Burkina : Le nouveau ministre du Développement Industriel, Abdoulaye Tall dit mesurer l’ampleur de la tâche
Ouagadougou, 10 mars 2022 (AIB)-Le nouveau ministre du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises, Abdoulaye Tall installé mercredi, a dit mesurer l’ampleur de la tâche à lui attribuée.
Lors de sa prise de fonction mercredi, le nouveau ministre du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises Abdoulaye Tall a dit mesurer l’ampleur de la tâche à lui attribuée. Il a rassuré les uns et les autres, de sa totale disponibilité et veillera à ce que la collaboration soit franche, sincère et emprunte de respect mutuel.
Aux agents et aux partenaires sociaux du ministère, Abdoulaye Tall leur a demandé un engagement à tout instant pour la réussite de la mission commune. Il les a invité à plus d’abnégation au travail, à la rigueur, à la probité dans l’action.
Le ministre Abdoulaye Tall (droite) a été installé dans ses fonctions par le secrétaire général du gouvernement et du Conseil des ministres, Jacques Sosthène Dingara
Avant sa nomination au poste de ministre, M. Tall occupait depuis 2013, le poste de Chef Division administration des prêts, chargé du suivi du portefeuille de la Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC), institution financière commune aux 15 Etats membres de la CEDEAO. A ce titre, il a été membre de tous les comités stratégiques de la BIDC : conseil de présidence, comité d’investissement, comité de crédit, comité d’études et de recherche.
Dans ce cadre, Abdoulaye Tall a participé à la structuration et au financement de plusieurs projets et programmes dans les secteurs de l’industrie, de l’énergie, des mines, des infrastructures et supervisait les lignes de crédit octroyées pour le financement des PME dans l’espace CEDEAO. Il était également responsable de la restructuration des projets en difficulté et gérait un portefeuille de plus d’un milliard de dollars US.
En 2021, il était membre d’une mission importante de la BIDC qui avait identifié divers projets au Burkina Faso, notamment dans le domaine de la transformation de produits agricoles, pour un pipeline d’environ 600 millions de dollars US.
Le ministre Abdoulaye Tall a été également auditeur interne à la BIDC entre 2011 et 2013. A ce titre, il a conduit des missions d’audit interne sur les processus de la Banque et sur divers projets financés, ce qui a contribué à l’amélioration des procédures et processus de l’Institution.
Avant de rejoindre la BIDC, M. Tall a gravi en 8 ans, divers échelons dans les bureaux burkinabè (CGIC-Afrique) et tunisien (GAC) du réseau international d’auditeurs CPAAI. Il a été successivement assistant de missions, chef de missions, directeur de missions, puis Directeur Général Adjoint. Il a réalisé et supervisé diverses missions d’audit et de conseils pour des entités des secteurs public et privé dans plus de 20 pays en Afrique.
Natif du village de Pê dans le département de Koumbia, province du Tuy, le nouveau ministre Abdoulaye Tall fait partie de la première promotion de l’école de ce village, ouverte en 1983.
Gnagna : Le bâtiment de l’état civil de Coalla incendié par des hommes armés
Ouagadougou, (AIB)- Le bâtiment de l’état civil de la mairie de la commune rurale de Coalla a été incendié par des Hommes armés non identifiés (HANI), vendredi 04 mars 2022, aux environs de 19 heures. C’est le triste constat fait par les populations après le départ des visiteurs.
Des hommes armés non identifiés ont envahi la mairie de Coalla dans la soirée du vendredi 4 mars 2022. Ils ont incendié le bâtiment de l’Etat civil. La même source précise qu’ils ont vidé le bâtiment de tous ces documents et matériels puis ont mis le feu avant de disparaître dans la nature.
Il faut rappeler, la mairie de Coalla avait été contrainte de refermer ses portes après le départ du poste de gendarmerie de ladite localité en fin janvier 2022. Dès lors la ville de Coalla est assiégée par des hommes armés qui dictent leurs lois.
KIEV – Un établissement abritant un hôpital pédiatrique et une maternité a été touché par un bombardement russe mercredi à Marioupol en Ukraine, à la veille de discussions entre les chefs des diplomaties russe et ukrainienne en Turquie, la première rencontre à ce niveau depuis le début de l’invasion le 24 février.
WASHINGTON – Les Etats-Unis ont accusé mercredi la Russie et la Chine de répandre « intentionnellement » des « mensonges » sur de prétendus laboratoires américains d’armes biologiques et chimiques en Ukraine, affirmant redouter plutôt un recours russe à de telles armes prohibées.
SEOUL – Le conservateur Yoon Suk-yeol, un ancien procureur général novice en politique, a été élu jeudi président de Corée du Sud, battant de justesse le candidat du parti de centre-gauche au pouvoir au terme d’une élection polarisée à l’extrême.
WASHINGTON – Le premier patient au monde à avoir reçu une greffe de coeur d’un porc génétiquement modifié est décédé deux mois après son opération, a annoncé mercredi l’hôpital où il était pris en charge, tout en soulignant que l’expérience représentait malgré tout une grande avancée pour la recherche.
SYDNEY (Australie) – Le Premier ministre australien Scott Morrison a annoncé jeudi que son gouvernement allait augmenter d’environ 30% les forces de défense du pays, qui atteindraient 80.000 hommes d’ici 2040.
SEOUL – Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un a inspecté le centre spatial de Pyongyang et a félicité les scientifiques qui ont récemment testé un « satellite de reconnaissance », dont les analystes ont averti qu’il s’agissait d’un lancement de missile balistique à peine déguisé, ont rapporté jeudi les médias officiels.
WASHINGTON – Les Etats-Unis ont déployé deux nouvelles batteries anti-aériennes Patriot en Pologne, conformément à leur engagement à défendre le territoire des pays de l’Otan, a indiqué mercredi un haut responsable du Pentagone.
GUATEMALA – Le Parlement du Guatemala, dominé par les conservateurs, a singulièrement alourdi, en pleine journée internationale pour les droits des femmes, les peines de prison réprimant l’avortement et interdit le mariage entre personnes du même sexe ou l’enseignement sur la diversité sexuelle.
WASHINGTON – Le billet vert va-t-il changer d’ère, et avec lui toute la finance mondiale? Le président américain Joe Biden a lancé mercredi les travaux en vue d’un « dollar numérique », mais promet la plus grande prudence face à la multitude de risques liés à cette innovation.
WASHINGTON – Le FMI a approuvé mercredi une aide d’urgence d’un montant de 1,4 milliard de dollars en faveur de l’Ukraine qui est confrontée « à une très grave crise humanitaire et économique » depuis l’invasion du pays par l’armée russe.
NATIONS UNIES (Etats-Unis) – La ministre française de la Transition écologique Barbara Pompili a fait valoir mercredi à New York que les 27 pays de l’Union européenne ne pourront pas imposer d’embargo complet sur leurs importations d’hydrocarbures russes, comme l’ont décrété les Etats-Unis.
WASHINGTON – Les élus de la Chambre des représentants ont adopté mercredi soir un nouveau budget américain qui comprend une enveloppe pharamineuse de près de 14 milliards de dollars pour la crise ukrainienne.
ANKARA – Les présidents israélien et turc ont salué mercredi à Ankara un « tournant » dans les relations entre leurs deux Etats, marquées par de vives tensions ces dix dernières années.
WASHINGTON – Le Royaume-Uni a exhorté mercredi l’ensemble des pays du G7 à « mettre fin à leur utilisation de pétrole et gaz russes », à l’instar de Londres et de Washington, en riposte à l’invasion de l’Ukraine décidée par le président russe Vladimir Poutine.
STRASBOURG (France) – Le Parlement européen a réclamé mercredi la fin en Europe de l’attribution de « passeports dorés », donnant une nationalité européenne à de riches investisseurs étrangers, notamment russes.
CARACAS – Deux Américains, dont un des « Citgo 6 », six anciens cadres de Citgo, filiale basée aux Etats-Unis de la compagnie pétrolière publique vénézuélienne PDVSA, étaient de retour sur le sol américain mercredi après avoir été libérés de prison au Venezuela.
KANO (Nigeria) – Des hommes armés ont tué 13 soldats, cinq policiers et un milicien local lors d’une bataille rangée dans le nord-ouest du Nigeria, où une cinquantaine de miliciens avaient déjà été tués lundi lors d’une attaque similaire de « bandits » locaux a-t-on appris mercredi auprès des services de sécurité.
PARIS – Les Bourses occidentales remontaient fortement mercredi, après plusieurs séances de forte baisse qui conduisent les investisseurs à profiter d’achats à bon compte, malgré des craintes toujours très fortes concernant les conséquences économiques du conflit russo-ukrainien.
JOHANNESBURG (Afrique du Sud) – Disparu depuis plus d’un siècle après avoir péri dans les glaces, le navire de l’explorateur anglo-irlandais et grand nom de l’histoire de l’exploration en Antarctique, Ernest Shackleton, a été retrouvé par 3.000 mètres de fond dans la mer de Wedell.
PARIS – Le pilote russe Nikita Mazepin, évincé de l’écurie de Formule 1 Haas après l’invasion russe en Ukraine, a intégré mercredi, au même titre que son père oligarque Dmitry Mazepin, la liste des personnalités russes sanctionnées par l’Union européenne.
PARIS – Le nouveau Batman, signé Matt Reeves, a attiré plus d’un million de spectateurs pour sa première semaine dans les salles de cinéma françaises, signant le meilleur démarrage de l’année 2022, selon les chiffres de CBO-Box Office.
Burkina: Assemblée législative et gouvernement Albert Ouédraogo, en couverture des journaux
Ouagadougou, 10 mars 2022 (AIB)- Les quotidiens burkinabè de ce jeudi, font cas de la désignation des différents représentants des régions à l’Assemblée législative de la Transition (ALT), sans oublier l’installation officielle des membres du gouvernement Albert Ouédraogo.
« Fonction publique, Travail et Protection sociale : Le général Bassolma prend le bâton de commandement », arbore à sa manchette, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, L’Observateur Paalga.
Selon le journal, après leur nomination et prise de contact avec le chef de l’Etat, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, le lundi 7 mars 2022, l’heure est maintenant aux installations des ministres dans leurs fonctions respectives.
Le confrère précise qu’hier mercredi, plusieurs ministres de la Transition ont pris leur bâton de commandement à Ouagadougou.
Pour lui, il s’agit des ministres de la Santé et de l’’Hygiène publique, Robert Lucien Jean Claude Kargougou, du Développement Industriel, du Commerce, de l’Artisanat et des Petites et moyennes entreprises, Abdoulaye Tall et de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, Bassolma Bazié.
A propos, le quotidien national Sidwaya revient sur la prise de fonction officielle d’Abel Somé et Suzanne Compaoré du ministère de l’Economie, des Finances et de la Prospective et celle de Omer Bationo du département en charge de la Sécurité.
Quant au journal privé L’Express du Faso, édité à Bobo-Dioulasso, il affiche à sa première page : « Gouvernement de la Transition : Abel, Barthélemy, Omer, Robert…, ont pris fonction ».
Le même journal s’appesantit sur le choix des représentants des régions à l’Assemblée législative de la Transition (ALT).
Pour le quotidien privé bobolais, les candidatures dans la région des Hauts-Bassins prennent fin aujourd’hui jeudi.
Dans la même veine, L’Observateur Paalga soutient qu’il n’y a pas eu de consensus dans la région du Centre-nord tout en révélant des « gorges chaudes » à Ouahigouya dans la région du Nord, suite à la désignation de son représentant à l’ALT.
Le quotidien d’Etat Sidwaya, pour sa part, révèle que c’est l’enseignant en droit, Dr Ousmane Bougouma qui a été élu hier mercredi comme répresentant de la région du Plateau central à l’ALT.
Commune de Zabré : Zourma FC remporte le tournoi de l’Unité et de la fraternité de la jeunesse
Zabré, 9 mars 2022 (AIB)– L’équipe de Zourma FCa remporté, le mardi 8 mars dernier, la 1re édition du Tournoi de l’unité et de la fraternité de football de la jeunesse de Zourma, dans la commune de Zabré, région du Centre-est.
Initiée par Albert Yabré, la 1re édition du Tournoi de l’unité et de la fraternité de football de la jeunesse de Zourma a connu son épilogue, le 8 mars 2022 sur le terrain de l’école primaire de Zourma.
La finale a mis en opposition ‘’Zourma FC’’, l’équipe du village hôte et ‘’Super crampon’’ de Zabré.
Après un score vierge à l’issue du temps réglementaire, c’est aux tirs aux buts que Zourma FC a remporté par 7 tirs réussis contre 6 pour l’équipe des Supers crampons.
Le tournoi s’est déroulé sous le parrainage de Hermann Zinguim Yabré, l’ex Secrétaire général du ministère en charge des Sports et des Loisirs.
Le parrain s’est réjoui du fait que Zourma son village (troisième village le plus peuplé des 44 de Zabré) soit sportivement sous le feu des projecteurs en ce jour commémoratif des droits de la femme.
Venu de Ouagadougou avec une forte délégation parmi laquelle le président de l’Association des journalistes sportifs du Burkina (AJSB) Jérôme Tiendrébégo, Hermann Zinguim Yabré dit avoir assisté à une très belle finale pleine de technicité.
Zourma FC, l’équipe victorieuse
« Nous avons été surpris de voir que dans nos villages, on peut avoir des grands talents. Il suffit de les encourager et de les encadrer pour que dans le futur, nous puissions avoir des joueurs de grandes compétitions en vue de renforcer des équipes nationales », a déclaré le parrain.
Pour le jeune promoteur, Albert Yabré, c’est la volonté de réunir la jeunesse et surtout la cohésion entre cette jeunesse qui l’a motivé à initier le tournoi.
C’est pourquoi, il a salué l’esprit fair-play de cette même jeunesse tout le long du tournoi, avant de remercier toutes les bonnes volontés ayant soutenu l’évènement.
M. Yabré a surtout fait une mention spéciale au parrain dont le soutien, a-t-il souligné, est inestimable.
En plus du trophée, Zourma FC, l’équipe championne a reçu un jeu de maillots, deux ballons et une enveloppe de 100 000 F CFA contre 50 000 F, un jeu de maillots et un ballons pour la finaliste malheureuse.
Ces sommes concernent les prix du tournoi plus les soutiens des autres personnes ayant assistées à la finale. FC Gon, l’équipe classée troisième a reçu 25 000 F.
‘’Super crampon’’ de Zabré, finaliste
Des prix spéciaux ont été aussi décernés aux femmes et aux filles qui ont aussi croisé les crampons et aux plus méritants, notamment les meilleurs buteurs et joueurs. Toutes les équipes participantes ont reçu chacune un ballon en guise de prix d’encouragement.
Elles étaient au départ 16 équipes en lice pour la 1re édition du Tournoi de l’unité et de la fraternité de football de la jeunesse de Zourma. La compétition a duré plusieurs semaines.
Après avoir gagné le pari de la première édition, promoteur, organisateurs, populations, ressortissants et autorités locales nourrissent déjà l’espoir de voir la deuxième édition bientôt lancée.
Burkina : Le nouveau ministre de la sécurité colonel-major Omer Bationo invite ses collaborateurs au sacrifice
Ouagadougou, 10 mars 2022 (AIB)-Le nouveau ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité, le colonel-major Omer Bationo a invité mercredi, lors de sa prise de fonction, ses collaborateurs, à faire preuve de patriotisme, d’intégrité, de dignité et de sacrifice.
Après sa prise de fonction ce mercredi, le nouveau ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité, le colonel-major Omer Bationo s’est entretenu avec ses désormais collaborateurs pour les faire part des attentes du gouvernement.
Il s’agit, entre autres, du patriotisme, de l’intégrité, de la dignité, de la discipline, du civisme, de l’exemplarité, de la transparence, de la responsabilité, de la redevabilité, du sacrifice, du respect et de l’humilité.
Il a aussi laissé entendre que le président du Faso a particulièrement insisté sur l’image que les Forces de sécurité intérieure devront présenter. « Il n’est pas juste qu’avec les souffrances que nos populations subissent que nous qui sommes chargés de les protéger, nous ajoutons encore de la souffrance à leur souffrance », a-t-il affirmé.
« Nous nous devons, ne serait-ce que par solidarité, d’arrêter les mauvaises pratiques et cela à tous les niveaux », a insisté le ministre Bationo. Le colonel-major Omer Bationo a dit compter sur ses collaborateurs afin qu’ensemble, ils puissent relever le défi d’assurer la sécurité des Burkinabè qui ne demandent que cela.
Le colonel-major Omer Bationo a été installé par le secrétaire général du gouvernement et du Conseil des ministres, Jacques Sosthène Dingara
Il a exprimé « une pensée particulière pour (les) Forces de défense et de sécurité (FDS), (les) Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) et (les) populations qui sont tombés pour la patrie ».
Le colonel major Omer Bationo a été nommé ce samedi dernier dans le gouvernement de Transition de 25 membres prévu par la charte constitutionnelle. Jusqu’à sa nomination, il était secrétaire général de la Défense nationale et cela depuis novembre 2021.
De juin 2020 à novembre 2021, le colonel major Omer Bationo a été le directeur de la coordination interministérielle au sein du secrétariat général de la Défense nationale. Le colonel major Omer Bationo a dirigé le défunt Régiment de sécurité présidentiel (RSP) de 2007 jusqu’aux mutineries de 2011.
Limogé de ce poste suite à ces événements, il avait été nommé le 11 novembre de la même année par le président Blaise Compaoré, comme Directeur général de la sécurité intérieure (DGSI).
Cité dans le putsch du général Gilbert Diendéré perpétré le 17 septembre 2015, il a été limogé de son poste par le président de la Transition Michel Kafando dès le rétablissement du gouvernement, soutenu par la pression populaire.
Poursuivi pour complicité d’attentat à la sûreté de l’Etat, meurtre et coups et blessures volontaires dans le putsch de septembre 2015, l’innocence de celui qui a osé dire en face au général Diendéré qu’il ne soutenait pas son putsch, a été reconnue par toutes les parties au Tribunal militaire. Le colonel Omer Bationo, 57 ans, est médaillé d’honneur militaire et officier de l’ordre national.
Burkina : La nouvelle ministre de l’Environnement Maminata Traoré s’engage à relever les défis avec ses agents
Ouagadougou, 9 mars 2022 (AIB)-La nouvelle ministre de l’Environnement, de l’énergie, de l’eau et de l’assainissement, Maminata Traoré/Coulibaly a demandé mercredi, lors de son installation, à ses agents, une collaboration soutenue pour relever les défis qui s’imposent à son département.
« A l’ensemble du personnel, des responsables et chefs de service, je demanderai une collaboration soutenue pour conduire le navire à bon port », a déclaré mercredi, la nouvelle ministre de l’Environnement, de l’énergie, de l’eau et de l’assainissement, Maminata Traoré/Coulibaly.
Mme Traoré a invité ses collaborateurs à rester concentrés et soudés pour relever les multiples défis qui s’imposent à son institution.
La nouvelle ministre de l’Environnement, de l’énergie, de l’eau et de l’assainissement s’exprimait mercredi à Ouagadougou, lors de son installation officielle.
De son avis, le changement climatique, l’économie verte, la poursuite de l’organisation du corps des eaux et forêts, l’insuffisance énergétique, l’amélioration de l’accès à l’eau et à l’assainissement sont entre autres, les défis majeurs de son ministère.
Maminata Traoré/Coulibaly à rassuré les agents de son département, de la préservation des acquis déjà engrangés et de sa franche collaboration avec les Partenaires techniques et financiers (PTF) pour l’atteinte des buts fixés.
La ministre Maminata Traoré/Coulibaly a été installé par le secrétaire général du gouvernement et du conseil des ministres Jacques Sosthène Dingara
« Je serai disponible pour tous et à l’écoute des propositions constructives », a-t-elle renchéri.
La nouvelle patronne du ministère en charge de l’Environnement a invité chaque agent a adopter les valeurs d’intégrité, d’honnêteté, de loyauté, d’engagement, d’efficacité, d’humilité et du respect du bien public qui constituent aujourd’hui le socle de la charte de la Transition.
« Je garde l’espoir que chacun dans sa position saura jouer le rôle qui est le sien pour l’atteinte des objectifs assignés au département pour le bonheur des populations », a-t-elle soutenu.
Maminata Traoré née Coulibaly était ministre déléguée auprès du ministre de l’Enseignement supérieur, chargé de la recherche scientifique et de l’innovation dans le gouvernement Dabiré II.
Mme Traoré a été nommée le 5 mars dernier par le président du Faso, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba dans le gouvernement Albert Ouédraogo, comme ministre de l’Environnement, de l’Energie, de l’Eau et de l’Assainissement.
Directeur de recherche depuis juillet 2018, la nouvelle ministre est titulaire d’un Ph.D en sciences pharmaceutiques/ Chimie des substances naturelles de l’université de Copenhague au Danemark.
Elle est titulaire d’un Doctorat de 3è cycle sur les Sciences biologiques appliquées/ biochimie et microbiologie appliquées à l’université de Ouagadougou.
Dr Maminata Traoré/ Coulibaly a été Chef de service scientifique et technique à la Direction régionale du Centre Ouest (DRCO) / Nanoro de l’Institut de recherche en science de la Santé (IRSS).
Son Expertise repose sur la chimiorésistance du plasmodium get alternatives thérapeutiques, la Résistance microbienne et recherche de substances naturelles antimicrobiennes, l’Evaluation préclinique et clinique de médicaments et phytomédicaments et en biochimie-microbiologie.
De 1998 à 2008, Dr Maminata Traoré/Coulibaly a travaillé dans l’équipe pluri-disciplinaire de l’IRSS et du Centre Muraz, à l’unité de recherche clinique de Nanoro et au Département de médecine et pharmacopées traditionnelles de l’IRSS.
Elle a beaucoup participé à la réalisation de nombreux essais cliniques dans le domaine de la santé humaine, souvent comme investigateur principal. On retiendra certains phytomédicaments comme le Faca, le Saye et l’Artémésia.
Enfin, elle a enseigné dans des universités publiques et privées de Bobo Dioulasso et a notamment participé à des encadrements de thèses et de mémoires en médecine et pharmacie et des publications dans des revues scientifiques.
Burkina/Fonction publique : Le nouveau ministre Bassolma Bazié invite ses collaborateurs au sacrifice et à l’exemplarité
Ouagadougou, 9 mars 2022 (AIB)- Le nouveau ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, Bassolma Bazié a invité mercredi, à sa prise de fonction, ses collaborateurs, au renforcement de la solidarité, du sacrifice, de l’exemplarité.
« Pour l’atteinte des objectifs à nous fixés et sur lesquels le peuple burkinabè nous attend fermement et impatiemment, je vous invite au renforcement de la solidarité, du sacrifice, de l’exemplarité, de l’humilité, de l’engagement, de l’abnégation », a affirmé mercredi, le nouveau ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale (MFPTPS), Bassolma Bazié.
M. Bazié a traduit sa pleine et entière disponibilité à remplir son rôle en comptant sur les compétences diverses de ses collaborateurs pour le bien-être des travailleurs burkinabè.
Il s’exprimait mercredi à Ouagadougou, au cours de la cérémonie de son installation officielle par le Secrétaire général du gouvernement et du conseil des ministres, Jacques Sosthène Dingara.
Selon lui, il doit avancer avec l’ensemble du personnel de son département pour remporter des victoires démocratiques, afin de bâtir une administration publique républicaine.
Le nouveau ministre a rappelé que son institution doit faire face à un contexte d’insécurité et de dégradation du climat social caractérisé par, entre autres, l’injustice, le clanisme, la corruption, l’impunité, la paupérisation générale.
Il a souligné que son ministère doit combattre rapidement ces maux qui minent l’administration publique pour une société de paix véritable.
« Je vous exhorte, chers vaillants (es) collaborateurs (trices), à servir ni l’individu Bassolma Bazié, ni sa famille et amis, ni un groupe, mais à servir plutôt la Nation avec engagement, détermination et esprit de sacrifice », a-t-il confié.
Le nouveau ministre en charge de la Fonction publique, Bassolma Bazié a été installé par le secrétaire général du gouvernement et du conseil des ministres Jacques Sosthène Dingara
Bassolma Bazié surnommé »Le Général » pour son combat, en faveur des travailleurs, a signalé que son ministère a pour rôle, entre autres, de poser les préoccupations des agents du public et du privé et de rechercher dans un cadre de collégialité gouvernementale, les solutions de l’épanouissement des forces productrices du pays.
A le croire, cette nouvelle démarche consiste à ne pas « clochardiser » les travailleurs burkinabè.
C’est le samedi 5 mars dernier que Bassolma Bazié a été nommé dans le gouvernement Albert Ouédraogo comme ministre, en charge de la Fonction publique par le président du Faso, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba.
»Le Général » Bassolma Bazié est Professeur certifié en Sciences de la vie et de la terre (SVT). Il a enseigné au lycée Philippe Zinda Kaboré de Ouagadougou, de 2007 jusqu’à sa démission de la Fonction publique en 2021.
Il avait auparavant exercé en tant qu’enseignant au Lycée Diaba Lompo de Fada-N’Gourma, au Collège d’Enseignement général de Kordié, au lycée départemental de Ténado puis au lycée Marien N’Gouabi à Ouagadougou.
Lauréat du Prix des meilleurs Professeurs des disciplines scientifiques, le 15 octobre 2002 à Paris en France, M. Bazié était jusqu’à sa récente nomination, le Porte-parole de l’Initiative de soutien au peuple malien (ISPM) dont l’objectif est la défense des intérêts des populations contre les mesures des organisations sous-régionales.
Le nouveau ministre est détenteur d’une maîtrise en géologie fondamentale et appliquée et d’un DESS ès Sciences environnementales, option technologie de l’environnement.
Titulaire d’une maîtrise en Psychologie sociale et du travail, obtenue à l’unité de formation et de recherche en sciences humaines (UFR/SH) de l’Université de Ouagadougou, le ministre Bassolma Bazié a également un master II en management des relations de travail.
Consultant indépendant en management des organisations et des relations de travail, il est aussi consultant indépendant en environnement minier.
Le nouveau ministre Bassolma Bazié a bénéficié de plusieurs formations portant sur, entre autres, la Gestion administrative et financière de projets, le Leadership et management et est Instructeur syndical du Programme africain pour le développement de la participation des travailleurs (PADEP).
Né le 31 décembre 1970 à Koukouldi, province du Sanguié, région du Centre-Ouest, Bassolma Bazié a été pendant 8 ans (2014 – 2021), Secrétaire général de la Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B), avant de passer le témoin, le 30 novembre 2021, à Moussa Diallo.
Burkina : Les défis de l’Enseignement supérieur sont énormes mais pas insurmontables, Pr Frédéric Ouattara
Ouagadougou, 9 mars 2022 (AIB)-Le nouveau ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, Pr Frédéric Ouattara, officiellement installé dans ses fonctions ce mercredi, a affirmé que les défis sont énormes et multiples mais pas insurmontables.
« Les défis qui se présentent à nous, acteurs de l’Enseignement supérieur et de la recherche, sont énormes et multiples mais ils ne sont pas insurmontables », a affirmé mercredi, le nouveau ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, Pr Frédéric Ouattara.
La conjugaison de nos efforts individuels et collectifs, une prise de conscience réelle des enjeux, la création de cadres d’échanges et de partage d’expériences, nous permettront sans aucun doute de juguler certaines crises, a-t-il dit.
Selon le ministre Ouattara, son « seul engagement ne suffirait pas à réussir les missions qui (lui) sont assignées ».
Le nouveau ministre Frédéric Ouattara a été installé par le secrétaire général du gouvernement et du conseil des ministres Jacques Sosthène Dingara
« Je ne compte pas entretenir le mythe de l’homme providentiel qui aurait la prétention d’être un sauveur, d’apporter tout seul des solutions aux difficultés auxquelles sont confrontés mon département ministériel », a-t-il fait savoir à ses collaborateurs.
Le Pr Ouattara compte se mettre loyalement, au service des autorités, des chercheurs, des enseignants-chercheurs, des étudiants, des différents partenaires, des agents, techniciens et ouvriers de soutien des centres de recherches, des écoles et des Institutions d’Enseignement supérieur du pays.
Pour lui, le changement individuel devrait intégrer un ensemble qui génèrera la métamorphose. M. Ouattara a alors, invité tous les acteurs du ministère au dialogue, à un effort d’esprit critique, à l’ardeur au travail, à une loyale collaboration, à la transparence dans les actes.
Il les a exhorté au renoncement aux intérêts ‘’égoïstes’’ en vue de réhabiliter des valeurs cardinales qui donneront un ‘’nouveau souffle’’ à l’Enseignement supérieur et à la recherche au Burkina Faso.
« Nos concitoyens attendent beaucoup de nous et nous avons l’obligation d’assumer nos responsabilités, d’être à la hauteur des défis actuels », a soutenu le ministre.
Il a aussi rappelé à ses collaborateurs que « le contexte actuel du pays (leur) impose un code de conduite, celui de la rigueur dans la gestion des affaires publiques ».
Né le 09 décembre 1966 à Koudougou (Burkina Faso), le ministre Frédéric Ouattara est Professeur Titulaire en Physique et Hélio physique Météorologie de l’espace. Il est aussi thermicien, Épistémologiste, Historien et didacticien des sciences.
Au plan de la gouvernance, le Pr Frédéric Ouattara jusqu’à sa nomination le samedi dernier, était le président de l’université Norbert Zongo, la deuxième grande université du Burkina Faso, depuis le 6 juin 2019. Il a imprimé ses marques à cette institution avec plusieurs réalisations.
Au plan des innovations, le Pr Frédéric Ouattara est l’initiateur du programme satellitaire pour le Burkina Faso depuis 2019. Une œuvre de son Laboratoire de recherche en énergétique et météorologie de l’espace (LAREME).
De ce programme est né le projet Burkina-Sat1 qui va aider le Burkina Faso dans les domaines comme l’agriculture, l’environnement, la santé.Au plan de la recherche, le Pr Frédéric Ouattara est auteur d’une centaine de publications scientifiques.
S’agissant des distinctions, Il a obtenu en 2018 « le Prix Afrique pour l’Excellence de la recherche en physique spatiale » de l’Union américaine de géophysique (AGU) à Washington DC, faisant de lui membre de cette structure mondiale.
Il est aussi membre de la Société burkinabé de physique, de la Société Ouest Africaine de physique ; de l’African geoscience society et de l’Académie nationale des sciences, des arts et des lettres du Burkina Faso (ANSAL-BF).
Au Burkina Faso, il est élevé au rang de Chevalier de l’Ordre des palmes académiques en 2013 et de chevalier de l’Ordre de l’Etalon en décembre en 2019.
A l’international, il est Chevalier de l’Ordre International des Palmes académiques du Conseil Africain et malgache pour l’Enseignement supérieur (OIPA-CAMES) en novembre 2019.
En plus des producteurs, les animaux qui dépendent de cette eau, seront également en difficulté si les pluies tardent à venir.
Burkina-Agriculture-Eau-Difficultés
Zondoma: Des producteurs plongés dans le désarroi par l’assèchement du barrage de Guelba
Gourcy, 09 mars 2022(AIB)- Le barrage de Guelba dans la commune de Gourcy est l’une des retenues d’eau dont l’exploitation fait vivre de nombreux producteurs maraîchers. Cette année au sortir d’une saison pluvieuse déficitaire, le manque d’eau a plongé de nombreux producteurs dans le désespoir. Constat sur une situation préoccupante qui impacte le marché local.
Situé à la périphérie Ouest de la ville de Gourcy, le barrage de Guelba a été construit en 1988 sur financement d’une Organisation Non Gouvernementale (ONG). D’une capacité de stockage de 294 400 m3, selon la fiche technique, cette retenue d’eau fait la fierté des riverains qui y pratiquent le maraîchage en saison sèche.
La pomme de terre, la tomate, l’oignon, le piment, des choux, la salade sont entre autres des spéculations cultivées par des hommes et des femmes. Ces producteurs engrangent des revenus substantiels à travers la vente de leurs produits sur le marché local et vers d’autres villes comme Yako et Ouagadougou.
Gaston Ouédraogo a choisi de réduire son exploitation pour s’adapter au manque d’eau.
Une production en baisse
Selon les témoignages, cette année, le niveau de remplissage du barrage observé à la fin de la saison des pluies était des plus bas. Cette situation a impacté négativement la production aux abords des berges du barrage de Guelba où contrairement à d’autres localités qui utilisent le système de drainage pour l’arrosage, c’est à travers des puits creusés dans le lit du barrage que les plantes sont alimentées. La disponibilité de l’eau dans ces puits est donc directement affectée par l’assèchement du barrage, à en croire les producteurs.
Des superficies non exploitées, des puits complétement asséchés et d’autres au niveau d’eau très bas, des plantes dont l’aspect des feuilles indique une détresse hydrique: tel est le constat peu reluisant que l’on fait en se rendant sur le site maraîcher de Guelba en ce mois de mars.
Des périmètres importants sont restés inexploités à cause du manque d’eau.
Gaston Ouédraogo, un exploitant bien connu que nous avons rencontré nous présente son périmètre à moitié exploitée.
«J’ai l’habitude de produire de l’oignon et de la pomme de terre en grande quantité mais cette année, j’ai juste planté des choux et du piment à cause du manque d’eau», nous a t-il confié.
Non loin de lui, Azèta Sawadogo observe avec impuissance sa production de tomates entrain de jaunir à cause de l’insuffisance d’eau.
»Le puits que j’utilise est déjà à sec. Je me débrouille avec celui de mon voisin pour sauver ce qui peut encore l’être », poursuivra-t-elle.
Le champ de tomate de Azèta Sawadogo a commencé à perdre des feuilles.
Comme eux, ils sont nombreux les producteurs qui verront leurs chiffres d’affaires baisser drastiquement du fait de l’insuffisance d’eau.
Selon le Directeur provincial par intérim en charge de l’Eau et de l’assainissement au Zondoma Oumarou Soulama, l’assèchement du barrage cette année, est lié à la mauvaise pluviométrie, à l’évaporation et à l’infiltration qui sont des facteurs naturels.
Mais, il a aussi déploré l’action humaine aux alentours et parfois même dans le lit du barrage.
La confection de briques dans le lit du barrage favorise l’ensablement, selon Oumarou Soulama.
M. Soulama citera en exemple la pratique de l’agriculture, le maraichage, la construction des briques en banco etc. qui contribuent fortement, selon lui, à l’ensablement.
«Il faut envisager la réalisation de forages équipés de systèmes de pompage et des puits à grands diamètres sur le site pour espérer pérenniser la production et soulager les populations», a-t-il suggéré, en réponse au déficit d’eau pouvant compromettre la production.
Oumarou Soulama préconise de protéger les berges par des arbres.
Mais comme solutions à moyen et à long terme, monsieur Oumarou Soulama préconise la plantation d’arbres en aval pour protéger les berges et l’observation d’une distance d’au moins 30 mètres du lit du barrage pour le maraichage et certaines activités.
Mais en attendant, ce stress hydrique a des répercussions négatives sur le panier de la ménagère.
En effet, la baisse de la production engendrée par la rareté de l’or bleu se ressent sur la place du marché par la flambée des prix des produits maraîchers.
A titre d’exemple, le kilogramme de pomme de terre est à 400 FCFA contre 225 FCFA à la même période l’année passée.
Le vœu qui anime l’ensemble des producteurs est d’avoir quelques pluies précoces afin de compléter la maturité des pousses de piment que certains ont commencé à repiquer sur le site.
Des motopompes sont utilisées pour tirer l’eau qui se trouve maintenant en plus grande profondeur.
Un barrage à usage multiple
En plus du maraîchage, l’eau du barrage de Guelba est aussi sollicitée pour les travaux de construction et pour abreuver le bétail. Cette eau abrite également une importante population de crocodiles qui selon les anciens, sont les protégés des habitants du quartier qui a donné son nom à l’ouvrage.
A en croire les mêmes sources ce sont ces riverains qui sont chargés d’organiser annuellement la pêche rituelle et de gérer le poisson récolté pendant les années de grâce sur la retenue d’eau.
La contribution de l’ouvrage sur l’économie et le bien-être des populations est avérée. Malheureusement, au regard du manque d’eau, toutes les fonctions qui lui sont attribuées seront compromises à cause de la pluviométrie capricieuse enregistrée cette saison.
Assemblée législative : Sayouba Bonkoungou en lice pour le compte du Passoré
Yako, (AIB) : Sayouba Bonkoungou a été choisi mercredi au compte de la province du Passoré, pour postuler avec d’autres candidats de la région du Nord, au choix d’un représentant dans la future Assemblée législative de la Transition.
Contrairement à Ouahigouya, chef-lieu de la région du Nord où la désignation des candidats pour l’Assemblée législative de la transition n’a pas encore eu lieu, par manque de consensus, à Yako, les travaux se sont bien déroulés.
C’est d’ailleurs l’unique dossier présenté par le président des OSC du Passoré , Sayouba Bonkoungou, par ailleurs, le président de l’Association pour la protection de l’environnement et du développement rural (APDER) qui a été reçu et retenu par la commission en charge de la réception des candidatures.
En attendant que son dossier ne soit validé par le gouverneur de la région du Nord, le président de la rencontre, Issiaka Segda ainsi que les forces vives de la province du Passoré ont souhaité une bonne chance à leur candidat pour la désignation finale au niveau régionale.
Titulaire d’une licence professionnelle option : gestion et maîtrise de l’eau en agriculture, d’un DEUG II en géographie à Université de Ouagadougou, d’un BTS en Agronomie obtenu au centre polyvalent de Matourkou à Bobo-Dioulasso, l’ingénieur de travaux en développement rural, Sayouba Bonkoungou, est né le 15 avril 1982 à Yako.
Il est très connu dans le domaine de la protection de l’environnement notamment la résilience des populations face au changement climatique dans la région du Nord et du Passoré en particulier.
Boromo: Commerce morose autour de la journée du 8-mars
Boromo, le 9 mars 2022 (AIB)- Les commerçants, couturiers et propriétaires de bars et maquis de Boromo, dans la province des Balé, ont fait de maigres recettes pour la journée de 8 mars 2022, encore appellee fête de la femme, a constaté l’AIB.
“Depuis sept ans , c’est ma première fois de coudre moins d’uniformes pour des clients dans le cadre du 8 mars », se lamente Ganou Adama, courier dont l’atelier est situé derrière la gare de Boromo.
Les propos de ce couturier se comprennent à travers les témoignages de certaines femmes que nous avons trouvées aux environs de 16 heures à la gare routière généralement en uniforme les jours de 8 mars chaque année.
Ganou Adama, courier dont l’atelier est situé derrière la gare de Boromo
Selon Dame Sanfo Rahinatou, vendeuse d’oignons “cette année je n’ai pas pu m’acheter un pagne, ni pour moi ni pour mes mères comme les années passées souvent des frères ou autres bonnes volontés nous offraient des pagnes mais cette année, c’est dur partout, même les passagers ne paient rien, regarde je suis là depuis 14 heures et je n’ai rien vendu, c’est ainsi depuis quelques temps pour nous »
Pour Guira Sanata, vendeuse de Sésame, l’image des femmes en ce jour de 8 mars traduit bien les difficultés financières que connaissent bien d’entre elles, les projets de parure cette année ont été relayés au second plan des premiers soucis dit- elle.
“ On vend presque rien, on peine à rembourser les tontines quotidiennes qui nous permettent de prendre des pagnes. C’est pourquoi peu de femmes sont aux couleurs de cette journée, comparativement aux années antérieures, où à 16 heures presque toutes la gare est en uniforme « .
Les populations ont eu peu d’intérêt pour les articles de commerce du 8 mars surtout les pagnes et les tee-shirts.
Aux dernières heures de la journée, beaucoup de vendeurs s’échinaient pour écouler des stocks, à l’image de Dao Safia qui a été obligée de baisser le prix du pagnes de 6000f à 5000f, mais malgré tout, rien à faire.
Quant aux espaces de réjouissances populaires, les clients se sont fait également désirés pour les matinées dansantes pourtant des chaises de location et de fortes commandes en boisson ont été faites, selon les gérants.
La journée du 8 mars 2022 dans les Balé, n’a pas connu de célébration commune, le flambeau de la commémoration remis à la commune de Pa en 2021 par Fara doit toujours y séjourner jusqu’en 2023 dans l’espoir d’un contexte socio-économique et politique plus favorable.
Agence d’information du Burkina
OM/ak
Boromo, le 9 mars 2022 (AIB)- Les commerçants, couturiers et propriétaires de bars et maquis de Boromo, dans la province des Balé, ont fait de maigres recettes pour la journée de 8 mars 2022, encore appellee fête de la femme, a constaté l’AIB.
“Depuis sept ans , c’est ma première fois de coudre moins d’uniformes pour des clients dans le cadre du 8 mars », se lamente Ganou Adama, courier dont l’atelier est situé derrière la gare de Boromo.
Les propos de ce couturier se comprennent à travers les témoignages de certaines femmes que nous avons trouvées aux environs de 16 heures à la gare routière généralement en uniforme les jours de 8 mars chaque année.
Selon Dame Sanfo Rahinatou, vendeuse d’oignons “cette année je n’ai pas pu m’acheter un pagne, ni pour moi ni pour mes mères comme les années passées souvent des frères ou autres bonnes volontés nous offraient des pagnes mais cette année, c’est dur partout, même les passagers ne paient rien, regarde je suis là depuis 14 heures et je n’ai rien vendu, c’est ainsi depuis quelques temps pour nous »
Pour Guira Sanata, vendeuse de Sésame, l’image des femmes en ce jour de 8 mars traduit bien les difficultés financières que connaissent bien d’entre elles, les projets de parure cette année ont été relayés au second plan des premiers soucis dit- elle.
“ On vend presque rien, on peine à rembourser les tontines quotidiennes qui nous permettent de prendre des pagnes. C’est pourquoi peu de femmes sont aux couleurs de cette journée, comparativement aux années antérieures, où à 16 heures presque toutes la gare est en uniforme « .
Les populations ont eu peu d’intérêt pour les articles de commerce du 8 mars surtout les pagnes et les tee-shirts.
Aux dernières heures de la journée, beaucoup de vendeurs s’échinaient pour écouler des stocks, à l’image de Dao Safia qui a été obligée de baisser le prix du pagnes de 6000f à 5000f, mais malgré tout, rien à faire.
Quant aux espaces de réjouissances populaires, les clients se sont fait également désirés pour les matinées dansantes pourtant des chaises de location et de fortes commandes en boisson ont été faites, selon les gérants.
La journée du 8 mars 2022 dans les Balé, n’a pas connu de célébration commune, le flambeau de la commémoration remis à la commune de Pa en 2021 par Fara doit toujours y séjourner jusqu’en 2023 dans l’espoir d’un contexte socio-économique et politique plus favorable.
Burkina/Economie : Le ministre Seglaro Abel Somé promet travailler à valoriser toutes les compétences du département
Ouagadougou, 9 mars 2022 (AIB)-Le nouveau ministre de l’Economie, des finances et de la prospective, Dr Seglaro Abel Somé, officiellement installé ce mercredi matin dans ses fonctions, a promis travailler de façon désintéressée tout en valorisant toutes les compétences mises à sa disposition.
Le nouveau ministre a invité ses collaborateurs au « sérieux, (à) la rigueur, (à) l’objectivité et (au) désintéressement dans le travail, par une responsabilisation affirmée des structures pour assumer pleinement leurs attributions, dans une volonté de travailler à valoriser toutes les compétences, qu’elles soient du niveau central ou déconcentré ».
Nommé par décret le samedi dernier par le président de la Transition, Paul-Henri Damiba, Dr Seglaro Abel Somé a officiellement pris fonction ce mercredi matin comme ministre de l’Economie, des finances et de la prospective.
Notons que le spécialiste en économie et enseignant-chercheur a été secrétaire général dudit ministère depuis 2016. Il assurait jusque là, l’expédition des affaires courantes du département suite à l’avènement du MPSR au pouvoir, le 24 janvier 2022, après le coup d’Etat contre le pouvoir de Rock Kaboré.
Selon lui, il a accepté cette fonction de ministre car elle va lui permettre de « servir davantage notre pays en initiant des actions novatrices orientées résultats et en comptant sur l’énorme potentiel » qui est en ces collaborateurs.
Le nouveau ministre de l’Economie, des finances et de la prospective, Dr Seglaro Abel Somé a été installé par le secrétaire général du gouvernement et du conseil des ministres de la transition Jacques Sosthène Dingara
Pour l’atteinte de ces objectifs, il a assuré sa disponibilité et son accessibilité ‘’totale’’ à tout le personnel de toute catégorie ainsi qu’aux usagers et partenaires du ministère. « Je resterai disponible à recevoir sans rendez-vous à mon bureau, dans la mesure de mon agenda », a assuré M. Somé.
Le nouveau ministre a aussi invité ses collaborateurs, à « barrer la route aux phénomènes (…) » qui pourraient nuire à une saine collaboration, afin que « la coopération et la recherche permanente de l’intérêt général soient en avant au détriment de l’égoïsme et de la recherche de l’intérêt individuel ». « Restons mobilisés pour concrétiser les objectifs assignés à notre ministère dans le cadre de la Transition, de façon uni et solidaire face à ses enjeux ! », a-t-il lancé.
Au cours de la même cérémonie et juste après son entrée en fonction, le ministre Seglaro Abel Somé a procédé à l’installation du ministre délégué chargé du Budget Brigitte Yoni/Compaoré.
Celle qui était jusqu’à sa nomination Directrice générale adjointe du Budget, assistera le ministre de l’économie, des finances et de la Prospective dans l’élaboration, l’exécution et le contrôle du budget de l’Etat.
Le nouveau ministre en charge de l’Economie est économiste et enseignant-chercheur à l’Unité de formation et de recherche en sciences économiques et de gestion (UFR/SEG) de l’Université Thomas Sankara (ex Université Ouaga II) depuis 1995. Il y a dispensé le cours de statistique en première année de 1996 à 2002 et celui d’économie industrielle en quatrième année de 1995 à 2020.
Il a été expert en Economie des institutions au Centre d’analyse des politiques économiques et sociales (CAPES) de 2002 à 2011. Ensuite, il a été Coordonnateur de la Cellule permanente du mécanisme institutionnel chargé de conduire le processus de révision du Cadre stratégique de lutte contre la pauvreté (CSLP) pour l’élaboration de la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD) de 2009 à 2010.
Il a été aussi, secrétaire exécutif du Secrétariat technique national de la SCADD (STN/SCADD) pour la coordination du suivi et de l’évaluation de la mise en œuvre de la SCADD, ainsi que pour l’élaboration du Plan national de développement économique et social (PNDES) de 2011 à 2016.
Juste après son entrée en fonction, le ministre Seglaro Abel Somé a procédé à l’installation du ministre délégué chargé du Budget Brigitte Yoni/Compaoré
La ministre délégué chargé du Budget Brigitte Yoni/Compaoré est administrateur des services financiers de formation, titulaire d’un Master « Analyse économique et développement international », option « Gestion de la politique économique », obtenu à l’Université de Clermont-Ferrand 1 CERDI en France et d’une maitrise es Sciences Economiques obtenue à l’Université de Ouagadougou.
Elle exerçait depuis août 2016, les fonctions de directrice générale adjoint du Budget .
Depuis 2016 ,elle est membre du Comité d’audit de la Loterie nationale du Burkina Faso (LONAB) et membre du Conseil d’administration de la Loterie nationale du Burkina (LONAB).
Elle a également été la correspondante nationale de l’Autorité de développement intégré de la région du Liptako-Gourma et membre du Comité de suivi des directives des finances publiques de l’UEMOA.
Passoré/Nord: Reprise des classes dans les établissements scolaires à Bagaré
Yako, 9 mars 2022 (AIB)- Une mission de la direction provinciale des enseignements post-primaire et secondaire (DPEPS) du Passoré a effectué ce mercredi à Bagaré, une visite pour se rassurer de l’effectivité de la reprise des cours dans les établissements post primaire et secondaire de la localité.
Après bientôt un mois de suspension des cours, suite aux attaques terroristes, c’est ce mercredi 9 mars 2022 que les cours ont repris dans les établissements scolaires de la commune de Bagaré.
C’est pour s’assurer de l’effectivité de cette reprise des classes qu’une mission de la direction provinciale des enseignements post-primaire et secondaire du Passoré, conduite par le premier responsable de l’institution, Halidou Konfé était dans la matinée du mercredi 9 mars 2022 dans quelques établissements de la localité.
Arrivée aux environs de 9 heures à Bagaré, la délégation s’est d’abord rendue au collège d’enseignement général de Bagaré. Là, ce sont des élèves et enseignants mobilisés et engagés pour une reprise normale des cours que la délégation a trouvés sur place.
Le directeur provincial des enseignements post-primaire et secondaire du Passoré, Halidou Konfé et sa délégation s’est entretenu tout d’abord avec les élèves en les encourageant à suivre régulièrement les cours tout en les rassurant que des actions fortes sont en train d’être prises en vue d’un retour normal de la quiétude dans la localité qui a essuyé sa première attaque terroristes le dimanche 13 février dernier.
Ensuite la délégation s’est entretenue avec le personnel de l’établissement du Collège d’enseignement general (CEG) à qui, Halidou Konfé a adressé ses sincères encouragements pour leur retour au poste.
Il les a aussi invités à rejoinder leurs établissements respectifs et à faire confiance aux autorités en charge de la sécurité dans la localité qui travaillent d’arrache-pied pour la réouverture du nouveau site du commissariat de police.
Avant de mettre le cap sur le lycée départemental de Bagaré, M. Konfé et sa suite se sont rendus à la préfecture de la localité. Après un bref échange sur la situation sécuritaire dans la localité, l’autorité (le préfet) a rejoint la délégation.
Au lycée départemental où l’on a constaté une reprise assez timide au regard d’une faible présence des élèves, les deux autorités ont largement échangé avec le personnel du lycée sur la situation sécuritaire à travers des messages d’encouragement pour la réprise des classes.
Après l’entretien, le personnel a posé des préoccupations allant dans le sens du renforcement du dispositif sécuritaire plus rassurant, la reprise normale des activités sur le nouveau site prévu pour abriter le commissariat de district de police de Bagaré.
Burkina : Le nouveau ministre de la santé Jean-Claude Kargougou compte renforcer le système de santé
Ouagadougou, 9 mars 2022 (AIB)-Le nouveau ministre de la santé, de l’hygiène publique et du bien-être, le Docteur Robert Lucien Jean-Claude Kargougou s’est engagé mercredi, lors de son installation, à renforcer les acquis du système de santé et à améliorer les insuffisances.
« Je mesure l’ampleur de la tâche qui est désormais mienne mais avec un travail d’équipe inclusif, cohérent et sincère, nous pouvons atteindre les objectifs » a déclaré le nouveau ministre en charge de la santé, Robert Lucien Jean-Claude Kargougou.
Robert Lucien Jean-Claude Kargougou qui s’exprimait, mercredi matin lors de sa prise de fonction, a promis de renforcer les acquis du système de santé.
Le nouveau ministre en charge de la santé Dr Robert Lucien Jean-Claude Kargougou a été installé dans ses fonctions par le secrétaire général du gouvernement et du conseil des ministres de la transition M. Jacques Sosthène Dingara
M. Kargougou a appelé tous les agents à travailler dans un dynamisme afin d’améliorer durablement la santé des vaillants populations.
Il a également lancé un appel à tous les acteurs de la santé de relever le défi de la consolidation de la construction d’un système fort et résilient.
Centre-nord : La désignation du député de la Transition finie en queue de poisson
Kaya, 9 mars 2022(AIB)- Les Forces vives de la région du Centre-nord n’ont pas pu s’entendre mercredi, sur le choix de leur représentant et de son suppléant, dans la future Assemblée législative de la Transition (ALT).
Apprécier les candidatures et désigner la personnalité devant représenter le Centre-nord dans l’ALT, telle a été l’objectif qui a réuni les forces vives de la région à Kaya sous la présidence du gouverneur par intérim, Casimir B. Segueda, ce mercredi 9 mars 2022.
Ils sont au total neuf candidats dont deux chefs coutumiers et trois femmes ; chacun tenait à être désigné. Une concertation entre candidats a dans un premier temps échoué. Un comité d’appréciation mis en place à la suite n’a pas pu également donner un nom.
Après plus de cinq heures de tractations, le gouverneur proposa alors un tirage au sort.
Mais des partisans de Naaba Koom Chef du canton du Sanmatenga candidat, s’emparèrent du micro pour imposer leur candidat.
«Ici au Sanmatenga, c’est le Naaba Koom d’abord, » a lancé l’un d’eux avant de préciser que nul ne saurait être représentant de la région en dehors de Naaba Koom.
Entre ovations, injures et menaces, le gouverneur décide de lever la rencontre avec regret avec la promesse de rendre compte à la hiérarchie pour suite à donner.
Même regret pour les candidats des provinces du Bam et du Namentenga qui ont vainement tenté de ramener le calme dans la salle.
« Ce comportements n’honorent pas la chefferie coutumière et ne favorisent pas la cohésion sociale et la paix chèrement recherchées dans notre pays. Je suis convaincu que le Naaba Koom ne se plait pas dans cette situation », regrette le chef de Kirgtenga, candidat de la province du Bam à l’adresse des manifestants.
Pour lui la région du Centre-nord ne saurait se développer sans une seule de ses provinces.
Le candidat Kaboré Issaka, porte-parole du Namentenga dit s’en remettre à la décision du gouverneur.
Ainsi, la région du Centre-nord n’a pas pu désigner son représentant à l’ALT dans le consensus comme d’autres régions l’ont fait.
La mise en place de l’’ALT fait suite à l’adoption par les assises nationales tenues les 28 février et le 1ers mars 2022, d’une charte devant encadrer la période de la transition au Burkina Faso.
Il est prévu un représentant issu des forces-vives pour chacune des 13 régions du Burkina Faso. La charte de la transition préconise la mise en place de l’Assemblée législative de transition (ALT) avec des attributions de l’assemblée nationale, telles que prévues par la Constitution du 2 juin 1991.
Burkina : Le nouveau ministre de la justice Me Barthélemy Kéré promet de refonder la justice
Ouagadougou, 9 mars 2022 (AIB)-Le nouveau ministre de la justice et des droits Humains, chargé des relations avec les institutions, Garde des sceaux, Maître Barthélemy Kéré a promis mercredi, à son installation, de refonder la juste pour un bon fonctionnement.
« Ensemble avec les acteurs, nous allons faire de la justice une réalité pour tous les citoyens du pays », a déclaré le nouveau ministre de la justice et des droits Humains, Maître Barthélemy Kéré.
Maître Barthélemy Kere qui s’exprimait, mercredi matin lors de sa prise de fonction, a promis de faire de la refondation de la justice, une priorité.
Selon lui, pour atteindre ces objectifs, il faut l’engagement total et sincère de tous les agents du secteur de la justice.
Maître Barthélemy Kere a affirmé être disponible pour relever le défi qui est la transparence de la justice pour tous les citoyens.
Le nouveau ministre en charge de la justice Me Barthélemy Kéré a été installé dans ses fonctions par le secrétaire général du gouvernement et du conseil des ministres, Jacques Sosthène Dingara
Maître Barthélemy Kéré est ancien Bâtonnier de l’Ordre des avocats et ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Il est diplômé de Sciences Criminelles de l’Université de Bordeaux (France).
Il est Arbitre au Centre d’arbitrage, de médiation et de conciliation de Ouagadougou (CAMC-O) depuis 2008.
A ce titre, il a traité et rendu diverses sentences dans les affaires qui lui ont été confiées par le Centre entre 2009 et 2011.
Burkina : Le nouveau ministre de l’Education nationale compte faire du dialogue un outil de travail
Ouagadougou, 9 mars 2022 (AIB)-Le nouveau ministre de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales, Lionel Bilgo, installé ce mercredi à Ouagadougou, compte « faire du dialogue et de la concertation, un outil de travail pour surmonter les difficultés courantes ».
« Je prends ma fonction dans un contexte particulier, je m’engage d’ores et déjà à faire du dialogue et de la concertation, un outil de travail pour surmonter les difficultés courantes », a promis ce mercredi, le nouveau ministre en charge de l’Education nationale Lionel Bilgo lors de son installation.
Selon lui, « L’éducation ne doit pas être une question superficielle, elle est l’une des clés de notre futur ». M. Bilgo a ensuite invité les partenaires et les acteurs du système éducative à œuvrer ensemble pour parvenir à l’éducation de qualité au service du vivre-ensemble et du développement.
Lionel Bilgo a dit ne pas être au pied du mur mais au pied de la montagne, « Celle des défis colossaux que vous (les agents du ministère) êtes en train de gravir jour et nuit et cela depuis longtemps ». « Je voudrais humblement, faire avec vous un bout de cette montée en veillant à ce que ce bout de parcours marque de façon déterminante la suite de la montée », a-t-il indiqué.
Le nouveau ministre a assuré que l’éducation est comme un laboratoire où une société imaginée, et produit les hommes et les femmes capables de porter les valeurs qui sont chères au Burkina Faso. « Jamais sans vous, toujours avec vous », a rassuré le premier responsable du département de l’Education.
Lionel Bilgo est économiste et analyste politique, il remplace à ce poste le professeur d’université Stanislas Ouaro. Diplômé de l’École supérieur de commerce et de gestion de Paris, Lionel Bilgo démarre sa carrière professionnelle dans la publicité dans une des branches du géant KR MEDIA en tant que chargé publicité de région île de France.
Il est ensuite responsable des études marketing au sein du Groupe Fiducial (AGEFI). Il va par la suite, rejoindre le Groupe Bayard Presse comme directeur de la filiale Bayard Afrique. En 2017, il quitte Bayard Afrique et devient Directeur Afrique de Teminiyis Media dont il est cofondateur et qui deviendra la première entreprise burkinabè d’édition de presse jeunesse.
Par la suite, avec quelques amis qui partagent les mêmes visions que lui, ils décident de créer l’association African Golden dont il assure la présidence. L’objectif de cette association étant de promouvoir un nouveau paradigme sur le concept de la richesse africaine. Mettre la lumière sur la richesse humaine de l’Afrique, sur la valeur et le prestige de sa ressource humaine.
Depuis la création de cette association, ce sont plusieurs conférences publiques qui ont mobilisé des milliers de jeunes aussi bien sur les lieux de conférences qu’à travers la télévision BF1 qui les diffuse.
EN 2019, avec le soutien de Chantal Richard et de Franck Pupunat, tous deux membres fondateurs du mouvement Utopia basé en France, Lionel entrepris de créer le Mouvement Utopia Burkina (MUB) dont il est le vice-président.
En 2021 le Burkina Faso est frappé durement par les attaques terroristes. Soucieux du moral des troupes, Lionel Bilgo va créer le concept « Soldats je vous aime » à travers lequel il va encourager les soldats et susciter ainsi un engouement et une attention populaire sur la bravoure des Hommes au front.
Le nouveau ministre est l’auteur du livre « Burkina Faso du rêve à l’action. Créons demain », paru en février 2019.
Burkina/Transition : Dicko Hama Sambaré dit Maurice désigné représentant de la région du Sahel
Dori, 9 mars 2022 (AIB)- Les forces vives de la région du Sahel ont désigné, mardi à Dori, Hama Sambaré Dicko dit Maurice et Abdouramane Alassane alias Jamal, respectivement représentant titulaire et suppléant de la région du Sahel à l’Assemblée législative de transition (ALT).
La désignation du représentant de la région du Sahel s’est opérée par les forces vives au cours d’une rencontre qui s’est déroulée, le 8 mars 2022 à Dori.
Ainsi les participants ont désigné Hama Sambaré Dicko dit Maurice et Abdouramane Alassane connu sous le sobriquet de Jamal, respectivement représentant titulaire et suppléant de la région du Sahel à l’Assemblée législative de transition (ALT),
Hama Sambaré Dicko dit Maurice natif de la province du Séno est membre fondateur de l’ONG A2N et technicien supérieur de l’agriculture à la retraite.
Quant à son suppléant qui originaire de la province de l’Oudalan, il est un professeur des lycées et collèges et actuel directeur régional du Centre national des œuvres universitaires (CENOU) de Dori.
Il a été de 2012 à 2021 le proviseur du lycée provincial de Dori. Ils ont remercié les forces vives pour la confiance en eux placée et se sont engagés à représenter dignement la région du Sahel.
Le secrétaire général de la région du Sahel, Inoussa Kaboré a vivement remercié les participants qui ont fait preuve de maturité à travers cette désignation consensuelle.
Le titulaire Hama Sambaré Dicko dit Maurice (gauche) et le suppléant Abdouramane Alassane
La rencontre a débuté par le discours introductif du secrétaire général de la région du Sahel, Inoussa Kaboré. Dans son adresse aux participants issus des quatre provinces du Séno, du Soum, du Yagha et de l’Oudalan, M Kaboré a dit que l’objectif de la séance est de donner les critères et modalité de sélection du représentant de la région du Sahel à l’ALT), d’échanger autour de la question et de désigner si possible le délégué régional.
« Pour être candidat, il faut être de nationalité burkinabè, jouir de ses droits civiques et ne pas être dans un cas d’incapacité prévue par la loi, n’avoir jamais fait l’objet d’une condamnation pénale pour crime ou délit touchant à l’honneur et à la probité, être âgé au moins de 21 ans, n’avoir pas siéger à la huitième législative ou été membre du dernier gouvernement,
faire preuve de compétence et d’expérience dans l’un des domaines suivants : l’économie, le commerce, le droit, l’environnement, la diplomatie, la sécurité, la défense, l’éducation, la santé, l’agriculture, l’élevage et être intègre, impartial et de bonne moralité » a expliqué.
A l’issue des échanges sur ses modalités, les participants ont, après le retrait des autorités, mis en place un présidium composé d’un président et d’un secrétaire.
Chaque province a désigné quatre représentants. Ce sont ces seize grands électeurs qui ont choisi en leur sein le représentant régional.
Assemblée législative : Dr Ousmane Bougma, représentant du Plateau-central
Ziniaré, 09 mars 2022(AIB)-L’enseignant en droit, Dr Ousmane Bougma (en bleu) a été élu, ce mercredi, comme représentant du Plateau central à l’assemblée législative de transition (ALT). Il sera suppléé par Timbila Ouédraogo.
Huit (08) candidats étaient en lice pour représenter la région dont une femme. Faute de consensus pour retenir l’un d’eux, il a été procédé au vote.
Avant le passage aux urnes, cinq (05) prétendants ont désisté.
Philippe Bambingnélé Ouédraogo, Dr Ousmane Bougma et Jeanne Ouedraogo ont maintenu leurs candidatures.
Dr Ousmane Bougma: »Je mesure tout ce qui m’attend comme travail. »
Le choix des électeurs s’est porté sur Dr Ousmane Bougma. Il l’a remporté avec 28 voix sur 33 votants. Il a exprimé sa gratitude et son appréhension pour l’immensité du travail.
« Je dois couvrir, de par mon travail, toutes les 03 provinces de la région, (…) surtout dans un contexte très particulier, de crise humanitaire et alimentaire. Je mesure tout ce qui m’attend comme travail. J’en appelle à toute la population. Personne n’a perdu. Tout le monde a gagné », a indiqué le député.