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Bobo-Dioulasso: 3 577 mendiants retirés de la rue bénéficient d’une formation de réinsertion

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Bobo-Dioulasso: 3 577 mendiants retirés de la rue bénéficient d’une formation de réinsertion

Bobo-Dioulasso, le 24 avr. 2024 (AIB)- L’opération de retrait et de réinsertion des personnes en situation de mendicité a permis de retirer 3577 mendiants de la rue dans la ville de Bobo-Dioulasso, de leur donner une formation sur des activités génératrices de revenus afin de permettre leur réinsertion socio-professionnelle, a appris l’AIB.

Selon le directeur régional en charge de l’action humanitaire des Hauts- Bassins, Wendkuni Benjamin Ouédraogo, l’opération de retrait et de réinsertion des personnes en situation de mendicité  a enregistré au total 3 577 mendiants, dont 1 258 dans les rangs des Personnes déplacées internes (PDI) et 1173 mendiants étrangers dans la ville de Bobo-Dioulasso, rapporte le quotidien Sidwaya.

Selon la même source, 132 jeunes dont 80 filles et 32 garçons ont bénéficié de 22 séances de formation en couture, en teinture, en coiffure, en élevage, en saponification, en mécanique automobile, en mécanique moto, en finance des microprojets.

Selon M. Ouédraogo, la vision de l’opération est d’orienter les cibles dans le champ de la paix.

Il s’agit d’un champ aménagé pour occuper utilement les PDI à Farakoba pour les productions maraichères et agricoles.

L’opération de retrait et de réinsertion des personnes en situation de mendicité a été lancée en octobre 2023 dans la ville de Bobo-Dioulasso et ces chiffres résultent du bilan à mi-parcours.

La même opération a été lancée à Ouagadougou, le 3 mars 2023. Selon la ministre en charge de l’action humanitaire et de la famille, Nandy Somé, «c’est un moyen de retirer ces mendiants des artères de la voie, de scolariser les enfants dans le cadre de formations et également protéger toute personne humaine sur le territoire tout en les protégeant des alternatives».

Pour la ministre, cette opération de retrait fait partie intégrante des activités régaliennes de l’Etat dans la réponse à la crise humanitaire.

Agence d’information du Burkina

NJK/dnk/ck

Endeavour Mining apporte 30 millions FCFA pour l’organisation de la SNC 2024

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Endeavour Mining apporte 30 millions FCFA pour l’organisation de la SNC 2024

Bobo, 24 avr 2024 (AIB) – Le président du Comité national d’organisation de la 21e édition de la Semaine Nationale de la Culture (SNC), Bètamou Fidèle Aymar Tamini, par ailleurs Secrétaire général du Ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, a reçu ce lundi 22 avril 2024 à Ouagadougou un chèque de 30 millions FCFA de la part d’Endeavour Mining (Houndé Gold), représentant leur contribution à la biennale de la culture burkinabè.

Tout comme la précédente édition de la SNC, Endeavour Mining a encore renouvelé son soutien financier pour la présente édition, avec un chèque de 30 millions FCFA.

Selon le président du comité national d’organisation, cette contribution vient à point nommé donner un témoignage éloquent qu’Endeavour Mining est soucieux de la vie de la nation. Il a rassuré le partenaire de l’utilisation judicieuse de ces fonds pour le déroulement de la SNC.
Bètamou Fidèle Aymar Tamini a, au nom du Ministre en charge de la Culture et du comité national d’organisation de la 21e édition de la SNC, traduit sa reconnaissance au Directeur Pays d’Endeavour Mining.

Pour le Directeur Pays du Groupe Endeavour Mining au Burkina Faso, Souleymane Boly, c’est un honneur pour eux de contribuer à la réalisation d’un événement majeur pour le Burkina Faso surtout dans la situation actuelle que traverse notre pays. « En tant qu’acteur économique important de la zone, c’était donc l’opportunité pour nous de montrer le caractère citoyen d’Endeavour Mining », a-t-il ajouté.

Agence d’Information du Burkina
Avec DCPM/MCCAT

Burkina : l’axe Léo-Neboun dégagé pour une circulation plus fluide et sécurisante

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Burkina : l’axe Léo-Neboun dégagé pour une circulation plus fluide et sécurisante

Léo, 24 avr. 2024 (AIB) – Les forces vives de la province de la Sissili se sont mobilisées le samedi 20 Avril 2024 pour le défrichage du tronçon Léo-Nebboun de la RN6 reliant Ouagadougou à Léo, a constaté un journaliste de l’AIB.

Cette activité, organisée sous la présidence du Haut-Commissaire de la province, Tewendé Isaac Sia a connu une forte mobilisation des directeurs et chefs de service provinciaux, des Organisations de la société civile (OSC) ainsi que des volontaires venus prêter main-forte pour améliorer la circulation sur cet axe stratégique.

En effet, le tronçon Léo-Nebboun de la RN6 était devenu presqu’impraticable en raison de la végétation envahissante qui obstruait le passage des usagers et constituait un véritable danger pour la sécurité routière.

Face à cette situation, les autorités provinciales, en collaboration avec les OSC ainsi que les populations des localités concernées, ont décidé de prendre les choses en main et d’organiser cette opération de défrichage d’envergure.

Les participants, armés de machettes, de tronçonneuses et autres outils adéquats, se sont retroussés les manches pour nettoyer et dégager cette route nationale 6 permettant ainsi aux véhicules de circuler de manière plus fluide et sécurisée.  Cette initiative, menée avec détermination et enthousiasme par les habitants de la province de la Sissili, témoigne de leur volonté de contribuer activement au développement endogène de la province, partant du Burkina Faso tout entier.

En effet, la RN6 reliant Ouagadougou à Léo, frontière du Ghana, contribue à n’en pas douter, au développement socio-économique de la province de la sissili. Le Haut-Commissaire de la sissili, Tewendé Isaac Sia, pour le lancement de cette opération, a salué l’engagement et la disponibilité des organisations de la société civile de la Sissili pour cette initiative citoyenne.

« Je voudrais, au nom des plus hautes autorités du pays, remercier et féliciter les différentes couches sociales de la province qui ont répondu à l’appel pour rendre praticable ce tronçon. Cette action entre en droite ligne de l’appel du président du Faso à l’engagement et à la participation patriotique », a-t-il dit.

Il faut noter la présence remarquable des FDS et des VDP qui ont assuré, non seulement la sécurité de tous les participants et le bon déroulement de l’opération dans le calme et la sérénité, mais aussi, ont mis la main à la pâte.

Leur présence a donc été primordiale pour prévenir tout incident et assurer la réussite de l’événement.
Agence d’information du Burkina
OAN

Burkina : un festival international de la parenté à plaisanterie le 11 mai à Ouagadougou

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Burkina : un festival international de la parenté à plaisanterie le 11 mai à Ouagadougou

Ouagadougou, 22 avr. 2024 (AIB) – L’Association «Faso Rakiiré» a annoncé lundi à Ouagadougou au cours d’une conférence de presse, la tenue de la 1re édition du Festival international de la parenté et l’alliance à plaisanterie (FIPAP) du 11 au 18 mai, pour promouvoir la culture, la paix et renforcer la cohésion sociale.

«La situation sécuritaire que vit le Burkina Faso, éprouve la paix et la cohésion au sein des communautés. Ce contexte difficile qui est le vôtre, commande que nous ayons une vision commune, un engagement commun et des actions communes. A cet effet, l’association Faso Rakiiré a décidé d’apporter sa pierre constructive dans le but de promouvoir la culture, la paix et de renforcer la cohésion sociale», a indiqué le président du comité d’organisation du Festival international de la parenté et l’alliance à plaisanterie (FIPAP), Bénoit Ilboudo.

Pour ce faire, «Faso Rakiiré» initie un festival international de la parenté et l’alliance à plaisanterie (FIPAP), combinant à la fois culture et sport autour de ce patrimoine culturel ancestral national et africain, a-t-il ajouté.

Le festival va se tenir du 11 au 18 mai 2024 au terrain Newton de Wayalguin à Ouagadougou.

Au cours de ce festival, il est prévu un «Rakiir raaga» ou une Rue marchande, une compétition sportive qui mettra aux prises les différentes communautés ‘’parenté à plaisanterie’’, des prestations d’artistes et des panels.

Il est également prévu une collecte de fonds et du sang au profit des forces de défense et de sécurité.

Selon le président du comité d’organisation, 14 communautés de la parenté à plaisanterie seront à l’honneur pour cette édition 2024 du FIPAP.

«Faso Rakiiré» a vu le jour en novembre 2022. Son siège est à Ouagadougou.
Agence d’information du Burkina
DNK

 

 

 

SNC 2024 : Le ministre des transports lance un appel à la prudence après le basculement de 5 camions sur l’axe Ouaga-Bobo

Burkina-Transport-Sécurité-Appel

SNC 2024 : Le ministre des transports lance un appel à la prudence après le basculement de 5 camions sur l’axe Ouaga-Bobo

Ouagadougou, 24 avr 2024 (AIB) – Le Ministre en charge des Transports, Anûuyirtole Roland Somda, a lancé un appel à la prudence sur la route, à l’endroit des conducteurs, à trois jours de l’ouverture de la Semaine nationale de la culture (SNC) et après que 5 camions soient tombés sur le bas-côté de la voie reliant Ouagadougou à Bobo-Dioulasso.

«Il faut prendre le soin de changer les pneus élimés avant de voyager et surtout se reposer quand on est fatigué parce que sur la route quelques secondes d’inattention peuvent avoir des conséquences très graves» a lancé le ministre Somda cité par son service de communication qui rappelle que 5 camions de transport de marchandises se sont renversés dans la nuit du 22 au 23 avril 2024 sur le tronçon Pa-Bobo-Dioulasso.
«Dans le premier cas, le propriétaire du véhicule explique que la cause de l’incident serait d’origine technique (système de freinage)», détaille le ministère des Transports.

L’axe Ouagadougou-Bobo-Dioulasso est très accentogène, particulièrement entre les villes de Boromo et de Houndé.
Une violente collision survenue le 20 janvier 2024 entre un car d’une compagnie régulière et un minibus de transport, à la sortie de Pâ, avait provoqué au moins 10 décès et 16 blessés graves, sur un total de 35 victimes de l’accident.

En mai 2016, un accident est intervenu sur cette même voie et dans la proximité de la même zone, faisant 24 morts et 36 blessés.

La Semaine nationale de la culture qui s’ouvre le 27 avril est l’une des plus grandes fêtes de la culture burkinabè et draine beaucoup de monde sur cet axe.

Agence d’Information du Burkina

Banfora/Festival de l’intégration : Le comité d’organisation dévoile les activités à travers une conférence de presse.

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Banfora/Festival de l’intégration : Le comité d’organisation dévoile les activités à travers une conférence de presse.

Banfora, (AIB)- L’association pour le Développement Economique et Socio-culturel des Cascades (ADESCA), en collaboration avec l’Association Tous Intègre, Unis pour le Développement de Bobo-Dioulasso (ATITUD/B, ont organisé à Banfora le dimanche 21 avril 2024, une conférence de presse au cours de laquelle, elles ont présenté le contenu  du Festival de l’intégration de Banfora. 

Il s’est agi pour les organisateurs d’échanger avec les journalistes sur la tenue du festival de l’intégration de Banfora (FESTIB) prévu pour se tenir du 23 au 26 mai 2024.

Le FESTIB est inspiré du festival de l’intégration de Bobo-Dioulasso porté par l’ATITUD/B qui est à sa 6ème édition.

La première édition du FESTIB comporte une dizaine d’activités qui sont, entre autres, une course cycliste féminine, un atelier sur l’offensive agro-pastorale, une sortie touristique, une foire communautaire et artisanale pour permettre aux différentes communautés de la région des cascades et celles de l’extérieur d’exposer des objets de leurs cultures.

Il s’agira d’un forum pour les fils et filles de la région des cascades et qui servira également de cadre d’échange entre les porteurs d’idées de développement économique et socio-culturel.

Un panel sur le thème : «Problématique de l’accession aux trônes dans les régions des Cascades et du Sud-Ouest : Quelle stratégie pour des successions apaisées» est au programme. Il y aura également une compétition de miss intitulée : « Miss intègre » qui vise à promouvoir les cultures des différentes communautés et un plateau artistique dressé chaque soir dans le but de contribuer à la promotion des talents artistiques locaux.

Le FESTIB sera également une occasion de pose de la première pierre pour la  construction de l’antenne de l’office national d’identification (ONI) de Banfora. Le fond qui a été collecté à ce jour pour la réalisation de cette infrastructure se lève à plus de 51 millions.

Le comité d’organisation a expliqué qu’il compte faire de ce FESTIB, le plus grand festival de la région.

Le chargé de communication de l’ADESCA, Brama Ouatara, a saisi l’occasion pour faire une brève présentation de cette association. Selon lui, l’ADESCA, est l’une des premières associations de la région. Elle a été créée par le feu Lompolo Koné et portait le nom de mutuelle des falaises et rizières et devient plus tard, ADESCO lorsque la région ne comptait qu’une seule province.

En rappel, l’ADESCA a déjà mené des activités de reboisement et une remise d’une somme de 500 000 FCFA comme effort de paix.

Agence d’information du Burkina

JPY/dnk

 

Fin de formation pour une vingtaine de journalistes burkinabè en Chine

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Fin de formation pour une vingtaine de journalistes burkinabè en Chine

Pékin, 23 avr. 2024 (AIB)-Une vingtaine de journalistes des médias publics et privés du Burkina Faso, ont reçu mardi à Pékin, des certificats marquant la fin d’un séminaire de deux semaines, organisé par le ministère du Commerce de la Chine, en collaboration avec le Centre d’études internationales et de formation de Groupe de communication internationale de Chine (CICG).

« Vous avez montré votre grande curiosité lors des échanges à Beijing avec des experts et des universitaires chinois. Vous avez posé beaucoup de questions pertinentes et nous avons apporté des réponses à vos préoccupations », a déclaré mardi matin, Mme Feng Yujuan, aux récipiendaires.

La responsable du département d’études internationales du Centre d’études internationales et de formation du Groupe de communication de Chine (CICG) a aussi exhorté les journalistes burkinabè à partager avec leurs concitoyens, le développement harmonieux et l’hospitalité qu’ils ont constatés.

Mme Feng a expliqué que pour une meilleure compréhension du développement de la Chine, une visite a été organisée dans la province du Hunan, une localité située au Sud du pays.

« J’espère que vous avez été émerveillés à travers ce voyage dans cette localité chinoise », a-t-elle soutenu.

Feng Yujuan a noté que la presse a découvert à la télévision et à la radio nationale de Changsha, le développement de la technologie des médias dans ce contexte actuel.

Le représentant du directeur adjoint du CICG de Chine, Zhu Zhongshu, a pour sa part, assuré que les médias jouent un rôle important dans le cadre de la coopération entre la Chine et le Burkina Faso.

« Grâce aux échanges nous avons acquis une meilleure connaissance des uns et des autres, ce qui ouvre la voie à une coopération mutuelle et fructueuse, dans le respect, la solidarité et l’égalité », a-t-il ajouté.

De son avis, son pays va davantage renforcer ses liens diplomatiques avec le Burkina Faso dans tous les domaines et dit être impatient de voir la coopération culturelle démarrer pour le bonheur des deux peuples.

Zhu Zhongshu a précisé que malgré la numérisation du monde, le dialogue direct demeure essentiel du fait qu’il instaure la confiance et l’amitié entre Chinois et Burkinabè.

« Le séminaire de formation est fini et notre amitié ne fait que commencer », a poursuivi M. Zhu.

Le porte-parole des journalistes, Sébastian Monné a traduit toute sa reconnaissance et celle de son pays aux responsables chinois pour l’organisation de la formation au profit des journalistes du Burkina.

Pour M. Monné, ces échanges ont été une opportunité pour écrire une nouvelle page de l’histoire entre les deux peuples.

Il a par ailleurs souligné que l’internet reste un moyen de consolidation des relations bilatérales, même si des milliers de kilomètres et de montagnes séparent les deux nations.

Le représentant des journalistes a également invité les Chinois à s’imprégner les informations du Burkina sur l’internet pour une meilleure connaissance de la culture du Burkina .
Débuté le 8 avril 2024, le séminaire de formation qui a réunis 25 journalistes sur le développement de la Chine a refermé ses portes ce mardi 23 avril, dans la matinée à Beijing.

Celui des responsables des médias au nombre de 24 s’est terminé le jeudi 18 avril 2024 dans ladite ville.

En rappel, le Burkina Faso a repris sa coopération avec la République populaire de Chine le 26 mai 2018, après 24 ans de rupture diplomatique.
Agence d’information du Burkina
Nida Ouédraogo depuis Pékin

 

 

 

 

 

 

Savane médias fermé par les services des impôts

Burkina-Média-Fisc-fermeture

Savane médias fermé par les services des impôts

Ouagadougou, 24 avr 2024 (AIB) – Le groupe de média « Savane médias » a été fermé à compter de ce mardi par les services des impôts, a indiqué ce matin la direction du média.

«Nous sommes aux regrets de vous annoncer que notre service a fait l’obet de fermeture ce jour, 24 avril, par le service des impôts. Par conséquents nos locaux sont inaccessibles », a publié la direction de Savane média sur la page facebook de Savane TV.

Créée en 1999, la maison de radio Savane FM s’est agrandie avec une chaine télévisuelle, Savane TV.

Le journal l’Evénement, mis sous scellés par les services des impôts en juin 2023, avait pu rouvrir ses portes après avoir versé une partie des impositions, avec le soutien de bonnes volontés.

Agence d’Information du Burkina

Le Burkina plaide à New-York pour une hausse des appuis budgétaires et des aides projets face aux chocs sécuritaire, humanitaire et climatique

Burkina-Développement-Aide-ODD-Reforme

Le Burkina plaide à New-York pour une hausse des appuis budgétaires et des aides projets face aux chocs sécuritaire, humanitaire et climatique

Ouagadougou, 24 avr 2024 (AIB) – Le Burkina Faso a demandé aux partenaires techniques et financiers mondiaux d’accroitre l’aide budgétaire et les aides projets pour lui permettre de faire face aux crises sécuritaires, humanitaires et climatiques dans le cadre de l’atteinte des Objectifs pour le développement durable (ODD), mardi au Forum sur le suivi du financement du développement 2024, à New-York.

Le Burkina Faso demande «principalement une augmentation des appuis budgétaires et des aides projets pour répondre efficacement aux impératifs imposés par les chocs sécuritaire, humanitaire et climatique», a plaidé la ministre déléguée chargée de la Coopération régionale, Stella Eldine Kabré/Kaboré proncçant la Déclaration du Burkina Faso à ce forum.
«Mon pays le Burkina Faso a vu ses flux d’aide reçue en 2022 baisser de 16,0%, après une croissance continue entamée depuis 2017», a-t-elle fait remarquer.
Le Burkina Faso a également «joint sa voix à celle des autres pays en développement» pour demander aux bailleurs de fonds de tenir compte des propositions venant des pays en développement et de procéder à une réforme de l’aide au développement afin de la rendre plus efficace.
«Renforcer l’efficacité (de l’aide au développement) suppose de veiller à ce que l’assistance apportée aux pays en développement les aide réellement à améliorer les conditions de vie des populations les plus vulnérables. Pour cela, les appuis financiers doivent s’aligner aux priorités nationales de développement» a encore ajouté la ministre déléguée à la Coopération internationale.
Enfin, le Burkina Faso a réitéré sa confiance à la coopération internationale pour le développement responsable et à la coopération multilatérale en ce qu’elles peuvent jouer un rôle fondamental et décisif dans la mise en œuvre de l’Agenda 2030 et la résolution des crises et des conflits.
Les Objectifs pour le développement durable, inscrits dans l’Agenda 2030, visent à réduire l’extrême pauvreté et les inégalités et à répondre aux conséquences des variations climatiques d’ici 2030 à travers la coopération internationale notamment.
Agence d’Information du Burkina

SN-Citec : Nandy Somé souhaite une formation qualifiante des femmes pour leur employabilité

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SN-Citec : Nandy Somé souhaite une formation qualifiante des femmes pour leur employabilité

Ouagadougou, 24 avr. 2024 (AIB)- Le ministre en charge du genre Nandy Somé a souhaité à Bobo-Dioulasso, offrir une formation qualifiante aux femmes de la Société Nouvelle Huilerie et Savonnerie Citec (SN-Citec) pour leur employabilité dans ladite société, a appris l’AIB des services de communication du ministère.

Selon la direction en charge de la communication du ministère «le personnel féminin qualifié est souvent indisponible pour occuper certains postes de responsabilité à la Société Nouvelle Huilerie et Savonnerie Citec (SN-Citec)».

A cet effet, Nandy Somé a souhaité arriver à une égalité des chances pour les hommes et les femmes dans le travail, en offrant des opportunités de formation qualifiante aux femmes.

Le ministre Somé s’exprimait 19 avril dernier, lors de sa visite dans les installations de la Société Nouvelle Huilerie et Savonnerie Citec à Bobo-Dioulasso.

Avant de se retirer, Nandy Somé a laissé ce mot à l’endroit des travailleurs de la société : «…La qualité de vos produits participe à améliorer l’hygiène et la bonne alimentation dans les familles, toute chose qui contribue à garantir la santé des populations. Recevez par ces mots, toute ma reconnaissance pour l’excellent travail que vous accomplissez pour le bonheur des Burkinabè. Continuez dans l’excellence !…»

Créée le 1er novembre 1995, la Société Nouvelle Huilerie et Savonnerie Citec est une société de droit privé burkinabè.

Elle est la première industrie du Burkina Faso opérant dans le secteur des oléagineux, à travers la production d’huile alimentaire, de tourteaux de coton et des aliments de bétail à base de graine de coton.

La SN-Citec évolue également la transformation du savon de ménage à base de matières premières importées de la sous-région.
Agence d’information du Burkina
ZO/as/ck

 

 

 

 

Burkina : 6 morts et 4 blessés dans un éboulement d’un site d’orpaillage à Tiébélé

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Burkina : 6 morts et 4 blessés dans un éboulement d’un site d’orpaillage à Tiébélé

Pô, 24  avr. 2024 (AIB)-Six personnes ont perdu la vie et quatre autres blessées dans un éboulement d’un site d’orpaillage dans le village de Kaya, commune de Tiébélé, a appris l’AIB de la gendarmerie de la localité.

L’éboulement d’un site d’orpaillage dans le village de Kaya, commune de Tiébélé, (province du Nahouri) dans la nuit du mardi 23 au mercredi 24 avril 2024, a fait 6 morts et 4 blessés selon la gendarmerie de la localité.

Après le constat des services de sécurité et le compte rendu fait au procureur du Faso, près le Tribunal de grande instance de Pô, les corps ont été remis aux parents pour inhumation. Il faut noter que ce site d’orpaillage est interdit d’exploitation mais des récalcitrants persistent et y vont toujours pour clandestinement exploiter.
Agence d’information du Burkina
HKO/AS/ATA

L’adresse du chef de l’Etat aux FDS des cascades, sécurité, et libération de Me Kam font la Une des journaux

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L’adresse du chef de l’Etat aux FDS des cascades, sécurité, et libération de Me Kam font la Une des journaux

Ouagadougou, 24 avr. (AIB)-La confirmation de la décision de libération de Me Guy Hervé Kam par la cour administrative d’appel, la sécurité dans les cascades et l’adresse du chef d’Etat dans la même localité, ont été largement commentés par les journaux de ce mercredi.

« Le chef de l’Etat aux FDS des Cascades : Préparez-vous à la guerre de haute intensité », titre à sa Une le quotidien d’Etat Sidwaya.

Le journal de tous les Burkinabè indique que le capitaine Traoré a félicité les forces combattantes de ces zones frontalières pour les acquis engrangés dans la lutte contre le terrorisme.

Le même journal ajoute que le capitaine Ibrahim Traoré a également fait savoir que « quiconque, que ce soit des terroristes ou tout autre armée qui croit troubler notre quiétude, nous devrons nous préparer pour les accueillir sur le long terme et intensément.»

Le quotidien privé le Pays informe que le Président de la Transition a rassuré la population en affirmant que  « Ce terrorisme sera vaincu» .

L’express du Faso renchérit les propos du  Président du Faso et écrit que « les préoccupations liées aux techniques de combat et aux conditions de travail des forces combattantes seront analysées et des réponses appropriées apportées en vue de la victoire imminente de notre pays dans cette guerre. »

Le quotidien privé L’Observateur Paalga écrit que « Le chef de l’Etat s’est félicité du lien fort Armée-Nation et a invité les FDS à renforcer davantage ce lien ainsi que la collaboration avec les Volontaires pour la défense de la patrie(VDP)»

Sous un autre registre le quotidien Le Pays titre à sa manchette « Affaire Me Guy Hervé Kam: en appel, la Justice ordonne la libération de l’avocat ».

Le journal écrit que l’audience à la Cour administrative d’appel, le président du  tribunal a rejeté la requête de l’Etat comme étant « mal fondée ».

Le même journal a précisé que le « président du tribunal de la Cour administrative d’appel a décidé la libération immédiate de Me Guy Hervé Kam, confirmant ainsi la décision du juge des référés du Tribunal administratif, qui avait ordonné à la Direction de la surveillance du territoire de relaxer l’avocat ».

De son côté le doyen des quotidiens privés fait ressortir que « au cas où Me Kam ne serait pas libéré, ses conseils comptent engager les responsabilités individuelles de tous ceux qui contribuent à maintenir leur confrère dans l’arbitraire et en violation de toutes les règles de droit ».

Sous un autre angle le quotidien privé le Pays titre à sa manchette « Sécurité dans les cascades : Les autorités administratives s’engagent à consolider la zone conquise »

Le pays informe qu’au sortir de l’audience du 23 avril 2024 le gouverneur a indiqué que le chef de l’Etat a donné des instructions pour poursuivre les actions en faveur de la reconquête du territoire.

De son coté, Sidwaya le journal de tous les Burkinabè ajoute que le gouverneur Badaboué Bazié a laissé entendre qu’ils ont suffisamment de dozos qui cherchent à être enrôlés comme Volontaires pour la défense de la patrie ».
Agence d’information
BMC/AS/ATA

 

Le Burkina propose depuis New-York une réforme «profonde» de l’aide au développement

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Le Burkina propose depuis New-York une réforme «profonde» de l’aide au développement

Ouagadougou, 24 avr 2024 (AIB) – Le Burkina Faso a proposé de réformer en profondeur le mécanisme d’aide au développement pour améliorer son efficacité au profit des pays en développement et pour renforcer la coopération internationale, ce mardi, à New-York où se déroule le Forum sur le suivi du financement du développement 2024.

«Il s’avère plus que nécessaire qu’une réforme profonde de l’architecture financière mondiale soit opérée pour renforcer la coopération internationale pour le développement et améliorer l’efficacité des pays en développement dans la mise en œuvre des ODD (Objectifs pour le développement durable)», souligne la Déclaration du Burkina Faso lue par la ministre déléguée chargée de la Coopération régionale, Stella Eldine Kabré/Kaboré.

«Il est impérieux que les Partenaires techniques et financiers adhèrent au choix des instruments retenus par les pays», a ajouté Me Kaboré, qui attire l’attention sur l’échec des approches antérieures ayant conduit à des niveaux records d’endettement des pays récipiendaires de l’aide.

Elle a fait remarquer qu’après neuf années de mise en œuvre des ODD, les résultats sont clairement mitigés et que l’évolution des tendances des cibles montre que nous sommes très loin de l’atteinte des différents objectifs que nous nous sommes fixés.
Elle a également rappelé que la multiplicité des chocs que connait l’économie mondiale notamment les pays développés entrave le financement optimal du programme de développement durable à l’horizon 2030.

 

«Il est indéniable que la responsabilité première de la réalisation des ODD incombe aux pays en développement. Cependant, les pays donateurs ont un rôle capital à jouer. Ce rôle suppose de s’engager sur la quantité de l’aide apportée aux pays en développement, sur l’accessibilité de l’aide mais aussi sur sa qualité. En d’autres termes, il s’agit de renforcer l’efficacité de l’aide», a-t-elle conclu.

Les Objectifs pour le développement durable qui se dégagent de l’Agenda 2030 visent à réduire l’extrême pauvreté et les inégalités et à répondre aux conséquences des variations climatiques d’ici 2030 à travers la coopération internationale notamment.

Agence d’Information du Burkina

La Russie contribuera à renforcer la souveraineté et la sécurité de l’Afrique

POLITIQUE: RUSSIE-AFRIQUE-SOUVERAINETÉ-RENFORCEMENT

La Russie contribuera à renforcer la souveraineté et la sécurité de l’Afrique

MOSCOU, 24 avril. /TASS/. La Russie continuera de contribuer au renforcement de la souveraineté et de la sécurité des pays africains dans tous les domaines, a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, dans un message vidéo pour l’inauguration du IIIe Forum international de la jeunesse Russie-Afrique: et après?.

« Pour notre part, nous continuerons de contribuer au renforcement de la souveraineté et de la sécurité des États africains sur tous les axes. Nous favoriserons toujours la consolidation du potentiel des ressources humaines des pays africains, notamment en augmentant le nombre de bourses accordées, en ouvrant des filiales d’universités et d’écoles russes sur le continent et en développant un réseau de centres d’éducation ouverte. »

Il a souligné que l’édification d’un partenariat stratégique à long terme avec les pays africains faisait partie des priorités absolues de la Russie. « C’est inscrit dans le Concept de politique étrangère actualisé qui a été approuvé par le président [russe Vladimir] Poutine le 31 mars de l’année dernière. Nous considérons le continent africain comme un centre authentique de classe mondiale dans l’architecture multipolaire en formation dans l’ordre mondial. »

« Nous constatons avec satisfaction qu’au cours des dernières années, nos amis africains ont enregistré d’importants succès en matière de développement national, ce qui est devenu notamment possible grâce à une implication active des jeunes dans les processus politiques, économiques et humanitaires », a encore noté Sergueï Lavrov.

Le forum a été organisé par l’Institut d’État des relations internationales de Moscou (MGIMO). L’agence TASS en est le partenaire médiatique.

Avec TASS

Education : le Capitaine Ibrahim TRAORE, enseignant d’une matinée à l’Ecole « B » de Péni

Education : le Capitaine Ibrahim TRAORE, enseignant d’une matinée à l’Ecole « B » de Péni

(Bobo-Dioulasso, 24 avril 2024). En partance pour Banfora, le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a marqué une halte inopinée, mardi matin, au complexe scolaire A, B et D de la commune de Péni. Cette escale a été une occasion pour le Président de la Transition d’échanger et de communier avec les enseignants et les tout-petits de ce complexe scolaire, très surpris et véritablement heureux de ce moment historique qui restera sans doute gravé dans leur mémoire.

Accueilli par les élèves et un corps enseignant enthousiastes, le Capitaine Ibrahim TRAORE s’est mis dans la peau d’un maître dans la classe de CP1 de l’Ecole « B » de Péni.

Au programme, un cours sur les valeurs de citoyenneté, de solidarité et un appel au travail et au respect des parents. « Restez disciplinés, sages et soyez de bons citoyens », a conseillé le Chef de l’Etat. Il a également invité les élèves à être solidaires et à demeurer de vrais patriotes.

En entonnant en chœur l’hymne national, le Ditanyè, l’hymne de la victoire avec le Président de la Transition, les élèves de la classe de CP1 démontrent déjà leur prédisposition à défendre la Nation et à grandir en bons citoyens respectueux des valeurs de notre pays.

Après les élèves, le Capitaine Ibrahim TRAORE a échangé avec le corps enseignant. Pour le Président de la Transition, cette visite à l’école primaire publique de Péni est une opportunité de se rapprocher encore plus des acteurs de l’éducation pour mieux toucher les réalités.

« La Nation compte sur vous », a indiqué le Chef de l’Etat qui les a également invités à inculquer des valeurs civiques aux enfants.

« Les enfants passent plus de temps avec vous. C’est à vous donc de leur inculquer un certain nombre de valeurs », a soutenu le Capitaine Ibrahim TRAORE.

Il a saisi l’occasion pour traduire ses remerciements et ses encouragements aux enseignants pour le travail abattu au quotidien pour la formation et l’éducation des enfants burkinabè.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Passoré : L’Association des personnes malvoyantes et aveugles fête ses 12 ans d’existence

Passoré : L’Association des personnes malvoyantes et aveugles fête ses 12 ans d’existence

Yako, 22 avril 2024 (AIB) – L’Association des personnes aveugles et malvoyantes du Passoré (APMAP) a commémoré les 19 et 20 avril 2024 à Yako, ses 12 ans d’existence.

L’Association des personnes malvoyantes et aveugles du Passoré (APMAP) a commémoré les 19 et 20 avril 2024, les 12 ans de son existence dans la province.

La cérémonie officielle de la commémoration a eu lieu le samedi 20 avril 2024 à la maison des jeunes et de la culture de Yako.

Plusieurs activités étaient inscrites au programme de ces 48 heures de la personne malvoyante et aveugle au Passoré, dont le thème de la conférence était « Douze ans d’action de grâce : Toi, personne vivant avec un handicap. Quelle est la contribution pour l’édification d’un monde de paix et de cohésion sociale dans la province du Passoré ? »

Il s’est agi de l’organisation d’une course de tandem au profit de la personne malvoyante et aveugle, d’un match de football avec les FDS, d’un match de torball, d’une remise de savons liquide et de boules aux pensionnaires de la maison d’arrêt et de correction de Yako et aux malades du centre médical avec antenne chirurgicale.

Un repas communautaire a été offert au siège de l’association. L’ouverture officielle de la cérémonie a été marquée par une prestation d’artistes malvoyants, de slam, une présentation de l’écriture braille en plus des témoignages sur les expériences vécues à cause de leur handicap.

Selon le président de l’Association des personnes malvoyantes et aveugles du Passoré, Blaise Wibgha, les deux jours de la personne malvoyante et aveugle se veulent non seulement une sorte de reconnaissance à Dieu pour ses grâces en faveur de l’Association mais aussi une halte pour rendre compte des actions réalisées au profit de leurs pairs au Passoré.

« Depuis 12 ans, nous faisons la promotion des personnes vivant avec un handicap visuel, notamment leur inclusion et leur autonomisation économique », a indiqué M. Wibgha.

L’APMAP, c’est aussi s’est évertuée à initier ses membres à l’apprentissage de l’écriture braille qu’elle a initiée depuis 2014 en faveur des malvoyants et aveugles dans la localité.

En plus de cadre de réflexion, la structure a permis de mener des sorties de sensibilisation des parents des personnes vivant avec un handicap dans les communes de la province en vue de leur réinsertion.

La marraine de la cérémonie, Monique Ouédraogo/Ilboudo a dit avoir accepté de joindre son image à la commémoration au regard des efforts déployés par l’association depuis ses 12 ans d’existence.

C’est pourquoi, elle a formulé un message d’encouragement et de résilience à l’égard des responsables de l’Association compte tenu de leur situation et du contexte sécuritaire difficile.

Le Haut-commissaire du Passoré, Daouda Sangaré qui a présidé la cérémonie, a laissé entendre que le thème choisi pour la conférence est évocateur au regard de la situation actuelle que traverse le Burkina Faso.

L’autorité s’est aussi saisie de l’occasion pour interpeler tous les fils et filles du pays et du Passoré pour leur contribution à l’édification de la paix et de la cohésion sociale.

Très satisfait de l’organisation de l’activité et de la mobilisation des partenaires et des corps constitués de la province, le Président de l’APMAP a adressé ses remerciements en leur nom.

Agence d’information du Burkina
ZES/ata

Kénédougou : Le Festival N’dorola Chez nous a pris fin.

BURKINA-KENEDOUGOU-CULTURE-FESTIVAL-CLOTURE

Kénédougou : Le Festival N’dorola Chez nous a pris fin.

Orodara, (AIB) : La deuxième édition du Festival N’dorola Chez Nous  tenu du 19 au 21 Avril 2024 à N’dorola, au Nord de la province du Kénédougou, a clos ses activités. Organisé par l’Amicale des travailleurs de la commune de N’dorola, l’événement a tenu ses promesses malgré le contexte sécuritaire difficile que vit cette partie du pays.

Placé sous le thème : « Résilience et engagement patriotique », la deuxième édition du Festival N’dorola Chez Nous, organisée par l’Amicale des travailleurs de N’dorola, a refermé ses portes le lundi 21 avril 2024 à N’Dorola.

Selon le Président du Comité d’organisation, Dieudonné Bourgou, le choix de ce thème n’est pas fortuit.

« Il incarne profondément la volonté de l’ensemble des corporations  de leur commune », a-t-il dit.

  1. Bourgou, a indiqué qu’après les douloureux évènements qui les avaient prolongés un moment dans le scepticisme et le désarroi, c’est au prix d’une résilience que l’ensemble des acteurs du développement  de la commune de N’dorola ont réussi à redresser la barre.

Les parrains Lamoussa Sessouma et  Yacouba Ouattara se sont réjouis de la forte mobilisation de la population autour de cette manifestation culturelle.

Ils ont remercié les initiateurs pour les avoir associés à l’organisation de ce festival.

La  présidente de la délégation spéciale de N’dorola, par ailleurs présidente de cette deuxième édition, Fatoumata Ouédraogo, a rappelé aux uns et aux autres que ce festival intervient dans un moment où les populations commencent à retrouver  peu à peu des conditions de vie normales grâce aux efforts des FDS et des VDP.

Ainsi, elle a invité l’ensemble de la population à s’approprier ce festival, à se mobiliser et à s’investir d’avantage pour que les activités programmées soient une véritable réussite.

La deuxième édition du Festival  N’dorola Chez nous a été marquée par plusieurs activités entre autres un cross populaire, une collecte de fonds pour l’effort de paix et une journée de salubrité.

Agence d’information du Burkina

AK/hb/bz

Burkina : Plus de 100 médecins outillés par la CARFO sur la réparation des risques professionnels et la production des certificats médicaux

Burkina : Plus de 100 médecins outillés par la CARFO sur la réparation des risques professionnels et la production des certificats médicaux

Ouagadougou, 23 avril 2024 (AIB)- Plus de 100 médecins traitants ont bénéficié, mardi à Ouagadougou, de la part de la Caisse Autonome de Retraite des Fonctionnaires (CARFO), d’un renforcement de leurs connaissances sur la nouvelle loi 003-2021/ AN du 1er avril 2021, portant régime de sécurité sociale applicable aux agents publics de l’Etat.

Pour le Directeur général de la CARFO, Hyacinthe Tamalgo, l’option de former les professionnels de la santé tient au fait qu’ils jouent un rôle important non seulement dans la réparation des risques professionnels mais aussi dans l’établissement des documents devant servir à la prise en charge des victimes des d’accidents de travail ou de maladies professionnelles.

En effet, au terme des dispositions de la nouvelle loi, une fois que l’imputabilité administrative et l’imputabilité médicale sont constatées en cas d’accident ou de maladie professionnelle, ce sont les médecins traitant qui prennent le relai pour s’occuper de la victime, a indiqué, le directeur central des prestations de la CARFO Camille Yaméogo.

C’est pourquoi a-t-il poursuivi, il apparait nécessaire que ces acteurs incontournables dans la chaîne de la réparation des risques professionnels mettent à jour leurs connaissances par rapport aux dispositions de la nouvelle loi.

La CARFO est un établissement public de prévoyance sociale chargé entre autres de la prévention et la gestion des risques professionnels au Burkina Faso.

Pour l’atteinte de ces missions, notamment dans le volet « gestion de la branche risque professionnel », les médecins apparaissent pour la CARFO comme des acteurs clés.
Agence d’Information du Burkina
YOS/ata

Sahara marocain : La Sierra Leone considère l’Initiative d’autonomie comme la seule solution « crédible et réaliste »  

Sahara marocain : La Sierra Leone considère l’Initiative d’autonomie comme la seule solution « crédible et réaliste »
 

Rabat 23 avril 2024(AIB)-La République de la Sierra Leone a exprimé, mardi à Rabat, son plein soutien à l’intégrité territoriale du Royaume, tout en considérant l’Initiative marocaine d’autonomie comme la seule solution « crédible, sérieuse et réaliste » au différend autour du Sahara marocain.

Cette position a été exprimée dans un communiqué conjoint publié à l’issue des entretiens entre le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale Sierra-Léonais, Timothy Musa Kabba.

Dans ce communiqué conjoint, le chef de la diplomatie sierra-léonaise a réitéré le soutien ferme de son pays à l’intégrité territoriale du Royaume, qui a été conforté par l’ouverture, en août 2021, d’un Consulat général de la Sierra Leone à Dakhla et sa participation, le 15 janvier 2021, à la Conférence ministérielle de soutien à l’initiative d’autonomie sous la souveraineté du Maroc, à l’invitation du Royaume et des Etats-Unis d’Amérique.

Il a, dans ce sens, exprimé son plein appui au processus mené par les Nations Unies pour parvenir à une solution réaliste, pratique et durable à la question du Sahara marocain.
AIB avec MAP

Echanges avec les forces vives des Cascades : le développement de l’agriculture et l’industrialisation au menu de la rencontre

Echanges avec les forces vives des Cascades : le développement de l’agriculture et l’industrialisation au menu de la rencontre

(Banfora, 23 avril 2024). Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a eu des échanges directs, ce mardi à Banfora, avec les forces vives de la région des Cascades. Venus de la Léraba et de la Comoé, les représentants des différentes couches socioprofessionnelles de la région ont exprimé au Chef de l’Etat leur soutien et lui ont exposé leurs préoccupations.

Dans son mot introductif, le Chef de l’Etat a salué l’engagement et le patriotisme des populations qui ont su faire corps avec les FDS, les VDP et les Dozos, pour combattre le terrorisme. Il a invité les populations des Cascades à rester soudées aux forces combattantes pour la lutte « parce que certains ennemis sont retranchés de l’autre côté de la frontière et peut-être qu’ils se préparent à revenir; vous devez donc leur réserver l’accueil qu’il faut ».

Au gouverneur et à l’ensemble des chefs de circonscriptions administratives, le Capitaine Ibrahim TRAORE a confié une mission d’organisation des populations et du terrain pour faire face à toute sorte de menace.

Abordant la question du développement, le Chef de l’Etat a indiqué aux forces vives de la région que cette problématique commence d’abord par la décolonisation des mentalités pour se débarrasser des chaînes de limitation qui entravent la marche du Burkina Faso vers la prospérité.

L’un des combats de la Transition, selon le Président TRAORE, est l’autosuffisance alimentaire. Cette question commande de diagnostiquer d’abord les problèmes qui minent l’agriculture afin d’appliquer la thérapie qui sied et quitter l’agriculture de subsistance. C’est dans cette perspectives que plusieurs projets ont été lancés en 2023 par le gouvernement comme l’Initiative présidentielle pour l’agriculture et l’offensive agrosylvopastorale et halieutique 2023-2025.

« Nous avons découvert nos potentialités, nous avons compris nos difficultés et nous travaillons à lever les obstacles en vue d’atteindre, au plus vite, l’autosuffisance alimentaire », a soutenu le Chef de l’Etat.

La région des cascades est une zone qui regorge d’énormes potentialités et le gouvernement entend travailler, selon le Président de la Transition, à l’exploitation de ces atouts à travers la production et l’industrialisation. Il a indiqué que l’Etat prévoit donner un nouveau souffle à la SN-SOSUCO qui vient d’être nationalisée et dont les installations sont devenues vétustes.

Pour soutenir la construction des usines et la réhabilitation des unités de production et de transformation en souffrance au Burkina Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORE a annoncé que les capitaux des sociétés d’Etat seront utilisés à cette fin.

Les préoccupations des forces vives au cours de ces échanges ont tourné autour des questions sécuritaires, des infrastructures sanitaires et éducatives, des routes, du plateau technique du Centre hospitalier régional de Banfora.

Le Chef de l’Etat a indiqué que toutes ces préoccupations seront examinées au niveau du gouvernement pour que des solutions soient apportées selon l’urgence et les priorités en lien avec les aspirations du peuple.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

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