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Kaya : Lancement du « projet d’intégration des enfants non encore enregistrés dans les registres d’état civil »

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Kaya : Lancement du « projet d’intégration des enfants non encore enregistrés dans les registres d’état civil »

Kaya, 7 août 2023 (AIB) – L’association Tin Tua a procédé le vendredi 4 août 2023 à Kaya, au lancement officiel du « projet d’intégration des enfants non encore enregistrés dans les registres d’état civil (Pro-état civil) ».

Le lancement officiel du « projet d’intégration des enfants non encore enregistrés dans les registres d’état civil (Pro-état civil) » s’est déroulé le vendredi 4 août 2023 à Kaya au cours d’un atelier placé sous la présidence du Haut-Commissaire de la province du Sanmatenga.

Le lancement a réuni des acteurs de l’état civil de la commune de Kaya, des directeurs provinciaux en charge de l’éducation et de l’action humanitaire, des représentants du tribunal de grande instance de Kaya, des autorités religieuses ainsi que des représentants de personnes déplacées internes et d’organisations de la société civile.

Il a eu lieu à travers un atelier d’information et d’appropriation par les parties prenantes du « projet d’intégration des enfants non encore enregistrés dans les registres d’état civil (Pro-état civil) ».

Prévu pour une durée de 3 ans, « pro-état civil » compte à termes appuyer à la délivrance d’au moins 30000 actes de naissance au profit des enfants de moins de 15 ans en situation de non possession d’acte d’état civil de la commune de Kaya.

Le Haut-commissaire de la province du Sanmatenga dans son discours d’ouverture livré par le secrétaire général de la province, Noufo Dembelé, a salué l’initiative de ce projet qui vient accompagner l’Etat dans son rôle régalien d’assurer les services de l’Etat civil.

Pour lui, « Pro-état civil » contribuera « à garantir une identité juridique à tous, notamment grâce à l’enregistrement des naissances, d’ici à 2030 » conformément aux Objectifs de développement durable (ODD).

Il a invité les acteurs de mise en œuvre à s’investir pour la réussite de ce projet dans un contexte sécuritaire et humanitaire difficile au profit des populations en général et des personnes déplacées internes (PDI) en particulier.

« Vous avez le devoir de faciliter et d’accompagner ce projet. Vous devez vous l’approprier, et ne ménager aucun effort pour la mise en œuvre réussie de ce projet au sein de votre commune et circonscription administrative » a insisté le Haut-commissaire.

Pour la représentante du directeur exécutif de l’ONG Tin Tua, Elisabeth Sanfo/Zerbo, la mise en œuvre du « Pro-état civil » favorisera l’épanouissement et la pleine jouissance des droits reconnus à l’enfant. « L’acte de naissance fait partie des actes majeurs d’état civil au Burkina Faso » a-t-elle souligné.

« Pro-état civil » est mis en œuvre par l’ONG Tin Tua en partenariat avec l’association mondiale des amis de l’enfance (AMADE) pour une enveloppe globale de 70 millions de FCFA.

Agence d’information du Burkina

AIO/wis

Burkina : « C’est la souveraineté alimentaire qui conditionne toutes les autres formes de souveraineté » (ministre)

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Burkina : « C’est la souveraineté alimentaire qui conditionne toutes les autres formes de souveraineté » (ministre)

Ouagadougou, 7 août 2023 (AIB)-Le ministre en charge de l’Agriculture, le commandant Ismaël Sombié, a indiqué ce lundi à Ouagadougou, que c’est la souveraineté alimentaire qui conditionne toutes les autres formes de souveraineté, appelant les différents acteurs à travailler ensemble pour l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire.

« Je pense que le contexte actuel de notre pays témoigne à souhait de l’importance ce département (agriculture), au niveau national parce qu’il s’agit de la souveraineté alimentaire. Et c’est cette dernière qui conditionne toutes les autres formes de souveraineté », a indiqué le ministre en charge de l’Agriculture, le commandant Ismaël Sombié. 

Le ministre de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques (MARAH), le commandant Ismaël Sombié, s’exprimait ce lundi à Ouagadougou, à l’occasion de la tenue de la session à mi-parcours 2023 du cadre sectoriel de dialogue production agro-sylvo-pastorale.

Le ministre de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques (MARAH), le commandant Ismaël Sombié (en trellis)

Selon le commandant Sombié, son département est important dans la dynamique actuelle à travers la recherche de l’autosuffisance alimentaire « pour nos populations ».

Il a affirmé que cette session va permettre d’identifier les efforts à initier, les aspects et les outils à améliorer et aussi les moyens qu’il faut disponibiliser au profit des différents acteurs pour permettre à ce secteur de pouvoir jouer sa partition.

Il a aussi souligné qu’elle va permettre d’examiner l’étape de mise en œuvre des politiques et du plan d’action pour la stabilisation et le développement du secteur agro-sylvo pastoral.

Pour le représentant des partenaires techniques et financiers, Issoufou Saré, les conclusions de cette session permettront de booster la mise en œuvre des actions dans un contexte où les défis sont énormes.

M. Saré a pris note des résultats enregistrés en matière de renforcement de la résilience des populations et des communautés vulnérables.

Pour lui, ces résultats s’expriment en termes d’accompagnement des personnes déplacées internes en intrants et matériels agricoles ainsi que la mise en place de jardins nutritifs à leur profit.

Selon lui, la gestion des ressources en eau à travers la protection des berges des retenues d’eau a enregistré des résultats appréciables.

« Sur le volet du financement du secteur, nous saluons les efforts faits pour capitaliser la contribution des acteurs non étatiques notamment les ONG, OSC et le secteur privé rural », a-t-il conclu.

Agence d’information du Burkina

DNK/JEN/wis

Haltérophilie : les athlètes du Sud-Ouest présentent leur moisson au Gouverneur Savadogo

Haltérophilie : les athlètes du Sud-Ouest présentent leur moisson au Gouverneur Savadogo

 Gaoua, (AIB)-Le gouverneur de la région du Sud-Ouest, Boureima Savadogo a reçu le vendredi 4 août 2023 à Gaoua,  les athlètes du club d’haltérophilie de Diébougou de retour du championnat national d’haltérophilie qui s’est déroulé à Koudougou. Ils sont venus présenter les médailles obtenues lors de ce championnat 2023.

Basé dans la commune de Diébougou, le club d’haltérophilie a défendu les couleurs de la région du Sud-Ouest lors du championnat national d’haltérophilie saison 2023 les 15 et 16 juillet 2023.

Les athlètes de ce club sont revenus avec sept médailles dont  deux en or, deux en argent et trois en bronze dans les catégories U18, U19 et U20 en fille comme garçon.

Ils sont venus présenter les médailles obtenues lors de ce championnat  au  gouverneur de la région du Sud-Ouest, Boureima Savadogo le vendredi 4 août 2023 à Gaoua.

Il a félicité les encadreurs et les athlètes pour l’honneur à la région en remportant des médailles lors de ce championnat.

Boureima Savadogo s’est réjoui de la performance du club qui malgré les moyens limités a  porté haut le flambeau du sport  de la région à Koudougou.

Par ailleurs, il les a invités à maintenir le cap lors des compétitions prochaines.

Le porte-parole de la délégation des athlètes, Boukary Ouédraogo, par ailleurs encadreur du club d’haltérophilie de Diébougou, s’est réjoui de cette marque à l’endroit de ses poulains de la part du premier responsable de la région.

Pour lui, c’est une invite à travailler davantage afin de remporter plus de lauriers pour la région.

L’occasion faisant le larron, les athlètes ont soumis des doléances au gouverneur notamment l’éclairage de leur terrain d’entrainement et la fourniture en matériels.  Boureima Savadogo  a dit avoir pris bon note. Il a rassuré la délégation qu’un plaidoyer sera fait auprès de la direction régionale en charge du sport et de certaines structures.

Pour rappel, le club compte à son actif 21 médaille depuis 2018, année de leur première participation au championnat national. A noter que le  championnat national d’haltérophilie est prévu se tenir Diébougou l’année prochaine.

 Agence d’information du Burkina

Boudayinga J-M THIENON

 

 

 

 

DREP Sud-Ouest : Yabiri Tenkodogo prend les commandes

DREP Sud-Ouest : Yabiri Tenkodogo prend les commandes

 Gaoua, (AIB)-Le gouverneur de la région du Sud-Ouest, Boureima Savadogo a procédé à l’installation de Yabiri Tenkodogo à la tête de la direction régionale de l’économie et de la planification du Sud-Ouest, le vendredi 4 août 2023 à Gaoua.

 Après trois et demi années passées à la tête direction régionale de l’économie et de la planification du Sud-Ouest, Adolphe Somda a passé le flambeau à Yabiri Tenkodogo, conseiller des affaires économiques nommé en conseil des ministres du mercredi 6 juillet 2023.

La cérémonie de passation de charges a eu lieu le vendredi 4 août 2023, sous la présidence du gouverneur de la région du Sud-Ouest, Boureima Savadogo.

Le directeur régional entrant s’est engagé à remplir sa mission avec le plus grand dévouement.  Par ailleurs, il s’est engagé à faire du dialogue, la culture du résultat et l’obligation de rendre compte, les principes qui guideront ses actions tout au long de cette mission.

Il a dit attendre le soutien de l’ensemble du personnel pour réaliser avec succès les objectifs fixés  de cette mission.

C’est pourquoi, M. Tenkodogo a invité donc tout le personnel à s’engager pour le renforcement de l’idéal du travail « bien fait, seul garant du succès ».

Le gouverneur de la région du Sud-Ouest, Boureima Savadogo, a félicité le directeur régional sorti pour les acquis engrangés durant sa gestion et d’avoir conduire le bateau à bon port.

Tout en félicitant le nouveau directeur régional, il a déclaré  que les attentes sont nombreuses au regard des activités en instance.

Cependant, il l’a rassuré de son accompagnement pour l’atteinte des objectifs. Boureima Savadogo a exhorté à cultiver l’esprit d’équipe et  de fraternité afin de révéler le défi du développement de la région.

Pour sa part, Adolphe Somda a félicité son successeur, et a exhorté  ses ex collaborateurs à accompagner son prédécesseur dans la réussite de sa mission.

Il a souhaité que son remplaçant  puisse bénéficier de l’excellente collaboration, de la bonne compréhension et du grand soutien à lui généreusement accordés durant  son séjour à la tête de la direction régional de l’économie et de la planification.

Agence d’information du Burkina

Boudayinga J-M THIENON

Burkina: Affaire guérisseuse de Komsilga: L’Intersyndicale des magistrats lève leur mot d’ordre de grève (communiqué)

Burkina: Affaire guérisseuse de Komsilga: L’Intersyndicale des magistrats lève leur mot d’ordre de grève (communiqué)

 

Ouagadougou, 7 août 2023(AIB)-L’Intersyndicale des magistrats du Burkina, regroupant trois syndicats, a appellé ses militants, à reprendre les activités juridictionnelles, le mardi 08 août 2023, après la suspension demandée le 29 juillet 2023 pour protester contre l’inexécution du mandat de dépôt de la guérisseuse Adja Amsetou de Komsilga.

Agence d’Information du Burkina (AIB)

Attention: photo d’archive et d’illustration

Lire le communiqué intégral

 

DECLARATION DE L’INTERSYNDICALE DES MAGISTRATS SUITE A L’INTRUSION DE MILITAIRES DANS LE COURS DE LA JUSTICE RELATIVEMENT A L’AFFAIRE DITE DE « LA GUERISSEUSE TRADITIONNELLE DE KOMSILGA »

 

« Par déclaration en date du 29 juillet 2023, l’intersyndicale des magistrats, suite à l’intrusion de militaires au Tribunal de Grande Instance Ouaga Il pour interrompre le cours d’une procédure pendante devant le parquet de ladite juridiction, avait appelé à une suspension immediate des activités juridictionnelles sur toute l’étendue du territoire national.

 

Depuis lors, il a reçu le soutien de plusieurs structures syndicales et associatives, voire de l »ensemble des personnes physiques attachées à l’idéal de justice et à l’Etat de droit. C’est le lieu pour lui de leur témoigner sa gratitude pour cette incommensurable solidarité manifestée.

 

Aussi, voudrait-il adresser une mention spéciale à l’ensemble des magistrats qui se sont mobilisés pour le strict respect de ce mot d’ordre.

 

L’Intersyndicale renouvelle, par ailleurs, son soutien indéfectible à l’ensemble des acteurs Judiciaires du Tribunal de Grande Instance de Ouaga II durement éprouvés par cette irruption

inqualifiable des militaires en violation des enceintes juridictionnelles.

 

Toutefois, au regard de certaines initiatives en cours dans l’optique de réaffirmer le sacro- saint principe de l’indépendance du pouvoir judiciaire, l’intersyndicale invite l’ensemble des

magistrats à procéder à la suspension de l’arrêt des activités juridictionnelles.

 

Par conséquent, il les exhorte à reprendre les activités juridictionnelles dès ce mardi 08 août 2023 et à rester mobilisés pour la suite du mouvement qui demeure subordonnée aux résultats des initiatives en cours.

 

Fait à Ouagadougou, le 07/08/2023

 

Pour le Syndicat autonome des magistrats Burkinabè (SAMAB)

 

Le Secrétaire Général

 

ZABSONRE T. Bruno

 

Pour le Syndicat burkinabè des magistrats (SBM)

 

Le secrétaire général adjoint

 

KIENTGA Nestor

 

Pour le Syndicat des Magistrats Burkinabè (SMB)

Le Secrétaire à la formation syndicale

KABRE Rakiswendé Fulgence Dieudonné ».

#AIB

Burkina : Dédicace d’un livre qui permet de vulgariser la connaissance sur la politique 

Burkina-Dédicace-Œuvre-Politique

Burkina : Dédicace d’un livre qui permet de vulgariser la connaissance sur la politique 

Ouagadougou, 7 août 2023 (AIB)-Gbato Doré a présenté ce lundi lors d’une conférence de presse, son œuvre intitulée « Trahison et faillite de l’élite intellectuelle burkinabè », qui vise à « vulgariser la connaissance sur la politique » et « rappeler à la conscience collective, la nécessité de vite s’engager en politique ».

«L’objectif général de ce livre est de vulgariser la connaissance sur la politique, le parti politique, et l’activité politique pour rappeler à la conscience collective, la nécessité pour les citoyens majeurs, de vite s’engager en politique, non seulement dans leur propre intérêt mais aussi dans l’intérêt supérieur de la nation » a déclaré l’auteur-éditeur, Gbato Doré.

M. Doré s’exprimait ce lundi, à Ouagadougou lors d’une conférence de presse pour la présentation de son œuvre intitulée « Trahison et faillite de l’élite intellectuelle burkinabè » qui est constituée de 310 pages et vendue au prix de 6000F CFA.

L’auteur-éditeur de l’oeuvre intitulée « Trahison et faillite de l’élite intellectuelle burkinabè » Gbato Doré

L’auteur-éditeur a souligné que son œuvre a aussi pour but spécifique de sensibiliser les lecteurs sur le danger de l’ignorance qui favorise la critique facile, les accusations sans fondement, les allégations mensongères, les injures gratuites, les insinuations calomnieuses, qui ne font qu’élargir la fracture, approfondir le malaise, chagriner la cohésion sociale, mettre à mal le vivre ensemble et vicier l’unité nationale.

Selon l’auteur, ce livre s’adresse aux étudiants, à l’élite intellectuelle, politique et civile, notamment, les journalistes, les enseignants, les universitaires, les juristes, les travailleurs et tous ceux pour qui, la stabilité et la paix constituent une priorité.

L’auteur-éditeur, Gbato Doré a souligné que « les politiciens sont accusés d’être les seuls coupables de tous les malheurs du pays, notamment, de la régression des valeurs, de la déchéance de la société, de la dégringolade du système de gouvernance, de l’instabilité militaro sociopolitique chronique, et donc, de la grave crise sécuritaire que traverse le pays depuis 2015 ».

Une accusation qui de son avis n’est pas juste. Il estime que l’échec de la gouvernance n’incombe pas uniquement aux politiciens ou à une partie de la société et c’est pourquoi il s’interroge dans le tome 1 « Cabale ou faux procès contre les partis politiques et les politiciens ? ».

M. Doré pense que ce pays ne pourra se relever et se remettre debout, avec fierté que, dans un discours de vérité, dans une attitude de sincérité, et dans le respect des différences, en considérant la république comme étant une chaine de dépendances mutuelles, de responsabilités partagées et à assumer ensemble, en toute honnêteté et sans hypocrisie.

Agence d’information du Burkina 

OO/SO/BA/wis

Protection de la faune : Les Forces de sécurité intérieure de la région du Centre-sud se familiarisent aux outils

Burkina-Environnement-Faune-Insécurité-Protection

Protection de la faune : Les Forces de sécurité intérieure de la région du Centre-sud se familiarisent aux outils

Pô, 7 août 2023 (AIB)- La direction régionale de l’environnement du Centre-sud a organisé le mardi 1er aout 2023 à Pô dans la province du Nahouri, un atelier de formation au profit des Forces de sécurité intérieure de la région sur la protection de la faune dans un contexte d’insécurité.

Les aires protégées de la région du Centre-sud sont soumises à de fortes pressions, d’origine variée. Ces pressions sont des crimes que subit l’environnement auxquels les Forces de sécurités intérieures méritent d’être sensibiliser pour être plus efficaces dans les activités de contrôle et de protection.

Ainsi, la session de Pô avait donc pour objectif d’outiller les forces de sécurité intérieure de la région à une gestion durable des ressources fauniques au Burkina Faso.

Le secrétaire général de la province du Nahouri Sanfiénalé Joseph Sirima (au centre)

Pendant plus de quatre heures, les participants venus des trois provinces de la région ont échangé sur l’état des lieux des ressources naturelles dans la région, les textes règlementaires sur la gestion de la faune, le rôle et la responsabilité des Forces de sécurité intérieure dans la protection de la faune lors de l’exercice de leurs fonctions.

Pour le secrétaire général de la province du Nahouri Sanfiénalé Joseph Sirima qui a présidé les travaux, la gestion durable des ressources naturelles est un devoir pour tous, dans ce contexte sécuritaire complexe.

C’est pourquoi, il a invité les Forces intérieures à mettre en place des stratégies intégrées et résilientes, allant de la sensibilisation et de l’éducation des populations locales à l’application rigoureuses des lois et réglementions en vigueur en passant par la collaboration entre les Forces de sécurité pour lutter efficacement contre les réseaux criminels transfrontaliers en matière faunique.

La direction régionale en charge de l’environnement initiatrice de l’activité s’est dite satisfaite, car les connaissances acquises et le partage d’expériences entre Forces de sécurité permettront de renforcer un réseau de collaboration afin de protéger les ressources fauniques dans un contexte d’insécurité.

Cette formation a été rendue possible grâce à l’appui du projet d’amélioration du potentiel hydrique dans les aires fauniques du Burkina Faso. Ce projet vise entre autres à contribuer à la satisfaction des besoins en eau des populations animales des aires fauniques.

Agence d’information du Burkina

HKO/wis

Des organisations de la société civile burkinabè traduisent leur solidarité aux nouvelles autorités du Niger 

Des organisations de la société civile burkinabè traduisent leur solidarité aux nouvelles autorités du Niger 

Ouagadougou, (AIB)- Des organisations de la société civile du Burkina Faso ont traduit dimanche, à travers une marche, leur solidarité aux nouvelles autorités nigériennes qui ont renversé  l’ex-président, Mohamed Bazoum, le 26 juillet 2023.

Plusieurs organisations de la société civile burkinabè ont battu  le pavé le dimanche 6 août 2023 de la place de la Nation jusqu’ au consulat du Niger sis à Ouaga 2000 pour remettre leur message de soutien aux nouvelles autorités du Niger et à la représentation  de la CEDEAO au Burkina Faso.

Aux sons des vuvuzelas, munis des pancartes contenant, entre autres, ils scandaient des slogans hostiles à la CEDEAO et à la France.

Le 30 juillet 2023, les chefs d’Etat de l’institution sous régionale, réunis à Abuja au Nigéria en «Sommet spécial» relatif au putsch nigérien qui a renversé l’ancien président, Mohamed Bazoum, le 26 juillet 2023, ont égrené une batterie de sanctions.

Il s’agit, entre autres, la suspension de toutes les transactions commerciales et financières, la fermeture des frontières terrestres et aériennes entre les pays de la CEDEAO et le Niger, le gel des avoirs du Niger dans les banques centrales de la CEDEAO et de l’UMOA et dans les banques commerciales.

La CEDEAO avait également donné un ultimatum d’une semaine aux auteurs du coup d’Etat pour rétablir l’ordre constitutionnel au Niger, faute de quoi une intervention militaire allait s’en suivre.

Le  président de la coordination des organisations de la civile du Burkina Faso (COSC/BF), Amadou Maïga a indiqué que la marche a pour but de soutenir les nouveaux maîtres du Niger.

M.Maîga a souhaité que la nouvelle ère qui se dessine au Niger soit celle du panafricanisme et de la lutte pour recouvrer la souveraineté totale du pays et  de l’Afrique en général.

Il a appelé les nouvelles autorités à orienter leur gouvernance et leurs actions dans l’intérêt des Nigériens et à se rapprocher du Burkina et du Mali pour mutualiser les énergies, dans la lutte contre l’hydre terroriste qui demeure un ennemi commun.

«Nous devons tous retenir que le terrorisme est aujourd’hui l’instrument de domination post colonial crée par l’impérialisme dans le seul but de contribuer à nous maintenir dans la pauvreté et de piller nos ressources », a-t-il ajouté.

Amadou Maïga a aussi exhorté la jeunesse nigérienne à constituer un rempart pour le combat contre l’impérialisme et ses valets locaux.

Pour lui,  au regard de la gravité des sanctions et de la volonté manifeste de la CEDEAO, de nuire les peuples du Sahel contre leurs profondes aspirations, la COSC/BF condamne fermement ses mesures « inhumaines » et « assassines » à l’égard des Nigériens.

A l’en croire, l’institution sous régionale a délaissé depuis une  décennie  les populations du Sahel aux mains des terroristes et n’a jamais  intervenu, pour restaurer la quiétude.

En rappel, le 26 juillet dernier, l’ex-président Mohamed Bazoum a été renversé  par un coup d’Etat par la garde présidentielle.  Le nouvel homme fort de la Niger est le général Abdourahamane Tiani.

Agence d’information du Burkina

NO/ata

 

 

 

 

 

 

Burkina : Idrissa Nacanabo élu nouveau président de l’Union des Hommes de Médias du Nord

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Burkina : Idrissa Nacanabo élu nouveau président de l’Union des Hommes de Médias du Nord

Ouahigouya, 7 août 2023 (AIB)- L’Union des Hommes de Médias de la région du Nord a mis en place le samedi 5 août 2023 à Ouahigouya au cours d’une assemblée générale, un nouveau bureau exécutif avec à sa tête un nouveau président Idrissa Nacanabo.  

L’Union des Hommes de Médias de la région du Nord, faitière des acteurs de l’information et de la communication des quatre provinces de la région était en conclave ce samedi 05 août 2023.

Un nouveau bureau exécutif de 06 personnes avec 02 commissaires aux comptes a été mis en place pour un mandat de trois ans.

Pour le nouveau président élu Idrissa Nacanabo, la tenue de cette assemblée générale, était plus que nécessaire. Elle a permis aux membres de comprendre les difficultés de fonctionnement, de faire leur autocritique pour donner un nouveau souffle à l’HUM/Nord, a-t-il souligné.

« Je remercie l’ensemble des acteurs des médias de la région pour la confiance renouvelée. Je reste ouvert pour les critiques constructives, je prends l’engagement avec l’ensemble de l’équipe pour assurer une meilleure gouvernance de l’union et assumer notre devoir de redevabilité envers les membres » a indiqué M. Nacanabo.

Le bureau sortant dans son bilan a fait ressortir que dans le contexte actuel de crise sécuritaire marquée par la mobilité difficile de plusieurs de ses membres, il n’a pas pu réaliser certaines de ses ambitions.

Malgré les difficultés, l’union a néanmoins consolidé son ancrage dans la région, favorisé des séances de formation au profit de ses membres et a contribué au renforcement des liens de collaboration, d’esprit de solidarité entre les membres.

Avant la mise en place du nouveau bureau, les membres statutaires de l’Union des Hommes de Médias du Nord (UHM/N) ont fait le bilan des activités menées depuis 2019 et procédé à la relecture des textes règlementaires.

Agence d’information du Burkina

PN/wis

Niger: la fermeture de l’espace aérien complique certaines dessertes aériennes en Afrique

POLITIQUE-CONFLIT-ARMÉE-COUP-DIPLOMATIE-NIGER-TRANSPORT-AVIATION

Niger: la fermeture de l’espace aérien complique certaines dessertes aériennes en Afrique

PARIS, 7 août 2023 – La fermeture de l’espace aérien du Niger par les militaires qui ont pris le pouvoir à Niamey complique la desserte de certaines destinations africaines par les compagnies européennes qui ont dû s’adapter lundi parfois en urgence.

 

Peu après la fermeture de l’espace aérien nigérien, « jusqu’à nouvel ordre », plusieurs appareils en vol ont dû immédiatement se dérouter.

Des vols depuis Libreville, Douala, Kinshasa et Cotonou à destination de Paris ont dû revenir à leur point de départ pour reprendre du carburant en prévision d’un trajet rallongé de façon à pouvoir contourner l’immense territoire nigérien, a affirmé Air France-KLM à l’AFP.

Un autre vol reliant Nairobi à Paris a dû être dérouté sur Casablanca au Maroc, un vol venant de Johannesburg à destination de la capitale française être redirigé vers Abidjan en Côte d’Ivoire, là aussi pour compléter le plein de kérosène.

Air France, principale compagnie aérienne entre l’Europe et l’Afrique, n’a pas été la seule affectée.

Un vol Johannesburg-Amsterdam de KLM a dû être dérouté sur Athènes, tandis qu’un autre de Virgin Airways parti de la capitale économique sud-africaine a dû se poser à Lagos pour refaire le plein.

Un vol British Airways parti de l’Ile Maurice à destination de Londres a dû faire demi-tour au-dessus de la Centrafrique en apprenant la fermeture de l’espace aérien nigérien.

Une mésaventure similaire arrivée à un autre vol de British Airways, Londres-Johannesburg, contraint de rebrousser chemin alors qu’il se trouvait au-dessus de l’Algérie, selon les données de Flightradar24.

Un A330 d’Air Belgium Bruxelles-Johannesbourg a lui vu son temps de parcours prolongé d’une heure pour rejoindre la capitale économique sud-africaine.

« Un allongement des temps de vols de et vers plusieurs escales subsahariennes est à prévoir », selon Air France qui évoque 15 minutes à deux heures de plus pour le Tchad et l’Afrique du Sud.

Outre le Niger, les compagnies aériennes ne peuvent survoler la Libye et le Soudan, selon les préconisations de l’Agence européenne de sécurité aérienne (EASA).

La compagnie française « ne desservira plus l’aéroport de Niamey-Diori Hamani jusqu’à nouvel ordre », a ajouté Air France, qui effectuait quatre vols par semaine vers la capitale nigérienne.

Air France indique en outre avoir suspendu ses vols à destination de Bamako (7 vols par semaines) et Ouagadougou (5 vols par semaines) « jusqu’au 11 août inclus ».

Les autorités maliennes et burkinabè ont apporté leur soutien aux auteurs du coup d’Etat au Niger.

Avec l’AFP

Burkina : L’ONG HOPE ’87 revalorise l’Habitat Sénoufo à Koloko

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Burkina : L’ONG HOPE ’87 revalorise l’Habitat Sénoufo à Koloko

Orodara 7 août 2023 (AIB)-L’ONG HOPE ’87 a organisé le jeudi 3 août 2023 à Koloko une journée culturelle consacrée à l’Habitat Senoufo et son lien avec la dynamique du développement territorial. Celle-ci, s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet UNESCO PP (Programme de Participation) 2022- 2023, intitulé : Notre habitat et nos valeurs de paix  »,  » Woro Tatinguê Na Woro Gnègnègué ».

C’est par une conférence inaugurale qu’a débuté cette journée culturelle placée sous la présidence du préfet président de la délégation spéciale de Koloko Yamba Yaméogo et sous le parrainage du chef de village Naporna Traoré.

La conférence a connu la présence des leaders coutumiers, des associations associatives des jeunes et des femmes et une importante délégation malienne conduite par le maire de la commune de Finkolo Drissa Ouattara.

L’activité s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Projet UNESCO PP (Programme de Participation) 2022 -2023, intitulé  »Notre Habitat et nos valeurs de paix  »,  » Woro Tatinguê Na Woro Gnègnègué » en langue Senoufo.

Elle a été initié par L’ONG HOPE’87 dont l’objectif global recherché est de contribuer à la revalorisation du patrimoine culturel architectural (l’art de construire les bâtiments ou style de construction de maisons) Senoufo en lien avec les mécanismes de préservation de la paix au Burkina Faso et au Mali.

À la cérémonie d’ouverture, le coordonnateur régional de HOPE ’87 Burkina-Mali Yacouba Traoré a souhaité la bienvenue à tous. Il a indiqué que la présence des uns et des autres à la cérémonie témoigne de l’importance qu’ils accordent à la promotion et à la sauvegarde de la culture Sénoufo.

Il a adressé ses sincères remerciements à l’UNESCO pour son soutien à l’endroit de HOPE, 87 dans la mise en œuvre du projet.

À l’occasion, le chef de village de Koloko Naporna Traoré par ailleurs, parrain de la cérémonie, a formulé des bénédictions à HOPE’87 pour cette initiative culturelle qui vise, selon lui, à protéger, sauvegarder et promouvoir l’identité culturelle Sénoufo en matière d’architecture et de préservation de la paix.

De l’avis du maire de Finkolo Drissa Ouattara, si la « journée culturelle n’existait pas, il aurait fallu l’organiser ».

À en croire, le préfet, président de la délégation spéciale de la commune de Koloko Yamba Yameogo, la journée se veut hautement participative. Pour ce faire, il a invité les uns et les autres à accorder une attention particulière aux différentes communications, présentations et visites guidées.

Cela, a-t-il poursuivi, afin de bien apprécier le contenu de cette identité culturelle Sénoufo et les mécanismes traditionnels de préservation de la paix chez ce peuple.

Visite de courtoisie au chef de village de Koloko Naporna Traoré

Le préfet, président de la délégation spéciale de la commune de Koloko Yamba Yameogo a remercié HOPE’87 et son partenaire financier UNESCO pour le choix porté sur sa commune pour l’Organisation de cette journée culturelle.

La Conférence inaugurale a été animée par l’Anthropologue, chercheur et consultant Lamissa Bengaly. Celui-ci a focalisé sa communication sur le contenu de l’identité culturelle Sénoufo en matière d’habitat et son lien avec la dynamique du développement territorial.

La journée culturelle a été également marqué par la présentation en images des activités de PP 18-19 et 20-21, l’exposition des outils de construction de l’habitat Sénoufo, la visite des différents types d’habitat, des visites guidées et des ateliers de formation afin de mieux cerner l’identité culturelle Sénoufo en matière d’habitat.

Agence d’information du Burkina

AK/wis

Nouveau Sommet extraordinaire des Chefs d’État et de Gouvernements de la CEDEAO prévu sur la situation politique au Niger

Nouveau Sommet extraordinaire des Chefs d’État et de Gouvernements de la CEDEAO prévu sur la situation politique au Niger

 

Abuja, Nigeria, 07 août 2023- Le président Bola Ahmed Tinubu, président de la République fédérale du Nigeria et président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté écono-mique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a convoqué un nouveau Sommet Extraordi-naire de la Conférence sur la situation politique en République du Niger. Ledit Sommet est prévu à Abuja, au Nigeria, le jeudi 10 août 2023.

 

Au cours de cette rencontre, les dirigeants de l’organisation ouest-africaine se pencheront sur la situation politique et les récents développements au Niger.

Communiqué CEDEAO

#AIB

Burkina: L’entreprise Sank money offre une formation en saponification à plus de 200 femmes

Burkina: L’entreprise Sank money offre une formation en saponification à plus de 200 femmes

Ouagadougou, 5 août 2023 (AIB)-L’entreprise Sank money en collaboration avec le groupe Tindano  ont offert une formation de trois jours en saponification à plus de 200 femmes.

«Cette formation qui a réuni  plus de 200 femmes vise à les initier dans la fabrication du savon. Nous sommes convaincus qu’à travers les femmes, le peuple burkinabè se développera. C’est dans ce sens que Sank money encourage  les femmes à l’entrepreneuriat», a déclaré l’administrateur de Sank money, Sada Zougmoré.

Selon lui, le bilan de cette formation est satisfaisant car voir des femmes apprendre la fabrication des produits  utilisés tous les jours est bien et cette opportunité  leur permettra de se placer dans le domaine commercial ou de mettre leurs connaissances au profit de leur famille.

Sada Zougmoré s’exprimait lors de la cérémonie de clôture de la formation en saponification qui a duré 72 heures au sein de la maison du peuple de Ouagadougou.

M. Zougmoré a par ailleurs rassuré que plusieurs projets sont mis en œuvre tel que le lancement des micros crédits pour l’accompagnement des femmes désirantes entreprendre après cette formation.

Pour sa part le formateur et par ailleurs le PDG du groupe Tindano, Sidi Tindano a renseigné que la formation mise au profit des femmes est l’un des domaines le plus rentable actuellement au Burkina Faso.

«La difficulté majeur qu’on a rencontré est liée au nombre de participantes qu’on devait encadrer ainsi que la question de gestion du temps imparti pour dispenser les différents modules mais heureusement, nous sommes arrivé à satisfaire tout le monde », a-t-il ajouté.

De son côté la participante et enseignante, Honorine Nayaga a témoigné sa satisfaction de la formation reçue, durant les trois jours

«Nous avions appris a fabriqué le savon citec, les différents gels de bouche selon le teint et les savons liquide pour le nettoyage »

A en croire  Mme Nayaga, à la sortie de cette formation, elle est apte à produire des savons pour la consommation familiale.

Elle compte également partager son expérience avec ses élèves.

Sank money est une entreprise qui évolue dans le domaine des transferts monétaires au Burkina Faso. Ces transferts sont par ailleurs possible via son application utilisable avec ou sans connexion internet.

Agence d’information du Burkina

LM-FT/ata

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ioba : 217 Burkinabés rapatriés du Ghana et accueillis à Ouéssa ont rejoint leurs localités d’origine    

Plusieurs rapatriés ont été hébergés à l’école Ouéssa B( le chef du service social communal Diassibo Combary en gros plan)

Ioba : 217 Burkinabés rapatriés du Ghana et accueillis à Ouéssa ont rejoint leurs localités d’origine    

 Dano, 05 août 2023(AIB)-La Direction provinciale de la Solidarité, de l’Action humanitaire, de la Réconciliation nationale, du Genre et de la Famille du Ioba a organisé le retour de 217 Burkinabés rapatriés du Ghana dans leurs localités d’origine du 25 au 27 juillet 2023.

Les Burkinabés rapatriés du Ghana et convoyés à la frontière du Burkina, côté Hamélé/ commune de Ouéssa, ont regagné leurs familles dans leurs localités d’origine.

Ce retour organisé par la Direction provinciale en charge de l’Action humanitaire du Ioba avec le soutien financier du ministère en charge de l’Action humanitaire a concerné 217 compatriotes.

Parmi eux il y avait 17 hommes, 60 femmes et des enfants de moins de 18 ans dont 76 garçons et 64 filles.

Ils ont été accueillis le 11 juillet 2023 au centre de transit de Ouéssa par le gouverneur de la région du Sud-ouest, Boureima Sawadogo.

Le centre de transit de Ouéssa destiné aux enfants interceptés ne pouvait pas contenir tous les rapatriés

D’autres vagues de rapatriés ont suivi. Du 11 au 20 juillet 2023, le conseil départemental de secours d’urgences et de réhabilitation (CODESUR) de Ouéssa a enregistré au total 277 rapatriés.

Une soixantaine de ces personnes rapatriées ont quitté le centre de transit avant leur évacuation.

C’est le centre de transit pour enfants et les salles de classe de l’école Ouéssa « B » qui ont servi de locaux pour leur hébergement.

A leur arrivée, ils ont bénéficié de prise en charge psychologique, vestimentaire, sanitaire et alimentaire.

Le préfet de Ouéssa, président du CODESUR Ismaël Sanogo relève que les soutiens multiples ont facilité l’hébergement de nos compatriotes rapatriés du Ghana.

 

Par cette opération de retour dans les différentes localités d’origine, la Direction provinciale en charge de l’Action humanitaire du Ioba, à travers le ministère de tutelle, les a soulagés de la plus grande de leurs inquiétudes.

Plusieurs actions ont été réalisées pour leur assurer un mieux chez eux au Burkina Faso.

Malgré les difficultés rencontrées, le chef du service social communal de Ouéssa, Diassibo Combary, a remercié les autorités coutumières et religieuses et les transporteurs locaux pour les initiatives prises en faveur de nos compatriotes rapatriés.

Le directeur provincial de l’Action humanitaire du Ioba Gouman Evariste Somé a salué l’intervention rapide du gouvernement pour leur retour dans leurs localités.

Le préfet, président de la délégation spéciale de la commune de Ouéssa, Ismaël Sanogo a relevé des difficultés qui entravent le bon fonctionnement du CODESUR.

Ce sont entre autres, l’inexistence d’un centre frontalier de transit pour adultes, le manque de moyens financiers, logistiques et de communication.

Il souhaite que le CODESUR devienne une structure communale pour donner plus de capacités à son fonctionnement.

Il a remercié toutes les bonnes volontés qui ont apporté leur soutien moral, financier et matériel lors du séjour à Ouéssa des populations rentrées du Ghana.

Il s’agit de l’association des jeunes de Ouéssa, la paroisse de Ouéssa à travers l’OCADES et le diocèse de Diébougou, la brigade territoriale de gendarmerie de Ouéssa, l’association de l’union des supérieurs majeurs des religieuses et religieux Niger-Burkina de Dissihn, l’association des leaders pour l’éducation des droits humains et de développement (ALEDD) , l’école B de Ouéssa sans oublier les chefs coutumiers et les pasteurs de l’église protestante. Il a salué le soutien et l’assistance du gouvernement, des autorités régionales et provinciales toutes choses qui ont permis à ces hommes et femmes de rejoindre leur domicile dans la quiétude.

Agence d’information du Burkina

Souleymane ZOURE    

AIB / Dano

Affaire guérisseuse, ultimatum CEDEAO et sortie de promotion, en couverture des journaux burkinabè

Burkina-Presse-Revue

Affaire guérisseuse, ultimatum CEDEAO et sortie de promotion, en couverture des journaux burkinabè

Ouagadougou, 7 août 2023 (AIB)- Les quotidiens burkinabè de ce lundi font écho de l’ultimatum de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) contre le Niger, de la sortie de la 22e  promotion des sous-officiers de l’académie militaire Georges-Namoano, sans oublier l’affaire dite « guérisseuse de Komsilga ».

Le doyen des quotidiens privés du Burkina, L’Observateur Paalga titre à sa manchette : « Affaire guérisseuse de Komsilga : +Une manipulation d’officines obscures+, selon le gouvernement », avant de s’exclamer : « Suite et pas fin !».

Selon le journal, cette affaire dite de « guérisseuse de Komsilga » ne finit pas de défrayer la chronique.

Il rappelle que « le 4 août dernier, elle (Dame Nikiéma Larissa dite Adja Amsétou ou guérisseuse de Komsilga, Ndlr) a été incarcérée pas à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO) mais à la Maison d’arrêt et de correction des armées(MACA) à sa propre demande, selon un communiqué émanant de la Cour d’appel de Ouagadougou ».

A en croire  L’Observateur Paalga, le gouvernement informe que ce choix est motivé par des impératifs sécuritaires.

Dans la même lancée, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, fait remarquer que « cette situation qui n’a pas été comprise par les Burkinabè a suscité beaucoup d’interrogations au sein de l’opinion publique burkinabè ».

A ce propos, le journal privé, Le Pays ajoute que le procureur général invite le directeur de la MACO à faire procéder à la mise en œuvre de la présente décision.

Sous un autre  chapitre, le quotidien public Sidwaya titre à sa Une : « 22e promotion de l’académie militaire Georges-Namoano : 111 sous-officiers prêts à triompher ».

Le journal relate que le président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré a présidé, samedi dernier à Pô, la cérémonie de sortie de la 22e promotion des Elèves-officiers d’active (EOA) de l’Académie militaire Georges-Namoano (AMGN).

L’Observateur Paalga fait observer que le président Ibrahim Traoré qui a présidé ladite cérémonie, a baptisé la promotion « triomphe » pour marquer sa volonté de lutter intensivement contre le terrorisme.

Le quotidien privé Le Pays, quant à lui,  croit savoir que le choix de ce nom est une invite de la 22e promotion à mettre en pratique les enseignements reçus pour triompher face à l’ennemi, face à l’adversité.

Sous un autre volet, le doyen des quotidiens privés, L’Observateur Paalga affiche à sa Une : « Ultimatum CEDEAO contre Niger : On tire ou on ne tire pas ».

Le journal  affirme que la petite semaine que l’organisation régionale a donnée aux auteurs du coup d’Etat du 26 juillet dernier pour rendre le pouvoir au président démocratiquement élu, Mohamed Bazoum a expiré hier dimanche à 24 heures.

Il ajoute que le nouvel homme fort de Niamey, à l’ocassion du 63e anniversaire de l’indépendance du  Niger, donnait à penser à plusieurs observateurs que malgré l’artillerie lourde de sanctions économiques, financières et diplomatiques, le Conseil national de la sauvegarde de la patrie (CNSP) ne céderait pas aux injonctions  de la CEDEAO.

A travers sa ‘’Tribune’’, L’Express du Faso laisse voir comme titre : « Intervention militaire de la CEDEAO au Niger, maintenant on fait quoi ? ».

De son côté, Aujourd’hui au Faso arbore cette interrogation : « Expiration de l’ultimatum de la CEDEAO au Niger : Les 22 000 Casques Blancs vont-ils  activer l’opération Restor Democracy ? ».

Selon l’éditorialiste du journal, « le Niger et la sous-région sont recroquevillés et en apnée, mais à l’évidence, l’ultimatum de la CEDEAO sera prolongé d’une semaine ou deux. A moins qu’une salve vienne nous démentir !».

Et de conclure que « n’empêche néanmoins que les sanctions économiques et financières seront catastrophiques pour les Nigériens ».

Agence d’information du Burkina

AO/BA/ak  

 

Burkina : La fédération des associations, centres et Clubs UNESCO met 200 plants sous terre dans la commune de Loumbila

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Burkina : La fédération des associations, centres et Clubs UNESCO met 200 plants sous terre dans la commune de Loumbila

Ouagadougou, 7 août 2023 (AIB)- Dans le cadre de la tenue annuelle de son Camp chantier international d’échanges culturelles, de reboisement et d’actions communautaires (CIECRAC), la fédération burkinabè des associations, centres et Clubs UNESCO (FBACU) a procédé, le vendredi 4 août dernier, à la mise en terre de 200 plants, dans la commune de Loumbila.

« Nous allons planter de manière stratégique 200 plants dans les services et les espaces clos, afin de contribuer à la préservation de notre environnement », a déclaré le président de la fédération burkinabè des associations, centres et Clubs UNESCO (FBACU), Augustin Bouda.

Selon lui, cette activité représente plus de 35 ans de dévouement en faveur de l’environnement, du développement durable et de la formation des jeunes. « C’est une occasion unique de partager nos connaissances, nos expériences et de travailler ensemble pour un avenir meilleur », a-t-il affirmé.

Le président de la fédération burkinabè des associations, centres et Clubs UNESCO (FBACU), Augustin Bouda

M. Bouda a par ailleurs exhorté les participants à profiter de chaque instant du camp chantier international d’échanges culturelles, de reboisement et d’actions communautaires (CIECRAC) car c’est une opportunité unique d’apprendre, d’échanger et de travailler main dans la main pour un Burkina apaisé.

Augustin Bouda s’exprimait lors de la cérémonie d’ouverture du CIECRAC qui a débuté le jeudi 3 août et prendra fin le samedi 12 août 2023 dans la province de l’Oubritenga avec la participation de plus de 200 personnes.

Le représentant du ministre en charge de l’enseignement supérieur, Vincent Sedogo

Le CIECRAC se tient sous le thème « Insécurité au Burkina Faso : rôle des clubs et il est placé sous le haut patronage du ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation.

Pour le représentant du ministre en charge de l’enseignement supérieur, Vincent Sedogo, les clubs pour l’UNESCO agissent sur différents fronts pour promouvoir la tolérance entre les différents groupes ethniques, religieux culturels et la paix en période de crise.

La secrétaire générale de la commune de Loumbila, Passiba Daramkoum

« De plus, ces clubs s’impliquent dans des actions concrètes de développement durable, telles que le reboisement, qui améliorent les conditions de vie des populations et favorisent ainsi la stabilité sociale », a-t-il soutenu.

Selon la secrétaire générale de la commune de Loumbila, Passiba Daramkoum, « voir des jeunes braver la peur, les angoisses, parcourir des centaines de Kilomètres et se retrouver ici à Loumbila, pour ne parler que de paix, de citoyenneté et d’écocitoyenneté, c’est salutaire et très encourageant ».

Pour Narcisse Sawadogo, participant venu de Bobo, cette activité est une occasion pour lui d’avoir de bonnes pratiques sur la préservation de l’environnement et cela est également un cadre propice pour de nouvelles connaissances.

Le secrétaire général du conseil provincial de l’UNESCO de la Comoé Justin Roméo Konkobo, a indiqué que cette activité permettra aux différents participants de renforcer et d’acquérir de nouvelles connaissances qu’ils mettront au service des autres une fois de retour dans leurs localités.

Cela va contribuer de son avis, à une cohésion sociale véritable ainsi qu’à la lutte contre la désertification.

Agence d’information du Burkina

LM/FT/wis

Niger: l’Allemagne et l’Italie favorables à une solution négociée        

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Niger: l’Allemagne et l’Italie favorables à une solution négociée

 BERLIN, 7 août 2023 – L’Allemagne et l’Italie se sont dites lundi favorables à une solution diplomatique au Niger, après l’expiration de l’ultimatum ouest-africain adressé aux auteurs du coup d’Etat dans le pays du Sahel.

Même si l’ultimatum de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a expiré dimanche soir, « les discussions de médiation se poursuivent » avec les militaires qui ont pris le pouvoir à Niamey, a assuré un porte-parole du ministère allemand des Affaires étrangères.

« La Cedeao a toujours souligné qu’elle épuiserait d’abord ses efforts de médiation (…) nous pensons que les efforts de médiation n’en sont qu’à leur début parce que les sanctions commencent seulement à produire leurs effets », a ajouté ce porte-parole, Sebastian Fischer, lors d’un point presse régulier à Berlin.

Il n’y a, selon lui, « pas d’automatisme » entre la fin de l’ultimatum de la Cedeao et une intervention armée au Niger.

« Nous continuons d’espérer que les putschistes répondront aux efforts de médiation de l’Union africaine et de la Cedeao, et nous sommes en contact étroit avec ces deux organisations au sujet des prochaines étapes » de la crise, a-t-il encore assuré.

– « Reporter l’option de la guerre » –

Côté italien, « j’espère que l’ultimatum des Etats de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao), qui a expiré hier soir, sera prolongé », a affirmé le ministre des Affaires étrangères, Antonio Tajani, dans un entretien publié lundi par le quotidien La Stampa.

« Il faut trouver une solution: il n’est pas dit qu’on ne trouvera pas une solution qui ne soit pas la guerre », espère-t-il.

« L’Europe ne peut pas se permettre un affrontement armé, nous ne devons pas être vus comme de nouveaux colonisateurs », explique-t-il. « Au contraire,, nous devons créer une nouvelle alliance avec les pays africains, qui ne soit pas basée sur l’exploitation ». « Nous devons reporter l’option de la guerre le plus possible », conclut-il.

Le coup d’Etat a été condamné par l’ensemble des partenaires occidentaux du Niger et la plupart des pays africains, mais les militaires nigériens ont reçu le soutien de leurs homologues du Mali et du Burkina Faso – également arrivés au pouvoir par des coups d’Etat en 2020 et 2022 et eux aussi confrontés à la violence jihadiste – qui affirment qu’une intervention au Niger serait une « déclaration de guerre » à leurs deux pays.

La perspective d’une intervention armée suscite inquiétudes et critiques. Samedi, les sénateurs du Nigeria, poids lourd de la Cedeao avec ses 215 millions d’habitants et qui partage une frontière de 1.500 km avec le Niger, ont appelé le président Bola Tinubu à « renforcer l’option politique et diplomatique ».

La Cedeao et les pays occidentaux réclament un retour à l’ordre constitutionnel et la libération du président Bazoum, retenu prisonnier.

Avec l’AFP

Yatenga/Promotion de la paix : Des jeunes à la découverte du milieu des services de défense et de sécurité

Yatenga/Promotion de la paix : Des jeunes à la découverte du milieu des services de défense et de sécurité

Ouahigouya, (AIB)- Les membres des clubs de l’école de la paix de Titao et de Ouahigouya ont effectué une immersion du 27 au 29 juillet 2023 à Ouahigouya, dans les services de défense et de sécurité.

La jeunesse paie un lourd tribut dans la crise sécuritaire que traverse le Burkina. Sa collaboration pour un ancrage de la paix et de la cohésion sociale s’impose.

A l’issue de la première phase de la mise en œuvre de la composante paix et cohésion sociale, marquée par des immersions dans la chaîne de production des pièces d’état civil, l’Atelier Théâtre du Loroum (ATL) et l’Association pour la relance culturelle et artistique du Nord (ARCAN) en collaboration avec le Laboratoire Citoyennetés, ont décidé d’aller à la découverte des services de sécurité et de défense à Ouahigouya.

Du 27 au 29 juillet 2023, la soixantaine de jeunes se sont frottés aux réalités des services de la police nationale et municipale, des eaux et forêts, de la gendarmerie nationale, des sapeurs-pompiers et du 12e Régiment d’infanterie commando (RIC) à Ouahigouya.

Dans tous les services, les jeunes ont eu des échanges francs sur les missions et attributions des services visités et les difficultés auxquelles ils sont confrontés.

Ces soixante-douze heures d’immersion ont permis aux jeunes de mieux cerner le travail abattu par les FDS mais aussi les difficultés d’ordre logistique et humain notamment celles liées à la collaboration attendue des populations dans le cadre des opérations de sécurisation du territoire et du maintien de l’ordre.

A toutes les étapes, les chefs des unités visitées ont salué cette initiative qui permet aux FDS de communiquer avec la jeunesse.

Le capitaine Koura, Chef de corps adjoint a profité de l’occasion pour appeler les jeunes à être des relais auprès de leurs camarades afin de les sensibiliser et de les engager davantage pour la sécurisation du territoire.

A l’issue de ces immersions, des jeunes ont confié avoir été émerveillés par l’accueil et la discipline des forces de défense et de sécurité.

« Cette immersion nous a permis de mieux connaître le travail des forces de défense et de sécurité. Nous nous  évertuerons à sensibiliser les populations pour une meilleure collaboration avec les FDS », a souligné Hamidou Yabao, membre du club de paix de Titao.

Et l’élève Awa Ouédraogo d’emboucher la même trompette. « Nous dirons à nos camarades de ne pas avoir peur des forces de défense et de sécurité, d’être en contact avec eux afin de mieux comprendre la situation et les aider dans l’accomplissement de leur mission ».

A travers les cadres d’expression et de formation des jeunes, les membres des clubs de la paix mettrons en œuvre des initiatives d’information et de sensibilisation pour faciliter la collaboration entre FDS  et populations pour une véritable promotion de la paix et de la cohésion sociale.

Agence d’information du Burkina

ASO/hb/ata

 

Burkina /Cadre de dialogue défense-sécurité : Les opérations offensives de reconquête du territoire national se sont intensifiées en 2023 (ministre)

Burkina- Revue-CSD-DS

Burkina /Cadre de dialogue défense-sécurité : Les opérations offensives de reconquête du territoire national se sont intensifiées en 2023 (ministre)

Ouagadougou, 7 août 2023 (AIB)- Le ministre délégué chargé de la sécurité, Mahamadou Sana a souligné vendredi à Ouagadougou, lors de la revue à mi-parcours 2023 du Cadre sectoriel de dialogue défense-sécurité (CSD-DS) que les opérations offensives de reconquête du territoire national se sont poursuivies et se sont intensifiées au cours du premier semestre 2023.

« Face aux cycles de violences et d’attaques meurtrières ayant occasionné la perte de nos forces combattantes et le saccage des biens, les opérations offensives de reconquête du territoire national se sont poursuivies et se sont intensifiées au cours du premier semestre 2023 avec des résultats qui augurent des lendemains meilleurs » a affirmé le ministre délégué chargé de la sécurité, le commissaire principal de police Mahamadou Sana.

A titre illustratif, il a noté l’opération Kapidougou lancée le 03 avril dernier dans la Boucle du Mouhoun avec la mutualisation des forces armées nationales du Burkina Faso et du Mali.

Le ministre délégué chargé de la sécurité, le commissaire principal de police Mahamadou Sana (au centre) a présidé le cadre au nom du ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité

Le ministre délégué s’exprimait au nom du ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité (MATDS), Émile Zerbo qui est le président du Cadre sectoriel de dialogue défense-sécurité (CSD-DS).

Le commissaire principal de police Mahamadou Sana a aussi énuméré comme acquis du premier semestre 2023, « le renforcement des capacités des Forces de défense et de sécurité (FDS) en termes d’équipements, d’effectifs, de perfectionnement, de contrôle et de surveillance dans le domaine minier ».

Il a également évoqué « l’organisation des patrouilles de sécurisation y compris des massifs forestiers et l’assistance multidimensionnelle apportée aux personnes déplacées internes ».

Il a annoncé lors de cette revue, l’adoption du rapport à mi-parcours 2023 et le plan d’actions sectoriel pour la stabilisation et le développement.

« Il s’agit pour nous, à la lumière de ce rapport à mi-parcours, de tirer tous les enseignements nécessaires liés à la situation, et de formuler des recommandations à même de booster les performances du CSD, avec pour principal repère la protection des personnes et des biens sur toute l’étendue du territoire national » a indiqué M. Sana.

Le président du Cadre sectoriel de dialogue défense-sécurité (CSD-DS) par la voix du ministre délégué chargé de la sécurité s’est engagé à prendre des mesures idoines relevant de sa compétence pour l’amélioration de la contribution du CSD aux objectifs de la Transition.

Il a invité l’ensemble des acteurs et partenaires, membres du cadre sectoriel de dialogue « Défense – sécurité » à rester mobilisés et à plus d’engagement dans la mise en œuvre du Plan d’actions sectoriel.

Agence d’information du Burkina

AO/wis

Pô : L’armée manifeste sa solidarité avec les familles des FDS tombées au front

Pô : L’armée manifeste sa solidarité avec les familles des FDS tombées au front

Pô, (AIB)-Le Chef d’Etat-major général des armées, le colonel major Célestin Simporé,  a conduit une  délégation  de l’Etat-major, le  06  août 2023 dans les familles des Forces de défense et de sécurité tombées pour la défense de la patrie, objectif, soutenir les familles éplorées et rendre hommage à ces héros tombés

En séjour à Pô, dans le cadre de la sortie officielle de la 22e promotion des élèves officiers d’actives de l’académie militaire Georges Namoano, le chef d’état-major général des armées, le colonel major Célestin Simporé a conduit une délégation dans les familles des forces de défense et sécurité de la commune de Pô tombées au front.

S’adressant aux familles, le colonel major Célestin Simporé, a indiqué que la mission a été mandatée par le chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traore afin de venir saluer les familles au nom du gouvernement, les encourager, saluer la mémoire des héros qui ont versé leur sang pour défendre la patrie.

Il ajouté que les autres frères d’armes vont poursuivre le combat jusqu’à la libération totale du territoire burkinabè.

Pour cela, il a demandé des prières et des bénédictions auprès des parents des Forces combattantes engagées sur les théâtres des opérations.

Selon toujours le Chef d’état-major général des armées, ces visites font suite à celles effectuées à Ouagadougou par le chef de l’Etat, il y’a de cela deux semaines et ces visites vont se poursuivre afin de toucher le maximum de familles des FDS tombées pour la défense de la patrie.

Les représentants des familles visitées se sont dits émus par cette marque de solidarité et de compassion du gouvernement envers eux.

«Nous sommes réconfortés par cette visite, nos enfants n’ont pas versé leur sang pour rien. Nous allons sortir de cette guerre. Nous prions au quotidien pour les forces combattantes. La seule chose qui nous reste ce sont les bénédictions et les prières. Ce sont aussi des moyens de lutte contre le terrorisme» a indiqué Moumouni Yaguibou.

La représentante des veuves des FDS tombées Amamatou Aminakora, 28 ans, titulaire d’un BAC et d’un diplôme professionnel de l’ENEP avec deux enfants dont la première a 4 ans, a quant à elle, souhaité un accompagnement conséquent de l’Etat quel que soit le secteur d’activité afin de leur permettre de reconstruire leur vie et subvenir aux besoins de leurs enfants.  La mission a visité les familles du sergent-chef  de police Aboubacar  Yaguibou et du soldat Fadoul Tietiembou, tombés pour la défense de la patrie.

Agence d’information du Burkina

Hamidou K. OUENA

 

 

 

 

 

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