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Burkina/Culture : Lancement d’une initiative pour rénover le jardin de la musique Reemdogo

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Burkina/Culture : Lancement d’une initiative pour rénover le jardin de la musique Reemdogo

Ouagadougou, 15 février 2025 (AIB) – Le promoteur culturel , Salif Sanfo, a annoncé samedi, lors d’une conférence de presse, le lancement de l’initiative « 15 jours pour changer le Reemdogo », visant à mobiliser des ressources pour redonner vie à cet espace culturel.

Selon M. Sanfo, cette initiative consiste à mobiliser des ressources humaines et financières, des matériaux, des talents et de la logistique pour réhabiliter le jardin de la musique Reemdogo.

Devant la presse, en compagnie d’acteurs culturels, Salif Sanfo a précisé que cette initiative permettra de créer un cadre récréatif et de valoriser la culture burkinabè tout au long du FESPACO 2025.

À ses dires, une expérience similaire avait déjà été menée avec les services de l’eau potable et de l’assainissement, à travers des appels à contributions qui ont permis de financer plusieurs projets.

« Nous pensons que nos infrastructures ont besoin de ce type d’initiatives, d’où ‘15 jours pour changer le Reemdogo’. Vous voyez déjà les travaux qui sont en cours », a déclaré Salif Sanfo.

L’initiative portée par un collectif d’acteurs du secteur de la culture et de la communication, est menée en collaboration avec Imagination, la Fédération burkinabè des ciné-clubs et le Cinéma numérique ambulant. Elle vise à faire du jardin Reemdogo une vitrine de projection de films et de promotion des valeurs culturelles, en complément de la musique.

« Il existe plusieurs formes de contributions pour rénover le Reemdogo en vue du FESPACO 2025 », a souligné Salif Sanfo, avant d’ajouter que de nombreux festivals, tels que le Festival Wagadougou et le Festival des identités culturelles, ont déjà décidé d’en faire leur quartier général (QG).

 

Il a également appelé les partenaires techniques et les volontaires à accompagner cette initiative pour valoriser la culture burkinabè.

Le directeur du développement culturel et touristique de la commune de Ouagadougou, Harouna Ramdé, par ailleurs responsable du jardin de la musique Reemdogo, a salué la démarche du promoteur, qui contribue à magnifier la culture burkinabè.

« Cet espace culturel, érigé par l’administration publique, profite aux acteurs culturels. Voir l’un d’entre eux vouloir le rénover est un motif de satisfaction », a-t-il affirmé.

Selon lui, l’administration ne peut pas tout faire seule, et c’est ce type de coopération qui permettra de redonner au Reemdogo son éclat d’antan.

De son côté, le responsable commercial et marketing de la Société Soog Naaba Distribution (SND), Nestor Nikièma, a justifié le soutien de son entreprise en mettant en avant l’importance de la culture dans le développement.

« Notre entreprise, partenaire de l’initiative ‘15 jours pour changer le Reemdogo’, est spécialisée dans la distribution de matériaux de construction et de pose. Nous soutenons cette idée pour l’émergence de la culture », a-t-il expliqué.

« Notre apport s’est fait en nature, notamment à travers la fourniture de boîtes de peinture pour redonner vie au jardin de la musique Reemdogo », a-t-il ajouté.

Outre la SND, d’autres partenaires, tels que l’association Go Panga, apportent également leur soutien à cette initiative.

Agence d’information du Burkina
NO/ATA

Soutien à l’AES : La Gnagna réaffirme son engagement pour la souveraineté et la paix

Soutien à l’AES : La Gnagna réaffirme son engagement pour la souveraineté et la paix

Bogandé, 15 février 2025 (AIB)-La population de la province de la Gnagna s’est fortement mobilisée ce samedi 15 février 2025 à Bogandé pour une grande marche-meeting en soutien aux dirigeants de l’Alliance des États du Sahel (AES).

Du rond-point de la ville de Bogandé au plateau omnisports du secteur 2, lieu du meeting, hommes, femmes et jeunes, drapeaux en main, ont scandé des slogans en faveur des chefs d’État de l’AES. Pancartes et banderoles affichaient des messages d’unité et de résilience, témoignant du soutien indéfectible des populations de cette partie de la région de l’Est aux décisions souveraines prises par leurs dirigeants.

Depuis la tribune, les orateurs, notamment les représentants des jeunes et des femmes, se sont succédé pour saluer la clairvoyance et le leadership des trois chefs d’État, qualifiant leur décision de patriotique et héroïque. Selon eux, ce choix marque un tournant décisif dans l’histoire de l’AES et ouvre des perspectives prometteuses pour un développement durable et inclusif.

« Nous prions pour une confédération AES souveraine, prospère et débarrassée de toute influence extérieure nuisible », ont-ils proclamé.

Conscients des défis que soulève cette nouvelle orientation politique, les participants ont exprimé leur confiance en la capacité des dirigeants de l’AES à relever ces obstacles avec compétence et détermination. Ils ont appelé à une vigilance accrue pour contrer toute tentative de déstabilisation visant à freiner l’élan de souveraineté amorcé par l’alliance.

« Nous sommes prêts à accompagner nos dirigeants dans cette marche historique vers une indépendance totale », a déclaré le point focal provincial, Timothée Guitanga, sous les acclamations de la foule.

Le représentant de Sa Majesté Yempaabou Lankoandé, chef du canton de Bogandé, a invoqué la bénédiction divine et l’appui des ancêtres pour guider les dirigeants de l’AES dans la réussite de leur mission.

À travers cette marche-meeting, la population de la Gnagna a démontré son attachement indéfectible aux idéaux portés par l’AES.

L’événement s’est achevé dans un climat de ferveur et de détermination, illustrant la volonté inébranlable des peuples d’écrire une nouvelle page de leur histoire, fondée sur la souveraineté, la paix et le développement socio-économique.

Le Haut-commissaire de la province de la Gnagna, Jean-Baptiste Béogo, et ses plus proches collaborateurs de l’administration ont pris part à ce meeting. À cette occasion, l’autorité a reçu des mains du point focal provincial la déclaration liminaire des populations de la Gnagna.

Ce rassemblement massif envoie un message clair : l’AES peut compter sur le soutien indéfectible de ses populations pour mener à bien son projet de transformation et d’émancipation.

En signe de respect et de reconnaissance, une minute de silence a été observée à la mémoire des victimes du terrorisme, qu’il s’agisse de civils, de forces de défense et de sécurité, ou de Volontaires pour la défense de la patrie. Un hommage appuyé leur a été rendu pour leur sacrifice en faveur de la nation.

Agence d’Information du Burkina

Burkina / Évaluation : Le ministre de l’Enseignement supérieur a réalisé un taux d’exécution de 81,7 % de son contrat d’objectifs en 2024

Burkina / Évaluation : Le ministre de l’Enseignement supérieur a réalisé un taux d’exécution de 81,7 % de son contrat d’objectifs en 2024

Ouagadougou, 15 février 2025 (AIB)-Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI) Adjima Thiombiano a affirmé samedi avoir exécuté 81,7 % de la mission qui lui a été confiée par le Premier ministère en 2024.

Le ministre a indiqué qu’au cours de l’année 2024, l’accent a été mis sur les activités à fort impact, notamment la résorption des chevauchements et des retards académiques.

« Tous les efforts ont été déployés pour permettre aux universités une certaine renaissance. Cela nous a permis de résorber 81 % des retards académiques à l’issue des deux mois de vacances que nous avons observés cette année », a-t-il précisé.
Agence d’Information du Burkina

Burkina / Évaluation : Le ministre de l’Enseignement technique réalise environ 83 % de son contrat d’objectifs en 2024

Burkina / Évaluation : Le ministre de l’Enseignement technique réalise environ 83 % de son contrat d’objectifs en 2024

Ouagadougou, 15 février 2024 (AIB) – Le ministre de l’Enseignement technique, Boubacar Savadogo, a affiché une performance globale d’environ 83 % dans l’exécution de son contrat d’objectifs pour l’année 2024, a constaté samedi l’AIB.

Le ministre a indiqué que des orientations ont été données afin d’accompagner et de mettre en œuvre les instructions du chef de l’État.

« Dans un avenir proche, il faut que 60 % des élèves et apprenants du secondaire soient orientés vers l’enseignement technique et la formation professionnelle, alors qu’aujourd’hui nous n’en sommes qu’à 5 % », a-t-il déclaré.
Agence d’Information du Burkina

Niger : Une diversité de thématiques au menu des assises nationales

Niger : Une diversité de thématiques au menu des assises nationales

Niamey, 15 février 2025 (AIB) – Le ministre d’État, ministre de l’Intérieur, de la Sécurité publique et de l’Administration du territoire du Niger, le général Mohamed Toumba, a présenté ce samedi les principales thématiques qui seront abordées lors des assises nationales, ouvertes le matin même. Ces thématiques portent notamment sur la paix, la sécurité, la réconciliation nationale et la cohésion sociale.

« Les thématiques retenues, aussi bien pour les assises régionales que nationales, tournent autour des points suivants : paix, sécurité, réconciliation nationale et cohésion sociale, refondation politique et institutionnelle, économie et développement durable, géopolitique et environnement international, justice et droits de l’homme », a déclaré le général Mohamed Toumba.

Le ministre s’exprimait à l’occasion de la cérémonie d’ouverture des assises nationales, qui se déroulent du 15 au 19 février 2025 au Centre international de conférence Mahatma Gandhi de Niamey, sous la présidence du général Abdourahamane Tiani, chef de l’État et président du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP).

S’adressant aux participants, le ministre Mohamed Toumba a salué leur engagement, affirmant que « l’histoire de notre pays retiendra cette étape que vous êtes en train de marquer, au prix d’une résilience à toute épreuve et parfois jusqu’au sacrifice ultime ».

De son côté, le président de la Commission nationale des assises nationales, Dr Mamoudou Harouna Djingarey, a souligné que ces assises visent à « poser les bases d’un Niger renouvelé, ancré dans nos réalités historiques, socio-économiques, politiques et culturelles ».

Les assises nationales font suite aux assises communales, préfectorales et régionales. Elles rassemblent 716 délégués, représentant toutes les composantes de la société nigérienne ainsi que des représentants des pays membres de la Confédération de l’Alliance des États du Sahel.

« Nous sommes ici réunis pour bâtir un Niger fort, digne, souverain et tourné vers l’avenir. Nous entamons aujourd’hui un processus fondamental : la refondation de notre modèle de gouvernance et de développement », a déclaré Dr Mamoudou Harouna Djingarey.

Il a insisté sur le fait que ces assises traduisent la volonté commune des Nigériens de bâtir un État fort, juste et prospère, en s’appuyant sur la transparence, la justice et la participation citoyenne.

Enfin, Dr Mamoudou Harouna Djingarey a appelé à un engagement collectif, en « agissant avec sincérité, rigueur et patriotisme ».

« Nous devons proposer des actions concrètes et des recommandations claires, assorties de mécanismes de suivi et d’évaluation pour notre future gouvernance », a-t-il conclu.

Agence d’information du Burkina
Wurotèda Ibrahima SANOU
Envoyé spécial à Niamey

Contrat d’objectifs : Le ministre Dingara obtient 91,26/100

Contrat d’objectifs : Le ministre Dingara obtient 91,26/100

Ouagadougou, 15 février 2025 (AIB) – Le ministre en charge de l’enseignement de base a affirmé, ce samedi, que son département a exécuté 91,26 % de la mission qui lui a été confiée par le Premier ministère en 2024.

Au cours de l’année 2024, le ministère de l’Enseignement de base a été mandaté pour travailler sur trois grands volets : la reconstruction des infrastructures, la réforme du système éducatif et la promotion des langues nationales.
Agence d’information du Burkina
BO/ata

Le général Tiani invite les participants à faire des assises nationales un moment d’échanges constructifs pour fédérer tous les Nigériens

Le général Tiani invite les participants à faire des assises nationales un moment d’échanges constructifs pour fédérer tous les Nigériens

Niamey, 15 février 2025 (AIB) – Le président du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) et chef de l’État du Niger, le général Abdourahamane Tiani, a présidé ce samedi matin à Niamey la cérémonie d’ouverture des assises nationales. Il a invité les participants à faire de cet événement un moment d’échanges constructifs visant à fédérer tous les Nigériens.

« À la différence de ce que les Nigériens ont connu dans le passé, ces assises ne peuvent pas se réduire à une tribune de promotion personnelle, de positionnement politique, de règlement de comptes, de critiques acerbes injustifiées ou de tremplin pour une conquête du pouvoir à venir », a averti le chef de l’État.

Selon le général Tiani, ces assises doivent être un espace de dialogue inclusif permettant d’atteindre les objectifs d’unité nationale, de cohésion sociale, de justice, de paix, de sécurité et de progrès socio-économique.

Il s’exprimait ce samedi matin au Centre international de conférence Mahatma Gandhi de Niamey, lors de la cérémonie d’ouverture de ces assises nationales, prévues du 15 au 19 février 2025.

Un appel à l’unité et à l’intérêt général

Le chef de l’État a exhorté les participants à se détacher des considérations corporatistes et claniques et à se mettre au service de l’intérêt général en agissant en « dignes fils du Niger, défenseurs des valeurs nigériennes et des intérêts du pays ».

« Dans chaque parole prononcée et dans chaque acte posé, vous devez avoir à l’esprit le sacrifice consenti par notre peuple et ses attentes légitimes pour un nouveau départ.

Il s’agit cette fois de poser véritablement les bases inébranlables d’un avenir meilleur, de stabilité et de progrès économique et social pour tous », a-t-il insisté.

Pour le général Tiani, il est temps que « l’homme africain, le Sahélien, prenne son destin en main et profite des immenses richesses de la terre de nos ancêtres sans aucune ingérence extérieure ».

Il a également salué « les immenses efforts de tous ceux qui œuvrent discrètement mais efficacement au dialogue et au retour de la paix entre Nigériens, aussi bien dans les communautés que dans les campagnes ».

Un processus participatif et inclusif

Ces assises nationales font suite aux assises régionales, dont le coup d’envoi avait été donné le 1er janvier 2024 à Agadez, dans le nord du pays, par le Premier ministre Ali Mahamane Lamine Zeine.

« Les Nigériens des villes et des campagnes ont pu débattre en profondeur de toutes les questions d’intérêt national et formuler des propositions, aussi bien individuelles que collectives, pour mieux faire face aux défis auxquels notre pays est confronté », a rappelé le général Tiani.

Le chef de l’État s’est engagé à prendre en compte toutes les propositions issues des assises nationales et à leur donner une traduction concrète de manière progressive, dès réception du rapport des travaux.

Plus de 700 participants, issus des différentes couches socioprofessionnelles du Niger et de la diaspora, prennent part aux travaux de ces assises nationales, qui se déroulent du 15 au 19 février 2025.

Agence d’information du Burkina
Wurotèda Ibrahima SANOU
Envoyé spécial à Niamey

Les populations de Gayéri ont organisé le samedi 15 février 2025 une marche pour soutenir les autorités de l’AES dans leur retrait de la CEDEAO.

Les populations de Gayéri ont organisé le samedi 15 février 2025 une marche pour soutenir les autorités de l’AES dans leur retrait de la CEDEAO.
Agence d’information du Burkina

Gourcy: Les feux tricolores en panne augmentent les risques d’accidents

Gourcy: Les feux tricolores en panne augmentent les risques d’accidents

Gourcy, 5 février 2025 (AIB)Les feux tricolores de Gourcy sont en panne depuis quelques mois, augmentant les risques d’accidents, a constaté l’AIB.

Le principal carrefour de la ville, situé sur la Route nationale n°2, avait été équipé de feux tricolores par la mairie afin de fluidifier la circulation à cet endroit réputé dangereux.

Malheureusement, après quelques années de service, le dispositif est tombé en panne, augmentant à nouveau les risques d’accidents dans la ville.

Selon le citoyen Amadou Tall, l’installation de ces feux avait réellement contribué à réduire les accidents.

« Mais voilà environ quatre mois qu’ils ne fonctionnent plus. Nous demandons aux autorités de les réparer, car les accidents ont repris de plus belle », a-t-il déclaré.

« Avec les feux tricolores, nous pouvions traverser la route plus facilement, mais aujourd’hui, c’est vraiment compliqué pour nous », renchérit Aguiratou Guiro, du village de Kasseba, venue faire le marché à Gourcy avec ses coépouses.

Même son de cloche pour le jeune Alassane Siguiré, juché sur sa grosse moto, qui espère voir les feux scintiller à nouveau pour faciliter la circulation.

Interpellées sur le sujet, les autorités communales reconnaissent l’urgence de la situation, mais se disent limitées par le manque de moyens.

« Nous avons fait venir un technicien qui a diagnostiqué la panne, mais, à l’heure actuelle, nous n’avons pas encore pu mobiliser les fonds nécessaires pour les réparations », a confessé le premier responsable de la collectivité, Bosso Toé Kaba Téré qui semble espérer l’aide d’éventuels partenaires.

Cette situation intervient à un moment où les collectivités locales ont vu leurs budgets régulés pour tenir compte du contexte sécuritaire.

Agence d’Information du Burkina
Aziz KIEMDE

Zondoma/Sécurité alimentaire : 800 sacs de maïs pour soulager la population de Gourcy

Zondoma/Sécurité alimentaire : 800 sacs de maïs pour soulager la population de Gourcy

Gourcy, 11 février 2025 (AIB) – La Société nationale de gestion des stocks de sécurité alimentaire (SONAGESS) a organisé, le mardi 11 février 2025 à Gourcy, une vente de vivres sur camion. Au total, 800 sacs de maïs de 50 kg ont été mis à la disposition de la population.

Cette initiative a été accueillie avec enthousiasme par les habitants, qui ont pris d’assaut la place du comité de jumelage de Gourcy dès les premières heures de la matinée.

Selon un communiqué émanant du président de la délégation spéciale de Gourcy, un sac de maïs de 50 kg était vendu à 6 000 francs CFA.

Avec son sac bien attaché derrière sa moto, Mady Bagaya, déplacé interne (PDI), a salué cette initiative des autorités, qu’il considère comme un grand soulagement pour les personnes comme lui qui n’ont pas pu cultiver cette année à cause de l’insécurité.

« Le prix des céréales est toujours élevé sur le marché. Cette vente m’a permis d’avoir un sac pour tenir quelque temps », a-t-il confié.

« Je remercie les responsables du pays qui ont vraiment pensé à nous », a-t-il ajouté, visiblement satisfait.

De son côté, Pauline Zouri, rencontrée sur le lieu de vente aux environs de 17 heures, était toujours en attente de son tour.

« Je suis là depuis le matin, j’ai donné ma pièce pour me faire inscrire et j’attends toujours mon tour », a-t-elle expliqué, assise à même le sol. Malgré la longue attente, elle espérait toujours rentrer chez elle avec le précieux sésame.

Au total, 800 sacs de maïs de 50 kg ont été écoulés en une seule journée.

En rappel, le sac de 100 kg de maïs coûte actuellement plus de 25 000 francs CFA sur le marché de Gourcy, rendant cette vente de vivres particulièrement bénéfique pour les ménages vulnérables.

Agence d’Information du Burkina
Aziz KIEMDE

Commission nationale de la Confédération des États du Sahel : le Vice-président chargé du suivi des questions de diplomatie installé dans ses fonctions

Commission nationale de la Confédération des États du Sahel : le Vice-président chargé du suivi des questions de diplomatie installé dans ses fonctions

(Ouagadougou, 14 février 2025). Le Président de la Commission nationale de la Confédération des États du Sahel (CN-CES), Bassolma BAZIÉ a procédé ce vendredi en fin d’après-midi à l’installation du Vice-président chargé des questions de diplomatie, Sibidi Emmanuel DARANKOUM dans ses fonctions.

Sibidi Emmanuel DARANKOUM à cette occasion, a traduit sa reconnaissance au Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ pour cet honneur et aussi pour la confiance placée en lui. Il s’engage à tout mettre en œuvre pour l’atteinte des objectifs de la Commission nationale de la Confédération des États du Sahel.

Par ailleurs, M. DARANKOUM entend contribuer à faire de l’AES, un espace de développement, de dialogue et d’inclusion. Pour ce faire, il a pris l’engagement d’œuvrer avec humilité et détermination dans l’accomplissement de sa mission.

Le Président de la Commission nationale de la Confédération des États du Sahel (CN-CES), Bassolma BAZIÉ a traduit ses félicitations et ses encouragements à M. DARANKOUM avant de rappeler la complexité, la difficulté de la mission qui leur a été mandatée par le Chef de l’État au nom du peuple.

Par conséquent, il invite tous les Vice-présidents de la CN-CES, « à assumer et à accomplir la mission à eux confiée » avec fidélité, loyauté et esprit de sacrifice.

Le Vice-président chargé des questions de diplomatie, Sibidi Emmanuel DARANKOUM, a été nommé le 24 décembre 2024 par le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Burkina/Journée de la radio : Trois journalistes primés pour leurs œuvres en faveur de la cohésion sociale

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Burkina/Journée de la radio : Trois journalistes primés pour leurs œuvres en faveur de la cohésion sociale

Ouagadougou, 13 fév. 2025 (AIB)- Trois journalistes de radios communautaires ont été primés jeudi, lors de la célébration de la journée mondiale de la radio, organisée par la Fondation hirondelle, par leurs œuvres en faveur de la cohésion sociale et de la résilience.

La Fondation hirondelle en partenariat avec ses partenaires a célébré ce jeudi 13 février 2025 à Ouagadougou, la journée mondiale de la radio sous le Thème «  Radio et changements climatiques ».

Pour l’occasion, trois journalistes issus des radios communautaires ont été distingués par la qualité de leurs productions, en faveur de la cohésion sociale et de la mobilité pastorale apaisée.

Ainsi, le 1er prix a été remporté par la journaliste, Aminata Gambi de la radio La voix du Soum, à travers son magazine de fulfuldé de 30 mn intitulé : « Emission sur la cohésion sociale entre éleveurs déplacés internes et populations à Djibo ».Cette lauréate a reçu une attestation, du matériel de travail d’une valeur de 300 000 FCFA et la somme de 60 000 FCA.

Le 2e prix a été décerné au journaliste Sapielma dit Jacques Soulama de la radio Arc FM avec son magazine de 40 mn dont son œuvre s’intitule : « Agropastoralisme apaisé à Niangoloko ». M. Soulama est reparti avec une attestation, du matériel de production d’une valeur de 200 000 FCFA et la somme de 40 000 FCFA.

Quant au 3e prix, il est revenu à Haoua Maïga de la radio La Voix du Soum pour son magazine de 45 mn : « Emission prévenir les conflits agropastoraux à Djibo. Elle a obtenu également une attestation, du matériel d’une 100 000 FCFA et la somme de 20 000 FCFA. Le prix spécial femme a été aussi octroyé à la journaliste Aminata Gambi de la radio La voix du Soum qui la récompense d’une enveloppe de 20 000 FCFA.

Le représentant du ministre en charge de la Communication, Michel Saba, a salué le travail abattu par les professionnels des médias, dans des conditions difficiles pour soutenir la résilience des populations. M. Saba par ailleurs chargé de mission dudit département, a précisé que les journalistes à travers leurs émissions et productions fournissent des informations de qualité aux Burkinabè sur toute l’étendue du territoire national.« Nous félicitons les acteurs des médias qui travaillent dans ce registre.

C’est l’occasion pour nous également de féliciter également le studio Yafa dans la production des contenus et tout ce qu’il abat comme travail pour soutenir la radio »,a-t-il soutenu. Il a fait remarquer que dans ce contexte de crise sécuritaire, son département a besoin des médias pour accompagner les initiatives du gouvernement pour renforcer la résilience des populations.

Michel Saba a par ailleurs expliqué qu’il s’agit de faire en sorte que le dialogue soit une réalité par le biais des médias dans les confins du Burkina Faso.

Le concours a eu le soutien du projet Mobilité pastorale transfrontalière apaisée et Stabilité sociale au Sahel (MOPSS) et de l’Organisation néerlandaise de développement (SNV).

Son coordonnateur Amadi Coulibaly a indiqué que l’objectif principal du projet est de contribuer à la cohésion sociale des communautés pastorales et agropastorales entre les zones transfrontalières entre le Burkina-Mali-Niger, Benin-Burkina-Ghana-Togo, Côte d’Ivoire -Mali, Bénin-Burkina-Niger.

M. Coulibaly a signalé que la radio demeure un outil important pour l’information et la sensibilisation des populations.« Nous avons organisé ce concours radiophonique au profit des journalistes pour les encourager avec des prix, afin qu’ils fassent en sorte que leurs productions n’enveniment pas le problème qui existe déjà entre les éleveurs pasteurs et les autres catégories d’utilisateurs des ressources naturelles, mais au contraire que leur émission puissent sensibiliser les populations sur l’importance de la mobilité pastorale et la nécessité qu’elle se pratique de façon apaisée. », a-t-il dit.

Il a rappelé que le programme MOPSS qui est à l’origine de ce concours est mis en œuvre par SNV et ses partenaires que sont : le Réseau Billital Maroobé (RBM), l’Association pour la Promotion de l’Elevage au Sahel et en Savane (APESS), le Réseau des Organisations Paysannes et des Producteurs Agricoles de l’Afrique de l’Ouest (ROPPA), le Hub Rural et CARE Danemark avec le financement de l’Agence Suédoise de Coopération Internationale au Développement (Asdi), la Direction du développement et de la coopération Suisse (DDC) et l’Agence danoise pour le développement international (DANIDA).

La représentante de la Fondation hirondelle au Burkina, la coordonnatrice de projets, Mouniratou Lougué a souligné que le studio Yafa est un média de la Fondation qui fournit depuis 2018 des informations et des espaces de dialogues sur la vie sociale et politique du pays.

A l’écouter, cela se fait à travers des programmes multimédias radio, télés et vidéo dédiés aux jeunes, aux femmes et personnes vulnérables. Mme Lougué a assuré que les émissions sont réalisées, entre autres, en mooré, en dioula, en fulfulde et en gulmachema et diffusés par un réseau de 38 radios partenaires.

A cette célébration mondiale de la radio, Studio Yafa a choisi de présenter à l’ensemble de ses partenaires sa certification Journalism Trust Initiative (JTI) obtenu le 31 octobre 2024, par ailleurs une convention a été signée avec la radio Loudon de Sapouy, dans la province du Ziro et une visite guidée des locaux a mis fin à la cérémonie.

Agence d’information du Burkina

NO/ATA

FESPACO: ” Nous avons de très belles histoires et traditions que nous pouvons raconter à l’Afrique et au monde “ Moussa Alex Sawadogo

BURKINA-CULTURE-FESPACO-INTERVIEW-RESPONSABLE

FESPACO: ” Nous avons de très belles histoires et traditions que nous pouvons raconter à l’Afrique et au monde “ Moussa Alex Sawadogo

Ouagadougou, 14 fév. 2025(AIB)-A quelques jours de l’ouverture de la 29e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) 2025, du 22 février au 1er mars 2025, le Délégué général (DG) Alex Moussa Sawadogo, dans cet entretien, évoque les préparatifs, les innovations et tout ce qui est prévu pour le succès total de la biennale du cinéma.

Agence d’information du Burkina (AIB) : Quel est l’état des préparatifs de la 29e édition du FESPACO, à une dizaine de jours de l’événement ?

Alex Moussa Sawadogo (AMS) : Les préparatifs avancent comme nous l’avions déjà planifié, il y a un an. A l’heure actuelle, on est très satisfait de l’évolution des choses. La sélection des films a été faite. Ce qui constitue l’une des étapes les plus déterminantes du festival. Cette année nous avons reçu plus de 1400 films. Nous en avons sélectionné 235. Cela est une preuve que nombreux sont ces réalisateurs et ces producteurs qui veulent venir au Burkina Faso et l’engouement est palpable. Cette réalité nous interpelle en tant qu’organisateurs. Nous devons revoir nos dispositifs pour pouvoir accueillir ce beau monde qui viendra à Ouagadougou. A ce sujet, nous sommes bien avancés avec les établissements hôteliers et touristiques. Nous sommes également en contact avec l’aéroport international de Ouagadougou, la porte d’entrée de tous ces invités du Festival.Nous avons aussi les salles de cinéma qui vont accueillir ces films et l’affluence. Aux dernières éditions déjà, l’affluence était remarquable et cette année, l’on s’attend à beaucoup plus de personnes. Par conséquent, il faut prendre les mesures techniques, organisationnelles et sécuritaires bien appropriées. En résumé, je peux dire que nous sommes satisfaits des différentes activités qui sont planifiées.

AIB : A combien s’élève le budget de cette édition ? Est-il entièrement bouclé ?

AMS : Il est toujours difficile d’estimer financièrement le budget d’un festival et surtout du budget d’un événement comme le FESPACO. Officiellement, nous oscillions entre 1,3 milliard et 1,4 milliard de francs CFA. Au-delà de ça, il y a des apports techniques, des prestations intellectuelles que l’on ne peut pas monnayer.C’est un gros budget pour le FESPACO et pour le pays. Grâce à la volonté de nos autorités, que je remercie une fois de plus, tout se passe bien. En effet, nos premières autorités sont conscientes de l’aspiration des réalisateurs et des producteurs et surtout ceux qui viendront au Burkina Faso. Je pense que ceux qui viendront au Burkina Faso c’est pour montrer leurs films ou être en contact avec leurs homologues cinéastes, producteurs, distributeurs mais aussi pour voir le Burkina qui traverse des moments difficiles mais qui tient debout et qui continue à être un lieu sain pour les réalisateurs.Je pense que nombreux d’entre eux veulent venir découvrir, savoir quels sont ces monuments qui dirigent ce pays qui tient malgré les différentes difficultés.En aucun cas, l’on ne peut boucler un budget d’un événement jusqu’au dernier jour, mais nous y travaillons. Je profite lancer un appel à tous les partenaires, mêmes ceux qui ont déjà contribué. Ils peuvent venir redonner encore. Nous sommes preneurs. C’est important de voir que l’État fait un effort. J’aime bien le dire, le FESPACO c’est le seul événement d’envergure de cette taille dont la majorité du budget est soutenue par l’État.C’est un effort considérable que nos autorités ont fait pour pouvoir le tenir. Donc c’est à ses partenaires locaux aussi de nous accompagner justement dans la réalisation de ce projet, dans la dynamique qui a été lancée par nos autorités et surtout de l’image que nous voulons donner du Burkina à l’extérieur.Il y a des moments difficiles de l’histoire des pays où des festivals sont annulés, mais en aucun cas, le Burkina Faso n’a annulé l’édition d’un festival. Donc je tire vraiment mon chapeau à nos autorités et surtout à toutes ces personnes qui croient au Burkina Faso et qui sont aussi dans la dynamique que nous sommes pour la relance de notre pays.

AIB : La 29e édition du FESPACO se tient sous le thème « Cinémas d’Afrique et identités culturelles ». Que traduit le choix de ce thème ?

AMS : Le thème traduit justement la vision globale, la dynamique dans laquelle se trouve, de nos jours, notre pays, le Burkina Faso. Une fois de plus ce sont les identités culturelles qui font le fondement de nos sociétés et de notre souveraineté. C’est important aussi de voir comment cela se traduit au cinéma. Nous avons de très belles histoires, de très belles traditions que nous pouvons raconter, pas seulement pour les Africains mais aussi pour le monde. Parce que nous sommes, quoi qu’il en soit, un pays des cultures pour le continent africain et c’est aux réalisateurs, aux producteurs de s’inspirer de cela pour pouvoir le diffuser. Si aujourd’hui l’on considère le cinéma américain comme le plus fort au monde, c’est parce qu’ils ont puisé dans leur terroir, leur fond, leur savoir-faire, leur savoir-vivre pour pouvoir réaliser des productions cinématographiques et les répandre à travers le monde entier. Nous souhaitons aussi que les réalisateurs et producteurs africains demeurent dans cette dynamique.

AIB : Quels sont les principaux défis à relever pour garantir le succès de cette édition ?

AMS : Le premier grand défi pour la délégation générale, c’était de pouvoir garder ce label FESPACO dans ces moments difficiles, c’est-à-dire le choix artistique des films que nous avons déjà opéré. Cela déjà est salué par le monde des professionnels. Nous sommes très contents, très fiers de pouvoir traverser cette étape.Le second défi, c’est la question du financement du festival. Certes, l’Etat burkinabè a toujours été le premier et le grand partenaire financier de cet événement, cependant dans ces situations difficiles, il y a des priorités un peu partout. A lui seul, l’État ne peut pas tout faire. Nous continuons à travailler avec des partenaires locaux et étrangers. Dieu merci, les choses se présentent bien. Quoi qu’il en soit, nous allons vraiment faire un FESPACO, pas au rabais, mais un FESPACO dans toute sa dimension.Le dernier défi concerne la question sécuritaire. Nous sommes habitués à faire un FESPACO dans des conditions très difficiles. Nos autorités en sont conscientes et ont pris les mesures adéquates. Nous avons déjà eu le cas en 2021 ainsi qu’en 2023, et nous sommes sûrs aussi qu’en 2025, le défi sécuritaire sera relevé.

AIB : Quelles sont les innovations prévues pour cette édition du FESPACO?

AMS : C’est toujours important pour un événement comme le FESPACO d’apporter des innovations. C’est ce qui fait aussi la beauté d’un festival. Cette année, l’une des innovations est le prix du public parce que le FESPACO, malgré son caractère professionnel, le festival reste populaire. Pour ce faire, nous devons donner la parole et la possibilité à ce côté populaire de voter, de donner son mot dans le palmarès. Le prix du public initié à cet effet, sera parrainé et soutenu par la RTB, l’un des grands partenaires du FESPACO.Une autre innovation concerne la programmation. Cette année, nous avons la semaine de la critique. Il s’agira de donner la possibilité à des films d’être appréciés autrement. En effet, il ressort que nous avons du mal à classer certains films, vu leur caractère original, vu la forme de la narration, vu l’objectif que l’auteur veut atteindre à travers la forme de narration, le caractère artistique du film, etc. En outre, nous avons cette année, une exposition dans la cour du FESPACO des personnalités inspirantes du cinéma africain. Si nous sommes là aujourd’hui à parler du cinéma, c’est parce qu’il y a eu des hommes et des femmes qui ont consacré leur vie, leur énergie, leur intelligence, pour construire un cinéma fort, un cinéma pas juste seulement pour l’Afrique ni pour le Burkina, mais un cinéma qui parle au monde. Nous avons donc cette responsabilité morale de leur donner une place au sein de notre maison qui est unique dans le monde entier. Le FESPACO, c’est le seul festival au monde qui dispose d’un bâtiment qui nous revient à part entière. Nous en sommes fiers. A travers cette vitrine, les personnalités inspirantes du cinéma africain seront exposées pour vous, pour nous, et pour ceux qui hériteront le FESPACO demain, dans les mois ou les années à venir.

AIB : Le FESPACO 2025 a battu tous les records en termes de nombre de visiteurs et de filmographie. Quelles stratégies ont permis d’obtenir de tels résultats performance ?

AMS : Je dirais d’abord que c’est l’engouement et la qualité artistique que nous proposons. Vous savez que quand on part à un festival, on ne part pas juste pour voir les films. L’on y va pour rencontrer des belles personnes, pour voir le marché. C’est la dynamique aussi qui est lancée au sein de ce festival, qui a poussé les gens à venir au FESPACO pour découvrir cela.Au-delà de cela, il y a de nombreux curieux qui veulent voir ces hommes et ces femmes qui dirigent ce pays, qui traversent des moments difficiles, mais qui tiennent debout. Moi, c’est mon opinion personnelle. Je crois que c’est dû au fait que notre pays est résilient et déterminé. Au Burkina Faso, nous avons cette chance d’avoir des hommes qui ont le savoir-faire, qui ont le savoir de pouvoir exister, créer, innover, dans les moments difficiles. C’est ça qui fait notre beauté d’ici. Je pense que c’est la combinaison de tous ces éléments-là qui font que les gens sont curieux de venir. J’espère bien que nous n’allons pas les décevoir.

AIB : Combien de festivaliers sont attendus à cette biennale dédiée du 7e art africain ?

AMS : Nous n’aurons pas moins de 2000 festivaliers qui viendront à Ouagadougou. Je donne les chiffres que nous avons en termes d’accréditations. En réalité, nous attendons beaucoup plus de monde.

AIB : Vous avez parlé de sécurité, quelles sont les dispositions prises pour assurer la sécurité de tout ce monde ?

AMS : La question sécuritaire ne relève pas de mes qualités, de mes capacités. Je suis un directeur de festival, un directeur artistique qui choisit les films, identifie les personnes pour animer les concerts, mais je n’ai pas cette qualité en matière de sécurité. Ce volet est du ressort de la commission en charge de la sécurité. Néanmoins, je profite rassurer tous les festivaliers qui viendront d’ailleurs ou d’ici, qu’il y a au Burkina Faso, cette forte expérience de sécurisation des événements. Nous avons confiance en nos autorités et je suis sûr qu’au jour J, le monde entier sera fier de nous.

AIB : Quels sont les partenaires qui vous accompagnent pour cette édition ?

AMS : Nous avons notre pays, nos autorités qui constituent un grand partenaire. Je le dis et je le répète c’est très important de le souligner parce que ce n’est pas évident, dans des moments difficiles que traverse le pays, de pouvoir décrocher d’un côté pour satisfaire l’autre côté. Nous sommes très fiers, très honorés, très flattés de voir que nos autorités financièrement, techniquement et même en termes de conseils, de management, nous accompagnent.Je crois que ce sont des sacrifices qu’elles font, et c’est important de saluer le courage de ces hommes et de ces femmes qui s’engagent. Nous pouvons avoir des idées, mais c’est eux qui nous ont accompagnés. Nous leur disons merci pour tout cela. Au-delà de cela, nous avons les partenaires classiques, des organisations régionales qui continuent à nous soutenir. Il s’agit des partenaires locaux, des banques, des services et de quelques partenaires à l’extérieur.Il convient de signaler que certains partenaires ont sauté du train, c’est-à-dire qu’ils ont quitté et n’ont pas soutenu le FESPACO cette année. Pendant que certains sautent du train d’autres y montent. J’aime toujours prendre l’idée du train pour caricaturer la situation. Lorsque le train démarre, c’est un moment où il y a des gens qui montent et d’autres qui descendent. Et l’objectif c’est d’arriver à bon port. Je suis sûr que nous y arriverons

. AIB : Le Burkina Faso a-t-il des chances de remporter l’Étalon d’or de Yennenga cette année ?

AMS : Nous avons visionné plus de 1100 films et nous avons retenu parmi eux, 235 films. Chacun des 235 films peut remporter l’Etalon d’or de Yennenga. Je parle en ma qualité de directeur du FESPACO. Nous avons 48 pays, ce qui est énorme. C’est même, une première. Si je prends ma casquette de fils du pays, je souhaiterais que le Burkina Faso gagne. Alors que les autres films qui sont là, dans la sélection officielle peuvent gagner aussi.Je serai fier, j’applaudirai lorsque c’est le Burkina qui gagnera, mais je laisserai les membres du jury en décider. Soyez en rassurés, ils vont faire du travail professionnel. L’année dernière, le Burkina était juste à une étape de gagner l’Etalon d’or de Yennenga. Peut-être que cette année sera la bonne.

AIB : Pourquoi avoir choisi le Tchad comme le pays invité d’honneur ? Quelles responsabilités cela implique-t-il pour ce pays ?

AMS : Normalement, le choix du pays invité d’honneur relève des autorités qui ont choisi, cette année, le Tchad. Sur le plan cinématographique, beaucoup de choses se passent entre les deux pays. Nombreux sont ces réalisateurs tchadiens qui ont étudié au Burkina, à l’ISIS (Institut supérieur de l’image et du son, Ndlr), par exemple. A l’inverse, nombreux sont des techniciens burkinabè qui ont travaillé sur les films tchadiens. En somme, culturellement, nous sommes liés bien que nous ne partageons pas les mêmes frontières. Il y a une sorte de sympathie qui existe entre ces deux pays. Nous serons à la cérémonie d’ouverture et de clôture et l’apport du Tchad y sera remarqué. C’est un très bon choix à mon avis et je salue en passant, nos autorités d’avoir pensé au Tchad

.AIB : Les cérémonies d’ouverture et de clôture du FESPACO sont souvent marquées par des spectacles mémorables. Qu’avez-vous prévu pour le public cette année ?

AMS : Surprise, surprise ! Rendez-vous le 22 février 2025 à partir de 14 heures au Palais des Sports de Ouagadougou pour découvrir la cérémonie d’ouverture. Celle de clôture est prévue pour le 1er mars 2025. Ce sont toujours des spectacles époustouflants. C’est cela aussi qui donne le ton et la saveur au festival.Les choix de chorégraphes constituent également des éléments très importants car le monde entier nous regarde. Nombreux sont ces télévisions, ces plateformes qui sont connectées pour pouvoir montrer le Burkina Faso, la présence de nos autorités, des acteurs, de la population qui sortent pour regarder. Cela est important. Ces genres de spectacles montrent aussi la force de création et d’innovation de nos artistes.Ce sont des artistes et des chorégraphes burkinabè qui le font, donc c’est important. Je suis sûr que vous ne serez pas déçus au soir du 22 février, ni au soir du 1er mars. Je vous invite, venez voir. Sortez nombreux pour découvrir toute la force d’imagination, de création, et comment le chorégraphe Aristide Tarnagda fera rêver le Burkina Faso et le monde.

AIB : Quel message souhaitez-vous adresser aux visiteurs, professionnels et invités de cette édition ?

AMS : Une fois de plus, j’ai décidé de croire d’abord aux autorités burkinabé qui ont décidé, une fois de plus, même dans des situations difficiles, de pouvoir organiser l’événement. Nous demandons de croire à la dynamique qui est lancée dans notre secteur culturel cinématographique, de pouvoir se poser sur nos acquis en essayant de transcender nos difficultés pour créer quelque chose de nouveau, quelque chose d’inimaginable, et qui soit quelque chose aussi qui va parler au monde, pas seulement au Burkina Faso.Nous devons croire aux autorités burkinabé lorsqu’elles parlent de la sécurité qui sera garantie pour les invités. Ceux-ci ne devrait pas hésiter à aller demander leur visa, prendre leurs billets d’avion, de réserver la chambre d’hôtel à Ouagadougou. Nous demandons aussi aux uns et aux autres de croire à la délégation générale du FESPACO qui a fait des choix forts et artistiques concernant la programmation, concernant les activités, et concernant aussi les moments forts de rencontres entre hommes et femmes de cinéma et de culture. C’est vrai, l’on vient au Burkina Faso pour pouvoir présenter des films, mais également, pour apprendre à travers les films. L’on vient au Burkina Faso aussi pour se réconcilier avec soi-même, en voyant ce peuple travailleur résilient et créatif.

Agence d’information du Burkina

Propos recueillis par BABA Haoua.

Deux films tchadiens en compétition au 29e Fespaco

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Deux films tchadiens en compétition au 29e Fespaco

Ouagadougou, 14 fév. 2025 (AIB) – Le Tchad, pays invité d’honneur au 29e Festival panafricain du cinéma et de la télévision (FESPACO) a aligné deux films pour les compétitions officielles.

Le Tchad, pays invité d’honneur, est représenté à cette 29e édition du FESPACO par le long-métrage (fiction) « Dia » du réalisateur Achille Ronaimou et du film d’animation « Madjbara » (l’arc-en-ciel) de la réalisatrice Khalil Salma.

Le film Dia évoque « une pratique religieuse dans une société corrompue et violente qui finit par briser des vies. Il faudrait une force au-delà du rationnel pour sortir du cercle de la vengeance. Dia est une histoire inspirée du vrai » selon une synthèse synoptique. Ce film est également en compétition dans la section Sukabè.

Quand à Madjbara (l’arc-en-ciel) de Khalil Salma, il s’agit d’un «court métrage d’animation qui transporte les spectateurs d’une Afrique ancestrale authentique à une Afrique contemporaine relookée par la dépigmentation» selon le synopsis.

Une délégation tchadienne, conduite par le Secrétaire général du ministère du Développement touristique, de la Culture et de l’Artisanat du Tchad, Abdoulaye Souleymane Babalé a séjourné le 27 janvier 2025 à Ouagadougou, en prélude à une participation massive du Pays invité d’honneur au festival.

La 29e édition du Fespaco va abriter un village culturel pour le Tchad dénommé « Village Tchad au FESPACO » et destiné à mettre en lumière la diversité culturelle et le patrimoine touristique de ce pays.

Au total 235 œuvres issues de 48 sont retenues pour la compétition dont une trentaine de productions burkinabè.

Le 29e Fespaco se déroulera à Ouagadougou du 22 février au 1er mars 2025 sous le thème « Cinéma d’Afrique et identités culturelles ».
Agence d’Information du Burkina
as/ata/amk

Diplomatie : le secrétaire d’État du Vatican est à Ouagadougou

Diplomatie : le secrétaire d’État du Vatican est à Ouagadougou

Le secrétaire d’État du Pape François, le cardinal Pietro Parolin, est arrivé dans la soirée du 14 février 2025 à Ouagadougou.

Il a été accueilli par le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, accompagné du ministre en charge des Affaires étrangères et d’éminentes personnalités de l’église dont le président de la Conférence épiscopale Burkina-Niger et l’Archevêque métropolitain de Ouagadougou.
l’illustre hôte prendra part au Jubilé de 125 ans d’évangélisation de l’Église Famille de Dieu. Le programme de son séjour prévoit des audiences avec les plus hautes autorités ainsi que des autorités coutumières et religieuses.

Le secrétaire d’État est le chargé des affaires politiques et diplomatiques du Saint-Siège. Il est considéré comme le « Premier ministre » de l’État du Vatican et représente le Souverain pontife, chef de l’État du Vatican, dans les relations avec les États et les autres acteurs du droit international.

DCRP/Primature

Fespaco : le cinéma tchadien trace son chemin

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Fespaco : le cinéma tchadien trace son chemin

Ouagadougou, 14 fév. 2025 (AIB) – Le Tchad, pays invité d’honneur au Festival panafricain du cinéma et de la télévision (FESPACO), a beaucoup travaillé pour mettre son 7e art sur les feux des projecteurs. Les Festivaliers de la 29e édition auront la latitude de découvrir la diversité culturelle et cinématographique du pays de Mahamat Saleh Haroun.

Le Tchad regorge de talentueux cinéastes de renommée internationale. Les plus connus sont Edouard Sailly, Mahamat Saleh Haroun, Issa Serge Coele, pour ne citer qu’eux, qui servent aujourd’hui d’exemples à une kyrielle de jeunes tchadiens, amateurs du cinéma et de la vidéo. Ces trois noms ont poussé le curseur du 7e art tchadien au-delà des frontières du pays.

Edouard Sailly est considéré comme le pionnier du cinéma tchadien. Il a notamment signé une série de courts métrages, réalisée entre 1960 et 1970. Son film « Le troisième jour » (1966, 15mn, 35mm, noir/blanc) a été primé au Festival africain et malgache de Saint-Cast, en 1966.

Mahmat Saley Haroun, cet autre grand nom du cinéma tchadien est scénariste et réalisateur considéré comme le premier réalisateur tchadien de l’histoire. Il fut ministre en charge du tourisme et de la culture entre 2017 et 2018.

Il signe son premier long métrage « Bye Bye Africa » en 1999. Son second long métrage, « Abouna », 2002, a remporté le prix de la meilleure image au FESPACO et une mention spéciale au Festival international de Hong Kong.

« Letter from New York », sorti en 2001 avait aussitôt décroché le Prix de la meilleure vidéo au 11e Festival du cinéma africain de Milan.

Il a à son actif une vingtaine d’œuvres cinématographiques. Il a remporté l’Etalon de bronze de Yennenga en 2007 avec son film « Daratt ». Son long métrage « Lingui, liens sacrés », sorti en 2020 et sélectionné à la 74e édition du Festival de Cannes en 2021 a figuré parmi les 24 films en lice pour la Palme d’Or.

Une autre œuvre, « Un homme qui crie n’est pas un ours qui danse » lui a valu le prix du jury au 63e Festival de Cannes,
Issa Serge Coele qui est de la même génération que Mahamat Saleh a une dizaine d’œuvres à son actif et a participé à plusieurs festivals internationaux comme membre du jury.

Né en 1967, il fit sa scolarité à Ndjmena puis à Bamako, avant de se rendre en Europe pour des études d’histoire, puis de cinéma.
Il a signé son premier long métrage, Dar es Salam en 2001 puis Ndjamena City en 2008. Il dirige jusqu’à aujourd’hui le cinéma de Normandie du Tchad.

Aux côtés de ces grands noms, existe une vingtaine de jeunes réalisateurs qui se sont lancés dans le cinéma.

Des perspectives pour plus de lauriers
En avril 2014, « Mariam », long-métrage réalisé par Moussa Tidjani et Oumar Moussa Abakar, a reçu le premier prix du Festival international du cinéma indépendant de Bafoussam (FICIB) au Cameroun.

Cette distinction, somme toute modeste, a fait la Une des médias tchadiens et suscité l’engouement général des plus hautes autorités du pays.

Depuis « Daratt » de Mahamat-Saleh Haroun qui a reçu plusieurs distinctions dont le Prix spécial du jury à la Mostra de Venise, le 7ème art tchadien est devenu un vecteur de visibilité du pays à l’international.

Le Prix du jury consacré à « Un homme qui crie » du même réalisateur, en 2010 au festival de Cannes, a été une consécration.

A son tour, l’Etat a accordé une attention particulière au cinéma. Davantage d’acteurs se sont alors lancés dans le cinéma par amour.

Dans un entretien qu’il a accordé au confrère burkinabè LeFaso.net, le Secrétaire général du ministère en charge de la culture Abdoulaye Souleymane Ousman Babalé a salué le dynamisme du cinéma dans son pays en ces termes « Le cinéma tchadien existe et renaît à nouveau grâce à une politique cinématographique qu’on est en train de mettre en œuvre sous la clairvoyance du maréchal Mahamat Idriss Déby Itno ».

Il a ajouté que « pour la première fois on a lancé un appel à projets pour la production et postproduction de films. Il est prévu d’autres actions concrètes pour le quinquennat à venir. Le véritable défi repose sur la formation ».

C’est sans conteste une vision qui présage d’une suite heureuse pour les cinéastes Tchadiens avec qui il faudra compter dans les décennies qui suivent lors des différents festivals.

Agence d’Information du Burkina
as/ata/amk

Sud-Ouest/Éducation : Bientôt l’ouverture de deux CEEP à Kampti et à Galgouli

Sud-Ouest/Éducation : Bientôt l’ouverture de deux CEEP à Kampti et à Galgouli

Kampti, 14 fév. 2025(AIB)- Grâce à l’Initiative Présidentielle pour une éducation de qualité pour tous, deux Centres d’Eveil et d’Education Préscolaire (CEEP) verront bientôt le jour à Kampti et à Galgouli, a appris l’AIB.

Le Chef de la Circonscription d’Education de Base (CCEB) de Kampti, Siaka Nawara Gnoumou et l’inspecteur Adama Ouattara se sont entretenus le 6 février 2025 avec les parents d’élèves sur les réformes du ministère de l’enseignement de base et de la promotion des langues nationales (MEBAPLN).

Il était question de parler de l’ouverture de deux CEEP dont un à Kampti centre et le deuxième à Galgouli.

Après la sensibilisation faite la semaine du 30 au 31 janvier 2025, les deux autorités ont tenu à croiser les parents d’élèves pour demander leur accompagnement.

Pour les parents d’élèves, c’est un ouf de soulagement car le besoin était là et il fallait cette initiative Présidentielle pour désengorger un peu le seul CEEP qui existait déjà.

Ils se disent prêts à soutenir le CEEP. A peine ouvert le lundi 10 février 2025, le Centre de Kampti a déjà enregistré 103 enfants dont l’âge est compris entre 3 et 5 ans.

Pour Siaka Nawara Gnoumou , cette initiative présidentielle pour une éducation de qualité permet en quelque sorte d’avoir un suivi particulier des enfants dès le bas âge.

Ce qui leur permet d’être familier avec l’école et d’être préparé pour le primaire lorsque ces enfants auront l’âge d’être scolarisés.

A en croire le CCEB, cette rencontre se passera aussi à Galgouli afin de partager l’information avec tous les acteurs.

Agence d’information du Burkina
HN/ata

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