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Burkina : Les défis de l’Enseignement supérieur sont énormes mais pas insurmontables, Pr Frédéric Ouattara

Ouagadougou, 9 mars 2022 (AIB)-Le nouveau ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, Pr Frédéric Ouattara, officiellement installé dans ses fonctions ce mercredi, a affirmé que les défis sont énormes et multiples mais pas insurmontables.

« Les défis qui se présentent à nous, acteurs de l’Enseignement supérieur et de la recherche, sont énormes et multiples mais ils ne sont pas insurmontables », a affirmé mercredi, le nouveau ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, Pr Frédéric Ouattara.

La conjugaison de nos efforts individuels et collectifs, une prise de conscience réelle des enjeux, la création de cadres d’échanges et de partage d’expériences, nous permettront sans aucun doute de juguler certaines crises, a-t-il dit.

Selon le ministre Ouattara, son « seul engagement ne suffirait pas à réussir les missions qui (lui) sont assignées ».

Le nouveau ministre Frédéric Ouattara a été installé par le secrétaire général du gouvernement et du conseil des ministres Jacques Sosthène Dingara

« Je ne compte pas entretenir le mythe de l’homme providentiel qui aurait la prétention d’être un sauveur, d’apporter tout seul des solutions aux difficultés auxquelles sont confrontés mon département ministériel », a-t-il fait savoir à ses collaborateurs.

Le Pr Ouattara compte se mettre loyalement, au service des autorités, des chercheurs, des enseignants-chercheurs, des étudiants, des différents partenaires, des agents, techniciens et ouvriers de soutien des centres de recherches, des écoles et des Institutions d’Enseignement supérieur du pays.

Pour lui, le changement individuel devrait intégrer un ensemble qui génèrera la métamorphose. M. Ouattara a alors, invité tous les acteurs du ministère au dialogue, à  un effort d’esprit critique, à l’ardeur au travail, à une loyale collaboration, à la transparence dans les actes.

Il les a exhorté au renoncement aux intérêts ‘’égoïstes’’ en vue de réhabiliter des valeurs cardinales qui donneront un ‘’nouveau souffle’’ à l’Enseignement supérieur et à la recherche au Burkina Faso.

« Nos concitoyens attendent beaucoup de nous et nous avons l’obligation d’assumer nos responsabilités, d’être à la hauteur des défis actuels », a soutenu le ministre.

Il a aussi rappelé à ses collaborateurs que « le contexte actuel du pays (leur) impose un code de conduite, celui de la rigueur dans la gestion des affaires publiques ».

Né le 09 décembre 1966 à Koudougou (Burkina Faso), le ministre Frédéric Ouattara est Professeur Titulaire en Physique et Hélio physique Météorologie de l’espace. Il est aussi thermicien, Épistémologiste, Historien et didacticien des sciences.

Au plan de la gouvernance, le Pr Frédéric Ouattara jusqu’à sa nomination le samedi dernier, était le président de l’université Norbert Zongo, la deuxième grande université du Burkina Faso, depuis le 6 juin 2019. Il a imprimé ses marques à cette institution avec plusieurs réalisations.

Au plan des innovations, le Pr Frédéric Ouattara est l’initiateur du programme satellitaire pour le Burkina Faso depuis 2019. Une œuvre de son Laboratoire de recherche en énergétique et météorologie de l’espace (LAREME).

De ce programme est né le projet Burkina-Sat1 qui va aider le Burkina Faso dans les domaines comme l’agriculture, l’environnement, la santé.Au plan de la recherche, le Pr Frédéric Ouattara est auteur d’une centaine de publications scientifiques.

S’agissant des distinctions, Il a obtenu en 2018 « le Prix Afrique pour l’Excellence de la recherche en physique spatiale » de l’Union américaine de géophysique (AGU) à Washington DC, faisant de lui membre de cette structure mondiale.

Il est aussi membre de la Société burkinabé de physique, de la Société Ouest Africaine de physique ; de l’African geoscience society et de l’Académie nationale des sciences, des arts et des lettres du Burkina Faso (ANSAL-BF).

Au Burkina Faso, il est élevé au rang de Chevalier de l’Ordre des palmes académiques en 2013 et de chevalier de l’Ordre de l’Etalon en décembre en 2019.

A l’international, il est Chevalier de l’Ordre International des Palmes académiques du Conseil Africain et malgache pour l’Enseignement supérieur (OIPA-CAMES) en novembre 2019.

Agence d’information du Burkina

KR/wis

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