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Région du Djôrô : Les épreuves du Certificat d’aptitude pédagogique professionnelle aux pratiques de l’enseignement lancées

Région du Djôrô : Les épreuves du Certificat d’aptitude pédagogique professionnelle aux pratiques de l’enseignement lancées

Gaoua, 19 août 2025 (AIB) – Le directeur régional de l’Enseignement préscolaire, primaire et non formel du Djôrô (DREPPNF-Djôrô), Sié Palé, a lancé mardi à Gaoua les épreuves de l’examen du Certificat d’aptitude pédagogique professionnelle aux pratiques de l’enseignement (CAPPE).

Accompagné du directeur provincial, Keréwouté Jonas Sié Tioyé, et du chef du service des examens et concours, Mahamadou Dicko, M. Palé a visité les deux salles d’examen pour encourager et soutenir les candidats.

En ouvrant la première enveloppe, il a exhorté les participants à « faire preuve de rigueur, de concentration et de confiance en eux-mêmes afin de récolter le fruit de leurs efforts ».

M. Palé a également rappelé que « le CAPPE constitue une étape importante qui consacre la compétence et l’engagement des enseignants au service de l’école burkinabè ».

Au total, 156 candidats sur 171 inscrits prennent part à cette session.

Agence d’information du Burkina

Houet / Journée communale de la jeunesse : Le bien-être des jeunes au cœur des échanges

Houet / Journée communale de la jeunesse : Le bien-être des jeunes au cœur des échanges

Bobo-Dioulasso, 18 août 2025 (AIB) – La délégation spéciale communale de Bobo-Dioulasso a organisé, lundi, la 2ᵉ édition de la journée communale de la jeunesse. Cette initiative vise à diagnostiquer la situation des jeunes et à proposer des solutions durables à leurs préoccupations.

Placée sous le thème : « Dans le contexte de la Révolution progressiste et populaire, moi, jeune citoyen, je m’engage pour le développement de ma commune dans l’ordre et la discipline », la rencontre a mobilisé 350 jeunes issus de diverses organisations de jeunesse.

Selon le président de la délégation spéciale communale, Laurent Kontogom, le thème est interpellateur et invite la jeunesse à plus de civisme, de solidarité et de responsabilité collective.
« C’est un cadre d’échanges pour réfléchir sur les conditions de vie des jeunes de Bobo, définir des stratégies et proposer des actions concrètes pour leur bien-être », a-t-il affirmé.

Pour donner plus de poids à ce message, le commandant de la 2ᵉ région militaire, le lieutenant-colonel Lassané Porgo, a animé une conférence sur l’engagement citoyen des jeunes. Les échanges ont permis aux participants de mieux comprendre leur rôle dans la marche actuelle du pays.

De son côté, la présidente de l’Association des jeunes de la commune de Bobo-Dioulasso (AJCB), Alimata Kindo, a plaidé pour le renforcement du cadre de concertation communal avec la jeunesse, ainsi que pour la relance du fonds communal d’autonomisation des femmes et des jeunes. Elle a également invité les partenaires publics et privés à offrir davantage de stages et d’emplois aux jeunes.

Ces doléances ont trouvé un écho favorable. Le président du Comité interprofessionnel de l’anacarde du Burkina, Ibrahim Sanfo, a promis l’octroi de stages à plusieurs jeunes afin de faciliter leur insertion professionnelle.

Tout au long de la journée, diverses activités ont été organisées notamment des panels, des travaux de confection de pavés, des échanges directs entre jeunes et autorités.

Une séance de reboisement a également eu lieu au cours de cette journée permettant la mise en terre de près de 200 plants, dont 50 sur le site de Faso Mêbo par les participants.

Agence d’Information du Burkina

Burkina/Nando : Un VDP recherché pour meurtre et coups et blessures volontaires à Nandiala

Burkina/Nando : Un VDP recherché pour meurtre et coups et blessures volontaires à Nandiala

Ouagadougou, 19 août 2025 (AIB)-Les services de sécurité ont lancé un avis de recherche contre le Volontaire pour la défense de la patrie (VDP) communal de Nandiala, Grégoire Zongo, soupçonné d’avoir tué sa copine de 18 ans et blessé grièvement la mère de cette dernière, le lundi 18 août 2025 aux environs de 20h, à Nandiala, dans la province du Boulkiemdé.

Selon les informations recueillies, le suspect aurait commis les faits à l’aide de son arme de dotation, une Kalachnikov, avant de prendre la fuite avec ladite arme.

Le mis en cause, né le 3 septembre 1999 à Nandiala, mesure environ 1,65 mètre et est de teint noir.

Les autorités appellent toute personne ayant des informations sur lui à se rapprocher des forces de défense et de sécurité afin de faciliter son interpellation.

Agence d’Information du Burkina

Ouagadougou : L’AIB forme ses correspondants sur les genres majeurs

Ouagadougou : L’AIB forme ses correspondants sur les genres majeurs

Ouagadougou, 18 août 2025 (AIB)-La direction générale de l’Agence d’Information du Burkina (AIB) a procédé ce lundi 18 août 2025 à Ouagadougou au lancement d’une session de formation de cinq jours consacrée aux genres majeurs du journalisme.

La cérémonie d’ouverture a été présidée par la directrice générale de l’AIB, Mme Séraphine Somé née Millogo, en présence du secrétaire général, du directeur des ressources humaines et du directeur de l’Information. Elle a réuni l’ensemble des correspondants de l’AIB venus des différentes régions du pays.

Dans son allocution, Mme la Directrice a salué la mobilisation des participants, avant de rappeler l’importance de cette rencontre de renforcement de capacités. « Nous évoluons dans un contexte particulier marqué par les défis sécuritaires, mais aussi par les exigences de notre métier. Le travail d’agencier requiert de la rigueur, un don de soi et la production d’informations de qualité, conformes aux standards nationaux et internationaux », a-t-elle indiqué.

Elle a précisé que cette session, prévue du 18 au 22 août, porte sur les genres majeurs tels que le reportage, le grand reportage, le compte rendu, le portrait, ainsi que sur l’éthique et la déontologie. Selon elle, l’objectif est de doter les correspondants d’outils supplémentaires pour améliorer leurs productions sur le terrain.

La formation prévoit des modules théoriques, mais également des exercices pratiques à travers des sorties de terrain. Les participants seront amenés à produire des articles qui seront ensuite corrigés afin de renforcer leurs acquis. Mme la Directrice a reconnu les efforts déjà consentis par les correspondants, parfois dans des conditions difficiles, tout en les exhortant à s’investir pleinement pour tirer profit de ces cinq jours d’apprentissage.

Après le mot d’ouverture, un tour de table et la présentation des participants ont marqué le lancement officiel des travaux. Le premier module a été animé par le directeur de l’Information, Apollinaire Abga.

Cette initiative de la direction générale s’inscrit dans la volonté de l’AIB de renforcer les compétences de son réseau de correspondants, afin d’assurer une couverture toujours plus professionnelle et adaptée aux réalités du pays.

Agence d’information du Burkina
AB/ata

Burkina : « Ma plus grande satisfaction, c’est d’avoir vu le Président Traoré dans un champ de blé », confie un chercheur agronome

Burkina : « Ma plus grande satisfaction, c’est d’avoir vu le Président Traoré dans un champ de blé », confie un chercheur agronome

Ouagadougou, 19 août 2025 (AIB)-Le chercheur agronome à la retraite, Dr Jacob Sanou, a affirmé que sa plus grande satisfaction a été de voir le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, dans un champ de blé, symbole selon lui de l’extension et de la pérennisation de cette culture stratégique au Burkina Faso.

« J’avais vraiment des craintes de partir à la retraite sans voir aboutir le gros travail que j’ai consacré au blé. Mais je suis aux anges. Quand j’ai vu le président du Faso dans un champ de blé, j’ai dit : ça, c’est bon », a confié Dr Sanou dans une interview accordée le 15 juillet au mensuel Carrefour Africain, mise en ligne lundi.

Maître de recherche en agronomie et sélectionneur de plusieurs variétés de céréales et de plantes fruitières, Dr Sanou a consacré près de quarante ans à la recherche agricole, notamment sur le blé, dans l’optique de contribuer à l’autosuffisance alimentaire.

« Certains disent que tout le monde ne mange pas le blé. Mais c’est faux. L’aliment le plus consommé par les Burkinabè, c’est le pain. Si vous allez en campagne sans une baguette, les enfants vous regarderont comme un extraterrestre », a-t-il soutenu.

L’agronome, actuellement recteur de l’Université Aube Nouvelle de Bobo-Dioulasso, reconnaît avoir rencontré de fortes résistances au début de ses recherches sur le blé. Mais il estime que la volonté politique actuelle a permis de donner un nouvel élan à cette culture, longtemps négligée.

« Quand le ministère de l’Agriculture m’a approché pour dire qu’il allait m’accompagner dans la culture du blé, j’ai été soulagé. Dès qu’on a mis en place le premier hectare, j’étais sûr que ça allait marcher », a-t-il témoigné, se disant convaincu que « le blé a de beaux jours devant lui » au Burkina Faso.

Agence d’Information du Burkina
DNK/ata

Burkina/Sport : WOODAN FC sacré champion de la 2e édition du tournoi de Maracana « Cohésion Sociale »

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Burkina/Sport : WOODAN FC sacré champion de la 2e édition du tournoi de Maracana « Cohésion Sociale »

Ouagadougou, 18 août 2025 (AIB) – WOODAN FC a remporté, dimanche au quartier Samandin de Ouagadougou, la 2e édition du tournoi de Maracana « Cohésion Sociale », initié par l’association Faso Beogo Yinga pour promouvoir l’union, le dialogue et la solidarité entre Burkinabè.

Après un temps réglementaire soldé par un nul (2-2), WOODAN FC a dominé National FC aux tirs aux buts (5-4). Le vainqueur repart avec 50 000 FCFA, un jeu de maillots, un ballon et le trophée. Son adversaire malheureux empoche 30 000 FCFA, un jeu de maillots et un ballon. Les troisième et quatrième ont respectivement reçu 10 000 FCFA et 10 000 FCFA.

Le Vice-président de l’association Faso Beogo Yinga, Souleymane Tindimba, a salué un pari réussi, soulignant que ce tournoi, au-delà de son caractère sportif, constitue « un message fort d’union entre les filles et fils du pays, dans toutes nos diversités ». Il a également réaffirmé son soutien aux Forces de défense et de sécurité (FDS) et aux Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), « qui veillent jour et nuit, au prix de leurs vies, pour la liberté et la paix ».

M. Tindimba a, en outre, invité les acteurs culturels et sportifs à s’engager davantage dans la sensibilisation populaire autour de la vision du président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, une vision « fondée sur la souveraineté, la dignité et la justice sociale ».

De son avis, la jeunesse, désormais très informée grâce aux réseaux sociaux, doit mettre à profit ces outils pour vulgariser les idéaux de la révolution populaire et progressiste. « Une nation n’appartient pas à une seule personne mais à tous. Nous devons œuvrer à préserver ce bien commun afin de faire prévaloir l’intérêt général sur l’intérêt individuel », a-t-il déclaré.

Le parrain de l’édition, El hadj Mahamadi Zoungrana, a abondé dans le même sens, appelant à l’union et à la cohésion sociale, gages d’un Burkina uni et prospère.
Le président du mois de la Coordination nationales des associations de veille citoyenne (CNAVC), Mahamoudou Ouédraogo a, pour sa part, exhorté les autres structures a initié de telles activités qui participe de la cohésion sociale et de la promotion des idéaux de la révolution.
La finale a également été marquée par une opération de don de sang au profit des forces combattantes, ainsi que par d’autres activités ludiques dont une finale de pétanque.

Agence d’Information du Burkina
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Photos’Or BF 3ème édition : le chapeau de Saponé mis en lumière par des photographes

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Photos’Or BF 3ème édition : le chapeau de Saponé mis en lumière par des photographes

Ouagadougou, 19 août. 2025 (AIB)- DTO PICTURES DESIGN a organisé du 11 au 19 août 2025, une randonnée photographique dénommée Photos’Or BF. Formation, randonnée photographique, master-class et vernissage ont été les moments forts de cette 3ème édition.

Une trentaine d’œuvres photographiques a été exposée lors du vernissage de clôture. En prélude, une soixantaine de participants avait effectué une randonnée photographique dans la commune de Saponé, immortalisant notamment le processus de fabrication du célèbre chapeau de Saponé.

Le promoteur de l’événement, Dieudonné Ouoba, a tiré un bilan satisfaisant de l’édition.

« Voir l’aboutissement de ce projet est un motif de satisfaction pour nous. Nous sommes contents de voir ces jeunes sillonner plusieurs sites pour pouvoir immortaliser et venir exposer des photos » a confié M. Ouoba.

Représentant le ministre de la Culture, Aimée Ki a invité les photographes à mettre leur art au service de la cohésion sociale.

« C’est une très belle initiative de marquer la journée mondiale de la photographie d’une pierre blanche qui témoigne de la vitalité de la photographie dans notre pays. Nous sommes dans un contexte où chacun doit œuvrer à faire revenir la paix. Nous les invitons donc à œuvrer pour le retour de la paix dans notre pays » affirme le représentant du patron de la cérémonie.

Le parrain de l’édition, Moumouni Compaoré, a salué la mise en valeur du chapeau de Saponé, symbole identitaire.

« Ils ont mis en valeur le chapeau de Saponé qui est notre identité culturelle. Ces images vont voyager et donner de la visibilité à notre culture » explique M. Compaoré.

Des attestations de reconnaissance ont été décernées à Edith Bakala, photographe des Éditions Sidwaya, et à Paul Kabré pour leur engagement dans le métier.

Mme Bakala a dédié sa distinction aux femmes et les a encouragées à embrasser la photographie.

« Je rends grâce à Dieu qui me donne la force nécessaire afin que puisse accomplir toujours mes missions et je dis merci au comité d’organisation qui m’a décerné cette attestation. J’invite mes sœurs qui hésitent encore à embrasser le métier de la photographie, à se lancer » a affirmé Edith Bakala.

En marge de cette 3ème édition, 16 jeunes ont bénéficié d’une formation en photographie et un master class a été organisé avec la Chambre des métiers et l’Organisation nationale du tourisme burkinabè.

Photos’Or BF s’est tenu du 11 au 19 août, en marge de la Journée mondiale de la photographie, célébrée chaque 19 août.

Agence d’information du Burkina

Sandbontenga/Finale de la Coupe de la Fraternité : Nongodo FC prend sa revanche sur Olympic FC

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Sandbontenga/Finale de la Coupe de la Fraternité : Nongodo FC prend sa revanche sur Olympic FC

Kaya, 17 août 2025, (AIB) – La finale de la 4e édition de football de la Coupe de la Fraternité, disputée le dimanche au stade municipal de Kaya, a vu la victoire de Nongodo FC sur Olympic FC, marquant la revanche des vaincus de l’édition précédente. Un événement salué pour son esprit de fair-play et son rôle dans la cohésion sociale de la région.

Battue en finale de la 3e édition, Nongodo FC a su revenir en plus fort pour s’imposer face à son rival Olympic FC. Devant un public enthousiaste, l’équipe Nongodo FC a remporté la finale joué le dimanche 17 août 2025 au stade municipal de Kaya sur le score de 3 buts à 0.

« Les enfants ont joué mais il y a souvent des jours comme ça. Nous allons mieux nous préparer pour d’autres défis », a Confié le coach de Olympic FC, Didier W. Ouédraogo qui a félicité l’équipe de Nongodo FC.

De son côté, le coach de Nongodo FC Rasmané Kargougou dit Kanouté, visiblement ravi a affirmé « cette victoire est le fruit d’un derby bien préparé ».

Le 1er prix, remporté par Nongodo FC, est composé d’un trophée, deux ballons, un jeu de maillots et une enveloppe financière de 100 000 F CFA.
Le 2e prix décerné à Olympic FC, est composé d’un jeu de maillots, d’un ballon et d’une enveloppe financière de 75 000 F CFA.
Les joueurs et les encadreurs des deux équipes finalistes ont aussi été honorés par des médailles. Des prix spéciaux ont été également décernés aux joueurs et équipes les plus méritants.

Le parrain de l’édition, Moussa Zamtako a salué l’esprit de fair-play de toutes les équipes en compétition estimant que l’objectif de fraternité visé par le promoteur a été largement atteint. Pour lui, cette compétition a contribué à renforcer l’unité des filles et fils de la région.

Le promoteur de la compétition Hamado Compaoré dit Tagui par ailleurs président de l’Union régionale des supporters des étalons des Kuilsé a exprimé sa satisfaction au regard des résultats de la compétition. Il a aussi souligné l’impact positif du sport dans la lutte contre le terrorisme, en favorisant la cohésion et la fraternité entre les populations.

Au total, 15 matchs ont été disputés durant cette 4e édition, avec 51 buts inscrits, dont 22 pour l’équipe d’Olympic FC. Aucun carton rouge n’a été distribué, illustrant ainsi le fair-play qui a régné tout au long du tournoi.

Cette édition placée sous la présidence du gouverneur de la région des Kuilsé, a connu la présence effective de grandes personnalités et des délégations de la région et d’ailleurs.

Agence d’information du Burkina
AIO/bak/ata

Tuy/Dankari : quatre enfants perdent la vie dans l’effondrement d’une maison

Tuy/Dankari : quatre enfants perdent la vie dans l’effondrement d’une maison

Houndé, 19 août 2025 (AIB)-Une maison s’est effondrée dans la nuit du dimanche 17 au lundi 18 août 2025, causant la mort de quatre enfants d’une même famille à Dankari, un village de la commune de Houndé, a appris l’AIB de source sécuritaire.

Selon les informations reçues, la maison, située dans un hameau de culture, s’est effondrée sur ses occupants, notamment une mère et ses quatre enfants. Malheureusement, les quatre enfants, âgés de 4 mois à 13 ans, ont perdu la vie dans le drame.

La mère, blessée, aurait la vie hors de danger.

La Police nationale de Houndé s’est rendue sur les lieux pour effectuer les constatations d’usage et une enquête a été ouverte.

Agence d’Information du Burkina

Environnement-Reboisement-Pékin-Verdure Chine : Beijing, une ville remarquablement verte

Environnement-Reboisement-Pékin-Verdure
Chine : Beijing, une ville remarquablement verte

Pékin, 15 août 2025 (AIB) – La capitale chinoise impressionne par son reboisement réussi : les abords des routes sont transformés en véritables zones de verdure, agrémentées d’arbres, de fleurs et de gazon.

Le couvert végétal y est particulièrement remarquable, visible aussi bien le long des grands axes que dans les concessions.
Les autoroutes, boulevards, rues et ruelles sont bordés de végétation luxuriante. De grands arbres, rappelant parfois des champs d’hévéaculture, jalonnent les abords des voies sur de vastes périmètres.
Vue du ciel, l’immense superficie de cette mégalopole ressemble à une forêt impressionnante, ponctuée d’habitations. Les feuillages offrent par ailleurs un abri naturel contre les rayons du soleil, au grand bénéfice des piétons et cyclistes durant les périodes de forte chaleur.

Le gouvernement chinois a réussi à faire de sa capitale un véritable écrin de verdure.

Agence d’Information du Burkina (AIB)

Chine : Xiamen une ville portée au sommet grâce à la vision du Président Xi Jinping

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Chine : Xiamen une ville portée au sommet grâce à la vision du Président Xi Jinping

Xiamen, 17 août 2025 (AIB) – Dans la province du Fujian, la ville de Xiamen se présente comme un modèle de développement économique remarquable, grâce à la vision d’avant l’heure du Président de la République populaire de Chine Xi Jinping.

Dans les années 1970, le gouvernement chinois a amorcé de grandes orientations pour le développement des zones économiques, dont celle de Xiamen, située au Sud-Est du pays, sur les côtes de l’océan Pacifique.

La ville portuaire de Xiamen a connu son essor économique dans les années 1980, grâce à l’un des grands visionnaires, l’actuel Président de la République populaire de Chine, le camarade Xi Jinping, dont les mérites sont largement reconnus sur place pour le travail titanesque abattu.

À l’époque, en tant qu’autorité municipale, le Président Xi Jinping se déplaçait à bicyclette, avec laquelle il transportait son secrétaire général pour superviser les travaux dans sa zone de compétence.
Aujourd’hui, Xiamen est une cité aux multiples buildings à l’architecture remarquable, où éléments naturels et artificiels cohabitent harmonieusement.
La ville est également l’une des principales portes d’ouverture de la Chine, grâce à sa zone portuaire où les échanges commerciaux avec le reste du monde sont particulièrement intenses.

Le tourisme y est fortement développé, soutenu par un paysage soigneusement aménagé pour l’attractivité.

Respectueuse de l’environnement, la ville accorde une place privilégiée à la verdure, illustrée par une grande diversité d’arbres qui rehaussent la beauté splendide de cette cité.

Agence d’Information du Burkina (AIB)

Chine : L’île de Gulangyu, un site touristique très fréquenté

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Chine : L’île de Gulangyu, un site touristique très fréquenté

Xiamen (Sud-Est de la Chine), 19 août 2025 (AIB) – L’île de Gulangyu, située dans la ville de Xiamen, constitue un pôle d’attractivité touristique exceptionnel en raison de son relief.

L’accès à l’île se fait uniquement par bateau. Sur place, aucun engin motorisé n’est autorisé, ce qui permet au site de conserver son aspect naturel.
L’UNESCO a inscrit cette île au patrimoine culturel mondial.

Riche de multiples facettes touristiques allant de la gastronomie à la musique, en passant par ses immenses roches taillées servant de piliers pour des ponts naturels, ou encore par sa salle des pianos offrant une vue panoramique sur la cité de Xiamen, Gulangyu captive ses visiteurs.

Le sommet du rocher, situé à une altitude de 100 m, avec ses pistes tracées à même la pierre, offre un panorama unique sur les immeubles qui s’étendent à perte de vue dans cette ville côtière chinoise, porte d’ouverture du pays sur l’extérieur.
Ce travail ingénieux dans la roche traduit une parfaite maîtrise des ouvrages artistiques et témoigne une fois de plus de la capacité de l’homme à dompter la nature dans une zone pourtant difficile d’accès sans moyens technologiques avancés.
La visite de ce site touristique s’inscrit dans le cadre du séminaire de partage d’expériences entre les hommes de médias burkinabè et leurs homologues chinois, fruit de la coopération bilatérale entre la République populaire de Chine et le Burkina Faso, relancée depuis 2015.

Agence d’Information du Burkina (AIB)

Manga: Plus de 350 plants pour un bosquet dédié aux candidats à l’immersion patriotique

Manga: Plus de 350 plants pour un bosquet dédié aux candidats à l’immersion patriotique

Manga, 18 août 2025 (AIB)-Un bosquet de plus de 350 plants, comprenant 16 espèces d’arbres, a été créé lundi au secteur n°4 de Manga, au profit des bacheliers de l’immersion patriotique de la région du Nazinon, à l’initiative de la direction régionale des Eaux et Forêts.

La séance de reboisement pour la création du bosquet de l’immersion patriotique a mobilisé plusieurs centaines de jeunes, assistés de leurs encadreurs, d’autorités régionales et d’agents des services environnementaux.

Le site couvre une superficie de plus d’un demi-hectare et abrite des espèces locales comme le baobab, le karité, le citronnier, le figuier, ainsi que des espèces exotiques telles que le moringa.

Selon le directeur régional des Eaux et Forêts du Nazinon, le lieutenant-colonel Aimé Compaoré, l’initiative vise à doter les candidats d’un espace vert qui portera leur empreinte dans la ville.

« La mise en place de ce bosquet fait suite à l’engagement du président du Faso pour la création de bosquets de plantes médicinales. Elle répond à un besoin d’éducation environnementale et contribue à renforcer leur attachement à la nature », a indiqué le lieutenant-colonel Compaoré.

Il a ajouté que l’initiative s’inscrit dans une logique de développement durable, articulée principalement autour de trois volets : le volet économique, avec la production de produits forestiers non ligneux ; le volet social, à travers la fourniture de plantes médicinales et de produits pour la pharmacopée ; et le volet environnemental, grâce à la séquestration du carbone urbain et à l’amélioration de la qualité de l’air.

Le directeur provincial des Eaux et Forêts du Zoundwéogo, le lieutenant-colonel Adama Kalmogo, a annoncé que pour garantir la réussite de l’opération, plusieurs innovations ont été introduites. Il s’agit notamment de la mise en place d’une clôture grillagée, de l’implication des élèves des lycées et collèges dès la rentrée prochaine pour l’entretien des plants, ainsi que de la réalisation de panneaux portant les noms des immergés ayant participé au reboisement.
« Ce géoréférencement permettra à chacun de retrouver son arbre dans plusieurs années », a-t-il précisé.

Les bénéficiaires ont salué l’initiative. L’immergée Gouem Salomé a jugé les innovations « très originales ». Elle a qualifié leur participation de « fait mémorable et inoubliable », appelant par ailleurs les populations à aider à entretenir les plants.

La première vice-présidente de la délégation spéciale de Manga, Adèle Guiguemkoudré Kafando, a félicité la direction régionale des Eaux et Forêts du Nazinon pour avoir doté la ville d’un poumon écologique, matérialisant en outre une initiative présidentielle de « grande importance » pour les jeunes et les citoyens burkinabè.

« Cette activité de reboisement est une leçon de vie qui va renforcer l’attachement à la nature des élèves en immersion patriotique », a soutenu, pour sa part, le chargé de mission de la région du Nazinon auprès de la présidence du Faso, Thierry Nikiema.

Agence d’information du Burkina
MZ/ata

Burkina : 5 882 enseignants prennent part aux examens professionnels du primaire et du préscolaire pour accéder à la catégorie B1

Burkina : 5 882 enseignants prennent part aux examens professionnels du primaire et du préscolaire pour accéder à la catégorie B1

Ouagadougou, 19 août 2025 (AIB)-Le ministre en charge de l’Enseignement de base a lancé ce mardi deux examens professionnels permettant le passage de la catégorie C1 à B1. Il s’agit du Certificat d’aptitude pédagogique au professorat des écoles (primaire) et du Certificat d’aptitude professionnelle d’éducateur de la petite enfance (préscolaire), au profit de 5 882 enseignants.

Le directeur général des Examens et Concours de l’Éducation préscolaire, primaire et non formelle, Élie Seihon, a indiqué que le primaire enregistre 5 831 candidats, contre 51 pour le préscolaire.

« Une forte majorité de femmes est inscrite dans les deux examens. Au préscolaire, par exemple, seuls 10 candidats sont des hommes, contre 41 femmes, ce qui témoigne de l’implication remarquable des femmes dans l’éducation des enfants », a-t-il précisé.

Le lancement de ces examens professionnels a eu lieu ce mardi à Ouagadougou, en présence du ministre en charge de l’Enseignement de base, Sosthène Dingara.

Le ministre a souligné qu’il s’agit d’une étape importante, car ces évaluations marquent la première progression professionnelle après la formation continue des enseignants.

« C’est une évolution significative de leur carrière, dans la mesure où elle leur permet de se rapprocher davantage des fonctions d’encadrement », a-t-il déclaré.

« Les candidats sont répartis dans 45 provinces. Toutefois, ceux des zones à forts défis sécuritaires, notamment du Sahel, ont été regroupés à Ouagadougou. Les éducateurs de la petite enfance, peu nombreux, ont également constitué un jury spécial dans la capitale », a ajouté M. Dingara.

Il a félicité et encouragé les enseignants pour leur ténacité et leur résilience, qui permettent au système éducatif de se maintenir malgré les difficultés.

Le ministre a également salué les efforts de la Direction générale des Examens et Concours qui, en dépit des défis liés à l’insécurité, a réussi à organiser l’ensemble des examens de l’année. Celui-ci constitue d’ailleurs le dernier examen professionnel de 2025.

Agence d’Information du Burkina
ZAF/ata

Manga : L’éducation environnementale des bacheliers en immersion patriotique comparée à un rite initiatique

Manga : L’éducation environnementale des bacheliers en immersion patriotique comparée à un rite initiatique

Manga, 18 août 2025 (AIB)-L’éducation environnementale des bacheliers en immersion patriotique s’apparente au Kéogo des Moosé, un rite initiatique qui prépare à vivre en harmonie avec la nature, a estimé lundi le directeur régional des Eaux et Forêts du Nazinon, le lieutenant-colonel Aimé Compaoré.

S’exprimant lors d’une séance de reboisement destinée à la création d’un bosquet de plantes médicinales à Manga, dédié à l’immersion patriotique, le lieutenant-colonel Compaoré a déclaré que le rite Moosé Kéogo et l’éducation environnementale des jeunes poursuivent le même objectif.

« Le Kéogo, par exemple, est une école de vie. Les jeunes initiés reçoivent un enseignement traditionnel qui forge une certaine maturité, une compréhension et un attachement aux arbres et à la nature », a-t-il indiqué, précisant que l’éducation environnementale vise également le même but.

« Au-delà de l’éducation classique, nous apprenons aux jeunes à planter, à entretenir les arbres et surtout à connaître leur importance dans la nature et dans notre vie quotidienne pour vivre en harmonie avec l’environnement », a soutenu le directeur régional des Eaux et Forêts du Nazinon.

Selon lui, si la nature a toujours été essentielle, hier comme aujourd’hui, c’est parce qu’elle constitue « le socle de tout ».
« Que ce soit pour la production animale ou végétale, elles reposent toutes sur un environnement sain, restauré et bien portant, avec les éléments nécessaires au développement des plantes », a souligné le lieutenant-colonel Compaoré, appelant à puiser également dans la tradition pour vivre en harmonie avec l’environnement.

À ce jour, selon le chargé de mission de la région du Nazinon auprès de la Présidence du Faso, Thierry Nikiéma, plus de 1 800 bacheliers de la région du Nazinon sont en immersion patriotique dans le chef-lieu, Manga, où ils reçoivent une formation civique et morale axée sur les valeurs de discipline, de solidarité, de respect des institutions et de cohésion sociale.

La création du bosquet de l’immersion patriotique, qui abrite plus de 350 plants de 16 espèces d’arbres locales et exotiques, vise d’une part à doter Manga d’un poumon écologique et d’autre part à offrir aux bacheliers un espace vert qui portera leur empreinte dans la ville, a conclu le lieutenant-colonel Aimé Compaoré.

Agence d’information du Burkina
MZ/ata

Boulkiemdé : Le centre Saint Maximilien Kolbe met la santé et la cohésion sociale au cœur de sa fête patronale

Boulkiemdé : Le centre Saint Maximilien Kolbe met la santé et la cohésion sociale au cœur de sa fête patronale

Sabou, 16 août 2025 (AIB)- Sous le patronage de Abdoul Aziz Koara, président de la délégation spéciale (PDS), le Centre médico-chirurgical Saint Maximilien Kolbe a célébré, du 9 au 16 août, son saint patron à travers une série d’activités placées sous le thème : « Avec Saint Maximilien Kolbe, promouvoir la santé de la personne et de la nature ».

Le PDS Abdoul Aziz Koara a exprimé sa gratitude à l’ensemble du personnel pour cette initiative empreinte de solidarité. « C’est une semaine marquée par un engagement humanitaire fort qui renforce la cohésion sociale dans notre commune », a-t-il indiqué.

Parrain de l’événement, Noé Nana, expert déclarant en douane et fondateur de l’école privée de santé Yeelba, a salué l’honneur qui lui a été fait et rendu hommage au directeur du centre, le Père Joseph Kadsondo, pour son dévouement et sa vision. « Je salue son don de soi, son engagement sans relâche auprès de la communauté et sa volonté de faire du centre une référence », a-t-il déclaré.

Le Père Joseph Kadsondo, quant à lui, a exprimé sa satisfaction face à la forte mobilisation observée : « C’est un signe que, dans la commune de Sabou, nous formons une même famille. Le centre est ouvert à tous et participe aux efforts du pays dans la dynamique impulsée par le président du Faso », a-t-il affirmé.

Pendant une semaine, la population de Sabou a vibré au rythme des journées portes ouvertes du Centre médico-chirurgical Saint Maximilien Kolbe. Ces journées ont été marquées par diverses activités en faveur du bien-être holistique des communautés : cross populaire, séance d’aérobic, kermesse, don de sang, reboisement, sensibilisation au port du casque, journée de salubrité et dépistages gratuits du cancer du col de l’utérus et du sein.

La clinique mobile du Centre hospitalier régional (CHR) de Koudougou a également apporté son appui, tandis que des dons de vivres et de matériel médical ont été remis aux Forces de défense et de sécurité (FDS) ainsi qu’aux Volontaires pour la défense de la patrie (VDP). Des matchs de gala (football et volley-ball) ont opposé les FDS et les agents de santé dans une ambiance conviviale.

La célébration eucharistique du 16 août a clôturé les festivités dans un esprit de reconnaissance et de communion. Le Centre médico-chirurgical Saint Maximilien Kolbe a été inauguré en 2009 à Sabou.

Agence d’information du Burkina
DTP/ata

Thèse de PhD : Dr Wendkièta Isidore Yerbanga démasque un tueur invisible

Soutenance de PhD en Parasitologie-Mycologie

Thèse de PhD : Dr Wendkièta Isidore Yerbanga démasque un tueur invisible

Bobo-Dioulasso, (AIB)-Dans l’amphithéâtre comble de l’Institut des Sciences de la Santé de l’Université Nazi Boni (UNB), le mercredi 30 juillet 2025, le monde scientifique et médical s’est réuni pour assister à la soutenance de thèse de PhD de Wendkièta Isidore Yerbanga, qui a défendu avec rigueur et passion un travail de recherche inédit au Burkina Faso, et même rarissime en Afrique. Ses travaux portent sur un ennemi microscopique mais redoutable : Aspergillus fumigatus, un champignon opportuniste qui s’attaque sans pitié aux personnes fragilisées.

Fruit de plusieurs années d’investigations menées entre les laboratoires de Bobo-Dioulasso et ceux de Louvain, en Belgique, dans le cadre d’une cotutelle entre l’Université Nazi Boni (UNB) de Bobo-Dioulasso et l’Université Libre de Bruxelles (ULB), cette thèse de PhD en Sciences médicales, spécialité Parasitologie médicale, a révélé pour la première fois la présence, sur le sol burkinabè, d’isolats d’A. fumigatus résistants aux triazolés, les antifongiques de première ligne utilisés en médecine humaine. Les résultats sont préoccupants : 2 % des échantillons de sol et 3,23 % de l’air hospitalier analysés contenaient ces souches résistantes.

Il s’agit là d’un enjeu majeur de santé publique que Wendkièta Isidore Yerbanga vient de mettre en lumière. Si le grand public ignore souvent son nom, A. fumigatus est responsable chaque année de millions de cas d’aspergillose invasive dans le monde. C’est une infection pulmonaire souvent fatale chez les patients immunodéprimés. La recherche du Dr Yerbanga montre que la résistance aux triazolés, déjà redoutée en Europe et en Asie, s’installe aussi en Afrique de l’Ouest, avec des conséquences potentiellement dramatiques pour les services hospitaliers.

« Nous avons mis en évidence deux types de mutations, dont la fameuse altération TR34/L98H du gène cyp51A, connue pour conférer une résistance redoutable aux traitements », explique le jeune médecin, qui compte déjà plusieurs titres universitaires. Il rappelle qu’à ce jour, dans la plupart des hôpitaux africains, aucun test de sensibilité antifongique n’est pratiqué avant de prescrire un traitement, ce qui réduit considérablement les chances de survie des malades.

Déjà auréolé du titre de docteur en médecine en 2011 à l’Université de Ouagadougou, actuelle Université Joseph-Ki-Zerbo, avec une thèse intitulée Étude comparée de l’efficacité thérapeutique des combinaisons artéméther-luméfantrine et amodiaquine-artésunate au Burkina Faso, Dr Wendkièta Isidore Yerbanga est aussi titulaire d’un Diplôme Inter-Universitaire (DIU) en Vaccinologie (2016) et d’un Master en Parasitologie-Entomologie-Mycologie (2017) à l’INSSA/UNB.

Un apport rarement égalé, une contribution considérable tous azimuts

Dr Wendkièta Isidore Yerbanga a mené ses recherches sous la direction de la Professeure titulaire Sanata Bamba/Pakotogo de l’UNB. Elles ont été évaluées par un éminent jury international de haut niveau composé des Professeurs titulaires Aboubacar Toguyeni (UNB, président), Marie Hallin (ULB, membre), Eby Ignace Hervé Menan (Université Félix-Houphouët-Boigny d’Abidjan, Côte d’Ivoire, membre) et Lassina Ouattara (UNB, examinateur).

Les résultats présentés représentent des avancées indéniables pour la science mondiale. Outre cette première alerte nationale, la thèse de Wendkièta Isidore Yerbanga ouvre des perspectives concrètes. Elle valide scientifiquement l’utilisation d’une méthode simple et peu coûteuse – la diffusion sur disque – pour détecter la résistance aux triazolés chez les espèces aspergillaires. Ce progrès pourrait révolutionner le diagnostic dans les pays à ressources limitées.

Les revues systématiques intégrées à son travail dressent également un état des lieux inédit de l’aspergillose invasive en Afrique : une prévalence estimée à 27 %, avec un taux de létalité dépassant 60 %. Des chiffres alarmants qui imposent une mobilisation urgente des autorités sanitaires, du corps médical et des chercheurs.

Le jury, composé d’éminents universitaires belges, burkinabè et ivoiriens, a unanimement reconnu la pertinence du thème et la portée de ses recherches dans le monde scientifique et médical. Il a salué la thèse de PhD de Wendkièta Isidore Yerbanga comme une victoire académique et un message d’alerte.

Couronné de la mention « Très honorable », son travail est bien plus qu’un exploit universitaire : c’est un signal d’alarme sur la nécessité d’adopter une approche « One Health » liant santé humaine, santé animale et environnement, afin de freiner la propagation de ces souches résistantes qui menacent silencieusement la médecine moderne.

En quittant l’amphithéâtre, le nouveau docteur en Mycologie n’estime pas avoir triomphé seul : il porte avec lui l’espoir de tous les patients vulnérables du Burkina Faso et d’Afrique. C’est la preuve que la recherche africaine peut, elle aussi, éclairer les zones d’ombre de la science mondiale.

D’autant que Dr Wendkièta Isidore Yerbanga exerce depuis plusieurs années comme professionnel de haut niveau en science et en santé, en tant que Chef de la section Parasitologie-Mycologie du Laboratoire d’analyses biomédicales du Centre hospitalier universitaire régional (CHUR) de Ouahigouya, et comme enseignant hospitalo-universitaire à l’Université Bernard Lédéa Ouédraogo de la même ville.

Agence d’information du Burkina
JEP/ata

Yacouba Traoré, un journaliste passionné, un formateur rigoureux (Portrait)

Yacouba Traoré, un journaliste passionné, un formateur rigoureux (Portrait)

Ouagadougou, 19 août 2025(AIB)-La plume s’est tue, mais l’écho de sa voix résonnera encore longtemps dans la mémoire des Burkinabè. Yacouba Traoré, journaliste chevronné, écrivain prolifique et ancien directeur général de la Radiodiffusion Télévision du Burkina (RTB), s’est éteint dans la nuit du 16 au 17 août 2025, au Centre hospitalier universitaire de Bogodogo, à l’âge de 66 ans. Sa disparition laisse un vide immense dans un monde médiatique qu’il a contribué à façonner avec rigueur et passion.

Né le 26 octobre 1959 à Dédougou, Yacouba Traoré a très tôt compris que le journalisme était plus qu’un métier : une mission. Recruté comme reporter en pleine Révolution d’août 1983, il gravit les échelons avec humilité et détermination : rédacteur en chef en 1992, directeur de la Télévision nationale en 2005, puis directeur général de la RTB en 2009. Entre 1996 et 2001, il porta aussi la voix du Burkina en France en tant qu’attaché de presse à l’ambassade.

Ses proches et ses étudiants se souviennent d’un homme profondément attaché à l’éthique, soucieux de transmettre et exigeant dans son enseignement. « Le journalisme, disait-il souvent, n’est pas seulement un métier, c’est une responsabilité vis-à-vis du public et de la vérité. » Cette devise, il l’a incarnée à l’écran comme dans ses salles de formation.

Titulaire d’une maîtrise en Lettres modernes et d’un DEA en Sciences de l’information et de la communication obtenu à Paris, il s’est investi dès 2003 dans l’enseignement à l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC). Même après sa retraite, il continuait d’y revenir, animé par le souci de former les générations montantes. Beaucoup se rappellent ses cours passionnés, ses conseils fermes mais bienveillants, et son obsession pour une information juste, équilibrée et responsable.

Au-delà de l’enseignement, Yacouba Traoré a marqué la pratique du journalisme burkinabè. Dans un contexte sécuritaire tendu, il n’a cessé d’interpeller les rédactions sur leur rôle, insistant pour que la question sécuritaire ait sa place dans des rubriques spécialisées, traitée avec professionnalisme et sens des responsabilités.

Écrivain tardif mais prolifique, il a publié six ouvrages qui resteront comme autant de repères pour les jeunes journalistes. Parmi eux, Le journalisme expliqué à ma fille de 16 ans et Bonsoir et merci de nous suivre, témoignages d’un homme qui croyait au pouvoir des médias pour éduquer, informer et rapprocher les peuples.

Homme de culture, amoureux du sport, passionné de cinéma, il a su allier ouverture d’esprit et curiosité intellectuelle. En 2025, sa réputation de bâtisseur et de connaisseur le conduisit à présider le comité d’organisation du cinquantenaire du FESPACO, une reconnaissance nationale et internationale de son expertise.

Jusqu’au bout, Yacouba Traoré s’est montré visionnaire. Fondateur de la web TV Fadima, il avait compris que le numérique était une chance pour les médias africains, mais que l’innovation ne devait jamais sacrifier les valeurs fondamentales du métier.

Le gouvernement l’a salué comme une « grande figure de la presse », et ses étudiants comme un maître attentif. Mais au-delà des titres et des hommages, il restera dans les mémoires comme un homme qui a cru en la force des mots et en la noblesse d’un métier trop souvent incompris.

Avec sa disparition, le Burkina perd un repère, mais son héritage continuera de vivre dans chaque journaliste qu’il a formé, dans chaque ouvrage qu’il a écrit, et dans chaque citoyen qu’il a contribué à éclairer.

Agence d’information du Burkina

Le Ministère de la Sécurité et l’OCI renforcent leur partenariat face aux défis sécuritaires

COOPÉRATION MULTILATÉRALE

Le Ministère de la Sécurité et l’OCI renforcent leur partenariat face aux défis sécuritaires

(Ouagadougou, 14 août 2025)-Le Ministre de la Sécurité, Mahamadou SANA, a reçu en audience une délégation de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI), conduite par son Secrétaire général adjoint chargé des affaires humanitaires, sociales et culturelles, M. Tarig Ali BAKHEET.

La rencontre s’est tenue en présence de l’Ambassadeur du Burkina Faso à Riyad et Représentant permanent auprès de l’OCI, S.E.M. Boukary SAVADOGO. Y ont également pris part le représentant de la Banque Islamique de Développement (BID) au Burkina Faso, le Directeur exécutif du Fonds de Solidarité Islamique, le Directeur exécutif du Croissant-Rouge islamique ainsi que le Chef de la Mission régionale de l’OCI basée à Niamey.

Au cours des échanges, l’OCI a réaffirmé sa disponibilité à accompagner le Burkina Faso dans ses efforts de lutte contre le terrorisme et à soutenir le développement socio-économique du pays à travers divers projets humanitaires.

M. Tarig Ali BAKHEET a salué les actions menées par le Burkina Faso dans la reconquête du territoire et a rendu hommage au Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, pour son leadership tant sur le plan sécuritaire que dans la conduite des initiatives de développement. Il a par ailleurs réitéré le rejet catégorique par l’OCI de toute forme de violence se réclamant de l’islam, rappelant que l’organisation défend les valeurs de paix, de justice et d’humilité prônées par cette religion.

Le Ministre de la Sécurité, Mahamadou SANA, a pour sa part exprimé sa gratitude pour cette marque de considération et de solidarité en ces temps difficiles. Il a présenté à la délégation l’état d’avancement des opérations de sécurisation du territoire et a mis en lumière les méthodes utilisées par les groupes terroristes pour fragiliser le pays.

Tout en appelant les organisations musulmanes à s’impliquer davantage dans la lutte contre le terrorisme, il a exprimé le souhait que cette rencontre contribue à élargir et à accélérer les axes de coopération multilatérale entre le Burkina Faso et l’OCI.

Agence d’information du Burkina 

Source : DCRP Sécurité

Burkina : La dépouille de l’activiste Alino Faso accueillie à Ouagadougou

Burkina : La dépouille de l’activiste Alino Faso accueillie à Ouagadougou

Ouagadougou, 18 août 2025 (AIB)-La dépouille de l’activiste burkinabè Alain Christophe Traoré, alias Alino Faso, décédé dans des circonstances douteuses dans sa cellule à Abidjan, est arrivée lundi à Ouagadougou, a constaté l’AIB cet après-midi à l’aéroport international.

Plusieurs membres du gouvernement burkinabè, la famille, des amis du défunt ainsi que des membres de la société civile ont accueilli dans la douleur le corps sans vie d’Alino Faso, en provenance de la capitale ivoirienne.

Dans un silence empreint de solennité, ponctué de larmes et d’hommages, le cercueil, recouvert du drapeau national, a été reçu dans une ambiance pathétique.

En rappel, la mort de l’activiste, survenue le 24 juillet 2025 dans des circonstances tragiques selon les autorités judiciaires ivoiriennes, avait plongé le peuple burkinabè dans la consternation.

La thèse du suicide, soutenue par le procureur de la République de Côte d’Ivoire, avait été rejetée par le gouvernement burkinabè dans un communiqué publié le 28 juillet 2025.

Une marche de procession en hommage au défunt avait eu lieu le 30 juillet, au cours de laquelle les manifestants exigeaient, aux côtés du gouvernement, le rapatriement de la dépouille d’Alain Christophe Traoré.

Selon Lianhoué Imhotep Bayala, le rapatriement de la dépouille d’Alino Faso est le résultat de la pression exercée par le gouvernement burkinabè sur les autorités ivoiriennes.

Pour lui, l’arrivée du corps du digne fils du Burkina Faso constitue une victoire d’étape dans l’élucidation des circonstances réelles de sa disparition.

« Ce sont des moments très difficiles à vivre et nous sommes là pour l’accueillir dignement. Depuis son arrestation, aucune preuve n’a été présentée sur les faits qui lui sont reprochés. Je souhaite vivement que justice soit rendue à mon ami », a-t-il déclaré.

« Après le décès d’Alino, ils ont tenté de voler le corps, ce qui est inacceptable en Afrique. Aujourd’hui, le corps de notre camarade est là. Nous disons merci au gouvernement, à la société civile et au peuple burkinabè pour cette dignité », a déclaré l’artiste musicien Oscibi Johann.

Agence d’information du Burkina

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