contraste. Tous les dosages sont disponibles », a dit Dr Zakarie Kafando.

Pour le directeur général du CHU Bogodogo, Seydou Nombré, le tarif appliqué aux scanners est de 25 000 F CFA, quelle que soit la localisation et celui de l’IRM, est de 40 000 F CFA.

« La caution au niveau des personnes dialysées a été simplement supprimée. Pour ce qui est de la dialyse d’urgence, le tarif appliqué est de 2 500 F CFA », a-t-il ajouté.

Seydou Nombré a également noté que les consommables sont disponibles et qu’au premier semestre de 2024, comparativement à celui de 2025, il y a eu un taux de croissance de 17%.

La patiente Elodie Flora Ouédraogo/Nikiema, dit venir passer son examen d’IRM en compagnie de son mari, a trouvé que le prix a baissé.

« J’ai fait une IRM pelvienne. Le prix est très abordable, j’ai payé 40 000 F CFA avec les produits alors qu’ailleurs ça vaut 140 000 F CFA et même plus », a mentionné Mme Ouédraogo.

Quant à Mahamadi Kientoré, un autre malade qui a accompagné son père s’est dit satisfait de la baisse des prix des médicaments.

« Je ne connais pas le pourcentage mais je suis très content d’avoir payé les produits de mon papa à moindre coût. Je remercie les autorités et les encourage », a soutenu M. Kiemtoré.

Les journalistes se sont également rendus dans le service de néphrologie de l’hôpital Yalgado Ouédraogo.

Le médecin néphrologue, Dr Hassane Traoré, a mentionné que l’application de la mesure a permis à des patients de se faire dialyser sans payer le forfait qui était de 500 000 F CFA.

« A l’instar, des autres centres d’hémodialyse chronique, le nombre de machines est limité, ce qui permet globalement de prendre un peu moins de 900 patients au Burkina Faso », a-t-il déploré.

Pour Dr Traoré, quatre centres de dialyse sont en voie de construction et que les travaux sont bien avancés avec l’acquisition de consommables .

« On garde espoir que ces centres voient le jour le plus tôt et que d’autres centres s’ouvrent dans d’autres régions du Burkina, ce qui va vraiment montrer l’entière efficacité de cette mesure de la gratuité pour les patients qui souffrent et ayant besoin de ce traitement pour vivre », a-t-il soutenu.

Même constat au Centre hospitalier régionale de Ziniaré, où les prix des produits sont affichés au niveau de la pharmacie de l’hôpital.

Selon le radiologue, Ismaïl Traoré, la mesure est salutaire parce qu’elle va permettre de soulager les patients.

« Nous arrivons difficilement à satisfaire les demandes. Il y a beaucoup d’engouement », a-t-il ajouté.

Le directeur général du CHR de Ziniaré, Mady Zoroné, a salué la mesure, car pour lui, elle permet au médecin et au malade d’être à l’aise.

La patiente, Judith Yameogo, a confié que la baisse du prix des médicaments est une bonne chose, car elle a pu acheter tous les produits prescrits dans son ordonnance.

Le gouvernement a décidé le 13 mars 2025, la baisse des tarifs du scanner, de l’imagerie par résonance magnétique (IRM) et des actes d’hémodialyse.

Agence d’information du Burkina

HB/no

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tenkodogo : Une journée d’orientation pour guider les nouveaux bacheliers vers des choix éclairés

Tenkodogo : Une journée d’orientation pour guider les nouveaux bacheliers vers des choix éclairés

Tenkodogo, 24 juillet 2025 (AIB) – La salle polyvalente Étalon de Tenkodogo a abrité, ce jeudi, la première édition de la Journée régionale de l’information et de l’orientation universitaire de la région du Centre-Est, désormais appelée région du Nakambé.

La cérémonie a été présidée par le gouverneur de la région, le colonel Aboudou Karim Lamizana, en présence des autorités administratives, éducatives et universitaires. Il a indiqué que cette journée vise à mieux informer les nouveaux bacheliers sur les filières disponibles, les conditions d’accès à l’enseignement supérieur et les exigences liées à l’immersion patriotique, désormais requise pour toute inscription dans les universités publiques et privées du Burkina Faso.

Selon le gouverneur, « cette activité s’inscrit dans la politique de décentralisation de l’enseignement supérieur et vise à rapprocher les offres de formation dans les différentes régions du pays, en tenant compte des potentialités locales. »

Le directeur régional de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation du Nakambé, Dr Clément Daboné, a précisé que « l’objectif est d’apporter une information de proximité aux nouveaux bacheliers, en complément de la Semaine nationale organisée à Ouagadougou. » Il a expliqué que le programme comprend des communications sur les filières de formation au Burkina Faso et à l’étranger, les types de bourses et les conditions d’accès, la procédure d’inscription sur la plateforme Campus Faso, ainsi que les services sociaux offerts par le CENOU et le FONER.

Les communications ont été assurées par des représentants de la DGCOB, de Campus Faso, du Centre universitaire de Tenkodogo et des universités privées. Les participants ont échangé avec les intervenants sur les perspectives de formation et d’insertion professionnelle.

Les autorités ont exprimé le souhait de voir cette initiative se poursuivre dans les années à venir afin de renforcer l’orientation universitaire comme levier d’accompagnement des jeunes vers l’enseignement supérieur et l’emploi.

Agence D’information du Burkina 

SM/ata

Kénédougou/Journée Nelson Mandela : Une célébration placée sous le signe du travail d’intérêt général

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Kénédougou/Journée Nelson Mandela : Une célébration placée sous le signe du travail d’intérêt général

Orodara, 22 juil. 2025 (AIB)-La Maison d’arrêt et de correction de Orodara (MACO), a célébré, le jeudi 18 juillet 2025, la Journée internationale Nelson Mandela, à travers une série d’activités communautaires, sportives et éducatives, en présence des autorités administratives, judiciaires et des partenaires.

Placée cette année sous le thème national « La mise en œuvre du travail d’intérêt général : rôle des acteurs et impact sur le développement socioéconomique », la journée internationale Nelson Mandela a été célébrée le jeudi 18 juillet 2025 à la Maison d’arrêt et de correction de Orodara (MACO).

Elle a été placée sous la présidence du Haut-commissaire de la province du Kénédougou, représenté par le secrétaire général, Bassanma Ko et le parrainage de Drissa Barro.

Les détenus et le personnel pénitentiaire ont pris part à des journées de salubrité dans plusieurs services publics de la ville dont le district sanitaire, le Haut-commissariat, la mairie et le palais de justice.

Ces actions ont permis d’assainir les espaces et de favoriser l’intégration sociale des pensionnaires à travers le travail d’intérêt général.

Une émission radiophonique diffusée sur les ondes de la Radio Voix du Verger a permis de débattre du thème de cette édition.

Les pensionnaires ont également bénéficié d’activités récréatives telles que l’aérobic, des jeux de société, ainsi que des dépistages gratuits de la tuberculose.

Le point culminant de la journée a été la finale de la coupe du directeur, qui a opposé Soba FC à l’équipe Evangélique, cette dernière s’imposant aux tirs aux buts par le score de 2 à 0.

L’équipe gagnante a reçu un trophée, un jeu de maillots et une enveloppe.

Le directeur de la Maison d’arrêt et de correction de Orodara, Paul Kaboré, a rappelé que la célébration de la Journée Mandela est un appel à transformer la prison en un lieu de reconstruction.

Le représentant du parrain, Karim Barro, a exprimé sa satisfaction d’avoir été associé à cette cérémonie et le secrétaire général de la province, Bassanma Ko a salué la vie et l’engagement de Nelson Mandela pour la dignité humaine.

Agence d’information du Burkina

AK/hb/yo

Kénédougou/Reboisement : 300 plantes médicinales mises en terre à Orodara

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Kénédougou/Reboisement : 300 plantes médicinales mises en terre à Orodara

Orodara, 22 juil. 2025 (AIB) – L’Association des Dozos sans Frontière du Kénédougou, en collaboration avec la direction provinciale des Eaux et forêts, a organisé le jeudi 17 juillet 2025, la 4e édition de sa campagne annuelle de reboisement, sur le site du secteur 3 de la ville de Orodara. 300 plantes médicinales ont été mises en terre.

L’association des Dozos sans Frontière du Kénédougou a mis en terre 300 plants dans la matinée du jeudi 17 Juillet 2025, essentiellement des espèces médicinales, dans une démarche de préservation des plantes en voie de disparition.

Selon les organisateurs, ces espèces, autrefois abondantes, deviennent de plus en plus rares en raison de la pression humaine et du changement climatique.

Pour le président de l’Association des Dozos sans Frontière du Kénédougou, Lassina Ouattara, il est urgent de planter utile en privilégiant des espèces qui participent à la sauvegarde de la médecine traditionnelle, pilier important de la culture et de la santé communautaire.

Il s’est réjoui de l’engagement des participants, notamment les jeunes, et a lancé un appel à la population pour qu’elle s’approprie l’entretien des plants.

Agence d’information du Burkina

AK/hb/yo

SIAEL 2026 : le comité d’organisation sollicite l’accompagnement du ministère de l’enseignement secondaire, de la Formation professionnelle et technique.

SIAEL 2026 : le comité d’organisation sollicite l’accompagnement du ministère de l’enseignement secondaire, de la Formation professionnelle et technique.

En prélude à la tenue de la 8e édition du Salon International de l’Agriculture, de l’Environnement et de l’Élevage (SIAEL), prévue du 22 au 28 décembre 2026 à Komsilga, province du kadiogo, le comité d’organisation a été reçu en audience ce mercredi 23 juillet par le ministre de l’Enseignement Secondaire, de la Formation Professionnelle et Technique, Docteur Boubacar SAVADOGO.

Cette rencontre avait pour objectif de faire le point sur l’état d’avancement des préparatifs du salon, et surtout de solliciter l’appui du ministère pour l’organisation d’une journée dédiée à la formation professionnelle et à la valorisation des métiers liés à la terre, au cours de l’événement.

Au nom du comité, le président national d’organisation, Issouf TRAORÉ a souligné l’importance de ces journées qui visent à mettre en lumière les opportunités de formation et d’insertion professionnelle offertes par les métiers du secteur rural. Il a insisté sur la nécessité d’une synergie d’actions pour mobiliser les jeunes autour des filières agricoles, environnementales et pastorales.

En réponse, le ministre Boubacar SAVADOGO a salué l’initiative et exprimé son engagement à accompagner pleinement le salon. Il a annoncé la mise à disposition de techniciens et de cadres spécialisés pour appuyer la définition des thématiques et la mise en œuvre des activités liées à la formation professionnelle tout au long du salon. Pour l’édition 2026, le salon a pour thème  » Enjeux, defis et perspectives de la politique de production agricole, animale et halieutique

Le comité a par ailleurs saisi l’occasion pour témoigner sa gratitude pour l’accompagnement dont il a bénéficié lors du Salon Régional tenu à Ouahigouya en mai dernier à travers une attestation de reconnaissance décernée au Ministre.

Agence d’Information du Burkina 

PONI / Le FDCT renforce les es capacités des acteurs culturels et touristiques de la région du Djôrô

PONI / Le FDCT renforce les es capacités des acteurs culturels et touristiques de la région du Djôrô

Gaoua, le 21 juillet 2025 – (AIB) Le Fonds de Développement Culturel et Touristique (FDCT), à travers son antenne régionale des Hauts-Bassins, organise, du 21 au 23 juillet 2025 à Gaoua, une session de formation à l’intention des promoteurs culturels et touristiques. L’objectif est de renforcer leurs capacités afin de faciliter leur accès aux financements à travers les appels à projets.

Sous la houlette de Issa BARRY, chef d’antenne régionale du FDCT des Hauts-Bassins, la formation regroupe les acteurs issus des quatre provinces de la région du djo. Pendant trois jours, ils seront outillés sur les mécanismes de financement, la maîtrise des canevas de demande, et les bonnes pratiques en matière de montage de projets culturels et touristiques.

La session se tient dans les locaux de la Direction régionale de la Culture, des Arts et du Tourisme du Sud-Ouest, structure partenaire dans l’organisation de l’activité. Les participants proviennent aussi bien du monde associatif que de l’entrepreneuriat privé.

Selon Barry Issa, cette initiative vise à pallier les insuffisances constatées lors des précédents appels à projets. Le programme prévoit une présentation institutionnelle du FDCT, une session sur les outils de financement disponibles, des exercices pratiques de rédaction, ainsi que des échanges d’expériences et des visites de terrain.

En misant sur la formation de proximité, le FDCT espère accroître le nombre de projets portés par les acteurs locaux et renforcer ainsi l’impact du financement culturel au niveau régional.

Agence d’Information du Burkina 

MS.

Tenkodogo : Le BQP 2025 lancé dans la région du Nakambé

Tenkodogo : Le BQP 2025 lancé dans la région du Nakambé

Tenkodogo, 22 juillet 2025 (AIB) – Le Haut-Commissaire du Boulgou, Domègbèguièrè Constantin Dabiré, a procédé ce mardi au lancement des épreuves du Brevet de Qualification Professionnelle (BQP), session 2025, dans la commune de Tenkodogo.

La cérémonie s’est tenue au Centre régional de formation professionnelle, retenu comme site d’examen. Deux jurys y sont installés. Quatre spécialités sont concernées : Électricité Bâtiment, Coiffure Designer, Mécanique Auto et Styliste Modéliste. Le centre compte 169 candidats inscrits.

Le Haut-Commissaire a salué l’organisation réussi de l’examen par la direction régionale en charge de l’Enseignement secondaire et de la Formation professionnelle. Il a exprimé sa reconnaissance aux équipes techniques et examinateurs présents, et a encouragé les candidats à la concentration pour la suite du processus.

Le directeur régional, Nachor Sorgho, a précisé que les spécialités proposées répondent aux demandes enregistrées dans plusieurs domaines, notamment l’artisanat, le bâtiment, les soins capillaires et la mécanique.

Le BQP est une étape qui permet l’accès à des compétences pratiques pour une insertion dans le monde du travail. Les acteurs espèrent que les résultats à venir offriront des ouvertures à l’ensemble des participants.

La session 2025 du BQP est la première organisée dans la région du Nakambé. Elle constitue une étape dans le développement des formations de ce type dans la zone.

Agence d’Information du Burkina

SM/ata

La Reine du Gandaa célèbre la Force de la Patrie

La Reine du Gandaa célèbre la Force de la Patrie

Ouagadougou, 23 juillet 2025 ( AIB). L’ icône de la culture burkinabè, Tché-Yêrô, surnommée La Reine du Gandaa, convie ses fans à un grand concert placé sous le signe de la fierté nationale. L’événement, intitulé « Force de la Patrie », se tiendra le samedi 16 août 2025 à 20h au Foyer du Forestier de Dieboudou. Un rendez-vous musical haut en couleur où tradition, engagement et patriotisme seront à l’honneur.

Agence d’Information du Burkina

𝐑é𝐡𝐚𝐛𝐢𝐥𝐢𝐭𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐝𝐢𝐠𝐮𝐞 𝐝𝐮 𝐛𝐚𝐫𝐫𝐚𝐠𝐞 𝐝𝐞 𝐃𝐨𝐫𝐨𝐬𝐬𝐢𝐚𝐦𝐚𝐬𝐬𝐨 : 𝐥’𝐎𝐍𝐁𝐀𝐇 𝐞𝐱é𝐜𝐮𝐭𝐞 𝐥𝐞𝐬 𝐭𝐫𝐚𝐯𝐚𝐮𝐱 𝐞𝐧 𝐝𝐞𝐮𝐱 𝐬𝐞𝐦𝐚𝐢𝐧𝐞𝐬 𝐚𝐮 𝐥𝐢𝐞𝐮 𝐝𝐞𝐬 𝐭𝐫𝐨𝐢𝐬 𝐩𝐫é𝐯𝐮𝐞𝐬

𝐑é𝐡𝐚𝐛𝐢𝐥𝐢𝐭𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐝𝐢𝐠𝐮𝐞 𝐝𝐮 𝐛𝐚𝐫𝐫𝐚𝐠𝐞 𝐝𝐞 𝐃𝐨𝐫𝐨𝐬𝐬𝐢𝐚𝐦𝐚𝐬𝐬𝐨 : 𝐥’𝐎𝐍𝐁𝐀𝐇 𝐞𝐱é𝐜𝐮𝐭𝐞 𝐥𝐞𝐬 𝐭𝐫𝐚𝐯𝐚𝐮𝐱 𝐞𝐧 𝐝𝐞𝐮𝐱 𝐬𝐞𝐦𝐚𝐢𝐧𝐞𝐬 𝐚𝐮 𝐥𝐢𝐞𝐮 𝐝𝐞𝐬 𝐭𝐫𝐨𝐢𝐬 𝐩𝐫é𝐯𝐮𝐞𝐬

Dans le cadre de la sécurisation des infrastructures hydro-agricoles, les habitants du village de Dorossiamasso, commune de Satiri, région du Guiriko, ont lancé une alerte le dimanche 6 juillet 2025 concernant la dégradation avancée de la digue de leur barrage.

Dès le lendemain, lundi 7 juillet, une équipe de l’Office National des Barrages et des Aménagements Hydro-agricoles (ONBAH) a été déployée sur le site dudit barrage afin d’évaluer la situation et d’engager les travaux d’urgence.

Les travaux, lancés le samedi 12 juillet 2025, sont en phase de finition seulement deux semaines plus tard, au grand bonheur des populations riveraines.

À noter que ce barrage a une capacité de stockage d’environ un million de mètres cubes et approvisionne plusieurs villages en eau pour la production maraîchère et l’abreuvement des animaux.

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5 directeurs engagés à faire de l’AIB une référence

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5 directeurs engagés à faire de l’AIB une référence

Ouagadougou, 23 juil. 2025 (AIB). Cinq nouveaux directeurs, récemment nommés à des postes stratégiques au sein de l’AIB, ont affirmé ce mercredi lors de leur installation, leur détermination à positionner l’agence parmi les meilleures au niveau régional et à en faire une référence en Afrique de l’Ouest.

L’AIB compte désormais cinq nouveaux responsables à des postes stratégiques. Il s’agit du Directeur de l’Information (DI), Tilado Apollinaire Abga, du Directeur des Ressources Humaines, Imeta Constant Kissou, (DRH), du Directeur du Développement Stratégique, de l’Innovation et de la Coopération (DSIC), Brahima Zongo, du Directeur des Systèmes d’Information (DSI), Lamoussa Frédéric Arsène Bancé et de la Personne Responsable de la Commande Publique (PRCP), Gountanini Boudidano.

La cérémonie d’installation, présidée par le Secrétaire général de l’AIB, Alban Kini, s’est déroulée en présence de collègues, de parents et d’amis des promus.

Ceux-ci se sont dits conscients de l’ampleur des responsabilités qui leur incombent et chacun a exprimé sa détermination à œuvrer dans une dynamique collective pour relever les défis et hisser l’AIB au rang de meilleure agence en Afrique de l’Ouest.

Le Directeur de l’Information, Tilado Apollinaire Abga, a souligné la nécessité de rehausser le niveau des productions en termes de qualité et de quantité, espérant pour cela bénéficier de l’accompagnement et de l’implication de l’ensemble de ses collaborateurs.

« Nous devons nous engager à travailler sans relâche, dans la solidarité, le dialogue permanent, la compréhension, l’ordre et la discipline, afin que, d’ici à cinq ans, l’AIB devienne la meilleure agence de la sous-région ouest-africaine », a-t-il affirmé.
Dans la même veine, le DSI, Lamoussa Frédéric Arsène Bancé, a mesuré l’ampleur de la tâche qui l’attend, tout en appelant à la collaboration de tous, sous le leadership des premiers responsables de l’AIB.

« Je compte sur chacun de vous, pour que l’AIB soit un établissement modèle dans le service public de l’information », a déclaré le nouveau DRH, Imeta Constant Kissou.
Et au nouveau DSIC, Brahima Zongo de renchérir: « nous sommes invités à plus de sacrifices et d’ardeur au travail pour pouvoir relever les défis qui attendent l’AIB. Comme le disait quelqu’un, ensemble nous sommes forts ».

Quant au nouveau PRCP, Gountanini Boudidano a remercié le ministre de la Communication et la Directrice générale de l’AIB pour la confiance placée en sa modeste personne. « C’est ensemble que nous allons réussir les missions et les objectifs qui lui sont assignés », a-t-il assuré.
Le Secrétaire général de l’AIB, Alban Kini a clairement décliné les missions assignées à chaque directeur.

Le DI est chargé, entre autres, d’insuffler une dynamique d’innovation, de rigueur et de crédibilité à la production éditoriale, de renforcer les capacités des équipes rédactionnelles à travers le pays et de promouvoir l’image de l’AIB.
Le DRH aura pour mission d’instaurer une gestion moderne et transparente du personnel, dans un climat de travail motivant et respectueux des droits.

Le DDSIC doit travailler à structurer la vision stratégique de l’AIB, à mobiliser des ressources techniques et partenariales, à favoriser la créativité dans les contenus et à accompagner l’Agence dans sa transition numérique et organisationnelle.

La PRCP veillera à la transparence et à la régularité des procédures de passation de marchés, dans le respect des textes en vigueur.
Le DSI devra garantir un environnement numérique sécurisé et performant, essentiel à la modernisation des outils de production journalistique.

Monsieur Kini a également exhorté les nouveaux directeurs à faire preuve de leadership, d’humilité et d’ouverture tout en misant sur l’intelligence collective pour porter haut les ambitions de l’AIB.

En rappel, l’AIB été érigée en établissement public de l’Etat à caractère administratif (EPA) le 21 août 2024 par le gouvernement burkinabè, afin de lui permettre de mieux remplir ses missions de collecte d’informations pour tous et défendre la souveraineté nationale.

Agence d’Information du Burkina
BAK/no/ata

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