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Adresse du chef de l’Etat à la nation : « les tribunaux coutumiers devront voir le jour »

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Adresse du chef de l’Etat à la nation : « les tribunaux coutumiers devront voir le jour »

Ouagadougou, 31 déc. 2024 (AIB) – Le Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré a annoncé mardi lors de son adresse à la Nation du nouvel an, que beaucoup de réformes vont s’opérer dans le domaine de la justice dont l’ouverture de tribunaux coutumiers.

« Dans le domaine de la justice, beaucoup de réformes ont déjà eu lieu et nous poursuivrons en 2025. Les tribunaux coutumiers devront voir le jour et dans ces tribunaux coutumiers, des auditeurs de justice d’un nouveau type seront donc recrutés pour animer ces tribunaux coutumiers », a annoncé le président du Faso.

Le chef de l’Etat a expliqué que cette mesure va s’opérer « pour prendre en compte nos valeurs endogènes de règlement de conflits et avoir une justice réparatrice et non une justice uniquement punitive ».

Le président du Faso a fait savoir qu’en « impliquant nos leaders coutumiers et religieux sur les valeurs qui sont les nôtres, nous pourrons transformer notre justice, la rapprocher du justiciable ».
« Ces réformes vont se poursuivre tout au long de l’année 2025 et nous comptons pouvoir atteindre notre objectif avant la fin de l’année », a indiqué le capitaine Ibrahim Traoré.

Agence d’information du Burkina
as/ata

Balé: Ambiance de grands jours à Boromo, en ces dernieres heures de l’année

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Balé: Ambiance de grands jours à Boromo, en ces dernieres heures de l’année

Boromo le 31 dec.2024 (AIB) – Les préparatifs des fêtes du nouvel an ont rassemblé un grand monde au marché de Boromo et au centre ville, depuis les premières heures de la matinée de ce mardi 31 décembre 2024, a constate l’AIB.

Pour les derniers achats de l’année, les populations sont venues des villages et communes environnants. Difficile de se frayer un passage devant les vendeuses de condiments et les boutiques.

L’ambiance au marché et en circulation témoigne de grandes réjouissances.

Agence d’information du Burkina
OM/dnk/ata

Tuy/Vœux : Le haut-commissaire invite la population à respecter les consignes de sécurité et les règles de la circulation routière

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Tuy/Vœux : Le haut-commissaire invite la population à respecter les consignes de sécurité et les règles de la circulation routière

Houndé, le 31 déc. 2024, (AIB)- Le Haut-commissaire de la province du Tuy, Issiaka Segda a invité la population de son ressort territorial à fêter tout en observant les consignes de sécurité et les règles de la circulation routière.

<<J’invite toute la population de la province du Tuy et particulièrement la commune de Houndé à faire les fêtes de fin d’année avec modestie et prudence, à observer les consignes de sécurité, à modérer la consommation d’alcool et à observer les règles de la circulation routière >>, a déclaré le haut-commissaire de la province du Tuy, Issiaka Segda lors de son message de nouvel an le vendredi 27 décembre 2024.

Pour la nouvelle année, Issiaka Segda a livré un message d’espoir, de solidarité et d’engagement collectif. Il a salué l’engagement exemplaire des forces combattantes qui a permis au pays de faire preuve de résilience.

<<Ces hommes et ces femmes, avec courage et abnégation consacrent leur vie à protéger notre souveraineté, nos valeurs et notre unité. A eux, nous adressons notre infinie gratitude et nos prières les plus ferventes >>, a-t-il indiqué. Issiaka Segda a par ailleurs réaffirmé la solidarité à l’endroit des personnes déplacées internes. << A nos frères et sœurs affectés par les déplacements et les difficultés humanitaires nous réaffirmons notre solidarité indéfectible.

Chacun a un rôle à jouer pour bâtir une nation forte juste et solidaire. Ensemble nous avons également été témoins de la solidarité extraordinaire de nos concitoyens, qui face aux défis humanitaires, ont tendu la main à ceux qui avaient le plus besoin >>, a déclaré M. Segda.

Pour la nouvelle année, le premier responsable de la province appelle à un engagement collectif pour renforcer les bases du développement durable. << Que 2025 soit une année où nous redoublons d’efforts collectifs pour reconstruire, réconcilier et renforcer les bases de notre développement durable. Restons unis, solidaires et engagés car c’est ensemble que nous relèverons les défis et construiront un avenir de prospérité et de paix pour tous. >> a-t-il souhaité

Agence d’Information du Burkina (AIB)

BEB/ATA

Le Haut-Commissaire de la province du Ganzourgou, Aminata Sorgho/ Gouba adresse ses vœux et appelle à l’unité pour 2025

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Le Haut-Commissaire de la province du Ganzourgou, Aminata Sorgho/ Gouba adresse ses vœux et appelle à l’unité pour 2025

Zorgho, 31 déc 2024-(AIB)- À l’orée de la nouvelle année, le Haut-Commissaire de la province du Ganzourgou, Aminata Sorgho/Gouba, a présenté ses vœux de paix, de sécurité et de prospérité à l’ensemble des habitants de la province.

Dans un message empreint de reconnaissance et de détermination, elle a salué les efforts collectifs réalisés en 2024 pour le développement et le bien-être des populations. Ces efforts ont notamment valu à la province une distinction honorifique à travers la personne du haut-commissaire, à l’occasion du 64ᵉ anniversaire de l’indépendance du Burkina Faso.

Mme Sorgho/Gouba a souligné l’importance des contributions citoyennes, notamment lors des Journées nationales d’engagement patriotique. Selon elle, à l’occasion de la deuxième phase de ces journées, une so6mme de 1 million 513 mille 10 francs CFA a été collectée pour le Fonds de Soutien Patriotique (FSP).

Par ailleurs, a-t-elle précisé, au cours du mois de la solidarité, la province a mobilisé un total de 15 millions 358 mille 110 francs CFA pour appuyer diverses initiatives sociales.Mme Sorgho/Gouba a également rendu un hommage appuyé aux Forces de défense et de sécurité (FDS) ainsi qu’aux Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) pour leur rôle déterminant dans la préservation de la sécurité des personnes et des biens.

Elle a invité la population à plus de vigilance et à la collaboration avec les forces combattantes dans la lutte contre le terrorisme.

Par ailleurs, elle a félicité les partenaires techniques et financiers, les organisations non gouvernementales, ainsi que les forces vives de la province pour leur engagement malgré les contraintes budgétaires. En perspective pour 2025, le haut-commissaire a exhorté les filles et fils de la province à renforcer leur solidarité et leur engagement pour consolider les acquis et initier un véritable développement. »Que la paix et la sécurité reviennent au pays ! Vive la province du Ganzourgou ! Que Dieu bénisse le Burkina Faso ! », a conclu Mme Aminata Sorgho/Gouba dans son message.

MS/ATA

Le Pasteur Emmanuel Wangraoua appelle à une vigilance spirituelle pour la transition vers 2025

Burkina Faso-Ganzourgou-Nouvel an-Vœux

Le Pasteur Emmanuel Wangraoua appelle à une vigilance spirituelle pour la transition vers 2025

Zorgho, 31 décembre 2024, (AIB)- Alors que l’année 2024 s’achève, le Pasteur Emmanuel Wangraoua, leader du Centre international de la mission de délivrance et d’intercession (CIMIDI) de Zorgho, lance un appel à la prudence et à la vigilance spirituelle. Dans un message adressé à la population de Zorgho et de la province du Ganzourgou, il a mis en garde contre les dangers spirituels et physiques qui peuvent survenir lors de cette période de transition entre deux années.

S’appuyant sur le psaume 19, il a appelé à prendre conscience des défis spirituels que représente le passage à la nouvelle année. « La transition de 2024 à 2025 est une période très dangereuse au niveau spirituel.

Si les gens ne prennent pas garde, les forces du mal peuvent les capturer et entraver leur destinée », a-t-il déclaré.Le pasteur a également exhorté les fidèles à profiter de cette période pour faire un bilan spirituel, rendre grâce à Dieu et renouveler leur confiance en Lui. Il a annoncé la tenue des veillées de prières, des actions de grâces, des témoignages, et des moments de louange dans les Églises évangéliques pour marquer la fin de l’année. Il a souhaité une année 2025 placée sous le signe de la paix, de la sécurité, et de la restauration des familles. « Que cette année soit une année de grâce, de succès, et de protection divine pour tous les habitants de Zorgho, du Ganzourgou, et du Burkina Faso », a-t-il conclu.

MS/ATA

Burkina/Casem : le ministère des sports, de la jeunesse et de l’emploi invite à rationaliser les ressources financières

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Burkina/Casem : le ministère des sports, de la jeunesse et de l’emploi invite à rationaliser les ressources financières

Ouagadougou, 31 déc. 2024 (AIB) – Le ministère des sports, de la jeunesse et de l’emploi a invité lundi à Ouagadougou au cours de son second Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM), ses différents services à rationaliser les ressources financières du département afin de renforcer la résilience des populations, a constaté l’AIB.

C’est sous le thème « promotion des sports, de l’autonomisation des jeunes et de l’emploi dans un contexte de rationalisation de ressources financières » que ce 2e CASEM du ministère des sports, de la jeunesse et de l’emploi a été tenu. Ce thème s’explique par « la volonté des autorités du ministère d’échanger davantage sur la nécessité de prioriser les actions impactantes dans un contexte de rationalisation de ressources financières en vue de renforcer la résilience des populations.

L’objectif de ce CASEM est d’examiner et d’adopter le plan d’action triennal 2025-2027 et le plan de travail annuel 2025 du ministère.

Pour le directeur de cabinet du ministère, Evariste Dabiré qui a ouvert les travaux, « le thème interpelle. Comment avoir des résultats impactants avec le peu de ressources que nous avons ».

Après avoir fait le bilan des activités réalisés et les résultats engrangés, le ministre en charges des sports Roland Somda a fait savoir que « les résultats déjà atteints nous permettront de nous projeter vers l’avenir. C’est pourquoi en 2025, nous visons des résultats plus ambitieux, avec des projections de 310 sportifs médaillés aux compétitions internationales et la mobilisation d’environ 3 000 000 de participants aux activités sportives et de loisirs. En matière d’emploi, nous prévoyons le financement de 6 050 projets et l’accompagnement de 35 400 jeunes dans leur parcours d’insertion professionnelle ».

Le ministre Somda a insisté qu’ « il est impératif que nous agissions avec détermination et rigueur. Nous devons être les architectes d’un avenir prometteur pour notre jeunesse. La tâche qui nous attend n’est pas mince. Elle exige des sacrifices et un engagement indéfectible, en ligne avec les orientations de notre Chef de l’Etat, Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE ».
Agence d’information du Burkina
as/ata

Banwa : La cellule de veille citoyenne fait un don de savon liquide et d’eau de javel aux maternités

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Banwa : La cellule de veille citoyenne fait un don de savon liquide et d’eau de javel aux maternités

Solenzo,31 Déc. (AIB)- La cellule de la veille citoyenne de Solenzo a fait un don de détergents composé de savons liquides et de bidons d’eau de javel aux maternités des deux Centres de santé et de promotion sociale (CSPS) de la ville et du Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA), ce mardi matin.

L’an deux du discours du président du Faso à Solenzo a été célébré par la veille citoyenne de façon sobre par un don pour aider les femmes enceintes et les agents de la maternité dans le nettoyage des locaux.

« Aider l’hôpital, c’est faire du bien pour soi-même car l’hôpital est là pour tout le monde », s’est réjoui le président du COGES du CSPS urbain 1 de Solenzo, Abdou Drabo.

Le médecin chef du district sanitaire de Solenzo, Yelkouni Kouka, a salué ce geste et a invité d’autres personnes à emboîter les mêmes pas pour le bonheur de la population.

« On envisage d’autres actions en 2025 pour les personnes vulnérables, les forces combattantes mais pour l’instant, on a donné ce qu’on pouvait avoir », a indiqué le président de la coordination de la veille citoyenne des Banwa, Rodrigue Coulibaly.
« Je profite souhaiter une bonne et heureuse année à tous les burkinabè et que l’année 2025 soit la fin du terrorisme au Burkina Faso », a-t-il souhaité.

Agence d’information du Burkina
SO/dnk/ata

Comités d’éthique et anticorruption : le personnel de la Présidence du Faso désigne ses représentants

Comités d’éthique et anticorruption : le personnel de la Présidence du Faso désigne ses représentants

(Ouagadougou, 31 décembre 2024). Le Secrétaire général de la Présidence du Faso, Dr Zakaria SORÉ a présidé hier lundi, l’Assemblée générale (AG) du personnel de la Présidence du Faso. L’ordre du jour de cette rencontre a porté sur la désignation des représentants du personnel au comité d’éthique et au comité anticorruption ainsi que sur la dynamisation de la mutuelle du personnel.

A l’entame de la séance, le Secrétaire général de la Présidence du Faso a reconnu « le travail bien fait du personnel » au cours de l’année 2024 et a exhorté tous les acteurs à plus d’engagement pour de meilleurs résultats en 2025.

« Je voudrais vous traduire la reconnaissance et les félicitations de Son Excellence Monsieur le Président du Faso qui reconnaît ce que vous faites, chacun à son niveau et au regard de ses compétences et obligations. Ce que vous faites, jour et nuit, pour que, non seulement la maison Présidence du Faso tienne, mais aussi pour que le pays entier puisse avancer », a déclaré Dr Zakaria SORÉ.

Pour lui, la Présidence du Faso a l’obligation de résultats, d’où la présente Assemblée générale pour mettre en place certaines structures de gestion afin de donner l’exemple à suivre à d’autres institutions.

L’Assemblée générale a procédé à la désignation des représentants du personnel au comité anticorruption et au comité d’éthique et de déontologie. Ces représentants ont pris l’engagement de travailler avec loyauté et professionnalisme dans ces instances.

Les participants à la rencontre ont aussi fait des propositions pour dynamiser la mutuelle du personnel de la Présidence du Faso.

Direction de la Communication de la Présidence du Faso

𝐅𝐨𝐧𝐝𝐬 𝐝𝐞 𝐬𝐨𝐮𝐭𝐢𝐞𝐧 𝐩𝐚𝐭𝐫𝐢𝐨𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 : 𝐮𝐧𝐞 𝐦𝐨𝐛𝐢𝐥𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐞𝐱𝐜𝐞𝐩𝐭𝐢𝐨𝐧𝐧𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐚𝐮 𝟑𝟎 𝐝é𝐜𝐞𝐦𝐛𝐫𝐞 𝟐𝟎𝟐𝟒, 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐬𝐨𝐮𝐭𝐞𝐧𝐢𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐟𝐨𝐫𝐜𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐦𝐛𝐚𝐭𝐭𝐚𝐧𝐭𝐞𝐬

𝐅𝐨𝐧𝐝𝐬 𝐝𝐞 𝐬𝐨𝐮𝐭𝐢𝐞𝐧 𝐩𝐚𝐭𝐫𝐢𝐨𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 : 𝐮𝐧𝐞 𝐦𝐨𝐛𝐢𝐥𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐞𝐱𝐜𝐞𝐩𝐭𝐢𝐨𝐧𝐧𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐚𝐮 𝟑𝟎 𝐝é𝐜𝐞𝐦𝐛𝐫𝐞 𝟐𝟎𝟐𝟒, 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐬𝐨𝐮𝐭𝐞𝐧𝐢𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐟𝐨𝐫𝐜𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐦𝐛𝐚𝐭𝐭𝐚𝐧𝐭𝐞𝐬

(Ouagadougou, le 31 décembre 2024). Le Conseil d’orientation du Fonds de soutien patriotique a tenu sa quatrième session de l’année, ce mardi 31 décembre 2024, sous la présidence du Premier ministre, SEM Rimtalba Jean-Emmanuel OUEDRAOGO.

Le comité de pilotage a fait le point de la mise en œuvre des recommandations des sessions antérieures, sur les encaissements réalisés, la situation des dépenses, ainsi que les perspectives pour l’année 2025.

Du 1ᵉʳ janvier au 30 décembre 2024, environ 175 milliards de FCFA ont été encaissés. Ce montant, qui atteignait 166 541 041 110 FCFA au 22 décembre 2024, représente une augmentation de 36,43 milliards FCFA par rapport à la même période en 2023.

Concernant les modes de contribution, les prélèvements arrivent en tête, suivis du Fonds minier de développement, des retenues obligatoires sur les salaires du secteur public, ainsi que de la taxe sur les services de téléphonie mobile et de l’audiovisuel.

Ces montants encaissés ont permis de prendre en charge les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) et de financer les investissements. Au 22 décembre 2024, 80 735 020 300 FCFA ont été dépensés au titre des charges de fonctionnement des VDP. Ces charges comprennent la prime d’opération, qui représente 84,22 % du montant dépensé, suivie des frais d’alimentation des VDP nationaux (10,76 %), du volet santé (2,10 %) et de l’indemnisation des familles (2,06 %).

Les investissements ont également été réalisés à hauteur de 30 525 127 726 FCFA. Ces financements ont permis de renforcer les capacités d’intervention des forces combattantes. Parmi les acquisitions figurent des porte-chargeurs, des pelles excavatrices, des porte-chars, des camions Sinotruk, des tracteurs TX ainsi que des jumelles de vision nocturne, des jumelles de jour et des paires de rangers.

𝘿𝘾𝙍𝙋/𝙈𝙀𝙁

Tuy/Voeux :Leaders communautaires et citoyens souhaitent la paix au Burkina en 2025

BURKINA-TUY-NOUVEL AN- VŒUX

Tuy/Voeux :Leaders communautaires et citoyens souhaitent la paix au Burkina en 2025

Houndé, le 31 déc. 2024, (AIB)- A l’orée de 2025, un journaliste de l’AIB a recueilli les vœux de nouvel an des leaders communautaires et citoyens de la commune de Houndé, chef-lieu de la province du Tuy. La paix, la sécurité, l’union autour des forces combattantes et des autorités, plus opportunités dans le travail, une bonne saison agricole, le respect des règles de la circulation sont entre autres les vœux qu’ils ont formulés pour l’année 2025.

Khalifa Bognana, chef de Terre de Houndé « Que l’année 2024 se termine dans la paix et que la nouvelle nous trouve en bonne santé. Nous souhaitons la paix et la bienveillance et que l’année 2025 soit meilleure que 2024. Nous sommes en guerre alors j’appelle à l’unité à Houndé et partout au Burkina Faso.

J’invite la population à être prudente dans la circulation. Il faut éviter de faire la vitesse sur la route car elle provoque des accidents dommageables »

Abbé Dieudonné Bouna, Curé de la paroisse Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus de Houndé « Nos voeux c’est surtout que le Seigneur apporte la paix au Burkina Faso en général et en particulier dans notre province du Tuy. Nous rendons grâce à Dieu pour ce que nous vivons jusque-là. Nous pouvons dire que nous vivons dans un climat plus ou moins de paix et nous souhaitons que cette paix puisse se renforcer davantage en 2025. Je vais emprunter les mots du livre des Nombres qui dit : « Voici comment les fils d’Israël doivent bénir le nom du Seigneur.

Que Dieu te bénisse qu’il tourne vers toi son visage et qu’il t’apporte la paix. » Donc mon souhait pour cette année 2025, est que Dieu tourne vers chacun de nous son visage, qu’il nous bénisse abondamment et qu’il nous apporte la paix véritable dont nous avons besoin pour vivre et nous épanouir humainement, spirituellement et moralement. C’est ce que je souhaite à tous les Burkinabés , à chacun des fils et filles de la province du Tuy, aux fidèles de la paroisse de Houndé et à tous nos collaborateurs. Nous souhaitons que réellement l’année 2025 soit une année de grâce pour tous les hommes sans distinction ni d’ethnie, ni de race ni de couleurs ni de religions.Nous nous préparons à rentrer dans une nouvelle année.

Pour ce que nous avons pu vivre de beau durant l’année 2024, nous rendons grâce à Dieu. Aussi c’est le moment de faire une rétrospective, lire notre vie et voir ce qui n’a pas bien marché et demander pardon les uns aux autres et à Dieu. Mon souhait est que durant l’année 2025, nous puissions être des hommes et des femmes de paix par la parole, nos actes et nos pensées.

En cette fin d’année que nous soyons modérés dans la consommation de l’alcool et que nous soyons des hommes et des femmes de pardon. »

Imam El Hadj Adama Gnoumou, Président provincial de la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) du Tuy (IM-03)«  Que Dieu appore la paix dans notre chère patrie. Que cette nouvelle année soit une année meilleure qui apporte la grâce et la prospérité.Les années passées ont été marquées par la dégradation de la situation sécuritaire mais actuellement un grand travail est abattu et la situation s’est beaucoup améliorée. Puisse Dieu aider le gouvernement pour qu’il puisse accomplir sa mission.

Que Dieu accorde une bonne saison agricole afin que nous puissions avoir à manger. »

Pasteur Jean-Baptiste Zonon, Président provincial de Fédération des Églises et Missions Évangéliques (FEME) du Tuy << Pour l’année 2025, d’abord nous rendons grâce au Seigneur de ce qu’il a permis à la nouvelle année de nous dans la paix et la santé. Mes vœux du nouvel An sont des voeux de paix, de santé, de prospérité et de succès. Que Dieu nous fasse grâce afin que nous puissions réaliser ce que nous n’avons pas pu faire en 2024. Nous prions que le Burkina Faso recouvre la paix totale en 2025. Car sans la paix et la quiétude, il est difficile d’entreprendre une quelconque activité. En cette fin d’année nous exhortons la population à faire attention à la consommation de l’alcool car la route tue.

Nous les invitons à respecter les panneaux de signalisation dans la circulation routière pour ne pas rentrer dans la nouvelle année en pleurs »

Odette Ouédraogo/Kouraogo, Présidente de l’association des tisseuses de Houndé « Je souhaite une bonne et heureuse année 2025 à tout le monde. Que Dieu nous donne la santé, la longévité et surtout la paix. Que Dieu donne la force au Président Ibrahim Traoré pour l’accomplissement de sa mission et que beaucoup d’opportunités s’offrent au Burkina Faso.

Que Dieu nous ouvre des portes pour la commercialisation de nos pagnes tissés. J’appelle tout un chacun à faire un tour au niveau de la maison de la femme de Houndé pour se procurer de beaux pagnes Faso Dan Fani tissés par notre association. »

Iliasse Gansonré, coiffeur à Houndé « Que Dieu nous accorde beaucoup d’opportunités dans le travail dans la nouvelle année.

Que la paix revienne au Burkina Faso. Que l’année 2025 soit une année de joie, de santé et surtout de paix. Je souhaite que l’année 2025 soit aussi la fin de la crise sécuritaire pour que chacun puisse mener librement ses activités »

Michel Y. Ganou, Secrétaire général du Conseil provincial de la jeunesse du Tuy «  Nous sommes dans une quête de paix, de santé et de prospérité.

Pour que nous soyons dans une résilience totale, il faut la cohésion. Nous souhaitons que cette situation que le Burkina Faso traverse dont nous sommes tous victimes change durant cette année 2025. Que nous recouvrons notre situation sociale d’antan et que le développement, le succès et la joie soient une réalité. Pour cette nouvelle année, nous souhaitons que chaque Burkinabè soutienne le gouvernement.

Nous sommes engagés sur une lancée où il faut totalement une indépendance vraie pour que nous puissions en tirer profit les années à venir »

Abasse Derra, Secrétaire général de l’Association des orpailleurs du Tuy (AOT) « On souhaite une bonne et heureuse année 2025. Que la paix revienne dans le pays. C’est notre premier souhait parce que nos activités sont menées en dehors de la ville.

Donc nous sommes pratiquement les premiers acteurs à être touchés par le phénomène. On souhaite que les cœurs soient apaisés. On souhaite que les FDS et les VDP soient encore plus forts et qu’on aille vers la fin de cette guerre. Notre second souhait est que les activités d’orpaillage puissent prospérer.

Que les réformes qui sont entreprises au niveau de l’ État permettent aux artisans miniers de se structurer concrètement et qu’ils arrivent à accepter ces réformes. Que l’État s’implique avec une nouvelle dynamique pour que le secteur minier soit plus probant. Je souhaite que les uns et les autres soient en bonne santé, qu’on ait des coeurs apaisés.

La situation sécuritaire n’étant pas simple depuis un certain nombre d’années, nous devons éviter les guéguerres. Nous souhaitons que dans chaque situation les parties prenantes privilégient le dialogue pour préserver la cohésion sociale. J’appelle les artisans miniers à s’unir pour continuer à agir ensemble et l’autorité à se pencher sur le secteur minier artisanal. L’État a déjà fait un pas avec les réformes du code minier et certains décrets. On a foi que le gouvernement va parvenir à avoir un secteur minier artisanal dynamique. »

Agence d’Information du Burkina (AIB) BEB/ata

Réseau des caisses populaires du Burkina : des crédits « souples et flexibles » pour les secteurs de la santé et de l’éducation

Le Réseau des caisses populaires du Burkina (RCPB) contribue activement au financement des projets dans les secteurs de l’éducation et de la santé. Sidwaya a fait un tour dans quelques cliniques et établissements scolaires qui ont bénéficié des crédits auprès des caisses populaires. Témoignages et gratitudes à une institution financière de « proximité » qui offre des financements aux conditions « souples » et « flexibles ».

 

Il est 9h20min, dans le quartier Marcoussi (Tampouy) de Ouagadougou. Nous sommes à l’école “Le Progrès 2”, en cette matinée du 20 décembre 2024. De l’extérieur de la cour annexe dudit établissement, le son élevé de la musique et le brouhaha festif des enfants captent l’attention des passants. A l’intérieur, c’est une véritable scène d’ambiance bon enfant. C’est le dernier jour du premier trimestre de l’année scolaire. C’est aussi le jour où l’école organise son Arbre de Noel pour les élèves. En attendant le début officiel de la cérémonie, les tout-petits sont déjà dans la fête. Sous la musique envoyée par l’animateur du jour, au milieu des 900 élèves, des parents et enseignants, cinq élèves rivalisent de pas de danse. Chacun veut montrer de quoi il est capable. Ils esquissent des pas entreprenants et créatifs, dans une sorte de concours informel, sous le regard jovial et amusant de leurs camarades. Les cinq intrépides danseurs sont accompagnés par la fondatrice de l’école, Abseta Sanfo/Gnéné, qui montre que malgré son âge, elle a quelque chose à offrir en danse. Rires, applaudissements, cris de l’assistance participent à cette l’ambiance de fête de fin de trimestre.

Le co-fondateur de l’école “Le Progrès “, Alidou Sanfo : « ce qui est bien à la Caisse populaire est qu’elle te laisse la latitude de choisir les échéances de remboursement qui te conviennent : mensuel, trimestriel ou semestriel ».

Ce domaine de 4 147m2, aux murs intérieurs flanqués de plusieurs dizaines de tableaux noirs, l’école l’a acquis grâce à un prêt à la caisse populaire de Sig-Nonghin, en vue d’y construire un établissement secondaire, dans le cadre du projet d’extension du groupe scolaire. Car, jusqu’en 2023, l’école ne comptait que le primaire et le préscolaire. L’histoire de cet établissement remonte en 2011 où le couple Sanfo (Hamidou et Abseta) décide de la porter sur les fonts baptismaux. « Au début, nous avons commencé avec la maternelle. Deux ans après, satisfaits de nos résultats, les parents nous ont demandé d’ajouter le primaire. Ce qui nous a amené à créer l’école Le Progrès 1. Mais, avec la demande de places qui ne faisait que croitre, nous avons acquis un autre terrain pour mettre en place “Le Progrès 2” », explique le co-fondateur de l’école, Alidou Sanfo.

La constance dans le sérieux et des résultats scolaires que l’école réalise année après année, vont encore amener les parents d’élèves à demander aux fondateurs d’adjoindre le secondaire.

« Chaque année, l’école faisait du 100% à l’examen du CEP. Les parents ont encore souhaité que nous créions un établissement secondaire », confie Mr Sanfo.

Malheureusement, les domaines scolaires disponibles (Le Progrès 1 et 2) ne permettaient pas d’envisager une telle extension. L’acquisition d’un nouveau terrain s’imposait.Un prêt de 50 millions F CFA, en moins d’un mois

 

Grâce au prêt de la Caisse populaire, la fondatrice de l’école “Les Gais Lurons” a pu construire un magasin, une cuisine, une partie du mur et assurer les travaux de finition de son nouveau site à Katabtenga dans la commune de Pabré.

Dieu faisait bien les choses, le terrain mitoyen de “Le Progrès 2”, vaste de 4 147 m2, est mis en vente par son propriétaire. Le hic, le couple n’a pas les ressources nécessaires pour l’acquérir. Il s’est tourné vers des institutions financières qui n’ont pas répondu favorablement à leur quête de financement. « Mais, dès que nous avons touché la Caisse populaire, elle a promis de nous accompagner et elle a tenu parole », confie Alidou Sanfo. En moins d’un mois, le prêt de 50 millions F CFA est monté et bouclé ; le terrain est acquis et le projet de s’étendre au seconde est entamé, avec deux classes de 6e et 5e fonctionnelles pour l’année scolaire 2024-2025.

« Nous profitons de votre micro pour traduire notre gratitude à la Caisse populaire, car son accompagnement nous a été d’un grand bien », lâche-t-il.

Avec les autres institutions financières, tu es obligé de faire les évaluations de tes garanties qui te coûtent de l’argent et finalement tu n’obtiens pas le crédit demandé, cela fait une double perte de temps et d’argent, déplore-t-il. « Ce qui n’est pas le cas avec la Caisse populaire qui honore ses engagements. Mieux, ce qui est bien, c’est qu’elle te laisse la latitude de choisir les échéances de remboursement qui te conviennent : mensuel, trimestriel ou semestriel », se réjouit M. Sanfo.

La fondatrice de l’école “Les Gais Lurons”, Claire Diabri/Sawadogo : « au-delà de l’aspect financier, ce prêt m’a permis de commencer et surtout de prouver autour moi que mon projet avait de la valeur, de l’avenir, une raison d’exister ».

Le partenariat entre l’école et la Caisse populaire n’a pas commencé avec ce prêt de 50 millions F CFA. Depuis 2018, l’établissement bénéficiait de « petits prêts » entre 3 et

5 millions F CFA pour la réalisation de certains investissements. Aujourd’hui, avec ses 16 enseignants permanents, tous déclarés à la CNSS et 6 vacataires ; le groupe scolaire “Le Progrès” compte aujourd’hui 17 classes dont 12 au primaire, 3 pour la maternelle et 2 pour le secondaire, avec un effectif total d’environ 900 élèves. Il participe ainsi à l’offre éducative et à la formation du capital humain de qualité au service du développement socioéconomique du Burkina Faso.

 

La clinique dentaire Kindy, grâce au prêt de la Caisse populaire

A l’école “Les Gais Lurons”, située au quartier Katabtenga, non loin du PMK de Kamboinsin , à une vingtaine de km de Ouagadougou, c’est la fin des cours de la mi-journée. Certains élèves sont toujours dans les salles de classe ou d’autres dans la cour, attendant leurs parents qui passeraient les chercher. On est à la veille du dernier jour du premier trimestre. La joie de prendre part à l’Arbre de Noël de l’école le lendemain se lisait sur le visage des tout-petits, visiblement épanouis dans leur cadre d’apprentissage. Ce jeune établissement compte 7 classes :

3 pour la maternelle et 4 pour le primaire (du CP1 au CE2), avec un effectif de 82 élèves, dont 43 filles.

 

Plus qu’un appui financier

Claire Diabri/Sawadogo est en la fondatrice. Créée en 2018, l’école “Les Gais Lurons” était d’abord implantée à Ouagadougou, au quartier Somgandé, sur un site en location. Dans son projet de l’implanter sur son propre terrain, la fondatrice envisage de la délocaliser dans la périphérie de la capitale. Mais, elle bute sur l’épineux et fâcheux problème de mobilisation de ressources financières nécessaires pour sa mise en œuvre. « L’école est devenue ma passion. Je me sens plus en dehors d’elle », confie-t-elle, dans son modeste bureau.

 

Le promoteur de la Clinique dentaire Kindy, Dr Ibrahim Ouédraogo : « la Caisse populaire est la seule institution financière qui m’a accompagné dans le développement des activités de ma clinique ».

Elle décide alors de se tourner vers les institutions financières. Elle passe par certaines d’entre elles où elle a des camarades universitaires qui y travaillent, mais sans résultat concluant. Un jour, sa tante qui travaille à la Caisse populaire la conseille de prendre attache avec cette institution de microfinance au regard du montant dont elle a besoin. Mme Diabri est surprise par la facilité et la rapidité avec lesquelles elle a obtenu son premier prêt de 5 millions F CFA avec la Caisse populaire en 2019, avec sa voiture comme garantie.

« Même pour l’ouverture du compte, la Caisse est venue au sein de mon école pour le faire. C’est pareil pour les dossiers de crédits. Je les ai rassemblés, puis un agent de la Caisse est passé les prendre », confie-t-elle.

 

Ce premier crédit d’une durée d’un an, lui a permis de construire le magasin, la cantine et une partie du mur sur le nouveau site de Katabtentga. Aux yeux de Claire Diabri, ce prêt est plus qu’un appui financier ! « Au-delà de l’aspect financier, moralement, je me suis sentie réconfortée. Certes, ce prêt ne permettait pas de réaliser tous les investissements, mais il m’a permis de commencer et surtout de prouver autour moi que mon projet avait de la valeur, de l’avenir, une raison d’exister », relate la fondatrice de l’école “Les Gais Lurons”. Ce premier prêt a été un déclic pour que ses proches croient enfin en son projet et de lui apporter leur soutien.

Avant la fin du prêt, elle avait déjà monté auprès de la Caisse populaire, un second prêt de 10 millions F CFA. « Quelques jours après le dernier versement, la Caisse avait déjà versé les 10 millions F CFA dans mon compte », rapporte-t-elle. Ce montant lui a permis d’assurer les finitions du bâtiment principal abritant les salles de classe.

 

« Elle mérite cette confiance »

Pour l’extension de son école, Mme Diabri compte encore solliciter l’accompagnement d’au moins 10 millions F CFA à la Caisse populaire, à l’issue du prêt en cours. Aujourd’hui, que son projet est bancable, il suscite l’engouement d’autres institutions financières, mais la fondatrice n’est pas prête à abandonner son premier partenaire financier. « Pour reconnaisse à la Caisse populaire qui m’a accompagnée au moment où je ne pouvais pas faire grande chose, je reste avec elle ; elle mérite cette confiance », avoue-t-elle. Au regard de son expérience avec la Caisse populaire, elle invite tous ceux qui veulent entreprendre et qui n’ont pas les moyens d’approcher cette institution financière afin de donner une chance à leurs projets de voir le jour. « Elle a des conditions souples et flexibles, même en termes de recouvrement », précise-t-elle.

 

Le gérant de la Clinique Ouris, Dr Zacaria Yago : « si j’avais su les facilités de prêt qu’offre la Caisse populaire à temps, ma clinique serait très développée, car j’aurais acquis beaucoup de matériel ».

Comme le secteur social de l’éducation, le Réseau des Caisses populaires du Burkina (RCPB) accompagne également les porteurs de projet dans le domaine de la santé. Dr Ouédraogo Ibrahim, médecin dentiste, est le promoteur de la clinique dentaire Kindy depuis 2000. Située au quartier Gounghin, avec une annexe au quartier Bassinko, la clinique est spécialisée dans l’offre de services dentaires, à travers les consultations, les soins buccodentaires, les conseils hygiéno-diététiques, etc.

Elle reçoit en moyenne une dizaine de patients par jour. Après l’avoir mise sur place sur fonds propres, Dr Ouédraogo avait besoin d’un appui financier pour davantage améliorer ses prestations, son plateau technique.

 

« L’installation d’un cabinet dentiste est très complexe par rapport à celui d’un médecin généraliste. Les équipements coûtent chers », souligne-t-il. Sa prospection auprès d’institutions financières n’a pas connu de succès, bien qu’il remplisse les conditions et les garanties exigées.

« C’est au moment où j’avais perdu espoir qu’une dame qui travaillait à la Caisse m’a dit que son institution pouvait m’accompagner. Je ne lui avais pas cru. Certes, la Caisse populaire demande aussi des garanties mais elles ne sont pas hors de portée », confie-t-il.

 

« La seule structure qui m’a accompagné »

Les multiples prêts auprès de la Caisse populaire ont permis à la clinique Ouris …

Avec une attestation d’attribution de parcelle, en moins d’un mois, Ibrahim Ouédraogo va bénéficier d’un prêt de 10 millions F CFA. Ce qui lui a permis d’équiper sa clinique avec ces technologies médicales de dernière génération. « La Caisse populaire est la seule institution financière qui m’a accompagné dans le développement des activités de ma clinique. Je ne peux que lui traduire ma profonde gratitude », s’exprime-t-il. Jusque-là, il arrive à honorer les échéances de remboursement ; mieux, il envisage contracter un second prêt lorsque celui-ci arrivera à terme. « Ce premier m’a permis d’améliorer énormément mes prestations. Le plus souvent, ce qui fait la différence avec les structures de santé des pays développés ce n’est pas les connaissances mais les équipements. Car, nous faisons les mêmes écoles. Et en médecine, les équipements coûtent cher et sont très évolutifs », argumente-t-il. Pour lui, il faut un financement spécifique aux acteurs privés de la santé, même en matière de fiscalité, car, ils offrent un service, certes commercial, mais spécifique, qui participe au bien-être des Burkinabè. La Clinique médico-chirurgicale Ouris située au quartier Tampouy de Ouagadougou a aussi bénéficié de la facilité de crédit qu’offre le Réseau des Caisses populaires du Burkina.

 

Fonctionnelle depuis 2008, cette clinique offre des services d’analyses médicales de laboratoire, de soins et de consultations en médicine générale et spécialités, notamment en chirurgie générale, traumatologie, chirurgie maxillo-faciale, gynécologie, cardiologie, pédiatrie, dermatologie, pneumologie, imagerie médicale, etc. Ses interventions chirurgicales portent sur la hernie, l’appendicite, la prostate, le fibrome, l’hystérectomie, etc. En moyenne, elle reçoit en moyenne plus de 100 patients par mois. Son promoteur, Dr Zacaria Yago, a lui aussi fait le tour des autres institutions financières sans succès, avant de savoir que la Caisse populaire (Dapoya) était la solution idéale à ses besoins de financements. « J’ai perdu mon temps ailleurs avant de découvrir la Caisse populaire. Cette institution financière m’a accordé des prêts de 4,9 millions F CFA en 2021, 10 millions F CFA en 2022, 15 millions F CFA en 2023 et de 35 millions F CFA en 2024. Ce n’est pas

 

Le Réseau des Caisses populaires du Burkina ont octroyé aux acteurs socioéconomiques des crédits à hauteur de 115,5 milliards F CFA en 2023, de 109,5 milliards F CFA au 30 novembre 2024.

évident d’avoir des crédits aussi rapprochés chez les autres institutions financières », fait-il savoir. Ces différents prêts avec la Caisse populaire lui ont permis d’achever la construction du bâtiment R+2 abritant la clinique et

d’acquérir certains équipements comme l’échographe cardiaque, l’aspirateur, etc.

« Ce qui est intéressant avec la Caisse populaire, l’accord de prêt est facile ; elle n’emmerde pas les gens, avec un personnel sympathique. Si tu montes ton dossier de prêt, au bout deux semaines, tu as ton argent. Et même un ou deux mois après le remboursement de ton prêt, tu peux obtenir un autre. Il y a deux personnes opérant dans le matériel biomédical qui m’ont conseillé d’aller à la Caisse populaire.

 

Rôle majeur dans le financement de l’économie

Si j’avais su les facilités de prêt qu’offre la Caisse populaire à temps, ma clinique serait très développée ; car j’aurais acquis beaucoup de matériels », regrette-t-il. Tout en faisant savoir que lorsqu’il finira avec son dernier prêt, il se retournera encore vers elle pour un autre crédit. Aujourd’hui, avec mon expérience avec la Caisse populaire, je conseille aux collègues qui veulent établir des cliniques de passer par cette institution de microfinance, car ses procédures ne sont pas compliquées, ajoute-t-il. A la Faitière des caisses populaires du Burkina (FCPB), le financement des secteurs sociaux comme l’éducation et la santé constitue un axe prioritaire de sa politique crédit qui s’étend sur l’ensemble du réseau des Caisses populaires, indique le directeur de crédit de la FCPB, Romain Tougma.

« En plus du volet économique, le financement des secteurs sociaux constitue la raison d’être des Caisses populaires. Quand vous intervenez dans un milieu social, il vous appartient de répondre aux besoins de ce milieu. Et les écoles, les centres de santé comme les cliniques participent au bien-être de la société », soutient-il. Chaque année, les Caisses populaires accordent entre 8 et 10 milliards F CFA de crédits au secteur de l’éducation et environ 7 milliards F CFA à celui de la santé. « La particularité de la Caisse populaire réside dans sa proximité avec ses membres. Quand vous connaissez quelqu’un, vous êtes mieux indiqués pour savoir ses besoins et de mieux l’accompagner. Généralement, nous faisons un accompagnement de nos membres. Chez nous, l’instruction du dossier de crédit est très rapide.

 

.Le directeur du crédit du FCPB, Romain Tougma : « En plus du volet économique, le financement des secteurs sociaux constitue la raison d’être des caisses populaires ».

Ce que nous demandons c’est le plan d’affaires sur trois ans. Nous ne demandons pas d’autres types de garanties, car l’investissement à réaliser

constitue en même temps la garantie », souligne Mr Tougma. Outre les crédits octroyés aux porteurs de projets dans l’éducation et la santé, le RCPB réalisent des infrastructures socioéducatives qu’il met gracieusement à la disposition des communautés.

Pour le directeur du crédit de la FCPB, les Caisses populaires jouent un grand rôle dans le développement socioéconomique du Burkina Faso, notamment dans le financement de l’économie nationale.

 

A titre illustratif, en 2023, elles ont octroyé aux acteurs socio-économiques des crédits à hauteur de 115,5 milliards F CFA, de 109,5 milliards F CFA au 30 novembre 2024. Et cette dynamique d’impacter l’économie burkinabè, la vie des communautés et des individus va se poursuivre en se renforçant. Il invite les Burkinabè à aller dans les différents points de vente des Caisses populaires pour découvrir les différents produits financiers et à profiter des opportunités de financement souples de leurs projets, avec un accompagnement de proximité.

Agence d’information du Burkina

Mahamadi SEBOGO

Windmad76@gmail.com

Zondoma/Fêtes du nouvel an 2025 : Gourcy se prépare dans la résilience

Zondoma/Fêtes du nouvel an 2025 : Gourcy se prépare dans la résilience

Gourcy, 31 déc. 2024 (AIB)-Grâce à l’action des Forces combattantes, la ville de Gourcy qui n’avait pratiquement pas fêté l’année écoulée, affiche une faible effervescence en cette matinée du 31 décembre 2024, veille du nouvel an.
Contrairement à l’année passée où il n’y a pratiquement pas eu de fêtes de fin d’année à Gourcy on peut dire que la vie a repris son cours normal dans la cité de Naaba Yadéga.

Toutefois, ce n’est pas la grande effervescence qui précède généralement les fêtes dans cette localité. Tout comme à la Noël, les salons coiffure, les ateliers de couture, le marché de légumes et les lieux de vente de volailles ne connaissent pas une grande affluence.

Venu du village de Mako, Issouf Ouédraogo devant un tricycle rempli de choux, attend des clients qui se font rares.

« Le marché est lent cette année » nous confie Rasmané Sankara, vendeur de volaille. Cette situation s’expliquerait par les consignes et les conseils en liens avec la situation sécuritaire reçus par les populations. Néanmoins, on observe une grande disponibilité des produits dans la ville.
Agence d’Information du Burkina
Aziz KIEMDE

Burkina: La Nation rend un dernier hommage au colonel Nestor Ouédraogo

Burkina-Armée-Hommage

Burkina: La Nation rend un dernier hommage au colonel Nestor Ouédraogo

Ouagadougou, 31 déc. 2024(AIB)- L’Armée burkinabè a rendu mardi un ultime hommage au colonel Nestor Ouédraogo, décédé le 21 décembre 2024 alors qu’il venait d’être nommé gouverneur de la région du Centre-Ouest.

La Nation burkinabè s’est inclinée devant la dépouille du Colonel Nestor Ouédraogo, un officier militaire qui a consacré 30 ans, 10 mois et 23 jours, à servir avec honneur et loyauté les forces armées nationales et au-delà le pays tout entier.

C’était au cours d’une cérémonie au camp militaire Guillaume Ouédraogo de Ouagadougou, ponctuée par une décoration à titre posthume, un défilé militaire, des prières et des témoignages de la 6e promotion de l’académie militaire Georges Namoana dont est issue le défunt.

« Ton départ occasionne une vide immense que nul ne saura combler. Cependant, sache que nous te gardons toujours une place spéciale dans nos cœurs», a déclaré, le promotionnaire du disparu, le colonel Baggnan Boukari.

« Tout comme la lumière d’une bougie qui illumine avant de s’éteindre, tu as vécu utile et tu t’en vas au moment où tu étais encore plus utile à la nation. Mais sache que dans nos cœurs meurtris, ta flamme ne s’éteindra jamais », a-t-il ajouté.

Né le 26 février 1971, à Bokin dans la province du Passoré, le colonel Nestor Ouédraogo
a incorporé les Forces armées nationales le 1er février 1994 comme volontaire avant devenir soldat de première classe.

Les différentes formations lui ont permis d’occuper les fonctions de commandant de la compagnie d’appui du groupement de commandement et des services du Régiment de sécurité présidentielle(RSP), de directeur du matériel du groupement central des armées et commandant du groupement centrale des armées, entre autres.

Fait à titre posthume commandeur de l’ordre de l’Etalon, Nestor Ouédraogo a été inscrit tableau d’avancement au titre de l’année de l’année 2025 pour le grade de colonel-major.

Il sera inhumé au cimetière municipal de Gounghin.

Agence d’information du Burkina
YOS/ata

Comoé : Le Haut-Commissaire invite les populations à fêter dans la sobriété

Burkina-Comoé-Haut-Commissaire-Vœux

Comoé : Le Haut-Commissaire invite les populations à fêter dans la sobriété

Banfora, 30 novembre 2024, (AIB) – Le Haut-commissaire de la province de la Comoé, a invité la population à fêter dans la sobriété dans un message livré à l’orée de la nouvelle année 2024 à Banfora.

L’année 2024 qui s’achève a été marquée par de nombreux défis notamment sur les plans sécuritaire, économique et social.
Ces défis ont été relevés avec brio grâce à la détermination et l’engagement patriotique des vaillantes populations de la province de la Comoé, a rappelé le Haut-Commissaire de la province de la Comoé.

Notre province a particulièrement connu une intensification de la lutte contre le terrorisme avec des résultats probants sur le terrain.
La réinstallation des populations dans de nombreuses localités, la réouverture des écoles et des CSPS sont la preuve éloquente de notre résilience et de notre détermination à lutter contre le terrorisme, s’est réjoui le Haut-commissaire.

Le Haut-commissaire de la province de la Comoé, Mathieu Tingueri a saisi l’occasion pour traduire sa gratitude aux laborieuses populations pour leur pleine adhésion à la vision éclairée du Président du Faso, toute chose qui a permis d’engranger des acquis forts appréciables.
Le premier responsable de la province de la Comoé, a rendu un vibrant hommage aux forces combattantes, pour les énormes sacrifices consentis au quotidien pour la restauration de l’intégrité du territoire.

Tout en s’inclinant devant la mémoire des vaillants combattants et civils tombés sur le champ d’honneur en défendant la patrie, il a exprimé toute sa compassion à leurs familles.
Il a également souhaité ses vœux de prompt rétablissement aux blessés et traduire ses encouragements à tous ceux qui sont engagés dans la lutte contre le terrorisme.
A l’orée du nouvel an 2025, il a souhaité ses vœux de santé, de paix et de prospérité aux laborieuses populations de la Comoé.

Le Haut-commissaire a exhorté les populations à consolider les acquis engrangés au cours de l’année 2024, et à s’investir pleinement sur les chantiers de développement afin de relever tous les défis de l’année 2025.

M. Tingueri a invité l’ensemble de la population à renforcer la collaboration avec les forces combattantes et à renforcer la cohésion sociale et le vivre ensemble, car c’est dans l’union que nous allons vaincre efficacement notre ennemi commun qu’est le terrorisme.
Tout en souhaitant une bonne et heureuse fête de fin d’année, il a invité chacune et chacun à vivre ces moments de réjouissances dans la sobriété, le respect des consignes sécuritaires, et l’observance de la prudence dans la circulation routière.

Agence d’information du Burkina
JPY/dnk/ata

Burkina/Culture : Un festival de 72 h pour faire découvrir les valeurs culturelles Kal-tamasheq

BURKINA-FESTIVAL-CLOTURE-ACTIVITES

Burkina/Culture : Un festival de 72 h pour faire découvrir les valeurs culturelles Kal-tamasheq

Ouagadougou, 30 déc.2024 (AIB)- La  première édition du Festival de la culture Kal-tamasheq (FESTA), a refermé hier dimanche, ses portes, en présence de nombreux festivaliers et des personnalités de la communauté. Cette rencontre de 3 jours a été une vitrine de découverte des valeurs culturelles de ladite communauté et de promotion de la solidarité et de la paix.

« Nous avons organisé la première édition du Festival de la culture Kal-tamasheq (FESTA) pour promouvoir la cohésion sociale dans notre communauté », a affirmé le promoteur du FESTA, El Hadj Ouffen Ag Tiwara.

Selon lui, ce rendez-vous de 72h a été l’occasion pour renforcer les liens de solidarité et découvrir les différentes valeurs culturelles de la communauté.

El Hadj Ouffen Ag Tiwara qui s’exprimait hier dimanche au musée national de Ouagadougou, lors de la clôture  de la première édition du FESTA 2024, a précisé que cet événement a été une réussite au regard de la forte mobilisation des festivaliers.

De l’avis du promoteur, diverses activités ont ponctué le festival. Il s’agit, entre autres des  expositions de mets locaux, des prestations artistiques et un don de sang.

Il  a par ailleurs précisé que la communauté tamasheq a mis à profit cette rencontre pour collecter des fonds d’une valeur d’un million de FCFA au profit des Forces de défense et de sécurité (FDS) et des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), engagés sur le champ de bataille.

« Ce festival est un symbole vivant de notre attachement à la culture Kal-tamasheq, de nos traditions ancestrales et de notre volonté commune de les préserver tout en les adaptant à un monde  en perpétuel changement », a dit El Hadj Ouffen Ag Tiwara.

Le président du comité d’organisation du FESTA 2024, Dicko Issoufa Mouzerata, s’est dit satisfait de la tenue de l’évènement qui permet qui permet de valoriser la culture de sa communauté.

« Nous sommes très contents, en matière de mobilisation pour cette première édition du FESTA 2024. Nous allons travailler à pérenniser les acquis du festival et faire en sorte qu’il grandisse davantage pour le bonheur de tous », a-t-il soutenu.

Le parrain de la cérémonie, Tahirou Ag Taylif, pour sa part, a salué  l’initiative du festival, qui pour lui, permet à sa communauté de se retrouver et de partager des vertus de solidarité, de paix et du vivre ensemble.

Il a également appelé la communauté Kal-tamasheq à l’union et à la tolérance pour que la culture soit un facteur de développement tout en souhaitant que la paix revienne au Burkina Faso.

Le  représentant du Directeur général du musée national, Sinaly Dijbo, a salué l’initiative qui permet de valoriser la culture burkinabè dans son ensemble.

M. Djibo, a par ailleurs souhaité que cette tribune de solidarité et de cohésion sociale se pérennise davantage pour le bonheur de la population.

En rappel, la première édition du FESTA s’est déroulé du 27 au 29 décembre 2024 au musée national de Ouagadougou sous le thème «Promotion de la culture Kal-tamasheq : Enjeux, défis et perspectives ».

Agence d’information du Burkina

NO/HB/ATA

 

 

 

 

 

Burkina : Adoption de la loi contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive “C’est une avancée significative dans la lutte contre le terrorisme” (ministre)

Burkina-Terrorisme-Capitaux-Blanchiment-Lutte

Burkina : Adoption de la loi contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive “C’est une avancée significative dans la lutte contre le terrorisme” (ministre)

Ouagadougou, 30 déc. 2024 (AIB)-L’Assemblée législative de Transition (ALT) a adopté ce lundi après-midi, la loi contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive. Elle est “une avancée significative dans la lutte contre le terrorisme”, a souligné le ministre de l’Économie et des Finances Aboubakar Nacanabo.

Le ministre de l’Économie et des Finances Aboubacar Nacanabo a indiqué ce lundi après midi à Ouagadougou, après l’adoption de la loi contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive ; qu’elle est “une avancée significative qui va permettre d’améliorer considérablement notre dispositif de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme”.

Selon M. Nacanabo, la loi “va permettre d’avoir un cadre juridique adapté à la lutte contre le blanchiment des capitaux qui avait pour conséquence de faciliter le financement du terrorisme”.

“Notre pays est aujourd’hui engagé dans la lutte contre le terrorisme donc cette loi va nous aider pour geler les sources de financement du terrorisme, pour stopper le blanchiment des capitaux qui joue un rôle négatif sur l’économie”, s’est-il réjoui.
Le Burkina Faso est depuis 2021, sur la liste grise du Groupe d’action financière (GAFI) ce qui signifie que le pays a présenté des insuffisances stratégiques dans son dispositif de lutte contre le blanchiment de capitaux.

Le ministre a fait savoir qu’un “pays qui est sur cette liste a des difficultés pour lever des fonds sur le plan international”. C’est pourquoi, de son avis, “l’adoption de ce texte va aider le Burkina Faso à sortir de la liste grise du GAFI”.

Sur le terrain, il faut s’attendre à un contrôle beaucoup plus renforcé sur les opérations bancaires, de changes, au niveau des aéroports, etc. a-t-il signifié.
Agence d’information du Burkina
WIS/ATA/ZB

Burkina : Adoption de la loi portant interdiction des emballages et sachets en plastique, “c’est un grand jour dans la lutte contre le péril plastique” (ministre)

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Burkina : Adoption de la loi portant interdiction des emballages et sachets en plastique, “c’est un grand jour dans la lutte contre le péril plastique” (ministre)

Ouagadougou, 30 déc. 2024 (AIB)-L’Assemblée législative de Transition (ALT) a adopté ce lundi matin, la loi portant interdiction des emballages et sachets en plastique. Il s’agit d’un “grand jour dans la lutte contre le péril plastique”, selon le ministre de l’Environnement Roger Barro.
“Aujourd’hui, c’est un grand jour que le Burkina Faso marque dans la lutte contre le péril plastique.

C’est la matérialisation de la vision du chef de l’État qui dans plusieurs de ses messages, interpelle les Burkinabè à garder leur cadre de vie propre”, a affirmé le ministre de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement Roger Barro à l’Assemblée législative de Transition (ALT).
M. Barro s’exprimait ce lundi matin, après l’adoption de la loi portant interdiction des emballages et sachets en plastique qui doit entrer en vigueur dans 6 mois.

Pour une bonne mise en œuvre de la loi dans 6 mois, le ministre informe qu’ils sont en symbiose avec les acteurs qui ont bénéficié au cours de ce mois de décembre, de subventions de plus d’un milliard de FCFA qui permettra de mettre sur le marché 16 millions d’emballages et de plastiques qu’on peut utiliser plusieurs fois.

“Nous avons une stratégie nationale de gestion des déchets plastiques et son plan d’application pour trois ans. Donc, nous savons d’ou nous venons et nous savons où nous allons”, a-t-il affirmé.

M. Barro a souligné qu’un “projet pour éliminer le plastique dans le secteur agroalimentaire vient d’être validé par le Fonds pour l’environnement mondial à hauteur d’un milliard 600 millions de FCFA pour aider les acteurs à abandonner le plastique non utile dans la chaine de l’agroalimentaire”.

Avec cette loi, “ce qui va changer dans 6 mois, c’est les dimensions du plastique qui sera mis à notre disposition. Elles seront de 44 cm pour la largeur, 70 cm pour la longueur et au moins 70 microns pour l’épaisseur.

Cependant, le ministre a précisé qu’il y aura des dérogations pour l’utilisation du plastique non utile pour des activités spécifiques et les déchets qui seront issus de ces utilisations, seront gérés de manière optimale.

Le ministre Roger Barro a invité chaque Burkinabè à avoir son sac multifonction pour faire ses achats.
Agence d’information du Burkina
WIS/ATA/ZB

AES: Des ministres à Bamako pour finaliser la création des outils de communication de la confédération

Burkina-AES-Outils-Communication-Validation

AES: Des ministres à Bamako pour finaliser la création des outils de communication de la confédération

Ouagadougou, 30 déc. 2024 (AIB)- Les ministres en charge de la Communication de la Confédération des Etats du Sahel (AES) se sont réunis hier dimanche à Bamako au Mali pour valider les travaux des experts, relatives au portail numérique, la Web Tv, la charte graphiques et la création de la télé et la radio de l’Union.

Les ministres Gilbert Pingwendé Ouedraogo du Burkina Faso, Sidi Mohamed Raliou du Niger et leur homologue malien, Alhamdou AG Ilyène, ont acté les propositions techniques relatives à la création des canaux médias et des visuels de la Confédération des Etats du Sahel(AES).

Les ministres ont salué unanimement la qualité des documents proposés par les experts, qui marquent une étape importante dans l’harmonisation des outils de communication et la consolidation de l’identité visuelle de la Confédération des États du Sahel.Selon le ministre malien, Alhamdou Ag Ilyene, ces outils permettront de lutter contre la désinformation et de promouvoir des messages de sensibilisation et d’intégration au sein des trois pays membres.

Le ministre chargé de la communication du Burkina Faso, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo a saisi l’occasion pour réaffirmer l’engagement de son pays à accompagner la mise en œuvre des actions de communication.Pour lui, les techniciens doivent maintenir la synergie d’actions pour une mise à jour régulière des plateformes avec des productions de qualité qui valorisent l’image de marque de l’AES.

Il a invité les experts à ne pas être avares en idées et initiatives pour contribuer à un meilleur rayonnement de l’espace AES.Le rapport des conclusions de la rencontre seront transmis au collège des trois chefs d’Etats.

Agence d’Agence du Burkina

YOS/at

Message de nouvel an 2025 : Le gouverneur du Centre-sud appelle à l’unionet à la solidarité

Message de nouvel an 2025 : Le gouverneur du Centre-sud appelle à l’unionet à la solidarité

Manga, 30 déc. 2024(AIB)-Pour ses vœux de nouvel an, le gouverneur de la région du Centre-sud, Massadalo Yvette Nacoulma/Sanou, a exhorté les populations de son ressort territorial à continuer à cultiver l’union, la solidarité et la cohésion sociale pour un développement harmonieux et durable de la localité.Agence d’information du Burkina « Au seuil de cette nouvelle année 2025, il me plait d’adresser à toute la population résiliente de la région du Centre-Sud, mes vœux de santé, de paix, de bonheur et de prospérité. Dans notre marche radieuse vers la paix au Burkina Faso, je salue la détermination et l’engagement des différentes couches sociales, des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) et des Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) pour toutes les actions conjuguées de consolidation de l’accalmie sécuritaire dans notre région au cours de l’année 2024.

Cette accalmie a été un grand atout pour notre région, car elle a permis la mise en œuvre efficace des plans d’actions sectoriels et de développement locaux boostant ainsi nos indicateurs de performances. Aussi, notre région a connu une grande notoriété au plan national et international pour avoir abrité plusieurs activités d’envergure nationale réussies et bénéficiée de l’inscription de la Cour royale de Tiébélé sur la prestigieuse liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO.

Je voudrais traduire mes vifs remerciements et félicitations à toutes les Forces vives de la région pour les meilleurs résultats enregistrés dans la mise en œuvre des engagements du Gouvernement et des politiques publiques dans notre région. Je fais une mention spéciale au monde paysan dont la production céréalière excédentaire fait de la région du Centre-Sud, le grenier du Burkina Faso.

Vaillante population de la région du Centre-Sud, nous entrons dans l’année 2025 avec plus de sérénité et d’espoirs, cela commande une forte mobilisation de toutes et de tous autour des grands défis à relever dans notre région.

A cet effet, j’invite toutes les communautés et toutes les composantes sociales, garant de la stabilité sécuritaire, à renforcer l’union, la solidarité et la cohésion sociale pour un développement harmonieux et durable de notre région.Bonne et heureuse année 2025 à toutes et à tous !Vive la Région du Centre-Sud !Que la paix et la prospérité reviennent dans notre très chère patrie, le Burkina Faso !

La Patrie ou La Mort, Nous Vaincrons »#AIB

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