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« S’il y a un pape africain aujourd’hui, les mentalités sont-elles prêtes à l’accueillir ? » Anselme T. Sanon, archevêque émérite

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« S’il y a un pape africain aujourd’hui, les mentalités sont-elles prêtes à l’accueillir ? » Anselme T. Sanon, archevêque émérite

Ouagadougou, 24 avr. 2025 (AIB) – Monseigneur Anselme Titianma Sanon, archevêque émérite de Bobo-Dioulasso, s’interroge sur la capacité des mentalités africaines à accueillir un frère noir au Vatican, alors que s’ouvre, le 26 avril prochain, la succession du 266e souverain pontife de l’Église catholique.

Interrogé par le quotidien L’Express du Faso sur la possibilité de voir un pape africain succéder au pape François, Monseigneur Sanon s’est demandé si, déjà, « nous, les Africains, sommes prêts à l’accueillir ».

« Est-ce que, s’il y a un pape noir aujourd’hui, le continent noir qui revendique un pape noir ne va pas dire qu’il est de telle région, qu’il est ceci ou cela ? », a ajouté l’archevêque émérite pour préciser sa pensée.

Prenant son propre exemple, il a rappelé que lorsqu’il occupait un poste important à Rome, il n’avait pas reçu le soutien de certains de ses frères africains.

« Il y a un poste, à un moment donné, que j’occupais à Rome ; ils te font comprendre que tu viens d’Afrique de l’Ouest. Surtout avec mes balafres, il y a eu des évêques africains qui me regardaient avec réticence. »

Concernant l’identité du futur pape, l’archevêque Sanon a déclaré qu’il sera choisi non pas en fonction de la couleur de la peau, mais selon l’inspiration que le Saint-Esprit insufflera « profondément » aux cardinaux électeurs.

« Si l’inspiration du Saint-Esprit est africaine, alors on est dans la modernité et, surtout, dans la catholicité. Quand on dit : “Je crois en l’Église, une, sainte, catholique et apostolique”, cela englobe toutes les races, toute l’humanité », a confié le prélat au journal L’Express du Faso.

Monseigneur Sanon a pris sa retraite en 2010. Il a célébré les 50 ans de sa nomination comme évêque le 4 avril 2025. Dans le cadre de ce jubilé d’or, il a reçu un message signé de la main du pape François, à qui il reconnaît des qualités inspirantes de simplicité et de sincérité.

Après le décès du pape François le 21 avril 2025, les cardinaux se réuniront en conclave le 26 avril pour lui désigner un successeur.

L’Église catholique du Burkina est représentée à Rome par le cardinal Philippe Ouédraogo, le président de la Conférence épiscopale Burkina-Niger, l’archevêque Laurent Birfuoré Dabiré, le vice-président de la Conférence épiscopale, l’archevêque Gabriel Sayaogo, ainsi que l’archevêque de Ouagadougou, Prosper Kontiobo.

Agence d’information du Burkina
CK/ak/ata

Kongoussi : Un enfant de deux ans accidentellement fauché par un véhicule

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Kongoussi : Un enfant de deux ans accidentellement fauché par un véhicule

Kongoussi, 24 avril 2025 (AIB)- Un garçonnet d’environ deux ans a été mortellement fauché dans la nuit de mercredi à jeudi, par un véhicule non identifié qui effectuait une marche arrière à la sortie d’une station de lavage, au secteur 5 de la ville de Kongoussi, a constaté l’AIB.

Un accident de la circulation s’est produit dans la soirée du mercredi 23 avril 2025, aux environs de 20h30, au secteur 5 de Kongoussi, lorsqu’un véhicule sortait d’une station de lavage située non loin d’un débit de boissons.

Dans sa manœuvre, l’automobiliste a percuté un garçonnet de deux ans qui a aussitôt rendu l’âme.

La victime vivait avec sa mère dans une cour voisine. Cette dernière s’est effondrée en larmes après avoir découvert la scène.

Selon plusieurs témoins interrogés par l’AIB sur place, le véhicule impliqué a quitté les lieux aussitôt après l’accident, sans laisser de trace. « Apparemment, le conducteur n’a pas su qu’il avait roulé sur un enfant. C’est après son départ que les usagers ont découvert le corps sans vie de l’enfant », a relaté un des témoins.

La police nationale de Kongoussi a procédé au constat en présence d’un infirmier, et une enquête a été immédiatement ouverte afin de retrouver le conducteur et de déterminer les circonstances exactes du drame.

Le garçonnet a été inhumé dans la même nuit à Kongoussi.

Il convient de noter que les accidents de la circulation sont en nette recrudescence ces derniers temps dans la ville de Kongoussi, suscitant une vive inquiétude au sein de la population.

En décembre 2024, le directeur provincial de la police nationale du Bam, Kito Yaya Soulama, a exhorté la population au respect du code de la route afin de réduire les accidents de la circulation.

Agence d’information du Burkina
RA/ata/ak

Tougan/Don : L’Association éducation sans frontière offre des chaussures à des élèves de cinq établissements

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Tougan/Don : L’Association éducation sans frontière offre des chaussures à des élèves de cinq établissements

Tougan, 23 avr. 2025 (AIB)- L’Association éducation sans frontière (AESF) a offert mercredi, soixante-quinze paires de chaussures à des élèves de cinq établissements de la ville pour manifester leur solidarité aux enfants vulnérables.

L’Association éducation sans frontière (AESF) a offert le mercredi 23 avril 2025, à Tougan, soixante-quinze paires de chaussures à des élèves de cinq établissements de la ville.

Les élèves bénéficiaires sont issus du lycée provincial, du lycée municipal ainsi que le lycée communal, le collège d’enseignement général (CEG) et le lycée privé monseigneur Zéphirin Toé.
Selon le représentant de l’Association, Lamboè Michèl Diéni, ce don est le fruit d’une collaboration entre l’association et ses amis du Danemark qui ont bien voulu manifester leur solidarité à des enfants vulnérables au Burkina.

« C’est un coup de cœur de notre partenaire danoise. L’idée est venue à partir d’une vidéo des Personnes déplacées internes (PDI) qu’elle a suivie quand j’étais au Danemark. Elle a décidé sur place d’aider certains enfants en leur offrant des paires de chaussures », a expliqué M. Diéni.

Traoré Syalli Djénéba, élève en classe de troisième au lycée provincial et bénéficiaire a exprimé sa joie pour ce geste et a remercié l’association et ses partenaires pour cet acte humanitaire.

Désiré Badolo, haut-commissaire du Sourou, a salué les donateurs et a invité les personnes de bonne volonté à faire preuve de solidarité envers les personnes qui sont dans le besoin.

Cette cérémonie s’est déroulée sous la présidence du haut-commissaire de la provinve et en présence du directeur provincial en charge de l’enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique.

Agence d’information du Burkina

Burkina/Université Thomas Sankara (UTS) : L’Ecole doctorale (ED) outille des doctorants sur la maitrise des outils de recherche et d’accès à la documentation scientifique en ligne

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Burkina/Université Thomas Sankara (UTS) : L’Ecole doctorale (ED) outille des doctorants sur la maitrise des outils de recherche et d’accès à la documentation scientifique en ligne

Ouagadougou, 24 avr. 2025 (AIB) – L’Ecole doctorale de l’Université Thomas (UTS) forme, du 23 au 25 avril 2025, sur le site de ladite université, des doctorants sur la maitrise des outils de recherche et d’accès à la documentation scientifique en ligne, pour leur faciliter l’utilisation des ressources numériques dans le cadre des recherches doctorales.

 

Après l’ouverture officielle de cet atelier par le Vice-président chargé de la Recherche et de la coopération internationale (VP-RCI), le Pr Florent SONG-Naba, a félicité la tenue dudit atelier avant d’encourager vivement les doctorants à suivre cette formation avec attention car, dit-il, cette formation leur apportera des compétences précieuses pour la suite de leur parcours doctoral.

« Nous sommes à l’ère du numérique. Donc, c’est à normal que les doctorants soient outillés sur l’utilisation des outils numériques dans le cadre de la recherche », a indiqué le Directeur adjoint de l’Ecole doctorale de l’Université Thomas Sankara, Pr Martial Zongo.

De l’avis de Pr Zongo, les outils numériques sont incontournables aujourd’hui dans la recherche doctorale.

« Une bonne partie des ressources documentaires qui sont exploitées par nos doctorants dans le cadre de la recherche est constituée de ressources électroniques. Nous sommes en train d’aller de plus en plus vers une dématérialisation de la recherche. Donc, c’est tout à fait logique que l’Ecole doctorale se mette au diapason pour que nos étudiants soient familiarisés à l’utilisation de ces outils numériques », a-t-il justifié.

Aussi, il a exhorté les étudiants à profiter de cette formation pour assimiler les différents modules.

« Nous attendons des doctorants la présence physique, l’assiduité et la concentration jusqu’à la fin de la formation. Ce serait dommage que tout ce bataillon d’experts soient mobilisés, que tous ces moyens soient mis en œuvre pour cette formation et que les principaux concernés ne soient pas présents », a-t-il fait savoir.

Selon le représentant des formateurs, Dr Bapindié Ouattara, les doctorants seront outillés sur plusieurs modules à savoir les sources de l’information scientifique et technique, les outils de recherche de l’information documentaires sur internet, les outils de référencement bibliographique, l’intelligence artificielle et la veille scientifique. « Nous ne pouvons pas nous passer des outils numériques de recherche documentaire ni d’intelligence artificielle », a-t-il dit.

Toutefois, il conseille aux doctorants d’en faire bon usage et de toujours avoir un esprit sélectif parce que tout ce que « nous trouvons à travers ces outils numériques ne sont pas bon à prendre ».

« Les doctorants sont également invités à faire preuve d’un esprit critique pour en faire réellement un usage utile dans le cadre de leur recherche », a-t-il conclu.

La déléguée adjointe des étudiants, Celine Nana, doctorante en troisième année de droit privé, a accueilli la formation avec joie.

« Nous remercions vraiment l’école doctorale pour avoir initié cette formation. Parce que nous allons côtoyer Ces outils informations tout au long de notre parcours de recherche », a-t-elle noté.

Nous accueillons cette formation avec satisfaction, a réagi Madi Saidou Porgo, doctorant en première année de thèse, économie agricole et sécurité alimentaire.

« Il faut dire que cela a été bien penser. Parce qu’elle posera la base de notre parcours, réputé difficile », a-t-il ajouté. M. Porgo a invité l’administration à continuer dans ce sens, car de son avis, les doctorants ont vraiment besoin de ce type de renforcement de capacité.

L’atelier est organisé par l’Ecole doctorale et se déroulera du 23 au 25 avril 2025 sur le site de l’Université Thomas Sankara. Il est adressé principalement aux doctorants de première année de thèse.

Agence d’information du Burkina

Dnk/yos-ata

Sabou/Pâques : Les fidèles sont appelés à faire de la victoire du Christ sur la mort une occasion de paix et de cohésion

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Sabou/Pâques : Les fidèles sont appelés à faire de la victoire du Christ sur la mort une occasion de paix et de cohésion

Sabou,20 avr. 2025 (AIB)- Le Père Franciscain Joseph Kasondo a célébré la résurrection du Christ avec les fidèles de l’église catholique Saint Luc ce dimanche 20 avril 2025 pour vivre de façon solennelle ces moments de gloire.

Le père Joseph a souligné l’importance de solennité de Pâques qui marque le sommet du temps de carême, un parcours de transformation spirituelle pour chaque croyant.

Il a appelé les fidèles à laisser le Christ vivre en eux et que la victoire de Jésus sur la mort doit inspirer une recherche de cohésion, d’harmonie et de paix au Burkina Faso.

Le père Joseph Kasondo s’exprimait lors de la célébration de la fête de pâques à l’église Saint Luc de Sabou le dimanche 20 avril 2025.

Cette célébration Pascale a également été enrichie par des baptêmes et des rappels de baptêmes de 25 ans, symbolisant le renouvellement de l’engagement des fidèles.

Dans un esprit de joie et d’espérance, les participants se sont séparés en continuant la fête chez eux, renforçant ainsi les liens de communauté et de foi.

Agence d’information du Burkina
Dpt/

Sourou: la rtb radio émet désormais après une interruption de trois ans.

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Sourou: la rtb radio émet désormais après une interruption de trois ans.

Tougan, 22 avril. 2025 (AIB)- La radio diffusion du Burkina, rtb radio a commencé à émettre dans la ville de Tougan après trois années sans signal.

La radio diffusion du Burkina(RTB-Radio) a commencé à émettre à Tougan dans le Sourou, après une interruption de deux années, a constaté l’Agence d’information du Burkina(AIB). En effet, dépuis décembre 2022, la radio diffusion du Burkina n’émettait plus à Tougan, dans la province du Sourou, région de la Boucle du Mouhoun.

Le mardi 22 avril 2025, la population de la ville de Tougan constate avec fierté, le retour des ondes de la radio diffusion du Burkina sur la fréquence 88.3 fm. Plusieurs personnes dans la ville se réjouissent de la reprise du signal de la rtb radio.

Selon Sidoa Léandre Dala-Toé, fidèle auditeur de la rtb radio, la reprise du signal de la radio diffusion du Burkina est un oufff de soulagement pour lui car la radio est son fidèle compagnon de tous les temps.

« Dépuis hier j’ai constaté que la rtb radio émet à nouveau ici à Tougan. Nous sommes très fiers car nous étions coupés de certaines informations, surtout en temps réel » a-t-il dit.

Même sentiments chez Ambroise Ki, enseignant dans la ville de Tougan. Pour lui, la reprise du signal de la rtb radio lui permet de suivre certaines émissions qu’il ne pouvait plus suivre dépuis fin 2022.

« Je suis animé de sentiments de joie en réécoutant les émissions de la radio nationale. C’est vrai que des radios locales ici à Tougan synchronisent mais ce n’est pas toutes les émissions » a dit Ambroise Ki.

Ils ont tous émis le voeu que la télévision numérique terrestre(TNT) et le réseau de téléphonie mobile, télécel, également coupés au même moment que la radio nationale puissent reprendre de service dans de plus brefs délais au bonheur des populations de la ville.

« Nous n’avons pas également l’antenne TNT ici à Tougan dépuis fin 2022. J’invite qui de droit à oeuvrer à rétablir le signal de la TNT car tout le monde n’a pas les moyens pour s’abonner à d’autres antennes » a ajouté Ambroise Ki.

Rappelons que le gouverneur de la région de la Boucle du Mouhoun, Pierre Babo Bassinga avait promis à la population de Tougan, lors de sa visite le 27 décembre 2024 , trouver une solution rapide à cette préoccupation de la radio nationale à Tougan et bien d’autres préoccupations comme celles de l’antenne TNT et du réseau telcel qui ne fonctionnent toujours pas à Tougan dans la province du Sourou, région de la Boucle du Mouhoun.

Agence d’information du Burkina

Sourou : la résurrection du Christ célébrée à la paroisse Notre Dame de l’Assomption

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Sourou : la résurrection du Christ célébrée à la paroisse Notre Dame de l’Assomption

Tougan, 20 avr. 2025 (AIB)- Les fidèles chrétiens de la ville ont célébré dimanche, la résurrection du Christ pour la paix et la cohésion sociale.

Monseigneur Prosper Bonaventure Ky, évêque du diocèse de Dédougou a célébré avec les fidèles chrétiens de la ville, le dimanche 20 avril 2025, la fête de Pâques marquant la résurrection du Christ à la paroisse Notre Dame de l’Assomption.

L’évêque a, au cours de la célébration, invité tous les chrétiens à avoir un comportement qui favorise le retour de la paix et la cohésion sociale.

Selon le curé de la paroisse, Abbé Daniel Zerbo, au total 136 fidèles ont été baptisés à l’occasion de cette célébration de la résurrection du Christ. Il s’agit de 62 adultes baptisés et confirmés et 74 enfants qui ont reçus les sacrements de baptème.

En plus de ces baptêmes, 12 promesses de vie chrétienne ont été enregistrées dans la paroisse, a indiqué Abbé Daniel Zerbo.

Agence d’information du Burkina

Athlétisme : les Etalons (U18 et U20) à Abidjan pour les championnats des 5 nations

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Athlétisme : les Etalons (U18 et U20) à Abidjan pour les championnats des 5 nations

Ouagadougou, 24 avr. 2025 (AIB) – Les Etalons athlètes du Burkina Faso sont depuis hier mercredi à Abidjan en Côte d’Ivoire pour les championnats des 5 nations dans les catégories des moins de 20 et 18 ans, a-t-on appris de la Fédération burkinabè d’athlétisme.

« Les Etalons athlètes sont à Abidjan depuis hier pour les championnats des 5 nations dans les catégories U20- U18 », a annoncé la Fédération burkinabè d’athlétisme, ajoutant que « cinq pays sont concernés par cette compétition : Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Ghana et Togo ».

Cette compétition est à sa 4e édition. C’est le Burkina Faso qui a remporté les deux dernières éditions et avait été classé 2e lors de la première édition.
Agence d’information du Burkina
as/ata

Kossi/Sport : Une course cycliste féminine pour promouvoir la cohésion sociale à Djibasso

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Kossi/Sport : Une course cycliste féminine pour promouvoir la cohésion sociale à Djibasso

Nouna, 24 avril 2025 (AIB)-Le président de la délégation spéciale de la commune de Djibasso, Youssouf Diallo, a présidé, ce mercredi 23 avril 2025, une course cycliste féminine pour renforcer la cohésion sociale et le vivre-ensemble à Djibasso. Cela entre dans le cadre des activités de l’Organisation catholique pour le développement et la solidarité (OCADES).
La première édition de la course cycliste féminine a vu la participation d’une cinquantaine de femmes, sur un circuit de 1 600 m, s’est tenue le mercredi 23 avril 2025 à Djibasso.
Le point de départ a été donné devant la boulangerie Wend-Konta pour se terminer au poste de douane.

Barbara Dembelé est la première à franchir la ligne d’arrivée avec un temps mis de 3 mn 58 s a reçu la somme de 15 000 F CFA, la 2e Mariam Dembelé, 10 000 F CFA, la 3e Sarah Dembelé de Ouroko, la somme de 7 500 F CFA, la 4e Sandrine Traoré de Samekuy, 5 000F CFA et la 5e Denise Kienou de Bouakuy, la somme de 2 500 F CFA.

Les 45 autres participantes ont reçu chacune la somme de 1 000 F CFA comme prime d’encouragement.
Le coordonnateur du projet de l’OCADES, l’abbé Alexandre Taro, a souligné que le projet est celui de secours d’urgence dont la paroisse a bénéficié.

« Les activités menées dans le cadre du projet sont variées, on y trouve le volet nutritionnel qui consiste à épauler les déplacées internes et les personnes démunies en don de vivres, le volet contre la malnutrition infantile en offrant aux enfants des compléments nutritionnels », a-t-il indiqué.

Les organisateurs et les participants ont partagé un repas communautaire.
Agence d’information du Burkina.
AC/hb/bz

Nayala/Mois du patrimoine culturel: les autorités régionales livrent le message du président du Faso

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Nayala/Mois du patrimoine culturel: les autorités régionales livrent le message du président du Faso

Toma, 23 avr. 2025 (AIB)- Le secrétaire général de la région de la Boucle du Mouhoun Adjara Sandrine Kientéga/Ouédraogo, a livré le message du président du Faso, à l’occasion du lancement régional de la 3e édition du mois du patrimoine culturel national, le vendredi 18 avril 2025.

Les autorités de la région de la boucle du Mouhoun ont donné à Toma le top de départ des activités du mois de patrimoine culturel burkinabè.

A l’occasion, plusieurs sites emblématiques ont été visités dont la place sacrée de Loghoin, le rond-point Joseph Ki-Zerbo et le caveau du premier chrétien du Burkina, ainsi que le rond-point Gué Paré Issa.
Cette visite a permis aux autorités régionales de rappeler l’importance de ces lieux dans la mémoire collective et l’identité nationale.

Cet événement marque ainsi le début d’un mois dédié à la célébration et à la valorisation du patrimoine culturel, invitant tous les Burkinabè à participer activement à cette initiative du président du Faso.

Agence d’information du Burkina
TAK/bak/ata

Kourritenga/Justice : Des transporteurs sensibilisés sur le trafic illicite des enfants de moins de 18 ans

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Kourritenga/Justice : Des transporteurs sensibilisés sur le trafic illicite des enfants de moins de 18 ans

Koupéla, 23 avril 2025 (AIB)- Le Parquet du Tribunal de grande instance de Koupéla, a tenu le mercredi 23 avril 2025 à Koupéla, une rencontre d’échanges en vue d’informer les transporteurs de son ressort territorial, des mesures prises sur le trafic illicite des enfants de moins de 18 ans, de la mise en circulation des véhicules et tricycles de toute catégorie confondue sans assurance, la conduite desdits engins sans permis de conduire et le transport de marchandises interdites.

Des transporteurs, des conducteurs, des chefs des gares routières et des membres de syndicat des transporteurs ont pris part le mercredi 23 avril 2025 à Koupéla, à la séance de sensibilisation.

El Hadj Salfo Ouédraogo, membre du syndicat des transporteurs de Pouytenga, a souligné que le cadre d’échange et d’information est d’un grand intérêt pour les transporteurs dans l’exercice de leur métier.
« Nous demandons à tout un chacun de nous qui a pris part à cette rencontre de relayer les informations données par le Parquet auprès des autres transporteurs afin de ne pas aller à l’encontre de la loi», a-t-il indiqué.

Pour El Hadj Ouédraogo, le Parquet doit toujours leur tenir informer de telles mesures qui permettra de ne pas aller à l’encontre des mesures et veiller à ce qu’elles soient respectées par les autres transporteurs.

Le substitut du procureur près le Tribunal de Grande Instance de Koupéla, Ousmane Tiendrebéogo, a précisé que le problème de trafic illicite d’enfants de moins de 18 ans est devenu très récurrent et qu’il faut attraper le taureau par les cornes en commençant par la sensibilisation des transporteurs qui sont d’une part des acteurs majeurs dans le trafic.

« Ce cadre d’échange c’est de prévenir l’ensemble des acteurs dans le domaine de transport des mesures prises pour surtout contrecarrer le trafic des enfants de -18 ans et bien d’autres faits», a-t-il fait savoir.
Le substitut du procureur près le Tribunal de Grande Instance de Koupéla, Bertrand Bougnan, a invité les populations et surtout aux transporteurs du ressort territorial du TGI de Koupéla au stricte respect des mesures.

Agence d’information du Burkina
AWS/hb/bz

Bazèga : Les tradipraticiens et les professionnels de santé engagés pour une seule médecine au service de la population

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Bazèga : Les tradipraticiens et les professionnels de santé engagés pour une seule médecine au service de la population

Kombissiri, 22 avril 2025 (AIB) – En collaboration avec les districts sanitaires de Kombissiri et de Saponé, l’association Wend Bonsgo des tradipraticiens de santé du Bazèga organise du 22 au 29 avril 2025 à Kombissiri, la semaine provinciale du tradipraticien de santé du Bazèga. Une semaine qui sera marquée par des conférences, des expositions et des animations de stands.

C’est sous le thème : « Médecine traditionnelle et médecine moderne : Une seule médecine au service de la population » que les tradipraticiens de santé du Bazèga regroupés au sein de l’association Wend Bonsgo et les districts sanitaires de Kombissiri et Saponé organisent la semaine provinciale du tradipraticien de santé du Bazèga prévue du 22 au 29 avril 2025.

Selon Ablassé Tapsoba président de l’association Wend Bonsgo, cette semaine illustre l’engagement des tradipraticiens de santé et les professionnels de la santé du Bazèga à bâtir un système de santé inclusif où la médecine traditionnelle et la médecine moderne collaborent efficacement pour offrir des soins de qualité aux populations de la province.
A ce sujet, M. Tapsoba a exprimé sa gratitude à l’endroit des autorités administratives, coutumières et sanitaires de la province et aux partenaires pour leur soutien. Profitant de cette tribune, il a sollicité plus d’accompagnement pour une médecine traditionnelle qui contribue davantage au bien-être des populations.
Wossolème Clarisse Denni, secrétaire générale, représentant le Haut-commissaire de la province du Bazèga à la cérémonie d’ouverture des activités de la semaine a rappelé la place importante qu’occupe la médecine traditionnelle dans la société burkinabè.

Pour Mme Denni, la médecine traditionnelle représente un patrimoine culturel et un complément essentiel à la médecine moderne, dans la prise en charge de nombreuses pathologies. Elle a invité tous les tradipraticiens exerçant sans autorisation officielle à se rapprocher des services compétents des districts de Kombissiri et de Saponé afin de régulariser leur situation.
Face à la disparition de certaines espèces de plantes thérapeutiques reconnues, elle a également pris l’engagement de porter auprès de qui de droit, le plaidoyer pour la mise en place d’un bosquet de plantes médicinales.

Le représentant du président de la délégation spéciale de la commune de Kombissiri Hamado Nacoulma, le médecin chef du district sanitaire de Kombissiri Dr Luc Minoungou et le co-parrain de la semaine provinciale Issaka Eric Tapsoba, Député à l’Assemblée législative de Transition (ALT) dans leurs interventions respectives, ont félicité les tradipraticiens de la province pour cette initiative tout soulignant la grande place qu’ils occupent dans l’offre de soins au Bazèga à travers la prise en charge de plusieurs pathologies.
Pour la cérémonie d’ouverture marquée la coupure du ruban symbolique sur le site des stands d’expositions et d’animations et des échanges autour d’une série de communication relatives à la médecine traditionnelle, plusieurs tradipraticiens et des professionnels de santé invités étaient présents.

Agence d’information du Burkina
TPT/dnk-ata

Ganzourgou : Une concertation provinciale pour bâtir une province plus propre

Burkina-Ganzourgou-Salubrité-Concertation

Ganzourgou : Une concertation provinciale pour bâtir une province plus propre

Zorgho, (AIB) – Les forces vives de la province du Ganzourgou se sont réunies le 18 avril 2025 à Zorgho, sous la présidence du haut-commissaire de la province, Aminata Sorgho/Gouba, pour une concertation autour de la problématique de la salubrité dans les villes et villages. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du mois du patrimoine burkinabè, et vise à construire une stratégie collective d’assainissement durable, en lien avec les valeurs citoyennes et patriotiques.

L’activité a rassemblé plus d’une centaine de participants issus des différentes communes de la province, notamment les membres des Comités villageois de développement (CVD), les délégués de quartiers et de villages, les préfets, les leaders coutumiers, religieux et associatifs, ainsi que cinq femmes par commune.

L’objectif était clair : réfléchir ensemble à des actions concrètes pour améliorer la salubrité dans les localités du Ganzourgou.
Mme Sorgho/Gouba a rappelé le contexte national marqué par les journées d’engagement patriotique, durant lesquelles les citoyens sont invités à poser des gestes simples, mais significatifs pour le bien commun. Elle a déploré le manque d’implication de l’ensemble des populations dans les efforts

d’assainissement, notant que ce sont surtout les fonctionnaires qui répondent présents aux activités de nettoyage. Elle a donc insisté sur la nécessité d’impliquer toutes les couches sociales pour bâtir une dynamique collective.

Le Président de la délégation spéciale (PDS) de Zorgho, Valentin Badolo a salué cette initiative. Il a souligné que la commune a déjà mis en place une police de l’hygiène, dont les actions seront marquées par des sanctions fortes pour lutter contre l’insalubrité. Il a également encouragé les participants à s’engager pleinement pour la réussite de la stratégie en cours d’élaboration.

Parmi les recommandations issues de la concertation figurent la désignation de sites officiels de dépotage des ordures, la mise en place de responsables d’hygiène par village et par quartier, l’élaboration de chronogrammes de nettoyage réguliers, ainsi que l’organisation d’une compétition entre secteurs pour promouvoir l’hygiène et la salubrité. Des sorties de supervision seront organisées par le haut-commissaire et les PDS dans les différentes localités pour encourager et contrôler la mise en œuvre des actions.

La rencontre a également été l’occasion de lancer un appel fort à l’engagement des femmes. Une collecte de fonds a été proposée, à raison de 100 FCFA par femme de la province, pour financer la construction de toilettes au Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de Zorgho, où la maternité partage actuellement les mêmes latrines que le service de pédiatrie. Une partie de cette contribution servira aussi à acquérir des motos pour soutenir les Forces de défense et de sécurité (FDS) ainsi que les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) dans leur mission de sécurisation du territoire.

Le haut-commissaire a insisté sur le fait que ce type d’initiative devait d’abord reposer sur les efforts locaux. Selon elle, l’appel aux bonnes volontés ne viendra qu’en complément des actions initiées par les populations elles-mêmes. Elle a réaffirmé son espoir en la capacité des femmes et des communautés à se mobiliser pour des solutions endogènes et durables. Cette rencontre marque ainsi un pas important vers une province plus propre, plus solidaire et résolument engagée pour son développement et sa sécurité.

Agence d’information du Burkina
MS/dnk-ata

𝐑𝐚𝐩𝐩𝐞𝐥 à 𝐃𝐢𝐞𝐮 𝐝𝐮 𝐏𝐚𝐩𝐞 𝐅𝐫𝐚𝐧ç𝐨𝐢𝐬: 𝐥𝐞 𝐏𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫 𝐦𝐢𝐧𝐢𝐬𝐭𝐫𝐞 𝐞𝐱𝐩𝐫𝐢𝐦𝐞 𝐥𝐚 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐚𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐞𝐭 𝐥𝐚 𝐬𝐨𝐥𝐢𝐝𝐚𝐫𝐢𝐭é 𝐝𝐮 𝐁𝐮𝐫𝐤𝐢𝐧𝐚 𝐅𝐚𝐬𝐨

𝐑𝐚𝐩𝐩𝐞𝐥 à 𝐃𝐢𝐞𝐮 𝐝𝐮 𝐏𝐚𝐩𝐞 𝐅𝐫𝐚𝐧ç𝐨𝐢𝐬: 𝐥𝐞 𝐏𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫 𝐦𝐢𝐧𝐢𝐬𝐭𝐫𝐞 𝐞𝐱𝐩𝐫𝐢𝐦𝐞 𝐥𝐚 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐚𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐞𝐭 𝐥𝐚 𝐬𝐨𝐥𝐢𝐝𝐚𝐫𝐢𝐭é 𝐝𝐮 𝐁𝐮𝐫𝐤𝐢𝐧𝐚 𝐅𝐚𝐬𝐨

Le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a exprimé, ce mercredi 23 avril 2025, à la Nonciature apostolique, Ambassade du Saint-Siège au Burkina Faso, la compassion et la solidarité du peuple burkinabè à l’État de la Cité du Vatican et à la communauté catholique, suite au décès de Sa Sainteté le Pape François.

Reçu par le Chargé d’affaires assurant l’intérim de la Nonciature apostolique, Monseigneur Johny Boya, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a, de vive voix, affirmé, en cette circonstance douloureuse, sa « vive émotion » et « une profonde tristesse » suite au décès du Souverain Pontife, tout en priant pour son repos en Dieu.

Dans le livre des condoléances, il a salué la mémoire « d’un homme de foi et d’amour » qui « a consacré sa vie au Seigneur et à l’Église famille de Dieu ».

Le Chef du Gouvernement a également rappelé que le défunt évêque de Rome a toujours eu le mot juste pour renforcer la foi et la résilience des populations les plus démunies à travers le monde.

« Le Pape François a manifesté une solidarité touchante à l’endroit du Burkina Faso, dans sa lutte contre le terrorisme et pour la souveraineté », a-t-il écrit dans le livre des condoléances.

Cette attention est la reconnaissance de la Nation à Sa Sainteté le Pape François qui n’a cessé de porter le Burkina Faso dans ses prières.

En retour, le Chargé d’affaires assurant l’intérim, Monseigneur Johny Boya, a exprimé sa gratitude au Chef du Gouvernement burkinabè pour cette marque de solidarité.

Ce déplacement du Premier ministre à la Nonciature apostolique intervient après le message de condoléances du Chef de l’État, dès l’annonce du décès du Pape François, le lundi 21 avril 2025.

𝐃𝐂𝐑𝐏/𝐏𝐫𝐢𝐦𝐚𝐭𝐮𝐫𝐞

Infrastructures sportives : le stade du 4 Août disponible en juin prochain

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Infrastructures sportives : le stade du 4 Août disponible en juin prochain

Ouagadougou, 23 avr. 2025 (AIB) – Le stade du 4 Août sera disponible en juin prochain, selon le ministre en charge des sports Roland Somda qui a effectué mercredi, une visite sur le chantier de normalisation de l’infrastructure sportive à Ouagadougou, avec la presse, a constaté l’AIB.

Le ministre des sports, de la jeunesse et de l’emploi Roland Somda qui était accompagné de son collègue de l’urbanisme et de l’habitat Mikaïlou Sidibé et du président de la Fédération burkinabè de football pour cette visite du stade du 4 Août, a été visiblement satisfait des travaux qui été réalisés.
Il a fait savoir que « le stade du 4 août sera disponible en juin 2025 », prenant l’engagement que « ce délai est une ligne rouge à ne pas franchir ».

Après la suspension des travaux de réhabilitation du stade du 4 Août en 2021 due à des insuffisances, les travaux de normalisation ont repris de manière intense (de jour comme de nuit) le 25 janvier dernier pour 6 mois. 50% de délai d’exécution a été consommé pour 80% de travaux exécutés selon l’entreprise sur le chantier.
L’ingénieur en génie hydraulique, chef de mission pour l’étude de la pelouse, du système d’arrosage et le contrôle des travaux Daouda Diané a fait savoir que la majeure partie des travaux ont été repris après un diagnostic avec la CAF (Confédération africaine de football).
« On a repris 80% des travaux. Les gros œuvres, pas les bétons. Il y a des cloisonnements et des décorations qu’on a faits. Il y a la luminosité qu’il fallait mettre aux normes. Il y a le système du carrelage qu’il fallait reprendre, la peinture et surtout les insignes », a expliqué l’ingénieur Diané.
Match inaugural du stade probablement en septembre à cause du gazon
Pour ce qui est du délai de juin pour la disponibilité du stade M. Diané a précisé que « c’est pour la livraison. Mais pour que la pelouse soit capable de résister aux efforts de jeu, il faut encore trois mois pour qu’ils puissent s’enraciner très correctement ». Il n’y aura donc pas de match en juin mais un peu plus tard pour bien prendre en charge le gazon. Selon l’expert, le type de gazon utilisé a été bien étudié tenant compte des conditions climatiques.
« Le gazon qui était là était du ray-grass pour les pays tempérés. Ce qui est là c’est pour les pays sahéliens mais qui ont été modifiés techniquement. C’est pour ça qu’il demande beaucoup d’entretien. Ce n’est pas parce qu’il va jaunir. Il grandi vite. C’est pour ça qu’il faut mettre une équipe d’entretien très responsable qui doit le suivre au jour le jour », détaille le chef de mission pour l’étude de la pelouse, du système d’arrosage et le contrôle des travaux Daouda Diané.

Il est fort possible donc que les Etalons du Burkina Faso reçoivent au stade du 4 Août, les Pharaons d’Egypte pour le compte de la 8e journée des éliminatoires de la coupe du monde de 2026.
Agence d’information du Burkina
as/ata

Burkina : Les préparatifs pour l’organisation du premier salon régional de l’agriculture à Ouahigouya se passent bien, rassure le comité d’organisation

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Burkina : Les préparatifs pour l’organisation du premier salon régional de l’agriculture à Ouahigouya se passent bien, rassure le comité d’organisation

Ouagadougou, 23 avr. 2025 (AIB) – Le président du comité d’organisation du premier Salon régional de l’agriculture, de l’environnement et de l’élevage (SRAEL), Issouf Traoré, a rassuré les festivaliers sur les préparatifs de ce rendez-vous des acteurs du monde du développement rural, saluant les partenaires de cet évènement économique. Ce salon est prévu se tenir du 1er au 4 mai 2025, à Ouahigouya, chef-lieu de la région du Nord, dans la province du Yatenga.

« Présentement, les préparatifs vont bon train. Nous avons une équipe dynamique qui s’attelle à suivre le programme que nous avons élaboré dès le départ », a indiqué le président du comité d’organisation, Issouf Traoré.

M. Traoré a ajouté que le salon est organisé en partenariat avec la Fédération nationale des groupements Naam. « D’ailleurs, ce sont eux qui vont trouver l’espace pour héberger les expositions et rendre disponibles les salles de communication », a-t-il renseigné.
Il a également fait savoir que le comité a fait « la ronde des fils de la localité qui sont à Ouagadougou ou ailleurs, qui ont fait aussi un retour positif ».

De son avis, l’Association pour le développement économique et social de la région du Nord (ADES/Nord), regroupant l’ensemble des fils et filles de cette région, est favorable à l’initiative. Et des membres de cette structure également se sont déclarés favorables pour accompagner la tenue et la réussite de ce salon, s’est-il réjoui.

« Nous attendons fortement la participation des autorités locales chez qui nous avons fait la ronde pour solliciter leur implication et celles des invités d’ailleurs, à l’international. Car de telles activités ne peuvent pas se dérouler sans leur présence et celle de l’Etat. Donc, nous attendons l’appui des autorités étatiques aux plans financiers, humain et technique et des partenaires », a mentionné le comité.
Il a salué le fait que le ministère d’Etat, en charge de l’agriculture, ait accepté de patronner l’évènement.

Comme attente, « c’est l’implication réelle de ceux pour qui le salon est organisé. Je veux parler des acteurs de l’agriculture, de l’élevage, de l’environnement et de la transformation des produits forestiers non ligneux. Notre souhait est que les participants ressortent du Salon avec des partenariats tissés, en plus d’une bonne participation des acteurs, un bon retour sur les investissements, de sorte à ce qu’on puisse aussi contribuer à améliorer les

conditions de vie des producteurs et atteindre l’autosuffisance alimentaire, qui est vraiment une ambition », a-t-il conclu.
Agence d’information du Burkina
Dnk/yos

Burkina : Ouagadougou abritera bientôt la radio de l’AES qui émettra 24h/24

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Burkina : Ouagadougou abritera bientôt la radio de l’AES qui émettra 24h/24

Ouagadougou, 23 avril 2025 (AIB) – La radio de l’Alliance des États du Sahel (AES) aura une station principale à Ouagadougou, avec des stations relais à Bamako et à Niamey. Elle émettra en continu 24h/24, avec une grille de programmes riche et variée tenant compte des langues nationales des trois États membres de l’AES, a appris l’AIB.

À l’issue de l’atelier de validation réunissant des experts burkinabè, maliens et nigériens sur le « projet de création de la radio de l’Alliance des États du Sahel », le ministre de la Communication, Gilbert Ouédraogo, a déclaré que la station principale sera basée à Ouagadougou, avec des relais à Bamako et à Niamey.

Il a précisé que la radio diffusera en continu, 24h/24, avec une programmation variée prenant en compte les réalités culturelles et linguistiques des trois pays membres.

Le ministre s’exprimait ce mercredi 23 avril 2025 à Ouagadougou, à la clôture de l’atelier dédié à la validation du projet, entamé la veille.

Il a souligné qu’à travers ce média, plusieurs enjeux cruciaux seront abordés : l’accès à l’information, la lutte contre le terrorisme, la désinformation, la mésinformation et la malinformation, ainsi que la promotion des cultures locales et la sensibilisation des populations sur des questions vitales et de développement.

« La Radio de l’AES sera un vecteur de changement, un espace de dialogue où chaque citoyen pourra s’exprimer librement et participer activement à la vie de la communauté », a-t-il déclaré.

Le ministre Ouédraogo a invité les populations à faire de cette radio « un modèle de réussite qui inspirera d’autres initiatives à travers notre région ».

La directrice de la communication au ministère nigérien en charge de la Communication, Chaoulani Safiatou Djingarey, a précisé que les travaux de l’atelier ont porté essentiellement sur trois axes : le déploiement de la radio, la signature des conventions, et les aspects techniques.

Les experts ont par ailleurs recommandé que les trois pays soient alignés techniquement avant la date de lancement officiel de la radio de l’AES. Ils ont aussi insisté sur la nécessité de signer des conventions entre certaines structures étatiques et de procéder à une mise à niveau des équipements techniques dans les trois pays.

Agence d’Information du Burkina
ZAF/yos/ata

 

Nayala: Les enseignants invités à transmettre les valeurs culturelles et traditionnelles aux enfants

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Nayala: Les enseignants invités à transmettre les valeurs culturelles et traditionnelles aux enfants

Toma, 23 avr. 2025 (AIB)- Des acteurs l’éducation de la province de Nayala, ont invité lors de la célébration de la journée traditionnelle, les enseignants à inculquer les valeurs culturelles et traditionnelles aux élèves, le mercredi 16 avril 2025.

« Je vous exhorte à faire de cette journée une occasion de retour aux sources car cela rend le burkinabè original sans teinture », a déclaré le chef de la circonscription d’éducation de base, Augustin Dakio.
« Il faut semer la graine d’amour de nos cultures et traditions chez les petits enfants ce qui va instaurer la cohésion sociale, l’entente et la communion avec les pratiques traditionnelles dans le système éducatif » a lancé le directeur provincial de l’éducation préscolaire primaire et non formelle du nayala, Thomas Garané.

La journée traditionnelle tenue par les différentes écoles de la ville de Toma s’inscrit dans le cadre de la célébration des journées d’engagement patriotique.
Pour la circonstance, les élèves et leurs enseignants se sont habillés avec les habits du terroir comme kôkô dunda et Faso danfani.

Cette journée a également été marquée par des danses traditionnelles comme le « dommonna » et la dégustation de mets locaux comme le « Zamanè », les gâteaux à base de mil

Agence d’information du Burkina
TAK/ak/ata

 

Nayala : Le nouveau DP de l’enseignement secondaire invite les acteurs éducatifs à se tenir la main dans l’ordre et la discipline

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Nayala : Le nouveau DP de l’enseignement secondaire invite les acteurs éducatifs à se tenir la main dans l’ordre et la discipline

Toma, 23 avr. 2025 (AIB)- Le nouveau Directeur provincial (DP) de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique du Nayala, Idrissa Rouko, a appelé les acteurs de l’éducation à se tenir la main dans l’ordre et la discipline pour le rayonnement du système éducatif.

Idrissa Rouko a été installé le 11 avril 2025 Directeur provincial (DP) de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique du Nayala par le premier responsable de la province, Honoré Frédéric Paré.

A peine installé, M.Rouko s’est dit conscient de la lourdeur de la mission qui lui a été confiée et a assuré sa détermination à travailler avec tous les acteurs du système éducatif pour atteindre les résultats escomptés dans l’ordre et la discipline.
« Je suis persuadé que, grâce à la collaboration avec les autorités administratives, coutumières, militaires et religieuses, nous réussirons à offrir une éducation de qualité », a-t-il affirmé.

Le nouveau directeur provincial a saisi l’occasion pour rendre un hommage à son prédécesseur pour les résultats engrangés.
Selon lui, le directeur sorti, a «su diriger son équipe avec dynamisme et franchise, ce qui a conduit à des résultats scolaires appréciables ».

Reconnaissant le travail des forces de défense et de sécurité, le directeur provincial sorti a rassuré son successeur de la loyauté et l’éthique de l’équipe qu’il laisse derrière lui.

Agence d’information du Burkina

Salon international de l’Édition et du Livre : « Notre diversité culturelle africaine est une richesse extraordinaire et nous en sommes fiers » (Bernadette Sanou/Dao)

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Salon international de l’Édition et du Livre : « Notre diversité culturelle africaine est une richesse extraordinaire et nous en sommes fiers » (Bernadette Sanou/Dao)

Rabat, 23 avril 2025 (AIB) – L’ancienne ministre de la Culture burkinabè et écrivaine Bernadette Sanou/Dao s’est insurgée, lundi à Rabat, contre certains stéréotypes qui présentent la multiplicité des ethnies, des langues africaines, ainsi que la religion et la médecine traditionnelles comme des entraves à l’unité et au développement du continent. « Notre diversité culturelle est une richesse extraordinaire, nous la revendiquons et nous en sommes fiers », a-t-elle clamé.

« Notre diversité ethnique et notre multilinguisme en Afrique sont souvent perçus, à tort, comme des freins à notre unité, notre cohésion et notre développement. On qualifie nos sociétés de tribales, de claniques ; on traite les médecins africains de guérisseurs et notre religion d’animiste », s’est-elle indignée.

L’un de ces stéréotypes, a-t-elle précisé, consiste à affirmer que « les Africains ne connaissent pas Dieu, qu’ils croient aux arbres, aux fleuves, à l’air, au vent qui souffle ».

L’écrivaine et ancienne ministre de la Culture sous la révolution du président Thomas Sankara s’exprimait lors d’une communication organisée dans le cadre du Salon international de l’Édition et du Livre, sur le thème : « L’Afrique au miroir de la diversité des cultures et du désenclavement ».

Avec deux autres panélistes du Niger et du Tchad, ils ont démontré en quoi les écrivains peuvent jouer un rôle dans le changement des préjugés sur la diversité culturelle, souvent perçue comme un obstacle au développement et à l’unité de l’Afrique.

Selon Bernadette Sanou/Dao, les multiples langues et ethnies qui composent l’Afrique constituent « une richesse extraordinaire » pour le continent.

« Nous la revendiquons et nous en sommes fiers. Dans notre société africaine, nous connaissons très bien Dieu. En bobo, le mot Wuro désigne avec précision Dieu. Il existe toute une série de noms dérivés du mot Wuro. Wurotitimi signifie « Dieu arrive derrière » et « Dieu agira sûrement ». Wurotèda veut dire « regarde la chose extraordinaire que Dieu a faite pour moi en me donnant cet enfant ». Wurodini, c’est « Dieu qui partage les richesses du monde et m’a donné ce bien ». En mooré, on trouve Wendlasida, qui signifie « Dieu seul est la vérité », et Wendlamita, « Dieu seul sait » », a-t-elle expliqué.

Et d’ajouter : « Dans mon pays, nous avons une soixantaine d’ethnies et de langues, et je n’ai aucun mal à vivre dans cette diversité de cultures, de croyances et de pratiques. C’est une richesse dont nous pouvons, en tant qu’écrivains, nous inspirer et que nous devons partager avec le monde. »

Pour Mme Sanou/Dao, un écrivain ne doit pas se comporter comme un justicier, mais plutôt écrire selon son ressenti, et « tirer le meilleur parti de cette richesse culturelle pour rendre compte de ce qu’il ressent ».

Elle a invité les écrivaines et écrivains africains à faire tomber tous les préjugés afin de faire connaître au monde la diversité et la richesse de la culture africaine.

La communication de Mme Sanou/Dao a été fortement appréciée par le public, composé en grande majorité de Marocains, qui ont tenu à le lui signifier à la fin.

« J’ai vraiment aimé sa communication parce qu’elle m’a parlé. J’ai adoré ces noms variés et différents de Dieu ou Allah qu’elle a cités, car cela rejoint un peu notre religion musulmane », a confié une participante marocaine, qui a suivi l’intervention avec grand intérêt.

Elle a indiqué que dans la religion musulmane, Dieu porte aussi plusieurs noms, comme dans les langues africaines. « Il est le Miséricordieux, le Bon, le Puissant, le Grand. À ce titre, je crois que cela rejoint notre foi », a-t-elle affirmé avec conviction.

Dans son intervention, l’écrivaine nigérienne Antoinette Tidjani Alou a souligné que le rôle de l’écrivaine est « d’écrire ses vérités du mieux qu’elle peut, avec ce qu’elle a d’humain, sans oublier le rire et le sourire ».

« Je pense très humblement qu’on écrit avec ce que l’on a, on apporte sa pierre sans grande prétention. Le travail de l’écrivain est de s’aventurer sur les rivages du soi et du monde par le poème, le roman, la pièce de théâtre », a-t-elle déclaré.

De son côté, l’écrivain tchadien Ahmad Taboye a rappelé que l’écrivain est l’observateur de son temps, celui qui doit dire ce qui ne va pas, analyser, décrire et proposer.

Cependant, il a précisé qu’il « n’est pas un magicien, ce n’est pas quelqu’un qui a toutes les solutions, mais c’est un objecteur de conscience, un leader d’opinion, un guide ; c’est sa responsabilité envers sa société ».

Le Burkina Faso est représenté à la 30ᵉ édition du Salon international de l’Édition et du Livre qui se tient à Rabat, la capitale du Royaume du Maroc, par la maison d’édition Mercury pour une exposition d’œuvres littéraires burkinabè, et par les écrivains Thierry Millogo et Bernadette Sanou/Dao pour des communications.

L’ambassadeur du Burkina Faso auprès du Royaume du Maroc, Mamadou Coulibaly, a visité ce lundi à Rabat le stand burkinabè, ainsi qu’une dizaine d’autres stands d’éditeurs africains et de pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES).

La 30ᵉ édition du SIEL, organisée du 18 au 27 avril à Rabat par le ministère marocain de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, en partenariat avec la région Rabat-Salé-Kénitra et la wilaya de la région, enregistre la participation de 756 exposants représentant 51 pays.

Le Salon est placé sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, et la cérémonie d’ouverture a été présidée le jeudi 17 avril dernier par Son Altesse Royale le Prince Moulay Rachid (frère cadet du Roi), en présence du ministre marocain de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid, et de plusieurs délégations du monde.

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