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Ouahigouya : Des acteurs de Titao outillés en création et gestion des activités génératrices de revenus

Burkina-Loroum-Formation

Ouahigouya : Des acteurs de Titao outillés en création et gestion des activités génératrices de revenus

Ouahigouya, 14 août 2023 (AIB) – L’Association Monde Rural a initié le vendredi 11 août 2023 à Ouahigouya, une session de formation en création et gestion des activités génératrices de revenus au profit de 25 femmes et hommes de la commune de Titao.

Elles sont 25 femmes dont 5 hommes à répondre ce vendredi 10 août 2023 à une activité de formation des femmes en création et gestion des activités génératrices de revenus organisée à Ouahigouya par l’Association monde rural (AMR) dans le cadre du projet Right to grow (R2G).

Selon les organisateurs, cette activité vise à doter les membres des associations partenaires du projet en compétences pour créer des revenus additionnels.

Les participants ont eu des échanges avec des techniciens des institutions de microfinance comme la caisse populaire et les Baorés traditionnels d’épargne et de crédit (BTEC) de Ouahigouya.

Ces échanges ont permis aux participants de se frotter aux missions des structures de microfinance et leurs conditions de crédits.

L’engagement des femmes dans l’entrepreneuriat contribuera à renforcer leur capacité de résilience en ces moments de crise sécuritaire.

Elle permettra également de renforcer le secteur de la nutrition comme le souhaite le projet R2G.

Agence d’information du Burkina 

ASO/wis 

Paris mécontent de la position de Washington sur le Niger (média)

2023-08-14 09:26

Paris mécontent de la position de Washington sur le Niger (média)

POLITIQUE: FRANCE-ÉTATSUNIS-NIGER-POSITION

PARIS, 14 août. /TASS/. La position de Washington sur le Niger et, notamment, les résultats de la visite de la sous-secrétaire d’État américaine par intérim, Victoria Nuland, dans ce pays, ainsi que ses contacts avec les nouvelles autorités ont suscité le mécontentement de Paris. C’est ce qu’a fait savoir Le Figaro, se référant à une source diplomatique française.

« Ils ont fait tout le contraire de ce qu’on pensait qu’ils feraient », est-il indiqué. « Avec des alliés comme ça, on n’a pas besoin d’ennemis. »

Le journal rappelle que, depuis le début du coup d’État au Niger, la France a maintenu une ligne claire, c’est-à-dire, le retour de Mohamed Bazoum à la présidence. « Pour Emmanuel Macron, la crédibilité de la France, notamment en termes de discours sur la démocratie, était en jeu. Pour les Américains, même s’ils sont aussi préoccupés par un retour rapide à l’ordre constitutionnel, la priorité, c’est la stabilité de la région », a noté la source.

Alors que Paris a soutenu la décision de la Cédéao sur la mobilisation des forces de réserve pour préparer une opération militaire contre les militaires au Niger, les États-Unis, note Le Figaro, par l’intermédiaire du secrétaire d’État Antony Blinken, se sont empressés de prôner une solution pacifique au Niger et ont progressivement cessé d’exiger le retour au pouvoir du président déchu, se concentrant sur la libération de Mohamed Bazoum et sur les conditions de sa détention.

Priorités américaines

« L’objectif des Américains est simple: conserver leurs bases », explique un diplomate français. « Si pour cela il faut tirer un trait sur le retour à la légalité constitutionnelle, ils n’hésiteront pas. Les militaires nigériens ne poseront probablement pas de problème d’ailleurs: ils savent que sans les capacités de surveillance américaines, tous leurs efforts pour combattre les djihadistes sont vains. »

Selon le média, les États-Unis ont un contingent assez important au Niger. Environ 1.300 militaires sont répartis entre les bases de Niamey et d’Agadez, dans le nord du pays. C’est la base d’Agadez qui revêt une importance stratégique pour le Pentagone, car elle abrite une piste d’atterrissage pour les drones, ainsi qu’un centre de surveillance pour toute la région, notamment pour la Libye.

Par ailleurs, les États-Unis pensent avoir « notre gars » parmi les rebelles, c’est Moussa Salaou Barmou, nommé chef d’état-major général des forces armées nigériennes. Selon Le Figaro, il a été formé aux États-Unis et a gardé des contacts étroits avec eux, et c’est avec lui que Victoria Nuland s’est entretenue à Niamey. Toutefois, malgré sa proximité avec Washington, Moussa Salaou Barmou, selon le journal, n’a pas encore montré une attitude favorable à l’égard de ses anciens instructeurs.

Paris est aussi mécontent par le fait que, malgré le nombre à peu près égal de militaires américains et français, soit 1.500 personnes, au Niger, le ressentiment dans le pays ne s’exprime qu’à l’égard des soldats français. « Les États-Unis, comme nos autres alliés d’ailleurs, ont l’habitude de nous laisser prendre les coups », a noté la source. Le journal estime que la perception hostile des rebelles à l’égard de la France est due à son passé colonial et à l’échec de l’opération Barkhane (de 2014 à 2022), une opération menée par les forces armées de la République pour lutter contre les groupes islamistes au Mali, au Burkina Faso, en Mauritanie, au Niger et au Tchad.

Avec TASS

Le conseil de santé du district sanitaire de Ouargaye se félicite de son bilan semestriel

Le conseil de santé du district sanitaire de Ouargaye se félicite de son bilan semestriel

 

Ouargaye, (AIB)-La première session du conseil de santé du district sanitaire de Ouargaye qui a eu lieu le vendredi 10 août 2023 à Tenkodogo, a porté sur les bilans des campagnes de chimio prévention du paludisme saisonnier et du traitement de masse contre les filarioses lymphatiques.

 

Cette session était présidée par le haut Commissaire de la province du Koulpelogo Ousmane Ouattara, président dudit Conseil.

 

A l’occasion, les responsables du district sanitaire, ont rendu compte aux autorités provinciales de la gestion de l’entité durant les six mois écoulés.

 

Ousmane Ouattara a remercié l’ensemble des participants pour leur présence malgré les conditions de déplacement difficiles.

 

Il a loué d’entrée de jeu, la résilience de l’ensemble des agents de santé qui ne ménagent aucun effort pour satisfaire à l’offre des soins de santé.

 

Trois communications ont été faites.

De ces communications, il ressort une bonne couverture des campagnes de chimio prévention du paludisme saisonnier (95,95%) et de la campagne de traitement de masse contre les filarioses lymphatiques avec 74,18% de taux de couverture.

 

Les principales difficultés rencontrées au cours de ces campagnes sont inhérentes au contexte sécuritaire.

 

Néanmoins, ce résultat est fort encourageant, se sont réjouis les participants.

 

L’ état de mise en œuvre du microplan d’urgence du district élaboré en réponse à la crise humanitaire, a été également abordé.

 

Il ressort que plus de la moitié des activités dudit plan restent jusqu’à ce jour sans financement.

 

Ousmane Ouattara a profité de l’occasion pour remercier l’ensemble des partenaires techniques et financiers qui accompagnent le district.

 

Il a également lancé un appel à une mobilisation pour un financement de l’entièreté des activités du microplan d’urgence, au grand bonheur des populations du Koulpelogo.

Agence d’information du Burkina

Komondjari: La population de Foutouri contribue à 885 000FCFA à l’effort de paix

Komondjari: La population de Foutouri contribue à 885 000FCFA à l’effort de paix

 

Gayéri, 13 août 2023(AIB)-La population de Foutouri dans la province de la Komondjari a manifesté son soutien à l’effort de paix à travers une contribution volontaire de 885 000 francs FCFA.

 

Le 26 juin 2023, la population de Foutouri dans la province de la Komondjari a manifesté son soutien à l’effort de paix en transmettant une somme de huit-cent quatre-vingt-cinq mille 885 000FCFA au Président de la Délégation Spéciale de la commune de Foutouri.

 

L’information a été donnée le 10 août 2023 par Monsieur Moumouni SINARE, Président de la Délégation Spéciale de la commune de Foutouri.

 

C’est une contribution volontaire initiée par les fils et filles de la localité pour manifester aux autorités leur engagement à l’effort de paix.

 

En rappel, le 10 mai 2023, la population de Tankoalou dans la commune de Foutouri avait fait un don de deux cent soixante-cinq mille (265 000) FCFA à l’effort de paix.

Agence d’Information du Burkina (AIB)

Maracana de la jeunesse : 32 équipes à l’assaut d’un trophée doté de 1 million de FCFA

FOOT-BFA-SPORT-MARACANA-JEUNESSE

Maracana de la jeunesse : 32 équipes à l’assaut d’un trophée doté de 1 million de FCFA

Ouagadougou, 13 Août 2023 (AIB) – La 1re édition du tournoi de football maracana de la Jeunesse de Ouagadougou doté de 1 million de FCA a été lancé samedi sur le terrain « King de Karpala » (quartier sud de Ouagadougou) avec la participation de 32 équipes, a-t-on constaté.

Il est rare de voir un tournoi maracana dans la ville de Ouagadougou doté de la somme de 1 million de FCFA. « C’est un maracana spécial. Pour une première on est monté à 1 million pour pousser les équipes à donner le meilleur d’elles-mêmes afin de rehausser le niveau de la compétition et pour qu’elle soit de qualité. Et cela est à l’honneur du football burkinabè », a expliqué le promoteur de la compétition Ibrahim Dianda.

Il a mentionné que cette compétition a été initiée « à l’issue d’une profonde réflexion. C’est pour ajouter de la terre à la terre. Les vacances sont les périodes propices pour les maracana dans les quartiers. Nous avons voulu fédérer les énergies pour faire un tournoi grandiose qui va regrouper plusieurs équipes de plusieurs quartiers et même certaines équipes de 3e division ».

Pour lui, le sport de façon générale et le sport roi en particulier « est un facteur de cohésion sociale. Nous sommes dans une période où on prône la résilience. Le pays est secoué par plusieurs maux : la sécurité, le problème socio-économique etc. et à travers le sport on donne de la joie ».

Ce tournoi a également pour but selon son promoteur, d’ « aider les jeunes talents à éclore. C’est dans les secteurs et les quartiers que les jeunes talents arrivent à se promouvoir. On a même contacté beaucoup de clubs comme l’EFO et le RCK etc. qui vont envoyer des superviseurs pour la détection des talents ».

La compétition a pu se lancer grâce à l’accompagnement de certains partenaires. Un mois durant, les 32 équipes rivaliseront de talent pour s’offrir dame coupe et écrire son nom e lettre d’or dans les annales de la compétition. La finale est prévue à mi-septembre.

Pour donner le top de départ des hostilités un match de gala s’est joué entre Jeunes talents et Catalan FC (2-1). Les matchs vont se jouer à élimination directe.
Agence d’information du Burkina
as/ata

 

Gourma : Des acteurs renforcent leur capacité en matière de système d’alerte précoce

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Gourma : Des acteurs renforcent leur capacité en matière de système d’alerte précoce

Fada N’Gourma 14 août 2023 (AIB)-Un atelier de formation sur le système d’alerte précoce en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle a réuni du 31 juillet au 04 août 2023, les différents acteurs intervenant dans cette chaîne à Fada N’Gourma.

Les ménages burkinabè sont de plus en plus nombreux à faire face à des conditions alimentaires difficiles. Cette situation est imputable aux multiples aléas d’une part au climat et d’autres parts à la situation sécuritaire.

Le point focal nutrition du district sanitaire de Pama dans la province de la Kompienga Pascal Batoro a apprécié positivement le présent atelier

C’est dans un tel contexte, et afin de mieux suivre l’évolution de la situation alimentaire et nutritionnelle des populations dans le but d’en cerner les tenants et les aboutissants pour une meilleure gestion des crises alimentaires  que la Direction générale des Etudes et des Statistiques sectorielles en charge de la Coordination du Système d’Alerte (SAP) au niveau national organise un atelier de formation des cadres du dispositif déconcentré sur la sécurité alimentaire , la nutrition et l’alerte  précoce.

L’organisation s’est faite avec l’appui financier du Programme de Résilience du Système alimentaire en Afrique de l’Ouest, composante Burkina Faso (PROSA-BF)

Cet atelier de cinq jours a regroupé les acteurs de la région de l’Est intervenant dans ce domaine.

Selon l’analyste sécuritaire alimentaire du ministère de l’Agriculture, Aboubacar Saho, cet atelier de formation, s’inscrit dans la volonté des premières autorités de familiariser les techniciens et les cadres au niveau déconcentré sur les questions de sécurité alimentaire et nutritionnelle et renforcer leur capacité d’analyse.

C’était également une occasion pour échanger avec ces acteurs du niveau déconcentré, sur les enjeux de la sécurité alimentaire, a soutenu M. Saho.

Les acteurs du niveau déconcentré ont applaudi cet atelier de formation qui vient renforcer leur capacité.

Ainsi, le point focal du système d’alerte précoce de la direction régionale de l’agriculture de l’Est, Victor Sanou, a souligné que ce présent atelier va renforcer les capacités des acteurs dans la collecte des données, du suivi de la situation alimentaire et nutritionnelle des ménages et les systèmes d’alerte précoce.

Le point focal nutrition du district sanitaire de Pama dans la province de la Kompienga, Pascal Batoro, a apprécié positivement cette formation car selon lui, c’est un plus d’être outillé en matière de système d’alerte précoce par rapport aux questions de sécurité alimentaire et nutritionnelle.

Agence d’information du Burkina

KAC/wis

Dédougou : Une centaine de plants mis en terre au Centre médical diocésain Mgr Zéphyrin Toé

Tous les agents du centre ont été mobilisés pour la plantation d’arbres

Dédougou : Une centaine de plants mis en terre au Centre médical diocésain Mgr Zéphyrin Toé

Dédougou, 12 août 2023 (AIB) : Le personnel du centre médical diocésain Mgr Zéphyrin Toé de Dédougou a organisé le samedi 12 août 2023 à Dédougou, une activité de reboisement au sein dudit centre. Au total, ce sont une centaine de plants toutes espèces confondues qui ont été mis en terre.

Loin de leurs blouses, gants, seringues et autre matériel de soins, le personnel du centre médical diocésain Mgr Zéphyrin Toé de Dédougou a marqué une pose le samedi 12 août 2023 pour davantage reverdir leur lieu de travail  par la plantation d’une centaine de plants.

«Nous savons que l’environnement est très capital pour la santé et cela permettra à nos patients d’avoir un espace vert afin de pouvoir profiter d’une atmosphère assez paisible qui lui aussi est très capital pour la guérison et pour la santé morale, physique et psychique» a expliqué le responsable du centre, Abbé Jean Zougouri.

Il a souligné que pour cette opération de reboisement des espèces comme le flamboyant ont été mis en terre question d’embellir et avoir de l’ombre à l’intérieur de la cour, des acacias tout au long de la limite du domaine du centre en question afin de pouvoir bénéficier non seulement de l’ombre mais du bois pour l’avenir.

Abbé Jean Zougouri, responsable du centre médical diocésain de Dédougou

Il y a également des arbres fruitiers notamment des goyaviers et des citronniers.

Pour la protection et l’entretien des arbres, chaque agent a été responsabilisé.

« Nous avons demandé à chaque agent de pouvoir s’occuper personnellement de son arbre, le sécuriser, l’arroser et aussi tenir compte de tous les facteurs pour qu’il évolue mieux», a dit Monsieur l’abbé.

Chaque agent a planté son arbre et promet de l’entretenir

Après la mise en terre des plants, le responsable du centre médical a saisi l’occasion pour saluer la grande mobilisation du personnel à cette opération de reboisement. Il a souhaité que cette mobilisation soit toujours de taille pour les différentes activités du centre.

«Cette activité que nous venons de mener permettra de donner un autre visage à notre structure, d’améliorer notre environnement grâce à la mobilisation et à l’engagement de chacun et de tous» a-t-il conclu.

Le centre médical diocésain Monseigneur Zéphyrin TOE, inauguré le 21 décembre 2015, vise la prise en charge sanitaire des populations de la ville de Dédougou, des agents pastoraux du diocèse de Dédougou et des populations de la région entière de la Boucle du Mouhoun.

Agence d’information du Burkina

 Stanislas BADO

Bam : Les meilleurs élèves et enseignants des écoles Teksum primés

Les autorités de la province du Bam ont félicité les différents lauréats.

Bam : Les meilleurs élèves et enseignants des écoles Teksum primés

Kongoussi, (AIB)-La direction provinciale de l’Education préscolaire primaire et non formelle( DPEPPNF) du Bam a organisé la cérémonie de la 4e édition de l’excellence scolaire des écoles Teksum le 9 août 2023 à Kongoussi, en collaboration avec l’ONG A Batter Life Fondation et sous la présidence du haut-commissaire de la province  du Bam Adama Jean Yves Béré.

L’excellence scolaire 2023 des écoles Teksum a concerné 5 écoles sur les 12 que compte la province.  Il s’agit des écoles de Kongoussi secteur 5 A dans la commune de Kongoussi, de l’école de Bokin et de Vousnango B dans la commune de Guibaré et des écoles de Yaoghin et de Souma dans la commune de Rouko.

Au cours de la journée, les 5 meilleurs élèves au CEP  desdites écoles ont reçu chacun un vélo et un kit scolaire.

Les 5 premiers élèves  par cours et par division, et les 5 premiers élèves au CEP  vivant avec un handicap ont également reçu des kits scolaires.

Les meilleurs élèves parrainés issus des écoles Teksum et poursuivant au post-primaire et au secondaire ont aussi été primés avec des kits scolaires.

Au niveau des enseignants, les meilleurs  par classe ont reçu chacun,  une  tablette et une attestation de reconnaissance. Le coût total des prix est estimé à plus de 2 millions six cent mille francs CFA.

Le représentant de Per toré Teksum Adama Sawadogo remettant un prix à un meilleur élève au CEP.

Le représentant de Per toré Teksum, Adama Sawadogo par ailleurs directeur des programmes scolaires Teksum au Burkina Faso,   a indiqué que l’institution des journées d’excellence Teksum vise à promouvoir une éducation de  qualité au profit des enfants du Bam.

«L’objectif du partenaire c’est de donner l’oportinuité à tous les enfants du Bam d’aller à l’école. Et dans cette vision il prône également la qualité de l’éducation. C’est pourquoi il a institué la journée d’excellence appelée aussi journée   Teksum pour encourager non seulement les élèves, mais aussi les différents acteurs qui interviennent dans le système éducatif de la province »  a-t-il souligné.

Le directeur provincial de l’Education préscolaire primaire et non formelle du Bam P. Canut Blaise Syan s’est félicité de cette initiative.

Pour lui, les écoles Teksum contribuent énormément à l’accroissement de l’offre et de la qualité de l’éducation au Bam.

En rappel, Per Toré Teksum est un architecte de nationalité norvégienne qui  intervient dans l’éducation au Bam depuis 2006. Il a realisé sur fonds propres, 10 complexes scolaires qui portent son nom et réhabilité 2 écoles.

Chaque complexe comprend 3 salles de classes équipées, des logements pour enseignants, une cuisine , un magasin et un forage ,le tout équipé à l’électricité solaire. Il a été distingué dans l’ordre des Palmes académiques  en 2016  par l’État burkinabè pour service rendu à la Nation.

Agence d’information du Burkina

Asmado RABO  

 

 

Burkina : Le chef de l’Etat exhorte la jeunesse à ne pas « avoir peur » d’entreprendre

Burkina : Le chef de l’Etat exhorte la jeunesse à ne pas « avoir peur » d’entreprendre

 

Ouagadougou, 12 août 2023 (AIB)-Le chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré, a exhorté samedi, la jeunesse burkinabè à ne pas avoir peur d’entreprendre, malgré les difficultés qu’ils pourraient rencontrer.

 

«N’ayez pas peur d’entreprendre, il faut vous lancer, c’est dur, c’est souvent très dur. Vous allez trébuchez, vous allez souvent vous retrouvez à genoux, comme dirait certains…, profitez faites une prière. Appuyez sur la pose, relevez-vous et marchez!», a exhorté le chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré.

 

Le président de la Transition s’exprimait samedi à Ouagadougou à l’occasion de la journée internationale de la jeunesse.

 

«Je vous encourage à ne pas vous décourager pour ceux qui sont en train de chercher à entreprendre. Ne vous découragez jamais. Le chemin est toujours plein d’embûches. Mais, vous ne devez pas vous arrêter parce que vous allez finir par réunir », a-t-il exhorté.

 

Le capitaine Ibrahim Traoré a indiqué que le gouvernement a mis en place des initiatives pour accompagner la jeunesse dans l’entrepreneuriat.

 

«On ne vous demandera pas de partir de zéro mais il y’ a un minimum pour vous accompagner et vous aider», a-t-il fait savoir.

 

Selon lui, le gouvernement a également mis en place une politique de défiscalisation pour accompagner les jeunes entreprises afin que celles-ci «ne soient pas confronter à certaines difficultés dès les premières années (de création)».

 

En outre, d’après le chef de l’État, même ceux qui ont de l’emploi, ne doivent pas s’en contenter.

 

Ils doivent chercher à investir en «parallèle» pour créer des emplois pour les autres.

 

«Notre salaire doit servir à développer quelque chose d’autre», a insisté Ibrahim Traoré.

 

Il a également fustigé le «système assez complexe», qui «nous a appris à avoir un emploi, un bureau et on s’assoit, le salaire tombe à la fin du mois».

Agence d’information du Burkina

DNK/ata

Photos : ministère en charge de la Jeunesse.

Niger: le Cap-Vert, membre de la Cédéao, opposé à une intervention militaire

 

Niger: le Cap-Vert, membre de la Cédéao, opposé à une intervention militaire

POLITIQUE: NIGER-CÉDÉAO-CONFLIT-CAPVERT

 

PARIS, 12 août. /TASS/. Le Cap-Vert, membre de la Communauté des Etats ouest-africains (Cedeao), est opposé à une intervention militaire de l’organisation au Niger pour faire partir les militaires qui ont pris le pouvoir par la force, a affirmé le président vendredi. Ses propos sont relayés par l’AFP.

 

« Nous devons tous oeuvrer pour le rétablissement de l’ordre constitutionnel au Niger, mais en aucun cas par une intervention militaire ou un conflit armé en ce moment », estime le dirigeant cap-verdien.

 

« Nous devons mener des négociations intenses et, par la voie diplomatique, résoudre ces problèmes car toute intervention par des moyens militaires en ce moment aggraverait la situation et transformerait la région en un espace explosif », a-t-il souligné.

 

José Maria Neves a dit peu probable que son pays prenne part à une intervention militaire si la Cedeao décidait de passer aux actes.

 

Pour rappel, les militaires nigériens ont annoncé le 26 juillet au soir la destitution du président Mohamed Bazoum, la fermeture des frontières, l’introduction d’un couvre-feu, la suspension de la Constitution et l’interdiction de tous les partis politiques. Deux jours plus tard, ils ont proclamé chef d’État le général Abdourahamane Tchiani qui a dirigé la garde présidentielle dont les unités détiennent toujours Mohamed Bazoum.

 

Les dirigeants de la Cédéao, dont fait partie le Niger, ont exigé que les militaires libèrent le président Mohamed Bazoum avant le 7 août, notamment en menaçant de recourir à la force. Mais les pays voisins, le Mali et le Burkina Faso, ont déclaré qu’ils considéreraient une telle action comme une attaque contre eux-mêmes. L’ultimatum de la Cédéao n’ayant pas été respecté, les dirigeants de la communauté se sont à nouveau réunis à Abuja, la capitale nigériane, le 10 août. Au terme de ces discussions, le président ivoirien Alassane Ouattara a déclaré qu’il était convenu de lancer une opération militaire au Niger dès que possible.

Avec TASS

Rome prône la diplomatie et le dialogue pour résoudre la crise au Niger

 

Rome prône la diplomatie et le dialogue pour résoudre la crise au Niger

POLITIQUE: ITALIE-NIGER-DIPLOMATIE

ROME, 12 août. /TASS/. Le ministre italien des Affaires étrangères Antonio Tajani s’est dit préoccupé par la situation au Niger.

« Je pense que la stabilité est un bon instrument pour lutter contre le terrorisme, la pauvreté, les maladies et le changement climatique. Ce n’est pas la guerre mais la diplomatie et le dialogue qui doivent jouer un rôle dominant. Nous ne devons plus produire l’impression de colonisateurs. L’Europe ne doit plus se tromper », a-t-il déclaré relayé par l’agence ANSA.

Des militaires nigériens se sont rebellés fin juillet et ont annoncé la destitution de Mohamed Bazoum. Ils ont proclamé chef d’État le général Abdourahamane Tchiani, qui a dirigé la garde présidentielle, et formé le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP). Mohamed Bazoum reste détenu dans sa résidence.

Le président de Côte d’Ivoire Alassane Ouattara a déclaré à son retour du sommet de la Cédéao le 10 août que les dirigeants des pays membres s’étaient mis d’accord pour lancer une opération militaire au Niger « dans les plus brefs délais ».

Avec TASS

Burkina: Les organisations professionnelles des médias exigent la levée immédiate de la suspension de radio Omega

Burkina: Les organisations professionnelles des médias exigent la levée immédiate de la suspension de radio Omega

Ouagadougou, 11 août 2023(AIB)-Les organisations professionnelles des médias ont exigé vendredi du gouvernement, la levée immédiate et sans conditions de la suspension de la radio Omega, ainsi que le respect des attributions du Conseil supérieur de la Communication (CSC).

Agence d’information du Burkina

« Déclaration des OPM sur la suspension de Radio Oméga

Les Organisations professionnelles des médias (OPM) ont appris avec stupéfaction la décision de suspension « jusqu’à nouvel ordre » de la Radio Oméga FM.

C’est à travers un communiqué signé de son porte-parole M. Jean Emmanuel Ouédraogo, que le gouvernement burkinabè a pris cette décision aussi grave qu’inédite ce 10 août 2023.

Le gouvernement sanctionne Omega pour avoir donné la parole à M. Ousmane Abdoul Moumouni, se réclamant porte-parole du Conseil de la résistance pour la République (CRR) au Niger.

Le gouvernement cite, entre autres griefs contre la radio, la violation des règles d’éthique et de déontologie et le reniement de sa responsabilité en tant que médias.

Le gouvernement dit au final suspendre les programmes de la radio Oméga « au nom de l’intérêt supérieur de la Nation ».

Nous, Organisations professionnelles des médias, réunies le 11 août 2023 à Ouagadougou, condamnons fermement cette énième intrusion du gouvernement de Transition dans la régulation des médias.

Le gouvernement s’est ainsi substitué au régulateur qu’est le Conseil supérieur de la Communication (CSC).

Cette suspension de Radio Oméga est à tout point de vue illégale. Loin de toutes considérations professionnelles, cette suspension est politique.

Le gouvernement n’a aucune compétence pour connaître du respect ou non des règles d’éthique et de déontologie dans un média.

Cela relève des attributions du CSC, conformément à la loi organique N° 004-2018/AN du 22 mars 2018 portant modification de la loi organique N° 015-2013/AN du 14 mai 2013, portant attribution, composition, organisation et fonctionnement du Conseil supérieur de la communication (CSC).

Du reste, le CSC s’était saisi déjà de la question sur interpellation du gouvernement d’ailleurs et s’apprêtait à l’examiner lorsque le même gouvernement est passé outre pour prendre cette décision totalement irrégulière.

En tout état de cause, si le gouvernement a un problème avec un médias, qu’il saisisse l’Observatoire burkinabè des médias (OBM), le CSC ou le juge. Dans le cas échéant, ce ne serait que de l’arbitraire.

Cette suspension de fait de Radio Oméga n’est pas une première. RFI et France 24 ont été tout autant victimes de la régulation politique du gouvernement du MPSR 2.

Par ces actes, le gouvernement contribue à mettre en péril le droit du public à l’information et sape la crédibilité d’une institution comme le CSC.

Par ce fait, il viole la Constitution du Burkina Faso que le Président de Transition, le Capitaine Ibrahim Traoré, a pourtant juré de défendre.

En effet, le droit à l’information (article 8 de la Constitution) et le CSC (article 160.3 de la Constitution) font partie intégrante de notre loi fondamentale et aucune autorité ne devrait se permettre d’y porter atteinte, ou alors nous sommes en face d’un parjure.

L’histoire récente du Burkina Faso montre que les droits comme celui à l’information, la liberté d’expression et de presse, ont été arrachés de haute lutte.

De même, le niveau de crédibilité d’une institution telle que le CSC, a été obtenu au prix d’énormes sacrifices de l’ensemble de notre peuple.

L’histoire enseigne également que le peuple burkinabè s’est toujours mobilisé pour défendre ses acquis et il en sera toujours ainsi.

Au nom du droit du public à l’information en temps de paix comme en temps de crise, nous Organisations professionnelles des médias (OPM), signataires de la présente déclaration, constatant que cette suspension est irrégulière et illégale :

-condamnons la suspension de Radio Oméga ;

exigeons du gouvernement la levée immédiate et sans conditions de cette suspension ;

apportons notre soutien au groupe Oméga Médias ;

-invitons le gouvernement à inscrire désormais ses actions dans la légalité ;

-encourageons les journalistes et les médias à continuer sereinement leur travail avec professionnalisme et abnégation en dépit des pressions et des intimidations ;

 

-appelons les hommes et femmes de médias ainsi que les organes de presse à rester solidaires, mobilisés et à l’écoute pour tout mot d’ordre que commanderait l’évolution de la situation ;

 

-invitons les défenseurs des droits humains, de la liberté d’expression et de la presse, ainsi que les démocrates, à s’opposer à cette forfaiture en vue de préserver les acquis démocratiques arrachés au prix d’énormes sacrifices ;

interpellons le CSC à jouer son rôle régalien de régulation en assumant pleinement son autorité.

 

Fait à Ouagadougou, le 11 août 2023

Pour le CNP-NZ,

Le Président

Siriki Dramé

 

Pour l’AJB,

Le Président

Guézouma Sanogo

Pour la SEP,

Le Président

Inoussa Ouédraogo

Pour le SYNATIC,

Le Secrétaire Général Adjoint

Aboubakar Sanfo

Pour Reporters du Faso,

Le Président

Moumouni Simporé

Pour l’AEPJLN,

Le Coordinateur

Evariste Zongo

Pour l’AEPML,

Le Président et PD / Le Secrétaire Général

Amidou Kabré

Pour l’APAC,

La Présidente de la transition

Bénédicte Sawadogo

Pour l’AMC

André Eugène Ilboudo

Pour l’UBESTV,

Le Président

Ismaël Ouédraogo

Pour l’UNALFA,

Le Président

Lamoussa Jean-Baptiste Sawadogo

Pour l’OBM,

Le Président

Hamado Ouangraoua ».

#AIB

Burkina : Atelier d’appropriation de la feuille de route nationale pour la capture du dividende démographique

Burkina-Economie-Population-Démographie-Dividende-Journalistes-Atelier

Burkina : Atelier d’appropriation de la feuille de route nationale pour la capture du dividende démographique

Ouagadougou, 9 août 2023 (AIB)-La direction générale de l’économie et de la planification a organisé le mercredi, à Ouagadougou, en collaboration avec le Fonds des Nations Unies pour la Population au Burkina Faso, un atelier d’appropriation par les journalistes, de la feuille de route nationale pour la capture du dividende démographique au Burkina Faso et la vulgarisation des outils sur la population.

« Nous nous approprierons la feuille de route nationale pour la capture du dividende démographique et son plan d’action, ainsi que les engagements pris au sommet de Nairobi en 2019 par le Burkina Faso, en vue d’accélérer les efforts pour la mise en œuvre intégrale du programme d’action de la Conférence internationale sur la Population et le Développement » a indiqué le directeur général de l’économie et de la planification Dr Larba Issa Kobyagda.

Le directeur général de l’économie et de la planification Dr Larba Issa Kobyagda

M. Kobyagda s’exprimait le mercredi 9 août 2023 à Ouagadougou, à l’ouverture de l’atelier d’appropriation par les journalistes et communicateurs de la feuille de route nationale pour la capture du dividende démographique au Burkina Faso et la vulgarisation des outils sur la population.

Il a indiqué que la feuille de route nationale du Burkina Faso « vise à capitaliser sur notre population, notamment les jeunes en bonne santé et bien éduqués, pour en faire le moteur de la croissance économique et du développement humain durable ».

Pour ce faire, a-t-il poursuivi, « la feuille de route fonde donc des investissements massifs dans des secteurs clés tels que l’éducation, la santé, l’emploi des jeunes, l’autonomisation des femmes ».

Le représentant du Représentant résident du Fonds des Nations Unies pour la Population au Burkina Faso Ali Koné

Le directeur général de l’économie et de la planification a souhaité qu’à l’issue des échanges (…) les journalistes et communicateurs soient « les acteurs de la mise en œuvre de ces différents instruments et surtout des ambassadeurs des trois résultats transformateurs, à savoir zéro décès maternel évitable, zéro besoin non satisfait en planification familiale et zéro violence basée sur le genre ».

 « Je lance un vibrant appel à l’endroit de tous les acteurs, notamment les communicateurs que vous êtes, à se mobiliser davantage autour du gouvernement afin de mener des actions d’information, de sensibilisation, de mobilisation sociale, en vue d’un changement de comportement des populations, notamment celles vivant en milieu rural et le péri-urbain », a-t-il appelé.

Le représentant du Représentant résident du Fonds des Nations Unies pour la Population au Burkina Faso Ali Koné, a indiqué aux participants qu’il s’agit d’un atelier de partage qui va leur donner des connaissances sur les questions de Population et de Développement et sur ce que Burkina a pris comme engagement pour ce qui est de la capture du dividende démographique.

Il a souhaité qu’au sortir de cet atelier, les journalistes et communicateurs aient suffisamment de matière pour informer autour d’eux et « surtout constituer des organes de veille afin d’alerter chaque fois que de besoin sur les gaps enregistrés ou observés dans le sens de l’atteinte des objectifs assignés par ces deux agendas ».

L’atelier s’est déroulé dans le cadre de la commémoration de la Journée Mondiale de la Population 2023, qui se tient cette année sous le thème « Libération du pouvoir de l’égalité des genres, faire entendre les voix des femmes et des filles pour ouvrir des possibilités infinies de notre monde ».

L’atelier a été marqué par deux communications. La première a porté sur « la feuille de route nationale pour la capture du dividende démographique et son plan d’action ». La seconde a porté sur « les engagements pris par le Burkina Faso au sommet de Nairobi en 2019.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Burkina : La décision du gouvernement d’instituer le port de Faso Dan Fani à l’école est l’aboutissement d’un long processus (ministre)

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Burkina : La décision du gouvernement d’instituer le port de Faso Dan Fani à l’école est l’aboutissement d’un long processus (ministre)

Ouagadougou, 11 août 2023 (AIB)-Le ministre en charge de l’Education nationale, Joseph André Ouédraogo, a indiqué ce vendredi à Ouagadougou, que la décision d’instituer le port du Faso Dan Fani comme tenue scolaire à compter de la rentrée scolaire 2023-2024, est l’aboutissement d’un long processus, soulignant le caractère non contraignant de cette mesure.

« La décision du gouvernement d’instituer le port du Faso Dan Fani est l’aboutissement de ce long processus de réflexions, de dialogue et de concertations avec toutes les parties prenantes », a indiqué le ministre de l’éducation nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales Joseph André Ouédraogo.

M. Ouédraogo, a animé une conférence de presse ce vendredi à Ouagadougou pour apporter des précisions sur le port de la tenue traditionnelle à l’école primaire et au post-primaire à la rentrée prochaine décidée récemment en conseil des ministres.

Le ministre de l’éducation nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales Joseph André Ouédraogo

Pour lui, la mesure du port de la tenue scolaire confectionné à base de Faso Dan Fani, ne revêt pas un caractère contraignant. Car, aucun élève ne devrait être renvoyé de l’école parce qu’il n’a pas pu se doter d’une tenue scolaire, a-t-il insisté.

Le ministre reste convaincu que le passage de la tenue scolaire simple au Faso Dan Fani ne va pas poser de difficultés particulières car des établissements publics comme privés de la ville de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso avaient déjà institué le port de cette tenue.

En rappel, le gouvernement burkinabè a décidé le mercredi 9 août dernier en Conseil des ministres, de la promotion du port de la tenue scolaire en Faso Dan Fani. La mesure va s’appliquer dès la rentrée 2023-2024.

L’expérimentation de la tenue scolaire en Faso dan Fani sera d’abord conduite dans trois communes urbaines et une commune rurale, à savoir Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Koudougou et Sabou pour le post-primaire et secondaire.

« Le port du Faso Dan Fani à l’école est institué pour les lundis, jour retenu pour la montée des couleurs », a précisé le ministre.

Agence d’information du Burkina

JEN-dnk/wis

Burkina : Trois ministres évalués ont rempli à plus de 50% leur contrat d’objectif

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Burkina : Trois ministres évalués ont rempli à plus de 50% leur contrat d’objectif

Ouagadougou, 11 août 2023 (AIB)-Le Premier ministre Me Apollinaire Kyèlèm de Tambela a évalué ce vendredi, les trois derniers mois de gestion de trois de ses ministres. Les ministres évalués ont rempli à plus de 50% leur contrat d’objectif.

L’évaluation du Premier ministre Me Apollinaire Kyèlèm de Tambela a relevé que le ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique du travail et de la Protection sociale, Bassolma Bazié a rempli son contrat d’objectif à 50%.

Le ministre des Droits humains chargé des relations avec les institutions Rodrigue Bayala a rempli son contrat d’objectif à 55% et celui de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat Serge Poda à 60%.

Le ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du travail et de la Protection sociale, Bassolma Bazié a rempli son contrat d’objectif à 50%

Le ministre Bassolma Bazié a affirmé qu’à mi-mandat de l’année, au 30 juin 2023, son département est à 50% du taux de réalisation positif des objectifs qui lui ont été assignés.

Il a expliqué que son département a pour rôle « de veiller à la gestion de la ressource humaine de l’Etat, la réforme de l’Etat, la bonne gouvernance, la gestion du dialogue social mais également de faire en sorte que tous les problèmes et les préoccupations qui viennent des autres institutions et ministères trouvent solutions » à son niveau. « Chaque acteur n’a pas dormi, les gens ont sérieusement bossé », a-t-il indiqué.

Le ministre Bayala a affirmé qu’il a pris le relais de son prédécesseur et son département a travaillé sur six objectifs, entre autre l’accès à la justice, les droits humains et la promotion de la citoyenneté, l’administration pénitentiaire.

Le ministre des Droits humains chargé des relations avec les institutions Rodrigue Bayala a rempli son contrat d’objectif à 55%

Il a souhaité qu’au prochain semestre qui s’annonce, lui et ses collaborateurs puissent améliorer le taux d’exécution de leurs activités quand bien même ils ont 3 mois dans les 6 qui sont concernés par les vacances.

Pour sa part, le ministre de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat, Serge Poda a renseigné que son contrat d’objectif était décliné suivant les 03 piliers de la Transition à savoir la restauration et l’intégrité de l’Etat, la lutte contre l’insécurité et la crise humanitaire que traverse le Burkina.

« Sur la base de ces piliers, nous avions fixé un certain nombre d’objectif spécifique décliné à travers le plan d’action pour la stabilisation et le développement du Burkina Faso et nous avions 11 objectifs stratégiques au sein de notre département ministériel assorti de 36 extras », a-t-il souligné.

Le ministre a ajouté que sur ces 11 objectifs stratégiques, 8 ont été mis en œuvre entièrement et pour les extras, ils ont 23 qui ont été atteints.

Le ministre de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat Serge Poda à rempli son contrat d’objectif à 60%

M. Poda a rapporté que le Premier ministre les a félicité et leur a donné instruction de maintenir le cap afin que d’ici la fin de l’année 2023, les objectifs à leur assigner puissent être mis en œuvre à 100%.

Chaque trois mois, tous les ministres sont soumis à cet exercice où ils passent devant le chef du gouvernement pour faire le bilan des activités de leur département.

L’évaluation démarrée ce vendredi par se poursuivre demain samedi 12 et le lundi 14 août 2023 avec les autres ministres.

Agence d’information du Burkina

BA/LM/as/wis

Télévision Numérique Terrestre (TNT) : la SBT diminue les montants de la redevance de diffusion TV

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Télévision Numérique Terrestre (TNT) : la SBT diminue les montants de la redevance de diffusion TV

Ouagadougou, 11 août 2023 (AIB)-La Société Burkinabè de Télédiffusion (SBT) a organisé le mardi 08 août 2023, une rencontre avec les éditeurs de service TV.

Prenant la parole, le directeur général de la Société Burkinabè de Télédiffusion (SBT) Touho Maba David Ganou, a remercié l’assemblée pour sa présence et par la suite, a annoncé l’ordre du jour, qui est le projet de révision des montants de la redevance de diffusion.

Après environ 3 ans de tractations, il s’agit pour la SBT d’annoncer enfin une bonne nouvelle à ses hôtes, à savoir, la baisse de 52% du coût des redevances de diffusion TV.

Cette réduction, qui devrait soulager les éditeurs de services en ces temps de crise, entrera en vigueur à compter du 1er septembre 2023.

Le directeur général de la Société Burkinabè de Télédiffusion (SBT) Touho Maba David Ganou

Les éditeurs de services ont tous félicité la SBT pour les efforts qui ont permis d’obtenir cette réduction substantielle. Toutefois, tenant compte de la situation économique du pays qui impacte négativement la santé financière de leurs entreprises, ils avaient l’espoir que la SBT puisse consentir une baisse plus importante.

Quant au recouvrement des créances antérieures, une autre rencontre est prévue avec les éditeurs concernés, afin de trouver une solution équitable et soutenable.

Agence d’information du Burkina

Source SBT

Burkina/Gouvernance administrative et locale : Les acteurs invités à réaliser toutes leurs actions programmées en 2023

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Burkina/Gouvernance administrative et locale : Les acteurs invités à réaliser toutes leurs actions programmées en 2023

Ouagadougou, 11 août 2023 (AIB)-Le ministre en charge de la Fonction publique, Bassolma Bazié, a exhorté jeudi à Ouagadougou, les acteurs du cadre sectoriel de dialogue « Gouvernance administrative et locale » à mettre en œuvre leurs actions programmées au titre de l’année 2023 pour le bonheur des populations.

« Je vous exhorte par la même occasion à plus de résilience et à redoubler d’efforts pour la réalisation effective de toutes les actions programmées au titre de l’année 2023 et aussi pour les années à venir », a indiqué le ministre en charge de la Fonction publique, Bassolma Bazié.

M. Bazié s’exprimait jeudi à Ouagadougou, à la revue à mi-parcours de la session 2023, du cadre sectoriel de dialogue « Gouvernance administrative et locale » (CSD-GAL).

Le ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique du travail et de la Protection sociale, Bassolma Bazié

Selon lui, le CSD-GAL a pour mission principale de coordonner le suivi et l’évaluation des actions de mise en œuvre de la Politique nationale de développement (PND) en matière de gouvernance administrative et locale à travers la Politique sectorielle « Gouvernances administrative et locale ».

Il a également pour mission « d’apprécier la mise en œuvre de ladite politique à l’aide des outils de suivi et d’évaluation et de donner des directives aux acteurs ministériels du secteur de la planification pour la conduite des actions qui leur incombent », a-t-il ajouté.

De l’avis du ministre Bassolma Bazié, la présente revue à mi-parcours leur « offre une tribune pour examiner et valider le projet de rapport de performance à mi-parcours 2023 et le Plan d’Actions sectoriel pour la Stabilisation et le Développement (PA-SD) 2023-2025 actualisé du secteur GAL ».

Le projet de rapport de performance à mi-parcours 2023 fait le bilan de la mise en œuvre de cinq (05) objectifs stratégiques à travers deux (02) piliers du Plan d’Action pour la Stabilisation et le Développement, a-t-il relevé.

Le représentant des partenaires techniques  et financiers, Dieudonné Kini

Il s’agit notamment du pilier 3 : « Refonder l’État et améliorer la gouvernance » et le pilier 4 : « Œuvrer à la réconciliation nationale et à la cohésion sociale ».

Ce sont au total soixante-dix-neuf (79) produits qui ont été programmés pour la mise en œuvre de vingt-trois (23) actions par les départements ministériels qui composent le secteur, a-t-il fait savoir.

Le ministre Bazié a noté que le projet de rapport fait également l’état de fonctionnement du CSD-GAL au cours du premier semestre de l’année 2023, relève les difficultés qui ont entravé son fonctionnement et dégage les perspectives pour le second semestre 2023.

De l’analyse de la performance à mi-parcours du secteur, il a assuré qu’il ressort que sur les soixante-dix-neuf (79) produits programmés, seulement huit (08) ont été entièrement réalisés.

« Il faut relever qu’en ce qui concerne la soixantaine de produits restants, plus d’une vingtaine ont atteint un niveau d’exécution appréciable, augurant d’une mise en œuvre effective en fin d’année 2023 », a-t-il souligné.

Cependant, a-t-il poursuivi, ils ne doivent « pas occulter le fait que pour des raisons de réaménagements budgétaires et de programmation, la mise en œuvre d’un bon nombre de produits est prévue pour le second semestre de 2023 ».

« C’est vrai que nous sommes dans un contexte particulier où la sécurité est la grande priorité mais marquer un arrêt à ce moment pour faire le point de ce qu’on a pu réaliser c’est déjà un acte de bonne gouvernance, donc ça permet non seulement de voir ce qui a pu être réalisé mais surtout de relever les défis », a indiqué le  représentant des partenaires techniques  et financiers, Dieudonné Kini.

Agence d’information du Burkina

LM/JEN/DNK/wis

Le Burkina autorise exceptionnellement l’exportation de céréales vers le Niger

Le Burkina autorise exceptionnellement l’exportation de céréales vers le Niger

 

Ouagadougou, 11 août 2023(AIB)-Le Burkina Faso a autorisé exceptionnellement vendredi, l’exportation de mil, du maïs, du sorgho et du niébé exclusivement vers le Niger, par solidarité pour son voisin qui subit un très lourd embargo de la CEDEAO, après un coup d’État.

Agence d’information du Burkina

Lire le communiqué intégral du ministère en charge du Commerce

 

« COMMUNIQUE, portant autorisation de l’exportation des céréales (mil, maïs, sorgho et niébé) à destination du Niger

 

Par communiqué de rappel N°2022-0018/MDICAPME/SG/SP-GUCI daté du 15 novembre 2022, il avait été porté à la connaissance des populations et des commerçants la suspension des exportations des céréales que sont le mil, le maïs, le sorgho et le niébé sur toute l’étendue du territoire national.

 

Par solidarité avec le peuple nigérien, il me plaît, par le présent communiqué, de vous informer qu’à titre exceptionnel, une opération de délivrance d’Autorisations Spéciales d’Exportation (ASE) des céréales sus visées sera menée pour les exportations exclusivement en direction du Niger.

 

Par conséquent, les opérateurs économiques intéressés sont invités à déposer leurs demandes auprès des services compétents du Ministère en charge du commerce.

 

Le Secrétaire Permanent du Guichet Unique du Commerce et de l’Investissement »

Haoua SORGHO/SOKOUNDO

Ouagadougou, le 11 août 2023.

#AIB

Burkina/EPE : « Les établissements publics ont des missions de services publics mais à côté doivent travailler à s’autofinancer », ministre

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Burkina/EPE : « Les établissements publics ont des missions de services publics mais à côté doivent travailler à s’autofinancer », ministre

Ouagadougou, 10 août 2023 (AIB)-« Les établissements publics de l’Etat ont essentiellement des missions de services publics mais à côté doivent travailler à s’autofinancer », a indiqué jeudi, à Ouagadougou, le ministre en charge de l’économie, Dr Aboubakar Nacanabo au nom du Premier ministre, en marge de la 24e Assemblée générale des établissements publics de l’Etat (EPE).

« Il est important d’examiner la situation des établissements publics de l’Etat qui constituent un pan important du tissu économique burkinabè. Ces établissements publics ont essentiellement des missions de services publics mais à côté, doivent travailler à s’autofinancer au maximum », a déclaré le ministre de l’économie, des finances et de la prospective au nom du Premier ministre, Dr Aboubakar Nacanabo.

La 24e session de l’Assemblée générale des Etablissements Publics de l’Etat (EPE) s’est ouverte, ce jeudi 10 août 2023 à Ouagadougou, sous la présidence du Premier ministre, Dr Apollinaire Joachimson Kyélèm de Tambèla

La 24e session de l’Assemblée générale des Etablissements Publics de l’Etat (EPE) s’est déroulée le jeudi 10 août 2023 à Ouagadougou, sous le thème : « Cartographie des risques et efficacité du contrôle dans les Etablissements Publics de l’Etat (EPE) ».

Présidé par le Premier ministre, Apollinaire Joachimson Kyelèm de Tambèla, le discours de ce dernier à l’ouverture des travaux, a été prononcé par le ministre de l’économie, des finances et de la prospective Dr Aboubakar Nacanabo.

M. Nacanabo a signifié que cette année, l’accent est mis sur la question du contrôle interne de l’Etat et la maitrise des risques. « Nous sommes dans un environnement assez turbulent où les risques sont assez importants. Il faut arriver à les identifier, les maitriser et les traiter. Il est important que tous les EPE puissent savoir comment on maitrise les risques, comment on élabore une cartographie des risques et comment on fait en sorte pour gérer le risque », a-t-il expliqué.

Selon lui, les risques peuvent être traités de plusieurs manières notamment en les exterminant, en les assumant. « Les établissements publics de l’Etat n’ont pas vocation de réaliser des bénéfices forcement mais il y a quand même des seuils à examiner en terme donc d’autofinancement », a-t-il ajouté.

Agence d’information du Burkina

BA/SO/ho/wis

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