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Bam: Les personnes vivants avec un handicap organisent  une journée d’inclusion

Bam: Les personnes vivants avec un handicap organisent  une journée d’inclusion

  Kongoussi,(AIB)- L’Union provinciale des associations des personnes vivants avec un handicap du Bam a organisé une journée d’inclusion le 26 mai 2026 à Kongoussi sous le theme  “être tous bien ensemble chaque jour et pour toujours  pour un développent communautaire “.

 La journée d’inclusion 2023 de l’Union provinciale des associations des personnes vivants avec un handicap du Bam, tenu le 26 mai 2023, a tenu toutes ses promesses.

En effet, elle a servi de cadre pour former les membres de l’Union, des élèves  des personnes déplacées internes et les membres de la communauté hôte de Kongoussi  à des métiers comme la saponification, le tricotage, la tricotage des lits pico et bien d’autres.

Selon le président de l’Union Clément Sawadogo, l’objectif de cette initiative vise à permettre aux bénéficiaires et particulièrement aux personnes vivant avec un handicap d’être indépendantes sur le plan économique.

«Nous avons voulu cette formation pour nos membres parce que quand tu es dépendant de quelqu’un, tu seras obliger de faire ce qu’il veut à tout moment. Et c’est pour éviter surtout cette dépendance économique que nous avons voulu rendre nos membres autonomes. C’est pourquoi nous traduisons notre reconnaissance aux partenaires qui nous ont permi s’organiser cette journée » a-t-il expliqué.

Le directeur provincial en charge de l’action humanitaire du Bam Moise Bado  a félicité  l’union pour avoir initié cette journée.

Pour lui, cela témoigne de la vitalité de de leur organisation en dépit du contexte sécuritaire très difficile.

MoÏse Bado a conclu en invitant les membres de l’union à toujours fédérer leurs compétences pour le bien-être de tous les autres.

Le premier vice président de la délégation spéciale de Kongoussi Etienne Sawadogo a lui aussi félicité l’Union provinciale pour sa vitalité.

Il a rassuré les membres de l’Union que la commune de Kongoussi est disposée à les accompagner dans la limite de ses possibilités.

A l’endroit des bénéficiaires de la formation, Etienne Sawadogo les a invités à bien  s’approprier les différentes techniques  afin de les vulgariser auprès des autres.

En rappel, la journée d’inclusion 2023 s’est déroulée dans le cadre de l’exécution du  projet  « Giving for Change » dont l’union provinciale  forte de 300 membres a été éligible. La province compte.

Agence d’information du Burkina

 Assmado RABO

Passoré : Des forces vives  réfléchissent sur les nouvelles réformes du gouvernement de la Transition

Burkina-Province-Passoré- Réflexions

Passoré : Des forces vives  réfléchissent sur les nouvelles réformes du gouvernement de la Transition

Yako, 8 juin 2023 (AIB)- Les forces vives de la province du Passoré, dans la région du Nord, ont échangé  jeudi à Yako, sur les réformes politiques administratives et institutionnelles proposées par le gouvernement de la Transition.  Cette journée d’échanges a été présidée par le haut- commissaire, Koutougou Laurent Kontogom.

Sur l’initiative de l’Assemblée législative de Transition (ALT), les couches sociales de la province du Passoré (Nord) ont entamé ce jeudi 8 juin 2023 à Yako, les journées d’échanges  directs sur les réformes politiques, administratives et institutionnelles élaborées par le gouvernement de la Transition.

Selon le haut- commissaire de la province du Passoré, Koutougou Laurent Kontogom, ces échanges de 48 heures devront aboutir à des propositions autres que celles énumérées par les autorités de la Transition.

M. Kontogom a également, dans son message d’ouverture des travaux, invité les participants à des échanges libres et ouverts afin que ces journées de concertations soient un succès.

Agence d’information du Burkina

ZES/no/ksg/ata/ak

Le gouvernement burkinabè veut assainir le secteur des ‘’villas meublées’’

Le gouvernement burkinabè veut assainir le secteur des ‘’villas meublées’’

 

Ouagadougou, 8 juin 2023(AIB)-Le gouvernement burkinabè a pris mercredi, des mesures visant à règlementer le phénomène des villas meublées, ces maisons équipées louées pour quelques heures ou jours, et qui font une concurrence déloyale aux établissements d’hébergement officiellement reconnus.

Le conseil des ministres du mercredi 7 juin 2023 a adopté cinq décrets d’application de la loi d’orientation du Tourisme, adoptée en avril 2020.

Un de ces décrets d’application porte sur la réglementation des établissements touristiques d’hébergement.

«Dans le secteur de l’hébergement, par exemple, on a un certain nombre d’activités aujourd’hui qui sont en train de prendre de l’ampleur. On peut citer les villas meublées qui fleurissent dans nos grandes villes mais qui, jusqu’à présent, échappent à la réglementation», a expliqué le ministre en charge du Tourisme, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo.

Les «villas meublées» désignent des maisons avec tout le nécessaire, que leurs propriétaires louent pour quelques heures ou pour des séjours de courtes durées, sans verser aucune taxe, contrairement aux propriétaires d’établissements d’hébergement officiellement reconnus.

Jean Emmanuel Ouédraogo a aussi noté la nécessité de réglementer le secteur des agences d’hôtes et d’hôtesses.

«On voit des hôtesses à toutes les cérémonies, également dans beaucoup d’entreprises. Mais le secteur souffre d’un manque de réglementation», a justifié le ministre.

En rappel, les décrets d’application pris hier, concernent : la règlementation des établissements touristiques d’hébergement, de loisir ; la délivrance de la licence d’agences d’hôtes et d’hôtesses d’accueil ; la délivrance de licence d’opérateur de voyage et de tourisme ; l’exploitation et le classement des restaurants de tourisme.

Selon Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, les délais de délivrance des autorisations vont passer de 45 à 30 jours.

Ces mesures vont permettre d’améliorer les conditions d’exercice de l’ensemble des entrepreneurs et des opérateurs dans le secteur du tourisme, de garantir une concurrence loyale, d’offrir des outils de contrôle au ministère, de créer des emplois et d’apporter une meilleure contribution au budget de l’État, a conclu le ministre.

Agence d’information du Burkina

ATA/ak

ATTENTION : Photo d’archive et d’illustration

Boulsa (Centre-nord): Les forces vives de la province du Namentenga proposent de nouvelles réformes au gouvernement

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Boulsa (Centre-nord): Les forces vives de la province du Namentenga proposent de nouvelles réformes au gouvernement

Boulsa, (AIB)- Le haut-commissaire de la province du Namentenga, Adama Conseiga a présidé les 5 et 6  juin 2023  à Boulsa,  les journées provinciales d’échanges des forces vives de la province, sur les réformes politiques, institutionnelles et administratives conformément aux orientations de l’Assemblée législative de transition (ALT).  

Eriger la commune de  Boulsa en chef-lieu de région et la commune de Tougouri en chef-lieu de province, supprimer la carte électorale en lieu et place de la Carte nationale d’identité, élire le maire au chiffrage universel direct, sont, entre autres, les propositions faites par les forces vives de la province du Namentenga.

Elles se sont réunies les 5 et 6 juin 2023 à Boulsa, pour proposer des nouvelles réformes autres que celles envisagées par le gouvernement, lors des journées provinciales d’échanges.

La rencontre avait pour but d’informer les forces vives  sur les projets de réformes du gouvernement, recueillir leurs points de vue  sur les réformes envisagées par le gouvernement de transition et recenser d’éventuelles propositions de nouvelles réformes.

La chefferie coutumière a sollicité un statut particulier dans le cadre des initiatives sollicitées.

Les représentants des communautés religieuses ont convenu de la nécessité de respecter la charte de la bonne conduite dans les prêches musulmans ou chrétiens, dans le but de promouvoir la cohésion sociale et le vivre ensemble.

Les résultats obtenus au bout des 48 heures d’échanges seront soumis à des échanges entre les députés et les représentants de chaque province de la région  pour une synthèse à Kaya,  chef-lieu de la région du Centre-nord les 26  et 27 juin 2023.

Le président du syndicat des transporteurs, El Hadj  Rasmané Ilboudo a apprécié le principe du  président de la transition et a souhaité que les reformes proposées soient une réalité et a souhaité le retour de la paix au Faso.

Le haut-commissaire a remercié les participants pour les résultats auxquels ils sont parvenus et pour les sacrifices consentis.

Agence d’information du Burkina

JBD/hb/ak

Yatenga/Entrepreneuriat dans le Nord : 85 « start-up » reçoivent des kits d’installation

Burkina-Yatenga-Entrepreneuriat

Yatenga/Entrepreneuriat dans le Nord : 85 « start-up » reçoivent des kits d’installation

Ouahigouya, (AIB)- Dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Collaborate and innovate for business résilience and inclusive solutions » (COLIBRIS), l’Agence de financement et de promotion des petites et moyennes entreprises (AFP-PME)  en collaboration avec le Programme des nations unies pour le développement (PNUD) a remis officiellement le jeudi 8 juin 2023 à Ouahigouya, des kits d’installation et des fonds de roulement à 125 jeunes et femmes des régions du Nord, de l’Est et de la Boucle du Mouhoun dont 85 du Nord.

Grace au projet « Collaborate and innovate for business résilience and inclusive solutions » (COLIBRIS) ou « collaborer et innover pour la résilience des entreprises et des solutions inclusives », 125 jeunes et femmes du Nord, de l’Est et la Boucle du Mouhoun ont été formés.

La formation concerne les domaines de l’agroalimentaire, de l’électricité bâtiment et énergie solaire, de la maraicherculture, de la couture et de l’élevage.

Le 8 juin, les 85 incubés de la région du Nord ont reçu officiellement leurs kits d’installation et leurs fonds de roulement pour pouvoir démarrer leurs activités.

Les équipements sont composés de plaques solaires, de machines à coudre, de motopompes, de kits de chauffage, de moulins électriques complets, de foyers à gaz, d’éleveuses, de congélateurs, de brouettes, de charrettes, d’arrosoirs, d’abreuvoirs et de batteuses.

En plus, chaque bénéficiaire a reçu une somme d’argent de 250 000 FCFA comme un fond de roulement.

« Le montant des subventions par incubé est de 800 000 F CFA dont 550 000 F CFA en équipements et 250 000 F CFA pour le fonds de roulement, soit un montant total de 82 312 500 F CFA au profit des 125 incubés », a expliqué le directeur général de l’Agence de financement et de promotion des petites et moyennes entreprises (AFP-PME), Issa Traoré.

Il a ajouté que la subvention en équipements et fonds de roulement est octroyée à 60 incubés, soit 20 incubés dans chacune des 3 localités (Ouahigouya, Fada N’Gourma et Dédougou) et uniquement le fonds de roulement à 65 incubés de Ouahigouya qui avaient déjà reçu leurs équipements.

« Ce qui fait un total de 85 incubés du Nord qui bénéficient de cet appui financier et matériel du PNUD », a précisé M. Traoré.

Pour la représentante de la représentante résidente du PNUD au Burkina Faso, Rachidetou Manjia, ces outils vont contribuer à transformer les rêves des bénéficiaires en réalité concrète, car ils symbolisent le début d’une nouvelle aventure.

« Quant aux fonds d’amorçage, ils représentent l’oxygène vital qui insuffle vie et croissance à vos entreprises naissantes », a-t-elle soutenu.

Le représentant du gouverneur, Azarata Dramé a poursuivi, que grâce à ce projet, ces équipements vont contribuer sans doute à renforcer les activités de ces 85 bénéficiaires et accroitre leurs chiffres d’affaires.

« Au-delà de cette dimension économique, ce projet aura un impact social à travers les emplois qui seront créés au profit des couches vulnérables », a-t-elle indiqué.

Mme Dramé a exhorté les bénéficiaires à prendre soin du matériel et à les utiliser à bon escient.

De l’avis du DG de l’AFP-PME, ce projet à forte valeur ajoutée aura un impact social surtout pour les déplacés internes en terme d’emploi.

«  Je reste convaincu du bon usage que vous ferez de ces dotations. Et nous espérons dans un futur proche une augmentation du potentiel de vos entreprises de sorte à créer des revenus pour vous-mêmes promoteurs, mais aussi de continuer à créer des emplois et contribuer à absorber le chômage des jeunes et des femmes », a souhaité Issa Traoré.

Pour la représentante des bénéficiaires, Rasmata Ouédraogo, cette initiative vient renforcer davantage leurs connaissances dans leurs domaines d’activités.

« Avec ces équipements et le fond de roulement, nous allons travailler à faire prospérer nos entreprises », a-t-elle souligné.

Le bénéficiaire, Cheich Ibrahim Komboudri, a affirmé qu’il compte ouvrir une boutique pour vendre du matériel d’électricité et de l’énergie solaire.

En rappel le projet « COLIBRIS » s’inscrit dans la continuité du projet « Femmes Jeunes Entreprenants et Citoyenneté » (ProFeJeC). Celui-ci a été mis en œuvre avec l’appui financier de l’Ambassade du Grand-Duché du Luxembourg.

Agence d’information du Burkina

FB/hb/bz

Burkina : Un écrivain invite les Burkinabè à lire ses cinq œuvres pour parvenir au succès

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Burkina : Un écrivain invite les Burkinabè à lire ses cinq œuvres pour parvenir au succès

Ouagadougou, 8 juin 2023 (AIB)- L’auteur de l’ouvrage intitulé « La réserve illimitée de richesse », Mathieu Lompo a invité, mardi, les Burkinabè à lire ses cinq livres pour découvrir les clés de réussite dans leur projet d’entrepreneuriat.

« La réserve illimitée de richesse est parti d’un constat simple », a déclaré l’auteur de l’ouvrage, Mathieu Lompo, directeur de la justice juvénile.

M. Lompo, par ailleurs, consultant international et expert-formateur en protection et droit de l’enfant, a exhorté les citoyens burkinabè à lire ses cinq ouvrages, afin de découvrir les clés de réussite dans leur projet d’entrepreneuriat.

Il s’exprimait mardi à Ouagadougou, au cours d’un entretien sur ses livres dont l’œuvre intitulée « La réserve illimitée de richesse » qui donnent des voies de succès à la génération actuelle et future.

A l’en croire, sa source d’inspiration divine est née, à la recherche des moyens financiers pour soutenir les nécessiteux notamment les veuves, les orphelins, les malades  et les prisonniers.

Le directeur de la justice juvénile dit avoir un attachement particulier pour ces derniers et c’est ce qui justifie la rédaction de ses différentes œuvres pour les accompagner et partager ses différentes théories pratiques et vécues par lui-même pendant une dizaine d’années.

Mathieu Lompo a demandé aux citoyens d’être humbles pour mettre en œuvre ses théories expérimentées, qui selon lui, sont des vraies clés de succès dans toute action d’entreprise.

« J’ai commencé à écrire mes livres par ma première œuvre intitulée +La réserve illimitée de richesse+ parce qu’en réalité, toute personne quel que soit son statut, son origine, sa religion, si elle applique les choses telles que je l’ai dit dans ce livre, ne  manquera pas de quoi subvenir à ses besoins et ceux des autres », a-t-il soutenu.

L’écrivain a également fait savoir qu’il a mis pour le moment cinq ouvrages sur la place du marché, relatifs aux théories pratiques pour démarrer les moteurs de la créativité.

Son deuxième ouvrage «Le Mirage du filon d’or», révèle des codes à décoder pour aboutir au chemin de la prospérité et de l’abondance.

De son avis, le livre détaille clairement tous les éléments que chaque personne doit connaître lorsqu’elle est engagée sur le chemin du succès.

« La grande chose qu’il faut, c’est d’abord être humble. L’humilité est le premier facteur  qu’en réalité les gens vont peut-être se dire, mais qu’est-ce qu’un Burkinabè, un magistrat ou un jeune a à apprendre en matière de richesse. Il faut être humble et pratiquer pour voir », a-t-il poursuivi.

A l’entendre, la particularité de ses livres réside dans le fait qu’ils contiennent la preuve de ce qu’ils disent et a exhorté les populations à aller vers ses œuvres pour découvrir leur réalité.

Le  troisième «Découvrez le seul chemin menant à la richesse »,  fait  cas de l’unique chemin et propre à l’être humain dans le cadre de la richesse ou de l’abondance.

Le quatrième, lui est intitulé « Je m’appelle Jésus Christ de Nazareth ; Détrompez-vous, je ne suis pas contre la prospérité financière ! ». Selon l’auteur, ce livre apporte un éclairage tranchant sur la position de Jésus Christ de Nazareth, à propos de la richesse.

La cinquième, «  Le principe de l’abondance financière »,  évoque les principes permettant  à la richesse.  L’œuvre révèle que l’abondance, qu’elle soit spirituelle, matérielle ou financière, repose dans un principe qui, une fois activée, produit des résultats époustouflants dans les secteurs de la vie.

« En matière de richesse, il n’y a  pas deux chemins, lorsque vous êtes sur votre chemin, vous le savez déjà », a révélé l’écrivain, Mathieu Lompo.

Agence d’information du Burkina

NO/hb/ata/ak

France : cinq blessés, dont quatre enfants en bas âge, dans une attaque au couteau à Annecy

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France : cinq blessés, dont quatre enfants en bas âge, dans une attaque au couteau à Annecy

Par Fanny HARDY et Sylvie MALIGORNE à Paris

 ANNECY, 8 juin 2023 – Un demandeur d’asile se disant Syrien a semé la terreur jeudi matin et provoqué un vif émoi en France en blessant, armé d’un couteau, cinq personnes dont quatre enfants en très bas âge avant d’être interpellé par la police.

 

Le président Emmanuel Macron a dénoncé une « attaque d’une lâcheté absolue » à Annecy.

« La Nation est sous le choc. Nos pensées les accompagnent ainsi que leurs familles et les secours mobilisés », a déclaré le président français sur Twitter.

L’homme s’est attaqué à des enfants âgés d’environ trois ans qui étaient sur une aire de jeu dans le grand parc qui borde le lac d’Annecy (est), dans le centre historique.

Trois des victimes, deux enfants et un adulte, ont un pronostic vital engagé, a-t-on indiqué de source proche du dossier.

Selon l’identité déclarée par l’agresseur, il est né en 1991, de nationalité syrienne. Il avait obtenu le statut de réfugié par une décision du 26 avril 2023, il était donc en situation régulière sur le territoire français, selon une source au sein de la police.

Le caractère terroriste ou non de l’attaque est en cours d’évaluation, selon une source proche du dossier.

« Ca s’est passé à 9h45 (07H45 GMT) ce matin, à l’arme blanche » aux abords du jardin de l’Europe, parc très fréquenté situé sur les bords du lac d’Annecy, a rapporté de son côté la préfecture.

Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a aussitôt réagi sur Tweeter : « Plusieurs personnes dont des enfants ont été blessées par un individu armé d’un couteau dans un square à Annecy. L’individu a été interpellé grâce à l’intervention très rapide des forces de l’ordre ».

« Il voulait attaquer tout le monde. Je me suis écarté et il a foncé tout droit sur un papy et une mamie, et il poignarde le papy », a confié au Dauphiné Libéré l’ancien joueur de Saint-Etienne et de Liverpool Anthony Le Tallec.

« C’était la panique totale. Je pense qu’il avait une quarantaine d’années, type arabe, il avait un bandana ou un turban, il l’a enlevé devant moi. Il ne disait rien de spécial », a dit le sportif qui faisait son footing au bord du lac.

– « Il s’attaquait aux bébés » –

« C’était un peu irréel (…), il criait, c’était pas forcément compréhensible ce qu’il disait. Il s’attaquait aux bébés (…), il a pris la fuite, les policiers sont arrivés. Ils ont essayé de l’arrêter dans un premier temps sans ouvrir le feu, quand il a compris qu’il était piégé il s’est attaqué à une personne âgée et là ils lui ont tiré dans les jambes », a pour sa part témoigné Malo, un témoin joint par BFM TV qui se trouvait près de l’aire de jeu.

Les abords du parc ont été bouclés par un important dispositif policier, a constaté sur place une journaliste de l’AFP. Selon le quotidien Dauphiné libéré, les victimes ont été transférées au centre hospitalier Annecy Genevois et les témoins ont été acheminés dans un bâtiment proche des lieux du drame.

Une cellule de crise a été installée à la préfecture de Haute-Savoie, qui a aussi mis en place un dispositif d’information à destination du public.

A Paris, députés et membres du gouvernement ont observé une minute de silence à l’Assemblée nationale.

La présidente de l’Assemblée Yaël Braun-Pivet a invité à cette minute de silence « pour eux, pour leurs familles », après cette « attaque gravissime ».

Elisabeth Borne et Gérald Darmanin sont attendus sur place jeudi, ont annoncé leurs entourages à l’AFP.

« Effroyable attaque ce matin sur le Pâquier à Annecy. Toutes mes pensées aux victimes et aux familles » a tweeté le maire François Astorg en demandant au public « d’éviter le secteur du Pâquier pour le bon déroulement des opérations ».

L’ensemble de la classe politique a immédiatement réagi.

« L’effroi nous saisit tous », a tweeté la présidente du groupe Renaissance (majorité présidentielle) à l’Assemblée, Aurore Bergé, tandis qu’Éric Ciotti (Les Républicains, droite) faisait état d’une « immense émotion et grande colère ! ».

« Effroi et horreur », a réagi de son côté Marine Le Pen, du Rassemblement national (RN, extrême-droite).

Avec l’AFP

 

Les groupes burkinabè Vista Bank et Coris Bank International devraient s’offrir quatre filiales de Société Générale d’ici fin 2023

Les groupes burkinabè Vista Bank et Coris Bank International devraient s’offrir quatre filiales de Société Générale d’ici fin 2023

 

Ouagadougou, 8 juin 2023(AIB)-D’ici fin 2023, la banque française Société Générale devrait céder ses filiales du Congo et de la Guinée Équatoriale au groupe Vista Bank (Simon Tiemtoré) et celles de la Mauritanie et du Tchad au groupe Coris Bank International (Idrissa Nassa), selon un communiqué publié jeudi.

 

Au terme de la signature d’accords, la banque française Société Générale qui détient à 93, 5%  Société Générale Congo et à 57,2% Société Générale de Banques en Guinée Équatoriale, va céder ces filiales  au groupe  Vista Bank du Burkinabè Simon Tiemtoré.

 

C’est ce qu’indique Société Générale dans un communiqué en date du 8 juin 2023.

Elle va également céder Société Générale Mauritanie (95,5%) et Société Générale Tchad (67,8%) à Coris Bank International du Burkinabè Idrissa Nassa.

 

«La réalisation de ces opérations, qui pourrait intervenir d’ici la fin de l’année 2023, est soumise à l’approbation des instances de gouvernance des entités, aux conditions suspensives usuelles ainsi qu’à la validation des autorités financières et réglementaires compétentes», précise le communiqué de Société Générale.

 

Le groupe Société Générale s’est dit confiant quant à  la capacité du Groupe Vista et du Groupe Coris à poursuivre la stratégie de développement de ces entités, au bénéfice des clients, partenaires, des   collaborateurs et des économies locales.

 

En rappel, en novembre 2020, Vista Bank déjà présente en Gambie et en Sierra Léone, avait déjà racheté les filiales de la banque française BNP Paribas au Burkina Faso (BICIAB) et en République de Guinée et en juin 2022, la filiale du Sénégal.

 

Outre le Burkina Faso, Coris Bank international était déjà présente en Guinée-Bissau, en République de Guinée, au Niger, au Mali, en Côte d’Ivoire, au Togo, au Bénin et au Sénégal.

Agence d’information du Burkina

ATA/ak

Burkina : Sank money a reçu son USSD de Orange Burkina (Responsable)

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Burkina : Sank money a reçu son USSD de Orange Burkina (Resp)

Ouagadougou, 8 juin 2023(AIB)- Au lendemain de son cri de cœur, la société de transfert d’argent Sank money a annoncé avoir reçu, ce jeudi de Orange Burkina, le contrat de partenariat de fourniture du service USSD, a-t-on appris des premiers responsables  de ladite entreprise.

Dans un communiqué parvenu à l’AIB, la direction générale de Sank Momey, porte à la connaissance du public et particulièrement des consommateurs qu’elle vient de recevoir de Orange Burkina le contrat de partenariat de fourniture du service USSD (Unstructured Supplementary Service Data) ce jeudi 8 Juin 2023 à Ouagadougou.

« SANK MONEY tient à remercier Orange Burkina pour la sollicitude et réitérer toute sa gratitude à l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes (ARCEP) qui fait preuve de disponibilité et d’attention dans la mise en œuvre de la start-up Burkinabè en renaissance », peut-on lire.

A travers le communiqué, la société rassure les consommateurs burkinabè et africains qu’une équipe opérationnelle travaille d’arrache-pied pour la mise en service de la nouvelle application avec le service USSD qui fonctionnera avec et sans connexion internet à l’instar des autres prestataires sur le marché.

Sank Money dit mettre tout en œuvre pour répondre aux attentes des consommateurs et « être un partenaire à l’écoute de sa clientèle ».

Le mercredi 7 juin dernier, dans la matinée, Sank Money a animé une conférence de presse au cours de laquelle la société a accusé la compagnie de téléphonie Orange Burkina de lui refuser le service de messagerie sans internet (USSD), indispensable à son décollage.

L’entreprise Orange Burkina a contacté l’AIB dans la soirée du même mercredi pour lui notifier qu’un communiqué sera incessamment publié pour éclairer l’opinion sur le sujet.

Agence d’Information du Burkina

ATA/ak

Burkina: Procès, effondrement d’immeuble et décisions gouvernementales, en couverture des journaux

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Burkina: Procès, effondrement d’immeuble et décisions gouvernementales, en couverture des journaux

Ouagadougou, 8 juin 2023 (AIB)- Les quotidiens burkinabè de ce jeudi commentent largement des décisions prises, la veille, en conseil des ministres, l’effondrement d’un immeuble à Ouagadougou et le renvoi du procès de l’appel à incendie du palais du Mogho Naaba.

Sous le titre « Appel à incendie du palais du Mogho Naaba : Le procès renvoyé au 21 juin », le quotidien national Sidwaya informe que le jugement du dossier « appel à incendie du palais royal du Mogho Naaba », ouvert hier au Tribunal de grande instance (TGI) de Ouagadougou I, a été vite renvoyé.

Il rappelle que ledit procès implique une dizaine de prévenus composés de journalistes et des responsables d’Organisations de la société civile (OSC).

Selon Sidwaya, le parquet a estimé que pour une manifestation de la vérité, tous les prévenus devraient se présenter devant des juges.

A ce propos, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, fait savoir que sur les neuf personnes poursuivies dans cette affaire, huit se sont présentées à l’audience d’hier, précisant que « seul Daouda Belem qui avait bénéficié d’une liberté provisoire, ne s’était pas présenté ».

Le doyen des quotidiens privés burkinabè, L’Observateur Paalga, pour sa part,  indique que Marcel Tankoano, Pascal Zaïda, Abdoul Karim Baguian dit Lota, Désiré Guinko, Lookman Sawadogo, Alain Alain et quatre autres doivent répondre des faits d’incitation à la divulgation de fausse nouvelles, d’incitation à la dégradation de bien et de mise en danger de la vie d’autrui.

Sous un autre angle, le quotidien privé Aujourd’hui au Faso arbore : « 2 victimes dans l’effondrement d’un immeuble dans le projet ZACA à Ouaga : Basta avec ces +châteaux de cartes+ mortels ! ».

Ce fait divers est évoqué par le journal Le Pays, dans sa rubrique  ‘’Révélations’’ sous le titre : «  ZACA à Ouaga : L’effondrement d’un immeuble fait 2 morts ».

Le confrère informe que le drame est survenu dans la nuit du mardi 6 juin 2023 aux environs de 23 h et a occasionné quatre victimes dont deux personnes décédées.

Sidwaya relate que de l’immeuble R+5 qui trônait majestueusement aux abords de l’avenue Yennenga dans la Zone d’activités commerciales et administratives (ZACA), il ne reste plus qu’un tas de gravats.

Le même quotidien met en exergue une décision importante prise hier mercredi en conseil des ministres, en affichant : « Désormais un véhicule par ministre et par président d’institution ».

La décision fait également la Une du journal Le Quotidien qui mentionne : « Réduction du trait de vie de l’Etat : Désormais, un seul véhicule pour chaque ministre ».

Parlant du conseil des ministres, L’Observateur Paalga fait observer qu’à propos de la lutte contre la COVID-19, le gouvernement a  décidé, hier de la « levée des mesures obligatoires d’hygiène ».

A ce sujet, le quotidien public Sidwaya rapporte que le ministre en charge de la santé, Jean Claude Kargougou a expliqué que le gouvernement pris cette décision au regard de la baisse drastique du nombre de cas et du nombre de décès et en rapport avec le fait que la COVID-19 ne constitue plus une urgence de santé publique de portée internationale.

Agence d’information du Burkina

LM-FT/ak

 

Kourwéogo : 4 936 candidats à la conquête de leur parchemin

Burkina-Province-Kourwéogo-Examen-CEP

Kourwéogo : 4 936 candidats à la conquête de leur parchemin

Boussé (AIB)- 4 936 candidats dont 2740 filles sont allés le mardi 6 juin 2023, à l’assaut du Certificat d’études primaires (CEP) et de l’entrée en 6e session de 2023, dans la province du Kourwéogo, région du Plateau-central.

Apres l’enseignement post-primaire et secondaire, c’est au tour des élèves du primaire d’aller à la conquête de leur premier parchemin.

L’école centre A de Boussé, dans la province du Kourwéogo (Plateau- central) a abrité le mardi 6 juin 2023, la cérémonie de lancement de l’examen du Certificat d’études primaires(CEP) et du concours d’entrée en classe de sixième, par l’ouverture de l’enveloppe de l’épreuve de rédaction.

A cet effet, le haut-commissaire de la province, Siaka Barro, accompagné par des responsables en charge de l’enseignement primaire et de sécurité, a apporté ses encouragements candidats.

Au total, 5030 candidats étaient inscrits. Le décompte au soir de ce premier jour a indiqué que 4936 candidats dont 2740 filles ont répondu présent à l’appel.

Selon le directeur provincial en charge de l’éducation préscolaire primaire et non formelle, Sidi Drabo, les opérations d’administration des épreuves ont bien débuté dans l’ensemble des Circonscriptions d’éducation de base (CEB).

Agence d’information

DB/no/

ata

Yako/BEPC : Un professeur de PC offre sa prise en charge pour l’effort de paix

Yako/BEPC : Un professeur de PC offre sa prise en charge pour l’effort de paix

Yako, 7 juin 2023(AIB)-Un professeur de Physiques-Chimie en service à Yako, a décidé de céder entièrement sa prise en charge du BEPC, à l’effort de paix, a appris l’AIB.

Ainsi le bon samaritain a déjà versé sa prise de charge de correcteur résident, estimée à 12 jours de travail.

L’enseignant compte aussi verser la prise en charge des copies corrigées, dès qu’il entrera en possession de ladite somme.

L’enseignant en question qui souhaite garder l’anonymat, dit avoir été séduit par la gouvernance et le leadership de son idole, le chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré.

Le Directeur provincial des Enseignements post-primaire et secondaire du Passoré, Halidou Konfé, s’est réjoui de l’initiative et lui a promis une quittance.

Il espère que d’autres éducateurs vont lui emboîter le pas au cours de la session.

Agence d’information du Burkina

Terrorisme : A Genève, le Burkina Faso dénonce à nouveau le manque d’assistance de la communauté internationale

Terrorisme : A Genève, le Burkina Faso dénonce à nouveau le manque d’assistance de la communauté internationale

Ouagadougou, 7 juin 2023(AIB)-A la tribune de l’OIT, le Burkina Faso a dénoncé mercredi à nouveau, le manque d’assistance de la communauté internationale dans sa lutte acharnée contre des groupes armés terroristes qui l’assaillent depuis huit ans.

 

«Le Burkina Faso, au nom des mêmes Conventions de solidarité et d’assistance ratifiées dans le monde (dont 44 Conventions au niveau de l’OIT), exige cette solidarité pour protéger ses populations ; cet appel est presque resté sans grand écho et pire, le minimum que le gouvernement burkinabè se débat pour obtenir à la sueur du front de ses propres fils, est cyniquement bloqué», a indiqué mercredi le ministre burkinabè en charge du Travail Bassolma Bazié.

 

M. Bazié s’exprimait à Genève, lors de la 111eme session de la Conférence internationale du travail, selon un discours transmis à l’AIB par son service de communication.

 

Il emboite les pas du Premier ministre Me Apollinaire Kyelem qui a affirmé le 30 mai 2023, devant les députés burkinabè, que des partenaires traditionnels ont refusé de fournir au Burkina des armes et ont dissuadé d’autres de le faire, alors que le pays fait face à des terroristes depuis huit ans.

 

«Et c’est lorsqu’il y a des massacres que les tympans jadis bouchés se débouchent, les langues liées se délient et les moyens introuvables s’obtiennent pour annoncer l’arrivée des médecins après la mort ! », a pesté Bassolma Bazié du haut de la tribune de l’Organisation internationale du travail (OIT).

 

Le ministre Bazié a également affiché son irritation parce que les partenaires traditionnels considèrent les civils (VDP) engagés aux côtés des Forces armées comme des milices auxquels ils refusent des armes, au non des lois de leurs pays.

 

«Au Burkina Faso, les filles et fils, face à une situation de non-assistance à personnes en danger sont déterminés à s’engager et sont formés par les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) pour s’assumer de façon sacrificielle afin de défendre leur patrie en péril.

 

Ce sont ces vaillants Burkinabè appelés Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) que certains «partenaires traditionnels qualifient de milices » or, sous les yeux de tous et toutes, dans une contrée proche de là (Ukraine, NDLR), des Kalachnikovs sont fournis à des électriciens qui se transforment en conducteurs de chars pour disent-ils défendre aussi leur pays : eux, par contre sont qualifiés de combattants et de patriotes !», a poursuivi Bassolma Bazié.

 

Pour l’autorité le Burkina Faso n’est pas à la tribune de l’OIT pour pleurnicher aux yeux du monde et exhiber ses souffrances et plaies, mais pour montrer entre autres, la solidarité et la résilience de ses populations, résolument engagées à s’assumer jusqu’à la victoire dans la défense ferme des terres de leurs ancêtres.

Agence d’information du Burkina

ATA/ak

Le Goethe Institut lance un projet pour la promotion des cultures orales au Burkina

Burkina-Culture-Promotion- Goethe-Institut

Le Goethe Institut lance un projet pour la promotion des cultures orales au Burkina

Ouagadougou, 6 juin 2023 (AIB)- L’institut culturel de la République fédérale d’Allemagne, Goethe-Institut, compte lancer vendredi prochain, un projet nommé « Räume für orale Kultur », ou « espaces pour les cultures orales» (ECHO) qui vise à la promotion des cultures orales au Burkina Faso.

Le projet «Espaces pour les cultures orales» vise «une exposition multimédias qui allie l’analogie, le numérique et dont l’architecture est bâtie sur les cultures orales collectées auprès de plusieurs communautés ethnoculturelles du Burkina Faso », renseigne communiqué transmis à l’AIB.

Dans objectif de transmettre les valeurs et les traditions de manière qu’elles perdurent dans un monde en mutation, le Goethe-Institut a initié avec ses partenaires Burkinabè (Association Art en Intersection et le Musée de la Musique Georges QUEDRAOGO) et Allemands (Université de Gottingen), le projet ECHO.

Le lancement officiel du projet « Räume für orale Kultur », ou « espaces pour les cultures orales » (ECHO), aura lieu le 9 juin, à Ouagadougou au sein du Goethe-Institut a 20h.

Avec 158 Goethe-Instituts dans près de 100 pays, l’institut culturel de la République fédérale d’Allemagne est actif dans le monde entier. Avec leurs collaborateurs, il contribue à relier les gens de manière globale et durable dans un réseau culturel et éducatif vivant.

Agence d’information du Burkina

FT/ata

Gayéri/CEP 2023 : 137 candidats à l’assaut de leur parchemin scolaire 

 

Burkina-Province-Komondjari- Examen-CEP

Gayéri/CEP 2023 : 137 candidats à l’assaut de leur parchemin scolaire 

Gayéri, (AIB)-137 candidats dont 81 filles et 56 garçons de la ville de Gayéri, dans la province de la Komondjari (Est) sont partis hier mardi, à la conquête du Certificat d’études primaire (CEP), session de 2023.

La province de la Komondjari abrite deux(02) centres de composition au certificat d’études primaire (CEP) session de 2023. Au total, 137 candidats tous de l’unique Circonscription d’éducation de base (CEB) de Gayéri prennent part à cet examen.

L’ouverture de l’enveloppe de la première épreuve marquant le début de la session a été faite en présence des autorités militaires, du chef de la circonscription et des différents acteurs dudit examen.

C’est dans un contexte sécuritaire très difficile que le chef de CEB de Gayéri, Yatenyoua Lucien Ouoba et ses braves enseignants ont pu rouvrir les classes dans le mois de mars 2023 pour sauver l’année scolaire.

Celle-ci a été perturbée par les attaques terroristes et le blocus de la ville de Gayéri abritant toutes les écoles de la province.

C’est dans ces conditions de psychose marquées chaque jour par des tirs des ennemis de la nation que les braves enseignants et élèves ont pu résister jusqu’au 6 juin 2023 pour participer à l’examen du CEP.

Notons que la région de l’Est est en proie à des attaques terroristes, notamment la province de la Komondjari, occasionnant des victimes et de nombreuses personnes déplacés internes.

Agence d’information du Burkina

LNY/no/ata

Centre-sud : les auto-écoles offrent des bons de permis de conduire de plus de 12 millions de francs CFA aux VDP 

Burkina – Effort de paix

Centre-sud : les auto-écoles offrent des bons de permis de conduire de plus de 12 millions de francs CFA aux VDP 

Manga, 06 juin 2023 (AIB) – La section régionale du Centre-sud de l’Association des auto-écoles du Burkina Faso a offert, à titre de contribution à l’effort de guerre, un lot de bons d’une valeur totale de 12 millions 500 mille francs CFA aux Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) pour passer gratuitement leur permis de conduire, a constaté, mardi, l’AIB.

 

« Les représentants des auto-écoles dans la région du Centre-sud ont voulu accompagner, avec une centaine de bons, les VDP qui n’ont pas de permis de conduire pour qu’ils puissent l’obtenir », a indiqué, mardi, le chargé de communication des Associations des auto-écoles du Burkina par ailleurs représentant de ladite association au niveau du Centre-sud, Narsane Zoubga.

M. Zoubga s’exprimait à l’occasion de la cérémonie de remise des bons qui s’est déroulée en marge de la traditionnelle montée des couleurs nationales.

Il a expliqué que le don évalué à un total de 12 millions 500 mille francs CFA est « la contribution des auto-écoles à l’effort de guerre et pour soutenir les VDP qui se battent aux côté des Forces de défense et de sécurité pour la sécurisation du pays ».

C’est aussi, précise-t-il, une manière de montrer leur « patriotisme » et leur « souhait au retour rapide à la paix ».

Avec les bons, les bénéficiaires sont exemptés des frais de formation et devront juste s’acquitter des frais de composition du dossier, a fait savoir Narsane Zoubga,

« Les bons unitaires sont à hauteur de 125 000 francs CFA et chaque bénéficiaire doit seulement contribuer à hauteur de 16 000 francs CFA pour l’achat du dossier de candidature et 200 francs CFA pour le timbre fiscal, soit un total de 16 200 francs », a-t-il noté.

Sur la genèse de l’initiative, le représentant de la faîtière des auto-écoles du Burkina au Centre-sud a confié que les 15 auto-écoles présentes dans la région du Centre-sud ont répondu « favorablement » à une invite du directeur régional des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière du Centre-sud, Issaka Yankini.

« Au départ, l’idée était de pouvoir avoir 15 bons de permis de conduire soit un bon par auto-école mais l’engouement a été tel que de 15 bons nous sommes passés ensuite à 56 bons et finalement à 100 bons à la fin de l’opération », a précisé le directeur régional en charge des Transports du Centre-sud, Issaka Yankene.

« Je salue l’ensemble des auto-écoles de la région pour ce geste », a-t-il déclaré.

La secrétaire générale de la région du Centre-sud, Abibata Ouo Bamouni qui a réceptionné le don a assuré qu’il arrivera « à bon port et sera bien transmis à qui de droit ».

Elle a remercié les donateurs, invitant aussi d’autres structures à leur emboiter le pas.

Le chargé de communication des Associations des auto-écoles du Burkina, Arsane Zoubga a dit attendre des bénéficiaires qu’ils soient assidus aux séances de formation.

« Nous souhaitons aussi que les enseignements qu’ils auront à recevoir au niveau des auto-écoles leur soient bénéfiques de sorte que cela puisse contribuer à lutter contre l’insécurité routière et aussi qu’ils puissent s’en servir sur le terrain de combat contre le terrorisme », a, au demeurant, relevé M. Zoubga.

MZ/ata

Zondoma/Alphabétisation: 450 apprenants à la conquête d’une certification

Burkina-Province-Zondoma-Alphabétisation

Zondoma/Alphabétisation: 450 apprenants à la conquête d’une certification

Gourcy,(AIB)- Le Directeur provincial de l’Education préscolaire primaire et non Formelle (DPEPPNF) du Zondoma, Ouindinkonté Ouédraogo a donné le top de départ de l’évaluation certificative des cendres d’alphabétisation, au profit de 450 apprenants, le lundi 22 mai 2023 au secteur 3 de Gourcy.

Contrairement aux années précédentes où chaque province assurait entièrement l’évaluation de fin d’année des apprenants des cendres d’alphabétisation, un examen national à l’image du Certificat d’études primaires (CEP) qui est organisé cette année 2023.

Le lancement de cet examen a eu lieu ce lundi 22 mai 2023 dans le centre du secteur 3 de Gourcy par le Directeur provincial de l’Education préscolaire primaire et non Formelle (DPEPPNF) du Zondoma Ouindinkonté Ouédraogo.

A cette occasion, M. Ouédraogo a prodigué ses encouragements aux candidats et aux autres acteurs qui affrontent pour la première fois ce genre d’exercice

Environ450 candidats dont 432 femmes et 18 hommes prennent part à cette évaluation pour la certification dans la province du Zondoma.

Ils sont repartis dans les six Circonscriptions d’éducation de Base (CEB) que compte la province qui sont en même temps considérées comme des jurys.

Administrées en une seule journée, les épreuves sont constituées d’une étude de textes, du calcul et de la lecture, entièrement en langue mooré.

Les résultats sont attendus pour le 30 mai 2023 et chaque candidat admis aura un certificat reconnu par le gouvernement burkinabè.

Débutée en février 2023, cette campagne d’alphabétisation a vu fonctionner une quinzaine de centre en formule enchaînée (CFE) dont les apprenants sont concernés par cette nouvelle forme d’évaluation.

Agence d’information du Burkina

Ak/no/ata

Zondoma: Le nouveau directeur provincial de la police nationale Salif Yerbanga installé

Burkina-Province-Zondoma- Installation

Zondoma: Le nouveau directeur provincial de la police nationale Salif Yerbanga installé

Gourcy (AIB)- Le nouveau Directeur provincial de la police nationale (DPPN) du Zondoma, Salif Yerbanga a été installé dans ses fonctions le mardi 30 mai 2023 à Gourcy.

Le nouveau Directeur provincial de la police nationale (DPPN) du Zondoma, le commissaire principal de police, Salif Yerbanga a été officiellement installé dans ses fonctions le mardi 30 mai 2023 à Gourcy.

La cérémonie d’installation présidée par le haut- commissaire de la province du Zondoma, Aboubacar Sidiki Nabé, avec la présence des représentants des corps constitués, des collègues, des amis, des forces vives de la province et du directeur Régional de la police nationale Cebastien Sawadogo.

M. Yerbanga remplace à ce poste le DPPN sortant, Pascal Ilboudo admis à la retraite, après quarante ans de service à la police dont huit au Zondoma.

Prenant la parole au nom des agents, le commissaire de police Narcisse Ouoba s’est attardé sur les qualités humaines, professionnelles et managériales du directeur sortant, qui, selon lui, ont valu non seulement des félicitations et des distinctions honorifiques mais aussi l’estime de la population qu’il a servie avec tout son cœur

« Je vous remercie pour votre disponibilité, votre engagement, votre esprit de sacrifice qui nous ont permis de sécuriser la province », a déclaré le commissaire principal sortant, à l’endroit de ses collègues

Pascal Ilboudo a par ailleurs rendu hommage à tous ses collaborateurs particulièrement au corps constitués qui ont toujours été à ses côtés durant son séjour à la direction provinciale de la police nationale du Zondoma.

A l’en croire, son séjour n’a pas été de tout repos dans une province ayant traversé plusieurs crises avant de faire face aux attaques terroristes ces dernières années.

Le DPPN entrant, Salif Yerbanga, a traduit sa reconnaissance à sa hiérarchie pour la confiance placée à sa modeste personne pour piloter la direction provinciale de la police nationale du Zondoma

M. Yerbanga a sollicité l’accompagnement de toutes les forces vives et de ses supérieurs pour sa nouvelle mission qu’il entame dans un contexte sécuritaire très difficile.

Le haut commissaire de la province du Zondoma, Aboubacar Sidiki Nabé a témoigné sa disponibilité ainsi que celle de son administration à l’accompagner dans sa mission.

M. Nabé a félicité le sortant tout en prodiguant des conseils au nouveau directeur provincial de la police pour l’atteinte de des objectif escomptés.

En rappel, le nouveau DPPN du Zondoma, Salif Yerbanga, un commissaire principal de police a été nommé en Conseil des ministres du 28 avril dernier.

Agence d’information du Burkina

AK/no/ata

Burkin Zondoma/CEP 2023: Le nombre de candidats en baisse de 1 920

 

Burkina-Province-Zondoma-Examen-CEP

Zondoma/CEP 2023: Le nombre de candidats en baisse de 1 920

Gourcy, (AIB)- Le haut-commissaire de la province du Zondoma, Aboubacar Sidiki Nabé a lancé le mardi 6 juin à l’école de Guelba à Gourcy, les épreuves du Certificat d’études primaires (CEP), session de 2023.

3 728 élèves dont 2 156 filles et 1 572 garçons sont allés ce mardi 6 juin 2023, à la conquête de leur premier parchemin. Pour le compte de la province, le lancement officiel du Certificat d’études primaires (CEP) a eu lieu au centre de Guelba situé dans la ville de Gourcy.

Pour cette année 2023, le nombre de candidats au CEP est en baisse de 1 920 dans la province du Zondoma.

«Je suis là avec tous les autres qui m’accompagnent pour vous encourager et vous soutenir. Restez calmes, lisez bien les sujets, réfléchissez avant de les traiter et nous aurons de bons résultats », a souhaité le haut commissaire, Aboubacar Sidiki Nabé aux candidats.

M. Nabé a également traduit ses accouragements aux enseignants et à tous les autres acteurs de l’éducation engagés dans le processus d’évaluation.

Pour le directeur provincial en charge de l’éducation du Zondoma Ouindinkonté Ouédraogo, cette session se déroule dans un contexte marqué par la montée de l’insécurité dans la province, toute chose qui, selon lui, justifie la baisse importante du nombre de candidats.

A l’en croire, cette session est marquée également par l’introduction d’un nouveau logiciel appelé SIGEC (Système Intégré de gestion des examens et Concours) dans le traitement des données.

D’après M. Ouédraogo, le SIGEC pourrait éventuellement créer quelques difficultés du fait de sa nouveauté. Les résultats du CEP sont attendus vers le 21 juin 2023.

Agence d’information du Burkina

AK/no/ata

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La force de l’ONU en RDC vers un départ « graduel et responsable »

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La force de l’ONU en RDC vers un départ « graduel et responsable »

 

 KINSHASA, 7 juin 2023  – Après plus de vingt ans de présence, l’ONU étudie comment retirer sa force de maintien de la paix en RDC « le plus rapidement possible » mais de manière « graduelle et responsable », a déclaré mercredi à Kinshasa le secrétaire général adjoint des Nations unies pour les opérations de paix.

Plusieurs dizaines de personnes avaient été tuées l’année dernière dans des manifestations hostiles à cette force (la Monusco), accusée de ne pas avoir su neutraliser les groupes armés qui pullulent dans l’est de la République démocratique du Congo.

Parmi les plus importantes et plus coûteuses missions de l’ONU au monde, la Monusco (anciennement Monuc) est présente en RDC depuis 1999. Elle compte environ 16.000 soldats de la paix.

« Il y a une frustration d’une partie de la population (…), parce que la situation sécuritaire est encore préoccupante », a reconnu devant la presse Jean-Pierre Lacroix, patron des opérations de paix de l’ONU. « Mais il y a aussi des manipulations, des +fake news+ (…), parce que tout le monde n’a pas intérêt au retour de la paix », a ajouté le Français.

Et surtout, il y a dans l’Est des centaines de milliers de déplacés « protégés quasi exclusivement » par des Casques bleus. Ces personnes « nous disent +surtout ne partez pas!+ », a poursuivi Jean-Pierre Lacroix, qui s’est rendu en fin de semaine dernière en Ituri (nord-est), notamment dans un camp de déplacés. Selon lui, un « vide sécuritaire » leur serait « fatal ».

Un « processus de transition » existe, a-t-il rappelé, processus « en cours de révision, de manière à se concentrer sur les critères essentiels » pour un départ de la Monusco « dans de bonnes conditions ».

– Kinshasa demande un soutien –

Il faut une « montée en puissance de l’Etat » et de ses forces de sécurité afin que les autorités congolaises puissent « prendre en charge les activités conduites par la Monusco », a-t-il souligné.

Kinshasa demande pour cela « un soutien accru au renforcement des capacités » de l’armée et de la police, « un soutien au processus de désarmement » des milices, « un appui aux processus » diplomatiques en cours, notamment pour la province du Nord-Kivu où sévit la rébellion du M23.

Parmi ses recommandations possibles au Conseil de sécurité de l’ONU, Jean-Pierre Lacroix a également évoqué un appui aux forces régionales africaines déjà déployées ou envisagées dans l’est de la RDC. Une force est-africaine est présente dans le Nord-Kivu, où le déploiement d’un contingent d’Afrique australe est aussi envisagé.

Le mandat actuel de la Monusco « nous limite dans les soutiens que nous pouvons apporter aux forces régionales », a-t-il dit. Or, « nous souhaitons pouvoir faire davantage ».

Le responsable a par ailleurs évoqué les élections de décembre prochain en RDC, en réitérant les « préoccupations » de l’ONU face aux « violences lors des récentes manifestations », mais aussi aux discours « de haine, xénophobes, misogynes, de confrontation ethnique… ».

Avec l’AFP

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