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FLAM: La littérature africaine, un « acte de résistance » au colonialisme d’hier et à l’extrémisme d’aujourd’hui (rencontre)

FLAM: La littérature africaine, un « acte de résistance » au colonialisme d’hier et à l’extrémisme d’aujourd’hui (rencontre)

08 Février 2024

Marrakech – L’écriture littéraire africaine doit constituer « un acte de résistance » aux méfaits du colonialisme d’hier et à la montée des idées de l’extrême droite en Occident aujourd’hui, ont souligné les participants à une rencontre organisée, jeudi, dans le cadre du Festival du livre africain de Marrakech (FLAM).

 

Les intervenants lors de cette rencontre sur le thème « Notre diversité, nos communs » ont insisté sur le rôle des écrivains et des artistes africains, à travers leurs œuvres littéraires et artistiques, pour la dénonciation des excès du colonialisme dans le passé et ses répercussions dans le présent, tout en affrontant les vagues d’intolérance et de haine qui touchent actuellement différentes régions du monde.

 

« En fait, nous sommes toujours colonisés, notre histoire est écrite par les autres. Il est temps que nous nous approprions notre espace collectif et récupérions nos archives volées », en résistant à travers le récit et l’écriture, a relevé le poète haïtien, Rodney Saint-Éloi.

 

Pour lui, le récit « constitue une sorte de résistance contre le système de manipulation et de mensonge qui veut s’imposer au monde, et un moyen de cultiver l’espoir pour s’assurer, nous les Africains, une meilleure place dans l’avenir ».

 

Même son de cloche chez l’écrivain et journaliste marocain établi aux Pays-Bas, Abdelkader Benali, qui a mis l’accent sur la montée en puissance de l’extrême droite dans le monde d’aujourd’hui, en particulier dans les pays occidentaux, insistant sur le devoir des écrivains africains de défendre leurs identités avec discrétion et d’être fiers de leurs racines.

À cet égard, Benali a souligné la nécessité d’établir une « réconciliation sérieuse » entre l’Europe et l’Afrique en s’appuyant sur l’histoire et les archives partagées, relevant, d’autre part, l’importance de la littérature comme étant « notre mémoire commune et notre moyen de plaisir et d’expression de l’unité ».

D’après la romancière franco-ivoirienne Véronique Tadjo, le monde d’aujourd’hui est rempli d’incitations à l’intolérance. « Notre pari est de consacrer l’importance de l’écoute de l’Autre, en promouvant l’image et les contributions des migrants dans leurs pays d’accueil, plutôt que de les rejeter », a-t-elle dit, tout en reconnaissant le fardeau de la mémoire collective africaine, accablée par l’héritage du colonialisme et les histoires de génocide, sur la mémoire personnelle, qui a du mal à s’exprimer.

 

De son côté, l’écrivaine jamaïcaine basée au Niger, Antoinette Tidjani Alou, a estimé que « l’histoire coloniale ne se réfère pas seulement à la domination de l’homme blanc sur l’homme noir, mais aussi sur l’homme blanc ».

 

« Nous avons besoin de respirer à travers les pages des livres, des photographies et des peintures pour s’ouvrir sur le monde, et d’assurer la responsabilité de transmettre notre histoire à nos enfants », a-t-elle dit.

 

Véritable rendez-vous rassemblant des écrivains, des penseurs et des intellectuels d’Afrique, de ses diasporas et de ses descendants, le FLAM a été fondé par Mahi Binebine (écrivain et artiste plasticien), Fatimata Wane-Sagna (journaliste), Hanane Essaydi (universitaire) et Younès Ajarraï (entrepreneur culturel).

 

Porté par l’association « We Art africains », le FLAM se veut une célébration éloquente de la littérature et de la culture africaines.

Ouvert à tous les publics et à tous les âges, ce festival qui se poursuit jusqu’au 11 février dans la Cité ocre, est à accès gratuit, dans tous les sites d’accueil. La finalité étant de rapprocher la culture et l’art aussi bien des passionnés que de ceux qui s’en sentent éloignés.

Avec la MAP

La relance de la filière coton compromise par le coût des intrants (papier d’angle)

La relance de la filière coton compromise par le coût des intrants (papier d’angle)

« Burkina : Le prix des intrants rebute certains producteurs de coton ». Tel est le titre d’une dépêche publiée, récemment (le 2 février 2024) par l’Agence d’information du Burkina (AIB). Cet article tire sa quintessence d’un autre intitulé «Campagne cotonnière 2023-2024 : La hausse  du prix des intrants pousse des producteurs à l’abandon». Il est paru dans le dernier numéro (celui de janvier 2024) du mensuel burkinabè Carrefour Africain. Selon l’écrit, plusieurs producteurs ont abandonné la culture du coton en début de campagne cotonnière en cours, rebutés par la hausse du prix des intrants. L’auteur qui est allé à la rencontre desdits producteurs, rapportent le désarroi de ceux-ci. Il en ressort que des paysans qui habituellement le cultivaient, ont opté cette année pour des spéculations autres que le coton. Certains avouent avoir été galvanisés au début de la campagne du fait de la hausse du prix d’achat du kilogramme de coton avant de se raviser par la suite. En effet, pour la présente campagne, le prix d’achat du coton a été fixé à 325 FCFA le premier choix et 300 FCFA le deuxième choix, soit une hausse de 25 FCFA/kg par rapport à la campagne écoulée. Au même moment, le prix du sac d’engrais est passé du simple au double. Plus exactement de 16 000 CFA à 32 000 F CFA. Face à la hausse des prix de l’engrais, le Secrétaire général (SG) de l’Union nationale des producteurs de coton du Burkina (UNPCB) Hamidou Koné se veut réaliste. Il a déconseillé aux producteurs amateurs de s’engager dans la production. Pour lui, il n’y a qu’un professionnel qui peut tirer son épingle du jeu. «Aujourd’hui, la production est passée à l’étape de la professionnalisation», a-t-il expliqué. De son côté, le coordonnateur de l’Union nationale des producteurs de coton du Burkina (UNPCB) Patrice Coulibaly, lors d’une rencontre en début de campagne, a invité les responsables des 28 unions de producteurs à ne pas abandonner la production. Selon lui, la production cotonnière est vitale voire indispensable à l’épanouissement total des populations et son rejet risque de créer le chaos au Burkina Faso.

Au Burkina Faso, la production de coton graine conventionnel pour la campagne de 2022-2023 est de 404.130 tonnes, enregistrant un recul de 22% par rapport à la précédente. C’est ce que le gouvernement burkinabè a annoncé à l’issue du conseil des ministres du mercredi 21 juin 2023.

Selon le rapport de ladite réunion gouvernementale, la campagne cotonnière de 2022-2023 a été marquée par une flambée exceptionnelle des prix des engrais sur le marché du fret maritime et l’indisponibilité des stocks d’engrais. Ainsi, la production de coton a enregistré un recul par rapport à la campagne précédente en dépit d’une augmentation des superficies de 4% au plan national, a souligné le gouvernement, précisant que le rendement moyen au champ connaît une régression de 25% et s’établit à 650 kg/ha. Au regard de l’importance de la filière coton, le gouvernement a décidé d’accorder une subvention de 10 milliards de francs CFA, en vue de rendre accessibles les intrants du coton conventionnel et du coton biologique au titre de la campagne cotonnière de 2023-2024. En outre, les autorités multiplient les actions afin de relancer cette filière qui a été devancée par l’or en 2009 comme premier produit d’exportation du pays.

Autant dire qu’il est plus que nécessaire que les acteurs à tous les niveaux (autorité, producteurs et leurs représentants, etc.) continuent de mener la réflexion, en vue de trouver une solution aux prix exorbitants des intrants qui affectent la production cotonnière. Cela d’autant plus que nous ne devrions pas perdre de vue que de cette filière dépendentd’autres initiatives telles que celles visant à promouvoir le port du Faso Danfani, le pagne tissé à base du coton produit localement. A cela s’ajoute, l’adoption, au dernier conseil des ministres, du décret consacrant la création d’une société d’économie mixte ‘’OROTEX Burkina’’, créée pour la transformation industrielle du coton. A court terme, l’unité devrait permettre la confection des tenues militaires et paramilitaires à base du textile local.

Alban KINI

alban_kini@yahoo.fr

Tenkodogo/Insécurité :  « Les Anges gardiens de la nature » offrent des formations et des chèques à 29 veuves

2) Certaines veuves ont choisi la saponification pour leurs activités génératrices de revenus.

Tenkodogo/Insécurité :  »Les Anges gardiens de la nature » offrent des formations et des chèques à 29 veuves

Tenkodogo, 8 février 2024(AIB). L’ONG ‘’Les Anges gardiens de la nature’’ a formé aux métiers, 29 veuves de personnes victimes de l’insécurité à Tenkodogo, avant de leur remettre des kits et des chèques allant de 120 mille à 300 mille FCFA, a appris l’AIB jeudi.

29 veuves des personnes victimes de l’insécurité ont reçu le jeudi 08 février 2024, à Tenkodogo, dans la région du Centre-Est, des chèques allant de 120 000 F CFA à 300 000 F CFA après avoir été formées en saponification, en production de jus, en transformation de céréales, a-t-on constaté sur place.

3) Pour le représentant du directeur exécutif de l’AGN, Macaire Parkouda, l’objectif est de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des veuves et orphelins des personnes victimes de l’insécurité.

L’initiative est de l’ONG ‘’Les Anges gardiens de la nature’’ à travers le Projet d’appui à la gestion durable et participative des espaces protégés pour une lutte plus efficace contre les trafics des ressources naturelles du Burkina et du Ghana.

Le représentant du directeur exécutif de l’AGN, Macaire Parkouda, a indiqué que le montant global de cet appui en chèque et en kits d’accompagnement est d’environ 8 millions de francs CFA.

« La valeur du montant reçu importe peu. Seul le travail paye car avec une petite somme, l’on peut faire des merveilles », a-t-il déclaré.

Il a expliqué que les personnes tombées, du fait de l’insécurité, laissent derrière elles des familles dans le désarroi et dans une totale vulnérabilité.

C’est pourquoi, a justifié M. Parkouda, l’AGN, soutenant les personnes vulnérables et démunies, a décidé d’apporter sa contribution à l’amélioration de la situation des familles et des victimes de l’insécurité dans cette partie du Burkina Faso.

L’objectif général, a poursuivi le représentant du directeur exécutif, est de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des veuves, orphelines et orphelins des personnes victimes de l’insécurité dans la région du Centre-Est par le renforcement de leurs moyens d’existences.

2) Certaines veuves ont choisi la saponification pour leurs activités génératrices de revenus

Le représentant des bénéficiaires, Rosine Kanson, a soutenu que la formation reçue va jouer un rôle crucial dans l’amélioration des conditions de vie des veuves et de leurs enfants.

« Elle va créer des opportunités pour notre épanouissement et celui de nos enfants », a-t-elle déclaré. Mme Kanson a exprimé la reconnaissance des veuves à l’AGN au regard de l’élan de solidarité manifesté à leur endroit.

Elle a souhaité que les différentes casernes notamment celle de Tenkodogo puisse s’approvisionner auprès des unités de production et de transformation des veuves.

Une doléance bien reçue par le chef de corps  du  Régiment d’infanterie commando(RIC), le capitaine Arnaud Yaro, représentant le gouverneur de la région du Centre-Est qui a promis que ce que ces veuves ont déjà produit sera payé pour présenter à la troupe.

« Cet appui de l’AGN est une excellence initiative dans la mesure où elle nous permet de donner le moral à nos troupes sur le terrain parce que chaque jour au rassemblement, la question qui revient de façon récurrente est celle-là : qu’est que nos femmes et enfants vont devenir si nous tombons au combat ? », a déclaré le capitaine Yaro.

Il a invité les bénéficiaires du projet à utiliser à bon escient les financements reçus.

« La balle est désormais dans votre camp. Il vous appartient d’acquérir votre autonomie socio-économique afin de vous prendre en charge. Je vous exhorte à la responsabilité dans la conduite de vos activités et vous souhaite beaucoup de courage car l’entrepreneuriat n’est pas uniquement une simple question de volonté mais exige également un engament ferme et un sens de la rigueur constant et de sacrifice », a-t-il conseillé.

Le représentant du gouverneur a également lancé un appel aux autres ONG et associations à emboiter le pas à l’AGN.

Agence d’information du Burkina

KAK/ata

Burkina/Fonds de soutien patriotique : Le village de Nedgo remet la somme de de 2 500 000 FCFA

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Burkina/Fonds de soutien patriotique : Le village de Nedgo remet la somme de de 2 500 000 FCFA

 

Ouagadougou, 9 fév. 2024 (AIB) – Le village de Nedgo dans la commune de Boudri, province du Ganzourgou dans la région du plateau central a contribué vendredi à hauteur de 2 500 000 FCFA au Fonds de soutien patriotique.

 

« Le second chèque est celui des ressortissants du village de Nedgo, dans la commune de Boudri, province du Ganzourgou. Ils ont réuni la somme de 2 500 000 FCFA pour le FSP, représentant leur élan patriotique à l’effort de paix », indique le ministère en charge de l’économie sur sa page Facebook.

Selon la même source, cette somme représentant leur participation à l’élan patriotique de l’effort de paix, a été reçue par la ministre déléguée chargé du budget, Fatoumata Bako/Traoré.

Cette somme porte à 3 000 000 FCFA, la contribution à l’effort de paix reçue par le ministère en charge de l’économie pour la journée du Vendredi 9 février 2024.

Agence d’information du Burkina

DNK/ATA

Burkina/Fonds de soutien patriotique : Les épouses des militaires, des veuves et du personnel féminin de l’Armée remet la somme de 500 000 FCFA

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Burkina/Fonds de soutien patriotique : Les épouses des militaires, des veuves et du personnel féminin de l’Armée remet la somme de 500 000 FCFA

Ouagadougou, 9 fév. 2024 (AIB) – La Coordination des associations des épouses des militaires, des veuves et du personnel féminin de l’Armée a contribué vendredi à hauteur de 500 000 FCFA au Fonds de soutien patriotique.

« La première contribution, d’un montant de 500 000 FCFA, est celle de la Coordination des associations des épouses des militaires, des veuves et du personnel féminin de l’Armée », indique le ministère en charge de l’économie sur sa page Facebook.

Selon la même source, les membres de la Coordination entendent ainsi démontrer leur solidarité, leur patriotisme et leur volonté manifeste d’accompagner le processus de reconquête de l’intégrité territoriale du Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina

DNK/ATA

Burkina :447 tonnes de charbon fin sont arrivées à Ouaga pour traitement

Burkina :447 tonnes de charbon fin sont arrivées à Ouaga pour traitement

Ouagadougou, 9 février 2024 (AIB)- 447 tonnes de charbon fin ont été déchargés dans un site situé dans la zone industrielle de Kossodo pour être traité.

Le ministre en charge des mines et des carrières, Yacouba Zabré Gouba était dans la zone industrielle de Kossodo, ce matin avec la ministre déléguée auprès du ministère en charge de l’économie, pour constater le déchargement de l’intégralité des cargaisons de charbon.

« Cela fait suite aux décisions du dernier conseil de ministre qui a pris un certain nombre de décisions parmi lesquels il y’avait le transfert de ces cargaisons de Bobo à Ouagadougou», a déclaré le ministre en charge des mines Yacouba Zabré Gouba.

«Le comité s’est rendu à Bobo-Dioulasso la semaine dernière pour s’assurer que les références de conteneurs et les références des scellés correspondent à la documentation en leur possession et s’assurer que ces scellés n’ont pas connu de violation», a ajouté le représentant de la société civile au sein du comité technique de supervision dans l’affaire Charbon fin, Jonas Hien.

Il a poursuivi que c’est suite à cela que ces conteneurs ont été transférés à Ouagadougou pour la suite du processus de traitement.

Selon M. Hien, il était indiqué que l’autorité qui avait fait cette mission de constatation à Bobo dioulasso, vienne s’assurer que la mission a été bien exécutée, et que tous les conteneurs sont effectivement arrivés à Ouagadougou.

Le ministre en charge des mines et carrières, Yacouba Zabré Gouba, a rappelé qu’il y a d’autres décisions que le conseil de ministre a eu à prendre comme celle d’aller vers la signature d’une convention avec la société Golden Hand qui devrait permettre à terme d’aller vers le traitement de ce charbon fin.

«À termes on devrait, dans les prochains mois, se donner rendez-vous ici pour constater ce qui a été fait en terme de traitement de ce charbon fin», a affirmé M. Gouba.

Conformément aux décisions du conseil de ministre, le premier responsable en charge des mines et des carrières a rassuré que «compte tenu de la nature de ce produit et de la situation difficile que traverse notre pays, l’intégralité des amendes et des produits qui seront issus de ce traitement de charbon fin, seront versés au profit du budget de l’Etat».

C’est au total, 650 sacs, soit 447 tonnes de charbon fin qui ont été transportés par 17 camions de Bobo Dioulasso à Ouagadougou.

Ces décisions entrent dans le cadre du rapport relatif à l’exécution des accords transactionnels dans le dossier dit du «Charbon fin» adopté le mercredi 7 février 2024 en conseil de ministre.

Agence d’information du Burkina

AMZ/wj/ata

Ganzourgou/Montée solennelle des couleurs : Le déplacement des autorités dans les établissements scolaires et les autres communes envisagé

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Ganzourgou/Montée solennelle des couleurs : Le déplacement des autorités dans les établissements scolaires et les autres communes envisagé

Zorgho, (AIB)- Le haut-commissaire du Ganzourgou, Mme Aminata Sorgho/ Gouba, a présidé la traditionnelle montée solennelle des couleurs le mardi 6 février 2024. Dans la poursuite de l’initiative de la montée des couleurs de façon tournante dans les services administratifs, c’est la direction provinciale de l’agriculture et des ressources animales et halieutiques qui a accueilli la cérémonie.

Le 6 février 2024, premier mardi du mois, la direction provinciale en charge de l’agriculture et des ressources animales de Zorgho a été le théâtre d’une cérémonie empreinte de solennité : la montée des couleurs nationales. Cet événement, présidé par Mme Sorgho/Gouba, a réuni les directeurs, chefs de services provinciaux, ainsi que les agents de ladite direction.

À l’issue de ce rituel protocolaire, le directeur provincial de l’agriculture a exprimé sa gratitude envers le haut-commissaire pour avoir choisi son service comme cadre de cette célébration significative. Il a également profité de l’occasion pour présenter brièvement sa direction aux participants.

En retour, Mme Sorgho a salué les efforts déployés par la direction provinciale de l’agriculture pour se doter d’un mât et d’un drapeau en vue de cette cérémonie. Elle s’est réjouie de la mobilisation remarquable des responsables provinciaux et des agents, soulignant ainsi leur engagement à honorer les symboles nationaux. Elle a rappelé l’importance de cette démarche, affirmant que « nul ne veut appartenir à une nation faible».

Dans un discours empreint de ferveur patriotique, Mme Sorgho a exhorté l’assistance à demeurer mobilisée pour défendre la patrie et préserver l’intégrité du territoire national. Elle a également souligné l’initiative louable de la montée solennelle des couleurs dans les différentes directions provinciales et a salué les progrès réalisés dans ce sens.

En outre, elle a évoqué la possibilité d’étendre cette pratique aux établissements scolaires et aux communes afin de raviver l’esprit patriotique au sein des populations. Cette perspective a été accueillie avec enthousiasme, traduisant la volonté collective de renforcer les valeurs citoyennes.

Mme Sorgho a alors appelé à un esprit de sacrifice et d’engagement pour l’honneur de la patrie, affirmant qu’aucun effort n’est de trop dans cette noble entreprise. Le prochain rendez-vous est fixé au premier mardi de mars, dans un autre service qui sera désigné à cet effet.

Cette cérémonie de montée solennelle des couleurs à Zorgho a ainsi illustré l’engagement indéfectible des autorités et des citoyens de Zorgho envers leur nation, témoignant de leur détermination à défendre ses valeurs et son intégrité avec fierté et dévouement.

Agence d’information du Burkina

MS/dnk

 

Dano : Un centre de santé et de promotion sociale (CSPS) réalisé à Soriane par la délégation spéciale communale

Dano : Un centre de santé et de promotion sociale (CSPS) réalisé à Soriane par la délégation spéciale communale

Dano, le 08 février 2024 (AIB) – Le préfet, président de la délégation spéciale de la commune de Dano, Denis Zanré, a visité le nouveau centre de santé et de promotion sociale (CSPS) du village de Soriane le 19 janvier 2024.

Le village de Soriane, dans la commune de Dano, bénéficie de la construction d’un centre de santé et de promotion sociale (CSPS).

Ce nouveau CSPS a été réalisé par la délégation spéciale communale de Dano avec le soutien financier de la coopération japonaise à travers l’ambassade du Japon au Burkina Faso.

Le préfet, président de la délégation spéciale communale (PDS) de Dano, Denis Zanré, et ses collaborateurs ont visité le CSPS achevé, en présence du représentant du médecin chef (MCD) du district sanitaire de Dano, Dr Laurent Sanhouidi.

À cette occasion, la population de Soriane s’est mobilisée pour recevoir ses hôtes.

Située sur une superficie de 3,5 hectares, l’infrastructure est composée d’un dispensaire, d’une maternité, de trois logements, d’un dépôt de médicaments essentiels génériques (MEG), d’un hall, d’un incinérateur, d’une cuisine, de deux blocs de latrines et des équipements.

Le coût total de réalisation du CSPS de Soriane s’élève à plus de 150 millions 432 mille francs CFA. Il a une capacité d’accueil de 20 lits.

Le PDS de Dano, Denis Zanré, a exprimé sa gratitude au peuple japonais pour cet important accompagnement à la construction de ce joyau.

Il a également remercié les responsables de la direction générale de la coopération (DGCOOP) pour leur appui à l’obtention du financement de cet ouvrage. Selon M. Zanré, ce CSPS va améliorer l’offre et la qualité des soins dans le village de Soriane et ses environs.

Il répond surtout au besoin d’accès des populations aux prestations sanitaires, a-t-il souligné.

Le préfet a informé la population de la nomination d’un infirmier chef de poste (ICP).

Il a également indiqué que le CSPS sera fonctionnel d’ici le 15 février 2024. « Je vous invite à réserver un accueil chaleureux aux agents de santé. Ce CSPS vous appartient et vous devez mener des campagnes de sensibilisation pour assurer sa bonne fréquentation », a conclu le PDS de la commune de Dano.

Agence d’information du Burkina

Souleymane ZOURE

AIB / IOBA

Sanmatenga : le haut-commissaire et le secrétaire général installés

Sanmatenga : le haut-commissaire et le secrétaire général installés

Kaya, (AIB) – Le secrétaire général de la région du Centre-Nord, Inoussa Kaboré, a installé le vendredi 9 février 2024, à Kaya, l’administrateur civil Idrissa Gansonré dans ses nouvelles fonctions de haut-commissaire de la province du Sanmatenga. Une occasion pour l’entrant d’installer à son tour, Pasnéwendé Ouédraogo comme secrétaire général de sa circonscription administrative.

Précédemment secrétaire de la province du Houet et nommé en conseil des ministres lors de sa séance du 24 janvier 2024, l’administrateur civil Idrissa Gansonré est désormais le haut-commissaire du Sanmatenga. Il a été installé dans ses fonctions le vendredi 9 février 2024 au cours d’une cérémonie officielle placée sous la présidence du gouverneur de la région du Centre-Nord, Issouf Ouédraogo.

L’autorité provinciale n’est pas étrangère à la circonscription administrative dont il est désormais le premier responsable. Il a servi au gouvernorat avant d’être secrétaire général respectivement des provinces du Bam et du Namentenga.

« Je suis venu dans l’intention d’apporter ma pierre à l’édification de la nation », a-t-il soutenu, en appelant ses désormais collaborateurs à une franche collaboration pour une mission réussie. Inoussa Kaboré, secrétaire général de la région, en installant le nouveau chef de circonscription administrative, dit ne pas douter des compétences et des atouts de l’entrant pour relever les défis du moment.

Les corps constitués, par la voix de Ousséni Ouédraogo, directeur provincial en charge de la culture et porte-parole, ont rassuré de leur solidarité pour une cause commune, le développement de la province.

Ils ont félicité le Haut-commissaire Yiyé Abraham Somdo pour le travail abattu.

Pour le secrétaire général de la région, le haut-commissaire sortant a su jouer sa partition malgré le contexte difficile. Les témoignages et la forte mobilisation en disent long sur les 15 mois de séjour de « l’esclave chez ses maîtres », comme plaisantent les forces vives au nom de la parenté à plaisanterie.

« Je pars certes, mais sachez que je vous porte désormais, à jamais, dans mon cœur », a rassuré Somdo Yiyé Abraham, désormais secrétaire général de la région des Haut-Bassins.

« Durant mon mandat, nous avons œuvré ensemble pour l’atteinte des objectifs conformément à la lettre de mission qui m’a été adressée », s’est-il réjoui.

Séance tenante, le haut-commissaire Idrissa Gansonré a installé Pasnéwendé Ouédraogo dans ses nouvelles fonctions de secrétaire général de la province du Sanmatenga.

L’administrateur civil a été nommé en conseil de ministres à ce poste en remplacement de Noufo Dembélé, appelé à d’autres fonctions.

Agence d’information du Burkina

Augustin Irwaya OUEDRAOGO

Le FLAM, une occasion idoine pour réfléchir à une nouvelle universalité à partir de l’Afrique (universitaire)

Le FLAM, une occasion idoine pour réfléchir à une nouvelle universalité à partir de l’Afrique (universitaire)

08 Février 2024

Marrakech – Le Festival du Livre Africain de Marrakech (FLAM) constitue une occasion idoine pour réfléchir à une nouvelle universalité à partir de l’Afrique, a souligné, jeudi à Marrakech, l’enseignante universitaire à la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de Marrakech, Hanane Essaydi.

« Il s’avère aujourd’hui important de réfléchir, dans un esprit d’ouverture, au futur de l’humanité à partir du Sud auquel nous appartenons, mais sans exclure aucun partenaire ou interlocuteur », a expliqué Mme Essaydi, l’une des quatre co-fondateurs du FLAM, dans une déclaration à la MAP, en marge de la cérémonie du coup d’envoi de la 2è édition de cette manifestation culturelle d’envergure.

Tout en soulignant que « l’avenir de l’humanité est un horizon qui reste à bâtir avec la participation de tous sans l’exclusion d’aucun partenaire », elle a indiqué que le FLAM permet aux auteurs du continent africain et de de ceux issus de sa diaspora, de se rencontrer sur une terre africaine et de discuter des enjeux, des problèmes et des défis à relever, notamment dans un contexte marqué par la montée de la haine et des divisions dans le monde d’aujourd’hui.

« Nous traversons une époque charnière et nous avons un projet pour bâtir l’Afrique de demain, fondé sur nos forces communes et les valeurs de connaissance mutuelle et d’acceptation pour construire l’avenir ensemble », a-t-elle enchainé, mettant en avant le rôle central des jeunes dans le cadre de ce projet.

Dans la foulée, elle a expliqué que le FLAM aspire à réconcilier les jeunes avec le livre et la lecture, tout en leur faisant découvrir la richesse et la diversité mais aussi le dynamisme de cette littérature émanant du continent, et qui est diffusée à travers le monde, avec la contribution de l’ensemble des auteurs africains qui font partie intégrante de cette dynamique mondiale.

Véritable rendez-vous rassemblant des écrivains, des penseurs et des intellectuels d’Afrique et de ses diasporas, le FLAM a été fondé par Mahi Binebine (écrivain et artiste plasticien), Fatimata Wane-Sagna (journaliste), Hanane Essaydi (universitaire) et Younès Ajarraï (entrepreneur culturel).

Porté par l’association « We Art africains », le FLAM se veut une célébration éloquente de la littérature et de la culture africaines.

Pour cette deuxième édition du festival, la programmation propose des thématiques inscrites dans l’actualité scientifique et éditoriale de l’Afrique, de ses diasporas et consacre une place particulière à la réactivation et à la consolidation des mémoires et des liens indéfectibles qui unissent tous les Africains partout où ils se trouvent.

Balé : 60 filles et femmes vulnérables et déplacées internes formées à la transformation de céréales et de produits forestiers non ligneux

Balé : 60 filles et femmes vulnérables et déplacées internes formées à la transformation de céréales et de produits forestiers non ligneux

Boromo, le 08 février 2024 (AIB) – La direction provinciale de la jeunesse et de la formation professionnelle des Balé a formé soixante (60) femmes vulnérables et déplacées internes de la commune de Boromo à la transformation des céréales et à la conservation des produits forestiers non ligneux. Les résultats des apprentissages ont été présentés aux autorités administratives le 7 février 2024 à Boromo.

Une soixantaine de jeunes filles et femmes de la commune de Boromo ont appris la transformation du maïs, du petit mil, du sésame et de la farine de néré en gâteaux et biscuits, ainsi que du riz en couscous.

Elles ont également appris à transformer le tamarin et le pain de singe, des produits forestiers non ligneux, en boissons sucrées. Ces femmes savent désormais transformer des denrées locales en d’autres produits alimentaires énergétiques de qualité, ce qui les rend actrices de leur autonomisation financière et alimentaire.

Selon le directeur provincial de la jeunesse et de la formation professionnelle, Moussa Séré, les bénéficiaires sont des femmes en situation sociale particulière, identifiées par les services sociaux de la direction provinciale de l’action humanitaire et la coordination provinciale des femmes.

Les apprentissages ont duré deux semaines. Les apprenantes ont été encadrées par deux formatrices locales très expérimentées dans le domaine de la transformation alimentaire.

Cette phase pratique a fait suite à des volets théoriques pendant lesquels les participants ont reçu des modules de formation sur l’entrepreneuriat. De plus, chaque participante a reçu une attestation de participation.

Selon les organisateurs, la formation est une initiative de la direction régionale de la formation professionnelle, rendue possible grâce à l’accompagnement du projet d’appui à l’emploi des jeunes et au développement de compétences en milieu rural (PADEJ-MR).

Les bénéficiaires ont également exprimé leur joie et leur volonté de vivre de leur apprentissage, tout en demandant un accompagnement en équipement matériel pour leurs activités.

La cérémonie de clôture a été présidée par le haut-commissaire de la province des Balé, Ibrahim Boly, en présence des autorités administratives locales et du directeur régional de la jeunesse.

M. Boly a félicité l’ensemble des acteurs ayant rendu cette formation possible pour l’autonomisation des bénéficiaires, qui sont des personnes vulnérables.

« En tant que femmes formées, vous êtes désormais des porte-étendards de la transformation. Vous avez le pouvoir de créer un impact significatif, de contribuer au développement de nos communautés et de servir d’exemple pour les générations futures », a déclaré M. Boly.

Les intervenants à la cérémonie ont tous encouragé les bénéficiaires à produire et à inonder le marché local. Par ailleurs, les autorités ont affirmé leur disponibilité à les accompagner.

Agence d’information du Burkina

Obkiri MIEN

AIB BALE

 

 

 

 

Le Conseil Régional du Nord prêt pour la mise en œuvre d’un outil de valorisation de ses potentialités

Le Conseil Régional du Nord prêt pour la mise en œuvre d’un outil de valorisation de ses potentialités

Ouahigouya, 08 février 2024 (AIB)-Le Conseil Régional du Nord (CRN), en collaboration avec la cellule d’appui à la décentralisation et à la participation citoyenne (CADEPAC), a dévoilé aux forces vives de la région la Stratégie de Développement Économique Local et Cohérence Territoriale (SDELCoT). C’était ce jeudi 08 février 2024 à Ouahigouya, au cours d’un atelier placé sous la présidence du Gouverneur de la région, par ailleurs Président de la Délégation Spéciale Régionale du Nord, Issouf Ouédraogo.

Les régions (collectivités territoriales), en tant que portes d’entrée du développement au niveau local, doivent créer une dynamique de développement économique territoriale afin de disposer de programmes d’investissements structurants en vue de faciliter l’émergence des secteurs productifs.

Le Nord et le Centre-Ouest ont été identifiés par le secrétariat permanent de la Conférence Nationale de la Décentralisation (SP/CONAD) comme régions pilotes dans l’élaboration de leurs premières stratégies de développement économique local et cohérence territoriale.

Pour présenter les contenus du document et dans le but de faciliter la mise en œuvre au profit des acteurs, le Conseil Régional du Nord a organisé un atelier de diffusion de la SDELCoT pour mettre au même niveau d’information tous les acteurs décentralisés des 31 communes de la région.

À l’ouverture de l’atelier, Naaba Koutou, 2ème vice-président de la Délégation Spéciale Régionale du Nord, a indiqué que la SDELCoT constitue l’une des innovations majeures du cycle III de la Décentralisation.

« Par cet atelier, les participants venus des provinces du Passoré, Zondoma, Loroum et du Yatenga vont s’approprier le contenu du document, donner leurs avis et ensemble nous allons identifier des projets qui impliquent l’ensemble des acteurs pour le vrai développement de la région », s’est réjoui le 2ème Vice-Président de la Délégation Spéciale Régionale.

Pour le chef du département de la programmation et des cadres de concertation de la décentralisation SP/CONAD, Honoré Sawadogo, l’objectif de l’atelier de diffusion de la SDELCoT est de promouvoir les filières porteuses au profit des acteurs pour un développement local plus inclusif voulu par les autorités de la Transition.

Au Nord, des potentialités comme la production de la pomme de terre, de la tomate et de la banane sont entre autres des filières à promouvoir a laissé entendre M. Sawadogo.

Pour le représentant de la CADEPAC, Lassané Zongo, « La région du Nord et la région du Centre-Ouest sont les régions pilotes de la stratégie de développement économique local et cohérence territoriale. Nous invitons les fils et filles à accompagner les conseils régionaux et particulièrement celui du Nord pour la mise en œuvre effective afin que la région soit une référence pour les autres régions en matière de développement local au cours de la période (2023-2032).

Au nom de Issouf Ouédraogo, Président de la Délégation Spéciale Régionale, le Vice-Président a témoigné sa gratitude à la Coopération Suisse à travers la CADEPAC, le SP/CONAD pour leur accompagnement technique et financier. Aux acteurs présents à la rencontre, il a invité tout un chacun à s’impliquer davantage pour hisser très haut l’économie de la région du Nord.

Agence d’information du Burkina

PN/ata

L’actionnariat populaire expliqué aux femmes du Gourma

L’Actionnariat populaire est expliqué aux femmes du Gulmu.

L’actionnariat populaire expliqué aux femmes du Gourma

Fada N’Gourma, 6 février 2024 (AIB) – Une conférence sur l’actionnariat populaire a été animée au profit des femmes de la région de l’Est. Cela s’est déroulé le lundi 5 février 2024 à Fada N’Gourma.

Cette conférence s’inscrit dans le cadre des activités du ministère en charge de la Famille, de l’Action humanitaire, du Genre et de la Solidarité nationale. Elle avait pour objectif de promouvoir l’actionnariat populaire auprès des femmes du Gulmu.

Selon le gouverneur de la région de l’Est, le Colonel Hubert Yaméogo, cette conférence est une initiative du gouvernement burkinabé visant à permettre à la population d’assurer ses besoins en toute sérénité. Il a ajouté que la promotion de l’entrepreneuriat communautaire permettra de créer des leaders dans certains domaines d’activités.

 »Avec l’actionnariat populaire, nous n’aurons pas de regrets », Imien/Aimée Thiombiano.

Le Colonel Hubert Yaméogo a estimé que la souscription des femmes à l’actionnariat populaire est une bonne chose, compte tenu de la souffrance qu’elles endurent dans ce contexte d’insécurité et de leur rôle capital au sein de la cellule familiale (nourrir la famille, soigner et éduquer les enfants). Ainsi, il place son espoir dans cette initiative pour que l’entrepreneuriat populaire rencontre du succès dans sa région.

Quant à la coordinatrice régionale des femmes de l’Est, Alizata Moné, elle a invité toutes les femmes du Gulmu à s’engager dans l’entrepreneuriat populaire car, selon elle, souscrire à l’entrepreneuriat rendra la femme plus autonome. « Avec l’entrepreneuriat populaire, nous n’aurons pas de regrets. Nous ne quémanderons plus », a clamé Alizata Moné. Ainsi, elle a demandé aux femmes d’être persévérantes, endurantes et de s’organiser au sein des associations pour le succès de l’actionnariat populaire.

La coordinatrice régionale des femmes de l’Est, Alizata Moné, debout, invite toutes les femmes à souscrire à l’APEC.

Pour Madame Imien/Aimée Thiombiano, chef de service de la promotion de la femme et du genre de l’Est, l’Actionnariat pour la Promotion de l’Entrepreneuriat Populaire (APEC) est une politique visant à s’autofinancer. « Pour s’autofinancer », a-t-elle ajouté, « il faut mobiliser les ressources qui serviront à financer les activités génératrices de revenus (AGR) ». Elle a soutenu qu’au Burkina Faso, ce sont principalement les femmes qui s’exercent dans les AGR pour lutter contre la pauvreté. Ainsi, elle estime que l’APEC aidera la femme à gagner en autonomie.

Agence d’information du Burkina

Kanliéyama Aboubakar COMBARY

Un atelier pour valider le schéma d’aménagement pastoral transfrontalier dans l’espace SKBO (SPAT_SKBo)

L’atelier de restitution a rassemblé 88 participants venus du Mali, de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso,  tous acteurs de l’espace SKBo.

Programme Mobilité Pastorale transfrontalière et Stabilité sociale au Sahel

Un atelier pour valider le schéma d’aménagement pastoral transfrontalier dans l’espace SKBO (SPAT_SKBo)

 Bobo-Dioulasso, (AIB)-Le consortium MOPSS dirigé par l’Organisation Néerlandaise de Développement (SNV) a tenu un atelier de restitution des résultats de l’étude d’élaboration du schéma d’aménagement pastoral transfrontalier dans l’espace SKBO (Sikasso-Korhogo-Bobo) les 6 et 7 février 2024 à Bobo-Dioulasso.

Le programme Mobilité Pastorale transfrontalière et Stabilité sociale au Sahel (MOPSS) est entré à sa deuxième phase de mise en œuvre. Ainsi, dans l’ambition de renforcer et de poursuivre les acquis du MOPSS-1 en apportant des réponses adaptées à la détérioration du contexte de crise multidimensionnelle (politique, sécuritaire, humanitaire) et aux nouveaux défis qui prévalent dans les zones de mise en œuvre, une étude a été diligentée.

La restitution des résultats de cette étude portant sur l’élaboration du schéma d’aménagement pastoral transfrontalier dans l’espace SKBO (Sikasso-Korhogo-Bobo) s’est tenu du 6 au 7 février 2024 à Bobo-Dioulasso. L’objectif de la rencontre est de restituer les résultats de l’étude d’élaboration du schéma d’aménagement pastoral transfrontalier, en vue de son adoption.

Selon le représentant de la Directrice pays de SNV Burkina Faso, Honoré Zidouemba, l’étude est le fruit d’efforts conjugués, qui a fait l’objet, d’ateliers pays de concertation des acteurs, de diagnostic participatifs et d’élaboration de plan d’actions

En outre, elle a permis d’élaborer une feuille de route de diffusion et de plaidoyer, en vue de développer des partenariats pour le financement de ce schéma. Selon le représentant de la directrice pays de SNV Burkina Faso, Honoré Zidouemba, doter les acteurs, les intercommunalités, d’un tel outil, est une belle initiative très importante qui promet de transformer le pastoralisme et la transhumance dans cet espace transfrontalier partagé par le Burkina Faso, le Mali et la Côte d’Ivoire.

Pour lui, les résultats de la présente étude, constituent l’épine dorsale sur laquelle, les actions du projet devront se bâtir, en vue de contribuer efficacement à la cohésion sociale des communautés, dans les zones de transhumance transfrontalière de l’espace SKBo.

 

Contribuer à la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations

 Pour la gouverneure de la région des Hauts-Bassins, Mariama Konaté, dans ce vaste espace SKBO, le pastoralisme a un rôle socioéconomique très important, en référence à sa contribution au Produit intérieur brut (PIB) agricole, à la sécurité alimentaire et nutritionnelle et à l’insertion socioprofessionnelle des populations : « Il constitue également une source importante d’emplois pour les populations locales, notamment les jeunes et les femmes », a indiqué Mme Konaté.

Selon le conseiller en développement économique rural pour le Programme MOPSS-2, Marcel Da, l’enjeu de cet atelier est dans un premier temps, de rassembler l’ensemble des acteurs concernés par le pastoralisme et la transhumance transfrontalière de l’espace SKBo, à examiner les documents de l’étude, à faire des amendements et à l’adopter.

Mme la gouverneure de la région des Hauts-Bassins, Mariama Konaté, a invité les participants à faire des propositions afin de renforcer les relations de collaboration entre l’ensemble des acteurs.

« Ensuite l’ensemble des acteurs vont réfléchir sur les partenariats de mise en œuvre et de financement de ce schéma d’aménagement qui a été assorti d’un plan d’action », a souligné M. Da. Quant au représentant des producteurs, Yaya Barry, il s’est réjoui de la mise en œuvre du MOPSS-2 car il leur permet d’asseoir leur mode de vie qui est la transhumance.

« Le MOPSS nous a aidé à faire des pistes et des forages et cela nous permet d’être connu et d’aller et revenir d’un endroit à un autre », a-t-il ajouté. Pour rappel, le programme MOPSS-2 est accompagné par trois partenaires techniques et financiers, que sont l’Agence Suédoise de Coopération Internationale au Développement (Asdi), l’Agence Danoise pour le Développement International (Danida) et la Direction du développement et de la coopération Suisse (DDC).

Le représentant des producteurs, Yaya Barry : « Le programme nous permet d’avoir une totale réussite de l’élevage car l’animal qui bouge est mille fois mieux que l’animal qui reste sur place et cela fait aussi du bonheur pour l’environnement ».

Officiellement lancé en octobre 2023, il interviendra dans 7 pays (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Ghana, Mali, Niger et Togo) au niveau de trois sous espaces transfrontaliers : le Liptako Gourma, le Kénédougou ou espace SKBo et la zone Bénin-Burkina Faso-Togo-Ghana (BBTG). D’un coût global de plus de sept milliards FCFA, le programme sera mis en œuvre par un consortium de six partenaires.

Il s’agit de SNV, du Réseau Billital Maroobé (RBM), de l’Association pour la Promotion de l’Elevage au Sahel et en Savane (APESS), du Réseau des Organisations Paysannes et des Producteurs de l’Afrique de l’Ouest (ROPPA), de Hub Rural et de CARE Danemark.

Agence d’information du Burkina

Noufou NEBIE

 

Burkina : Le chef de la diplomatie signe un mémorandum d’entente pour faciliter l’exportation des produits pétroliers vénézuéliens

Burkina-Venezuela-Hydrocarbure-Mémorandum

Burkina : Le chef de la diplomatie signe un mémorandum d’entente pour faciliter l’exportation des produits pétroliers vénézuéliens

Ouagadougou, 9 fév. 2024 (AIB) – Le ministre en charge des Affaires étrangères du Burkina et celui du Pétrole vénézuélien, ont procédé le 6 février dernier, à la signature d’un mémorandum d’entente relatif à l’exportation des produits pétroliers vénézuéliens vers le pays des Hommes intègres.

« Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur et le ministre du Pétrole vénézuélien, ont procédé dans la soirée du 6 février, à la signature d’un mémorandum d’entente relatif à l’exportation des produits pétroliers vénézuéliens vers le pays des Hommes intègres », rapporte une source diplomatique.

Cette signature du mémorandum d’entente s’est déroulée en marge de la commission mixte de coopération entre le Burkina Faso et la République Bolivarienne du Venezuela.

« Cet mémorandum d’entente ouvre la voie au Burkina Faso, pour l’importation de produits pétroliers du Venezuela », ajoute le document.

Cela se traduira par un partenariat qui sera scellé entre la Société nationale burkinabè des hydrocarbures (SONABHY), et la société dénommée Pétrole du Venezuela (PDV-SA), précise la même source.

Après la signature du mémorandum d’entente sur les produits pétroliers, les techniciens burkinabè devront rencontrer ceux de la République Bolivarienne du Venezuela, pour présenter les quantités et les spécifications des besoins du Burkina Faso en matière d’hydrocarbures.

Cet acte posé par les ministres Karamoko Jean Marie TRAORE et Rafael Tellechia, est la concrétisation d’une négociation entamé en juin dernier à Caracas par le ministre en charge du commerce, conclu la note.

Agence d’information du Burkina

DNK/ATA

Nahouri/Coopération et Culture : 72 heures pour célébrer le bon voisinage et magnifier la culture Kassena Nankana 

BURKINA-NAHOURI-CULTURE

Nahouri/Coopération et Culture : 72 heures pour célébrer le bon voisinage et magnifier la culture Kassena Nankana 

Pô, (AIB)- Le comité d’organisation du Festival des voisins de Dakola, ont organisé le 07 février 2024 à Paga (ville ghanéenne frontalière avec le Burkina), une conférence de presse pour décliner les grandes lignes de l’évènement, initié par M. Y. EVENTS, prévu se tenir du 07 au 10 mars 2024, à Dakola, localité située à la frontière du Burkina et du Ghana, pour la promotion de la culture Kasséna Nankana.

Le Festival des voisins du village de Dakola se tiendra du 7 au 10 mars 2024 à Dakola, village situé à une vingtaine de kilomètres au sud de la ville de Pô à la frontière du Burkina et du Ghana.

A moins d’un mois des festivités, les organisateurs de l’activité étaient face à la presse Burkinabè et Ghanéennes, ce 07 février 2024 à Paga, ville ghanéenne frontalière avec le Burkina, pour décliner les grandes lignes de l’évènement.

« L’objectif de l’évènement est la promotion de la culture et le renforcement des liens communautaires des peuples Burkinabès et Ghanéens », a indiqué le promoteur de l’évènement, Yacouba kibora.

Selon lui, la culture Kasséna Nankana constitue un pan très important du patrimoine des deux peuples.

« C’est en effet une culture riche, authentique, diversifiée et parfois unique en certaines de ses composantes tel son style architectural et ses peintures murales », a-t-il justifié.

M. Kibora a indiqué qu’en plus de la langue, il y’ a d’autres facteurs de ressemblance dont la gastronomie et les pratiques culturelles et que la frontière de Dakola constitue un carrefour d’échanges dont la circulation marchande entre les différentes communautés.

C’est pourquoi, a-t-il dit, le festival entend aussi développer un espace de rencontre d’échanges, de découverte, de partage et de métissage des cultures.

L’assistant culturel en service à la direction provinciale en charge de la Culture, Abdoul Aziz Kolga, a noté que le festival est la bienvenue.

Pendant quatre jours, les communautés vivant de part et d’autres de la frontière Burkina-Ghana, vont se retrouver à Dakola, pour communier ensemble, mais aussi célébrer les valeurs culturelles communes aux deux peuples à travers des spectacles, des expositions-ventes de produits culturels et de dégustation de mets locaux.

Trois grands axes seront au programme tels que la disposition des stands, l’animation des soirées d’humour, de contes et de légendes, la danse djongo et la réalisation des prestations en live d’artistes venus du Ghana et du Burkina.

A en croire les conférenciers du jour, ils veulent à travers ce festival sensibiliser les communautés sur l’importance et la nécessité de préserver la cohésion sociale, promouvoir les sites touristiques situés de part et d’autres de la frontière de Dakola et créer un cadre de brassage et d’échanges entre les deux peuples.

Agence d’information du Burkina

HKO/hb/bz

 

 

 

 

Arabie saoudite… Début du Rallye International de Hail 2024

Arabie saoudite… Début du Rallye International de Hail 2024

 

9 Février 2024

le Prince Abdulaziz bin Saad bin Abdulaziz, Gouverneur de la région de Hail en Arabie saoudite, Président du Conseil de Développement Régional et Chef du Comité Supérieur organisant le Rallye international Toyota Hail 2024, a lancé hier, Jeudi, la course du rallye pour sa 19e édition, qui représente la première manche de la saison 2024 des Coupes du Monde de Rally Baha, la manche inaugurale de la Coupe du Moyen-Orient Baja, et la manche inaugurale du Championnat saoudien des rallyes du désert Toyota.

Les compétitions ont commencé au Mugwah Entertainment Park à Hail, en présence du prince Khalid bin Sultan Al-Abdullah Al-Faisal, président de la Fédération saoudienne de l’automobile et de la moto, du prince Faisal bin Fahd bin Muqrin bin Abdulaziz, vice-gouverneur de la région de Hail, et du Prince Badr bin Fahd Al-Faisal Al-Farhan, Président du Conseil d’administration de l’Association saoudienne des Amaters Radio.

Le prince Khalid bin Sultan Al-Faisal a accueilli les pilotes internationaux et locaux ainsi que les équipes participantes de toutes les catégories au « berceau des rallyes » du royaume à Hail pour assister au Rallye International Toyota Hail 2024, soulignant que le sport automobile en Arabie saoudite a réalisé de grandes réalisations au cours des dernières années grâce au soutien important et continu du leadership saoudien et à la surveillance constante du prince Abdulaziz bin Turki Al-Faisal, ministre des Sports.

le sport automobile a connu une grande popularité parmi les jeunes en Arabie saoudite au cours des dernières années, devenant l’un des sports les plus importants et les plus suivis, exprimant sa gratitude au prince de la région de Hail, au partenaire officiel Jameel pour le sport automobile, et au partenaire stratégique Saudi Investment Bank.

 

À la suite de cela, le prince Abdulaziz bin Saad a annoncé le début du Rallye International Toyota Hail 2024 pour sa 19e édition, et les voitures de course participantes ont été présentées devant lui sur la place de Mugwah. Le prince de Hail a souligné le soutien du Serviteur des deux Saintes Mosquées, le roi Salman bin Abdulaziz Al -Saud, et de son Altesse Royale le Prince Héritier pour le sport automobile dans le royaume, qui ont propulsé le sport automobile vers des stades avancés régionalement et internationalement, sous la supervision du ministre des Sports et du président de la Fédération saoudienne de l’automobile et de la moto.

 

Le prince Abdulaziz bin Saad a souligné que la présence du Rallye de Hail sur la carte des championnats mondiaux lui confère une importance accrue et des répercussions économiques, sportives et culturelles, faisant de Hail une destination touristique accueillant des invités et des champions de rallye du monde entier, avec plus de 24 nationalités représentées parmi les participants. Après cela, la spéciale de démonstration a démarré depuis la région de “Qurain Anz” sur une distance de 3 kilomètres…

Agence d’information du Burkina

La Direction provinciale de l’Education nationale du Kadiogo relance ses activités sportives et culturelles après 15 ans de suspension

La Direction provinciale de l’Education nationale du Kadiogo relance ses activités sportives et culturelles après 15 ans de suspension

Ouagadougou, 8 fév. 2024(AIB)-La Direction provinciale en charge de l’Education nationale du Kadiogo a renoué le 7 février 2024 à Komsilga, avec ses activités sportives et culturelles, après 15 ans de suspension.

Le nouveau Directeur provincial de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la promotion des Langues nationales du Kadiogo, Alexandre Yaméogo, pense que le sport et la culture sont des pans indispensables au développement intégral et à la socialisation de l’enfant.

C’est pourquoi, dès son arrivée aux affaires en septembre 2023, il dit avoir réuni ses plus proches collaborateurs pour parler de la relance des activités sportives et culturelles, interrompues depuis 2008 dans la province du Kadiogo.

Le moins que l’on peut dire c’est que ces concertations ont vite porté fruits car dans l’après-midi du mercredi 7 février 2024, les acteurs se sont retrouvés dans la commune de Komsilga pour la relance de ces activités.

Cette cérémonie de lancement des activités sportives et culturelles a été rehaussée par la présence de la Directrice régionale l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la promotion des Langues nationales du Centre Adjarata Sawadogo et la présence des autorités administratives et coutumières.

Défilé des circonscriptions d’éducation de base, ballet, récital, prestations artistiques, discours et match de gala ont été les temps forts de ces retrouvailles, centrés sur le thème : ‘’Sport et culture à l’école primaire en temps de guerre : l’expression d’une jeunesse résiliente’’.

Selon Alexandre Yaméogo, la crise sécuritaire ne doit pas constituer un handicap à la socialisation et à l’intégration des élèves, car, c’est des tous petits esprits que naitra une Nation forte, unie et combative.

« Nous devons continuer de vivre, malgré l’adversité. C’est à travers nos activités de vivre ensemble et la valorisation de nos cultures individuelles et collectives que nous prouverons à l’ennemi que le Burkina Faso reste un et indivisible », a rappelé le Directeur provincial en charge de l’Education nationale du Kadiogo.

M. Yaméogo a alors exhorté les enfants à la discipline, à l’amour de l’autre, au fair-play et au respect des consignes durant les trois mois à venir pour le brassage et le partage des valeurs culturelles.

Le premier vice-président de la délégation spéciale de Komsilga, El Hadj Boukary Ilboudo, a remercié les autorités pour le choix de sa commune pour abriter l’évènement provincial.

Il a rassuré de l’engagement de Komsilga à défendre la cause de l’éduction et des activités sportives et culturelles.

Le match de gala a opposé l’équipe de Komsilga B à celle de Goby.

Après une première mi-temps marquée par peu d’occasions, l’équipe de Komsilga galvanisée par son public, va ouvrir le score à la 10e minute de la seconde période.

Mais c’était sans compter sur Goby qui s’est battu jusqu’à l’ultime seconde du temps imparti, pour arracher l’égalisation.

« Pour un coup d’essai, ce fut un coup de maître. Je tire mon chapeau à tous les membres du comité d’organisation pour avoir réussi cette belle cérémonie d’ouverture », s’est réjoui le Directeur Alexandre Yaméogo.

Le représentant des partenaires, Augustin Sakandé dit avoir vu des enfants talentueux qui ont tout juste besoin d’un petit encadrement pour mieux s’exprimer.

Il a demandé aux parents de laisser leurs enfants participer aux activités sportives et culturelles car d’après lui, l’expérience a démontré que les enfants qui prennent part à ces activités ont le plus souvent de meilleurs résultats scolaires.

Agence d’information du Burkina

Fada N’Gourma : Dix présumés délinquants dans les filets de la Police

1- Les présumés malfrats présentés à la presse.

Fada N’Gourma : Dix présumés délinquants dans les filets de la Police

Fada N’Gourma 9 février 2024  (AIB) -Le Service régional de la police judiciaire de l’Est a présenté, hier jeudi 8 février 2024, au cours d’un point de presse, dix présumés délinquants, auteurs de plusieurs actes de grand banditisme dans les régions de l’Est et du Centre-Est et à la frontière du Ghana.

Après plus de dix ans d’opérations sur les axes routiers Fada-Ountandéni, Fada-Ouaga, Fada-Bogandé, dans des domiciles et des commerces, dix présumés braqueurs dont une femme ont été interpellés, courant janvier 2024, à l’issue de l’enquête du Service régional de la police judiciaire (SRPJ) de l’Est.

Présentés à la presse, hier jeudi 8 février 2024, à Fada N’Gourma, au cours d’un point de presse, ces délinquants appartiendraient à un gang de 12 membres, spécialisé dans les attaques à main armée dans les régions de l’Est et du Centre-Est et à la frontière du Ghana.

2- Au cours de l’enquête, 8 motos, 4 pistolets automatiques, 24 téléphones portables, une somme de 500 mille francs CFA, des devises étrangères… ont été saisis.

Le chef du SRPJ de l’Est, le commissaire de Police Zakaria Traoré a expliqué que 5 d’entre eux ont été interpellés à Fada, 4 à Koupéla dont le chef du gang et son épouse (19 ans) et 1 à Toussiana dans les Hauts Bassins.

A l’entendre, parmi les 10 individus qui se sont présentés comme étant des orpailleurs, un est de nationalité étrangère.

Aussi, Zakaria Traoré a indiqué que l’opération de traque a permis de saisir divers matériels. Ce sont : huit motos, quatre pistolets automatiques, 24 téléphones portables, une somme de 500 mille francs CFA, des devises étrangères (cedi ghanéen, naira nigérian, réais brésilien), des amulettes…

3- Le gang utilisait également une panoplie d’amulettes pour mener ses opérations.

Le préjudice serait bien plus important. Chaque année, les malfrats retirent de force plus de 100 motocyclettes à des citoyens. C’est une déclaration de leurs bourreaux pendant les interrogatoires qui donne froid dans le dos, a soutenu le commissaire Traoré.

A la question de savoir si le gang était de mèche avec des groupes armés terroristes, il a répondu par la négative, se référant aux éléments décelés à cette étape de l’enquête.

Pour ce qui est de leur mode opératoire, a-t-il expliqué, le gang se retrouve chez l’un d’eux à partir de 18 heures pour la planification de leurs actions du jour.

4- Le chef du SRPJ de l’Est, le commissaire de Police Zakaria Traoré (milieu), a appelé la population à la vigilance et à collaborer activement avec les Forces de défense et de sécurité (FDS).

Après la planification, a poursuivi le commissaire Traoré, un binôme se rend sur le terrain déjà identifié afin de s’assurer qu’aucune force n’est présente.

« Dès leur retour, une autre équipe armée sur une motocyclette se rend sur le terrain, braque la lumière de leur lampe torche sur le visage de leur victime, l’obligeant à s’immobiliser. Ils maintiennent leurs armes sur elle et la dépossède de tous ses biens. Si la victime refuse d’obtempérer, les braqueurs font usage de la force et de leurs armes », a-t-il fait savoir.

Les dix individus dont l’âge est compris entre 19 et 49 ans risquent une peine d’emprisonnement de onze ans  à la perpétuité et une amende allant de 5 à 50 millions francs CFA, selon le code pénal.

Agence d’Information du Burkina

 

Burkina/Iran : Le 45è anniversaire de la victoire de la Révolution Islamique Iranienne célébré à Ouagadougou

Burkina-Iran-Révolution-Anniversaire-Commémoration

Burkina/Iran : Le 45è anniversaire de la victoire de la Révolution Islamique Iranienne célébré à Ouagadougou

Ouagadougou, 9 fév. 2024 (AIB)-L’Ambassadeur de la République Islamique Iranienne au Burkina Faso a célébré ce jeudi soir à Ouagadougou, le 45è anniversaire de la victoire de la Révolution Islamique Iranienne en présence du Premier ministre Me Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambéla.

« Dans le monde bipolaire de la fin des années 1970, la République islamique d’Iran a fondé un nouveau système politique basé sur la philosophie politique islamo-iranienne, combiné de lois de la charia islamique et la démocratie », a affirmé l’Ambassadeur Extraordinaire et plénipotentiaire de la République Islamique d’Iran au Burkina Faso, Mojtaba Faghihi.

M. Faghihi s’exprimait jeudi soir à Ouagadougou à l’occasion du 45è anniversaire de la victoire de la Révolution Islamique Iranienne en présence du Premier ministre Me Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambéla et certains membres du gouvernement notamment le ministre d’Etat, ministre de la Défense et des Anciens combattants, général Kassoum Coulibaly.

Selon l’Ambassadeur Mojtaba Faghihi, « le secret de la longévité, de la durabilité et de la croissance de la République Islamique d’Iran (depuis sa proclamation en 1979) réside dans l’indépendance de sa philosophie politique et la nationalisation de la pensée politique ».

De son avis, « l’adaptation et l’emprunt des idées et des systèmes politiques à autrui n’ont jamais été une source de pouvoir et soumettent infailliblement le pays importateur des idées, à la culture et à la politique du pays exportateur ».

Le diplomate iranien a relevé que l’un des signes du succès (de son pays depuis sa révolution de 1979) est l’amélioration de sa position scientifique au niveau mondial qui est passé de « 54è place en 1996 à la 15è place en 2022 ».

L’Ambassadeur Faghihi a souligné que la politique étrangère du gouvernement du président iranien Ebrahim Raissi (au pouvoir depuis le 3 août 2021) « consiste à poursuivre et à élargir les relations avec tous les pays amis, la priorité étant donné à l’Est, l’Afrique, l’Asie et les pays voisins ».

Le Burkina Faso et la République Islamique d’Iran entretiennent des relations diplomatiques depuis plus de quatre décennies. L’arrivée au pouvoir du président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré le 30 septembre 2022 a dynamisé la coopération entre les deux pays.

La première commission mixte de coopération des deux pays s’est tenue en octobre dernier à Ouagadougou. Elle « a donné lieu a la signature de 9 documents de coopération entre les deux pays dans les domaines économique, scientifique, technologique et culturel », a-t-il fait savoir.

Le diplomate a rappelé que la dynamisation des relations entre son pays et le Burkina Faso a permis la remise d’aide humanitaire notamment des médicaments et de la nourriture « au Pays des Hommes Intègres ».

Face au défi sécuritaire dont fait face le Burkina Faso depuis plusieurs années, la République Islamique d’Iran par la voix de son ambassadeur « encourage les actions patriotiques et indépendantes du gouvernement du Burkina Faso dans sa lutte contre le terrorisme et ses efforts pour établir la sécurité du peuple pacifique de ce pays ».

Au nom du gouvernement burkinabè, la ministre déléguée en charge de la coopération régionale Stella Kabré a salué l’excellence des relations entre les deux pays.

Selon elle, le choix politique opéré par la République Islamique d’Iran il y a 45 ans, peut être partagé avec d’autres pays comme le Burkina Faso « au regard du niveau de développement et de puissance » auquel est parvenu le pays.

« Nous avons à apprendre de son courage et de sa résilience face au contexte international difficile qui lui a été imposé. Nous avons également à apprendre de sa lutte pour la préservation de ses valeurs, dans un monde où nous sommes quotidiennement harcelés par les influences extérieures », a-t-elle déclaré.

La commémoration de la fête nationale iranienne a pris fin par la coupure du gâteau d’anniversaire par les officiels.

Agence d’information du Burkina

WIS/no/bz

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