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Burkina/Entrepreneuriat : Une association forme près de 200 femmes et jeunes

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Burkina/Entrepreneuriat : Une association forme près de 200 femmes et jeunes

Ouagadougou, 8 août 2024 (AIB)- L’Association des femmes engagées pour la patrie (AFEP), a outillé jeudi, dans l’arrondissement n°8 de la ville de Ouagadougou, près de 200 femmes et jeunes en entrepreneuriat pour leur autonomisation financière.

L’Association des femmes engagées pour la patrie (AFEP) a organisé le jeudi 8 août 2024, dans les locaux de la mairie de l’arrondissement n°8 de la ville de Ouagadougou, une formation gratuite en entrepreneuriat au profit de près de 200 femmes et jeunes.

Selon la coordinatrice de l’AFEP, Aïssata Ilboudo/Cissé, cette formation a pour objectif de stimuler l’esprit d’entrepreneuriat des participants, d’apporter des outils nécessaires pour la création où la consolidation des entreprises déjà existantes.

Mme Ilboudo, a également précisé qu’elle va permettre de mettre à leur disposition tout un univers de possibilités au niveau de la microfinance publique ou privée, qui reste un catalyseur indispensable d’une entreprise en marche.

Elle a par ailleurs indiqué que l’association va toujours accompagner l’autonomisation financière des femmes et des jeunes ainsi que l’optimisation de leur apport dans le développement économique et social du pays.

Les formateurs délégués par le ministère en charge de la Jeunesse, Rabbi Paul Ouédraogo  et  Sidiki  Korgo, ont entretenu l’assistance sur  l’entrepreneuriat et sa gestion pour l’atteinte des objectifs fixés.

M. Ouédraogo et M. Korgo ont aussi encouragé les participants à mettre l’accent sur l’excellence de leurs différentes offres, l’innovation et surtout « la prise de risque » qui sont des éléments clés de l’entrepreneuriat.

Le président de la délégation spéciale (PDS) de l’arrondissement n°8  de la ville de  Ouagadougou, Alidou Congo, a félicité l’AFEP pour son initiative et encouragé les participants à entreprendre en leur souhaitant de la réussite.

Au terme de la formation, une remise d’attestation a été faite en présence d’un représentant du ministère en charge de la Jeunesse.

Agence d’information du Burkina

NO/hb/ata

 

 

Gourma/Santé : La lutte contre la malnutrition au menu des réflexions des acteurs

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Gourma/Santé : La lutte contre la malnutrition au menu des réflexions des acteurs

Fada N’Gourma, (AIB)-Le gouverneur de la région de l’Est, Ram Joseph Kafando, a présidé, le 07 août 2024 à Fada N’Gourma, la première session de l’année 2024 de l’atelier du Conseil régional de concertation en nutrition (CRN).

Les enquêtes SMART rapides réalisées en 2023 dans la région de l’Est ont déterminé les prévalences de la Malnutrition aiguë (MAG) de 13,1% pour la commune de Fada N’Gourma, 21,2% pour la commune de Diapaga, 17, 3% pour la commune de Matiacoali et 15,4% pour celle de Gayéri.

Pendant ce temps, le seuil MAG de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) est de 10%.

Ces résultats obtenus interpellent à plus d’un titre sur les efforts qui restent à fournir pour baisser de façon significative la prévalence de la malnutrition.

D’où la tenue de cet atelier le 07 août 2024 à Fada N’Gourma, du Conseil régional de concertation en nutrition (CRN), dont le thème est « Situation alimentaire et nutritionnelle dans un contexte de défis sécuritaire et humanitaire ».

Selon le directeur régional en charge de la Santé de l’Est, Dr Mahamady Yarbanga, ces taux de prévalence de MAG relevés par les dernières enquêtes SMART rapides de sa localité sont critiques.

Donc, il estime qu’il est urgent que les membres du CRN se penchent sur cette question épineuse pour le bonheur de la population en générale mais surtout pour les enfants de 0 à 5 ans et les femmes allaitantes.

S’agissant des causes de la montée exponentielle de MAG, le directeur régional a évoqué surtout l’insécurité criarde dans la localité qui ne facilite pas l’accès aux centres de santé des populations pour un dépistage rapide et une meilleure prise en charge.

Cet atelier offre aux agents de santé, aux ONG et associations ainsi qu’à tous les partenaires intervenant dans le domaine de la nutrition, l’opportunité de passer en revue les différents acquis mais aussi les difficultés qui pourraient entraver la lutte contre la malnutrition.

Le gouverneur de la région, Ram Joseph Kafando, a invité les différents acteurs à œuvrer dans une synergie d’action pour la résolution des problèmes de nutrition des populations de son entité administrative et plus spécifiquement pour les questions liées à la lutte contre la malnutrition qui s’inscrit comme une intervention à gain rapide pour l’atteinte des objectifs du développement durable.

Agence d’information du Burkina

KAC/hb/yo

 

 

 

Léraba : 20 femmes déplacées internes reçoivent des kits de fin de formation

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Léraba : 20 femmes déplacées internes reçoivent des kits de fin de formation
Sindou, (AIB)-Le Fonds d’appui à la formation professionnelle et à l’apprentissage (FAFPA), à travers l’Association grâce divine faso danfani plus (AGDFD- plus), a offert, le mercredi 07 août 2024 à Sindou, des kits complets de métiers à tisser et de teinture à 20 femmes déplacées internes, après leur formation dans la Léraba. La cérémonie a été présidée par le haut-commissaire de la province de la Léraba, Mahamadi Congo.

Dans le souci de promouvoir le Faso danfani tout en permettant aux femmes et jeunes filles en situation de vulnérabilité à s’auto prendre en charge, le Fonds d’appui à la formation professionnelle et à l’apprentissage (FAFPA) à travers l’Association grâce divine faso danfani plus (AGDFD plus), a formé 20 femmes déplacées internes dans la Léraba.
C’était en collaboration avec la direction provinciale en charge de l’Action humanitaire de la Léraba.

Du 18 juillet au 07 août 2024, soit 21 jours durant, ces apprenantes ont acquis des connaissances de base en teinture et tissage de petit métier.
L’apprentissage a pu été réalisé grâce à l’appui financier du Fonds d’appui à la formation professionnelle et à l’apprentissage (FAFPA).
Tout en saluant l’initiative, le haut-commissaire de la province de la Léraba, Mahamadi Congo, a réitéré ses encouragements à l’endroit de l’AGDFD plus et aux bénéficiaires.

La présidente de l’AGDFD plus, Gnissira Bado/Traoré, a lancé un appel de soutien aux bonnes volontés pour ces Personnes déplacées internes (PDI).
Quant au directeur provincial en charge de l’Action humanitaire de la Léraba, Ousmane Ouédraogo, il a insisté sur l’usage réel des kits qu’elles viennent de recevoir.
Il les a encouragées à s’adresser au Fond d’appui aux activités rémunératrices des femmes (FAARF), pour booster leur projet.
Le chef d’antenne régionale des Cascades du FAFPA, Guidalo Tingueri, a exprimé la disponibilité de sa structure à accompagner la population dans la formation professionnelle et continue.
« Ainsi, ces bénéficiaires seront suivies et soutenues pour la suite de la formation qu’elles ont reçu », a-t-il soutenu.

Agence d’information du Burkina
MK/hb/yo

Loroum : L’atelier théâtre procède à la clôture des clubs d’écoute

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Loroum : L’atelier théâtre procède à la clôture des clubs d’écoute

Titao, (AIB)-Le 2e vice-président de la délégation spéciale de Titao, Oumarou Dialla, a présidé, le samedi 03 août 2024 à Titao, la cérémonie de clôture des clubs d’écoute de Titao, dans le cadre du Projet intégré d’accès à l’éducation, la nutrition, à la protection et aux services d’eau hygiène et assainissement des enfants affectés par la crise.

C’est une foule d’enfants scolarisés et non scolarisés qui ont pris d’assaut le samedi 03 août 2024, le siège de l’Atelier Théâtre du Loroum à Titao, pour la clôture des activités de la saison 2024. Ballets, chants et récitals ont rythmé la cérémonie.

Le 2e vice-président de la délégation spéciale de la commune de Titao, le commissaire de police Oumarou Dialla, a félicité l’ATL et ses partenaires de mise en œuvre du projet.

Il a invité les populations à scolariser les enfants issus des clubs afin qu’ils ne retombent pas dans l’oisiveté et l’obscurantisme.

« Les clubs ont été d’un intérêt certain pour la commune. Ils ont contribué à l’éducation des enfants d’une part mais aussi à une saine occupation», a souligné M. Dialla.

Le représentant des parents des apprenants a reconnu l’intérêt que revêtent ces clubs d’éducation pour les ménages.

« Avec le déplacement, nous étions perdus et ne savions que faire pour les enfants.  Cette initiative a donc été la bienvenue pour nous du fait qu’elle a permis à nos enfants de retrouver un cadre d’apprentissage », a-t-il ajouté.

Embouchant la même trompette, la représentante des femmes a salué cette initiative qui, au-delà de l’aspect éducatif, a contribué selon elle à renforcer la résilience économique des femmes.

« Avec ce projet, des vendeuses de galettes, beignets et bouillie ont pu relancer leurs activités en servant du goûter aux apprenants», a dit la représentante.

Dans le bilan qu’il a dressé, le point focal du projet, Noufou Boïna, a indiqué que le projet est allé au-delà de ses objectifs.

« Nous avons accueilli dans les clubs de Titao 465 enfants sur une prévision de 300. En outre, 300 ménages vulnérables ont bénéficié de kits Wash et de postes radios pour promouvoir l’hygiène et l’assainissement et poursuivre l’éducation des enfants dans les ménages. C’est donc un bilan satisfaisant que nous tirons de la mise en œuvre du projet », a expliqué M. Boïna.

Face à la situation sécuritaire difficile marquée par les déplacements massifs de populations et la fermeture des classes dans plusieurs zones, les besoins d’éducation des enfants se sont multipliés dans les zones d’accueil.

C’est pour apporter une réponse à cette situation que le consortium EDUCO/ATL/AMMIE/ASG, a décidé de porter le « Projet intégré d’accès à l’éducation, la nutrition, à la protection et aux services d’eau hygiène et assainissement des enfants affectés par la crise ».

Agence d’information du Burkina

ASO/hb/yo

Sous les critiques, l’ONU accouche de son premier traité contre la cybercriminalité

Sous les critiques, l’ONU accouche de son premier traité contre la cybercriminalité

Ouagadougou, 9 aout 2024 (AIB/AFP)-Les Etats membres de l’ONU ont approuvé jeudi leur premier premier traité pour lutter contre la cybercriminalité, un texte immédiatement fustigé par les défenseurs des droits humains et les grandes industries de la tech qui alertent contre un outil de « surveillance » mondiale.

Après trois ans de négociations formelles, et une dernière session de deux semaines à New York, la « Convention des Nations unies contre la cybercriminalité » a été approuvée par consensus et sera soumise ultérieurement à l’Assemblée générale pour adoption formelle.

« Je considère que les documents (…) sont adoptés. Merci beaucoup, bravo à tous ! », a lancé sous les applaudissements Faouzia Boumaiza Mebarki, présidente du comité intergouvernemental créé en 2019 pour rédiger ce traité, sur une proposition de la Russie.

Le nouveau traité, qui pourra entrer en vigueur après avoir été ratifié par 40 Etats, vise à « combattre plus efficacement la cybercriminalité » et à renforcer la coopération internationale en la matière, citant notamment les images pédopornographiques ou le blanchiment d’argent.

« Nous avons démontré l’importance de la volonté politique et notre détermination collective pour empêcher et combattre la cybercriminalité grâce à la coopération internationale », s’est félicitée la déléguée sud-africaine, saluant au nom du groupe Afrique une « Convention historique ».

« L’assistance technique et le renforcement des capacités offriront le soutien nécessaire aux pays qui disposent d’infrastructures cyber moins développées », a-t-elle ajouté.

– « Utilisé pour réprimer » –
Mais les opposants au traité, alliance inhabituelle entre défenseurs des droits humains et grandes entreprises de la tech, dénoncent eux un périmètre bien trop large.

Le texte prévoit notamment qu’un Etat peut, pour enquêter sur tout crime passible d’au moins quatre ans de prison dans sa loi nationale, demander aux autorités d’un autre Etat toute preuve électronique liée à ce crime et également réclamer des données à un fournisseur d’accès.

Ce sera « une catastrophe pour les droits humains et c’est un moment sombre pour l’ONU », a déclaré à l’AFP Deborah Brown, de Human Rights Watch, décrivant un « outil multilatéral de surveillance sans précédent ».

« Il peut être utilisé pour réprimer les journalistes, les militants, les personnes LGBT, les libres penseurs et d’autres, par-delà des frontières », a-t-elle déploré.

Dans ce contexte, le Haut-commissariat de l’ONU aux droits de l’Homme avait émis de sérieuses réserves sur le texte, appelant cette semaine les Etats à « s’assurer que les droits humains soient au coeur de la Convention ». « Les défenseurs des droits, les chercheurs et les enfants ne devraient pas craindre une criminalisation d’activités protégées », avait-il ajouté sur X.

Si la lutte contre la pédopornographie et l’exploitation sexuelle des enfants fait consensus, certains s’inquiètent d’une criminalisation possible de selfies intimes ou d’images prises par un mineur lors d’une relation sexuelle consentie.

– « Saturé de gardes-fou » –
« Malheureusement, (le comité) a adopté une convention sans répondre à nombre des défauts majeurs identifiés par la société civile, le secteur privé et même l’organe de l’ONU pour les droits de l’Homme », a dénoncé auprès de l’AFP Nick Ashton-Hart, qui menait à ces négociations la délégation de l’organisation Cybersecurity Tech Accord, rassemblant plus de 100 entreprises du secteur comme Microsoft ou Meta.

« Nous ne pensons pas que les Etats devraient signer ou appliquer cette convention », a-t-il plaidé.

Certaines délégations estiment à l’inverse que le traité fait trop de place aux droits humains.

La Russie, soutien historique de ce processus, a ainsi déploré il y a quelques jours un traité « plus que saturé par des gardes-fou liés aux droits humains », accusant certains pays de « poursuivre des objectifs étroits et égoïstes sous couvert de valeurs démocratiques ».

Lors de la session d’approbation du texte jeudi, l’Iran a de son côté tenté de faire supprimer plusieurs clauses aux « défauts importants ».

L’un des paragraphes visés souligne notamment que « rien dans cette Convention ne doit être interprété comme permettant la répression des droits humains ou des libertés fondamentales »: liberté d’expression, de conscience, d’opinion, de religion, d’association…

Cette requête de suppression a été rejetée par 102 voix contre, 23 pour (dont Russie, Inde, Soudan, Venezuela, Syrie, Corée du Nord, Libye) et 26 abstentions. Ni l’Iran ni aucun autre pays n’a toutefois choisi d’empêcher l’approbation par consensus.

AIB Avec AFP

Un nouvel avion pour Air Burkina d’ici septembre 2024

Un nouvel avion pour Air Burkina d’ici septembre 2024

Ouagadougou, 8 août 2024 (AIB)-Le ministre Roland Somda a annoncé jeudi, l’acquisition d’un nouvel avion pour la compagnie nationale Air Burkina d’ici le mois de septembre 2024.

Il a ajouté que cet avion appartiendra en propre à la compagnie Air Burkina, précisant que, contrairement à la pratique antérieure, il ne s’agit pas d’une location.

Selon M. Somda, la location dans le domaine de l’aviation n’est pas une solution pérenne.

Le ministre Roland Somda s’exprimait jeudi à Ouagadougou lors de la séance d’évaluation des contrats d’objectifs assignés aux différents ministres durant le premier semestre de 2024.

Il a également confié qu’une équipe s’est rendue en Chine pour vérifier l’avion que le pays souhaite acquérir.

Des essais ont été effectués, et il ne reste plus qu’à finaliser la procédure d’acquisition en collaboration avec le ministère des Finances, a dit M. Somda.

Avec le remaniement ministériel du 1er août 2024, Roland Somda a quitté les Transports pour le Sport et la Jeunesse.
Agence d’information du Burkina
DNK/ata

L’Afrique ne doit pas rompre ses relations avec l’Ukraine, affirme Washington

POLITIQUE: ÉTATSUNIS-AFRIQUE-RELATIONS-UKRAINE

L’Afrique ne doit pas rompre ses relations avec l’Ukraine, affirme Washington

WASHINGTON, 8 août. /TASS/. L’administration américaine estime que les pays africains ne doivent pas rompre les relations diplomatiques avec l’Ukraine à cause du soutien de Kiev aux terroristes, a déclaré lors d’un point de presse Matthew Miller, le porte-parole du département d’État américain.

« Nous estimons toujours que les relations diplomatiques sont importantes et que c’est bien que des pays se parlent et ont la possibilité de résoudre les litiges et les problèmes existants », a-t-il déclaré au sujet de la rupture des relations avec l’Ukraine par certains pays d’Afrique.

« La diplomatie est importante et nous appelons donc ces pays à continuer de se parler », a-t-il ajouté.

Interrogé pour savoir si les pays africains se tournaient vers la Russie, Matthew Miller a de nouveau sévèrement critiqué la politique de Moscou dans la région.

Le Mali, puis le Niger, ont annoncé la rupture de leurs relations diplomatiques avec l’Ukraine en raison du soutien de Kiev aux terroristes dans le pays africain. Ces mesures font suite à une déclaration du porte-parole de la Direction générale des renseignements de l’Ukraine, Andreï Ioussov, concernant l’implication de Kiev dans l’attaque menée par des groupes terroristes armés contre des membres des forces de défense et de sécurité maliennes fin juillet dans la région de Tinzaouatène, au nord-est du pays, près de la frontière avec l’Algérie.

Selon Leadership, le projet en cours de mise en œuvre a été lancé en janvier de cette année par la fondation d’aide aux forces armées ukrainiennes Revenez vivant (reconnue par le ministère russe de la Justice comme une organisation indésirable). Agissant par l’intermédiaire de l’ambassade d’Ukraine en Mauritanie, la fondation a commencé à recruter des terroristes, qui ont ensuite été transférés sur le territoire ukrainien, où ils ont été formés aux méthodes de guerre modernes, notamment à l’utilisation de drones et d’explosifs, souligne la publication. Selon la publication, l’attaque terroriste menée du 25 au 27 juillet contre les forces armées maliennes par les séparatistes touareg dans la région de Tinzaouatène témoigne de l’implication active de l’Ukraine dans la formation de combattants pour déstabiliser la région.

Avec TASS

Ganzourgou : Un appel à l’unité nationale lancé à Zoungou

Ganzourgou : Un appel à l’unité nationale lancé à Zoungou

Zorgho, 8 août 2024 (AIB)-Le Haut-Commissaire de la province du Ganzourgou, Mme Aminata Sorgho/Gouba, a présidé la cérémonie de montée des couleurs, organisée ce mardi 6 août 2024 dans le département de Zoungou. Cet événement s’inscrit dans le cadre de la poursuite de l’initiative de la montée des couleurs de façon tournante dans les services et départements de la province. Ce fut l’occasion pour elle de lancer un appel vibrant à l’unité nationale aux populations de ce département.

Réunis à la préfecture, les directeurs provinciaux de services et les représentants des différentes couches sociales de Zoungou ont assisté à ce moment fort de la vie de la commune.

Le cérémonial de la montée des couleurs a été exécuté par la police nationale au rythme de l’hymne national, entonné en langue nationale mooré par les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP).

Après ce cérémonial, le préfet du département de Zoungou, M. Mahamoudou Consigui, a, au nom des forces vives de la commune, remercié Mme le Haut-Commissaire et l’ensemble des directeurs provinciaux de services pour avoir choisi sa circonscription pour cette cérémonie importante.

« Votre présence parmi nous est une grande marque d’honneur et nous encourage à poursuivre nos efforts pour le développement de notre localité », a-t-il dit.

Dans son discours, Mme Sorgho/Gouba a souligné l’importance de ces cérémonies qui, dit-elle, « sont un acte symbolique empreint de sobriété mais lourd de signification, car elles nous rappellent le sens du patriotisme, du vivre-ensemble, ainsi que notre appartenance à un destin commun et à un même patrimoine à préserver. »

Face aux défis sécuritaires que traverse le pays, le Haut-Commissaire a insisté sur la nécessité de renforcer l’unité et la cohésion entre les Burkinabè.

« Si nous avons décidé d’inclure les départements dans ces cérémonies tournantes, c’est dans l’optique de pouvoir passer ce message d’unité et de vivre-ensemble », a-t-elle déclaré.

Pour elle, « Il n’y a aucun sacrifice de trop lorsqu’il s’agit de défendre la Patrie, car elle est le seul héritage qui sera légué aux générations futures. »

Outre l’aspect patriotique, la cérémonie a également été l’occasion d’aborder des questions de santé publique.

Le Haut-Commissaire a rappelé l’importance de la prévention des maladies liées au manque d’hygiène, notamment le paludisme et la dengue. Elle a invité les populations à collaborer avec les agents de santé lors des campagnes de vaccination.

Ce fut aussi l’occasion pour le Haut-Commissaire de procéder à une plantation symbolique d’un arbre en guise d’invitation aux populations de Zoungou à contribuer à la réussite de la campagne nationale de reboisement, édition 2024.

La mobilisation des populations de Zoungou a été saluée par le Haut-Commissaire. Pour elle, cela témoigne de leur attachement aux valeurs républicaines et de leur volonté de contribuer à la construction d’un Burkina Faso uni et prospère.
Agence d’information du Burkina
Moïse SAMANDOULGOU

Ganzourgou : Le Haut-Commissaire à l’écoute des populations de Zoungou

Ganzourgou : Le Haut-Commissaire à l’écoute des populations de Zoungou

Zorgho (AIB) – Le Haut-Commissaire de la province du Ganzourgou, Mme Aminata Sorgho/Gouba, a tenu une rencontre d’échanges avec les forces vives de la commune de Zoungou (25 km au nord-est de Zorgho) le 6 août 2024. La rencontre a eu lieu dans la salle de réunions de la mairie, à l’issue de la traditionnelle cérémonie de montée des couleurs.

Cette rencontre, qui s’inscrit dans le cadre d’une tournée de proximité, a permis un dialogue direct et franc entre la première responsable administrative de la province et les populations représentées par les leaders des organisations de jeunesse, de femmes, les chefs de services départementaux, ainsi que les autorités coutumières et religieuses.

Pour le Haut-Commissaire, l’objectif de cette rencontre était de recueillir les préoccupations des citoyens, d’apporter des réponses immédiates dans la mesure du possible, et de transmettre les autres doléances aux autorités compétentes.

Le Médecin-Chef du district sanitaire (MCD) de Zorgho, Dr Delphin Kaboré, a saisi l’occasion pour sensibiliser l’assistance sur les risques liés au paludisme, à la dengue, et aux hépatites.

Ses explications détaillées, appuyées par des chiffres concrets, ont permis de mieux appréhender l’ampleur de ces problèmes de santé publique.

Il a invité les populations à se protéger contre les piqûres de moustiques, à veiller à la prise des médicaments distribués lors des campagnes de chimio-prévention du paludisme saisonnier, et à assainir leur cadre de vie.

Les échanges ont ensuite porté sur les préoccupations quotidiennes des populations. L’état des infrastructures routières, l’accès aux soins, l’hygiène et l’assainissement, la prolifération du moustique tigre qui transmet la dengue, et la vaccination contre l’hépatite B ont été, entre autres, les questions abordées.

Face à ces sollicitations, le Haut-Commissaire a assuré les populations de sa détermination à œuvrer pour l’amélioration de leurs conditions de vie.

Elle a pris note de toutes les préoccupations exprimées et s’est engagée à rendre compte à qui de droit pour des réponses appropriées. Elle a toutefois invité les populations à une plus grande participation communautaire dans les actions de développement.

Cette rencontre a été saluée par les participants qui y ont vu une preuve de la volonté des autorités de se rapprocher des populations.

Elle a également permis de renforcer le sentiment d’appartenance à une communauté et de susciter un esprit de responsabilité collective.
Agence d’information du Burkina
Moïse SAMANDOULGOU

Ganzourgou : Les VDP de Zoungou livrent leurs préoccupations au Haut-commissaire

Ganzourgou : Les VDP de Zoungou livrent leurs préoccupations au Haut-commissaire

Zorgho, 8 août 2024 (AIB) – Le Haut-commissaire de la province du Ganzourgou, Mme Aminata Sorgho/Gouba, a rencontré les Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) de la commune de Zoungou, le mardi 6 août 2024. L’objectif de cette rencontre, tenue dans la salle de réunions de la mairie, était d’encourager les VDP et de recueillir leurs préoccupations afin d’y apporter des réponses appropriées.

Les échanges ont essentiellement porté sur les difficultés rencontrées par les VDP sur le terrain ainsi que sur les moyens de renforcer leur efficacité.

Les VDP se sont réjouis de la tenue de cette rencontre. Ils ont remercié le Haut-commissaire pour l’initiative, ainsi que leur coordonnatrice provinciale, Mme Bintou Ouédraogo/Ouédraogo, par ailleurs Directrice provinciale de la police nationale, pour son dévouement à leur encadrement.

Ils ont salué les efforts du gouvernement pour leur équipement, tout en soulignant la nécessité de renforcer ces efforts. Ils ont également exprimé le souhait d’un accompagnement accru pour répondre à leurs besoins sociaux.

Le Haut-commissaire de la province du Ganzourgou, Mme Aminata Sorgho/Gouba, a alors encouragé les VDP à poursuivre leurs actions salutaires. Elle les a remerciés pour leur engagement et leur a assuré le soutien des autorités.

Elle a promis de transmettre leurs préoccupations aux autorités compétentes, tout en demandant aux populations de continuer à soutenir l’effort de paix, afin que certaines préoccupations puissent trouver des solutions endogènes.

Cette rencontre, longtemps attendue par les VDP, s’est tenue en marge de la cérémonie de montée des couleurs organisée dans cette localité.

Elle intervient dans un contexte marqué par la détermination du gouvernement burkinabè à vaincre le terrorisme dans le pays.

Elle a permis de renforcer le dialogue entre les autorités administratives et ces acteurs engagés dans la lutte contre le terrorisme.
Agence d’information du Burkina
Moïse SAMANDOULGOU

Burkina : Le ministre en charge de l’urbanisme affiche un taux d’exécution de 65,55 % des objectifs assignés à son département

Burkina : Le ministre en charge de l’urbanisme affiche un taux d’exécution de 65,55 % des objectifs assignés à son département

Ouagadougou, 8 août 2024 (AIB) – Le ministre en charge de l’urbanisme, Mikailou Sidibé, a adressé ses félicitations aux travailleurs de son département, dont l’abnégation a permis d’atteindre un taux de 65,55 % d’exécution des contrats d’objectifs assignés à son ministère au premier semestre 2024.

« Nous avions au total 33 activités au titre de cette année 2024. Nous venons donc de faire le bilan devant le Premier ministre. Et, en termes de mise en œuvre des activités au 30 juin 2024, nous sommes à un taux d’exécution de 65,55 % », a indiqué le ministre en charge de l’urbanisme, Mikailou Sidibé.

Le ministre s’exprimait jeudi à Ouagadougou à l’occasion de la séance d’évaluation semestrielle des contrats d’objectifs des différents ministres.

Pour M. Sidibé, ce bilan est à mettre à l’actif des travailleurs du ministère, auxquels il a adressé « ses vives félicitations ».

Il les a également exhortés à maintenir la dynamique « pour qu’au bilan final, nous puissions avoir un taux d’exécution tout aussi satisfaisant ».

Selon lui, les objectifs assignés à son département ministériel concernent, entre autres, la planification pour une meilleure gouvernance urbaine, l’aménagement et l’assainissement des eaux pluviales, la production de logements et le contrôle des normes d’aménagement.

Le ministre a précisé que les activités réalisées portent sur des « dossiers emblématiques », notamment l’apurement du passif urbain avec l’adoption de la loi portant promotion immobilière au Burkina Faso.

« Nous avons pu traiter ce dossier et produire un rapport à l’attention du Conseil des ministres, qui a adopté une première phase de régularisation de ce passif », a-t-il confié.

Il a ajouté que le travail se poursuit avec les autres cas. Le ministre a également rassuré que le passif foncier, de manière générale, est pris en compte dans les activités du ministère.

De son avis, son département a en outre lancé un certain nombre de programmes pour la production de logements.

Selon lui, des travaux ont été lancés dans la région du Plateau Central pour la réalisation de logements destinés à accueillir les personnes déplacées internes et les personnes vulnérables, ainsi qu’un autre projet concernant la diaspora.
Agence d’information du Burkina

Un pont mobile en construction à Badara

Burkina-Infrastructure-Pont

Un pont mobile en construction à Badara

Ouagadougou, 08 août 2024 (AIB) – Un pont mobile se met en place à Badara, à Bama (Houet), en remplacement du pont endommagé le 28 juillet dernier à la suite d’une forte pluie, rapporte le ministère des Infrastructures.

«Depuis vendredi dernier (2 août ndlr), c’est la course contre la montre pour le montage du pont mobile de Badara, un village de la commune de Bama», peut-on lire sur la page facebook du ministère des Infrastructures.

Agence d’Information du Burkina

Championnat national de VIÊT VÙ DAO : Une trentaine d’athlètes en compétition

Championnat national de VIÊT VÙ DAO : Une trentaine d’athlètes en compétition

Ouagadougou, 8 août 2024 (AIB)-La première édition du championnat national de VIÊT VÙ DAO s’est tenue le samedi 2 août 2024 à Ouagadougou. Une trentaine de pratiquants de cette discipline vietnamienne ont pu s’affronter dans différentes catégories.

Les combattants de VIÊT VÙ DAO des clubs Point du Dragon, Tigre Céleste et Léopard Noir ont rivalisé de talents.

En tout, 31 athlètes ont participé à cette première édition du championnat national de VIÊT VÙ DAO.

Ils ont d’abord disputé des manches éliminatoires dans les catégories minimes, cadettes, juniors filles et garçons.

Les 3 premiers de chaque catégorie ont reçu des médailles et des trophées.

Pour Ismaïla Bouda, Directeur technique national de la discipline, ce championnat est une opportunité pour les pratiquants de pouvoir se mesurer.

« Le championnat vise à permettre à tout pratiquant de mesurer l’acquisition des différentes techniques déjà apprises au club », a-t-il affirmé.

Aux dires du DTN du VIÊT VÙ DAO, cette compétition a permis d’avoir un aperçu du niveau réel de chaque pratiquant.

Naaba Kongo de Wobregdo a salué la pratique de ce sport vietnamien dans le quartier, car il permet aux enfants de s’occuper de manière utile.

Benjamin Zongo, représentant de la délégation spéciale de l’arrondissement n°9 de Ouagadougou, a promis de travailler à rendre disponibles les terrains pour la pratique du sport.

Mohamadou Dao, parrain de l’édition, a exprimé sa satisfaction quant à l’organisation.

« Au regard de la situation que nous traversons, organiser une telle activité relève du sacerdoce. Nous saluons l’esprit qui a animé les athlètes et félicitons les organisateurs », a-t-il ajouté.

Les pratiquants burkinabè du VIÊT VÙ DAO participeront prochainement à la coupe du monde qui se tiendra au Maroc.
Agence d’information du Burkina

Les Seychelles sont devenues le pays d’Afrique le plus attractif pour les investissements

ÉCONOMIE: AFRIQUE-INVESTISSEMENTS-ATTRACTIVITÉ

Les Seychelles sont devenues le pays d’Afrique le plus attractif pour les investissements

PRETORIA, 8 août. /TASS/. La République des Seychelles est en tête du classement de l’attractivité pour les investissements en Afrique en 2024. Cette conclusion a été tirée du rapport Where to invest in Africa (Où investir en Afrique), rédigé et publié par le département des investissements de la deuxième banque d’Afrique du Sud, la First National Bank (FNB).

Les cinq premiers pays africains en termes d’attractivité pour les investissements comptent également l’île Maurice en deuxième position, l’Égypte, l’Afrique du Sud et le Maroc. Le classement est basé sur l’examen de 20 indicateurs, répartis en 4 groupes. Il s’agit des performances économiques actuelles et du potentiel économique, de l’accessibilité des marchés et du niveau d’innovation, de la stabilité économique et du climat d’investissement, des conditions sociales et du développement du capital humain.

Les spécialistes ont étudié les possibilités d’investissement de 31 pays africains sur les 54 que compte le continent. En bas du classement se trouve le Zimbabwe qui, selon la FNB, possède le plus faible degré d’attractivité en matière d’investissement. L’Eswatini, la République du Congo, le Lesotho et le Cameroun suivent dans l’ordre de progression.

Burkina : Le ministre en charge de l’Éducation réalise 65 % des objectifs assignés à son département au premier semestre 2024

Burkina – Évaluation – Ministre – Éducation

Burkina : Le ministre en charge de l’Éducation réalise 65 % des objectifs assignés à son département au premier semestre 2024

Ouagadougou, 8 août 2024 (AIB) – Le ministre en charge de l’Éducation, Jacques Sosthène Dingara, a salué jeudi à Ouagadougou l’action de l’ensemble des acteurs qui a permis de réaliser 65 % des objectifs assignés à son département.

« À mi-parcours, nous pouvons dire que nous avons réalisé un taux d’environ 65 %. Les acteurs se sont énormément investis pour que nous puissions atteindre ce taux à mi-parcours », s’est réjoui le ministre en charge de l’Éducation, Jacques Sosthène Dingara.

Le ministre s’exprimait jeudi à Ouagadougou à l’occasion de la séance d’évaluation semestrielle des contrats d’objectifs des différents ministères.

Pour M. Dingara, ces résultats sont à mettre à l’actif de l’ensemble des acteurs du département ministériel et des partenaires « qui ont accompagné la réalisation de ces activités ».

Selon lui, les objectifs assignés à son département pour l’année 2024 sont, entre autres, l’accompagnement des élèves et des apprenants des zones à fort défis sécuritaires, la réforme du système éducatif par l’intégration de l’initiation aux métiers, l’intégration d’un certain nombre de valeurs d’instruction civique, et la construction d’infrastructures scolaires pour améliorer l’accès à l’éducation.

Il a également mentionné un autre objectif relatif à l’officialisation et à la promotion des langues nationales dans le pays.

Le ministre s’est réjoui de l’organisation « avec brio » des examens scolaires « sans incident majeur dans un contexte difficile ».

Agence d’information du Burkina
DNK/ata

Burkina : Les Affaires étrangères réalisent 55,29 % des objectifs assignés au premier semestre 2024

Burkina – Contrats – Objectifs – Ministère – Affaires Étrangères

Burkina : Les Affaires étrangères réalisent 55,29 % des objectifs assignés au premier semestre 2024

Ouagadougou, 8 août 2024 (AIB) – Le ministre en charge des Affaires étrangères, Karamogo Jean Marie Traoré, s’est déclaré satisfait du niveau d’exécution des contrats d’objectifs assignés à son département, qui a atteint 55,29 % au premier semestre de 2024.

« Je dois dire qu’au 30 juin, avec un taux de 55,29 %, par rapport aux prévisions que nous avions envisagées, nous sommes plutôt satisfaits du niveau d’exécution », a indiqué le ministre des Affaires étrangères, Karamogo Jean Marie Traoré.

Le ministre s’exprimait jeudi à Ouagadougou, à l’occasion de la séance d’évaluation semestrielle des contrats d’objectifs des différents ministères.

Pour M. Traoré, trois objectifs majeurs sont assignés à son département : la contribution à la défense et à la sécurité nationale, la consolidation du rayonnement du pays et le renforcement de l’intégration africaine, ainsi que la gestion de la diaspora.

Cependant, selon lui, le taux global réalisé par son ministère cache des disparités.

Il souligne un taux de réalisation de 60 % au niveau de la consolidation et du positionnement du pays, contre 43 % pour la contribution à la sécurité, un objectif réalisé conjointement avec le ministère en charge de la défense.

En ce qui concerne les objectifs liés à la gestion des Burkinabè de l’extérieur, il note un taux de 54 %.

« Nous avons soumis au chef du gouvernement la préoccupation de revoir notre instrument de planification au regard des mutations que nous avons connues », a-t-il confié.

Pour lui, il s’agit notamment du retrait de la CEDEAO et de la création de la Confédération de l’Alliance des États du Sahel (AES), qui n’étaient pas initialement prévus dans le schéma de planification.

« Nous avons reçu l’accord favorable du Premier ministre pour cette relecture, ce qui nous permettra d’être en cohérence avec le nouveau contexte », a-t-il rassuré.

De ce fait, le chef de la diplomatie burkinabè a assuré que la confédération de l’AES sera désormais prise en compte dans les objectifs du ministère.

Par ailleurs, le ministre a ajouté que son département a été confronté à deux types de contraintes : la première, d’ordre programmatique, liée au changement de contexte sous-régional, ce qui a eu une incidence sur la réalisation des activités du ministère.

La deuxième contrainte, selon lui, est d’ordre budgétaire.

Il a expliqué que le ministère a subi une régulation budgétaire qui « n’a pas permis de respecter certains rendez-vous pour un certain nombre d’activités que nous avions planifiées ».
Agence d’information du Burkina
DNK/ata

Burkina : bientôt de l’argile calcinée produite sur place pour remplacer le clinker importé dans la production de ciment

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Burkina : bientôt de l’argile calcinée produite sur place pour remplacer le clinker importé dans la production de ciment

Ouagadougou, 8 août 2024 (AIB) – Le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a posé jeudi la première pierre de l’unité de production d’argile calcinée, un matériau alternatif pour la fabrication du ciment au Burkina Faso.

Le groupe Ciments d’Afrique (CIMAF) n’importera plus de clinker pour la production de ciment. L’argile calcinée, une matière première alternative qui sera produite sur place, sera utilisée dans les prochains jours.

Estimant que l’implantation de cette usine est une illustration parfaite de la politique d’industrialisation du pays, le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a félicité CIMAF pour la mise en place d’un tel projet.

« Le fait de prendre la matière première ici au Burkina Faso et de la transformer pour produire du ciment pour les Burkinabè, c’est tout ce que nous souhaitons », a indiqué le président du Faso.

Il a par ailleurs réaffirmé son attachement au développement du secteur industriel du pays, véritable facteur de création d’emplois, de transfert de technologies et de développement économique.

Pour le président Traoré, le Burkina reste engagé à offrir toutes les facilités et garanties nécessaires aux acteurs nationaux et étrangers qui voudraient participer au développement de notre secteur industriel.

Selon le Président-directeur général (PDG) du groupe CIMAF, Anas Sefrioui, la construction de l’unité de production d’argile calcinée sera couplée à celle d’une centrale solaire, dont l’excédent de production sera reversé à la SONABEL.

Pour lui, la conjugaison de ces deux projets devrait permettre d’améliorer la compétitivité du ciment sur le marché grâce à la réduction des coûts de production, ce qui profitera au consommateur final.

Le PDG a également indiqué que la concrétisation de ces deux initiatives, dont le coût global est de 33 milliards FCFA, est le signe de la vitalité des relations entre le Burkina Faso et le Royaume du Maroc.

Le groupe Ciments d’Afrique est un acteur cimentier qui produit et commercialise du ciment en Afrique. Il est présent dans 13 pays africains, dont le Burkina Faso, depuis 2014.

Agence d’information du Burkina
YOS/ata

Le Burkina procède au recensement général des entreprises, des ONG et associations

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Le Burkina procède au recensement général des entreprises, des ONG et associations

Ouagadougou, le 08 août 2024 (AIB). Le Burkina Faso va procéder à un recensement général des entreprises de toute catégorie, implantées sur l’ensemble du territoire nationale ainsi que des ONG et associations au cours de la période du 15 août au 20 décembre 2024.
La cérémonie de lancement du recensement a eu lieu ce jeudi à Ouagadougou sous la présidence du Secrétaire général du ministère de l’Economie et des Finances, Vieux Abdoul Rachid Soulama.

L’opération concerne toutes les unités économiques installées sur le territoire national et exerçant son activité dans un local ou site aménagé. Il s’agit notamment des entités économiques principalement ciblées sont notamment les entreprises informelles exerçant dans les locaux fixes, les entreprises privées formelles, les Etablissements publics de l’Etat (EPE) exerçant des activités marchandes, les Sociétés d’Etat ainsi que les ONG et associations etc.

Les principales informations qui seront collectées par les enquêteurs vont porter sur la localisation de l’unité, la date de création, la forme juridique, le mode d’acquisition, le type de comptabilité utilisé, la possession d’un numéro IFU, d’un numéro d’identification CNSS, le capital social, les emplois et effectifs de l’unité etc.

Les marchés et Yaars, les unités économiques ambulantes, les unités agricoles non modernes, les (EPE) non marchands, les administrations centrales et déconcentrées ainsi que les missions diplomatiques et consulaires, ne sont pas concernés par ce recensement.

Le recensement général des entreprises vise à dresser un état des lieux précis et exhaustif de l’ensemble des unités économiques évoluant sur le territoire national en vue de constituer un répertoire des unités économiques mais aussi de produire des données fiables et actualisées sur le tissu entrepreneurial national.

Agence d’Information du Burkina
Source : DCRP/MEFP

Fespaco 2025 : l’appel à films enregistre pour le moment 349 films

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 Fespaco 2025 : l’appel à films enregistre pour le moment 349 films

Ouagadougou, 8 août 2024 (AIB) – Le Délégué général (DG) du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) Moussa Alex Sawadogo a animé jeudi à Ouagadougou, une conférence de presse pour donner l’état des préparatifs de la biennale du cinéma africain, avec 349 films inscrits à l’appel à film, a constaté l’AIB.

 Selon le DG du Fespaco, 349 films toutes catégories confondues, sont inscrits à l’appel à films sur un millier attendus. Il a trouvé lentes, ces inscriptions et appelle les réalisateurs à inscrire les productions même si elles ne sont pas complètement bouclées. Le deadline des inscriptions est fixé au 30 septembre 2024.

Des 349 films il y a 57 films de fiction long métrage, 89 documentaires long métrage, 125 films de fiction court métrage, 33 courts métrages documentaires, 13 films d’école de cinéma, 21 séries télévisuelles et 11 films d’animation.

Le Burkina Faso a inscrit 8 films dont une fiction long métrage, quatre fictions courts métrages, deux documentaires courts métrages et une série télévisuelle.

Le DG du Fespaco a également mentionné que l’appel à accréditation est ouvert avec 33 nationaux et 56 internationaux déjà inscrits. Il appelle à rapidement s’inscrire pour ne pas se mettre la pression à la dernière minute. Le deadline des inscriptions est fixé au 31 décembre 2024.

L’appel à inscriptions du Yennenga Academy », du « Yennenga Post-production et du « Yennenga Coproduction » est également ouvert sans oublier le MICA (Marché international du cinéma africain) et l’appel à communication sur le thème de l’édition.

Le Comité international de sélection est également mis en place où on retrouve Mohamed Saïd Ouma (Ils Comores), Enoka Julien Ayemba (Cameroun), Hawa Essuman (Ghana), Farah Clémentine Dramani (Niger), Lina Chabanne (Tunisie), Janaina Oliveira (Brésil), Habibou Zoungrana (Burkina Faso), Pedro Pimenta (Mozambique), Guy Désiré Yaméogo (Burkina Faso).

C’est le Malien Souleymane Cissé qui est le président du jury Fiction long métrage et la Kenyane Judy Kibenge présidera le jury documentaire long métrage.

La 29e édition du Fespaco prévue pour se tenir du 22 février au 1er mars 2025, a pour thème « cinéma d’Afrique et identités culturelles ». C’est le Tchad qui est le pays invité d’honneur. C’est le Tunisien Youssef Chebbi qui a remporté l’Etalon d’or de Yennenga, le plus convoité en 2023 avec son film « Ashkal ».
Agence d’information du Burkina
As/ata

 

 

 

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