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Tenkodogo : Adaman Kamboné invite les Wayiyans de Pédogo à être de vrais patriotes

Tenkodogo : Adaman Kamboné invite les Wayiyans de Pédogo à être de vrais patriotes

Tenkodogo, 23 février 2025 (AIB) – L’Association des jeunes leaders patriotes de Pédogo, un village situé à quelques encablures de Tenkodogo, a inauguré, dimanche, un nouveau rond-point en l’honneur de l’AES.

Ce rond-point symbolise l’engagement des chefs d’État de la confédération et sert de lieu de rassemblement pour les Wayiyans de la localité.

Le chargé de mission auprès de la présidence du Faso, Adaman Kamboné, qui a présidé la cérémonie d’inauguration, a attiré l’attention des Wayiyans sur le rôle qu’ils doivent jouer.

« J’invite les Wayiyans et l’ensemble de la population à être de vrais patriotes, à travailler en étroite collaboration avec les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) et les VDP, dans le strict respect des règles.
Il est également primordial d’éviter de divulguer sur les réseaux sociaux des informations sensibles, telles que les positions des FDS et des VDP, au risque de compromettre la lutte », a-t-il déclaré.

À cette occasion, les Wayiyans ont fait don d’une centaine de poches de sang pour sauver des vies, ainsi que de plus de huit sacs de détergents, trois cartons de savon et une somme de cent mille francs CFA, remise aux militaires du 61e RIC.

Pour sa part, le président des leaders patriotes de Pédogo a rappelé aux quatorze membres de son bureau et aux habitants l’importance du rôle des Wayiyans dans ce contexte difficile.

Naaba Kolmboudou, chef du village, a affirmé sa détermination à soutenir, aux côtés des Wayiyans, les plus hautes autorités du pays ainsi que les FDS et les VDP dans leur mission de reconquête du territoire national.

Quant au représentant du président de la veille citoyenne de Pédogo, Sorgho Abdou, il a déclaré :
« Partout au Burkina Faso, les citoyens ont compris qu’ils doivent accompagner le président du Faso pour libérer le pays et garantir un avenir meilleur pour nos enfants. Voilà pourquoi nous sommes là ce matin. »

Agence d’information du Burkina
SM/ata

Absence de points d’eau dans les écoles de Bèna « A » et « C » : le PDS de Solenzo promet de faire tout son possible

Absence de points d’eau dans les écoles de Bèna « A » et « C » : le PDS de Solenzo promet de faire tout son possible

Bèna, 24 février (AIB) – Le président de la délégation spéciale (PDS) de la commune de Solenzo Marou Ilboudo a effectué une visite de courtoisie dans les différentes écoles primaires du village de Bèna ce lundi 24 février 2025, après l’inauguration du rond-point du village.

L’absence d’eau potable et de puits dans ces établissements rend le travail des élèves et des enseignants particulièrement difficile.

« Après l’activité sportive, les enfants doivent se rendre au CSPS pour s’approvisionner en eau, aussi bien pour leur toilette que pour boire. Il faut vraiment une aide, car ce n’est pas simple », a déploré Yakouba Tounkara en pointant une ancienne pompe en ruine.

Le même problème d’accès à l’eau se pose pour les enfants de CP1 à l’école « C », selon Nathalie Séni, directrice de l’établissement.

Parmi les autres doléances exprimées figurent le manque de tables-bancs et de chaises, ainsi que la nécessité de rénover certaines salles de classe.

L’innovation éducative qui a marqué la visite du PDS Marou Ilboudo à l’école « B » de Bèna est l’introduction de l’enseignement de l’anglais dans la classe de CE1.

« Nous avons fait le tour des écoles pour vous encourager et vous féliciter pour votre résilience et votre engagement en faveur des enfants. Concernant vos doléances, je verrai ce que je peux faire, mais je ferai tout mon possible pour trouver une solution au problème d’eau potable dans les écoles », a assuré Marou Ilboudo, PDS de Solenzo.

Salifou Ouédraogo
AIB Banwa

Burkina / AES : Inauguration d’un rond-point à Imiougou pour soutenir l’initiative communautaire

Burkina / AES : Inauguration d’un rond-point à Imiougou pour soutenir l’initiative communautaire

Ouagadougou, 25 février 2025 (AIB) – Le président du Conseil national des jeunes de l’Alliance des États du Sahel (CNJ-AES), Ismaël Sawadogo, a inauguré, dimanche, à Imiougou, dans la commune de Korsimoro, le carrefour de l’AES, construit par la veille citoyenne du village pour soutenir l’initiative des chefs d’État.

Le soutien à l’AES, créée par les chefs d’État du Burkina Faso, du Mali et du Niger, ne faiblit pas au sein de la jeunesse burkinabè. En témoigne l’inauguration, ce dimanche 23 février 2025, d’un rond-point dédié à l’institution à Imiougou, dans la commune de Korsimoro, province du Sanmatenga.

Le président du CNJ-AES, Ismaël Sawadogo, a salué et encouragé l’initiative des jeunes d’Imiougou avant d’assurer qu’il ne ménagera aucun effort pour accompagner tout élan de soutien au président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, et, par ricochet, à l’enracinement de la confédération des États du Sahel.

Il a par ailleurs invité les « Wayiyan », qui sont des agents de renseignement, à faire remonter toute information utile pour la bonne marche du Burkina Faso.

Selon le président de la veille citoyenne du village, Émile Sawadogo, le rond-point symbolise non seulement le soutien des jeunes d’Imiougou aux forces combattantes, mais aussi leur appui au président du Faso.

La cérémonie d’inauguration du rond-point a connu la présence du chargé de mission auprès de la présidence du Faso pour le compte de la jeunesse du Centre-Nord, de leaders coutumiers et religieux, ainsi que de présidents d’associations de veille citoyenne de localités voisines.

La veille citoyenne a également saisi l’occasion pour remettre des vivres aux Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) du village.

Agence d’information du Burkina
YOS/ata

Coopération sous régionale : le Chef de la diplomatie burkinabè échange avec le Secrétaire exécutif par intérim du Conseil de l’Entente

Coopération sous régionale : le Chef de la diplomatie burkinabè échange avec le Secrétaire exécutif par intérim du Conseil de l’Entente

(Ouagadougou, 25 février 2025)

Le ministre des Affaires étrangères de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, SEM Karamoko Jean Marie TRAORE a reçu le mardi 25 février 2025, une équipe du Conseil de l’Entente conduite par son Secrétaire exécutif adjoint, monsieur Ali IDI assurant l’intérim du Secrétaire exécutif.

Les échanges entre SEM Karamoko Jean Marie TRAORE et monsieur Ali IDI, ont porté essentiellement sur la participation du Conseil de l’Entente au FESPACO, cette institution étant engagée dans la promotion de la culture dans ses pays membres.

C’est dans ce cadre que le Conseil de l’Entente est encore présent à la 29e édition du FESPACO avec le prix Félix HOUPHOUËT-BOIGNY d’une valeur de 10 millions de francs CFA.

C’est cette principale information que le Secrétaire exécutif intérimaire du Conseil de l’Entente est venu porter au Chef de la diplomatie burkinabè en tant que premier responsable du ministère de tutelle des organisations sous régionales, tout en indiquant les difficultés financières que connait l’institution.

Au regard de ces difficultés, SEM Karamoko Jean Marie TRAORE a encouragé l’équipe du Conseil de l’Entente, a mettre en place des mécanismes de financement pérennes, afin de relever les défis qui se présentent à cette institution, et lui donner un nouveau souffle et mieux le positionner sur la scène sous régionale.

Cela est d’autant important que cette institution mérite d’être mieux connue, à travers une bonne communication sur les actions qu’elle mène avec efficacité dans les pays membres.

Au cours de l’audience, monsieur Ali IDI a également évoqué le programme immobilier du Conseil de l’Entente. A ce sujet, il annonce la visite prochaine d’une équipe du Conseil de l’Entente au Burkina Faso pour une étude de faisabilité pour la construction d’un complexe hôtelier.

En rappel, les pays membres du Conseil de l’Entente sont le Benin, la Cote d’Ivoire, le Togo, le Niger et le Burkina Faso.

DCRP/ MAECER-BE

Gayéri : La CEB de Gayéri administre son premier examen blanc aux élèves du CM2

Gayéri : La CEB de Gayéri administre son premier examen blanc aux élèves du CM2

Gayéri, le 25 février 2025 (AIB) – La Circonscription d’Éducation de Base (CEB) de Gayéri a administré son premier examen blanc au profit des élèves des classes de Cours Moyen deuxième année (CM2), afin d’évaluer leur niveau, de corriger leurs insuffisances et de mieux les préparer pour l’examen final.

La CEB de Gayéri, dans la province de la Komondjari, a débuté l’administration des épreuves de cet examen blanc ce mardi 25 février 2025. Selon le Chef de Circonscription d’Éducation de Base (CCEB), Monsieur Raogo Darankoum, cette évaluation vise à vérifier le niveau des élèves, à corriger leurs lacunes et à les familiariser avec les différentes épreuves du véritable examen.

Au total, six (6) classes de CM2 de la circonscription ont pris part à l’évaluation. Ce fut également l’occasion d’administrer un test de type examen blanc aux élèves des classes de Cours Moyen première année (CM1), afin d’évaluer leur niveau réel et de mieux les préparer pour le CM2.
Pour l’occasion, le chef de circonscription a effectué un suivi afin d’encourager et de prodiguer des conseils aux candidats ainsi qu’aux examinateurs.

L’autorité a également visité six Centres d’Éveil et d’Éducation Préscolaire (CEEP) implantés au sein des établissements d’enseignement primaire, où les cours sont dispensés par des volontaires. Il faut noter que ces centres accueillent des enfants de moins de six (6) ans mais manquent de mobilier et de matériel nécessaires à leur bon fonctionnement.

Agence d’Information du Burkina (AIB)

Banwa: La population de Bèna partage la vision du Président du Faso

Banwa: La population de Bèna partage la vision du Président du Faso

Bèna, 24 février (AIB) – Le président de la délégation spéciale (PDS) de Solenzo, Marou Ilboudo, a appelé le comité de veille citoyenne du village de Bèna, situé à 15 km de Solenzo, à sensibiliser et conscientiser la population afin d’accompagner la vision du président du Faso et les membres du gouvernement dans leurs actions.

Cet appel a été lancé ce lundi 24 février, lors de l’inauguration du nouveau rond-point du village, baptisé « Rond-Point de l’AES ».
Le nouveau rond-point a été construit au cœur du village, sur la voie reliant Solenzo à Koundougou, pour un coût de 350 000 F CFA, selon le président du comité de veille de Bèna, Lossani Kiénou.

« C’est ensemble que nous avons cotisé pour construire ce rond-point : les personnes âgées, les femmes, les hommes et les enfants. Ce rond-point servira de lieu de rassemblement pour veiller sur le pouvoir de notre président, Ibrahim Traoré, et l’accompagner sur les différents fronts du développement », a déclaré Lossani Kiénou, président du comité de veille citoyenne.

Selon lui, tout le village de Bèna a adopté un esprit patriotique et la population a pu mobiliser des fonds pour venir en aide aux Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) afin de lutter efficacement contre le terrorisme.

« Nous avons acheté deux motos, cinq postes récepteurs, des tenues, des vivres et avons également apporté une aide en carburant pour nos vaillants VDP », a-t-il ajouté.
Le montant total des cotisations est estimé à 6 515 000 F CFA, selon Lossani Kiénou.

Devant une population sortie en masse, des doléances ont été adressées au PDS de Solenzo, Marou Ilboudo, qui s’est engagé à résoudre celles relevant de sa compétence et à transmettre aux plus hautes autorités celles concernant les VDP ainsi que l’érection du village en commune.
« Je suis très ému par vos actions et je vous invite à toujours rester soudés et à collaborer sincèrement avec les FDS et les VDP, tout en demeurant très vigilants, car la patrie ou la mort, nous vaincrons : c’est pour les courageux comme vous, la population de Bèna », a conclu Marou Ilboudo.

Agence d’information du Burkina
SO/ATA

 

Djibo : Inauguration du « Rond-Point de l’AES »

Djibo : Inauguration du « Rond-Point de l’AES »

Djibo, 23 février 2025 (AIB)-Des habitants de Djibo se sont rassemblés en grand nombre dimanche matin pour célébrer l’inauguration officielle du rond-point baptisé « Rond-Point de l’AES ».

L’événement a attiré de nombreux participants, parmi lesquels des responsables administratifs, des membres des Forces de Défense et de Sécurité (FDS), des chefs coutumiers et religieux, ainsi que de nombreux jeunes et femmes de la communauté locale.

L’inauguration de ce rond-point est l’aboutissement de plusieurs semaines de travaux, entamés le 28 janvier 2025.
Agence d’information du Burkina

Énergie, mines et carrières Le premier directeur régional du Centre-Nord installé

Énergie, mines et carrières
Le premier directeur régional du Centre-Nord installé

Kaya, 21 février 2024 (AIB) – La région du Centre-Nord dispose désormais d’un service déconcentré du ministère de l’Énergie, des Mines et des Carrières. Le premier directeur régional a été officiellement installé le vendredi 21 février 2025 dans ses fonctions par Madame Bernadette Adenyo/Serémé, secrétaire générale de la région, en présence des corps constitués et d’une délégation dudit ministère conduite par Oumarou Mandé, inspecteur général des services.

Nommé en Conseil des ministres lors de sa séance du 26 décembre 2024, l’ingénieur en géologie et en mines, Wendbénédo Emmanuel Tiemtoré, a été officiellement installé dans ses nouvelles fonctions de directeur régional de l’Énergie, des Mines et des Carrières du Centre-Nord le vendredi 21 février 2025. En l’installant dans ses fonctions au nom du gouverneur de la région, Madame Bernadette Adenyo/Serémé a rassuré le tout nouveau directeur de la disponibilité de l’autorité régionale et de l’ensemble des corps constitués à l’accompagner pour surmonter les difficultés inhérentes à tout service nouvellement ouvert et pour l’accomplissement de sa mission.

Mesurant l’ampleur de ses responsabilités à ce nouveau poste, le directeur régional s’est engagé à donner le meilleur de lui-même pour atteindre les objectifs escomptés. « Nous n’avons pas de baguette magique, la tâche ne sera pas facile, mais je suis certain qu’avec votre collaboration effective, nous arriverons à faire des merveilles », s’est-il convaincu.

Pour l’inspecteur général des services, la déconcentration progressive du ministère en charge de l’Énergie participe de la volonté du gouvernement de répondre efficacement aux préoccupations des artisans miniers en particulier. Des défis restent à relever dans ce secteur stratégique pour la politique d’autonomisation du Burkina Faso. Oumarou Mandé a cité, entre autres, l’amélioration de la qualité des services énergétiques afin de les rendre plus accessibles sur l’ensemble du territoire, la mise en place d’un mécanisme de suivi et de contrôle efficace de l’exploitation de l’or et l’encadrement de l’exploitation artisanale des mines et des carrières.

La région du Centre-Nord regorge d’énormes potentialités en matière de mines, de carrières et d’énergie, permettant, selon l’ingénieur en géologie et en mines, de générer d’importantes recettes. Les statistiques révèlent une trentaine de permis de recherche minière, cinq permis d’exploitation industrielle de grandes mines, une autorisation d’exploitation artisanale de substances minières, six autorisations d’exploitation industrielle de substances de carrière et d’importants sites d’exploitation artisanale. Dans le domaine de l’énergie, le Centre-Nord compte plusieurs projets et programmes d’électrification rurale ainsi que des projets de centrales solaires.

Augustin Irwaya OUEDRAOGO

Gourma/Assainissement : Le nouveau directeur régional promet s’appuyer sur les acquis de son prédécesseur

BURKINA-GOURMA-ASSAINISSEMENT-PASSATION-CHARGE

Gourma/Assainissement : Le nouveau directeur régional promet s’appuyer sur les acquis de son prédécesseur

Fada N’Gourma, 24 fév. 2025 (AIB)-Le nouveau directeur régional en charge de l’Assainissement de l’Est, Tégawendé Issaka Juste Ouédraogo, a promis s’appuyer sur les acquis de son prédécesseur, lors de sa passation de charge le mardi 18 février 2025 à Fada N’Gourma.

Le directeur régional entrant Tégawendé Issaka Juste Ouédraogo, a remplacé Evariste Zongo, qui a dirigé la structure durant 23 mois.

La passation a eu lieu le mardi 18 février 2025 à Fada N’Gourma.

M. Ouédraogo mesure la délicatesse de ses nouvelles fonctions au regard de la sensibilité du secteur de l’eau à un moment où les défis sont énormes avec l’arrivée des Personnes déplacées internes (PDI) dans certaines localités.

Pour cela, il s’est engagé à poursuivre l’œuvre de son prédécesseur pour espérer des résultats reluisants qui satisfassent les populations.

Selon le nouveau directeur régional, seul, il ne pourrait pas surmonter ces défis.

Il a sollicité l’accompagnement de l’administration, de ses supérieurs hiérarchiques et de l’ensemble de son personnel.

Le directeur sortant, Evariste Zongo, part avec le sentiment comblé, car à son actif, on peut retenir plusieurs réalisations.

Ainsi, en matière d’approvisionnement en eau potable sous son magistère, on note 108 forages équipés de PMH, 45 systèmes d’adduction d’eau potable simplifiées, 39 postes d’eau autonome au profit de 207 500 personnes dont 35% de PDI.

Pour ce qui est de l’assainissement, on retient plus de 3 495 latrines familiales réalisées au profit des populations hôtes et PDI en sus des autoréalisations dans le cadre de l’ATPC, qui a vu la déclaration de 16 villages ayant mis fin à la défécation à l’air libre et 12 villages certifiés.

S’agissant de la gouvernance de ce secteur, 350 participants ont été formés sur des thématiques telles que l’AMOC, WASH in school.

Le secrétaire général de la régiin de l’Est, Siaka Ouattara, a indiqué au nouveau directeur la disponibilité de l’administration à l’accompagner dans sa nouvelle mission.

Cependant, il lui a demandé d’être humble dans son commandement s’il veut réussir sa lettre de mission avec son équipe qui est composée majoritairement de jeunes.

Agence d’information du Burkina

KAC/hb/yo

 

 

ONU: Le Conseil de sécurité adopte avec le projet de résolution americain sur l’ Ukraine

ONU: Le Conseil de sécurité adopte le projet de résolution americain sur l’Ukraine

Agence d’Information du Burkina

𝐏𝐫𝐨𝐭𝐞𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐞𝐧𝐮𝐬 𝐚𝐮𝐝𝐢𝐨𝐯𝐢𝐬𝐮𝐞𝐥𝐬 : 𝐥𝐞𝐬 𝐫é𝐠𝐮𝐥𝐚𝐭𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐝𝐞𝐬 𝐦é𝐝𝐢𝐚𝐬 𝐝𝐞 𝐥’𝐔𝐄𝐌𝐎𝐀 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐆𝐮𝐢né𝐞 𝐜𝐡𝐞𝐳 𝐥𝐞 𝐏𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫 𝐦𝐢𝐧𝐢𝐬𝐭𝐫𝐞

𝐏𝐫𝐨𝐭𝐞𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐞𝐧𝐮𝐬 𝐚𝐮𝐝𝐢𝐨𝐯𝐢𝐬𝐮𝐞𝐥𝐬 : 𝐥𝐞𝐬 𝐫é𝐠𝐮𝐥𝐚𝐭𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐝𝐞𝐬 𝐦é𝐝𝐢𝐚𝐬 𝐝𝐞 𝐥’𝐔𝐄𝐌𝐎𝐀 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐆𝐮𝐢𝐧é𝐞 𝐜𝐡𝐞𝐳 𝐥𝐞 𝐏𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫 𝐦𝐢𝐧𝐢𝐬𝐭𝐫𝐞

Le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a reçu en audience, ce lundi 24 février 2025, une délégation de la plateforme des régulateurs de l’audiovisuel de l’espace UEMOA et de la Guinée. Elle a été accompagnée à cette entrevue par monsieur Louis Modeste Ouédraogo, Président du Conseil supérieur de la communication (CSC) du Burkina Faso.

À cette occasion, le porte-parole de la délégation, Boubacar Yacine Diallo, Président de la Haute Autorité de la Communication de la République de Guinée et vice-président de la plateforme, a salué l’engagement du Burkina Faso dans la réussite de cette rencontre.

« Nous avons d’abord tenu à remercier le Premier ministre pour l’accueil chaleureux qui nous a été réservé. Nous lui avons également demandé de transmettre notre profonde gratitude au Capitaine Ibrahim Traoré, Président de la République, pour avoir soutenu l’organisation de ce colloque international », a-t-il déclaré.

Les échanges avec le Premier ministre ont porté sur les défis liés au piratage des contenus audiovisuels dans l’espace UEMOA et sur les solutions envisageables pour renforcer la régulation et la coopération entre les pays membres.

Pour le Premier ministre, ce colloque initié par le CSC du 24 au 25 février 2025 vient à point nommé au regard de la pertinence de la thématique abordée. La piraterie des contenus audiovisuels est non seulement néfaste pour les créateurs de contenus, mais également préjudiciable aux États pour ce qu’elle dissipe comme recette.

Du reste, le Chef du Gouvernement, a invité les régulateurs à s’y pencher afin de formuler des recommandations fortes basées sur des expériences confirmées visant à renforcer les actions de régulation du numérique et à garantir une meilleure protection des productions audiovisuelles.

La délégation a également pris part à la cérémonie d’ouverture de la 29ᵉ édition du FESPACO, événement phare du cinéma africain. Cette expérience a été vivement appréciée par les membres de la plateforme.

« Nous avons eu la chance et l’honneur d’assister à la cérémonie d’ouverture du FESPACO. Ce fut un moment exceptionnel qui nous a comblés. Ce festival reste un symbole fort de la créativité africaine et un levier essentiel pour la valorisation et la protection de nos productions audiovisuelles », a souligné Boubacar Yacine Diallo.

𝐃𝐂𝐑𝐏/𝐏𝐫𝐢𝐦𝐚𝐭𝐮𝐫𝐞

Burkina: Le Cardinal Philippe Ouédraogo et le Grand Imam de Ouagadougou prônent la paix et la fraternité

Burkina: Le Cardinal Philippe Ouédraogo et le Grand Imam de Ouagadougou prônent la paix et la fraternité

Ouagadougou, 24 fév. 2025 (AIB) – Dans un esprit de dialogue et de fraternité, Son Éminence le Cardinal Philippe Nakellentuba OUÉDRAOGO, archevêque émérite de l’archidiocèse de Ouagadougou, a reçu, ce lundi 24 février 2025, le Grand Imam de Ouagadougou et sa délégation dans sa résidence de Yagma.

L’adjoint du Grand Imam a souligné l’importance de la fraternité entre les croyants, affirmant que « nous sommes tous frères et nos différences religieuses sont une force ».

Il a ainsi exhorté chacun à œuvrer pour un monde plus réconcilié.

De son côté, Son Éminence le Cardinal Philippe Ouédraogo a exprimé sa gratitude envers ses hôtes pour leur visite et a rappelé que « personne n’a le monopole de Dieu ».

Insistant sur l’importance de l’amour et du vivre-ensemble, en affirmant que « nous devons vivre en frères, car au dernier jour, nous serons jugés sur l’amour ».

Le Cardinal a ensuite invité chacun à construire des ponts de fraternité et d’amitié partout où il ira.

En fin d’échange, musulmans et catholiques ont prié ensemble pour la paix au Burkina Faso, ainsi que pour la santé du Grand Imam et le Pape François.
Agence d’Information du Burkina
Source : Le Paroissien/Tous en chœur

Burkina/Fespaco : Le ministre de la Culture appelle à une décolonisation culturelle du continent

Burkina/Fespaco : Le ministre de la Culture appelle à une décolonisation culturelle du continent

Ouagadougou, 24 fév. 2025 (AIB) – Le ministre en charge de la Communication et de la Culture, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo, a exhorté, lundi, les acteurs du cinéma africain à former les jeunes pour une décolonisation culturelle de l’Afrique par les écrans.

« Je vous convie à un approfondissement de la réflexion sur les enjeux d’une formation au profit des jeunes cinéastes engagés pour une décolonisation culturelle de l’Afrique par les écrans et pour l’avènement d’une industrie cinématographique véritablement concurrentielle », a déclaré le ministre de la Culture, Gilbert Pingdwendé Ouédraogo.

S’adressant aux étudiants, il a ajouté : « Vous êtes les porteurs d’une vision nouvelle, d’une écriture cinématographique tout aussi audacieuse que celle de vos aînés, et d’un regard unique sur nos sociétés en profonde mutation ».

Le ministre s’exprimait lundi 24 février 2025, à l’ouverture de la « Fenêtre des Écoles », une master class instituée par l’Institut Supérieur de l’Image et du Son – Studio École (ISIS-SE) à chaque édition du FESPACO.

Pendant cinq jours, les étudiants africains bénéficieront d’une formation de haut niveau en photographie, animée par des spécialistes du domaine en Afrique.

Ils suivront également des conférences dispensées par d’éminents professeurs d’enseignement supérieur en cinéma et audiovisuel.

Selon le ministre, la « Fenêtre des Écoles » constitue un cadre d’échange entre les responsables des institutions africaines de formation cinématographique, mais aussi une occasion de brassage culturel entre étudiants, enseignants et professionnels du cinéma d’Afrique et d’ailleurs.

« Elle est aujourd’hui une opportunité de rencontre entre les écoles africaines et les professionnels du cinéma, pour un transfert du flambeau entre les anciens et les plus jeunes, à la manière de nos traditions ancestrales », a-t-il souligné.

Agence d’Information du Burkina
YOS/ata

AES : le nouveau drapeau de la Confédération présenté au Président Assimi GOÏTA

AES : le nouveau drapeau de la Confédération présenté au Président Assimi GOÏTA

Ouagadougou, 24 février 2025 (AIB) – Le Président de la Transition, Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, a reçu en audience, ce lundi 24 février, une délégation de ministres de la Confédération des États du Sahel (AES). Au cœur des échanges : le compte-rendu des récentes rencontres à Bamako et la présentation du nouveau drapeau de l’AES.

À l’issue de l’audience, le porte-parole de la délégation, le Général de Brigade Célestin SIMPORE, ministre burkinabè de la Défense et des Anciens Combattants, a tenu à rendre hommage aux Forces de Défense et de Sécurité des trois États membres de l’AES.

« Elles se battent jour et nuit pour le retour de la paix, la sécurité, l’indépendance et la souveraineté réelle de nos pays », a-t-il souligné.

Cette visite ministérielle fait suite à une série de réunions de haut niveau à Bamako la semaine dernière.

Pendant plus de cinq jours, les experts ont planché sur les stratégies de l’AES, tandis que les ministres ont mené des travaux durant 72 heures.

L’un des enjeux majeurs abordés concerne les négociations à venir avec la CEDEAO, dans la perspective d’une sortie organisée de l’organisation sous-régionale.

Dans les jours à venir, les ministres de l’AES vont entamer des discussions avec les États membres de la CEDEAO, dans l’objectif de négocier une sortie ordonnée et de tirer des conclusions bénéfiques pour l’ensemble des peuples de la région.

« Les travaux se sont bien déroulés et nous avons abouti à de bonnes conclusions, que nous sommes venus présenter à Son Excellence le Président Assimi GOÏTA ce matin », a déclaré le ministre burkinabè.

Il a également précisé que le Chef de l’État malien, par ailleurs Président de la Confédération de l’AES, a donné des orientations claires aux ministres pour accélérer le processus de consolidation et de structuration de l’Alliance.

« Nous devons être pratiques et pragmatiques pour garantir l’indépendance et la souveraineté réelle de nos peuples », a insisté le Général SIMPORE.

L’un des moments marquants de cette audience a été la présentation officielle du nouveau drapeau de la Confédération des États du Sahel.

Selon le ministre burkinabè, ce drapeau est « un symbole fort qui sera porté à la connaissance de tous les peuples de l’AES et célébré comme il se doit ».
Agence d’Information du Burkina
Source : Présidence malienne

Burkina/AES : Le FESPACO et la Biennale de la photographie de Bamako signent une convention de partenariat

Burkina/AES : Le FESPACO et la Biennale de la photographie de Bamako signent une convention de partenariat

Ouagadougou, 24 février 2025 (AIB) – Le ministre burkinabè en charge de la Culture, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo, et son homologue malien, Mamou Daffé, ont signé, lundi soir à Ouagadougou, une convention de partenariat entre le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) et la Biennale de la photographie de Bamako.

Cette convention vise à renforcer la collaboration entre ces deux grands événements et s’inscrit dans le cadre de la politique culturelle commune des pays de l’Alliance des États du Sahel (AES), adoptée à Bamako il y a trois semaines.

« Il s’agit de permettre à ces deux manifestations d’envergure de mutualiser leurs moyens et de partager leur riche expérience, car nous sommes convaincus que c’est dans l’union que nous serons nécessairement plus forts », a expliqué Gilbert Pingdwendé Ouédraogo, ministre burkinabè de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme.

Il a ajouté : « Notre conviction est que la culture doit être et demeurer le ferment, le socle sur lequel les politiques et tous les acteurs vont s’appuyer pour que nos États poursuivent leur marche vers le développement. »

Son homologue malien, Mamou Daffé, a souligné l’importance de cette initiative : « Nous avons aujourd’hui une politique culturelle commune pour notre espace, valable pour de nombreuses années à venir. Elle stipule que nos grands événements vont travailler ensemble et seront labellisés comme des manifestations phares de l’AES. »

La signature de la convention s’est déroulée dans le stand de l’AES, installé à l’occasion de la 29ᵉ édition du FESPACO, qui bat son plein depuis le 22 février 2025 dans la capitale burkinabè.

Agence d’Information du Burkina
CK/ak/ata

Nahouri :  220 cartons  de boissons frelatées saisis par l’unité anti-drogue de Pô

Burkina-Nahouri-Insecurité

Nahouri :  220 cartons  de boissons frelatées saisis par l’unité anti-drogue de Pô

Pô, 24 février 2025 (AIB)-L’antenne régionale de l’unité anti-drogue de Pô, dans la région du Centre-Sud, a saisi dans la nuit du 22 févier 2025, 220 cartons de boissons frelatées.

Selon le chef d’antenne de l’unité anti-drogue,  le capitaine de police Sassama Soulama, c’est suite à une information anonyme que les éléments de l’unité ont mené  une opération dans le village de Tambolo, située à environ 5 km de Pô, sur l’axe Pô-Dakola.

«Cette opération va  permettre de mettre la main sur un véhicule transportant 220 cartons de boissons frelatées dont chaque  carton  contient 200 sachets de 50 ml avec un taux d’alcool de 42%», a-t-il-indiqué.

Le chef d’antenne a invité les populations à une franche collaboration  afin de  venir à bout de ce fléau  qui détruit la société en appelant le 10-10 ; 17 et le 16.

Agence d’information du Burkina

HKO/hb/yo

Loroum : Les musulmans prêchent pour la paix et la cohésion sociale à Tansalga

Burkina-Loroum-Islam- lecture-Coran

Loroum : Les musulmans prêchent pour la paix et la cohésion sociale à Tansalga

Titao, 23 fév. 2025 (AIB)- Le cheick Mohamed Karamogo Ouédraogo a présidé, le mardi 18 février 2025, une lecture de coran dans la mosquée de Tansalga, au secteur n° 1 de Titao. Cette cérémonie a connu la présence de plusieurs fidèles et imams de Titao ainsi qu’une délégation provinciale conduite par le secrétaire général de la province, David Ayoro.

Tansalga, a abrité la cérémonie de lecture de coran, le mardi 18 février 2025, en présence d’imams et d’autorités administratives.

Zoénab Ganamé a expliqué l’importance de la lecture du Coran (tafsir).

«La lecture du Coran nous maintient dans la foi. Elle nous enseigne le bien et la considération de la valeur humaine», a t-elle soutenu.

Le maître coranique, Cheick Mohamed Ouédraogo, a donné le sens du tafsir, et, selon lui, le coran est la parole de Dieu, c’est à travers lui que Dieu s’est adressé aux hommes et  dit ce qu’il faut faire et ce qu’il ne faut pas faire.

«Le tafsir permet alors de comprendre le coran et de pouvoir l’expliquer aux prochains», a-t-il dit.

Le porte-parole de la délégation provinciale, Oumarou Dialla,  a transmis aux musulmans le message de l’autorité provinciale.

«Nous sommes venus vous transmettre le soutien de l’administration. Nous souhaitons qu’à toutes vos prières, vous demandiez la paix et la cohésion pour notre pays», a ajouté M. Dialla.

Les fidèles musulmans sous l’égide de leur guide spirituel Cheick Mohamed Karamogo Ouédraogo, ont prié pour la paix.

Le guide religieux a invité l’ensemble des fidèles à suivre le chemin de Dieu et à travailler dans le sens de la paix et de la cohésion sociale.

Agence d’information du Burkina

ASO/hb/yo

Burkina/FESPACO : La SNC sollicite l’accompagnement des partenaires pour ses nouvelles ambitions

Burkina/FESPACO : La SNC sollicite l’accompagnement des partenaires pour ses nouvelles ambitions

Ouagadougou, 24 février 2025 (AIB) – La Semaine nationale de la Culture (SNC) a présenté, ce lundi matin à Ouagadougou, ses nouvelles ambitions à ses partenaires techniques et financiers et a sollicité leur accompagnement pour leur mise en œuvre.

« La Semaine nationale de la Culture nourrit de nouvelles ambitions avec son nouveau statut, d’où la tenue de cette table ronde des partenaires techniques et financiers. Nous leur présentons notre nouvelle vision stratégique ainsi que les actions contenues dans notre plan stratégique 2025-2029 », a affirmé le président du Conseil d’administration de la SNC, Michel Saba.

La SNC a été érigée en Établissement public de l’État (EPA) en mai 2024 par le gouvernement burkinabè, dans un souci d’efficacité. Elle s’est également dotée, en novembre 2024, d’un plan stratégique de développement 2025-2029 et d’un plan d’action 2025-2027.

Ce nouveau statut « répond aux nouvelles ambitions des autorités pour le pays en matière de souveraineté et vise à placer la culture au cœur des stratégies de développement », a souligné M. Saba.

Évoquant les objectifs de la SNC, il a mentionné la nécessité de moderniser certains espaces tels que la Cité des artistes, le siège de la SNC et la Maison de la culture Monseigneur Anselme Titianma Sanon.

Selon lui, ces infrastructures essentielles ont besoin de financements pour être mises à niveau et générer des ressources au profit de la SNC.

Michel Saba a également rappelé que, après le colloque marquant les 40 ans de la SNC en décembre dernier à Bobo-Dioulasso, soutenu par l’ensemble des partenaires et l’État, le prochain défi reste l’organisation de la 22ᵉ édition de la SNC en mars 2026.

La représentante du ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme Tanly Alimata Sawadogo a souligné les enjeux de la table ronde entre la SNC et ses partenaires. Elle a affirmé que les besoins de la SNC en ressources financières et matérielles sont énormes.

Lors des échanges, les partenaires techniques et financiers ont réaffirmé leur engagement à continuer d’accompagner la SNC, une institution culturelle existant depuis 1984.

Agence d’information du Burkina
WIS/ata

FESPACO 2025 / Fenêtre des Écoles : le ministre en charge de la Culture encourage les étudiants en cinéma

FESPACO 2025 / Fenêtre des Écoles : le ministre en charge de la Culture encourage les étudiants en cinéma

Ouagadougou, 24 février 2025 (AIB) – Le ministre en charge de la Culture, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo, a exprimé lundi son admiration pour les étudiants en cinéma qui mettent en pratique les enseignements reçus dans leurs instituts de formation respectifs.

« Je voudrais saluer ces étudiants qui sont sur les rails, qui expérimentent les théories enseignées en classe. Je suis admiratif et vous dis courage ! », a déclaré le ministre de la Communication et de la Culture, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo, avant de prononcer son discours d’ouverture de la « Fenêtre des Écoles ».

Pour le ministre, le gouvernement fonde de grands espoirs sur cette jeunesse engagée, qui innove et se bat pour que le Burkina Faso et l’Afrique restent des leaders dans le monde du cinéma.

Agence d’information du Burkina
YOS/ATA

FESPACO 2025 / Focus sur le cinéma tchadien : « Safia », un cri contre le mariage précoce

FESPACO 2025 / Focus sur le cinéma tchadien : « Safia », un cri contre le mariage précoce

Ouagadougou, 24 février 2025 (AIB) – Dans le cadre du FESPACO 2025, un focus a été réalisé lundi sur le cinéma tchadien, le Tchad étant le pays invité d’honneur de la 29ᵉ édition de la biennale du cinéma africain. Parmi les films projetés, « Safia » du réalisateur André Dionlard a particulièrement retenu l’attention.

Ce long-métrage de 62 minutes aborde avec force la réalité du mariage précoce et ses conséquences dramatiques, à travers l’histoire de Safia, une jeune fille de 13 ans, orpheline de mère depuis son plus jeune âge. Forcée d’abandonner l’école, elle est contrainte d’épouser un homme déjà marié à deux femmes.

Victime de complications liées à la fistule obstétricale après un accouchement , son destin met en lumière une problématique encore prégnante dans la société tchadienne.

« Mon premier message est un appel à la scolarisation des filles, à la lutte contre la fistule obstétricale et le mariage précoce », a affirmé André Dionlard.

L’œuvre « Safia » illustre la résilience du cinéma africain et son rôle crucial dans la sensibilisation aux problématiques sociales, a souligné le réalisateur.

À travers ce film, Dionlard espère éveiller les consciences et encourager un changement durable au sein de la société tchadienne et au-delà.

Le réalisateur a également évoqué les défis de la production cinématographique en Afrique, notamment les difficultés financières, qui entravent la réalisation de longs-métrages.
« Les talents sont là, mais le financement reste un défi majeur », a-t-il regretté.

Le FESPACO 2025 continue de célébrer le cinéma africain jusqu’au 1ᵉʳ mars, à Ouagadougou.

Agence d’information du Burkina
DM/YOS/ATA

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