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Burkina : La promotion 2007-2009 de l’École nationale de police offre des vivres aux veuves et orphelins des Forces combattantes 

Burkina : La promotion 2007-2009 de l’École nationale de police offre des vivres aux veuves et orphelins des Forces combattantes 

Ouagadougou, 10 nov. 2024 (AIB) – La 38e promotion de l’École nationale de police a célébré hier samedi ses 15 ans de service. À cette occasion, les policiers de la promotion 2007-2009 ont offert des vivres et des enveloppes financières aux familles de leurs collègues tombés pour la défense de la patrie.

« Notre promotion compte 15 ans de service en 2024. Il était nécessaire de marquer une halte pour faire le point et réfléchir sur ce qu’il faut faire pour renforcer la solidarité en notre sein », déclare le Commissaire divisionnaire de police Abdoulaye Bélem, président du comité d’organisation.

Pour lui, après 15 ans au service de la Nation, la promotion 2007-2009 de la Police nationale a jugé nécessaire de se retrouver pour une commémoration.

M. Bélem s’exprimait samedi, à Ouagadougou, lors de la célébration des 15 ans de service de la promotion 2007-2009 de l’École nationale de police.

Cette célébration se tient sous le thème : « 15 ans de service de la promotion 2007-2009, quelle contribution pour plus de solidarité dans un contexte de terrorisme ? »

« À travers cette célébration, nous retenons que la promotion 2007-2009 a rendu un vibrant hommage aux forces de défense et de sécurité et aux VDP, qui luttent pour que nous puissions vivre en paix », affirme le Colonel à la retraite Dr. Emile Ouédraogo, ancien ministre de la Sécurité et parrain de la cérémonie.

La promotion, composée de policiers municipaux, de gardes de sécurité pénitentiaire et de policiers nationaux, baptisée « Intégrité » lors de sa sortie de l’école, a profité de l’occasion pour soutenir les familles de leurs 24 collègues disparus.

Elle a offert à chaque famille, entre autres, un sac de riz, 10 litres d’huile, un paquet de spaghettis, un carton de savon ainsi qu’une somme de 75 000 francs CFA.

Tout en saluant cette initiative, le parrain de la cérémonie a rappelé l’importance de la solidarité, une obligation et un devoir pour tous.

« Célébrer 15 ans au service de la nation en alliant l’utile à l’agréable est une initiative que le ministre de la Sécurité, que je représente, salue à sa juste valeur », déclare Nana/Benon Fatoumata Yatassaye, représentante du ministre en charge de la Sécurité, Mahamadou Sana.

La somme de 500 000 francs CFA a été mobilisée par l’ensemble de la promotion et remise à la Conseillère technique du ministre de la Sécurité pour soutenir l’effort de paix.

En plus de cette marque de solidarité, le comité d’organisation a annoncé la tenue d’un panel sur le thème de l’édition et un don de sang.

Agence d’information du Burkina

Burkina: Levée du couvre-feu dans la région de l’Est à compter de mardi 

Burkina: Levée du couvre-feu dans la région de l’Est à compter de mardi 

Fada N’Gourma, 11 nov. 2024(AIB)- Le gouverneur de la région de l’Est, Ram Joseph Kafando, a annoncé lundi, la levée du couvre-feu dans sa circonscription territoriale, à compter du mardi 12 novembre 2024 à 4h du matin.

Dans le cadre de la lutte contre le grand banditisme et le terrorisme, un couvre-feu avait été institué par l’autorité régionale sur l’ensemble du territoire de la région de l’Est depuis plusieurs années.

Par un communiqué administratif en date du 11 novembre 2024, le gouverneur de la région de l’Est, Ram Joseph Kafando, porte à la connaissance de la population qu’il est mis fin, à compter du mardi 12 novembre 2024, à partir de 04 heures précises, à la mesure instituant le couvre-feu sur toute l’étendue du territoire régional.

Dans le même communiqué, il rappelle la nécessité d’améliorer la qualité de la collaboration entre les populations civiles et les forces combattantes engagées avec détermination et dévouement dans la reconquête réelle et irréversible du territoire régional.

Agence d’Information du Burkina

KAK/ata

Excellence scolaire : La commune de Léo reconnait le mérite des meilleurs élèves et enseignants

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Excellence scolaire : La commune de Léo reconnait le mérite des meilleurs élèves et enseignants

Léo, 9 nov. 2024 (AIB)- La commune de Léo a honoré le samedi 9 novembre 2024 ses meilleurs élèves et enseignants, sous la présidence du président de la délégation spéciale de ladite commune, Kassoum Koalaga et le parrainage de Ivonne Thiombiano/ Nignan.

Cette journée de célébration de l’excellence scolaire communale a été placée sous le thème « Culture de l’excellence à l’école primaire: facteur de résilience dans un contexte d’insécurité ».

 

La journée de l’excellence scolaire a été célébrée le samedi 9 novembre 2024 à Léo, dans la province de la Sissili, région du Centre- Ouest.La cérémonie s’est déroulée en présence du secrétaire général de la Sissili, Baowindsida Bingo, des chefs coutumiers et de nombreux invités.Ces instants dédiés aux plus méritants des enseignants et des élèves témoignent à souhait de la volonté des autorités communales à jouer un rôle actif dans l’amélioration de l’éducation.

 

Le Chef de circonscription d’éducation de base (CCEB) de Léo, Abdramane Nignan a rappelé qu’au titre de l’année scolaire 2023- 2024, la CEB de Léo occupe la 2e place au niveau de la province de la Sissili avec un taux de succès au Certificat d’études primaires (CEP) de 82,17%.« Au regard de ces résultats satisfaisants, il était de bon ton de marquer cela d’une pierre blanche par l’organisation d’une journée d’excellence scolaire », a t- il signifié.Les nombreux lauréats répartis dans plusieurs catégories ont été récompensés.

 

Les prix sont composés de vélos, de kits scolaires, des sacs en cuir, des tablettes et une imprimante offerte à la CEB de Léo par la marraine, Ivonne Thiombiano/ Nignan.M. Nignan a au nom de toute la communauté éducative saisi l’occasion pour égrener quelques doléancesIl s’agit du désengorgement des élèves de la ville de Léo par la construction de nouvelles écoles, la construction des salles de classes pour remédier aux problèmes d’abris précaires, la dotation de la CEB en moyens roulants, en carburant et en matériel informatique et bureautique.Il a exprimé sa reconnaissance au président de la délégation spéciale de Léo, Kassoum Koalaga et à la marraine, Ivonne Thiombiano/ Nignan ainsi qu’aux autorités provinciales pour tout l’accompagnement.La marraine dit être comblée et a remercié les organisateurs pour avoir associé son image à cet événement.Elle a invité ses filleuls à demeurer des modèles d’inspiration pour leurs camarades et à cultiver des valeurs de respect, de solidarité et de paix.

 

Le Président de la délégation spéciale (PDS) de Léo, Kassoum Koalaga a indiqué que la célébration de l’excellence vise à récompenser et stimuler les lauréats.Elle permet d’inciter chaque acteur à donner le meilleur de lui-même, en vue de garder le cap, a précisé M. Koalaga.Il a salué le dévouement et la détermination de tous les acteurs qui ont su s’adapter au contexte actuel pour produire des résultats satisfaisants. Kassoum Koalaga a demandé aux parents d’élèves, de faire de la réussite de leurs enfants, une priorité car tout effort sera vain sans leur soutien.

Agence d’information du Burkina

OAN/NO/ATA

Production de fourrages : 110 agents et cadres de l’administration formés à la technique Juncao

Burkina-Coopération-Chine-Formation

Production de fourrages : 110 agents et cadres de l’administration formés à la technique Juncao

Ouagadougou, 11 nov. 2024 (AIB)-La République populaire de Chine a formé pendant trois semaines, 110 agents et cadres de l’administration publique sur la technique Juncao pour la production de fourrages et de champignons comestibles, visant le développement du secteur agro-sylvo-pastoral au Burkina Faso.

« En promouvant la culture de Juncao, le Burkina Faso peut assurer la sécurité alimentaire tout en favorisant la restauration et la protection de l’environnement, la création d’emplois et le développement agricole durable », a déclaré l’ambassadeur de la République populaire de Chine au Burkina Faso, Lu Shan.

Le diplomate chinois a précisé que pendant 21 jours, les 110 agents et cadres de l’administration publique ont été formés par des experts chinois sur la technique Juncao de production de fourrages et de champignons comestibles.

L’ambassadeur Shan s’exprimait lundi à Ouagadougou, lors de la cérémonie de clôture de la formation. Plus d’une centaine de Burkinabè y ont participé.

Il a également indiqué que les participants ont échangé, entre autres, sur les techniques de plantation, de transformation, de gestion, de culture de champignons et d’élevage, dans le cadre de la technique Juncao.

« Je voudrais remercier le ministère en charge de l’Agriculture, l’Université de l’agriculture et de la sylviculture de Fujian et l’École nationale de l’élevage et de la santé animale du Burkina pour la préparation de cette formation », a ajouté Lu Shan.

Pour lui, la Chine a soutenu cette formation, première du genre dans le pays, qui permet de s’adapter aux conditions climatiques difficiles.

L’ambassadeur a aussi affirmé que la Chine s’engage à diffuser et à promouvoir les techniques agricoles dans les pays en développement pour le bien-être des populations.

Selon les experts, 1 000 hectares de fourrages peuvent nourrir 100 000 animaux et générer près de 184 milliards de FCFA, ce qui prouve que cette culture est rentable et bénéfique.

« Je suis convaincu que la technologie de la « plante chinoise » profitera à la population du Faso, grâce à la collaboration des techniciens chinois et burkinabè », a-t-il espéré.

Le directeur de cabinet du ministère en charge de l’Agriculture, Alassane Guiré, a affirmé que la technologie Juncao offre des perspectives prometteuses pour le sous-secteur de l’élevage.

Il a également noté que son adoption et sa mise en œuvre à l’échelle nationale permettront d’optimiser la production de fourrage de qualité pour répondre aux défis cruciaux auxquels fait face le sous-secteur de l’élevage.

« Vos connaissances acquises sur la technique Juncao vont sans nul doute contribuer à l’intensification de la production fourragère et de champignons comestibles dans notre pays, pour atteindre les objectifs de l’offensive agropastorale et halieutique 2023-2025 de notre département », a déclaré M. Guiré.

Le porte-parole des formateurs, Liu Qinghua, a souligné que les apprenants n’ont ménagé aucun effort pour suivre avec assiduité les trois semaines du séminaire.

Le formateur chinois a précisé que 100 cours théoriques et 50 cours pratiques ont été dispensés aux participants sur la technique Juncao.

Selon le représentant des bénéficiaires, Noël Nabi, ces 21 jours ont été riches en enseignements théoriques, couplés aux applications sur le terrain, ce qui leur a permis d’acquérir des connaissances approfondies sur la technologie Juncao.

Il a également révélé que la formation a regroupé de jeunes diplômés issus de différentes écoles de formation professionnelle de l’État, notamment l’École nationale de formation agricole (ENAFA) de Matourkou, l’École nationale de l’élevage et de la santé animale (ENESA), et d’universités du pays.

M. Nabi a ajouté que cette nouvelle technique permet de valoriser les champs et prairies fourragers à base de Juncao pour l’alimentation du bétail, et de développer des unités de production de champignons au Burkina.
Agence d’information du Burkina
NO/ATA

Ganzourgou/Éducation : Inauguration d’un bâtiment de trois salles de classes à l’école de Daguintoèga équipées et alimentées en énergie solaire

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Ganzourgou/Éducation : Inauguration d’un bâtiment de trois salles de classes à l’école de Daguintoèga équipées et alimentées en énergie solaire

Zorgho, (AIB) – Le haut-commissaire de la province du Ganzourgou, Mme Aminata Sorgho/Gouba, a présidé, le samedi 9 novembre 2024, une cérémonie d’inauguration d’un nouveau bâtiment de trois salles de classe, entièrement équipées et alimentées en énergie solaire à l’école primaire de Daguintoèga, dans la commune de Zorgho.

La cérémonie, marquée par une ambiance de fête, s’est déroulée en présence d’une délégation de l’Association « Zinado 2000 » qui a financé la réalisation et sous le parrainage du Song-Koglog Naaba de Daguintoèga, Augustin Sakandé.

Cette nouvelle infrastructure, financée par l’Association « Zinado 2000 » sise à Verrières-le-Buisson en France et ses partenaires pour un montant de plus de 27 millions de francs CFA, représente un atout essentiel pour l’école de Daguintoèga.

Ainsi, elle voit ses capacités d’accueil et ses conditions d’enseignement améliorées, passant de 3 classes à 6 classes maintenant. Ces salles de classe équipées et électrifiées témoignent de l’engagement des partenaires pour le développement éducatif de la commune de Zorgho en général et du village de Daguintoèga en particulier.

Le représentant du chef de Daguintoèga a exprimé sa gratitude envers tous ceux qui ont contribué à cette réalisation. Il a traduit la joie et la reconnaissance de la communauté envers les partenaires qui œuvrent pour le progrès de l’éducation dans le village.

Le premier vice-président de la délégation spéciale communale de Zorgho, le Naaba Yemdé de Bougré, a salué le courage de la délégation de « Zinado 2000 », qui a fait le déplacement malgré l’insécurité qui affecte le pays. Selon lui, l’Association Zinado 2000, en offrant un « temple de savoir » à Daguintoèga, a fait preuve d’un grand sens de solidarité et de responsabilité.

L’ancien maire de Zorgho, Édouard Balcoulga, a été particulièrement honoré lors de cette cérémonie pour son rôle déterminant dans le renforcement des liens d’amitié entre l’Association Zinado 2000 et la commune de Zorgho.

 

Grâce à son engagement et à sa vision, il a facilité l’ancrage d’une relation de confiance, permettant à l’association de concrétiser de nombreux projets dans la commune. Dans un moment d’émotion, Édouard Balcoulga a invité les participants à observer une minute de silence en mémoire des membres de Zinado 2000 récemment décédés, en particulier des amis de Verrières-le-Buisson, qui ont tant contribué au développement de la province.

Dans son allocution, il a qualifié Zinado 2000 de « providence pour le Ganzourgou », louant leur sens de la moralité et leur rigueur. « Quand ils prennent une décision, ils la réalisent, et parfois, ils vont au-delà. » a-t-il témoigné.

Le parrain de la cérémonie, Augustin Sakandé, a rappelé l’importance de l’éducation comme clé du développement. Selon lui, en douze ans, l’école de Daguintoèga a déjà permis de former plusieurs diplômés, dont des gendarmes et un professeur de français. Insistant sur le rôle crucial de l’éducation pour offrir un avenir meilleur, il a encouragé les parents à éviter que leurs enfants abandonnent les classes pour les sites d’orpaillage.

Pour le directeur de l’école de Daguintoèga, Jean Baptiste Ouangré, ce nouveau bâtiment permet la normalisation de l’école dans de bonnes conditions. Il a noté que l’école compte actuellement cinq classes fonctionnelles, accueillant 239 élèves, dont 124 filles. Il a exprimé sa reconnaissance à l’association Zinado 2000 et a sollicité l’implication continue des parents pour améliorer les résultats scolaires.

L’association Zinado 2000, une amitié de longue date au service de Zorgho
Lors de son allocution, le président de l’Association Zinado 2000, Alain Octau, a retracé l’historique de leur engagement à Zorgho.

Depuis sa création en 2000, Zinado 2000 a financé de nombreuses infrastructures, dont le CEG de Zinado, des bâtiments scolaires à Digré et Daguintoèga, des logements pour enseignants, ainsi que des projets de maraîchage, d’accès à l’eau potable et de parrainage d’enfants scolarisés. Cette association, forte de plus de 200 membres bénévoles, organise des manifestations en France pour lever des fonds afin de financer ses actions au Burkina Faso.

Mme Aminata Sorgho/Gouba a, pour sa part, exprimé la reconnaissance des autorités régionales et nationales envers l’Association Zinado 2000, rappelant que cette réalisation répond aux objectifs du gouvernement visant à rapprocher les infrastructures éducatives des populations. Elle a invité la communauté à bien entretenir ces installations et à encourager la scolarisation des enfants.

Cette cérémonie a été un moment de grande fierté pour toute la communauté de Daguintoèga. La directrice provinciale en charge de l’éducation primaire, Nobila Célestine Zagré/ Zoungrana a profité de l’occasion pour remettre au président de l’association un Certificat de reconnaissance, décerné lors de la journée de l’excellence régionale, pour leur contribution au développement de l’éducation dans le Ganzourgou.

Agence d’information du Burkina
MS/dnk/ata

Education : Le ministre Sosthène Dingara à l’écoute des acteurs du Boulkiemdé et du Sanguié

Education : Le ministre Sosthène Dingara à l’écoute des acteurs du Boulkiemdé et du Sanguié

Koudougou, (AIB) – Le ministre de l’Éducation nationale, Sosthène Dingara, a effectué une visite de terrain les 7 et 8 novembre 2024 dans les provinces du Boulkiemdé et du Sanguié, dans la région du Centre-Ouest. Sa tournée a été marquée par des rencontres avec les acteurs de l’éducation de base, des visites d’écoles et des échanges constructifs autour des enjeux de la rentrée scolaire et des nouveaux défis à relever pour une école en phase avec la refondation.

Sosthène Dingara a débuté sa tournée par des visites d’écoles préscolaires et primaires, s’intéressant de près aux conditions d’enseignement et d’apprentissage.

À Koudougou, ce sont les écoles Sud A et Saint-Augustin qui l’ont accueilli, lui donnant l’occasion de discuter avec les équipes pédagogiques des défis auxquels elles sont confrontées et des pistes de solutions pour les résoudre.
Dans le Sanguié, et plus précisément à Réo, le ministre a inspecté l’école Saint-Bernard, réputée pour son programme d’éducation inclusive.

Le préscolaire du secteur 2 et l’école primaire de Banankyo ont également fait l’objet de sa visite, offrant ainsi un aperçu de la diversité des établissements scolaires de la région.
Lors des échanges avec les acteurs de l’éducation, aussi bien à Réo qu’à Koudougou, le ministre Dingara a insisté sur les préparatifs et le déroulement des rentrées administratives et pédagogiques.
En compagnie des encadreurs pédagogiques, le ministre s’est appesanti sur les nouvelles réformes qui, selon lui, doivent contribuer à cette refondation de l’État, en formant des citoyens patriotes et engagés pour la nation.

Il a ainsi souligné la nécessité d’inculquer aux enfants les valeurs de paix, de tolérance et de respect du bien public, tout en leur apprenant les métiers locaux pour une meilleure appropriation de leurs communautés.

En somme, les échanges avec les acteurs de l’éducation ont permis de faire le point sur les avancées réalisées et d’identifier des axes d’amélioration.
À noter que le point d’orgue de cette visite a été l’inauguration de l’école de Wendpouiré, construite grâce au soutien de l’ONG « Soleil dans la main ».

Cette nouvelle infrastructure scolaire témoigne de la volonté de doter les élèves d’un cadre d’apprentissage adapté et de qualité, a déclaré le directeur régional de l’enseignement de base du Centre-Ouest, Abylaicé Rouamba, qui se réjouit de cette visite du ministre, laquelle, selon lui, ne fait que galvaniser les acteurs de terrain.
Quant au ministre Dingara, il a précisé que cette tournée en région répondait à un double objectif : constater les conditions d’enseignement dans les régions pour les améliorer, mais aussi maintenir un dialogue permanent entre les différents acteurs du système éducatif afin de dégager des perspectives pour relever les défis actuels.

Agence d’information du Burkina
PB/ata

Sahel : Plus de 6 000 tonnes de légumes produites pendant la campagne sèche 2023-2024

Sahel : Plus de 6 000 tonnes de légumes produites pendant la campagne sèche 2023-2024

Dori, (AIB)- En dépit du contexte sécuritaire, 6 640,5 tonnes, toutes spéculations confondues, ont été produites sur près de 411 ha dans la région du Sahel, au cours de la campagne agricole sèche 2023-2024, a appris l’AIB.

La direction régionale de l’agriculture, des ressources animales et halieutiques (DRARAH) du Sahel a tenu à Dori, le vendredi 8 novembre 2024, un cadre de concertation avec les organisations de producteurs et les partenaires en vue de faire le bilan de la campagne sèche 2023-2024 et d’établir un plan opérationnel pour la campagne 2024-2025

Selon le secrétaire général de la région du Sahel, M. Abdoul Karim Zongo, malgré le contexte d’insécurité, 411,24 ha ont été emblavés en légumes et autres cultures maraîchères sur 90 sites, avec une production estimée à 6 640,5 tonnes toutes spéculations confondues au cours de la campagne agricole sèche 2023-2024.
Selon lui, le succès de la mise en œuvre des activités de production est à mettre au crédit de l’ensemble des agents de la direction régionale de l’agriculture, des ressources animales et halieutiques (DRARAH) du Sahel et de leurs partenaires techniques et financiers.

M. Zongo a reconnu et salué le rôle déterminant de ces acteurs dans l’accompagnement durant toutes les phases de production. En dépit des résultats satisfaisants obtenus, des défis majeurs ont marqué la campagne sèche 2023-2024 et devront être relevés pour mieux réussir celle de 2024-2025, a-t-il confié.

La DRARAH a estimé la production de la campagne sèche 2023-2024 à 6 640,55 tonnes toutes spéculations confondues, soit une baisse de 34,88 % par rapport à la campagne précédente, qui s’élevait à 8 957,43 tonnes. De plus, plus de 90 % de cette production revient aux cultures maraîchères, avec 2 333,9 tonnes d’oignons, 1 358,84 tonnes de choux et 932,54 tonnes de tomates.
Elle a également évalué les quantités de semences et de fertilisants nécessaires pour réussir la campagne sèche 2024-2025.

Agence d’information du Burkina
MAM/ata

Des Burkinabè de Côte d’Ivoire mobilisent 1,5 millions FCFA au Fonds de soutien patriotique

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Des Burkinabè de Côte d’Ivoire mobilisent 1,5 millions FCFA au Fonds de soutien patriotique

Ouagadougou, 11 nov. 2024 (AIB) – L’Union des chefs et notables burkinabè en Côte d’Ivoire et l’Association Faso bara ont remis une somme totale d’un million 550 mille francs FCFA au Consulat général du Burkina Faso à Abidjan, au compte du Fonds de soutien patriotique.

Des chefs et notables burkinabè vivant en Côte d’Ivoire ont mobilisé un million cinquante mille tandis que l’Association Faso-Bara a mobilisé 500 mille francs afin de soutenir la lutte pour la reconquête du territoire burkinabè.

Les soutiens ont été reçus à la perception du Consulat général du Burkina Faso à Abidjan le 7 novembre dernier en réponse l’appel du président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, à l’endroit des Burkinabè de l’intérieur et de l’extérieur à se mobiliser et à se dresser contre le terrorisme.

Le gérant intérimaire du Consulat général du Burkina Faso à Abidjan, Ousséni Ouédraogo, a salué le geste des donateurs et inviter l’ensemble de ses compatriotes à poursuivre la mobilisation jusqu’à la victoire finale.

En individuel ou en association les Burkinabè de Côte d’Ivoire et des autres contrées du monde interviennent régulièrement pour soutenir leur pays confronté au terrorisme depuis au moins 2016.

Agence d’Information du Burkina
Avec DCRP/MAECR-BE

Elim/CAN2025 : six forfaits dont Bertrand Traoré au sein des Etalons avant le choc Burkina # Sénégal

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Elim/CAN2025 : six forfaits dont Bertrand Traoré au sein des Etalons avant le choc Burkina # Sénégal

Ouagadougou, 11 nov. 2024 (AIB) – Le groupe Etalons enregistre six forfaits dont Bertrand Traoré, Hervé Koffi, Dango Ouattara, Gustavo Sangaré, Mohamed Konaté et Kader Ouattara, avant le derby ouest-africain qui oppose le Burkina Faso au Sénégal le 14 novembre prochain, comptant pour la 5e journée des éliminatoires de la CAN 2025 dans la poule L, a annoncé lundi la Fédération burkinabè de football (FBF).

Après le forfait de Dango Ouattara avec son club Bournemouth (Premier anglaise), connu depuis bien longtemps et remplacé par Josué Tiendrébéogo, les Etalons ont encore enregistré des forfaits en cascade, dus à des blessures en club. Il s’agit de Bertrand Traoré, Hervé Koffi, Dango Ouattara, Gustavo Sangaré, Mohamed Konaté et Kader Ouattara. La FBF qui a donné l’information, n’a pas précisé la nature des blessures des joueurs forfaits ni le temps de leur indisponibilité, mais a communiqué les noms des remplaçants.

Le gardien de but de l’EFO Philippe La Paix Maré remplace Hervé Koffi, Régis N’Dos remplace Bertrand Traoré pendant que Ridouane Maïga (AS Douanes) vient à la rescousse de Gustavo Sangaré. En attaque Clément Pitroipa (AS Douanes) viendra suppléer Mohamed Konaté et Blakiss Ouattara (EFO) secondera Abdoul Kader Ouattara.

Les Etalons sont déjà à Bamako dans la capitale malienne pour débuter un stage jusqu’au jour du match, le 14 novembre prochain. Après ce match de la 5e journée pour le leadership du groupe L, l’équipe burkinabè s’envolera pour le Malawi sans les forfaits, où elle croisera les Flammes de ce pays comptant pour la 6e et dernière journée.

Le Burkina Faso est leader de la poule L avec 10 points (+7), suivi du Sénégal (10 points +6), du Burundi (3 points – 5) et du Malawi (0 point – 8).

La CAN 2025 se dispute du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026 au Maroc.
Agence d’information du Burkina
as/ata

Ganzourgou / Le Na-Yado de Méguet : Une fête ancestrale pour honorer les ancêtres pour les bonnes récoltes

Ganzourgou / Le Na-Yado de Méguet : Une fête ancestrale pour honorer les ancêtres pour les bonnes récoltes

Zorgho, (AIB)-A l’appel de Naaba Saaga, les habitants et Méguet et environnants ont célébré le 2 novembre 2024, le « Na-Yado », une fête coutumière annuelle de gratitude aux Ancêtres pour la bonne pluviométrie et l’abondance des récoltes.

Depuis son intronisation le 10 août 1993, le chef de Méguet, Son Excellence Naaba Saaga, célèbre chaque année le « Na-Yado » en union avec les habitants de la localité et des environs. Cette manifestation culturelle, initiée par les chefs traditionnels, est une occasion d’exprimer la gratitude aux ancêtres pour une année de bonne pluviométrie, de santé et surtout d’abondance des récoltes. Plus qu’une simple fête, le Na-Yado incarne la communion et le partage, enracinés dans les valeurs de solidarité et de respect des traditions.

Cette année, la clôture de la fête a eu lieu le 2 novembre 2024 en présence de la Directrice provinciale en charge de la Culture, des arts et du Tourisme du Ganzourgou, Mme Sié Boro.

 

Un rituel aux étapes symboliques et minutieusement orchestrées

 

Le Na-Yado suit un rituel ancestral. La cérémonie débute par des sacrifices nocturnes à la résidence du chef, suivis du départ discret de celui-ci pour un périple. Après une escale dans le village de Fatimatenga où il passe sa première nuit, il poursuit son périple le lendemain jusqu’à Souboudougou, à environ 8 km de Méguet. Pendant ce déplacement nocturne, personne ne doit le voir ni le croiser, sous peine d’attirer la colère des ancêtres. Il y reste caché pendant quatre jours, avant d’amorcer le retour à son palais à la vue de la nouvelle lune, symbolisant renouveau et prospérité.

Ce retour est marqué par un protocole traditionnel strict. Un long cortège l’accompagne, avec des femmes portant des ustensiles sur la tête à une distance respectueuse.

Les arrêts sacrés : un parcours ponctué de rites et de sacrifices

 

Après son séjour à Souboudougou, marqué par des rites et des sacrifices, le chef entame son retour à sa résidence à Méguet. Il effectue des arrêts importants à Yangam, sur la colline sacrée, et à Ipèla (un quartier de Méguet), où sont accomplis des sacrifices et des incantations pour assurer la prospérité et la cohésion de la communauté. À Ipèla, le chef prend place sur le tabouret royal sous un hangar de paille, suivant le rituel jusqu’à la fin, tandis que les habitants des villages environnants lui offrent des présents symboliques marquant leur engagement et leur respect des coutumes.

 

De Ipèla à son palais, le chef, vêtu d’une tenue traditionnelle avec un grand chapeau de « Saponé » et un turban, est accueilli à Fatimatenga par la communauté des Yarcé pour une prière (Doua). Après ce moment spirituel, il reprend la route au son des tam-tams.

 

La sauvegarde d’un patrimoine en péril

La Directrice provinciale de la Culture, des Arts et du Tourisme (DPCAT) du Ganzourgou, Mme Sié Boro, a honoré de sa présence l’événement du 2 novembre. « C’est un honneur pour moi d’être invitée par le chef de Méguet à participer à cette fête si particulière », a-t-elle déclaré. « J’ai été émerveillée par la richesse des rituels, le langage des tam-tams et les protocoles de salutations. J’ai été très touchée par l’atmosphère qui régnait entre les différentes communautés et leur implication active dans l’organisation de la cérémonie », a-t-elle poursuivi.

 

Pour Mme Sié Boro, la préservation de ce patrimoine est essentielle. Elle appelle à « valoriser cette manifestation et surtout à sécuriser le chemin historique emprunté pour exécuter les rites », soulignant que l’urbanisation croissante risque de menacer ce parcours sacré.

Méguet : un modèle de préservation culturelle au sein du Ganzourgou

Le Na-Yado incarne la cohésion sociale pour Méguet et ses alentours. Il rassemble toutes les communautés, sans distinction de religion, autour d’un repas communautaire et de valeurs partagées. Pour les jeunes, cette fête est un apprentissage des savoir-faire et des valeurs qui forgent leur identité culturelle.

À travers le Na-Yado, le chef de Méguet, doyen des chefs coutumiers sur la rive gauche du Nakambé, se bat pour préserver et transmettre la culture moaga. L’engagement des habitants à sauvegarder cet héritage culturel témoigne de leur attachement profond aux traditions ancestrales, rappelant que le respect et la sauvegarde des coutumes sont un trésor inestimable pour les générations futures.

Après cette fête des récoltes, le chef de Méguet se prépare à célébrer une autre fête, appelée le « Basga », au mois de décembre.

Agence d’information du Burkina

Moïse SAMANDOULGOU  

Gourma : Un projet lancé pour renforcer les capacités des populations vulnérables impactées par le changement climatique

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Gourma : Un projet lancé pour renforcer les capacités des populations vulnérables impactées par le changement climatique

Fada N’Gourma, (AIB)-Le secrétaire général de la province du Gourma, Yaya Koné, a lancé officiellement le vendredi 08 novembre 2024 à Fada N’Gourma, un projet dénommé « Crédit vert », pour renforcer les capacités des populations vulnérables impactées par le changement climatique par des Activités génératrices de revenus (AGR).

Dans le but de renforcer les capacités des femmes, éleveurs, agriculteurs, chasseurs, pêcheurs et des différents groupements dans la zone transfrontalière W-Arly Pendjari, le Fond national de la Finance inclusive à travers le Projet « Intégration des mesures d’adaptation au changement climatique dans la Gestion concertée du Complexe transfrontalier W-Arly-Pendjari » en abrégé Projet Adap-WAP, a signé un accord de partenariat de mise en œuvre de Crédit vert sur financement de l’Observatoire du Sahel et du Sahara. Selon le directeur général du Fonds national de la Finance inclusive, Wango Fidèle Yaméogo, le Crédit vert vise à mettre en œuvre la composante micro finance du projet Adap-WAP dans la région de l’Est.

Il a indiqué qu’il est question d’accompagner les populations vulnérables impactées par le changement climatique dans cette zone transfrontalière par des Activités génératrices de revenus (AGR).

M. Yaméogo a ajouté que l’accompagnement des bénéficiaires est scindé à trois niveaux à savoir l’accompagnement sous forme de caution solidaire (entre membre, il n’y a pas de garantie, chaque membre pourra bénéficier jusqu’à 500 mille F CFA), le crédit individuel (le membre peut bénéficier d’un montant allant jusqu’à 1,5 millions de F CFA) et le crédit pour les groupements en fonction de leurs besoins. La mise en œuvre du Crédit vert dans la région de l’Est est confiée à deux microfinances que sont l’Association Base FAN DIMA (ABF) et la Mutuelle d’Epargne et des Crédits de Fada N’Gourma.Le Crédit vert a obligation de mettre l’accent sur les femmes de la région  à hauteur d’au moins 40%.

Agence d’information du Burkina

KAC/hb/bz

Burkina : L’Association Kug-Laaga organise la première édition du Salon international des professionnels de santé et l’intégration des soins du 27 au 30 novembre 2024

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Burkina : L’Association Kug-Laaga organise la première édition du Salon international des professionnels de santé et l’intégration des soins du 27 au 30 novembre 2024

Ouagadougou, 10 nov. 2024 (AIB) – L’Association Kug-Laaga organise la première édition du Salon international des professionnels de santé et l’intégration des soins (SIPSIS) du 27 au 30 novembre 2024, a indiqué dimanche à Ouagadougou, le comité d’organisation, précisant que cet avènement vise à contribuer à la souveraineté sanitaire et à une synergie d’action des acteurs de l’écosystème de la santé en Afrique.

La première édition du Salon international des professionnels de santé et l’intégration des soins (SIPSIS) a pour objectifs de « contribuer à la souveraineté sanitaire et à une synergie d’action des acteurs de l’écosystème de la santé humaine, animale et environnementale en Afrique », a indiqué le chargé de communication du Secrétariat permanent du SIPSIS, Dr Mamadou Baduon.

Pour Dr Baduon, le SIPSIS se veut être une vitrine de l’écosystème de la santé en Afrique et vise à promouvoir des solutions de santé adaptées à « votre contexte ».
« En mettant en lumière le potentiel et la complémentarité des différentes approches, nous souhaitons contribuer à la construction d’une souveraineté sanitaire durable en Afrique », a-t-il ajouté.

Le Salon international des professionnels de santé et l’intégration des soins (SIPSIS) se tient à Ouagadougou sous le thème : « Médecine traditionnelle africaine : facteur de souveraineté et levier de développement socio-économique ».

La République populaire de Chine est le pays invité d’honneur avec une participation attendue des pays de la Confédération de l’Alliance des Etats du Sahel, notamment le Mali et le Niger.
Plusieurs activités sont prévues au programme notamment des conférences et des panels d’experts, des expositions, des rencontres B2B, des visites de sites d’intérêt sanitaire.

Il est également prévu une soirée de gala intitulée la Nuit du professionnel de santé (NPS) pour honorer les acteurs de la santé. A cet effet, deux catégories de prix seront décernées. Il s’agit du prix SIPSIS comprenant plusieurs autres prix et des prix spéciaux.

Agence d’information du Burkina
DNK/wis

Nahouri/Maracana : L’AS élite remporte le trophée avec le score de 3 buts à 2

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Nahouri/Maracana : L’AS élite remporte le trophée avec le score de 3 buts à 2

Pô, (AIB)-La douzième édition du tournoi maracana des jeunes de moins de 15 ans de Pô, a refermé ses portes, le samedi 09 novembre 2024. C’est l’équipe Association sportive des élites de Pô, qui a remporté la 12e édition devant l’équipe du secteur N°5, par le score de 3 buts à 2. C’est sous le thème «Football des jeunes, allié efficace pour promouvoir la résilience», que les organisateurs de la 12e édition du tournoi maracana de moins de 15 ans de Pô, ont clôturé leurs activités ce samedi 09 novembre 2024 sur le terrain du secteur N°5 de Pô.

Au total, 16 équipes des jeunes de moins de 15 ans de la commune de Pô, ont rivalisé deux mois durant dans un esprit de fraternité et de fair- play.

Selon le promoteur et président de l’association sportive pour le développement et la solidarité et président de l’académie football club de Pô, Rémi Tenkodogo, cette activité vise à promouvoir la cohésion sociale afin que chaque Burkinabè contribue pour un retour de la paix au Burkina Faso. Elle vise aussi à recruter les meilleurs jeunes footballeurs en vue de les intégrer dans l’académie football club de Pô tout en les enseignant des valeurs de patriotisme.

Le secrétaire général de la Fédération Burkina de Football et parrain de l’édition, Bouriema Balima, a salué le comité d’organisation pour la tenue effective de ce tournoi. Un tournoi qui rend hommage à Potani Bilgo dit « morihino », le premier promoteur de cet évènement, décédé 24 février 2022 par suite d’accident. La finale a opposé l’équipe du secteur n°5 à l’AS Elite.

C’est aux tirs au but que l’AS Elite a remporté le trophée de la 12e édition du tournoi maracana de football des moins de 15 ans de Pô en battant l’équipe du secteur 5 par 3 contre 2. En plus du trophée, elle reçoit une enveloppe de 100 000 F CFA, un ballon et un jeu de maillot et des médailles.

L’équipe du secteur 5 empoche 75 000 F CFA, un ballon et un jeu de maillot et des médailles. Les équipes classées quatrième et troisième ont été récompensées en espèces et en nature. Avant le coup d’envoi, l’assistance a entonné l’hymne nationale, l’hymne de la victoire des forces combattantes sur les forces du mal. Les organisateurs ont remis sur place 10 sacs de maïs de 50 kg, 10 cartons de savon et 2 sacs de savon Omo, au haut-commissaire de la province du Nahouri, pour les Personnes déplacées internes (PDI).

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HKO/hb/bz

Nahouri : Daniel Namoano prend les rênes de la direction provinciale en charge de la solidarité

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Nahouri : Daniel Namoano prend les rênes de la direction provinciale en charge de la solidarité

Pô, (AIB)-Le haut-commissaire de la province du Nahouri, Augustin Kinda, a officiellement installé, ce vendredi 08 novembre 2024 à Pô, l’Inspecteur d’éducation spécialisé, Daniel Namoano, dans ses fonctions de directeur provincial de l’Action humanitaire et de la solidarité nationale du Nahouri. La passation de charge s’est déroulée en présence des directeurs et chefs de service provinciaux et amis.

Nommé en conseil des ministres en sa séance du 30 novembre 2024, comme directeur provincial de l’Action humanitaire et de la solidarité du Nahouri, Daniel Namoano, a été officiellement installé dans ses fonctions de directeur provincial, le vendredi 08 novembre 2024, par le haut-commissaire de la province du Nahouri, Augustin Kinda.Le représentant du personnel de la direction provinciale, Tasséré Zongo, a salué l’humilité et le sens de management de la directrice sortante. Selon lui, la direction a su œuvrer malgré le manque de ressources humaines pour atteindre les objectifs à elle assignés.

Tasséré Zongo, s’est engagé avec l’ensemble du personnel à donner le meilleur pour accompagner le nouveau directeur. La directrice sortante, Rasmata Kéré/Ouédraogo, a égrainé un chapelet des activités réalisées et les résultats auxquels, ils sont parvenus. « Ils l’ont été grâce à l’engagement, au soutien et à la détermination de tous les acteurs », a-t-elle indiqué.

Aux travailleurs de la direction provinciale, Mme Kéré, les a invités à demeurer mobilisés autour du nouveau directeur et surtout à s’engager davantage pour donner du sourire aux couches sociales défavorisées. Quant nouveau directeur, Daniel Namoano, Il a remercié sa hiérarchie pour la confiance placée en lui. Il a ensuite demandé le soutien de toutes les couches socio-professionnelles et l’accompagnement des directeurs et chefs de service provinciaux pour l’accomplissement de sa mission.

M. Namoano s’est engagé avec l’ensemble des agents de la direction provinciale à donner le meilleur et dans une synergie d’action pour relever les défis et atteindre les objectifs fixés par le département. Le haut-commissaire du Nahouri, Augustin Kinda, a souhaité une bonne mission à M. Kéré dans ses nouvelles fonctions au sein de l’ONG Tin Tua et prodiguer des conseils au nouveau directeur et à l’ensemble des agents de la direction provinciale.

Agence d’information du Burkina

HKO/hb/bz

Nahouri : Le centre de développement pour enfance offre des infrastructures sociales aux enfants vulnérables

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Nahouri : Le centre de développement pour enfance offre des infrastructures sociales aux enfants vulnérables

Pô, (AIB)-Le haut-commissaire de la province du Nahouri, Auguste Kinda, a présidé ce samedi 09 novembre 2024, la cérémonie officielle de remise des infrastructures sociales au profit des enfants vulnérables de la commune de Pô.

L’initiative est du centre de développement pour enfance (CDE12-06) de l’église maranata de Pô en collaboration avec l’ONG compassion internationale Burkina Faso.Composé de latrines, une aire de jeux pour enfants, un château d’eau et un système d’électrification du centre par le solaire, cet ensemble d’infrastructures réalisées au centre de développement pour enfance (CDE 12-06), est le fruit d’un partenariat de l’église Maranata et compassion internationale Burkina.

Pour le pasteur de l’église Maranata de Pô, Jonas Yabouambou, l’objectif de ce centre est d’outiller ces jeunes enfants et faire d’eux des adultes responsables autonomes et épanouis. « Il a pour mission de faire connaitre, aimer et protéger les enfants en les libérant de la pauvreté sur le plan holistique », a-t-il indiqué. La réalisation de ces infrastructures vient s’ajouter à plusieurs activités réalisées aux profits des pensionnaires du centre et de leurs parents.

M. Yabouambou, a cité entre autres activités, une assurance maladie qui va de 90% à 100% selon les cas, un accompagnement des parents en activités génératrices de revenus, la dotation en vivres, en vêtements et en effets de toilette pour les plus nécessités. Le pasteur de l’église Maranata de Pô, a poursuivi en indiquant que le centre accompagne les scolaires vulnérables jusqu’à l’âge de 22 ans. Il s’est engagé avec les bénéficiaires à prendre soins de ces joyaux et à les utiliser de façon responsable.

Outre ces acquis, M. Yabouambou a souhaité que le centre ait une clôture afin que les enfants soient en sécurité.Le centre ouvert en 2020 compte à la date d’aujourd’hui, 295 enfants vulnérables bénéficiaires du programme dont l’âge est compris entre 3 et 5 ans et 23 personnes qui y travaillent. Aussi, le centre a bénéficié d’un autre programme dénommé la « survie ». Ce programme consiste à identifier des femmes vulnérables enceintes de trois mois et les bébés de 0 à 6 mois afin de les suivre et les accompagner. Le haut-commissaire de la province du Nahouri, Auguste Kinda, a salué les missions du centre qui sont centrées sur l’enfant.

Pour lui, cela évitera aux enfants vulnérables de tomber dans la délinquance. Auguste Kinda, a invité l’ensemble des acteurs intervenant dans le centre à s’approprier les infrastructures afin qu’elles soient profitables à toute la communauté. A la fin de la cérémonie, les autorités religieuses ont prié pour les autorités de la transition, le retour de la paix au Burkina Faso et pour les forces combattantes engagées pour la reconquête du territoire national.

Agence d’information du Burkina

HKO/hb/bz

Kossi : Un professeur des lycées et Collèges retrouvé mort

Kossi : Un professeur des lycées et Collèges retrouvé mort

Djibasso 9 novembre 2024(AIB)-Le corps sans vie d’un professeur de mathématiques de 26ans au collège d’enseignement général ( CEG) de Tiénekuy délocalisé à Djibasso a été retrouvé dans un puits le jeudi 7 novembre 2024.

Il répondait au nom de Joseph Marie Camara. A 26 ans, il laisse derrière lui une veuve et deux orphelins. L’enterrement a eu lieu le vendredi 8 novembre 2024 au cimetière de la paroisse de Djibasso.
Selon des témoignages concordants, il se serait donné la mort.

Agence d’information du Burkina.

Gourma/Environnement : Le complexe W-Arly-Pendjari relance ses activités

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Gourma/Environnement : Le complexe W-Arly-Pendjari relance ses activités

Fada N’Gourma, (AIB)-Le secrétaire général de la province du Gourma, Yaya Koné, a présidé, le vendredi 08 novembre 2024 à Fada N’Gourma, un atelier de relance des activités du Projet « Intégration des mesures d’adaptation au changement climatique dans la Gestion concertée du Complexe transfrontalier W-Arly-Pendjari ».Le complexe W-Arly-Pendjari fait partie du patrimoine africain avec un écosystème varié.

Il est considéré comme l’une des plus importantes compositions d’écosystèmes terrestres transfrontaliers d’Afrique de l’Ouest, car il bénéficie d’une diversité biologique considérable qui contribue au développement socio-économique de la sous-région Ouest-africaine et constitue un atout majeur pour les populations en matière de services écosystémiques.

Malheureusement ces dernières années, le complexe W-Arly -Pendjari subit une grande pression de dégradation aux effets néfastes sur le changement climatique dû entre autres, par la pauvreté, l’augmentation des besoins en espace pour l’agriculture, l’élevage et l’urbanisme.

Eu égard aux différentes pressions, la décennie des Nations Unies 2021-2030 pour la restauration des écosystèmes est un appel lancé à tous les pays du monde pou s’unir afin de protéger et de restaurer les écosystèmes dans l’intérêt de la nature et des êtres humains.

Le Projet « Intégration des mesures d’adaptation au changement climatique dans la Gestion concertée du Complexe transfrontalier W-Arly-Pendjari », en abrégé Adapt-WAP, lancé au niveau national en décembre 2021, les premières activités de ce projet ont été réalisées en avril 2022.

Bien que des efforts soient consentis, les résultats étaient en deçà des attentes jusqu’à la fin de la durée initiale du projet. « C’est pourquoi, ce projet a bénéficié d’une prolongation de 18 mois allant de mai 2024 à octobre 2025, offrant ainsi une ultime opportunité de le relancer », a indiqué le Coordonnateur national du Projet Adapt -WAP, le Colonel des Eaux et Forêts Philippe Tamini.

La relance de ce projet a été l’occasion de signer des conventions de partenariat avec quatre (04) associations que sont « TIN BA », « Regard Nature Biodiversité », « Communication pour un Développement Durable » et « Se nourrir sans détruire ». Philippe Tamini, a ajouté que ces associations ci-citées sont chargées de réaliser les activités restantes du projet sous la supervision de l’Unité nationale de Gestion du Projet.Le Complexe transfrontalier W-Arly-Pendjari est partagé entre trois pays que sont le Burkina Faso, le Benin et le Niger.

Agence d’information du Burkina

KAC/hb/bz

Burkina : Le décès de Me Titinga Pacéré et le détournement de fonds largement commentés par les journaux

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Burkina : Le décès de Me Titinga Pacéré et le détournement de fonds largement commentés par les journaux

Ouagadougou, 11 nov. 2024 (AIB)-Les quotidiens burkinabè de ce lundi traitent du détournement de fonds au ministère de l’action humanitaire et, des décès de Me Frédéric Titinga Pacéré et de Mgr Jean Marie Untaani Compaoré. Le quotidien d’Etat, Sidwaya, titre à sa Une « décès de Me Frédéric Titinga Pacéré et de Mgr Jean Marie Untaani Compaoré : Le gouvernement salue la mémoire des deux illustres disparus ».

Selon le journal, le gouvernement a présenté ses sincères condoléances à la famille et aux proches de Me Titinga Pacéré ainsi qu’à ceux de Mgr Jean Marie Untaani Compaoré, décédés respectivement le 8 et 9 novembre 2024 à Ouagadougou.Le doyen des quotidiens privés, L’Observateur Paalga, concernant Me Pacéré annonce qu’une bibliothèque vient de brûler. Pour le confrère, l’illustre disparu était un homme aux multiples facettes, notamment avocat, écrivain et chef coutumier. Pour Mgr Jean-Marie Compaoré, L’Obs informe que le retour à Dieu du rassembleur, s’est effectué dans sa 91e année.

Le journal privé, Le Pays, au sujet de ces deux pertes, indique que le Barreau des avocats du Burkina et l’église famille du Burkina Faso et du Niger ont perdu des doyens. Dans un autre volet, le journal mentionne à sa Une « Ministère en charge de l’action humanitaire : Plus de 3 milliards de F CFA détournés, 3 agents aux arrêts ».A croire le confrère, l’ex gestionnaire de compte trésor ‘’ renforcement de la protection sociale (PRO-SOC)’’, Amidou Tiégnan figure parmi les trois agents arrêtés.Le quotidien d’Etat, Sidwaya qui revient sur les explications du procureur du Faso, indique que l’ex gestionnaire usait de manœuvre consistant à l’imitation et à la reproduction de signature de ses supérieurs hiérarchiques pour émettre des chèques-trésors à son nom. Le jugement du dossier est prévu pour le 15 novembre 2024, ajoute le journal.L’Observateur Paalga, précise que Amidou Tiégnan et ses deux acolytes à savoir, Salifou Ouédraogo et Philipe Bayoulou ont été déférées au parquet et placées sous mandat de dépôt.

Agence d’information du Burkina

ZO/wis/ata

Mouhoun/Engagement patriotique : Le lycée départemental de Safané met en terre une vingtaine d’arbres

BURKINA-MOUHOUN-ENGAGEMENT-PATRIOTIQUE-REBOISEMENT

Mouhoun/Engagement patriotique : Le lycée départemental de Safané met en terre une vingtaine d’arbres

Dédougou, (AIB)-Les élèves du lycée départemental de Safané, dans la province du Mouhoun, réunis dans la cellule environnementale dudit établissement, ont mis en terre, le samedi 09 novembre 2024 à Safané, une vingtaine d’arbres avec des grilles de protection, dans le cadre des journées d’engagement patriotique et de participation citoyenne.

Les élèves du lycée départemental de Safané, répondant à l’appel des plus hautes autorités du pays dans le domaine de la protection de l’environnement, ont mis en terre une vingtaine d’arbres, le samedi 09 novembre 2024 à Safané.

Ce geste citoyen vient en réponse au message de rentrée scolaire 2024-2025 du gouverneur de la région de la Boucle du Mouhoun, qui invitait les chefs d’établissement de la région à prendre au sérieux la question de l’environnement en invitant chaque classe à planter et à entretenir au moins un arbre.

A cette même occasion, les élèves de la région avaient pris l’engagement de planter des arbres dans chaque établissement et veiller à leur entretien afin de contribuer à reverdir le Burkina Faso conformément à la politique environnementale nationale. Les élèves du lycée départemental de Safané en adhérant à cette vision des plus hautes autorités du pays ont mis en place au sein de leur établissement, une cellule environnementale avec pour mission la protection de l’environnement au sein de l’établissement, la salubrité pour l’amélioration de leur cadre de travail.

Cette cellule est un cadre pour la promotion des bonnes valeurs en matière de la protection de l’environnement, un devoir citoyen pour relever les défis environnementaux tels que la désertification galopante et le réchauffement climatique.Pour le professeur de SVT Matthieu Bicaba, et l’attaché d’éducation, Gédéon Tamboé, tous les deux membres de la cellule écologique dudit établissement, la journée vise à sensibiliser les élèves sur l’importance et la nécessité de planter et entretenir les arbres, créer un espace convivial et ombragé au sein du lycée pour améliorer l’apprentissage et contribuer à réduire les effets néfastes des changements climatiques.

« La protection de l’environnement est une priorité nationale, avec des actions concrètes comme l’institution de la Journée nationale de l’arbre et les journées d’engagement patriotique et de participation citoyenne pour sensibiliser sur l’importance de reverdir notre milieu de vie », ont-ils indiqué. Pour eux, le Burkina Faso, en tant que pays sahélien, est confronté à des défis climatiques majeurs tels que les inondations, la sécheresse, les vagues de chaleur et la dégradation des terres.

Ces phénomènes accentuent la vulnérabilité des populations, affectant gravement notre santé et notre bien-être. « Cette année, les vagues de chaleur ont malheureusement entraîné des pertes en vies humaines », ont-ils expliqué.

Le proviseur de l’établissement, Kollé Naon, s’est dit satisfait de la mobilisation des différents acteurs qui se sont impliqués pour la réussite de cette activité. « A travers cette activités, les élèves comprendront l’importance de planter et d’entretenir les arbres pour améliorer notre cadre de vie », a-t-il conclu !Les arbres plantés ont bénéficié de grilles de protection et chaque classe veillera au bon entretien de son arbre.

Avant la plantation, la technique pour planter un arbre a été démontrée aux élèves.

Agence d’information du Burkina

SB/hb/bz

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