Accueil Blog Page 84

Burkina : Le capitaine Ibrahim Traoré annonce approfondir et mettre réellement en œuvre les initiatives pour l’autosuffisance alimentaire.

Burkina : Le capitaine Ibrahim Traoré annonce approfondir et mettre réellement en œuvre les initiatives pour l’autosuffisance alimentaire.

Ouagadougou, le 31 décembre 2023 (AIB)- Le capitaine Ibrahim Traoré a annoncé, dans son message de nouvel an, approfondir et mettre réellement en œuvre les initiatives présidentielles pour l’autosuffisance alimentaire.

«Au cours de l’année 2023 , beaucoup d’initiatives ont été entamées » a dit le chef de l’état. Il a annoncé approfondir et mettre réellement en œuvre en 2024, tout ce qui a été entamé notamment l’initiative présidentielle pour l’autosuffisance alimentaire et aussi l’offensive agro-pastorale du ministère de l’agriculture. «La campagne sèche est en cours dans le cadre de ces deux initiatives pour que nous puissions, au cours de l’année 2024, atteindre sinon nous approcher de l’autosuffisance alimentaire» a indiqué le capitaine Traoré. C’est un défi a-t-il soutenu. C’est pourquoi, le président de la transition a invité le peuple burkinabé à s’approprier ces initiatives et à se lancer partout pour bénéficier de l’accompagnement de l’Etat afin de relever ce défi.

Agence d’information du Burkina

SZ/ ata

Burkina : Tolérance zéro pour la corruption en 2024

Burkina : Tolérance zéro pour la corruption en 2024

Ouagadougou, le 31 déc. 2023 (AIB) – Dans son message de nouvel an dimanche 31 décembre 2023, le président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré a invité les populations du Burkina Faso à s’engager dans la lutte contre la corruption. Selon le Capitaine Traoré le phénomène a perduré durant l’année 2023. « En 2024, nous comptons lancer la machine de la lutte contre la corruption. » a-t-il pesté. Le Président a invité « toutes ces institutions et structures qui œuvrent donc dans la lutte contre la corruption à redoubler d’effort » pour que ce phénomène puisse être banni de notre société.

En 09 décembre 2023, l’ASCE-LC et ses partenaires ont décidé de commémorer la journée internationale de lutte contre la corruption au niveau national autour du thème : « La lutte contre la corruption, partie intégrante de la lutte anti-antiterroriste ». A l’occasion ils ont invité le gouvernement burkinabè à faire de la lutte contre la corruption un élément clé de la lutte anti-terroriste, rappelle-t-on.

Agence d’information du Burkina

ASO/ata

Ioba/La haut commissaire Bernadette Adenyo née Sermé invite les population à mettre en avant les valeurs de paix, de cohésion sociale et de respect dans nos rapports quotidiens

Ioba/La haut commissaire Bernadette Adenyo née Sermé invite les population à mettre en avant les valeurs de paix, de cohésion sociale et de respect dans nos rapports quotidiens

Dano, 31 décembre 2023 (AIB)- La haut commissaire de la province du Ioba, Bernadette Adenyo née Sermé a invité les populations à mettre en avant les valeurs de paix et de cohésion sociale dans un message livré à l’orée de la nouvelle année 2024, le samedi 30 décembre 2023 à Dano.

C’est de son bureau au haut commissariat de Dano que la première responsable de la province du Ioba, Bernadette Adenyo/ Sermé a livré son message de fin d’année 2023 et ses vœux de nouvel an pour l’année 2024 . Elle a traduit sa reconnaissance à Dieu pour le don de vie .

Tout en s’inclinant devant la mémoire de tous ceux qui nous ont devancés, elle a présenté ses condoléances aux familles endeuillées et prié pour le repos de l’âme des défunts. A l’ensemble des corps constitués, des autorités religieuses et coutumières, des femmes et des jeunes, des commerçants, des acteurs du secteur privé Mme Adenyo a exprimé sa reconnaissance pour les efforts consentis tout au long de cette année 2023.

«Nous avons vu tous ces acteurs à l’œuvre aux côtés des populations (…..) apporter leurs contributions dans la construction et le développement dans la province du Ioba» a-t-elle précisé. La haut commissaire a ajouté que le travail doit se poursuivre pour l’atteinte des objectifs et des résultats qui honorent chacun. Par ailleurs, Bernadette Adenyo a remercié tous les intervenants dans la province du Ioba qui ont apporté leur contribution au fonds de soutien patriotique en 2023.

Elle a invité toutes les forces vives du Ioba à davantage consentir des efforts. «La lutte se poursuit et devons maintenir la veille et continuer à donner la main jusqu’à ce que la victoire finale soit constatée par tous » a souligné Mme Adenyo. *La première responsable de la province du Ioba a invité toute la population à mettre en avant les valeurs de paix, de cohésion sociale, d’amitié, de considération et de respect pour l’autre dans nos rapports quotidiens.

Ainsi la paix et la cohésion sociale continueront d’être le socle qui guide les actions individuelles de tous* , a-t-elle expliqué. Elle a formulé les vœux de paix dans les ménages, les services et les communautés. «Je souhaite que 2024 soit une année au cours de laquelle le Burkina Faso va renaître dans ce climat de paix et de prospérité que toutes les filles et tous les fils attendent de tout leur vœu. Bonne et heureuse année 2024 à toutes et à tous» a-t-elle conclu.

Souleymane ZOURE

AIB / IOBA

Burkina : « La Culture occupe une place importante dans notre combat » (capitaine Ibrahim Traoré)

BURKINA-CULTURE-POLITIQUE-DISCOURS-PRESIDENT

Burkina : « La Culture occupe une place importante dans notre combat » (capitaine Ibrahim Traoré)

Ouagadougou, 31 déc. 2023 (AIB)-Le président Ibrahim Traoré a indiqué dimanche que la culture occupe une place importante dans sa lutte pour la souveraineté du Burkina, à cause du déracinement et de la perte des valeurs causés par la colonisation.

« Le combat que nous menons aujourd’hui est également un combat de la culture. Comme vous l’aurez remarqué, en posant un diagnostic du problème, nous avons compris que la colonisation nous a déracinés », a déclaré le Président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré.

Le chef de l’Etat burkinabè s’offusque que « nous ayons perdu notre culture, notre belle culture qui nous enseigne la paix, la solidarité, l’entraide. Nous avons perdu ces valeurs. Voilà pourquoi nous tenons à ce que la culture occupe une place importante dans notre combat ».

Le capitaine Traoré explique donc que « c’est ce qui nous a amené à officialiser nos langues nationales et à créer le Conseil national des communautés à travers le projet de loi qui vient d’être adopté à l’Assemblée législative de Transition ».

Pour lui, « ceci doit nous amener à revenir à nos racines, à nos traditions, à nos cultures pour pouvoir faire ressurgir ces valeurs de solidarité qui nous manquent beaucoup, ces valeurs de paix, de tolérance et d’entraide ».

En rappel, lors du remaniement ministériel du 17 décembre 2023, le ministre en charge de la Communication et de la Culture, Jean Emmanuel Ouédraogo est devenu ministre d’Etat.

Agence d’information du Burkina

as/ata

Développement : Le capitaine Ibrahim invite les Burkinabè à s’approprier l’Actionnariat populaire

Développement : Le capitaine Ibrahim invite les Burkinabè à s’approprier l’Actionnariat populaire

Ouagadougou, 31 déc. 2023 (AIB)- Le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré a exhorté dimanche, les Burkinabè, lors de son allocution du nouvel an sur la télévision nationale, à s’approprier les produits de l’Agence pour la promotion de l’économie communautaire (APEC) pour un développement endogène du pays.

« Au cours de l’année 2024, nous allons encore demander au peuple burkinabè de s’approprier l’Initiative présidentielle pour le développement communautaire », a invité le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré.

Selon lui, le pays peut apporter un plus à tous ces vaillants commerçants qui font de leur mieux pour desservir les différentes localités de Burkina Faso.

Le chef de l’Etat burkinabé qui s’exprimait dimanche à Ouagadougou, lors de son allocution du nouvel an sur la télévision nationale, a précisé que beaucoup d’initiatives seront prises dans ce sens.

« L’APEC est déjà lancée pour nous permettre d’avoir un certain nombre d’usines. Beaucoup d’initiatives sont à venir au cours de l’année 2024 », a-t-il poursuivi.

Ibrahim Traoré a aussi exhorté les citoyens à se lancer dans l’assainissement, l’urbanisation et faire en sorte que nos cadres de vie soient encore plus agréables.

En rappel, le Président de la Transition, Chef de l’État le Capitaine Ibrahim TRAORE a procédé le lundi 12 juin 2023, au lancement officiel du Programme de l’entrepreneuriat communautaire par actionnariat populaire.

Agence d’information du Burkina

No/bh/ata

Le capitaine Ibrahim Traoré appelle les Burkinabè à cultiver l’amour entre eux

Burkina-Nation-Message-Présidence

Le capitaine Ibrahim Traoré appelle les Burkinabè à cultiver l’amour entre eux

Ouagadougou, 31 déc. 2023 (AIB)- Le président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré a appelé dimanche, les Burkinabè à cultiver l’amour entre eux, dans son message de nouvel an.

« Je vous souhaite une très bonne année 2024 ; une année pleine de santé, une année de combattivité, une année au cours de laquelle tous les Burkinabè pourront cultiver l’amour entre eux », a appelé le président Ibrahim Traoré.

Le chef de l’Etat a livré son message de nouvel an au peuple burkinabè ce dimanche 31 décembre 2023

« Une année au cours de laquelle nous souhaitons que les Burkinabè fassent fi des différends qu’ils ont connus afin de regarder ensemble vers l’avenir ; une année de bonheur, une année au cours de laquelle les espoirs des uns et des autres vont se voir accomplis », a-t-il indiqué.

Le capitaine-président Traoré a remercié le peuple burkinabè qui a compris le sens de la lutte et qui se bat, jour et nuit, à travers la veille citoyenne pour protéger la transition.

« Parce que dit-on, l’ennemi n’a pas encore rangé sa hache de guerre ; que ce soit de l’intérieur ou de l’extérieur, l’impérialisme est toujours en activité », a affirmé le Chef de l’Etat.

Le chef de l’Etat a également traduit ses remerciements au peuple burkinabè pour le combat mené contre le terrorisme et la diaspora pour leur soutien à la lutte.

Agence d’information du Burkina

HB/ata

Burkina : Le capitaine Ibrahim Traoré compte poursuivre la traque de la corruption en 2024

Burkina : Le capitaine Ibrahim Traoré compte poursuivre la traque de la corruption en 2024

 

Ouagadougou, 31 déc. 2023(AIB)-Le président Ibrahim Traoré va lancer en 2024 la machine de la lutte contre la corruption, un fléau qui a perduré selon lui, en 2023.

Agence d’information du Burkina

#VoeuxNouvelAn #AIB

Burkina : Le président Traoré annonce la création d’une « brigade de combat » pour intensifier la lutte anti-terroriste

Burkina : Le président Traoré annonce la création d’une « brigade de combat » pour intensifier la lutte anti-terroriste

Ouagadougou, 31 déc. 2023(AIB)-Le président Ibrahim Traoré a annoncé dimanche, la création de la première brigade de combat dénommée, Brigade spéciale d’intervention rapide et de l’augmentation de la puissance de feu des Forces combattantes, afin d’intensifier la lutte anti-terroriste et de reconquête de l’intégrité territoriale.

 

« Au cours de cette année 2024, nous allons poursuivre les efforts de reconquête du territoire et amplifier la lutte » contre le terrorisme, a déclaré dimanche soir le chef de l’Etat burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré dans son message de nouvel an.

« C’est pour cela qu’au niveau de la Défense, nous verrons la création de la première brigade de combat que nous avons dénommée, la Brigade spéciale d’intervention rapide qui regroupera les différents bataillons d’intervention rapide, un groupement de forces spéciales et un groupement spécifique », a-t-il ajouté.

Selon le chef de l’Etat, cette décision s’inscrit toujours dans le sens de la réorganisation de l’armée, de sa réarticulation et de la relocalisation des différentes forces en mesure de faire face à la situation sécuritaire.

« Un plan d’équipement stratégique et un plan de réorganisation des différentes forces a vu le jour en 2023. Cela va se concrétiser en 2024 par l’arrivée de nouveaux moyens lourds de protection et l’augmentation de la puissance de feu des unités combattantes », a expliqué Ibrahim Traoré.

Le capitaine Traoré se fixe également pour objectif a atteindre en 2024, le retour des PDI dans leurs localités et leur sécurisation.

En rappel, le Burkina Faso subit depuis huit ans, des attaques terroristes qui ont ôté la vie à plusieurs centaines de personnes et occasionné le déplacement de milliers d’autres et la fermeture de milliers de centre de santé et d’école.

Le capitaine Ibrahim Traoré, arrivé aux affaires le 30 septembre 2022, a entre autres, décrété la mobilisation générale, réorganisé les Forces armées, augmenté leurs effectifs et ceux des VDP, acquis une impressionnant logistique militaire auprès de nouveaux partenaires, lancé des contributions volontaires et a arrêté des taxes et des impôts pour financer la guerre contre les terroristes.

Agence d’information du Burkina

ATA/ck

An1 de la libération de Solenzo : Des milliers de personnes ont marché pour soutenir la Transition et les forces combattantes

Burkina-Transition-Soutien-Manifestation

An1 de la libération de Solenzo : Des milliers de personnes ont marché pour soutenir la Transition et les forces combattantes

Solenzo, 31 déc. 2023 (AIB) – Plusieurs milliers de personnes ont marché dans la matinée du ce dimanche à Solenzo pour soutenir les Forces de défense et de sécurité, les Volontaires pour la défense de la Patrie –VDP) et les leaders de Transition en cours au Burkina Faso, a constaté l’AIB sur place.

Les marcheurs se sont ébranlés de l’école primaire A de Solenzo aux environs de 10h, passant devant le Centre médical pour se retrouver devant la préfecture où ils ont livré un message au président du Faso, Ibrahim Traoré.

La lettre adressée au président a été lue par le porte-parole des OSC, Adama Arma, puis remise au Haut-Commissaire de la province.

Sur leur parcours, ils ont chanté l’hymne national et brandi des pancartes sur lesquelles on a pu lire «Vive IB, vive la transition», «Vive l’armée, vivre les VDP». Ils ont aussi demandé le bitumage de la principale voie de desserte de Solenzo et un hôpital de référence dans la localité.

Selon les organisateurs de la manifestation, cette marche sert à commémorer l’an I de la libération de Solenzo des mains des terroristes. Elle sert aussi d’occasion pour adresser quelques doléances aux autorités.

« Dans notre lettre nous demandons le bitumage de la route Koundougou-Solenzo-Dédougou, le retour des PDI, l’électrification de la ville et de toute la province des Banwa ainsi que la construction d’un hôpital de référence pour le bonheur de la population »: conclut Adama Arma porte-parole des OSC.

Au tour de 16h, un match amical a opposé les forces combattantes à la population afin de tisser des liens de fraternité et promouvoir la paix et la cohésion entre les habitants et les FDS et VDP.

Dans leur élan de solidarité avec les forces combattantes, les organisateurs de la marché ont pu collecter 730 mille francs CFA, 5 sacs de riz, 2 sacs d’arachides et de la farine pour soutenir l’effort de reconquête du territoire.

«Nous ne pouvons pas fêter et laisser nos enfants et nos frères qui combattent pour la nation, c’est pourquoi on a cotisé pour les soldats »: a lancé une septuagénaire parmi les marcheurs.

Mariam Bagaya, une manifestante marchant avec un métier à tisser dans les bras, s’explique: «Nous sommes sorties avec nos matériels à tisser pour nous rappeler de nos coutumes et confier notre président Ibrahim Traoré et les soldats aux ancêtres afin qu’ils marchent toujours sur l’ennemi ».

Il y a une année, jour pour jour, le Capitaine Ibrahim Traoré s’était rendu à Solenzo, ville naguère martyrisée par les terroristes, pour prononcer son adresse à la nation à l’occasion du nouvel an 2023.

Agence d’Information du Burkina

SO/ck/ata

Burkina: Bassolma Bazié prend la défense des « Wayignans » mais appelle à la responsabilité

Burkina: Bassolma Bazié prend la défense des « Wayignans » mais appelle à la responsabilité

Ouagadougou, 31 déc. 2023 (AIB)-Les « Wagyignans » ne forcent personne à venir dans les ronds-points pour veiller sur la Transition, a martelé le ministre Bassolma Bazié qui appelle cependant leurs premiers dirigeants, à des comportements responsables pour ne pas donner raison à leurs détracteurs.

« Le poisson est dans l’eau, tu te plains du fait qu’il soit dans l’eau et qu’il faut qu’il soit dans ton assiette. Pourquoi ? Tu as quelle intention ? Est- ce que quelqu’un au rond-point est venu de forcer dans ton domicile et de dire de venir. Pourquoi sa place au rond-point te dérange ? Tu es animé de quelles intentions ? », a réagi Bassolma Bazié.

Le ministre d’Etat en charge de la Fonction publique répondait, samedi soir, à nos confrères de la Radio nationale du Burkina, par rapport à ceux qui n’approuvent pas les agissements des défendeurs de la Transition, occupant chaque nuit, des coins stratégiques dans les villes.

Pour Bassolma Bazié, ces initiatives sont à louer et à renforcer et ceux qui sont dans leurs maisons en train de critiquer, ont intérêt à se réveiller.

 » Il y a quelqu’un au rond-point pour surveiller une Transition, parce qu’il y a des irresponsables quelque part. Votre pays est en train de bruler et vous ce que vous trouvez de mieux c’est d’être de connivence avec l’étranger pour mettre votre pays sous commande, sous boisseau. Ça ne fait pas honte? » s’est-il emporté.

Selon le ministre, ceux qui veillent dans les ronds-points malgré le froid, la poussière, la dengue et le paludisme, ne sont pas des va-nu-pieds (sans abris, misérables, ndlr).

 » Il y a des gens dans ces ronds-points qui peuvent embaucher certains individus assis en train de les critiquer. Vous croyez que ça fait gaité de cœur de qui, d’aller s’asseoir dans un rond-point pendant toute une nuit ?, a-t-il pesté.

Bassolma Bazié a comparé les fouilles opérées par les comités de veille sur la Transition, appelés communément « Pagtazé-Pagtazé ou les Wayignans » à celles qui se menaient pendant la résistance au putsch de septembre 2015.

Pour lui, en ces moments difficiles, chaque citoyen doit se comporter comme un volontaire pour la défense de la patrie (VDP).

De son avis, ceux qui craignent les dérapages doivent avoir un comportement responsable.

Dans la même lancée, le ministre Bassolma Bazié a interpellé les premiers dirigeants des Wayignans à travers le Burkina, à des comportements responsables pour ne pas donner raison à leurs détracteurs.

Agence d’information du Burkina

ATA/ckNB: Photos d’archive et d’illustration.

Message de nouvel an du ministre des Infrastructures et du Désenclavement 

Message de nouvel an du ministre des Infrastructures et du Désenclavement 

 

En cette nouvelle année, je voudrais tout d’abord souhaiter au peuple burkinabè une période de prospérité, et de solidarité. Que l’année 2024 soit marquée par la sécurité, paix la prospérité, le développement et l’unité nationale.

Aussi, à nos courageuses Forces de Défense et de Sécurité ainsi qu’aux Volontaires pour la Défense de la Patrie sur le front, en cette nouvelle année, je vous adresse mes vœux les plus profonds. Votre détermination et sacrifice dans la reconquête du territoire sont source d’inspiration. Merci pour votre bravoure, et meilleurs vœux pour un avenir sûr et prospère.

Enfin, aux agents du Ministère des Infrastructures et du désenclavement, reconnaissance et gratitude pour les multiples sacrifices consentis en 2023. Je voudrais vous demander plus d’engagement et de détermination pour 2024. C’est ensemble que nous bâtirons des Infrastructures routières solides dans un Burkina résilient. Mes vœux sincères de santé et de bonheur à tous.

Mes vœux les plus chaleureux pour un Burkina Faso sécurisé et florissant en 2024.

Adama Luc SORGHO, ministre des Infrastructures et du Désenclavement

Burkina/Vœux de nouvel an : Le président du Parlement pour la paix et le mieux vivre ensemble

Burkina/Vœux de nouvel an : Le président du Parlement pour la paix et le mieux vivre ensemble

 

Ouagadougou, 31 déc. 2023(AIB)-Le président de l’Assemblée législative de Transition, Dr Ousmane Bougouma, souhaite que l’année 2024 soit une année de paix, de quiétude et de mieux vivre ensemble pour les Burkinabè.

Agence d’Information du Burkina (AIB)

Voici son message intégral

« L’année 2023 s’achève avec son lot d’émotions diverses, de désespoir mais aussi d’espoir.

Au nom de la représentation nationale, j’ai une pensée pieuse pour les disparus, les blessés et leurs familles.

Je témoigne à nos braves FDS et VDP, tout notre soutien indéfectible et notre reconnaissance. La reconquête du territoire est plus que jamais une réalité qui prend forme progressivement.

Notre souhait est que 2024 voit son parachèvement. L’Assemblée législative de transition jouera pleinement sa partition.

2024, cette nouvelle année pour laquelle je formule le vœu d’une Nation où les populations retrouvent la paix, la quiétude, la cohésion sociale et le mieux vivre-ensemble.

Bonne et heureuse année 2024 à toutes et à tous !

Dieu et les Mannes de nos ancêtres bénissent le Burkina Faso ! »

#AIB

Veille citoyenne: Les drapeaux des pays de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) flottent dans la commune de Pô

Veille citoyenne: Les drapeaux des pays de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) flottent dans la commune de Pô

Pô, 31 déc. 2023 (AIB)- Les drapeaux des pays de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) flottent désormais à la place Némaro de Pô. Après les grandes villes, la veille citoyenne qui est l’action quotidienne pour de nombreux soutiens de la Transition, de veiller au niveau d’endroits stratégiques des villes, s’est exportée dans la ville de Pô, province du Nahouri, a constaté l’AIB.

Des jeux de sociétés comme la pétanque, le damier et le lido, trois drapeaux grand format du Burkina Faso, du Mali et du Niger flottant juste à côté, du feu de chauffe à cause du froid, l’ initiative vient des patriotes du Nahouri.

Le lieu choisi pour cette activité est la place Némaro de Pô.

Les initiateurs ont choisi le côté Est de cette emblématique place Némaro de Pô juste à côté de la nationale N°5 pour se retrouver chaque soir à partir de 19 heures pour la veille citoyenne et de soutien des reformes entreprises par la Transition.

Ce samedi 23 décembre 2023, il est 21h passées de quelques minutes et la place a déjà reçu les occupants du jour et certains continuaient de venir.

Pour Kassoum Tiemtoré, responsable des patriotes du Nahouri, « Nous sommes ici depuis le 16 décembre 2023 ; cet espace se veut être un lieu de rassemblement des patriotes. Nous sommes postés ici et ce, jusqu’à ce que le Burkina Faso soit entièrement libéré. C’est aussi une autre façon pour nous de soutenir nos Forces combattantes et de traduire notre reconnaissance aux dirigeants du pays parce que nous n’avons pas tous cette chance d’aller combattre au front », a-t-il ajouté.

« L’initiative est portée par les patriotes du Nahouri, mais nous demandons à tous ceux qui sont épris de paix, de justice et de sécurité à passer à la place Némaro soutenir ou porter un message de réconfort aux troupes engagées pour la reconquête du territoire national.»

Les patriotes du Nahouri disent prier nuit et jour pour la libération totale et entière du Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina

Hamidou K. OUENA

Burkina : Des options partenariales et diplomatiques assumées

,Burkina-Retro-Diplomatie

Burkina : Des options partenariales et diplomatiques assumées

Ouagadougou 30 déc. 2023 (AIB)- Les autorités de la Transition au Burkina Faso ont affiché, au cours de l’année 2023 qui s’achève, des choix des partenaires du pays qu’elles disent assumer, a-t-on constaté.

L’une des actions remarquables de la diplomatie burkinabè en 2023 est la réouverture, rien que cette semaine (le jeudi 28 décembre dernier) de l’ambassade de Russie au Burkina Faso.

A cette occasion, le chef de la diplomatie burkinabè, Karamogo Jean-Marie Traoré a expliqué que « la réouverture de l’ambassade de Russie au Burkina Faso, 31 ans après, offre la possibilité d’accélérer le traitement d’un certain nombre de dossiers au rythme de la Transition avec un partenaire de taille ».

Avant cet évènement, comme pour baliser le terrain, plusieurs missions d’hommes d’affaire, de techniciens, de diplomates burkinabè ont effectué des missions au pays de Vladmir Poutine. Ouagadougou a également accueilli des spécialistes et diplomates russes.

Le président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré a effectué, en fin juillet, une visite à Saint-Pertersbourg (ville russe) où il a pris part au forum Russie – Afrique.

Le discours qu’il y a tenu, lui a valu un accueil triomphal à son retour à Ouagadougou, le lundi 31 juillet 2023. En effet, dans sa prise de parole au sommet, le capitaine Traoré a clairement affiché la position de son pays concernant les partenariats avec les pays occidentaux.

Le discours du ministre d’Etat Bassolma Bazié à la tribune de l’Organisation des nations unies (ONU) en septembre, lors de à la 78e session de l’Assemblée générale de l’instance mondiale, s’inscrit dans la même dynamique. Il a porté haut la voix du Burkina Faso.

Le ministre a dénoncé la politique française en Afrique et exprimé une nouvelle dynamique d’auto détermination des peuples africains décidés à prendre leur destin en main.

Il a, dans son exposé, cité le poète et écrivain antillais, Aimé Césaire qui estime que « le malheur de l’Afrique c’est d’avoir rencontré la France ».

Pour Bassolma Bazié, il n’y a pas de sentiments anti-français en Afrique mais plutôt une sorte de « désaccord avec la politique française pleine de condescendances. « C’est pourquoi, le Burkina Faso choisira de façon souveraine ses partenariats », a-t-il martelé.

Cette position du Burkina est assumée par les premières autorités du pays à commencer par le Chef de l’Etat qui, lorsque l’occasion se présente, dit à qui veut l’entendre qu’aucun autre Etat (fut-il un ancien colon) ne viendra imposer au Pays des hommes intègres, le choix de ses partenaires.

Ainsi, dans les domaines du développement et de la lutte contre le terrorisme, par exemple, les autorités burkinabè actuelles privilégient les partenariats avec des pays comme la Russie, la Chine, l’Iran, l’Arabie Saoudite, la Turkye, etc.

Cependant, des citoyens Burkinabè trouvent que certaines options partenariales actuelles du pays ne sont pas forcément les meilleures, donc sont discutables.

Agence d’information du Burkina

 

AK/ata/ck

Gourma : Message de fin d’année 2023 du gouverneur de la région de l’Est

 

Gourma : Message de fin d’année 2023 du gouverneur de la région de l’Est

Fada N’Gourma 31 déc.2023 (AIB) -Le gouverneur de la région de l’Est, le colonel Hubert Yaméogo a livré un message de fin d’année 2023 à sa population le samedi, 30 décembre 2023 à Fada N’Gourma

A l’orée de la fin d’année 2023, le colonel Hubert Yaméogo s’est adressé à la population de sa circonscription administrative.

Son message s’est articulé essentiellement autour des mots clés comme reconnaissance, félicitations, remerciements, résilience, unité et encouragement. Avant tout propos, il a exprimé une pensée pieuse pour toutes celles et tous ceux qui ont été arrachés d’une manière ou d’une autre à notre affection. Aussi, il n’a pas manqué de s’incliner devant la mémoire de nos Forces des Défenses et de Sécurité (FDS) , de nos Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) tombés sur le terrain de batail , sans oublier les victimes collatérale de la barbarie imposée à notre cher pays.

Aux les femmes et hommes qui se battent jour et nuit pour que sa région reste debout et poursuit le chemin du développement socio-économique malgré l’adversité imposée.. Le gouverneur de la région de l’Est leur adressé sa gratitude et la reconnaissance des populations. . Parmi celles et ceux qui ont fait preuve de résilience, on retient entre autre les fonctionnaires du public comme du parapublic, les journalistes, les agriculteurs, les éleveurs.

Il a salué et exprimé sa gratitude aux organisations de la société civile qui par leur dévouement, contribuent significativement à la conscientisation des populations.

Aux élèves qui persévèrent dans la quête du savoir et ceci malgré la crise sécuritaire, le gouverneur les a félicités.

Aux filles et fils du Gulmu, d’ici et ceux de la diaspora, le colonel Hubert Yaméogo leur a dit : « Votre collaboration étroite avec les acteurs étatiques a montré que lorsque nous unissons nos efforts, nous sommes capables de surmonter les plus grands défis… » Il a souhaité que ces derniers démultiplient davantage leur engagement et leur soutien aux initiatives de développement de la région. S’adressant toujours aux filles et fils du Gulmu, il leur a exhorté à ces termes « … Je voudrais une fois de plus demander aux filles et fils du Gulmu de ne point céder à la consternation mais plutôt d’activer partout où besoin en est des cellules de veille pour accompagner les actions des FDS et des VDP ».

Pour finir, le colonel Hubert Yaméogo a souhaité que l’année 2024 soit porteuse de réconfort, de sécurité, de paix et de prospérité pour sa région.

Agence d’Information du Burkina

Kanliéyama Aboubakar COMBARY

Gourma/ L’Association « Forum pour une autre Afrique » (FORA) organise un atelier de capitalisation et diffusion de ces actions.

Gourma/ L’Association « Forum pour une autre Afrique » (FORA) organise un atelier de capitalisation et diffusion de ces actions.

Fada N’Gourma, 30 déc.2023 (AIB) -« L’Association « Forum pour une autre Afrique (FORA) » a organisé un atelier de restitution et de validation du rapport de capitalisation du projet « de lutte contre l’extrémisme violent et la radicalisation dans dix (10) communes (Gayéri, Bogandé, Pama, Diapaga, Fada, Yamba, Diabo, Tibga, Diapangou et Matiacoali.

Financé par le Laboratoire Citoyennetés (LC), et mis en mise œuvre à travers « les écoles de la paix » le projet vise à contribuer à la lutte contre l’extrémisme violent et la radicalisation à travers l’engagement des leaders communautaires et jeunes ambassadeurs de la paix.

Le FORA est une organisation de la société civile qui travaille essentiellement avec les jeunes et les femmes dans l’ensemble dix (10) régions du Burkina Faso. Le but de son programme est de contribuer à améliorer la bonne gouvernance, l’accès à la santé-éducation-emploi et réduire les inégalités des genres pour que les jeunes et les femmes expriment leur plein potentiel et deviennent des leaders accomplis.

Devant les participants (ambassadeurs de paix, responsables communautaires) venus de Bogandé, de Fada, Ouaga et des différents établissements post-primaire et secondaire de la province du Gourma ; l’animateur a fait la restitution du rapport de capitalisation. Selon le coordinateur de l’association FORA, Bila Boureima Dahani, leur projet a consisté à Former 25 leaders communautaires, 15 maitres coraniques des 5 provinces de la région et 30 ambassadeurs de la paix en matière de lutte contre l’extrémisme violent et la radicalisation des jeunes et aux stratégies de production de contre-discours à la radicalisation et à l’extrémisme violent ainsi qu’aux outils modernes de communication. Ensuite ces acteurs ont été de accompagnés pour mener des activités éducatives, de sensibilisation et de conscientisation dans les milieux scolaires, les foyers coraniques   et avec les responsables coutumiers afin que ces acteurs préviennent la radicalisation, l’extrémisme violent et favorisent la cohésion sociale dans un contexte où notre pays est à la conquête permanente de la paix.  Le projet a permis de sensibiliser dans leurs milieux respectifs, 5676 adeptes et élèves

Le présent atelier, a indiqué le coordinateur de l’association FORA, a permis de présenter les résultats de leurs différentes interventions dans les communes comme Bogandé, Diapaga, Pama, Fada, Diapangou, Diabo, Tibga et Gayéri. Il s’est dit satisfait malgré quelques contraintes liées à l’inaccessibilité liée à l’insécurité.

L’ambassadeur de paix, Tenimpagba Yonli a renchéri en disant qu’il souhaiterait que cette association pérennise  ses activités  au regard de l’impact positif de ses interventions dans la communauté.

Quant à l’animatrice de cette association, Lamoudi Kondia, quelques défis restent à relever sur  le terrain.  Pour elle, il faut travailler à la pérennisation des actions du projet et continuer ce genre d’actions à l’avenir.  Elle a soutenu que c’est par le dialogue et la bonne communication que l’on peut venir à bout de ce mal.

L’Association «  Forum pour une autre Afrique » a été créée le 02 août 2011 à Ouagadougou. Son siège est à Fada N’Gourma.

Agence d’Information du Burkina

Kanliéyama Aboubakar COMBARY

 

 

Burkina/Terrorisme: Ceux qui fuient les réquisitions devraient avoir honte, Bassolma Bazié

Burkina/Terrorisme: Ceux qui fuient les réquisitions devraient avoir honte, Bassolma Bazié

Ouagadougou, 31 déc. 2023 (AIB)-Le ministre Bassolma Bazié qui compte rejoindre immédiatement les VDP dès son départ du gouvernement, a estimé samedi, que ceux qui fuient les réquisitions en ces moments difficiles de lutte contre le terrorisme, devraient avoir honte de ce qu’ils diront après à leurs enfants.

«En principe dans une telle période ou ton pays traverse une situation difficile, je n’ose pas poser des actes à dire à mes enfants qu’on m’a réquisitionné pour aller au front. Je dois m’auto réquisitionné. Tu ne dois même pas attendre. Vous n’avez pas honte quand on dit on t’a réquisitionné et puis tu disparais? Tu vas dire quoi à ta femme et à tes enfants demain? », s’est interrogé Bassolma Bazié.

Le ministre d’Etat en charge de la Fonction publique réagissait samedi soir, sur la Radio nationale du Burkina, à propos de la vague de réquisitions pour le front anti-terroriste, adressées à certains citoyens jugés critiques de la Transition et de la stratégie de lutte contre les criminels.

«Si je ne veux pas être réquisitionné, il ne faudrait pas non plus que je dise que le travail qui est fait au front, ce sont des jeux d’enfants. Il faut aller préparer barbecue là-bas, on va t’accueillir, tu vas répondre voir si ce sont des jeux », a ajouté Bassolma Bazié.

Il fait allusion à  ceux qui estiment que les images et vidéos sur les offensives des Forces combattantes, diffusées par la Télévision nationale du Burkina sont tirées de jeux vidéos ou élaborées à partir de l’intelligence artificielle.

Pour l’ancien leader syndical, personne ne devrait refuser d’être réquisitionné pour le front et manger avec fierté du mil cultivé par des paysans, kalachnikovs au dos.

Sans cette situation de guerre, M. Bazié a dit à nos confrères de la Radio nationale du Burkina, qu’il préférait le confort des maquis (bar- restaurants) à cette «réquisition ministérielle» où partout, il y a des kalachnikovs.

Bassolma Bazié que l’on voit régulièrement sur les réseaux sociaux, armé et en tenue militaire, a dit qu’il sera très fier d’être plus disponible au front, aux côtés des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), s’il venait à être remercié du gouvernement.

En rappel, le Burkina Faso subit depuis huit ans, des attaques terroristes qui ont ôté la vie à plusieurs centaines de personnes et occasionné le déplacement de milliers d’autres et la fermeture de milliers de centre de santé et d’école.

Le capitaine Ibrahim Traoré, arrivé aux affaires le 30 septembre 2022, a entre autres, décrété la mobilisation générale, réorganisé les Forces armées, augmenté leurs effectifs et ceux des VDP, acquis une impressionnant logistique militaire auprès de nouveaux partenaires, lancé des contributions volontaires et a arrêté des taxes et des impôts pour financer la guerre contre les terroristes.
Agence d’information du Burkina
ATA/ck

ATTENTION: photo d’archive et d’illustration 

Burkina : L’anglais et le français deviennent des langues de travail, les langues nationales officielles

Burkina-ALT-Adoption-Langues-Officielles

Burkina : L’anglais et le français deviennent des langues de travail, les langues nationales officielles

Ouagadougou, le 30 déc.2023 (AIB)- L’Assemblée nationale de transition (ALT) a adopté samedi, une révision constitutionnelle consacrant l’anglais et le français comme langues de travail au Burkina Faso et l’officialisation des langues nationales.

Les députés ont adopté le projet de loi modificatif de la constitution, consacrant l’anglais et le français comme des langues de travail, a-t-on lire dans un document parvenu samedi à l’AIB.

Le français perd ainsi son statut de langue officielle au profit des langues nationales.

L’anglais fait également son entrée comme langue de travail dans l’administration burkinabè.

« L’officialisation des langues nationales est une aspiration profonde du peuple et le gouvernement, pour se résumer, est convaincu qu’un peuple ne peut se développer dans la langue d’autrui », note le document.

Selon la même source, cette officialisation permet au moins d’assurer une plus grande implication des populations dans la vie publique.

Une langue de travail peut être entendue comme une langue admise comme moyen de communication dans une administration (publique ou privée).

Il précise que l’officialisation est la décision de l’autorité compétente de faire d’une langue un outil de communication dans les secteurs de l’éducation, la justice et l’administration publique ; c’est une question d’orientation politique.

La même source ajoute également que la langue nationale est un instrument de communication, un ensemble de signes articulés propres à une communauté donnée et fixée sur le territoire national. Une langue est différente d’un dialecte. « Elle est la somme des traits que des dialectes ont en partage », conclu le document.

La Constitution révisée a été adoptée ce samedi par le parlement et consacre notamment des changements dans la magistrature, une réforme des institutions et une promotion des langues nationales.

Agence d’information du Burkina

DNK/ata

Burkina : Le Parlement adopte la révision constitutionnelle comprenant l’institution d’un Conseil national des communautés 

Burkina-ALT-Adoption-Conseil-

Burkina : Le Parlement adopte la révision constitutionnelle comprenant l’institution d’un Conseil national des communautés 

Ouagadougou, le 30 déc. 2023 (AIB)- L’Assemblée nationale de transition a adopté samedi la révision constitutionnelle consacrant également la suppression du Conseil économique et social (CES) et du Médiateur du Faso, instituant le Conseil national des communautés (CNC), un organe de médiation, de consultation et proposition.

« Il est institué un Conseil national des communautés en abrégé (CNC). Le Conseil national des communautés est un organe de médiation, de consultation et de proposition », lit-on dans le texte de révision de la Constitution parvenu samedi à l’AIB.

Le document précise que le conseil national des communautés a vocation à jouer un rôle de médiation, d’être consulté sur certaines questions d’intérêt majeur et de faire toutes propositions pertinentes concourant à l’intérêt de la nation. Elle est bien différente de l’ex-Chambre des représentants.

Le même document ajoute que la composition du CNC sera déterminée dans la loi y relative que le gouvernement soumettra à la Représentation nationale.

La Constitution révisée a été adoptée ce samedi par le parlement et consacre notamment des changements dans la magistrature, une réforme des institutions et une promotion des langues nationales.

Agence d’information du Burkina

DNK/ata

Bougouriba /Effort de paix: Le village de Nabéré offre 350 mille FCFA       

Bougouriba /Effort de paix: Le village de Nabéré offre 350 mille FCFA       

 

Diébougou, 30 décembre 2023 (AIB) – Les représentants du village de Nabéré dans la province de la Bougouriba, région du Sud-ouest ont remis au préfet, président de la délégation spéciale communale (PDS) de Bondjigui , Patrick Bassière la somme de 350.000 francs CFA comme soutien à l’effort de paix le 29 décembre 2023.

Le chef de terre de Nabéré, Wayo Traoré était à la tête de la délégation du village pour cette remise de la contribution à l’effort de paix. En tout, c’est la somme de 350.000 francs CFA a été collectée dans le village de Nabéré. Ce montant a été réparti en deux soit 200.000 francs pour la contribution au fonds de soutien patriotique et 150.000 francs pour soutenir la coordination communale des volontaires pour la défense de la patrie (VDP) de Bondjigui. Selon le chef de terre de Nabéré, Wayo Traoré cette initiative vient du fait que les autorités du Burkina ont œuvré pour le retour de la quiétude dans leur village. En effet, l’école est réouverte et les populations vaguent à leurs occupations grâce à la présence des VDP a-t-il poursuivi. «Nos VDP sont équipés d’armes acquises grâce aux efforts d’autres compatriotes. C’est pourquoi, nous avons mobilisé les populations pour apporter notre contribution afin que d’autres localités puissent être libérées également» a-t-il ajouté. Le PDS de Bondjigui, Patrick Bassièrè s’est dit très satisfait de l’acte de patriotisme du village de Nabéré. Pour le préfet, ce genre d’actions contribue efficacement à la résolution définitive du problème d’insécurité dans la commune et partant dans le pays. M. Bassière a invité tous les autres villages à suivre l’exemple de Nabéré. Il a remercié toute la population de ce village pour cet accompagnement combien louable au profit des VDP communaux et de la nation. Quant au coordinateur communal des VDP de Bondjigui, Sié Dominique Kam, il trouve que le montant de la contribution importe peu . Pour lui, c’est la volonté de répondre à l’appel du chef de l’état qui est essentielle. M. KAM a félicité les membres de la délégation pour la belle initiative et salué le geste réconfortant des populations resilientes de Nabéré . Les VDP de Bondjigui utilisent leur propre moyen de déplacement pour la sécurisation de la commune. La somme allouée à leur coordination pourrait aider à faire la maintenance de leur engin.

Agence d’information du Burkina

Souleymane ZOURE

AIB / IOBA

Dernières publications