Burkina : Le ministre de l’Education nationale se réjouit de l’état d’avancement des chantiers des lycées scientifiques 

Ouagadougou, 03nov.2023- (AIB)-Le ministre de l’Education nationale, Joseph André Ouédraogo s’est dit satisfait vendredi, de l’état d’avancement des chantiers des lycées scientifiques, en construction dans les arrondissements 10 et 7 de la ville de Ouagadougou.

Le ministre de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la promotion des Langues nationales, Joseph André Ouédraogo a visité ce vendredi, le lycée scientifique régional Nioko 2 de Kossodo dans l’arrondissement 10 et celui de l’école scientifique jésuite (KoJUS) à Nagrin dans l’arrondissement 7, afin de constater l’évolution des travaux.

Au terme de sa tournée, M. Ouédraogo s’est dit satisfait de l’avancée des travaux dans les deux lycées scientifiques, en construction pour la promotion de l’enseignement des sciences et pour favoriser le développement du Burkina Faso.

« Nous étions au lycée scientifique régional de Nioko 2 à Kossodo et nous avons pu constater là-bas que les travaux avancent très bien. Nous avons de ce fait félicité l’entrepreneur », a-t-il indiqué.

Le premier responsable du département en charge de l’Education, dit avoir constaté en juillet dernier, un retard des travaux lors de sa sortie sur le site de construction de Nagrin.

Quatre mois après avec sa deuxième tournée, il s’est réjoui de l’évolution considérable des travaux sur le même site.

« C’est le lieu pour moi de réitérer mon appel à l’ensemble des entrepreneurs pour que désormais, les chantiers se terminent dans les délais surtout lorsqu’il s’agit des chantiers dédiés aux élèves. Il faut faire diligence pour que les délais soient respectés afin de ne pas pénaliser les élèves», a-t-il soutenu.

Joseph André Ouédraogo a promis de revenir en décembre prochain à l’école scientifique jésuite de Nagrin pour voir si les engagements pris par les entrepreneurs de finaliser les travaux à bonne date, ont été respectés.

Le secrétaire technique de développement des établissements publics d’excellence, Gaston Nimien, a indiqué que le gouvernement de la Transition travaille à promouvoir l’enseignement des sciences.

Pour M. Nimien, il n’y a pas de développement sans les ingénieurs et pour cela, il faut résorber le déficit des professeurs de sciences au Burkina Faso.

« Nous sommes aujourd’hui à quinze lycées scientifiques et il faut ajouter que KoJUS est un établissement que nous gérons, en partenariat avec les jésuites; sinon c’est un établissement qui est construit par les financements publics », a-t-il confié.

Le contrôleur des travaux pour le bureau Becotex pour le projet KoJUS, Arnaud Ouiminga, a pour sa part souligné que le taux global des travaux est de 43%.

M. Ouiminga par ailleurs ingénieur en génie civil a souligné que les entreprises concernées, comptent livrer les bâtiments fin décembre.

Il a noté que le retard est dû à une mauvaise organisation des entreprises qui s’est caractérisée par un écart de trois mois.

Agence d’information du Burkina

WJ/no/ata

Burkina-Kourwéogo-Lutte

Kourwéogo : Les leaders d’opinions de la commune de Boussé interpelés sur la santé mentale

Boussé, (AIB)- « L’association union pour la santé et le bien-être » au Burkina Faso a commémoré le 10 octobre 2023 à Boussé, la journée internationale de la santé mentale. La journée a été ponctuée a été par une conférence publique et une émission radio d’interpellation sur la lutte contre les substances addictives (drogues), au profit des leaders d’opinions de la commune de Boussé.

« La santé mentale, un droit humain universel » c’est le thème retenu pour la célébration de l’édition 2023, de la journée mondiale de la santé mentale.

A Boussé, « L’union pour la santé et le bien-être » a placé cette commémoration sous le sceau de la prévention des substances addictives chez les jeunes de 10 à 24 ans, les causes majeures des maladies mentales.

Cette célébration a été marquée par un panel sur le thème de la journée et une émission radio sur les méfaits des substances psychoactives chez les jeunes.

Cette sortie l’association a pour but selon les organisateurs, de solliciter l’engagement des leaders politiques administratifs et coutumiers, dans la lutte contre la consommation des substances négatives.

Elle a également permis de renforcer les connaissances des jeunes sur les dangers des produits nocifs.

Pour le président de l’association, Seydou Coulibaly, la consommation des substances psychoactives tels que l’alcool, le tabac et les drogues constitue un danger pour la jeunesse au Burkina Faso.

Le responsable de l’association a indiqué que 80% des consommateurs de cannabis sont des jeunes et majoritairement des élevés et des étudiants.

Selon lui, il nest pas rare de voir dans certaines rues, les Kiosques à café, ou les débits de boisson, des élevés qui sadonnent à la consommation de cigarettes, dalcool frelatée et autres substances dans la ville de Boussé.

M. Coulibaly a estimé que cette situation demande un engagement communautaire, afin de mettre les jeunes à labri de ce fléau.

Le président du conseil communal de la jeunesse, Siméon Ilboudo, a plaidé pour le renforcement de la règlementation, en vigueur concernant la prolifération des substances nocives, la promotion des initiatives de lutte contre les comportements adductifs de jeunes.

M. Ilboudo a également exhorté la prise en compte des stratégies de lutte contre la consommation des drogues dans les plans communaux de développement.

Le haut- commissaire de la province du Kourwéogo, Siaka Barro a salué linitiative tout en appelant lassociation à maintenir les activités de sensibilisation au-delà de la journée.

Il a invité les premiers concernés à avoir de bonne conduite sociale pour assumer leur rôle de futur adulte responsable.

Au cours du panel qui, Raymond Yenfoni en service au SP/CNLD a échangé avec lassistance, composée délèves et de parents sur les méfaits de la consommation des substances psychotropes, de lindividu, de sa famille et de sa communauté.

Ces discussions ont permis aux participants de découvrir les différents moyens de lutte contre le fléau.

Agence dinformation du Burkina

DB/no/ata