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CAN U17: les Etalons attendent les Lionceaux du Cameroun de pied ferme dans le groupe B

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CAN U17: les Etalons attendent les Lionceaux du Cameroun de pied ferme dans le groupe B

Casablanca, 30 mars 2025 (AIB)-Les Etalons cadets du Burkina Faso ont affiché leurs ambitions dimanche soir, de livrer un bon match lundi contre les Lionceaux du Cameroun en ouverture de la CAN U17 dans la poule B, a constaté l’AIB sur place dans le royaume Chérifien.

C’est au tour de 16h GMT que le coach Oscar Barros et ses poulains sont aller pour une prise de contact avec la pelouse du stade Larbi Zaouli de Casablanca qui abrite leur match lundi (17h GMT). L’équipe burkinabè est allée par la suite répéter les gammes au Centre du Raja athlétic club II. A l’issue de l’entraînement les jeunes Etalons se sont exprimés.

L’entraîneur de l’équipe Oscar Barros q rassuré que son groupe a « un bon état d’esprit. Il y a l’envie, beaucoup d’engagement ». Pour lui, « avec tout ce que nous avons fait comme préparation, nous sommes fin prêts pour aborder la première rencontre de demain ».

Le technicien burkinabè dit ne pas connaitre grand chose de son adversaire. Les seuls images que Oscar Barros a, sont les images de leur tournoi de zone pour la qualification de cette compétition et ça aussi, contre « des équipes qui n’étaient pas très à la hauteur. Et ça ne permet pas de trop juger l’adversaire ».

« Mais nous savons que le Cameroun a des joueurs très athlétiques, très puissants avec leur qualité technique. Ils ont des joueurs qui ne lâchent jamais. Nous avons un adversaire coréaste demain mais nous-nous sommes préparés en conséquence », a mentionné l’entraîneur burkinabè.
Jugeant son équipe, Oscar Barros affirme que « nous, nous sommes très solidaires, beaucoup tactiques, très disciplinés. Nous avons notre philosophie propre à nous au Burkina que nous allons crânement essayer de jouer dans notre registre pour créer beaucoup plus de difficultés à cette équipe camerounaise qui est assez véloce. Nous allons faire un très bon match demain soir ».

Pour le milieu de terrain des Etalons cadets Mohamed Fofana « on est très bien préparé pour aborder le match de demain. On est très bien concentré. La force de notre équipe est la solidarité du groupe. On joue très collectif. Notre objectif est de sortir du groupe et être parmi les meilleurs et se qualifier pour le mondial et pourquoi pas remporter le trophée ».

Le président de la FBF Oumarou Sawadogo qui a effectué le déplacement de Casablanca pour soutenir les siens, « vous représentez le pays, le drapeau national. Vous devez vous battre ensemble pour atteindre vos objectifs. Vous n’êtes pas seuls dans cette compétition. Nous sommes avec vous ».

La CAN U17 a démarré ce dimanche dans le groupe A avec l’opposition Maroc # Ouganda (5-0). Le Le Burkina Faso évolue dans cette compétition dans le groupe B avec le Cameroun, l’Afrique du sud et l’Egypte. La CAN U17 Maroc 2025 se disputer du 30 mars au 19 avril.

Agence d’information du Burkina
as/ata

Bobo-Dioulasso: des journalistes découvrent le travail acharné des agents de la nationale de l’électricité

Bobo-Dioulasso: des journalistes découvrent le travail acharné des agents de la nationale de l’électricité

Bobo-Dioulasso, 28 mars 2025 (AIB) – Pendant 48 heures, des journalistes et des membres d’organisations de la société civile ont effectué une immersion au sein du poste de Kôdeni et de la centrale électrique Bobo II. Objectif : mieux appréhender les mécanismes de production, de transport et de distribution de l’énergie par la SONABEL dans cette partie du Burkina.

Cette visite, organisée les 27 et 28 mars 2025, a permis aux participants de visiter les installations essentielles de la nationale de l’électricité. Guidés par un chronogramme rigoureux et respectant des mesures de sécurité strictes, ils ont d’abord visité le poste de Kôdeni. Selon les experts, cette infrastructure joue un rôle crucial dans le transport et la distribution de l’électricité.

Seydou Sanou, chef de section du poste, a expliqué que cette installation assure la répartition de l’énergie importée et produite sur le réseau national interconnecté.

« Le dispatching de Kôdeni reçoit l’électricité en provenance des différentes sources de production avant de la distribuer via des transformateurs qui abaissent la tension, permettant ainsi son acheminement vers les consommateurs », a-t-il précisé.

Après cette première étape, les journalistes et les acteurs de la société civile se sont dirigés vers la centrale thermique de Bobo II. Ils y ont découvert l’ancien centre des machines, comprenant cinq groupes installés depuis 1987 et produisant 15 MW, ainsi que le nouveau centre, doté de moteurs modernes installés en 2015 et produisant 40 MW.

La visite s’est poursuivie dans les différents compartiments des installations, notamment la salle des commandes, un service où les agents supervisent 24h/24 les paramètres du réseau électrique.

Félix Sawadogo, chef du département de production thermique des agences commerciales de la SONABEL, a souligné l’importance de la centrale Bobo II dans le paysage énergétique burkinabè.

« Elle dispose d’une puissance installée d’environ 69 MW, avec une puissance exploitable de 46 MW actuellement. Elle contribue à hauteur de 10% de la demande sur le réseau national interconnecté (RNI) », a-t-il indiqué.

Il a également salué le travail acharné des techniciens qui, dans des conditions difficiles, assurent l’entretien des groupes électrogènes afin de garantir une production suffisante pour répondre à la forte demande.

Après l’étape de Ouagadougou, cette immersion a permis aux professionnels des médias et à la société civile de constater les défis auxquels est confrontée la SONABEL pour garantir la continuité du service public en énergie électrique surtout en cette période de forte canicule.

Agence d’Information du Burkina
BO/ata

Komondjari/ Rupture collective : Le Haut-commissaire appelle à la tolérance religieuse

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Komondjari/ Rupture collective : Le Haut-commissaire appelle à la tolérance religieuse

Gayéri, le 30 mars 2025-(AIB)-Le Haut-commissaire de la province de la Komondjari Valentin Gnanou a invité les confessions religieuses de la région à promouvoir la tolérance religieuse et la cohésion sociale, à l’occasion d’une rupture collective,le samedi 29 mars 2025, à la grande mosquée du secteur 2.
Cette initiative a rassemblé les membres de toutes les communautés et les confessions religieuses, cela temoigne la cohésion sociale, l’unité, la fraternité, la tolérance religieuses au sein de la population, a déclaré Le Haut-commissaire de la province de la Komondjari Valentin Gnanou.

Selon lui, la journée d’engagement patriotique et de participation citoyenne favorise le vivre ensemble, la tolérance, l’amour et l’acceptation de l’autre.
“Ce sont des valeurs que nous sommes en train de perdre et qu’il faille revaloriser” a-t-il insisté.

L’imam du vendredi de Gayéri, Mahamadi Sawadogo, de son côté a souhaité que cette communion soit le fondement d’une vraie cohésion sociale, de fraternité, d’amour du prochain et de tolérance religieuse.

“Nous constituons une même famille, c’est cela la solidarité, la cohésion sociale. Unissons-nous et prions que Dieu apporte la paix dans nos familles, nos provinces et dans tout le Burkina”, a-t-il exhorté.
Pour sa part, le pasteur de l’église EE/SIM du secteur 3 de Gayéri Yempabou Haro, a souligné que “cette rencontre renforce en nous la cohésion sociale et le vivre ensemble”.

“Nous prions Dieu que cette initiative soit une continuité pour toutes les communautés religieuses de la province et que Dieu apporte la paix pour le pays” a-t-il ajouté.

Agence d’information du Burkina

Burkina/Solidarité : L’Association Lagmtaaba des chefs coutumiers pour la veille citoyenne (ALCVC) offre des vivres à plus de 200 PDI

Burkina/Solidarité : L’Association Lagmtaaba des chefs coutumiers pour la veille citoyenne (ALCVC) offre des vivres à plus de 200 PDI

Ouagadougou, le 30 mars 2025 (AIB) – L’Association Lagmtaaba des chefs coutumiers pour la veille citoyenne (ALCVC) a procédé, le samedi 29 mars 2025, à Ouagadougou, à une remise de denrées alimentaires d’une valeur de 1,5 million de FCFA à plus de 200 personnes déplacées internes (PDI).

« Grâce à la générosité des partenaires, nous avons pu réunir des spaghettis, des bidons d’huile et des vêtements pour un montant total de 1,5 million de FCFA, qui seront distribués à plus de 200 PDI », a déclaré le président de l’ALCVC, Balem Naaba de Komsilga.

Selon lui, cet acte de solidarité vise à permettre aux personnes vulnérables de mieux célébrer la fête du Ramadan.

« Au regard de la situation que traverse notre pays, notre association s’est donné pour mission de venir en aide aux personnes vulnérables en leur apportant une assistance », a-t-il ajouté.

Le président de l’ALCVC, Balem Naaba de Komsilga, s’exprimait ce samedi lors de la remise officielle des dons aux PDI à Ouagadougou.

« Ce que nous venons de voir est plus qu’un simple don, c’est la manifestation concrète de l’esprit de solidarité qui anime les fils et filles de notre pays », a déclaré le président du mois de la Coordination nationale de veille citoyenne (CNAVC), Honoré Samandoulougou.

Il a par ailleurs salué l’engagement des chefs coutumiers pour la veille citoyenne : « Cette initiative est une réponse concrète à l’appel à la solidarité lancé par le capitaine Ibrahim Traoré au peuple burkinabè ».

Ousmane Diallo, représentant des bénéficiaires, a exprimé sa gratitude envers les donateurs.

« Que la fête ait lieu demain ou après-demain, ces vivres nous seront d’une grande aide, car nous pourrons ainsi célébrer nous aussi », a-t-il renchéri.

Agence d’Information du Burkina

Namentenga : La veille citoyenne de Boko s’offre un rondpoint « Ibrahim Traoré »

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Namentenga : La veille citoyenne de Boko s’offre un rondpoint « Ibrahim Traoré »

Boulsa, 25 mars 2025  (AIB)- La veille citoyenne de Boko,  un village de la commune de Dargo, situé dans la province du Namentenga (Centre-Nord) a inauguré le samedi 22  mars 2025,   son rondpoint dénommé « Ibrahim Traoré ».

« L’ouvrage, situé au croisement des routes Boulsa-Dargo et Lillougou et-Boko  a été  réalisé par les contributions des populations et se  veut être un cadre de concertation, de mobilisation sociale et de sensibilisation », a déclaré le président de la veille citoyenne, Hassane Barry.

Hassane Barry a profité de l’occasion pour louer les prouesses des forces combattantes sur le terrain, et  a également sollicité la vigilance et de collaboration  des populations avec les Forces de défense et de sécurité, pour une victoire sur les  forces du mal.

A l’intérieur du rond-point se trouve un monument représentant de caïman, totem du village ainsi que les effigies des trois chefs d’Etat de  l’Alliance des états du Sahel  (AES).

Les représentants des commissions villageoises de développement ont formulé leurs vœux de santé, de succès et de longévité au président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré et aux forces combattantes, pour un Burkina  prospère.

Agence d’information du Burkina

JBD/NO/ATA

 

 

 

 

 

Cohésion sociale / Rupture commune : La délégation spéciale de la commune de Boulsa communie avec ses ressortissants

Cohésion sociale / Rupture commune : La délégation spéciale de la commune de Boulsa communie avec ses ressortissants

Namentenga, le 25 mars 2025 (AIB) – La délégation spéciale de la commune de Boulsa a communié avec l’ensemble de ses ressortissants, ce 25 mars 2025, dans l’enceinte du centre communautaire de Boulsa. Cette initiative vise à promouvoir la cohésion sociale.

Le Haut-commissaire Adama Conseiga a souligné que « cette initiative est un déclencheur du renforcement de notre vivre-ensemble pour un Burkina de paix et de progrès ».

Il a par ailleurs encouragé les organisateurs à pérenniser cette initiative, compte tenu de son importance dans la résolution de la crise que traverse le pays.

Pour sa part, le Baloum Naaba a affirmé que « cette initiative contribue fortement à la promotion du vivre-ensemble et à la cohésion sociale entre les populations ».

Cette rupture commune, placée sous la présidence du Haut-commissaire Adama Conseiga, a vu la présence de tous les représentants des communautés coutumières et religieuses de la commune.
Agence d’information du Burkina
JBD/ata

Kombissiri : Les FDS, VDP, VADS et la population en communion lors de la rupture du jeûne

Kombissiri : Les FDS, VDP, VADS et la population en communion lors de la rupture du jeûne

Kombissiri, 28 mars 2025 (AIB) – Dans la soirée du jeudi 27 mars 2025, les FDS, VDP, VADS et la population de différentes confessions religieuses de la ville de Kombissiri se sont réunis pour la rupture collective du jeûne. Ce partage de repas, initié par la direction provinciale de la police nationale du Bazèga, vise à renforcer la cohésion entre les FDS et la population.

Les différentes forces de défense et de sécurité (FDS), à savoir la police, la gendarmerie, les agents des eaux et forêts, les VDP (Volontaires pour la défense de la patrie), les VADS (Volontaires adjoints de sécurité) et les populations de Kombissiri, ont observé en communion la rupture du jeûne dans la soirée du jeudi 27 mars 2025.

Cette rupture collective, présidée par le Haut-commissaire de la province du Bazèga, Madame Téné Justine Kientega/Ilboudo, s’est déroulée dans l’enceinte de la direction provinciale de la police nationale du Bazèga, en présence des autorités administratives et coutumières.

Selon Saidou Ouoba, commissaire principal de police et directeur provincial de la police nationale du Bazèga, l’objectif de cette initiative est de regrouper les frères d’armes de la province, toutes confessions religieuses confondues, et les populations autour d’un plat commun en ce mois béni de jeûne musulman et de carême catholique, dans le but de renforcer davantage la cohésion sociale.
Madame Téné Justine Kientega/Ilboudo a salué l’organisation de cet événement, qui permet de renforcer la fraternité, la collaboration entre les FDS et la cohésion sociale avec la population.

Cette rupture collective de jeûne a été marquée par un partage de repas, des prières et des bénédictions pour le vivre-ensemble, la sécurité et la paix au Burkina Faso.
Agence d’information du Burkina
TPT/ata

Urgent : L’armée burkinabè a démenti dimanche matin sur sa page Facebook, une fausse nouvelle qui circule dans les groupes WhatsApp.

Urgent : L’armée burkinabè a démenti dimanche matin sur sa page Facebook, une fausse nouvelle qui circule dans les groupes WhatsApp.

En rappel, il est important de toujours consulter les informations sur les pages Facebook officielles et de ne pas se fier aux captures d’écrans.
#AIB #fakenews

Passoré : Le Gouverneur de la région du Nord prend langue avec les autorités locales

Passoré : Le Gouverneur de la région du Nord prend langue avec les autorités locales

Yako, 27 mars 2025 (AIB) – Le Gouverneur de la région du Nord, Thomas Yampa, a effectué le jeudi 27 mars 2025 à Yako une visite de courtoisie aux autorités administratives, religieuses et coutumières du Passoré.

Le gouverneur a profité de cette occasion pour solliciter le soutien et les bénédictions des notabilités coutumières et religieuses.

La tournée avait pour objectif global de rencontrer ses collaborateurs provinciaux et de s’assurer de la bonne conduite des actions de développement dans son ressort administratif.

De la mission catholique à la chefferie coutumière, en passant par la Fédération des Églises et missions évangéliques et la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB), le gouverneur a d’abord adressé ses civilités avant de décliner l’objet de sa visite.

« Je suis venu me présenter et vous témoigner ma reconnaissance pour les efforts fournis dans la dynamique de la promotion de la paix sociale et vous demander de vous unir et de travailler en synergie d’action afin de relever les défis humanitaires et sécuritaires », a-t-il dit.

La visite a été l’occasion pour le gouverneur de traduire sa reconnaissance à l’ensemble des corps constitués de la province pour le travail déjà accompli afin de consolider le vivre-ensemble et la cohésion sociale.

Les autorités visitées ont toutes salué l’initiative du gouverneur et l’ont rassuré de leurs prières et bénédictions.

Conscient du rôle de sensibilisation et de prévention des conflits que jouent ces personnalités, M. Yampa a exhorté l’ensemble des communautés à se mobiliser davantage autour du haut-commissaire et des corps constitués pour de meilleurs résultats.

Au terme de sa visite, le gouverneur s’est dit très satisfait de l’accueil et surtout de la mobilisation, tout en demandant à chacun de se mobiliser autour du président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, et de l’accompagner dans ses actions pour le retour à la paix au Burkina Faso.

En rappel, cette première sortie de l’autorité régionale intervient deux mois après sa prise de fonction.

Agence d’information du Burkina
ZES/ata

 

Ramadan au Maroc : entre recueillement spirituel et délices de la table

Ramadan au Maroc : entre recueillement spirituel et délices de la table

Rabat, 29 mars 2025 (AIB) – Le mois de ramadan au Maroc est bien plus qu’une simple période de jeûne. C’est une occasion de marquer une halte pour se recentrer sur soi, sur sa relation avec Dieu, dans un recueillement spirituel, mais aussi pour savourer en famille des mets marocains très appréciés.

Il est 19 h 15, ce mardi 25 mars, sur l’avenue Mohammed V, au cœur de la capitale Rabat. Cette artère, d’ordinaire si bruyante et animée, est vide et silencieuse. Et ce, malgré sa beauté resplendissante et ses lumières éblouissantes qui donnent envie de la contempler, de s’y attarder pour s’y ressourcer. Elle n’est pas la seule : les avenues environnantes vivent également la même ambiance, avec les services et commerces fermés.

À cette heure du soir, les populations sont à la maison, en train de rompre le jeûne. Nous sommes en plein mois de ramadan, et dans tout le royaume, plutôt que de s’attarder en ville, les Marocains sont attablés chez eux, dégustant les délices de la table. Même le tramway reliant la capitale Rabat à sa ville voisine Salé cesse de circuler le temps de cette rupture.

Au menu de l’Iftar (rupture du jeûne), on retrouve les ingrédients incontournables du ramadan pour les Marocains : dattes, lait et un bol de harira parfumée. La harira est une soupe de pois chiches et de tomates extrêmement nourrissante, traditionnellement consommée au moment de la rupture du jeûne. Hydratante, copieuse et riche en nutriments, elle condense en un seul bol tous les ingrédients d’un repas équilibré : viande (agneau ou bœuf), légumes secs (pois chiches, lentilles), légumes frais (tomates et oignons), vermicelles ou riz, épices et herbes aromatiques.

Il y a aussi des œufs et des gourmandises sucrées, dont la chebakia, étroitement liée à la célébration du mois de ramadan au Maroc. En effet, durant ce mois sacré, les Marocains préparent avec soin de nombreuses douceurs pour rompre le jeûne au coucher du soleil. La chebakia occupe une place particulière dans ce rituel culinaire et symbolise la récompense après une journée de jeûne. Sa forme évoque également la lune, qui joue un rôle central dans le calendrier lunaire du ramadan.

Les chebakia sont souvent accompagnées d’un thé à la menthe, une boisson traditionnelle marocaine réputée pour sa fraîcheur et sa douceur. Ce thé offre un contraste subtil avec le caractère sucré des pâtisseries et permet de profiter pleinement de leurs arômes envoûtants.

Pour acquérir les produits alimentaires indispensables à la rupture du jeûne, les Marocains affluent chaque jour vers les marchés, qui connaissent un dynamisme exceptionnel durant ce mois.

Face à la forte demande des ménages pour les produits alimentaires, qui occupent une place essentielle sur les tables de l’Iftar, les autorités ont pris un certain nombre de mesures afin d’assurer un approvisionnement suffisant et régulier des marchés en denrées de base, tout en renforçant les mécanismes de contrôle pour protéger les consommateurs contre les pratiques frauduleuses.

Dans ce cadre, un numéro de téléphone court et unifié, le 5757, a été mis en service au niveau national pour recevoir les plaintes et observations des consommateurs sur la situation des marchés, les prix, ainsi que la qualité et la propreté des produits alimentaires durant le mois sacré de ramadan.

Avec ce mois béni, les affaires prospèrent pour les commerçants. Ainsi, les vendeurs exposent fièrement des chebakia, briouates (beignets triangulaires fourrés de mélanges sucrés ou salés), msmen (crêpes marocaines à base de farine et d’œufs) et autres délices. Les cafés ne désemplissent pas non plus : les clients y affluent notamment pour des parties de cartes.

Pour les plus jeunes, c’est le mois de l’initiation. Les adultes leur expliquent la portée et la valeur de cette période et les encouragent à jeûner, en particulier lors de la très attendue Laylat Al Qadr (la Nuit du Destin). Ils les incitent aussi à se rendre à la mosquée aussi souvent que possible avant de partager ensemble la joie de l’Iftar.

Le ramadan est également une occasion de se recentrer sur sa spiritualité et sa relation avec Dieu. Les fidèles voient en ce mois une opportunité bénie pour accomplir les prières de Taraweeh (prières nocturnes du ramadan), lire le Saint Coran, mais aussi visiter leurs proches et amis afin de renforcer les liens sociaux. Partout dans le royaume, des concours de psalmodie et de mémorisation du Coran sont organisés.

Le mois de ramadan est aussi un moment propice pour se montrer solidaire envers les plus démunis. Cette prescription islamique est appliquée par les Marocains jusqu’au plus haut sommet de l’État, avec Sa Majesté le Roi Mohammed VI qui offre, depuis 25 ans, des vivres aux personnes en situation de précarité.

Cette année, 34 280 tonnes de produits alimentaires (farine, lait, riz, huile, sucre, concentré de tomates, vermicelles, lentilles et thé) sont distribuées aux populations les plus vulnérables du royaume, notamment les veuves, les personnes âgées et les personnes en situation de handicap.

L’opération, qui mobilise une enveloppe budgétaire globale de 330 millions de dirhams (environ 20,97 milliards FCFA), bénéficie à un million de ménages, soit près de 5 millions de personnes. Pour cette édition, 74 % des bénéficiaires résident en milieu rural, répartis dans 1 054 communes sur un total de 1 304 communes ciblées à travers le pays.

Baptisée « Ramadan 1446 », cette opération nationale, initiée par la Fondation Mohammed V pour la Solidarité, a été lancée le lundi 3 mars dernier par le Prince Héritier Moulay El Hassan et Son Altesse Royale la Princesse Lalla Khadija, sur Hautes Instructions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

Mais au-delà des grandes villes, le ramadan au Maroc se vit aussi dans le pays profond, notamment dans les vastes territoires semi-désertiques de la région de l’Oriental, où les nomades perpétuent leurs traditions en harmonie avec la nature. Un mode de vie simple, imprégné d’une profonde spiritualité et d’un respect des coutumes ancestrales.

Les familles nomades se rassemblent autour d’un feu tranquille, échangeant sur les voyages, les récits de leurs ancêtres et les événements du quotidien, tandis que les lanternes traditionnelles diffusent une lumière douce, conférant à l’atmosphère un charme unique.

À Settat (Centre du Royaume), où l’offre culturelle est limitée, la majorité des habitants conservent leur routine quotidienne : nettoyage des écuries, alimentation du bétail, entretien des vergers, traite des vaches matin et soir, et labourage des terres pour semer maïs et orge, encouragés par les récentes pluies abondantes qui continueront tout au long du mois de mars.

Enfin, le ramadan modifie même l’organisation du temps au Maroc. Ainsi, le royaume est passé à l’heure GMT le dimanche 23 février et repassera à GMT+1 le dimanche 6 avril, après la fin du jeûne.

WUROTÈDA Ibrahima SANOU

Agence d’information du Burkina
Envoyé spécial de l’AIB à Rabat

Kadiogo/Dialogue interreligieux : un bon exemple en provenance de Saaba

Kadiogo/Dialogue interreligieux : un bon exemple en provenance de Saaba

Dans la soirée du vendredi 28 mars 2025, la Délégation spéciale et la jeunesse de la commune rurale de Saaba ont organisé une rupture collective de jeûne et de carême.

La cérémonie a débuté à 17 h par la méditation du chemin de croix par la communauté catholique.

Une fois l’office religieux achevé, deux fidèles sont venus aider leurs frères musulmans à étaler les nattes et à transporter l’eau d’ablution en vue de la prière du Maghreb.

Un geste certes simple, mais qui montre que nous sommes des filles et fils du Burkina Faso, au-delà de nos différentes convictions religieuses.
#AIB

Sourou : L’UCRB/SD sensibilise 50 élèves du post-primaire sur l’entretien du corps de la jeune fille pendant les menstrues

Sourou : L’UCRB/SD sensibilise 50 élèves du post-primaire sur l’entretien du corps de la jeune fille pendant les menstrues

Tougan, 23 mars 2025 (AIB) – L’Union des Coutumiers et Religieux du Burkina pour la promotion de la Santé et le Développement (UCRB/SD) a animé, ce dimanche 23 mars 2025, une conférence de sensibilisation sur l’entretien du corps de la jeune fille pendant ses périodes de menstrues, au profit de 50 filles du post-primaire.

L’Union des Coutumiers et Religieux du Burkina pour la promotion de la Santé et le Développement (UCRB/SD), en partenariat avec Save the Children, a, à travers son projet Palobdé, sensibilisé ce dimanche 23 mars 2025, à Tougan, 50 élèves du post-primaire sur l’entretien du corps pendant les menstrues.

Au cours de cette sensibilisation, les conférencières Fatimata Boro et Adeline N. Alima Yélémou ont expliqué aux participantes la différence entre l’enfance et l’adolescence, les signes de l’adolescence, la manifestation des menstrues et les précautions à prendre pendant cette période.

Selon Moumini Sawadogo, animateur de l’UCRB/SD et point focal à Tougan, cette sensibilisation vise à permettre à ces jeunes filles de bien prendre soin de leur corps pendant leurs périodes de menstrues.

« Cette sensibilisation va permettre aux participantes de mieux connaître leur corps et de savoir se comporter lorsque les signes des menstrues commencent à apparaître », a-t-il déclaré.

Pour Marie Anastasie Din, participante à cette séance de sensibilisation, l’initiative a été enrichissante, car elle lui a permis d’acquérir des connaissances qu’elle ignorait. Elle s’est engagée à relayer ces informations à ses pairs.

« Je suis très satisfaite. Nous avons appris beaucoup de choses sur nous-mêmes que nous ne connaissions pas. Désormais, je sais comment me comporter si je remarque les signes des menstrues. Je vais aussi sensibiliser mes camarades qui n’ont pas pu participer à cette séance », a-t-elle affirmé.

Notons que les participantes ont également bénéficié, au cours de cette sensibilisation, d’une formation en confection de kits hygiéniques lavables et réutilisables.

Agence d’Information du Burkina
SS/ata

Sourou/JEPPC : Le haut-commissaire, Désiré Badolo invite toute la population à participer activement aux activités

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Sourou/JEPPC : Le haut-commissaire, Désiré Badolo invite toute la population à participer activement aux activités

Tougan, 26 mars 2025 (AIB) – Le haut-commissaire de la province du Sourou, Désiré Badolo, a invité mercredi toute la population de son ressort territorial à participer activement aux activités de la deuxième édition des Journées d’engagement patriotique et de participation citoyenne (JEPPC).

Le haut-commissaire de la province du Sourou, Désiré Badolo, a officiellement lancé, le mercredi 26 mars 2025, la deuxième édition des Journées d’engagement patriotique et de participation citoyenne (JEPPC), placée sous le thème : « Pour l’ordre et la discipline : je m’engage ».

Le coup d’envoi de cette deuxième édition a été marqué par une montée solennelle des couleurs au haut-commissariat de Tougan, en présence des forces de défense et de sécurité (FDS) et des forces vives de la province.

Le haut-commissaire a invité toute la population de la province à participer activement aux activités de cette deuxième édition des Journées d’engagement patriotique et de participation citoyenne et, surtout, à payer leurs taxes, signe de bonne citoyenneté.

« Je voudrais vous inviter à prendre part, dans les semaines à venir, aux différentes activités entrant dans le cadre des Journées d’engagement patriotique et de participation citoyenne », a-t-il lancé.

« Pour montrer que nous sommes civiques et disciplinés, j’invite l’ensemble des populations à venir payer leurs taxes pour honorer la Journée provinciale de civisme fiscal », a ajouté le haut-commissaire du Sourou, Désiré Badolo.

Notons qu’au cours de ces deux semaines d’engagement patriotique et de participation citoyenne, en plus de la montée des couleurs, plusieurs activités sont prévues à Tougan, dans la province du Sourou.

Ces activités sont, entre autres, une conférence sur le thème des JEPPC, une conférence sur le civisme et la participation citoyenne, une sensibilisation sur le port du casque, une Journée provinciale de civisme fiscal, une journée de salubrité et une journée Consommons local.

Agence d’information du Burkina

SS/ata

Présidence de la FBF : gestion satisfaisante d’Oumarou Sawadogo en six mois

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Présidence de la FBF : gestion satisfaisante d’Oumarou Sawadogo en six mois

Ouagadougou, 29 mars 2025 (AIB) – Le président de la Fédération burkinabè de football (FBF) Oumarou Sawadogo a présenté vendredi à Ouagadougou au cours d’une conférence de presse, le bilan semestriel de sa gestion qu’il juge satisfaisant depuis qu’il est à la tête de l’instance dirigeante du football burkinabè, a constaté l’AIB.

Lors de sa tournée de campagne pour son élection à la tête de la présidence de la Fédération burkinabè de football, Oumarou Sawadogo avait décliné un programme dénommé FREE FOOT pour une gouvernance saine et d’innovations structurantes portées par un management  rigoureux et équitable.

Après son installation le 10 septembre 2024, le président Sawadogo a fait une halte pour mesurer ses performances après 4 mois de gestion, tirer les enseignements et présenter les perspectives. « Nous avons concentré nos efforts sur les quatre axes du programme FREE FOOT qui ont été développés durant ma campagne : l’amélioration de la gouvernance, le renforcement des capacités des acteurs, le développement et l’entretien des infrastructures, ainsi que la mobilisation et la bonne gestion des ressources financières », a expliqué le président de la FBF.

Sur la question de l’amélioration de la gouvernance, des réformes cruciales ont été opérées, deux audits ont été commandités et effectués par la FBF et la FIFA dont les résultats sont attendus dans les prochains jours. Des sessions de formation de présidents, de Secrétaires généraux et de responsables financiers de Ligues et clubs en gestion administrative et financière ont été organisées à Bobo-Dioulasso et à Ouagadougou.

« Désormais, les paiements des subventions se font sur la base de contrats dûment signés entre la FBF et les clubs bénéficiaires. Les contrats viennent d’être signés et la 2e tranche de la subvention sera bientôt payée. Avec notre ministère de tutelle, nous tenons des réunions paritaires pour l’organisation de certaines activités. Cette conférence de presse pour les six mois de gestion entre dans le cadre du devoir de redevabilité qui est l’un des fondements de notre gouvernance », a fait savoir le président de la FBF.

Le renforcement des capacités des acteurs, priorité de la FBF

Le président Sawadogo a mentionné que « le renforcement des capacités des acteurs du football burkinabè reste l’une de nos priorités majeures. Ce n’est qu’avec des compétences accrues et une gestion professionnelle que nous pourrons espérer élever le niveau de notre football. Nous avons lancé des programmes de formation pour entraîneurs, arbitres, médecins, communicateurs, protocoles ainsi que pour les administrateurs des clubs, des ligues et bien d’autres structures. Nous avons mis en place une Commission ad ’hoc pour l’élaboration d’un plan stratégique 2024-2028 ».

Dans cette dynamique, la faîtière du football burkinabè a établi un partenariat avec des institutions internationales et des experts du football pour offrir des formations de qualité. Tous les championnats (féminin, masculins de toutes catégories) ont été lancés.

En termes de résultats des Etalons, les U17 ont remporté le tournoi de l’UFOA-B et sont actuellement au Maroc pour prendre part à la CAN de leur catégorie. Les seniors se sont qualifiés pour la CAN de leur catégorie et les locaux également qualifiés sans perdre de vue les Etalons dames qui sont sur la bonne voie pour se qualifier pour leur CAN.

La mobilisation et la bonne gestion des ressources financières « reste un défi majeur pour toute organisation. Nous avons redoublé d’efforts pour diversifier nos sources de financement, en cherchant à multiplier les partenariats avec les entreprises privées, les sponsors et les institutions publiques sur les compétitions nationales et internationales », a fait savoir le président Sawadogo.

Pour les perspectives pour l’année 2025 la FBF a entreprendra des travaux d’électrification de terrains incessamment, le plan stratégique 2024-2028 élaboré par la Commission Ad’ hoc sera adopté en fin avril prochain, les équipes participeront aux compétitions sous régionales, continentales et internationales (UFOA-B, CAN, Coupes du monde, etc.).

Le devoir de redevabilité oblige la FBF à tenir une Assemblée générale ordinaire de 2025. « En six mois, nous avons posé des bases solides du redressement et du développement du football burkinabè. Toutefois, beaucoup reste à faire. Nous avons bien conscience que les défis sont nombreux et complexes, mais avec l’engagement et le soutien de tous les acteurs du football, nous sommes convaincus que nous allons franchir les étapes nécessaires pour hisser le football burkinabè au sommet », a conclu le président de la FBF.
Agence d’information du Burkina
as/ata

Kombissiri/Don de vivres : Une association solidaire des personnes déplacées internes et autres ménages vulnérables

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Kombissiri/Don de vivres : Une association solidaire des personnes déplacées internes et autres ménages vulnérables

Kombissiri, 29 mars 2025 (AIB) – L’Association Song- Taaba des femmes du Burkina (ASTFB) a fait un don de vivres divers à 40 ménages vulnérables, le vendredi 28 mars 2025 à Kombissiri.

Les bénéficiaires issus des communes de Doulougou, Gaongo, Kombissiri et Toécé sont des personnes déplacées internes (PDI) et autres ménages vulnérables au nombre de quarante. Chaque ménage a ainsi reçu un sac de 100 kg de maïs, 50 kg de riz, 5 litres d’huile végétale, 15 kg de sel et 4 boules de savon.

Ce geste de solidarité est de l’Association Song-Taaba des femmes du Burkina (ASTFB) basée à Kombissiri en partenariat avec l’ONG Plan International entrant dans le cadre de l’exécution du programme YEWA ( Youth Empowerment in West Africa) ou autonomisation des jeunes en Afrique de l’ouest.

Pour la présidente du conseil d’administration de l’ASTFB Mariam Ouédraogo/Nébié, la distribution des vivres aux PDI et autres aux ménages vulnérables des 4 communes du Bazèga où intervient l’association, vise à apporter un appui alimentaire en cette période difficile pour ces personnes.

Selon Aristide Yaméogo, représentant de la direction provinciale en charge de l’action humanitaire du Bazèga, cette action de solidarité de l’ASTFB envers les 40 ménages PDI et autres ménages vulnérables de la province qui touche près de 200 personnes, est à saluer. Tout en espérant que ce geste de l’association soit un exemple pour d’autres structures, Aristide Yaméogo a au nom de la direction provinciale en charge de l’action humanitaire du Bazèga, remercié l’ASTFB pour cette initiative qui vient soulager les PDI et les ménages vulnérables.
Les bénéficiaires de ce don ont été ciblés par les services de la direction provinciale en charge de l’action humanitaire du Bazèga, suivant des critères bien définis, a-t-il ajouté.

Selon la présidente du conseil d’administration de l’ASTFB, la même activité s’est déroulée plus tôt dans la matinée le même jour à Manga dans la province du Zoundwéogo, zone d’intervention de l’association où 60 ménages PDI et autres ménages vulnérables ont également bénéficié des mêmes vivres.

Agence d’information du Burkina
TPT/dnk/ata

Burkina : L’école doctorale de l’université Thomas Sankara veut produire des thèses de qualité impactant le développement socio-économique du pays

 

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Burkina : L’école doctorale de l’université Thomas Sankara veut produire des thèses de qualité impactant le développement socio-économique du pays

Ouagadougou, 28 mars 2025 (AIB) – Le directeur de l’Ecole doctorale de l’Université Thomas Sankara (UTS), Pr T. Didier Zoungrana, a indiqué que son équipe travaille à avoir des thèses de qualité, ayant une utilité sociale, impactant le développement socio-économique du Burkina, dans un délai de rigueur de trois ans.

Nous volons « que les thèses qui vont sortir soient vraiment de qualité, qui puissent aussi à travers les résultats impacter notre pays. Parce que la recherche doit impacter le développement socio-économique de notre pays », a indiqué le directeur de l’école doctorale de l’Université Thomas Sankara, Pr T. Didier Zoungrana.
Pr Zoungrana s’exprimait vendredi à l’Université Thomas Sankara lors d’une rencontre d’échange avec les doctorants. Cette rentrée doctorale a servi de cadre pour la présentation de la nouvelle équipe dirigeante de l’école doctorale.
L’équipe dirigeante a placé son mandat de trois ans sous le signe de la dynamisation des laboratoires et s’est engagée à faire soutenir les doctorants dans un délai de trois ans. La nouvelle équipe de l’école doctorale de l’Université Thomas Sankara a été élue en juillet 2024 et a pris fonction en janvier 2025.

« Nous voulons, en réalité, que les travaux qui sont faits au sein du corps doctoral puissent avoir une utilité sociale. C’est vraiment quelque chose de très important pour nous », a insisté le directeur de l’école doctorale de l’UTS.
Il a également exhorté les doctorants à produire des thèses scientifiques qui feront connaitre le Burkina Faso à travers le monde.
Première du genre, la rencontre a permis à l’Ecole doctorale de présenter la nouvelle direction et de partager sa vision aux doctorants. La rencontre a permis également aux responsables d’informer les doctorants sur la vie et le fonctionnement de l’École ainsi que sur les textes règlementaires régissant le parcours doctoral à l’UTS et de recueillir les préoccupations et les attentes des doctorants.
Cette initiative a été fortement appréciée par les doctorants.
Selon le délégué des doctorants, Firmin Stève Ramdé, cette séance a été bénéfique pour eux car elle a permis de comprendre le mécanisme de fonctionnement de l’université, la procédure d’inscription.
Elle a également permis de comprendre les attentes des nouveaux directeurs.

« Donc, c’est vraiment tout bénéfique pour eux. Et on encourage la direction de l’école doctorale à organiser de plus en plus ces genres d’activité à l’endroit des doctorants », a-t-il ajouté.
« C’est une rencontre importante pour nous, doctorants en première année parce qu’une chose est d’être sélectionnés, mais une autre est de comprendre la procédure. Et on ne peut fonctionner sans procédure », a indiqué Jonathan Séni, doctorant en première année, droits publics.
De son avis, cette rencontre lui a permis de comprendre les textes qui régissent l’école doctorale, les attentes et les différents laboratoires qui composent l’école doctorale.
« Nous avons écouté avec intérêt le directeur et certains responsables des labos qui nous ont prodiguer des conseils. Ils nous ont expliqué comment étudier dans la discipline. C’est l’arme pour pouvoir réussir », a-t-il mentionné.
Il a remercié l’école doctorale pour cette initiative et a promis de mettre en pratique les différents conseils reçus.
Cette rencontre s’est tenue en présence du Vice-président chargé de recherche et de la coopération internationale, Pr Florent Song-Naba, le directeur de recherche et des responsables des laboratoires

Agence d’information du Burkina
DNK/zo/ata

Ramadan : Au Maroc, les Burkinabè portent le pays et les autorités en prière pour le retour de la paix

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Ramadan : Au Maroc, les Burkinabè portent le pays et les autorités en prière pour le retour de la paix

Rabat, 29 mars 2025 (AIB) – À l’occasion du mois de ramadan, des musulmans burkinabè vivant au Maroc ont souhaité, jeudi à Rabat, le retour de la paix et de la sécurité en portant dans leurs prières le Burkina Faso et les autorités.

« C’est une période où nous prions pour notre pays, le Burkina Faso, qui traverse depuis une décennie des difficultés. Nous prions Dieu pour qu’il désarme les forces hostiles et que la guerre devienne un lointain souvenir dans les années à venir. Que toutes les familles burkinabè durement éprouvées retrouvent le sourire et la gaieté dans un Burkina de paix et de croissance », a affirmé jeudi à Rabat, au micro de l’AIB, Souleymane Daboné, un Burkinabè résidant au Maroc.

« Nous avons le pays et nos autorités en prière, que Dieu les fortifie, leur donne la baraka (bénédiction), la force et les meilleures idées afin de nous sortir de ce bourbier », a souligné de son côté Djim Bamoriba.

À sa suite, Boureima Ouédraogo a déclaré : « Dans nos prières, nous demandons que la paix et la sécurité, qui sont des vœux pieux pour tout Burkinabè, s’installent au pays et deviennent notre quotidien. »

Dans le Royaume du Maroc, les fidèles musulmans burkinabè observent le mois de jeûne en ayant à l’esprit et en prière leurs compatriotes restés au pays, qui font preuve de résilience face à la crise sécuritaire qui leur a été imposée depuis une dizaine d’années.

Le mois du ramadan a débuté le dimanche 2 mars dernier dans le Royaume du Maroc, une journée après le Burkina Faso, et se déroule dans des conditions climatiques très favorables, marquées ces dernières semaines par de fortes précipitations qui étaient très attendues depuis des mois.

Au regard de l’importance du Ramadan au Maroc, le Royaume est passé à l’heure GMT le dimanche 23 février dernier et reviendra à l’heure GMT+1 le dimanche 6 avril prochain, après le jeûne.

Selon Souleymane Daboné, les mesures prises par les autorités marocaines permettent de rendre la période du jeûne moins contraignante pour les travailleurs. Il a expliqué que l’heure GMT permet d’accomplir les prières du matin avec une heure d’avance, autour de 4h au lieu de 5h du matin.

Les horaires de travail sont également ajustés, avec un démarrage à 9h au lieu de 8h et une fin de journée avancée à 15h plutôt qu’à 14h. Selon lui, cet aménagement permet aux employés de jeûner plus sereinement et de rentrer plus tôt pour préparer la rupture du jeûne.

A Rabat, à l’heure de la descente, vers 15 heures, les rues sont animées et bondées de monde se pressant pour rentrer chez eux. Mais à partir de 18 heures jusqu’à 19 heures, c’est une ville déserte et calme qui vous accueille.

À ce moment du soir, c’est en famille, au service (pour ceux qui travaillent dans la soirée) ou à la mosquée que les populations se retrouvent pour préparer et effectuer la rupture en groupe.

C’est à la maison, en famille, que Souleymane Daboné observe la rupture du jeûne. Pour le menu, il fait un savant mélange de plats burkinabè et marocains.

« Pour le jeûne, on a la chance de faire certaines provisions de mets du pays. Pour jeûner, je mange du riz au soumbala du pays, mais je bois aussi la soupe marocaine appelée harira avec le pain marocain, que je trouve très bon. La harira est assez consistante avec de la viande. À la rupture, je romps sobrement avec de l’eau, des dattes, des crudités, des fruits secs. Souvent, je ne dîne même pas », a-t-il détaillé.

Le fidèle musulman burkinabè se réveille entre 3 heures et 3 heures 30 pour faire ses prières matinales avant de prendre son repas de jeûne.

« Ensuite, je prie en famille avec mon épouse et mes enfants, car le saint prophète a recommandé au chef de famille et aux musulmans de faire de leur maison un lieu de prière », a-t-il dit.

Pour la rupture, Boureima Ouédraogo, lui, consomme du thé, des dattes, de la bouillie, du riz, du tô et des spaghettis, préférant ainsi les repas légers pour faciliter la digestion.

Djim Bamoriba, de son côté, confie avoir un penchant pour la soupe harira accompagnée de dattes, de fruits et de jus, mais il garde la nostalgie de certains mets burkinabè tels que les galettes, la bouillie et le dèguè, absents au Maroc.

La harira est une soupe de pois chiches et de tomates extrêmement nourrissante. Elle se boit typiquement au moment de la rupture du jeûne. Hydratante, copieuse et très nutritive, elle condense en un seul bol tous les ingrédients typiques d’un dîner équilibré : de la viande (agneau ou bœuf), des légumes secs (pois chiches, lentilles), des légumes (tomates et oignons), des vermicelles ou du riz, des épices et des herbes fraîches.

Profitant de ce mois béni qui tire à sa fin, Souleymane Daboné a souhaité que les Burkinabè vivant au Maroc puissent bien s’intégrer et, par leur comportement et leurs contributions sur les plans économique et relationnel, participer au renforcement des liens de coopération entre le Royaume et le Burkina Faso.

Les musulmans burkinabè au Maroc ont souhaité qu’au cours de ce mois de prière, de rémission et d’expiation, leurs prières et invocations soient acceptées par le Maître Suprême afin que la paix et la sécurité rayonnent au Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina
WUROTÈDA Ibrahima SANOU
Envoyé spécial de l’AIB à Rabat

Ioba : Le haut-commissaire invite toute la population à s’engager pleinement aux Journées nationales d’engagement patriotique

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Ioba : Le haut-commissaire invite toute la population à s’engager pleinement aux Journées nationales d’engagement patriotique

Dano, 28 mars 2025 (AIB) – Le haut-commissaire de la province du Ioba, Innocents Ouattara, a officiellement lancé la première phase des journées nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne le mercredi 26 mars 2025 à Dano.

Le lancement de la 2e édition des journées nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne (JEPPC) a été marqué par une cérémonie de montée des couleurs nationales au haut-commissariat de Dano.

Cette première phase est programmée du 26 mars au 09 avril 2025. A la suite du cérémonial militaire, le haut-commissaire, Innocents Ouattara, a procédé à la lecture du message de lancement de la 2e édition des JEPPC du Président du Faso.

Le thème principal retenu pour cette année est : « Pour l’ordre et la discipline : je m’engage ». Dans son message, le Chef de l’Etat a félicité chaque burkinabé pour l’élan patriotique manifesté en termes d’efforts consentis dans plusieurs domaines.

« Malheureusement certains burkinabé n’ont pas encore pris le train de la révolution en marche préférant se soustraire à l’ordre et à la discipline (…) », a constaté le Capitaine Ibrahim Traoré. C’est pourquoi, il les engage à se ressourcer dans les coutumes et traditions où l’ordre et la discipline étaient le fondement.
Le haut-commissaire de la province du Ioba a invité les populations à s’engager pleinement pour faire du Burkina Faso, le pays dont « nous rêvons ». M. Ouattara a rappelé les activités à mener au cours de cette quinzaine des JEPPC.

Il s’agit du port de la tenue traditionnelle Faso Danfani et Koko Dunda, la journée de salubrité dans tous les services et la promotion des mets locaux.

« Une montée des couleurs nationales est prévue au lycée provincial du Ioba le 07 avril prochain et le Ditanyè sera chanté en langue dagara », a-t-il informé.
Pour cette cérémonie de lancement des JEPPC 2025, la montée du drapeau a été accompagnée de l’hymne national a été chanté en langue dagara par les élèves des écoles primaires Moutori A et Dano Pari Bilingue.

Agence d’information du Burkina
SZ/dnk/ata

Zondoma/Tournée du gouverneur de la région du Nord : Les leaders communautaires reconnaissants des efforts du gouvernement pour le retour de la paix

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Zondoma/Tournée du gouverneur de la région du Nord : Les leaders communautaires reconnaissants des efforts du gouvernement pour le retour de la paix

Gourcy, 28 mars 2025 (AIB) – Le gouverneur de la Région du Nord, Thomas Yampa, a initié une tournée de prise de contact le jeudi 27 mars 2025, qui l’a conduit dans les provinces du Passoré et du Zondoma où il a rencontré les autorités administratives, coutumières et religieuses.

Pour le gouverneur de la région du Nord, Thomas Yampa, cette visite avait pour objectif d’une part de mobiliser les leaders communautaires autour des initiatives du gouvernement et d’autre part de les remercier pour les efforts consentis pour accompagner le développement et les actions de cohésion sociale au sein de leurs communautés.

Après Yako, Il a été accueilli ce jeudi 27 mars 2025 à Gourcy, chef-lieu de la province du Zondoma par le haut-commissaire Aboubacar Sidiki Nabè. La seconde étape de sa visite était le palais royal de Gourcy où la délégation du gouverneur a été reçue par sa Majesté Naaba Baongho, chef de Gourcy entouré des membres de sa cour.

« Je suis là pour une prise de contact mais aussi pour solliciter votre accompagnement et vos bénédictions dans le cadre de ma mission », a indiqué le gouverneur, qui par ailleurs a traduit sa reconnaissance au chef de Gourcy pour les efforts déployés pour accompagner l’administration dans la gestion des affaires de la province en particulier la crise sécuritaire. « Nous restons disponibles pour qu’ensemble nous puissions relever les défis du développement et de la reconquête totale de notre territoire », a conclu le premier responsable de la région.

Pour le chef de Gourcy, cette initiative venant de la première autorité régionale est une marque de courtoisie qui mérite d’être saluée. Tout en le remerciant pour cette démarche, le garant des traditions a rendu hommage au gouvernement et au chef de l’État pour le travail abattu tant dans le développement que dans la lutte contre l’insécurité.
« Il y’a quelques temps, venir à Gourcy était risqué, mais aujourd’hui, la situation s’est améliorée considérablement », a-t-il reconnu.

« Le statut des chefs coutumiers et traditionnels est maintenant une réalité après de nombreuses années d’attente », s’est réjoui Naaba Baongho qui a traduit la disponibilité des chefs coutumiers de la province organisés autour d’une association pour accompagner l’administration.

Après le palais royal, la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB), l’Église catholique, et la fédération des églises et missions évangéliques (FEME) ont également reçu la visite du gouverneur.
Dans son message, l’autorité régionale a également invité les leaders communautaires à sensibiliser les communautés sur les notions ‘’d’ordre et de discipline’’ en lien avec la deuxième édition ‘’des journées nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne’’ qui vient d’être lancée.

Agence d’Information du Burkina
AK/dnk/ata

Nuit des médaillés : les mérites de 246 athlètes reconnus par le ministère en charge des sports

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Nuit des médaillés : les mérites de 246 athlètes reconnus par le ministère en charge des sports

Ouagadougou, 29 mars (AIB)-Le ministère des sports, de la jeunesse et de l’emploi a reconnu vendredi à Ouagadougou, les mérites de 246 athlètes qui ont défendu les couleurs du Burkina à l’international, au cours d’une soirée dénommée « Nuit des médaillés », a constaté l’AIB.

L’année 2024 a été exceptionnelle, avec la participation de 246 athlètes à 127 compétitions internationales, où ils ont décroché 323 médailles, dont 110 médailles d’or, 98 d’argent et 115 de bronze. Ces résultats illustrent le travail acharné des sportifs, soutenus par 78 encadreurs techniques, et reflètent l’excellence du Burkina Faso dans diverses disciplines.

Cette prestigieuse Nuit des médaillés, marquée par une ambiance festive, a rassemblé des personnalités sportives, politiques et des partenaires pour honorer les champions nationaux. Dans le discours du patron de la cérémonie, le président du Faso, lu par le ministre en charge des sports Roland Somda, il a salué les efforts des athlètes qui incarnent la résilience et l’engagement du peuple burkinabè.

Il a souligné que le sport burkinabè, en dépit des défis sécuritaires et économiques, s’est distingué par des performances remarquables sur la scène internationale.

« Chaque médaille, chaque record, chaque victoire est le résultat d’innombrables heures d’entrainement, de sacrifice et d’une inébranlable volonté de réussite. Votre parcours inspire la jeunesse burkinabè et renforce le positionnement de notre pays dans le concert des nations », a mentionné le ministre Somda.

La Directrice générale des sports et des loisirs, Valérie Wendguété Badolo/Tapsoba a rendu un hommage appuyé à ces athlètes qu’elle a qualifiés de « Volontaires déterminés pour la Patrie (VDP) du sport ».

Elle a affirmé que l’année 2024 restera gravée dans les annales du sport burkinabè comme une saison exceptionnelle, malgré les défis liés au contexte du moment. « Nos vaillants ambassadeurs sportifs, portés par la résilience et la détermination qui caractérisent le peuple burkinabè ont hissé plus haut le drapeau national sur la scène internationale », a-t-elle dit.

Au-delà des médailles, cette soirée a permis de reconnaître le rôle essentiel des forces de défense et de sécurité, qui assurent un environnement favorable à de tels exploits. Les sponsors et partenaires du sport national ont également été salués pour leur soutien inestimable.

Alors que la saison 2024-2025 débute, les champions burkinabè, motivés par cette célébration, visent de nouveaux records pour hisser encore plus haut le drapeau national sur la scène internationale.
Agence d’Information du Burkina
OSA/AS/ATA

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